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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Par an Poor 6 mois
' V^allées Vaudoises . . , . . ' .
Itâlié"(eft dehors dès Vallées)-et Colonies
Btrangei . ............................
• Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique ... . , . '
U. 3,—
> ■ 7 — 4.—
• 10,—- 6,—
& t9,— I doll. Va doll.
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Qnc tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pnres, aimables.."... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
17 FEVRIER.
' ,,, i 0. Souviens-ioideceqtteiuasreçu...
et le garde ». (Apoc. iii).
Il est peu de dates dans l’histoire des peuples dont le souvenir fasse tressaillir des'
cCeurs d’une joie aussi pure. Encore ûne lois
elle vient de passer cette journée unique et
nous l’avons célébrée dans la joie avec nos
actions de grâce, avec nos chants et nos discours commémoratifs. C’est l’âme vaudoise
qui s’est réveillée en ce jour et noiîs en avons
senti connue la vibration qui du cœur des
Yallées s’étendait à toute l’Italie, aux deux
Continents, partout où il est des Vau dois,
et qui nous revenait de toutes parts chargée
de messages. affectueux et de communion
fraternelle. Oui, nous avons perçu tout*cela
et même le soupir de douce nostalgie de nos
frères lointains, de nos frères isolés au souvenir et à la vision de nos joyeux cortèges
d’enfants se rendant, bannières flottantes, à
nos vieux temples bien-aimés, au souvenir
de nos agapes familiales, à la vision des feux
de joie égayant nos Vallées et nos coteaux !
Et, croyez-le, chers frères lointains, ce n’est
pas avec une moindre affection que notre
pensée s’ést envolée vers vous: que Dieu
vÆus garde et vous bénisse !
4 i;
Un peuple-de croyants persécutés cinq
siècles durant et plus encore, en butte à
toutes les vexations, les cruautés, les perfidies d’un adversaire implacable, menacé
d’extermination totale à conibien de reprises.; un peuple qui a fourni des milliers et
des milliers de vi^unéS aux . prisons menrtrièrc'S, aux bûchers, fumants, aux.soldatesT
ques èffréixées de l’Inquisition, et qui n’a
point, jamais, ' courbé la tête, jamais renié
ses croyances, jamais désespéré de la liberté,
jamais douté de la protection de son .Dieu,
mais qui a résisté, qui a lutté avec la force
des lions et avec la foi des martyrs jusqu’à
la victoire; c’est le peuple Vaudois, dont
nous sommes les descendants !
Cette victoire a un nom : c’est l’Emancipation civile et religieuse des Vaudois. Elle a
une date: c’est le 17 Février 1848 que nous
venons de commémorer dans la joie et la
reconnaissance de nos cœurs. Depuis cette
date notre peuple a vécu dans la paix, dans
le libre exercice de son culte et de sa piété
■religieuse; il a pu reprendre, et désormais
sans entraves, son œuvre d’évangélisation
dans notre patrie. Grâce au travail et à l’intelligente initiative de ses enfants, il a atteint un notable degré de prospérité sociale,
il a pris une part active et souvent distinguée
à la marche de notre société civile et nationale, il a élargi ses tentes et son nom est honoré dans la patrie et à l’étranger. Qu’y
à-t-ü de plus commun entre l’état actuel de
ce peuple et les détresses séculaires qu’il a
jadis traversées?...
Oui,, tout cela est vrai, et nous bénissons
le Seigneur pour les délivrances qu’il a opérées en faveur de notre peuple, pour les privilèges et les grâces précieuses dont il l’a
comblé de'nos jours. Mais, vous le sentez
bien, il est quelque chose qui sonne creux
dans nos actions de grâce, qui sonne faux
dans nos exhaltations faciles des gloires de
nos ancêtres. Les faits ne répondent pas aux
paroles: il en est trop parmi nous qui ont
déserté l’idéal de nos pères, qui ne soüt plus
attirés par ce qui fut leur religion, la religion du sacrifice, de l’austérité, de la fidélité
absolue à la Parole de Dieu, de la fidéUté
jusqu’à la mort. Dans cet état d’esprit et
dans ces conditions de vie a-t-on bien le
droit de faire résonner ces gloires du passé
dont on a oublié les enseignements? a-t-oh
même le droit de s’en approprier les bienfaits? Et alors qu’en serait-il de notre peuple,
de sa consistance morale, de sa mission dans
le monde, de sa vitalité elle-même, si l’hétitage spirituel que lui léguèrent ses ancêtres
devait■ ainsi se dissoudre entre ses mains?
S’ils revenaient parmi nous, ces martyrs
de la foi ! s’ils revenaient Henri Arnaud et
Josué Janavel, que nous diraient-ils aujourd’hui? Pardessus toutes choses, ils nous rediraient, j’en suis sûr, la parole du Voyant
de l’ÎIë Patmos, en^noüs cbnjurant de la
serrer dans nos cœurs: Souviens-toi de ce
que tu as reçu et le garde ».
Cette parole n’a pas besoin d’explication ;
U n’est pas un Vaudois qui ne la puisse comprendre, qui ne la doive comprendre. Ce
que tu as reçu, frère Vaudois, de la main de
tes aïeux, par leur souffrance, leur sacrifice
et lèur fidélité ? Tu as reçu ce nom qui t’est
cher et dont tu t’honores, le nom de Vaudois. Tu as reçu la pureté de la foi évangélique, l’Evangile du Christ en lequel ton âme
se repose. Tu as reçu cet amour de la vérité,
de la justice, du devoir, qui vaut mieux que
tous les titres de noblesse et qui, survivant à
ton. insu à tes. défaillances nombreuses, te
recommande au respect et à l’estime des
geiïè. Tu as reçu la liberté de croire et d’adorer^elon le désir de ton cœur. Tu as reçu une
Eglse qui veille à l’entretien de ces dons et
à la pratique de ces vertus auprès de toi
et-des tiens. Tu as reçu l’ordre de t’élever
toujours plus haut, vers le bien et vers la
fidélité, de faire briller d’une lumière toujours plus pure le chandelier aux sept étoiles !
Souviens-toi ! Viens retremper souvent ta
foi dans la communion de ces héros de la foi
qui furent tes pères. Tous ils te diront: At• tends-toi à ton Dieu de qui tu as tout reçu !
Souviens-toi de ce que tu as reçu et le garde.!
Garde-le envers et contre tous, contre . le
monde des envieux et des impies, contre les
autres et contre toi-même, contre les convoitises de ton cœur et les lâchetés de ton vouloir. Garde-le à tout prix et plus que toute
autre chose que l’on garde !,
C’est le message, à n’en pas douter, que
la vieille âjne vaudoise, sanctifiée par la grâce
divine, si; grande et si pure par ses' souffrances et sa fidélité, nous adresse à chacun
en ce jour mémorable. Puissions-nous tous
le recevoir comme un don précieux et en
pratiquer avec amour les appels salutaires.
J. B.
DAMTE ALIllHIEl(l (1265-1321).
Ce n’est pas seulement l’Italie qui se prépare à célébrer le 14 Septembre prochain la
'commémoration de la mort du plus grand
de nos poètes; ce n’est pas seulement ce que
l’on appelle la chrétienté, ce sont toutes les
nations civilisées, même le Japon, car quoique
le grand public en dehors de l’Italie ignore
le nom de ce grand homme, il existe aujourd’hui chez les « Intellectuels » de presque
tous les peuples, des sociétés Dante Alighieri
qui s’occupent « con intelletto d’amore» de
la vie et des œuvres de cet homme si remarquable qui fut une des lumières les plus éclatantes du moyen âge. C’est surtout sa Comédie appelée « divine » qui exerce sur les
esprits des penseurs un attrait irrésistible,
parce qu’elle touche toutes les questions religieuses, morales, philosophiques, pohtiques — nous oserions même dire scientifiques — qui en tout temps ont agité l’humanité pensante. Pour les Evangéliques en
général la question qui a souvent été débattue, et qui l’est encore aujourd’hui, est celleci: Jusqu’à quel point peut-on considérer
Dante comme un Précurseur de la Réforme
du XVD siècle?
Pour nous Vaudois (Vâldésiens) le fait que
Dante a été même considéré, par certains
auteurs, comme un Barbe Vaudois ou Albigeois, en tout cas comme un sectaire, un
hérétique du moyen âge, ne peut manquer
aussi d’attirer sur lui notre attention, aussi
nous désirons, sans abuser de l’espace dont- '
dispose VEcho des Vallées et sans ennuyer
nos bienveillants lecteurs, examiner aussi
succintement que possible quelles ont été les
convictions religieuses dé Dante Alighieri.
Une question du plus haut intérêt qui
devrait être traitée par un homme de loi des
nôtres serait celle des relations entre rEglise
et FEtai d’après les idées de Dante et de son
illustre contemporain MarMlio da Padova,
dans son ouvrage tant persécuté intitulé
Defensor Pacis; mais ce travail .dépasserait
l’envergure de notre Echo. Nous nous bornons ici à regretter VecHfse (je me refuse à
écrire la mort) de notre excellente Rivista
Cristiana dont n«us invoquons la renaissance. ,. •
Lugano,'Jdnviier 1921. . P.,,C.
’ La « Commedia » ne compte pas moins dé
30 traductions en langue allemande, La plus
|écente est celle d’un de mes anciens élèves
de 1869 lorsque j’étais étudiant à l’Univerrité de Berlin et gagnais une partie de mon
pain quotidien en donnant des leçons de
langue italienne.
EPHEMÉRIOES VAUDOISES.
^i8 Février 1521.
I Procès contre le barbe Barthélemi.
Depuis leur accord avec le duc Charles I
en 1484, les Vaudois du Piémont avaient
joui d’une paix relative, au sujeFde la religion, quoique l’Inquisition n’eût pas cessé
d’arrêter ici et là ceux qu’elle pouvait saisir.
D’autrqf part, Dieu préparait dans le silence les consciences de Luther, de Zwingle,
de Calvin, etc., qui allaient libérefla moitié
de l’Europe du joug de Rome. Luther eut
connaissance des Vaudois, qü’il appelaitPicards, de leur doctrine et de leurs mœurs.
Mais, malgré les expériences faites lors de son
séjour à Rome, il gardait de généreuses illusions sur Sa Sainteté le pape. Aussi considérait-il les Yaudois comme des schismatiques,
qui malgré leur conduite honorable, commettaient le crime de se séparer de l’EgUse
par orgueil. Cela en 1516. L’année suivante,
en août 1517, l’évêque de Turin visita les
Vallées pour y vendre des indulgences ; mais
il y reçut des Vaudois la même réponse que
Luther formula deux mois plus tard, dans
les fameuses thèses de Wittemberg fi.r Novembre). Luther reconnut plus tard que les
Vaudois étaient dans le -vrai et rédigea la
préface de la'confession “de foi, qü’ils publièrent en Bohême. '
Ces faits ramenèrent sur eux l’attention
des. persécuteurs et il y a aujourd’hui, 18
Février 1921, précisément quatre siècles que
commençait à la Pérouse un procès d’hérésie
coirire Gioanni Bartolomeo, maestro délia setta
dei Valdesi 0 poveri di Lione. Ce procès rouvre la longue et'douloureuse série des martyrs vaudois, qui versèrent leur sang pour
leur foi, dans les deux siècles suivants. Et
qui était l’auteur du procès? Benoît Solaro,
prévôt et recteur de la Pérouse, vicaire de
l’Abbé de Pignerol. Ce prévôt, si zélé pour
la cause romaine, était cependant loin de
donner à ses ouailles l’exemple d’une vie
sainte, puisqu’il vivait avec une certaine
Michelle, femme d’Antoine Ganyère, de laquelle il eut un fils, Jean Solaro.
Nous ne savons rien autre du barbe Barthélemi, mais, cette même année, l’inquisiteur Barthélenji de Mortara intenta un procès d’hérésie à Saluces, à un moine augustin.
Ces moines, appartenant au même ordre
que Luther, embrassèrent en bon nombre
l’Evangile et deux d’entre eux devinrent
PRsteurs aux Vallées. Bientôt la Réforme
se répandit dans tout le Piémont, où surgissaient de tous côtés des églises florissantes
et fidèles. ‘
C’est aussi par le supplice des Augustins
d’Anvers, en 1522, que l’Eglise romaine commençii la série des bûchers sur lesquels elle
fit monter des milliers de réformés. J. J.
Les beautés de IVaples.
L’Italie est très souvent mal jugée et, ce
qu’il y a de plus triste, elle l’est surtout par
les Italiens eux-mêmes. Dans la presse c’est
parfois écœurant que de devoir lire certains
articles qui ne se proposent que de faire voir
tout en noir et de vous plonger dans le plus
profond découragement. Rien n’échappe à
cette critique de mauvais aloi: les hommes
les plus éminents, le parlement, les lois, le
pays, tout y passe. Cette presse njérite notre
mépris et nous devrions prendre l’habitude
de la laisser de côté, en n’appuyant que celle
que nous jugeons saine et équitable. L’éducation faite par cette prèsse produit des
fruits désastreux et pour nous en convaincre il n’y a qu’à ouvrir les oreilles et écouter
ce que l’on dit dans les réunions publiques,
entre amis, mais surtout en voyageant dans
les chemins de fer. Là l’éducation, fruit d’une
certaine presse, se manifeste dans toute sa
laideur. En voyageant en Suisse, en France,
en Angleterre, on n’observe rien de semblé
ble, pourquoi? L’éducation est toute autre'
et les hommes sentent qu’ils ont une patrie
• qu’il faut aimer, et au besoin savoir défendre.
Tout ceci nous le disons à propos de hfaplés;
mais nous pourrions l’appliquer à quelcon-»
que autre ville ou région d’Italie. Les beau»
tés de Naples, sont uniques dans leur genre.
Le proverbe « veder Napoli eppoi mori » est
tout-à-fait juste, et même on pourrait aller
plus loin en disant : qiiand on a vu Naples
on a vu tout ce qu’il y a de plus beau en fait
de beautés naturelles. On dit que Constantinople est la seule ville qui pourrait Vér
clipser, et celsK^ est possible, mais qui n’à
pas le privilège de pouvoir arriver jusque-là,
peut se déclarer satisfait d’avoir pu cont|ptipler la ville méridionale pai excelle^e.
Quand on a pu s’arrêter quèlques heures à
■l’observatoire de Capodimonie où se trouve
la villa princière du duc d’Aoste, ou le Ffli
mero ou Posiüipo, on a vu tout ce qu’oè'il
humain peut voir de plus beau, un panorama
qui vous arrache cette exclamation: Que
c’est beau ! c’est vraiment^bhme ! En cbnv
templant ce vaste amphithéâtre,sur lequel
est bâtie Naples, ayant en face cette belle
mer bleue, on oublie toutes les peines, toui
les soucis et l’on se dit: il vaut la peine dè
vivre pour contempler ces mervéîlles. Al&rs
on comprend les paroles du Psalmiste; « Lps
ciexix et la terre racontent la gloire de Diéu.^r.
Naples a fait des progrès sensible pouï
qui veut bien les constater. La galerie USSt»
berto I, rendez-vous de là fine fleur dé &
société, le Corso Re Umberto, la rue Garibaldi, le Corso Victor Emmanuel, ■ laRome, tout dit que la ville n’est plus cêllê
d’autrefois. Les nouvëlles bâtisses ; dû
de Santa Lucia, les innombrables hôteÎsMé
luxe, ihais surtout la splendide-proménaûé
Riva di Chiaia. qui éclipse toutes les autre?
dans ce genre en Italie, tout fait honneur.à
Naples qui, au point de vue cominercial, sé
développe aussi à vue d’œil. NoUs sommés
heureux de savoir que là aussi les Vaudiû?
occupent une place en vue et nous u’oubliérons jamais le bonheur d’afvoir vu de près
combien M. Odin a su développer l’industrie
dû chocolat et combien il tient à laisser lé
meilleur souvenir, aux Vaudois qui ont le
privilège de lui faire une visite.
Naples a encore 'de grands progrès à faim
au point de vue de la propreté et de la ébat
science et ici, les lois ne pourront pas faiie
grand çhose, si les cœurs ne sont pas atta.-qués par l’Evangile pour les transiOrmef él
y laisser pénétrer la vérité. Les Evangélique?
ont là un vaste champ et nous leur souhaitons de grands succès. Que Dieu leur accorde
la force d’être à la hauteur de l’immensè
tâche. . ■ e. A. Tbojî..;;
CHRONIQUE VAUDOISE.
BERKLEY. Nous recevons dé M. PE
Richard, de Berkley, huit dollars collectéf
au sein de sa famille dont 4 pour l’Hôpi-taÎ
du Pomaret et 4 pour l’Asile de St-Genuâîn.
Nous exprimoüs à ce frère notre vive, gratitude. ' C. A. Teoííí,’/
NEW-YORK. Cher « Echo ». Les Vaüdblà'
sont venus en grand nombre au temple
plus que jamais, a-t-on dit — pour célébrèt
les fêtes de Noël. Le vrai esprit vaudoià s’^à
manifesté et s’est raffermi encofe uhe
dans l’imposante assemblée qui a suivi aVfè
attention et intérêt notre programme. d’un
bout à l’autre. Nos enfants de l’Ecole du Dimanche ont su s’attirer, par leurs chants et
récitations, la sympathie et l’admiration df
tous !...
Notre joie aurait été trop grande
peut-être si en terminant l’année 1920 Dreü
ne nous avait éprouvé par la mort de notre
chère jeune sœnr Marie Dorcas Costàbel, dë
Philippe et de Jennie Gaydou, née à La Tour
le 16 Septembre 1901 et décédée à NewYork City le matin du 28 Décembre 192Q.
Elle n’a pas souffert longtemps puisque 8^
mort a été accidentelle et c’est 20 minUtû?
seulement après s’être sènti mal qu’eUe-g
dû nous quitter. , ; r' ■' ! 4;?;
Un bon nombre de Vaudois oui accoiÿlpagné ses dépouilles mortelles au ,
2
■
/V''
fos--'
! ,
Cintetière de I.ong Isknd, pù reposèBi déjà,
un, jçertain nombre des menftibres ^«pinotre
de New-York.^
V; làj^rèréè Coétabel désùawvt remeijçipr
Ï^SffiWxes qui les ont entouxée^^de leuramitié
dàn^ cette pénible circonstance et, au nom
der-^^tre congrégation Vaudoise, nous voul*^|ieucore leur témoigner toute notre symI^èl^e chrétienne. B. Teon.
'Le. fait
a. été racsnté (iant$es cplçsw^.; ü y a un
environ, par upíye cptyçspondant du
Pô^àret, çit. n’a. certes pas manqué, de pro^
duiie une stupeur indignée chez nos lecteurs.
I^puis, les journaux de Pîgnerol, le jPoPpi^ di Turin et T’Epoca de Rpme en ont
parlé plus amplement et avec moins de ré*
séaVe, Ncius empruntons au Popolo. du rr
Fé^^er qui lui a consacré deux grandes cp,iQDftes, ces^uelques détails.s.upplémentaires.
La jeune fille vaudoise qui a été baptisée
«àthcdique à Finsu de son père, s^appeÛe Cé*
hne Antoinette Lageard, de Frédéric, née ,
à lîSinvecs-Pinachè en 1905. L’individu qui
de son ingénuité l?a amenée par deè
pnoipéssi^ d’aî'gent et appâts de tout ordre
ist' par des pressions continues à abjurer la
religion, de sesi pères et à se faire baptiser
en pomfte solennelle dans l’Eglise catholique,
â^c chîmgement de nom et prénom, est le
sÿ^ic - de Pinache, M. U.baldo Poli, qui
îààsçait à son service-et qui,, chose non moins
^incw^âble, fut' aidé;, dans sesmanèges iniques par Je- iñáréchal des, gendarmes de la
•:^ot»e, M. Patri^iani.
s ï-’on sait: que loisqrte le- père de l’enfant.
j®foimé4e la cbosej voulut reprendre sa' fille
4«»y^z leS; Poli', on la fit disparaître soudainemeot et ce n’est q ue queloue-temps après,
Iptjque la pólice s-en mêla, avec enei’gie;
qu’elle revint de sa cachette de Tnnn Un.eulfeYeinent en toute» regles ! Ln procès, en
attendant. a-été intente contre M. et lÆ.me
Poh- pour «^séquestration de- mineure a des
fins rehgwutes et amsa en est il pour le ma*
nâchal deogendannes La cause en est oon6éeà M 1 avocat Humbert Bertetto
■ La )omie fille mterrc^ee auiait déclaré
d»- n avoir pas ose r MSter aux impo itions
de se» maîtres; Et quant au pretre qui a
pidsidé'la fonction du bapteme. il aurait au
ptéaiaWe informé M Poli de la gravite de
^ démarche et n aurait procède a 1 acte É~
tswgique qu après avoir décliné toute lespgfts^nhté Mais naiira« ij pas mieux agi
W «ftiussot net de pretor la mam a une parafiez alaimi’
Le iait deplorable a çerte“ éveillé les proUis^tusm indignées de notre population
vtlUdotpe qui est tuen résolue amsi que ses
auteiaié» à yeiHer à ce que la justice suive
0l®s®c«B?«íaent son cours et; qu’une sévère
jesssu-soitiniligéé 4qui de droit îJous aimons
à «csMse ausai que la partie saine, de la poputarttftUque de cetfo vallée, n’ait pu
aùfe s.tnfièrement: un si révoltant
»ttosrtat ^ la liberté de conasûçmce.. En plein
2¡sí:!Hae6Íéele ¡ ?
ï*OMA|tET. (Retardée). Un cours d’instrucdon prémilUuire pour les jeunes gens de
la classe T.^02 a commencé avec le mois de
Février dans deux centres de la VaSéè; Après
une quinzaine de leçons, ceux qui les'aiirmit
mitres avçc profit auront droit à un mois
d«'congé au.momottt de l’appel de la classe,
efcpouwont choisir dans quel coips militairei
ü». désirât sendr, pourvu qu’ils remplissent;
tes conditions voulues. Les inscriptions seraut pu^pri^ pour la dernière fois Dimanche,
Pfyfrier, à la Pérouse {Asilo Infantile) d
fh.,^au Pmier {Albergo degH Apmnini),
Í 2rJ^.k, ie Puprés^idi. l!JÍ. le-prof: Çorradu
Jalla, qui a organisé les cours en accord avec
í?i«9i)cctew de Turin, sera à la Pérousei
avec M' Pons, qui, s’est, aimable
ment ,<hargé 4e ï’instmetipn., et M. Jules
l^s^-se trpttvera, à cet effet au Perrier.
ï3. eettrajit, il sera absolument imÂ’jaccepter d’autres inscriptions.
-rm. Üne.-çominémQraiio.n’. très smgulièxe a
éléiiàitfele 4. Février par notre.pusteur M- B.
Lé^r,. rt en présence d’une nombreuse as. sçinbléê an milieu de laquelle on voyait de
iwmbreux-représentants de la colonie SuisseAllcm^de dé la Pérouse.
M. Adolphe Brügner, chef-employé de la
« Seterosa », d’une ancienne famille protestante, natif de Düsseldorf, qm était mort
d’nue manière inattendue les derniers jours
de janvier, ,çn a été l’objet. Sa femmcj sûrement ufte catholique très fervente, l’avait
fait eiisevelir très solennellement par les
prêttes après une longue fonction dansTéglise
de la Pérouse. Seulement après l’ensevelis^B*ent, J*» parents accourus de Rome trop
tard pour le voir vivant, demandèrent les
pisettves du ehangeajent de foi du mourant.
Rellene fut point leur triste étonnement,
quand ils purent s’assurer que leur parent
avait été déclaré catholique seulement après
sa xnortî Atprès^un ccaiseii dé famille, auquel
priUKii’pajrt aussi.lès autt^s parents arrivés
4rla dênrière heurci la famille s’est adressée
itt pasértir -éuangâ&iue vaudois du Peanaret,
en lui demandant une conua^noration du
üort *t des prières pour les. membres de la
qoi avait été si ecueU^nent offert
dans sa cr<^nce. J?ans la fonction, très
éme^ante, |Mi a éu^feu le 4c(pr., le Pasteur
a invoqué 1^ paix la con^ation divine;
sûr parq^s aff|ij^s. ÿ '
Ori dit'qp#- les priêtres, après qu’on a découvert leur étrange manière de convertir
les cadavres, pour montrer qu’ils étaienti en
bonne foi, ce qui paraît à tous égards impossible à croire, vont bénir à nouveau le
cimetière catholique de la Pérouse.
C. Jaeï-a.
RODOEET* [Retardée). Dimanche, 30
Janvier, nous avons eu le plaisir d’ayoir
parmi nous M. le prof. Attilio Jalla, qui nous
a fort intéressés par sa conférence,, ténue
l’après-midi dans notre grande école du
centre La jeunesse de la paroisse était bien
représentée ; c’est à elle surtout que notre
ami-adressa, son message chaleureux, et éloquent. L’occasion était des plus favorables
pour réaliser ce même jour un projet que
qous.avions à coeur depuis longtemps: c’est
à dire fondation d^une Union Chrétienne
de feunes. gens, et de jeunes filles. Un, premier
groupe est déjà constitué au Champ du Clos,
avçc un Comité qui le, dirige et en fixe le
programme d’action.. Un second groupe va
être prochainement organisé aux .Fontaines,
s’il plaît à Dieu,
Nous remercions vivement M. le prof. J alla
pour le cordial appui et pourries précieux
conseils qu’il nous a donnés, celui, par exemple, de choisir parmi nos jeunes des volontaires capables de porter un secours d’urgence en cas d’accident,
— Qu’il nous soit permis de profiter encore
de l’aimame hospitalité de notre journal pour
remercier les donateurs du fonds « dispensario, medico y>. Il nous faudrait réaliser la
somme de L. 1500 pour en assurer le bon
fonctionpement. Les dons généreux déjà
parvenus à notre Comité nous engagent à
croire que d’autres amis nous annonceront
bientôt leur contribution.
Troisième liste: Consistoire de Rodoret,
L. 117,70 -^ Eglise de Vérone, 10 —, Albert
Fuhrmann, 10-— J. P, Tron, conseiller, 2.
RQRÂ. Collecte en faveur des orphelins de
Qdin Victor ( Verney): Amato Jalla de
Turin, L. 50 -—,M. et ÎÆ.me E. T., Lus. StJean,.2Q Roba: a) Quartier du Roucas:
Raph, M.ourglia, L. 4 — Henri Mourglia, 5 —
Adolphe Morel, 2 — Barth., Tourn, 2 — Antoine TOum, I — Gabrielle Tourn, 2 — Emile
Ginsiap, 2 — Léontine Davit, i — Camille
Qdin, 2 — Joséphine Morel, 2 — Jacqueline
Morel-Îrium, 5 Michel Morel, 2 — Clémentine MoUrgha (Frankin), 2 — Maréchal
Morel, 2,50 Jean Moreh (Roucas), i—
Jean Gelso, 2 — Ribet. 1,50 — Virginie Morel, 1,50 — Rivoir J. D., concil., 5 — Rosine
Morel-COugn, 3 — b) Quartier des Fusines:
Attilio et Virginie Tourn, 2 — Daniel Malan
(Ci.ru), 2 — Victor Goss, 2 c) Quartier de
Rumer: Barth. Durand, 2 — César Durand,
I François Tourn, 2 — Pierre Tourn, ï —
Alexis Tourn, r — Palmirà Tourn, i —
Alexandrine Tourn, i — Romilda Tourn, 2
— Léa Tourn, 2 — Marguerite Tourn, i —
Rosine et Joseph Tourn, i — Caroline Durand, i — Albert Durand (Kellu), 2 — Henri
Durand (Kellu), i — Nancy Florid, i —
Henri Rivoir, 2 — J acqueline Mourglia, 5 —
Jean Pavarin, 3 — Dominique Tourn, 3 —
d) Quartier de Rorà: J. F. P., 10 —- Virginie
Cougn-Mourglia, 2 — Famille Salvarani, 10
Jean Morel (Rounc), 5 — Pierre Durand
(Çiè Bmère), 5 — Durand-Canton Giotto, 2
François Tourn (Fôuntanetta), 2 — Daniel Morel (Traverset), 2 — Toum-Boncœur
Jean, 3 — Pavarin Albino Hènri, 5 — Morel
Jean (Pianprà), 2 — Salvageot Jean, 2 —
Pavarin’'Etienne, 2 — Goss Etienne, 5 —
Canton Etienne, i — Tourn Henri, i —
Pavarin Piermçâot, 5 — M. B., 5 — Mourglia Louis, T. Rostan Edouard, i
Tburh Albert,-3. — Total général L. 231,50.
SAINT-JEAN'. Nous venons de recevoir
le message toujoutStSi eordial que S. E. le
ministre L. Faeta a Fh^itude de nous adresser à l’occasion du 17 février. Le voic.i:
Al Signor Pastore Vfid^se
di Luserna S. Giovanni.
Nel giorno nel quale il forte poûolo Valdese
si infiammo ai nobili ricordi delm siui storia
di libertà e di: alto indipendenza delia sua coSfiienza, io invio il mio: caldo saluto.
Lfi sue conquiste sono tali, da non ammettere,
nè limiti, nè ostacoli. Il contributo che questi
popolo ha dato alla Patria è tale da incidere
a lettore indelebili il suo patriottismo, da dii
mo.strare che la sua anima pròfondarnente itoi
liana palpita e viveper le complete ascensioni
di questo nostro magnifico Paese.
Cordiali saluti. L. Facta.
nMU4jui,iJUit-iu I
COURRIER MISSIONNAIRE.
Léalui, 8-12-20. *
.. -Le 3 courant des envoyés; du roi et du
ngambela (premier ministre) vinrent m’annoncer la mort de Letali, le bébé royal. Pauvre petite « feuille » (c’est la signification de
son nom) déjà détachée de l’arbre, déjà enlevée à ses parents, surtout à sa pajivre mère
qui n’anive pas à élever un seul enfant, Les
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“ ivi
1
uns SPfft mprts dès avant Jeyr naisapnee, ou,-,
bien, à ce, mqTOent, d’autos', vivotât, quel-î
qUeRsemsiries, quelques s’^igaent.
I qm l^Toi est chréf^n, il l’a^aiiiren
voyée depuis longtemps. L» famille royale
et les chefs vont renouveler leurs efforts en
yue de {06, divorçe,* Que. Ç)ieu donne au Roi
d’être fidèle ! Vers 8 h. j’allai dans la
dépendance où la petite dépouille avait été
transportée. Il y avait passablement de gens
dans la cour et dans la maison, pas fou: e et
personne ne pleurait. On ne pleure pa,s un
bébé. La mère en est empêchée de force.
D’ailleurs elle n’était pas là. Le, convoi ne
tarda pas à se former. Il ne fuf pas long, environ 25 personnes. D’abord deux femmes,
portant chacune une natte sur l’épaule, dans
laquelle avaient été enroulés les vêtements,
couvertures et linges du bébé, puis six femmes portant un objet chacune: une tusse,
ou une soucoupe... Puis la femme portant
le bébé dans une peau suspendue an çqu,
mais le portant devant et non sur le dos,
comme pour les, vivants. Puis. la fille aînée
du Roi, Maretha. Les chefs avaient en vain
essayé de la faire rester à la, maison. Suivait
un homme portant une belle couverture de
coton bariolée. Je le suivais, et j’étais îuivi
par deux chefs et le gendre du Roi. Feitnanf
le convoi, notre mule.
Après.! h. Y¡, de marche,' nous aixivons
à Setiilu, le village sur la plape duquel on
enterre les princesses,
Nous y trouvons, 20 à 30 personnes, deux
chefs envoyés avec des gens pour creuser la
fosse. C’est un grand ovale dont les‘ dù-mètres sont de 3 à 4 mètres environ. Effe n’a
encore qu’un mètre de profondeur. Le creusement, fait selon toutes les règles, prit- enr
core 3 bonnes heures. Ensuite on'bâtit l'abri
au fond. — abri couvert de nattes et; de la
belle couverture bariolée. — On y prépara
avec un soin touchant la couche .La porteuse, qui avait tout le temps tenu le bébé,
l’apporta à la fosse où il fut descendu toujours enveloppé de la peau et d une couverture. Cela fait, je fi' le culte •— un cantique
sur l’air: O heati su nel cielo — quelque paroles de foi et d’amour ur L'issez venir
à moi les petits 1 niant et la pnere Je
partis bientôt âpre II éiajt 3 h passées
...Le lendemain j allai voir le roi et priai
avec lui. Il n’avait pa^ encore vu In vambo
(sa femme). J’allai ensuite voir Inwambo,
Les chefs étaient nombreux dans la coui
il y en avait de Libón cia et de N alojo. Dans
la maison, c’était plein de fentmes. dans les
chambres et dans le corridor. Je dis quelques
mots de condoléance et priai. Comme nous
sympathisons avec eux : Je ne les ai pas
revus. Le roi a repa ru - u khotla hier marin.,.
Adolphe Jal.la
Chronique politique.
Une bonne nouvelle qui fera plaisir à nos
amis de l’étranger: dans le cours de. cette
dernière semaine, sauf erreur de notre part,
il n’y a pas eu de grève; ep tous cas, poixt
DE nouvelles grèves. Et la chose, nous
semble si extraordinaire que c’est à peine si
nous pouvons la croire nous-mêmes. Bien
plus, au Congrès interprovincial métaU.urgiste de Milan, l’agitateur bien connu hpn,
Buozzi a reconnu loyaiement qu’il y a réellement crise industrielle, et a exhorté les
ouvriers à ne pas être « excessifs au sujet des
licenciements éventuels >) et à seconder de
tout leur pouvoir les intentions du Gouvernement en aidant les industries nationales.
Serait-ce là un premier sjTOptôme de sincère repentir et un premier pas dans la voie
de l’ordre et du ttavail?
Deuxième constatation : les cOnfeits entre « FAScisTi » ET SOCIALISTES qui Ont ensanglanté quelques villes de l’Emihe, et gravement troublé la tranquillité publique en
maints endroits, ne se sont plus renouv^^s,
ou du moins, s’ils n’ont entièrement cessé,
ont été beaucoup moins fréquents et moins
violents. Si cela est dû aux mesures énergiques prises par le Ministre de l’Intérieur, ' il
n’y a qu’à se réjouir avec lui pour les beaux
résultats qu’il a obtenus jusqu’ici.
Par contre, nous n’avons pas à nous féliciter de l’activité de la Chambre. Tandis que
les socialistes sont à leur poste,.. pour « l’obstructionnisme », les députés de « l’ordre »
brillent par leur absence à tel point que la
séance du 12 courant a dû être suspendue
parce qu’on n’a pu atteindre le nombre légal.
Et ces gens-là émargent au budget poUf la
somqie rondelette de 15 mille lires ! On n’a
donc absolument rien fait dans ces derniers
huit jours.
Les soiâalistes ne désarment pas sur la
question du pain et nous dégcùsent à chaque
séance deux, trois discours, les uns plus stupides, plus inepte« que les autre' Or, <?©mr
me tout doit avoir une fin. le Gouveraefoent
a pris la décision, pjus héroïque que sage,
d’amender son projet dans ce seps:, porter
le prix du pain à fr. i.20,pour le$.gwsg,is formes, à fr. 2 environ pouf le pain de luxe et
augmenter dans les mêmeSîpfQpo.rtions les
faijaos poiyr coniiaeries et biscuits et pour
f la collection des jîâtes alimentaires. Les socia^i^s se déçlar^^t satisfaits, mais il est
,’■* hqrs # doute ;guqcette demi-mesure n’atteiftiRi« qu’en partie le but qu’on se proposait. Dans sa séance de mardi,, par 207 v<|ix
contre 66. la Chambre adopte le projet daps
son ensemble, c est a dire avec les amenqle'ments proposés par le Gouvernement: m^iâ
la discuÿ^ipH s,m: jessgrjticles peut durer «n
core plusieurs jours et réserve!^es sprpjri^s.
- L« projet dp loi jipur «s RjsciixssîirtESfT
vient d etre distnbué aux députés.-Leti.ijaç.
recensement de la populati®fi du- roy^uçip
sera fait dans le courant du dernier trimestre
^de l’année I92T'.' '
La Commission parlementaire i char^.
d’examiner le projet du.ministre de riftstructiiOUoPubliqpe.jsur I’Examen d’Etrï,
..le repousse à une-majpritè4e-plusiepts.v.«ix,.
et va proposer à la Chambre de le repousser
à son Æp|ur. Çrpes, qni ]u€ j5’y attendait
pas, aurait-manifesté «de .désir .rie s’en.» aller
avant la, discussipu ;. mai? M. Giojitti aifirme
la soJidarÀté, du Cabinet sur l’OTeemble du
projet et déclare-qu’il demandera làrdpssus
un vote de confiance. S,ur sa prière, M.,Ç!oce.
demeure donc à spn poste,. e.n attendant le?
évène.ments. !
M. Simons, le mîwi&the allemand pour
les affaires étrangères, Vient de prononcer
à Stuttgart un- discours qui a eu quelque re»
tentissement. Discours fort habile, -modésré
dans la fonne où il accentue la feimé-volonté
de l’Allemagne de trouver une voie d’issue
pour en venir à un accord avec l’Entente au
sujet des réparations ; il a confiance dans la
prochaine Conférence de Londres, et ne» cache-pas que son pays ne peut accepter comme définitive la sentence de conctemnation
que l’Entente vient de prononcer contre lui.
D’autre part, la France se montre, par l’organe de-la presse- et de «es hommes d’Etat,
de-moins en moins disposée à transiger. On
n’est donc pas encore près de »igntendre,
comme vous voyez.
La nouvelle se.ssion du Parlement anglais a été inaugurée le 14 courant au palgi?
de Westminster, ave.c tout le gala que comporte la cérémonie et par le discours du-trône
traditionnel, discours où les grands sujets
de pohtique nationale et intcrnatiowle.s,ont
passés en revue. j. c
Abonnements payés.
rg2s; Frali: Richard Jean, *'^ilte --Æaral
Jacques, Id r--f Grill Maœgu.,-veuve,rrS*ommiers — Rostan-Henri, Coin - Rostan
François, Ribbe -—--Berger Catherine, Adroits
— Menusan Pierre Ant., Id. Pons Jean,
Pommiers —= Rostan J. Etienne, Id.
Mai-tinat François, Orgères — Grill Jean,
Coin ■— Peyrot Armand, Malzat -Grill J.
Daniel, Pommiers Martmat Antoine, Oigères — Rostan Susanne, veuve, P-canmiers
— Martinat Antoine, Ghigo Peyrot François, Mdnticello.
Peyrot Henriette. Troussiers, Faetto —
Long Louis, feu Barth., Ruà? Pramoilo —■
Sappé Henri feu Jean, Piene, Id. — Long
Jean feu Jacques, Id., Id. —- Long Alexis,
Tournim, Id. — Balmas Jean, Peumi-an, Id.
— Long Daniel, Piene, Id. — Tron Jean,
Campo la Salza, Massello Peyronel A-na-ï-s,
Nice (r® sém.) —- Grill M., Id. — Voile M.lle,
B'obbio Pellice — Bertinat J. J., Crousette,
Id. ^ Coucou-rde M., Inverso Pinasca —
Jahier Cecilia, Id, — Salomon Henriette,
Luserna S, Giov. — Bertin Daniel, Vigne, Id.
— Goss- Albertine, Torino — Malan Cath.,
Id- -— Salomon Annette; Ostende-.-— Costabel El., Torre Pellice — Morglia W; Lusema
S. Giov; — J alla Amato, Torino Peyronel
Jacqueline, Pramoilo — Pons Henri,;'Ho.'
bers, Massello — Pons Eugène, id., Id--«—
Rivoira Alberto, Torino t— Bert Henri, Torre
Pellicse -Grill Marie, Fleurier, --w Congo, J.
D.,.Lusema S. Giov. — Pascal E, vetuve Robert, S. Secondo-rr-r Toy-m-Enrique, Cre^o
Tourn Pedro, Alejandra 'Goss-Turi»
C., Torino — Cpcito Idi...-™- Pons Jeannej
veuvC) Fontaines, Rodoretto ,-nr Pons Lsiais,
Id., Id. --- Pons Jean, I-d. ,Id.Pons Hélène, Id., Genre David, Id,, Id. trr. Pascal
J. P., id., Id. Pascal J. Henri ,Id.; Id...-=r.
Pasical'J. J. H., Id., Id, Monnet Mad«lw»ej
Villar Pellice r- Janavçl J. D.. Barnéaud,
Id. -r Balmas P., S. Germii-no Bertin
Nancy, Genève WT. Beux Ant, S. Genwano
-- Gönnet Etienne, New-York-Malan Gi
L. , Torino -r- Mourglia H„ Rorà.—7 Tre^tiRostamL., Ponticelli Vesuvia-ïuo; *—> Mjihe,lin M., Bobbio Pellice —r Bounous L-, Sgo
Germano -r Griqt, Ehse, Id. -n«- Monney.f..
Torino rr^-Tron Michel, Champ du.CfotfRpr
doretto.r— Salvajeot J.,, Rorà Salyamoi
M. , Id. -r- Benech EraRe, Genève nu Poët
L., av., Pinerolo Monnet Bart., Imreneo
P-orte (e I922);’t- Ribet Sévérine, Pomftwttp
— Charbonnier M., ,W-oedbi«e -ft»BuràttifiiMaüan R:, Firenze.
J. Bonnet, Rédacleur-RespomahU. > 1
; Torre RtiRçe -.Ljpprimerie Alpiq,«.
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