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Cinqaante-haitième année.
25 Août 1922
N“ 54
L DES V4LLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
P' vH,.
Vallées Vaudoi. ..............
Italie (en dehors ..iées) et Colonies
Etranger . ....................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique ....................
Par an
L. 8,—
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées.
(Phil. IV. 8).
COMMUNICATION OFFICIELLE.
Au cours de sa dernière séance, la
Table a pris, entre autres, les délibérations suivantes:
1® L’inauguration du « Foyer pour garçons » de Torre Pellice, « en souvenir de
nos soldats glorieusement tombés dans
la grande guerre »,aura lieu, D. V., Lundi
4 Septembre 1922, à 15 heures, et tous
les membres du Synode y sont cordialement invités.
2" Par conséquent, le culte d’ouverture
de la Session Synodale de 1922 est renvoyé au Mardi 5 Septembre, à 9 heures,
dans le temple neuf de Torre Pellice.
Les membres du Synode sont priés de
se trouver à la Maison Vaudoise à 8 h. 30.
Messieurs les Pasteurs sont priés d’annoncer du haut de la chaire, deux Dimanches consécutifs, que le 5 Septembre
prochain, au service d’ouverture de la
session synodale, aura lieu, D. V., la
consécration au Saint-Ministère de M. le
candidat Virgilio Sommani de Florence.
Torre Pellice, le 23 Août 1922.
Pour la Table:
B. LÉGER, modérateur.
SOLIDARITÉ MORALE.
Les hommes de notre siècle répètent
volontiers, en souriant, le vieil adage, qui
est la négation de l’Evangile : « Chacun
pour soi et Dieu pour tous ». Et ils ne
se contentent pas de le citer en badinant,
ils le mettent trop souvent en pratique.
Nous comprenons les gens du monde ;
leur égoïsme déconcertant est le résultat
du matérialisme pratique auquel ils s’inspirent dans toute leur conduite. Ceux
que nous ne comprenons plus ce sont les
croyants qui se comportent souvent comme de parfaits égoïstes.
Laissant de côté la question économique de l’entr’aide sociale et de la collaboration fraternelle, considérons un instant Taspect moral et religieux de la solidarité humaine.
Il existe une forme d’égoïsme que j’appellerais moral et religieux s’il n’était la
négation de la vraie morale et de la religion de l’Evangile. La grande préoccupation d’une foule.^ de chrétiens semble
être celle-ci: ne s’inquiéter que de leur
propre salut, soigner leur petite santé
morale, pour éviter l’enfer et gagner le
paradis. Ce christianisme de mauvaise
marque ne ressemble ni à celui du Christ
ni à celui des apôtres, qui l’ont combattu
de toutes leurs forces, parce qu’il est la
négation de l’idéal du règne de Dieu.
Si la Bible nous exhorte à « travailler
à notre salut avec crainte et tremblement », en nous avertissant que « chacun moissonnera ce qu’il aura semé »,
cela n’abolit pas la loi de la solidarité
morale et de la responsabilité de l’individu envers la collectivité.
Au contraire, la préoccupation légitime
du salut individuel devrait porter l’homme à conformer de plus en plus sa volonté à la volonté de son Père céleste,
pour collaborer avec lui dans l’œuvre
immense de la régénération du monde.
Si l’homme s’aide soi-même au point de
rechercher la vie et fuir la mort, il ne
pourra jamais trouver la vraie vie, c’est
à-dire Dieu lui-niênie, s’il n’aime ses
semblables comme Dieu les aime. Voilà
pourquoi le salut individuel n’est jamais
possible aussi longtemps que l’homme
s’obstine à raisonner et à agir comme
Caïn, même sans être matériellement le
meurtrier de son frère.
L’égoïsme moral et spirituel est une
très mauvaise espèce d’égoïsme, qui empoisonne les sources du cœur et crée
souvent ce triste phénomène qu’on appelle l’orgueil religieux; cet orgueil par
lequel on arrive à jouir de son soi-disant
état de grâce et de salut et à s’isoler
pharisaïquement du «reste des hommes ».
Il ne suffit donc pas de lutter sérieusement contre le mal qui se manifeste en
nous-mêmes ; il ne suffit pas d’accomplir
nos devoirs religieux, nos devoirs ecclésiastiques. Le temple, le culte public et
personnel, la vie intérieure ne sont qu’une
préparation et une aide pour mieux travailler au salut et à l’édification de nos
semblables, afin que le règne de Dieu
vienne. Dans la communion fraternelle
des croyants, si elle est véritable, chacun
doit avoir à cœur le salut des autres
comme son propre salut.
Mais, dans l’état actuel de notre vie
religieuse, qui s’inquiète sérieusement du
salut de son frère? Les vieux s’endurcissent, les jeunes se corrompent, les enfants nous étonnent parfois par leur précocité dans le mal, sans que les parents
eux-mêmes semblent trop s’en inquiéter.
Où sont les chrétiens fidèles et courageux,
charitables et fermes, qui osent parler et
agir pour enrayer le mal et soustraire des
victimes à l’esprit de frivolité et de dépravation qui déferle comme une vague
insidieuse montant de l’abîme du mal ?
Line bonne parole, un geste franc et courageux, un témoignage rendu à temps et
à propos, serait souvent une digue opposée à l’erreur, au vice, à la méchanceté, à l’injustice, à la tromperie, à la
violence. On préfère ne pas voir et ne
pas entendre, ou feindre de ne pas voir
et de ne pas entendre... Ne pas se brouiller, ne pas avoir d’ennemis, être bien avec
tout le monde : c’est l’idéal des lâches et
des opportunistes. Pour ne pas troubler
l’eau, on la laisse devenir stagnante comme celle des marais, clairs à la surface ;
mais cette eau dégage des gas méphitiques et développe les germes de la contagion morale qui empoisonnent actuellement la vie privée et la vie sociale.
Le but de la vie du disciple du Christ
c’est la régénération du monde. Aussi le
chrétien doit-il être le gardien de son
frère par amour. Par amour, vous entendez ; non pour le surprendre en faute,
l’accuser et le condamner; non pour profiter de ses erreurs et de ses faiblesses
et en faire sa victime, mais pour l’arracher au danger moral auquel il peut être
exposé. S’il lui faut beaucoup de courage,
et parfois une grande force morale, pour
accomplir cette œuvre de sauvetage, il
lui faut aussi beaucoup de prudence et
de charité. Mais il a la certitude de ne
pas être seul dans la lutte. Si, selon ses
forces, il veille et agit, à ses côtés veille
et agit aussi le Grand Invisible, pour
faire avancer vers son but glorieux l’œuvre qu’il a fondée sur la terre au prix
de sa vie physique. Avec un tel exem
ple de dévouement et un tel guide il peut
et il doit devenir un « pêcheur d’hommes vivants ».
Et ce même amour qui l’aura poussé
à devenir le gardien de son frère, deviendra la force mystérieuse qui attirera
lés hommes et les sauvera. Cette force
divine se communiquera par une sainte
contagion à ceux qu’il aura voulu sauver. La source cachée grossira et deviendra bientôt un torrent, puis un fleuve,
^ur féconder la masse humaine et la
iÉÎnsformer profondément.
;Ç’est ainsi que viendra le règne de
D^u, dans les églises et hors des églises, dans le monde entier. Alors l’Evangile se révélera vraiment dans toute sa
fbj*ce et dans toute sa beauté. Il débordera au-delà des murs trop étroits des
confessions religieuses et des cérémonies
ecclésiastiques, il deviendra la sève vital* de l’humanité. Alors la parole du
Christ sera comprise, parce que le temps
sera venu où l’on n’adorera plus Dieu
sefflement dans tel ou tel autre sanctuaire
- Qarizim ou Jérusalem - mais on l’adorera en esprit et en vérité, dans tous les
lleiix et dans la vie et les actes de tous
les^’jours.
Malgré le délabrement moral de Thumaiiité actuelle, malgré les nuages noirs
qui planent menaçants sur les horizons
des peuples, nous croyons plus que ja-.
mais que le jour de la restauration viendra et qu’il s’approche à grands pas par
des voix secrètes que l’homme ne peut
sonder. Si le malaise moral et le désorientement spirituel se sont emparés de tous
les esprits, si aucun homme ne sait indiquer sûrement la voie d’issue de l’effroyable chaos dans lequel nous nous
débattons depuis longtemps, l’attente de
la délivrance est aussi plus vive que par
le passé... Le Libérateur bat à la porte
de la conscience humaine et II attend le
moment propice pour se manifester !
Mais il ne viendra pas pour récompenser l’orgueil spirituel et l’égoisme de ceux
qui auront voulu « sauver leur âme » à
travers les ruines du monde. 11 viendra
pour dire une grande parole d’amour et
de paix à un monde dévoré par l’égoïsme, la haine et la violence ; il viendra
pour faire régner la justice et sanctifier
la liberté, pour dire une fois de plus à
l’humanité abattue que le ciel s’est
abaissé vers la terre et que la terre s’est
élevée vers le ciel. Il viendra aussi pour
purifier les temples des idoles et des ordures et pour appeler ceux qui portent
son nom à proclamer son règne et le
règne du Père par leurs œuvres plus encore que par leurs cérémonies, leurs discours, leurs prières et leurs hymnes...
Mais en attendant que le grand jour
paraisse, redoublons de zèle, de foi et
d’amour pour préparer le monde à sa
venue. Quoique l’Eglise soit faible, imparfaite et menacée d’épuisement, elle représente néanmoins encore un asile, où
les âmes découragées peuvent venir se
fortifier et reprendre haleine pour l’œuvre
d’amour, de vigilence, de justice et de
paix qui doit être faite en Son Nom. Si
nous voulons pouvoir « veiller les uns
sur les autres, pour nous exciter à la
charité et aux bonnes œuvres, n’abandonnons pas notre assemblée, comme
c’est la coutume de plusieurs; mais
exhortons-nous réciproquement, et cela
d’autant plus que vous voyez s’approcher le grand jour ». F. Peyronel.
Parrains cl marraines.
L’institution des parrains et marraines
n’est pas scripturale, ni rigoureusement
évangélique : elle ne remonte, nous dit
l’histoire, qu’à la moitié du deuxième
siècle de notre ère. A cette époque de
persécutions plus que fréquentes, les parrains étaient des témoins, déjà convertis
au christianisme, «qui s’engageaient solennellement à servir de guide au néophyte dans les épreuves pénibles qu’il
pourrait avoir à soutenir pour la foi ».
Plus tard, le parrain ne fut plus que le
« père spirituel » de l’enfant baptisé, et,
afin que cette paternité eût une plus parfaite analogie avec l’autre, on lui adjoignit une marraine.
Mais je ne vous apprends rien que
vous ne sachiez, n’est-ce pas? Aucun de
ceux qui ont tenu un enfant sur les fonts
n’ignore ni la solennité de l’acte, ni surtout celle des engagements qu’il contracte
devant Dieu et devant l’enfant. Néanmoins, la première fois que vous assisterez en simples spectateurs au baptême
public d’un enfant, je vous invite à bien-;
peser chaque mot de cet engagement qui
est loin d’être une simple formalité ; après
quoi vous ne vous scandaliserez plus
lorsqu’on vous dira que bon nombre de
personnes se refusent au parrainage : tous
ceux qui, par système ou par lâcheté,
fuient les responsabilités, et ceux qui,
après mûre réflexion, se jugent inaptes
à la lourde tâche. Car, ne l’oublions pas,
il s’agit de promettre d’élever dans la
crainte de Dieu, de guider à travers la
vie un enfant auquel vous vous êtes tacitement engagé à tenir éventuellement
lieu de père! Et comment la chose serait-elle possible pour quelqu’un qui ne
verra son filleul qu’une fois par an, ou
qui, par un concours de circonstances
des plus fréquentes et des plus ordinaires, doit quitter son lieu d’origine et
s’établir en pays étranger, d’où il lui sera
impossible de garder le moindre contact
avec son « fils spirituel »? Aussi, gardezvous de jamais forcer la main à qui que
ce soit et respectez les scrupules.
Mais — j’écris, comme toujours, exclusivement pour nos Vaudois de la campagne — chez nous, aux Vallées, les parrains et marraines sont généralement à
même de voir souvent leurs filleuls, de
les suivre, de les guider, de les aider matériellement, au besoin, dans la mesure
de leurs ressources, en un mot, de tenir
à leur endroit toutes leurs promesses.
C’est pourquoi, malgré notre faible inclination personnelle pour le parrainage, il
nous faut convenir qu’une institution de
18 siècles de durée a du bon et qu’elle
n’est pas en danger d’être abolie.
Le choix du parrain et de la marraine
n’est pas toujours une affaire de mince
importance et n’est pas souvent subordonné à des considérations d’ordre strictement religieux. Il y a d’abord, dans
nos campagnes, les proches parents de
l’enfant: oncle et tante du côté du père,
pour le premier enfant; puis, oncle et
tante du côté de la mère, et si la série
se prolonge on a recours à d’autres on-
2
cíes et à d’autres tantes des deux côtés,
alternativement; on voit aussi le grand
frère et la grande sœur servir de parrain
et marraine au petit frère ou à la petite
sœur; puis viennent les cousins et cousines, etc. Les malins font parfois tomber leur choix sur un ami de la famille,
un vieux garçon, réfractaire au mariage,
préférablement, mais qui ait du bien au
soleil, entendons-nous. Il y en a, parmi
ces privilégiés, qui ont toute une séquelle
de filleuls, soit d’aspirants attitrés à une
portion d’héritage, plus tard. 11 y a enfin
les jeunes mamans qui choisissent pour
parrain et marraine un jeune homme et
une jeune fille à marier dans le but de
leur fournir l’occasion de se voir de plus
près, de faire plus ample connaissance.
On ne sait jamais ! Cela pourrait bel et
bien aboutir à un heureux mariage! Et
voilà les cadeaux réciproques qui commencent à vous lier.
Vous voyez d’ici la cérémonie à l’église,
combien pittoresque jadis, avec la mar-’
raine dans ses plus beaux atours; son
tablier d’étoffe changeante, son ample fichu blanc, sa belle coiffe blanche, aux
larges rubans de même couleur lui retombant coquettement sur l’épaule. Mais
nous avons changé tout cela, hélas ! Dès
que le baptême est administré et que le
pasteur est remonté en chaire, on emporte le marmot qui s’est fâché pour de
bon, et l’on se dirige vers la maison où
vous attend le dîner du baptême, un fin
et copieux repas où l’on a mis « les petits plats dans les grands » et sur lequel
nous n’avons pas à insister, crainte d’en
dire trop ou trop peu.
Cela chez les « riches », bien entendu.
Chez les gens de très modestes ressources, et tout particulièrement lorsque le
néophyte est déjà le cinquième, voire
même le sixième ou septième de la série,
les réjouissances ont bien moins d’éclat.
On accueille, évidemment, le nouveau
venu avec une bienveillance attendrie,
on lui fait sa petite place au foyer ; mais
une ride profonde creuse le front soucieux du père contemplant son enfant ;
et la mère ne cache pas ses préoccupations au sujet d’une bouche de plus à
nourrir, d’un marmot de plus à garder
et à nipper. Aussi les sourires sont-ils
quelque peu contraints et la « fête » du
baptême manque-t-elle parfois de vraie
gaîté.
On nous dit que les rapports de parrains à filleuls ne sont plus, chez nous,
ce qu’ils étaient autrefois: nous marchons, de ce côté-là aussi, vers la plus
regrettable indépendance. D’ailleurs, comment ces liens, quelque peu conventionnels, ne se relâcheraient-ils pas à une
époque où les liens les plus sacrés ne
résistent plus que faiblement? Celui qui
ne respecte pas ou n’aime pas son père
et sa mère, ou ses enfants, ne se souciera guère de son parrain ou de son filleul... si ce n’est pour l’exploiter, le cas
échéant. Or, il n’est peut-être pas hors
de propos de rappeler une fois encore à
tous ceux qui ont librement accepté de
tenir un enfant au baptême, qu’ils ont
contracté des obligations sacrées. Il en
est qui ont fait honneur à toutes leurs
promesses; il est des filleuls qui ont entouré leurs parrains d’une vénération quasi
filiale; mais il faut que ces exceptions
deviennent la règle, si l’on veut que le
parrainage soit quelque chose de plus
qu’une vaine tradition. j. c.
Le Camp d’Eté des A. G. D. G.
Le troisième Camp d’été des A.C. D. G.
a eu lieu dans le vallon de Prali, à 1510
mètres d’altitude, du 3 au ii Août. Il
réussit magnifiquement. Les campeurs, une
quarantaine, provenant de Milan, Rome,
Spezia, Gênes, Turin, Pignerol, et de différents points des Vallées, arrivèrent en
groupe durant la journée du 3, accueillis
avec la cordialité habituelle par le pasteur
M. Guido Comba, président de TA. C. D.
G. de Prali. Assez tard dans la soirée limpide et étoilée, et après un bon repas, ils
se rendirent au Camp, dont les tentes
étaient disposées à l’ombre d’un bois de
mélèzes, au pied du village de Malzat.
Le^ premières connaissances se firent,
les premiers chants résonnèrent, et le lendemain matin, avec le lever du soleil,
commença à se développer le programme.
Les repas furent, cette année, servis directement par le Comité, sous la direction
de M. Comba, et avec l’aide d’un vaillant
chef de service, M. Richard, secondé de
deux gentilles et habiles cuisinières. On
n’aurait pu désirer mieux comme préparation et comme abondance. Et trois fois par
jour l’école du village des Guigou résonnait des cris et des rires joyeux de toute
cette belle jeunesse.
Et que dire des humoristiques verbaux
et des retentissants procès conduits, après
les repas, avec tout le brio et l’esprit
dont étaient capables ces joyeux campeurs?
Dans Taprès-midi avaient lieu les concours
de boules et de foot-ball, parmi lesquels
fut spécialement intéressant celui des campeurs jusqu’alors tout à fait ignorants du
jeu... Plusieurs belles courses se firent
aussi: la première, plus courte, au Bo del
Col; les deux autres, de la journée entière,
au vallon de Rodoret, où fut faite une
ample moisson d’edelweiss, et aux Treize
Lacs, Lac d’Envie et Rocca Bianca.
Le matin, après un culte bref, avaient
ordinairement lieu les études, qui, cette
année, ayant un caractère spécial d’actualité, donnèrent toujours lieu à de vives
discussions. M. Bertinatti parla du courage
moral; M. Pullen, de l’action de la jeunesse dans la bienfaisance; M. Malapelle,
du tragique abandon dans lequel se trouve
•si souvent Tenfance dans les grandes villes; M. Bertinatti des aspirations de la jeunesse d’aujourd’hui; M. J. H. Meille, de
notre attitude en face de l’activité catholique actuelle.
Un après-midi, le prof. A. Jalla exposa
les faits les plus saillants de l’histoire vaudoise se rapportant à Prali; et un autre
jour M.rae .ô.da Meille-Maltagliati lut une
de ses productions scéniques, belle et émouvante, sur les Barbes Vaudois. Durant une
promenade, le prof. Silvio Pons parla
aussi, d’une façon intéressante, des légendes vaudoises. Dans les soirées, les entretiens récréatifs furent alternés avec diverses discussions sur l’action religieuse et sociale des A. C. D. G. Et Ton ne peut imaginer, si on ne Ta éprouvé, l’impression
profonde que ces discussions, ces prières,
ces chants produisaient dans les âmes, dits
ainsi dans ce temple majestueux et admirable de la haute montagne
Le Dimanche 6 Août fut dédié à une
grande réunion unioniste. Membres des
Unions et amis affluèrent par centaines de
toutes parts, assistant d’abord au culte du
matin, présidé dans le temple vaudois, par
MM. les pasteurs Marauda et Comba; puis
dans Taprès-midi, à une représentation en
plein air du drame d’histoire vaudoise: Les
Invincibles, de Giovannino Tron, récité avec
grande efficace par les membres de l’Union
de Torre Pellice, avec le concours de quelques demoiselles. Le public était groupé
sur une pente herbeuse, s’étageant en amphitliéâtre; les acteurs récitèrent sur un pré
au pied de la pente, ayant comme fond
de scène un groupe de majestueux mélèzes. Et on ne peut exprimer l’impression
que fit sur le public le déroulement de ce
drame récité en face de cette splendide
nature alpine. Tous les acteurs furent vivement applaudis. Adolphe Jouve fut un
incomparable Pierre Martin, duquel il rendit avec efficace les doutes, les angoisses,
les craintes, et spécialement les derniers et
tristes moments. Ilda Rivoir rendit avec
beaucoup de douceur et de grâce la gentille figure de Lucia; Virginia Beux fut
une énergique Giovanna; bons aussi les
autres acteurs; Giulio Bellion (David Mondon), Guido Godino (l’officier), Michèle
Paschetto (Jonathan), et Italo Hugon comme soldat. Le public exprima son enthousiasme non seulement pas des battements
de mains répétés, mais par une collecte
qui donna la jolie somme de L. 705.
Le soir, M. E. Tron, pasteur à Pramol,
tint une intéressante conférence avec projections lumineuses sur l’histoire et la géo
graphie des Vallées Vaudoises. Et, enfin,
les deux Associations de Prali ofîrirent aux
campeurs une réception avec un excéllent
service de rafraîchissements.
Ainsi réussit à la satisfaction unanime ce
troisième Camp des A. C. D. G., remarquable entre tous pour le sentiment de fraternité qui y régna, et pour la préparation
joyeuse et sérieuse tout à la fois en vue
de l’activité future des A. C. D. G. Et
tous ceux qui y participèrent en remportèrent certainement une impression
inoubliable.
La Fête da Col des Fontaines.
Malgré certains malentendus quant à sa
convocation, elle a eu lieu, cette année
t
aussi, et a réuni une nombreuse assemblée
de personnes, venant non seulement de la
haute Vallée de Saint-Martin, mais des Paroisses avoisinantes. On peut dire même
qu’elle a très bien réussi, grâce à la parfaite tranquillité dont nous avons joui, à
l’attention soutenue du public, au temps
splendi ’e et au b n vouloir de tout le
monde.
C’est M. le pasteur P. Ckauvie, qui,
comme doyen, a présidé cette sympathique réunion Après l’invocation et la prière
prononcées par le Président, M. H. Tron,
de Perrier-Maneille, chargé de la partie biblique, parla sur Psaume LX, 14: « Avec
Dieu, nous ferons des exploits », insistant
sur l’union parfaite du chrétien avec son
Sauveur comme source de l’action et secret de la victoire. Il porta, en outre, à
l’assemblée les salutations et les souhaits
de l’Union Vaudoise de Marseille, récemment constituée et travaillant déjà avec
tant de profit au bien de nos frères.
M. David Pons, évangéliste à Pachino,
parla d’une manière fort intéressante de
son œuvre dans le sud-est de la Sicile, des
difficultés que l’Evangile y rencontre et des
succès déjà atteints.
Comme nous n’avions pas le plaisir
d’avoir, cette année, au milieu de nous
un missionnaire, c’est M. G. Comba de
Prali qui entretint l’assemblée sur Içs Missions, en démontrant combien cette œuvre est utile, urgente et surtout nécessaire
à nos Eglises qui périraient certainement
le jour où elles cesseraient de s’en occuper.
M. Fuhrmatin nous parla ensuite d’histoire vaudoise et nous retraça d’une manière émouvante les luttes héroïques des
Vallées après la Révocation de TEdit de
Nantes et la foi des 80 « Invincibles ». Il
invita les Vaudois à la fidélité et à Tunion
comme étant les seuls moyens pour demeurer ou pour devenir invincibles.
Le dernier orateur fut M. le prof. Corrado Jalla, qui, dans un élan de lyrisme,
sut accoupler les bienfaits de nos belles
montagnes... à ceux de nos institutions
d’études secondaires et termina en faisant
un chaleureux appel aux parents vaudois,
afin qu’ils multiplient leur esprit de sacrifice pour l’instruction et l’éducation de leurs
enfants.
La fête — une vraie fête du cœur et de
l’esprit — qui ne dura pas bien moins de
deux heures et au cours de laquelle se fit
une collecte d’environ L. 112 en faveur
de TOpera Balnearia G. P. Meille laissa,
nous n’en doutons pas, un bon souvenir
chez tous ceux qui eurent le plaisir d’y
assister.
CHRONIQUE VAUDOISE.
GENÈVE. Depuis bien des années la
fête annuelle des Vaudois de Genève à
Frangins n’avait réuni autant de monde*
et n’avait si bien réussi.
Presque toutes les familles vaudoises de
Genève étaient représentées, et Ton voyait
en outre des amis venus de Versoix, de
Nyon, de Rollc, de Vallorbe, de Lausanne.
Il y avait, au bas mot, une centaine de
personnes.
Par un temps splendide, le bâteau emportait la nombreuse Colonie de Genève
sur le beau lac Léman; le bâteau suivit la
côte de Savoie, et passa tout près de l’endroit où les héros de 1689 abordèrent après
leur traversée nocturne. Les promeneur»
avaient devant eux la colline de Voirons,
et plus loin, la vallée de TArve, et pouvaient ainsi suivre par la pensée les héro»
de 1689 pendant les deux premiers jour»
de leur traversée.
Faisant ensuite en sens inverse le trajet
accompli par nos ancêtres, le bâteau quitta
la côte de Savoie, se dirigea vers la côte
suisse et aborda bientôt à Nyon, où Ton
se rencontra avec les amis de Lausanne.
Quel plaisir de se retrouver ainsi entra
amis, de renouer connaissance, et de découvrir souvent que Ton est encore un peu
parents, voire même cousins.
En devisant amicalement, on trouva
moins long le trajet de Nyon à Frangins.
A ir heures, tout le monde était réuni
autour du monument, qui, par une pensée
délicate et très appréciée, avait été entouré d’une guirlande de lierre et orné
d’une magnifique couronne de fleurs, par
les soins du jardinier Hurlimann.
La partie officielle commença par un
chœur chanté par quelques personnes de
bonne volonté. Ensuite le président de la
Société, M. Benech, ouvre la série des discours en souhaitant la bienvenue à tous
les présents, principalement â ceux venu»
de loin, et aux nombreux habitants de
Frangins qui avaient voulu témoigner leur
sympathie aux Vaudois en assistant à la
fête. Après avoir regretté l’absence du
Syndic de Frangins, de M. Balmas, président de la Colonie, et du pasteur Dante
Cocorda, M. Benech fit l’historique de U
Glorieuse Rentrée. Ce récit, bien que souvent répété, intéresse toujours vivement
l’auditoire. L’orateur termine son exposé
en envoyant une pensée à la petite patrie
vaudoise, à la grande patrie italienne, et
surtout à la Suisse hospitalière que tout
Vaudois doit aimer.
Après cela, M. Rostan de Lausanne intéresse beaucoup l’auditoire en rappelant
quelques épisodes particulièrement émouvants de notre belle histoire.
Puis M. Bryand, conseiller municipal do
Frangins, voulut bien souhaiter la bienvenue aux Vaudois au nom des habitants
de Frangins.
M. Garda, un italien évangélique, ajoute
quelques mots en disant quel exemple était
pour le monde la bravoure et la fidélité
des anciens Vaudois.
Ensuite, M. Jacques Pasquet insista pour
que dans chaque famille vaudoise il y eût
un exemplaire de l’héroïque histoire de»
anciens Vaudois.
Et M. Benech, en clôturant ta partie officielle, en profita pour recommander également les Légendes Vaudoises, dont 10
exemplaires furent immédiatement vendu».
Quel coup d’œil pittoresque de voir ensuite les groupes s’installer à Tombre et
pique-niquer en famille, devant le beau
spectacle du lac et des Alpes.
L’après midi se passa en causeries et en
jeux divers; puis ce fut le retour vers la
ville, avec dans le cœur le beau souvenir
d’une journée passée entre compatriotes et
en communion avec la patrie absente.
LA TOUR. Conférence. Nous ne devons
pas et ne voulons pas passer sous silence
la belle conférence que M.me Jean Meille
nous a donnée le 13 courant à TAula Magna, et ce n’est que par un regrettable
malentendu que nous ne l’avons pas mentionnée dans notre dernière chronique.
M.me Meille, écrivain distingué, poète
inspiré et mère d’une nombreuse famille,
était on ne peut mieux qualifiée pour nous
parler de la poésie de la maternité:
amour maternel, amour filial, charmes do
Tenfance; aussi s’est-elle acquittée de sa
tâche à l’entière satisfaction du nombreux
public accouru pour l’entendre. Après une
sobre introduction où elle nous explique
comment lui est venue l’idée de réunir
prochainement en un volume les plus beaux
vers sur la mère et l’enfant, glanés dans
les principales littératures européennes, 1*
conférencière lit avec beaucoup d’expression et de sentiment plusieurs de ces beaux
fragments qu’elle coordonne par sujets,
commente avec à propos, en en soulignant
toute la poétique beauté. Bon nombre do
ces vers, parmi les plus expressifs, sont
3
de M.me Meille même. Inutile d’ajouter
que l’excellente conférence est vivement
goûtée et applaudie et que nous remercions
M.me Meille pour les prémices de sa prochaine nouvelle publication. x.
— Concert du violoniste M. Carlo Zino.
C’est, nous dit-on, le premier d’une belle
série de concerts dont on va régaler notre
public, tout particulièrement affriandé de
musique, et c’était un concert de M. Zino
si favorablement connu chez nous. Voilà
qui explique pourquoi un public choisi se
pressait. Samedi dernier 19 courant, dans
la vaste salle du Synode où, à 9 heures
très précises, commence le développement
du programme de justes et très judicieuses dimensions. Avec un artiste comme
M. Zino, vaillamment secondé par la pianiste M.me Nancy Balme-Van Aalst et le
soprano Mlle Elsie Witt, le choix des morceaux ne pouvait être qu’heureux et leur
exécution excellente. Aussi n’a-t-on pas
marchandé les applaudissements nià M. Zino,
le héros de la soirée, ni à son intelligente
accompagnatrice M.me Balme, ni à la chanteuse, à la voix souple et bien timbrée,
M.lle Witt.
Les connaisseurs ont tout particulièrement goûté: la sonata in sol, de Grieg,
pour violon et piano; Un cerio non so che,
de Vivaldi (soprano); la Wally, de Catalani (chant et piano); 2“® danse populaire
hongroise, de Zino; Tambourin en rondeau
XII® siècle; et par-dessus tout: la suave
Berceuse, de Schubert, trois morceaux pour
violon que M. Zino a joués avec sa virtuosité et sa maestria coutumières. x.
MONFORTE D’ALBA. C’est un peu
une annexe de la Commune de Saint-Jean
puisque cette Commune y possède les fonds
assez considérables que le regretté comm.
colonnel M. Martina lui a légués dans le
but d’y ériger une école de culture générale et agricole en particulier. La preuve
que de très bons rapports se sont établis
entre les deux Communes, malgré tout ce
que le clergé de Monforte a fait pour les
troubler, est donnée par le fait que notre
Conseil Communal a été très cordialement
invité à participer, ce dernier Dimanche,
à l’inauguration solennelle du monument
que Monforle a élevé en souvenir de ses
83 hls glorieux tombés à la guerre.
Les représentants de notre Commune,
dans les personnes de MM. le Syndic, le
Secrétaire, de deux assesseurs et du PastcTir de la Paroisse en sa qualité d’exécuteur testamentaire, y ont reçu l’accueil le
plus bienveillant, et la population de Monforte n’a pas marchandé l’expression de sa
sympathie et de sa confiance envers notre
délégation lorsque l’un des membres de
celle ci leur a apporté le message fraternel et patriotique de la Commune de SaintJean. La solennité du jour a été une manifestation superbe de patriotisme: soit à
la fonction proprement dite, dont l’avocat
M. Gabutti, de Cuneo, a été l’orateur magnifique, soit au banquet dans le théâtre,
où devant une vraie foule, 16 orateurs, de
tendances politiques diverses, parmi lesquels trois députés au Parlement, se sont
suivis à l’estrade en célébrant la patrie, le
travail et la paix sociale, dans une harmonie parfaite. En présence des partis et
des factions violentes qui déchirent aujourd’hui notre patrie, il fait bon d’assister à
de pareilles manifestations imposantes où
la partie la plus saine et la plus forte et
nombreuse de notre population, la population agricole, acclame avec tant d’enthousiasme tout ce qui exalte l’amour de notre chère patrie et la foi dans son avenir.
NICE. Nous recevons de M. le pasteur
Emile Rivoire une lettre, à lui adressée par
M. Durand, son collègue du Consistoire,
que nous publions volontiers, ainsi que les
paroles fraternelles que M. Rivoir a fait
s uivre.
Voici la lettre:
A Nice aussi nous avons célébré le 15
Août à la façon vaudoise.
Favorisés par un temps magnifique, et
sous la conduite du maréchal Marauda (il
s’agit de notre vieux concierge), les « gitanti » campèrent au Mont Alban, à 250
mètres du vieux pont.
Le culte fut présidé par notre cher ami
M. F. Arnoulet, notaire à Contés, et par
M. Valle, junior.
L’agape à l’ombre des pins marittimes
fut délicieuse et on n’oublia pas de « trinquer » à la prospérité des Vallées, avec
du vieux pinard qui se prêtait bien pour
l’occasion.
L’après-midi s’écoula joyeuse: balançoire,
jeu de boules, causeries. Vers le soir, la
troupe s’achemina par la route du col de
Villefranche, et on égaya la descente par
quelques chansonnettes du bon vieux temps,
ce qui fut du goût du conducteur Marauda
et de ses aides de samp.
A la place Saluzzo on se sépara, à regret, et des salutations bien amicales, avec
force serrements de mains, terminèrent
cette journée délicieuse dont nous garderons un bon souvenir.
Le Pasteur de l’Eglise Vaudoise de Nice
est heureux de la bonne réussite de cette
fête qu’il n’a pas pu, cette fois, présider
lui-même.
Il se fait un plaisir de remercier toutes
les personnes qui ont su la bien organiser,
et il espère vivement que la cohésion et
la bonne volonté qui ont présidé à la fête
du 15 Août, se manifesteront encore dans
la vie ordinaire de l’Eglise, pour en assurer la marche et le progrès sous le regard
de Dieu, que nous voulons, tous ensemble, aimer davantage et servir avec plus
de fidélité.
Agréez, cher M. le Rédacteur, mes salutations chrétiennes. Em. Rivoia.
PERRIER-MANEILLE. Le Consistoire
vient de recevoir de M. Amato Jalla un
titre de L. 1000 en faveur de l’école vaudoise de Saint-Martin. La rente de cette
somme et de celles que les habitants du
quartier et des amis ont souscrites, servira
dorénavant à payer le régent ou la maîtresse. Nous tenons à signaler cela, soit
pour remercier M. Jalla pour son inlassable et toujours prompte générosité, soit
pour mettre en évidence l’exemple courageux des Vaudois de Saint-Martin qui tâchent de résoudre — de la vraie manière,
croyons-nous — la question toujours angoissante de l’instruction dans nos Vallées,
en pourvoyant eux-mêmes et de la manière qu’ils désirent à l’éducation de leurs
enfants.
— 44 Le 4 Août dernier, à l’âge de
88 ans, au Faureng de Chabrans, décédait
notre sœur Marguerite Guigou veuve Ribet.
Nous exprimons aux membres de sa famille, parmi lesquels ses fils M. le prof. J.
Ribet et M. Pierre Ribet, directeur des
Artigianelii, nos plus fraternelles condoléances.
Après une longue et pénible maladie,
Samedi çq courant partait aussi pour la
patrie céleste Poèt Matthieu, des Grangettes. Nous renouvelons de même, à ses enfants, en France et en Amérique, l’expression de notre sympathie chrétienne.
— Dimanche, 4 Septembre prochain, les
chaires du Perrier et de Maneille seront
occupées, D. V., par M. Brunn, pasteur à
New-York et représentant de l’Eglise Presbytérienne d’Amérique au prochain Synode.
H. T.
POMARET. Nous remercions M. l’évangéliste Bert de nous avoir consacré le Dimanche 20 courant. Le matin, au temple,
il nous a présenté l’évangélisation comme
une nécessité pour notre Eglise et nous en
a fait voir la beauté. L’après-midi, dans
une réunion en commun avec la Paroisse
de Villesèche, aux Eicliassies, il nous a
parlé de l’œuvre et de son activité dans
les .Abruzzes.
La collecte pour l’évangélisation a donné
L. 115,60, soit L. 54,35 à la porte du
temple, et L. 61,25 après la réunion des
Eichassies.
— Décès: Léger Jean Pierre, de
Combeville, âgé de 73 ans. Frey Rodolphe,
originaire de la Suisse, mais établi depuis
de longues années à la Pérouse, employé
de la Maison Jenny.
Nous exprimons aux familles en deuil
notre sympathie chrétienne.
PR ALI. Nous avons reçu avec reconnaissance les dons suivants pour notre
pharmacie paroissiale: François Garrou,
Ville, L. 5 — Philippe Grill, New-York. 50
— Jean Louis Garrou, et ses sœurs Marie
et Henriette, 100 — Giulio Comba, 50 —
Rostan Henriette, Orgères, 5 — M.me E.
Lantaret, Pérouse, 15 — M. Peyrot, exrégent, Pomaret, 10. — Total L. 235 —
Résidu collecte harmonium, 216 — Somme précédente, 1692,55 — Total général,
L. 2143,55. Guido Comb.\., pasteur.
PRAMOL. Le 17 Juillet a eu lieu la célébration du mariage de Bounous Frédéric
Arthur avec Willy Marcelline, de Peumian,
auxquels nous présentons nos vœux.
— M. Barthélemy Balmas, de Peumian,
vient d’être nommé chevalier de la couronne d’Italie en reconnaissance des services rendus pendant de longues années comme conciliateur. Félicitations sincères.
— MM. le doct. Paul Scheurmeier de
Zurich et Odôn de Apraiz des Pyrénées,
collaborateurs à un grand atlas liuguistiqne, se sont entretenus pendant plusieurs
jours avec barbe J J. Bouchard de la Ruà,
qui leur a fourni, avec une facilité qui révélait l’ex-régent de quartier, 3.000 mots
du patois de Pramol.
— Le transfert de l’institutrice M.lle
Olga Bounous de l’école des Bouchards à
celle des Sagna de Saint-Germain, va nous
priver d’une excellente maîtresse que la
Paroisse regrettera pendant longtemps.
Nous lui témoignons ici notre profonde reconnaissance* pour l’œuvre accomplie parmi nous et formons les meilleurs vœux
pour son avenir. E. H. T.
SAINT-JEAN. Le Bazar annuel de la
Société du Printemps, en faveur de la Mission et de l’Evangélisation, aura lieu Mercredi prochain, 30 Août, à 3 h. de l’aprèsmidi, dans la Maison Vaudoise. A côté des
bancs richement garnis fonctionnera un
bufíet qui promet d’être fort attrayant.
Comme d’habitude, l’on attend une vraie
foule. L’on sera toutefois reconnaissant
aux habitués de cette jolie fête de vouloir
y amener leurs amis et d’en informer spécialement les nombreux « villeggianti * de
la Vallée. L’entrée est libre et tout le
monde y est cordialement invité.
En cas de mauvais temps, la vente est
renvoyée au jour suivant. Jeudi 31 Août,
à la même heure.
— La chaire de notre Paroisse a été
occupée, ces deux derniers Dimanches, par
MM. les pasteurs prof. H. Rivoire et docteur H. Meynier.
— M. le candidat au Saint-Ministère,
Virgilio Sommani, a prêché, ce Mercredi
dernier, devant une nombreuse assemblée,
dans le temple du Chabas, son sermon
d’épreuve sur le texte Matthieu XI, 28.
L’excellente prédication de M. Sommani
a été approuvée avec une votation unanime par les 27 représentants du Corps pastoral qui l’ont entendue. Nos meilleures et
bien affectueuses félicitations.
— Le culte de Dimanche prochain, 27
courant, à 4 heures pom., au temple du
Chabas, sera présidé par M. le pasteur VL
A. Costabel, de Milan, surintendant du 2®
District, qui donnera en cette occasion
une conférence d'actualité. Nous prévoyons
que beaucoup de monde s’empressera au
Chabas et que notre vieux temple sera
rempli.
La Égrapliie de Georges Ipgla.
La forte personnalité de Georges Appia,
cette figure si attachante, si vibrante pour
tout ce qui est beau, bon et digne de
louange, est loin d’être oubliée au milieu
de nous. Les années de son enseignement
à La Tour et à Florence, ses débuts dans
l’œuvre d’évangélisation en Sicile et à Naples, sa participation à la campagne de
i86b en Vénétie, voilà quelques-unes des
étapes de sa vie, si bien remplie, qu on sera
heureux de connaître toujours mieux.
Après un travail considérable, que la
guerre avait interrompu, la famille du défunt est enfin à même d’annoncer que la
première partie de cette intéressante biographie va paraître avant la fin de l’année.
Une invitation va être lancée, par le
moyen de nos journaux, à ceux qui désirent souscrire pour l’achat de l’ouvrage, et
les extraits qui seront publiés moûtreront
que ce travail est en quelque sorte l’histoire de l’Eglise Vaudoise et des origines
de ses œuvres d’instruction, de bienfaisance et d’évangélisation au cours d’une
bonne partie du siècle dernier.
Tout bon Vaudois, toute personne que
ces questions intéressent, doit souscrire,
pour encourager la famille Appia qui affronte un lourd sacrifice financier pour
mettre ce bel ouvrage à la portée des lecteurs des Vallées.
Chacun sait que ce pasteur dévoué et
capable, cet écrivain à la plume alerte et
facile, était aussi un artiste de premier ordre. Les éditeurs n’ont eu garde de l’oublier, et le volume sera orné de magnifiques dessins illustrant le texte.
Foyer de Xurin.
Les jeunes filles qui veulent entrer au
Foyer sont engagées à faire leur demande en
Septembre, le Comité désirant caser premièrement les évangéliques. — Une demibourse pour étudiante est vacante.
S’adresser: 9 bis. Corso Sommeiller Torino.
peí la Società Biblica Biitaonica e Forestiera.
Settima Lista.
Riporto Liste precedenti L. 17564,95
Ancona, Sig. Q. Laurora » 5,—
Casale Monferrato, Chiesa Valdese » 10,Milano, Chiesa Battista » 56,40
Genova, Sig.na Lia Long » 4,50
Udine, Sig. E. Tellini » 6,Novara, Sig. Carrozzi Ferrara, Chiesa Cristiana (per carce- * 20,—
rati) Firenze, Sig. Q. Bandini (a 1/3 Mi- * 30,chelazzi) » 5,—
Colportore Vecchi » 1,—
Gioia del Colle, Colpottore Aglione » 2,—
Reggio Calabria, Chiesa Valdese » auChiesa Battista » si,Ariano di Puglia, Colportore Fiorella 2,20
Caserta, Colportore Olivieri * 7,—
Marsala, • Napolitano * 3,Iglesias, » Piras * 3,40
Napoli, * Salerno * 15,—
» Santoro » 7,—
vaiar Fenice, Sig. Caveglia » 25,
TOTALE L. 17829,45
NB. I doni possono essere rimessi, mediante
cartolina-vaglia, al doti. Enrico Pons - Foro Italico, 25 - Roma I.
FIORI AD MEMORIAM
del
Moderatoie ERNESTO GIAMPICCOH
Ventisettesima Lista.
Somma precedente L. 33.378,30
Venti Sacerdoti Siciliani, a mezzo
Enrico Pons, per Convitti » 79,90
Preside Q. B. Damilano, Pinerolo,
per Convitti • 25,—
Enrico e Meny Girardet, Roma, in
memoria di Ernesto Giampiccoli,
nel 1° anniversario della sua
morte per Convitti » 500,—
Totale L. 33.983,20
NB. - 1 fiori vengono ricevuti con gratitudine dal cassiere della Tavola, Antonio Rostan
- Torre Penice.
Abonnements payés.
1922; Martinat Philippe, New-York (2®
sera. 1922, anno 1923 e i® sem. 1924) —^
Martinat Louis, Id. (2° sem. 1922 e
sem. 1923) — Gaydou F., Id. (id.) — Tron
J. P,, Id. — Ricca prof. D., Pinerolo —
Mumenthaler G. (2® sem.) — Armand-Hugon E., Montevideo (2® sem. 1922 e i*
sem. 1923) — Rosati D., Chieti (2° sem.)
— Tron Henri, New-York — Boujour
M., Id. (2° sem. 1922 e i® sem. 1923) —
Pascal Barthélemy, Bassoutoland — Geymonat M., Bobbio Pellice — M.me veuve
Geymonat, Id. — Mûris L., Paris (2® sem.
1922 e I® sem. 1923) — Pons Alexandrine,
New-York (id.) — Avondet C., Lyon (2®
sem.) — Tron Levi, Jacinto Arauz (2 copie) — Griot Alejo, Id. — Gönnet A., Id.
— Malan Adolfo, Villa Iris — Baridon J.
P., Id. — Negrin Est, Jacinto Arauz —
Bouchard E., Villa Iris — Janavel S., Id.
— Gardiol Juan, Venado Tuerto — Hugon
Hermanos, Meridiano Quinto — Grill Juan.
Jacinto Arauz — Berger J. D., Id. — Armand-Hugon J., Meridiano Quinto — Berger Hermanos, Curumàlan — Armand-Pilon A., Villa Alba (e 2® sem. 1921) —
Breuza Felipe, Jacinto Arauz (2° sem. 1922
e 1° sem. 1923) — Long Julio, Id (id.)
— Durand Humberto, Id. (e 1921) — Tron
Levi, Id. (5 copie) — Perazzi V., Torino
— Falchi R., Id. — Monnet D., Prarostino (saldo vendita i® sem. 1922).
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delle pfiDtipail [iiiise ed Opere Valdesi In Italia
VALLI VALDESI.
Aagrogna - Pastore: Eugenio Revel.
Bobbio Penice - Pastore; E. Bertalot.
Lwerna S. Giovanni - Pastore: Giovanni
Bonnet.
Massello - Pastore: Pietro Chauvie.
Perrero - Pastore: Enrico Tron, S.
Pinerolo - Pastoie: Luigi Marauda.
Pomarctto - Pastore: Giulio Tron.
Frali • Pastore Guido Comba.
Pramollo • Pastore: Em. Tron.
Prarostino - Pastore: Giov. Bertinatti.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Roderetto • Pastore: Alberto Fuhrmann.
Rorè - PMtore: P. Peyronel.
S.GermanoChisone-Pastoie: EniicoTron.J.
TorrePellice - Pastore: Davide Bosio.
VlllarPellice • Pastoie: Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Aug. Jabier, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglìetti Bottalino.
Borrello ■ Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Porneron,
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasnlo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 - Pastore: Luigi Micol, ivi.
Cbieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore: R. Bnràttini.
Como - Chiesa: Via Rusconi, g - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi ■
Pastore: G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pa.store:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsaui.
Genova Chiesa: Via .\ssarotti - Pastore:
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: I.uigi
Micol.
Ivrea - Chiesa: 3, Corso Botta - Pastore;
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore;
G. D. Buffa.
Lugano - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Paolo Calvino.
Mantova - Chiesa; Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di 5. Giovanni in Conca ■
Pastore; V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 • Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chie-sa Evangelica - Pastore: Davide Pons, ivi.
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 • Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Plani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa; Piazza S. Marco •
Pastore; Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: .«Vrturo
Mingarcìi,
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastoie:
Gius. Banchetti.
Roma: Chie.se: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore: Aless. Siineoni,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommani, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci - Pastore: Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Jamii, ivi.
Savona - Chiesa; Corso Crist. Colombo, 13 Pastore: G. Petrai.
Siena - Chiesa; Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore i8 - Pastore: Davide Pons.
Snsa - Chiesa; 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Burattini.
Taranto - Chiesa: Via d’Aquino, 132 - Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Cliiesa; Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggtore - Pastore;
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcolia.
Venezia - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa)-Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Roma.
Facoltà di Teologia:Firenze, 51 - Via Serragli - Prof. G. Lussi, G. Rostagno, Ern,
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice Preside: Prof. G. Maggiore.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore : Prof. G. Ribet.
Scuola Latina: Pomai^tto - Direttore : Proj
D. Jahier.
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore:
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: Torre Pellice ■ Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio ; Torre Pellice - Dir««ric« .• . «o
N. Arnouìet.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: Luserna S. Giovanni
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