1
16 Septembre 1927
N* 36
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R'gefc''' ■ . - . .-' 'í'if; .- ■ )L 3,
VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Ponr 6 moli
PRIX D'ABAK^AEMBNT:
Italie (y compris les Vallées) et Colonies
-Etranger . . • ....................
Plusieurs abonnements à . la même adresse
l’Etats-Unis d’Amérique . . . . . . .
£ Amériqde.xtü Slid ; t‘. y . . ‘
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^''‘Arifauâf 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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Le Numéro: 25 centimes <vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8) .
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tfoix di! l'Esprit el la voix iu sano.
(Matthieu XII, 50).
du Synode).
• • • T,T„ ’*!;),•..............
■ Si le^^^^^^Iise^-^jçitfétiennes ,veulent
Îîmonter victorieusement la crise morale
spirituelle, dans laquelle se débat
re siècle, si elles veulent redevenir le
^de 'la terre et "la lumière du monde
îïf"'marcher à Î^avant-garde de l’humavers fes cimes radijiuses de la vie,
W*doiveht casser les coques bariolées
leurs egoïsmes particuliers, briser les
înes de tout esclavage intellectuel,
rir toutes larges les portes du temple
la vérité, qui est vaste comme l’uniIfs', et dégager les canaux à travers
uéls.'dôit passer le divin fluide de
pfit^ prêt à inspirer et consoler tous
(X qui ont faim et soif de jusHce et
|ainteté. Elles doivent surtout s’efforir de prendre au Jlérieux et de pratiquer
urageusement l’qniversalisme du mesè chrétien qui à été consacré ici-bas
cètte parole du Maître : « Quiconque
fait la volonté de mon
ira fait la volonté de mon Père qui
dans les deux, celui-là est mon frère
'ma spenr et ma mere ».
îëè parole, prononcée dans les
istances que vous connaissez, vous
b^le un peu dure cependant elle est
lie de la bouche de célui que est le
ièle 'de tous les fils ; puis vous vous
|s habitués à la lire comme toutes les
|ies expressions de l’Evangile, en la
ivant peut-être originale, mais sans
approfondir trop le sens ; et fînaleint vous avez pensé que cette étrange
Ion de parler pouvait tout au plus
primer les rapports particuliers entre
Christ, ses apôtres et ses disciples
lirtédiats, sans avoir une signification
frsonnelle et particulière pour vous,
ppendant je vous dis que cette parole
¡fempli mon esprit de lumière et mon
nr de joie ineffable, dès que j’ai pu
saisir la valeur cachée, profonde
imme les abîmes de l’océan de la vie
' vaste comme l’infini. Dans sa limpide
iplicité elle exprime mieux qu’aucune
fe expression dé l'Evangile le contenu
al et éternel du message chrétien,
pfce que, au-dessus des liens de la chair
du sang, au-dessus des sniypathies et
làffections qui unissent et qui séparent,
proclame la loi de l’amour éternel,
îable dë créer l’unité et l’harmonie
rmi tous les enfants de l’innombrable
aillé de Dieu, qui reconnaissent dans
-hrist leur frère aîné.
En effet, pour le Christ les affections
trelles inhérentes aux liens du sang
Itàîent que des degrés inférieurs et des
[lyens d’éducation pour conduire tes
£S humains à un degré supérieur
[tinour, qui ne dépend plus des relations
Iculières de la parenté et de l’amitié,
ne veut pas détruire les légitimes
ictions qui lient la parenté, ni briser
atalement les douces relations de l’amimais ir les élève, les ennoblit et les
îictifie, en les considérant comme des
écts particuliers de cet amour spiriK qui, ne connaissant pas de bornes,
fs puissance d’unir le cœur des hommes
coeur de Dieu. Et Soit;, apôtre bien«é avait déjà compris se mjfstère, l’esInce de la suprême loi de d’évolution
fiverselle, lorsque, voulant définir l’Inef
iim 5
bïïst
fable de l’inaccessible, il dira simplement :
« Dieu est Amour ». Tout l’amour dont
nous sommes capable existe donc en lui
et c’est vers lui qu’il doit s’élever à
travers toutes ses créatures.
« Voilà pourquoi la pâfole du Maître
s’élaiice vers la lumière comme un aigle
aux ailes puissantes et s’élève prodigieusement au-dessus de toutes les affections
et de toutês les passions qui alimentent
l’égoïsme dans le cœur dès hommes.
« La voix de l’Esprit a fait taire la
Voix du sang ! Et l’échô de cette voix
passe encore aujourd’hui comme un frémissement de vie divine dans notre pauvre cœur récemment meurtri par l’épreuve,
en nous invitant à élargir le rythme de
nos affections au-delà deS'étroites limites èt des formes éphémerès dé cette
terre, pour retrouver la paix dans l’harmonie d’un aniour qui ne cráint pas
l’aiguillon de la mort. L’écho de cette
voix, passe, comme le léger bruit d’ailes
d’une blanche cblombe, sur tous les
sanctuaires de l’égoïsme, marqué d’amour,
il passe sur toutes les Isacristies et sur
tous les clochers, il franchit victorieusèment toutes les barrières et tous les
obstacles élevés pàr les^hommés au nom
dé l’intérêt ou dé l’amitié, de la religion
ou du patriotisme, en invitant les créatures de tçutës les classes et de toutes
les ciiîtiirés, dé chaque race et de chaque patrie à monter sur la montagne
sainte où resplendit le symbole de l’amour
qui peut vaincre toutes lèS puissances
du péché et de la mort, ennoblir toutes
lés affections, purifier toutés les passions
et sanctifier toutes les douleurs et tous
les sacrifices, pour les transformer miraculeusement en des sources de lumière
et de vie nouvelle.
« Oui, frères et sœurs, et surtout vous
chers candidats au ministère chrétien,
montons aujourd’hui à la montagne du
sacrifice ineffable polir entendre la voix
de l’Esprit qui parle et agonise, c’est-àdire qui combat pour nous. Portons nos
querelles, nos jalousies, nos affections
impures, nos passions, nos idolâtries des
personnes et des chosèS, portons tout
notre amour aux pieds de Celui qui a
vaincu les puissances des ténèbres, pour
qu’il nous enseigné de nouveau ce que
signifie : aimer Dieu avec toutes les facultés de notre être, et rèitre prochain comme
nous-mêmes. Nous jnous déclarons chrétiens et nous somijies fiers du nom de
« Vaudois », qui e^t comme une arche
sainte dans laquelli sont gardés les souvenirs historiques, j les expériences, les
sacrifices, les hérdismes et les martyres de nos ancêtijes ; mais le Maître,
indiquant d’une màin cette arche et de
l’autre les phalan^s hardies des moderlumière, de vérité et
en Suivant peut-être
I Christ, s’élancent courageusement vers [l’avenir, nous rappelle
à tous que les premiers peuvent devenir
les derniers, parci que Dieu peut faire
naître, des pierresidu chemin, des enfants
à Abraham. )
« Faisons revivfe avec une sainte joie
pleine de reconnaissance les glorieux
• souvenirs du pas&é, mais ne nous arrêtons pas sur le sentier de la vie, si nous
ne voulons pas ester cristallisés comme
là femme de Lot sur leë ruines modernes
nés chercheurs dé
de vie, qui, tout
inconsciemment le
de Sodome et di
Gomorrhe. Ef si nouis
voulons comprendre véritablement la
grande parole de la fraternité universelle
pour en être les témoins dans le monde,
tâchons de nous élever au-dessus des
confessions diverses et des différents
organismes ecclésiastiques vers la source
vivante et pure de laquelle a jailli l’Evangile éternel du règne de Dieu.
« Aimons le Christ, mais combattons
1^1 yt Tffï :»n - rgô ;______
l’esprit sectaire et intolérant des églises
qui, en son nom, s’excluent les unes les
autres. Le Christ ne peut être ni jésuite,
ni orthodoxe, ni 'hu^liè/idf, ni vaudois,
ni épiscopal, ni presbitérien, ni congrégationnaliste ; ses bras sont largement
ouverts à toute l’humanité ».
FRANÇOIS PEYRONEL.
SYNODE
SÉANCES DU MERCREDI.
7 conrant.
Après Je culte et la lecture des procèsverbaux, la parole est au pasteur L. Mîcol
pour la lecture du .rapport de la, Comimission examinatrice sur W Ecole de Théologie »,' un travail pratique et soigné où
l’on constate la bonne marche de l’institution et où l’on trouve bon nombre de remarques suggestives sur différents chapitres. Le prof. G. Rostagno remercie pour
le rapport « sympathiquement consciencieux » ; explique que la « prohmone »
est renvoyée au 11 novembre, jour de
fête, pour avoir un public plus nombreux ;
reconnaît l’inconvénient d’avoir des candidats defneurant trop longtemps à l’état
de candidats, ce qu’on éviterait par l’institution d’une 4.me année. M. P. iBosio est
d’accord avec la Commission pour fixer un
terme aux candidats pour leurs examens
généraux.
Une longue discussion (P. Bosio, A. Muston, Giov. Miqgge, G. Bonnet, Guido Comba,
etc.) a lieu ensuite au sujet de l’époque
la plus convenable pour le service müitaire des étudiants. Et ici les avis sont
partagés : les uns estiment qu’ü vaut
mieux le. faire avant et donnent de bonnes
raisons ; d’autres, pour des raisons non
moins plausibles, jugent qu’il vaudrait
mieux, si possible, le faire après en s’inscrivant à un cours universitaire. L’idéal
serait que nos étudiants pussent, comme
les étudiants universitaires, renvoyer le
service militaire à là fin de leurs études,
et lé Modératemr explique longuement les
démarches qu’il a (faites inutilement jusqu’ici dans ce but. On ne peut pas, à l’état
actuel des choses, établir des normes fixes
et chacun va se régler encore comme il
lüi semblera le plus convenable.
Ùne discussion non moins animée s’engage à propos de l’institution d’une 4.me
année de cours, voulue par la Faculté qui
en donne les raisoiK et combattue par la
Commission examinatrice. M. Janni a&cepté la 4.me année â la condition qu’iVÿ
ait une transformation dans la distribution
des études et l’introduction de nouvelles
matières ; M. J. D. Maurin approuve qu’on
ajouté une 4.me année, vu que, d’ailleurs,
il y eut jadis une année préparatoire avant
d’entrér à la Faculté. M. Pdsîdo voudrait
oU une 4.me année ou un an de stage à
côté d’un pasteur d’expérience," voire d’un
chef de District ; M. ^l/upo est pour la 4.mè
année, mais qu’on devrait faire après l’année passée à une Faculté dé Î’éitrangeT. Le
Modérateur trouve ^e l’intrcxiuction d’une
4jne année n’est pas suffisamment motivée et propos© qu’on étudie plus mûrement la question. M. Comba propose alors
un ordre du jour par lequel le Synode re^
connaisse la nécessité d’un remaniement
(SUITE).
des études théplogiques, et charge le Conseil de la Faculté de présenter un projet
concret au prochain Synode. L’assemblée
approuve et l’entretien continue sur d’autres sujets, avec d’autres orateurs (J. D.
Hugon, Em. Giampiccoli, Guido Comba), et
pour d’autres recomrnandations ; M. Paolo
Bosio demande que la> préparation pour
l’évangélisation soit mieux soignée, et
M. Muston souhaite que les étudiants connaissent mieux la Bible dans le texte italien pour la citer toujours avec exactitude. Le prof. E. Comba le rassuré en affirmant qu’on veille scrupuleusement à la
chose depuis des années. Après la votation des ordres du jour de remercîments
d’usage, on passe à un autre sujet.
Sa Majesté le Roi fait répondre en ces
termes au télégramme du Synode : « S. M.
ü Re contraccambia con vivr ringrazior
menti il cortese patriottico saluto.
« Mattiou ».
La première partie de la séance dé
l’après-midi (de 2 h. 1/2 à 4 h. 1/2), se
tient à huis dos ; nous n’avons donc heureusement pas à la résumer.
A 4 h. 1/2, le Synode reprend ses trar
vaux en séance publique et la parole est
au rapporteur de la Commission examinatrice des « Institutions Hospitalières »,
M. le pasteur H. Pascal. Son rapport, d'une
parfaite clarté, constate la bonne marché
de tous nos établissements et la satisfaisante situation financière. Il approuve également — et le Synode l’approuve à son
tour de façon tacite — l’innovation nécessaire introduite par la Commission à l’égard
des fillettes, admises ou qu’on admettra
dans les cas urgents, avant l’âge réglementaire. Une petité discussion (J. Jalla,'
le Modérateur, Guido Comba, L. Micd, etc.) ’
s’engage à propos des tuberculeux qui afflueraient, dit-on, plus particulièrement à'
l’Hôpital du Pomaret ; on ne voudrait pas’
qu’ü devînt, petit à petit, un hôpital .^ur
tuberculeux. Le président de la Commis-*
sion, M. /. Jalla, et le prof. J. Rîbet nous’
rassurent en expliqpânt que la disposition
des chambres de l’Hôpital du Pomaret,
mieux exposées au soleil et la facilité plus
grande d’isoler’ ce gérire de malades, peut
engager certaines personnes à préférer
l'Hôpital du Pomaret à celui de La Tour,'
rhais que, d’ailleurs, le Val Luserne n’en-‘
voie généralement pas ses tuberculeux au
Pomaret. L’idéal serait d’avoir un pavülon
isolé pour les malades de poitrine, et il
faut viser à cela.
A propos de l’Orphehnat, M. J. Jalla demande aux pasteurs, podestats, docteurs,
d’être moins larges lorsqu’il s’agit de délivrer des certificats de pàüvrëté ou de déclarer incurables, pour qu’on les reçoive,
des malades qui ne le sont pas. M. H. Tron
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junior voudrait qu'on n’admît jamais personne dans nos établissements sans le certificat du pasteur ; il résulte que, sauf de
très très rares exceptions, cela est fait
depuis toujours M. L. Micol, appuyé par
M. Léopold \Bonmous, démontre la nécessité absolue d’un téléphone au Pomaret;
I recommande en outre à toutes les paroisses les dons en nature pour nos Œuvres, dons que le président, M. Jalla dit
être déjà en augmentation, mais qui sont
toujours reçus avec gratitude. Le Synode
approuve les conclusions de la Commission examinatrice.
PS. Les membres du Synode avec voix
délibérative sont au nombre de 132, plus
3 avec voix consultative.
SÉANCES DU JEUDI
8 conrant. v
Après le culte, présidé par le vice-président M. Li. Jourdan, et la lecture des
procès-verbaux, en attendant l’heure où
l’on va se réunir au temple, pour la séance
des délégtiés des autres éghses, M. Guida
Comba voudrait qu’on consacrât quelques
instants à la c question financière ». M. G.
Dreher l’appuye avec force et demande
instamment que les membres du Synode
soient informés de l’état de nos finances,
de nos besoins pressants, pour que nos églises et tout particulièrement les industriels
commerçants et autres personnes disposant des moyens voulus, voient où est
leur devoir et concourent généreusement
à combler nos déficits chronicpies. M. Paoio
Bosio et M. GiampiccoU, appuyés par
M. Guido Cortiba et V. Perazzi, approuvent l’idée de M. Dreher et demandent, à
cet effet, que le Synode ait une deuxième
séance à huis dos, dans l’après-midi. L’assemblée a,pprouve et l’on s’achemine vers
le temple pour la séance des Délégués des
églises sœurs, que nous résumerons dans
une autre partie du journal... ou dans notre prochain numéro.
9 9
La séance à huis clcs, de l’après-midi,
fut peut-être la meilleure du Synode. Après
que le Modérateur eut sommairement informe l’afisemblée de l’état des différentes
Caisses de l’ïglise, on eut un entretien
des plus beaux, des plus élevés, où maints
orateurs, M. Dreher entre autres, soulignent avec une chaleur communicative le
devoir de tout membre d’éghse, et en particulier des riches, de mettre une partie
des biens que Dieu leur a confiés au service de l’Eglise et de ses œuvres par un
renouvellement d’esprit de sacrifice. U ne
nous appartient pas de résumer ce touchant entretien, qui aboutit à la votation,
peut-être unanime, des trois ordres du
jour suivants :
1® « Le Synode, ayant pris acte de l’insuflisance des entrées annuelles qui a pour
effet un grave déficit dans le bilan des
Vallées ; invite les paroisses vaudoises à
augmenter leurs contributions annuelles à
la Caisse Centrale, chacune d’après son
pouvoir, de façon à combler régulièrement
chaque année le déficit sus-dit ; et charge
la Table de nommer une Commission de
5 laïques qui prépare, à cet effet, une proposition pratique à présenter dans chaque
paroisse et collabore, par son action propre, afin d’obtenir l’augmentation nécessaire, convaincu que Dieu demande à tous
ses enfants un renouvellement d’esprit de
sacrifice ».
, 2“ « Le Synode ayant pris acte de l’insuffisance des entrées, qui' aboutit à un
considérable déficit annuel dans notre œuvre d’évangélisation, invite la Table à demander à toutes les éghses et stations de
l’œuvre même une augmentation proportionnelle dans les contributions ; et charge
la Table d’établir, à cet effet, les méthodes (?) (modaiitg) nécessaires, confiant
que la puissance de Dieu va créer en tous
un esprit de sacrifice renouvelé».
3® « Le Synode, ayant ouï ce que MM. J.
D. Armand-Hugon et Louis Jourdan ont
dit touchant le devoir (convenienza) et la
possibilité de faire disparaître au plus tôt
la dette du District Rio-Platense envers la
Table, invite ces deux frères à s'employer
pour que <se but soit atteint, en s’accor-,
dant avec la Conunission de District ».
• • «
A la reprise de la séance publique, le
docteur Ugo Janni, président de la Commission «Pro Irvnario», renseigne le Synode sur les buts de la Commission et sur
les résultats de l’imnée. En 10 ans, on espère avoir 100 nouveaux hymnes, tous de
musiciens italiens. Avant la fin de cette
année, il y en aura déjà 40. Pour les 60
autres on avait songé à un nouveau concours auquel il a fallu renoncer, pour le
moment, parce que les fonds recueillis
dans ce but ont été engloutis par la faillite de la banque où ils étaient déposés.
Nous comptons faire exécuter quelques^
uns de ces nouveaux hymnes par la Cho;
raie de La Tour pour que le public ait l’opportunité de les juger. Le Président remercie le docteur Janni et lui demande de
publier, en attendant, quelques spécimens
de ces nouveaux hymnes destinés à enrichir notre «/nwurio».
SÉANCES DU VENDREDI
9 courant.
Apres un culte bref et la lecture des
procèu-verbaux, la parole est à M. Pado
Bosio pour la lecture de son rapport sur
la ^constitution légale du Synode-». Le
rapport relève, dans son travail d’une
grande darté, maints inconvénients dans
la système actuellement en vigueur, maintes choses qui demanderaient à être réformées ; mais pour de bonnes raisons, qu’il
indique au fur et à mesure, la Commission ne croit pas devoir proposer des rœ
formes radicales qui bouleverseraient tout
le système. Il propose cependant que, tout
en reconnaissant aux « émérites » leur
droit de vote au Synode, ceux qui désirent
en faire partie en préviennent le Modérateur, par écrit, dès le mois de février, afin
qu’on sache à temps approximativement
le nombre des pasteurs qui siégeront au
Synode, pour fixer ensuite la proportion
des laïques qui auront le droit d’y prendre
part. C’est encore et toujours l’étemelle
question de la péréquation entre pasteurs
et laïques comme membres de l’assemblée ;
de laïques représentant les paroisses des
Vallées, que d’aucuns jugent trop nombreux et dont le nombre jusqu’ici est fixé
par un règlement uniquement basé sur le
nombre des communiants. Et la discussion
a lieu et s'anime à mesure qu’un orateur
fait mine de partager les vues du rapporteur ou demande une réforme plus radicale de tout le recrutement du Synode.
MM. Th. Longo, Muston, Gion. Miegge, C.
A. Tron, H. Pons, Guido Comba, Fasulo,
Em. Giampiccdi, Jean Ribet, Alex. Bivoir
et d’autres encore prennent une part active à la discussion qui s’élargit et déborde
hors du sujet du droit de vote à tous les
émérites... que la majorité de rassemblée,
on le sent, voudrait garder intact. Pour
couper court, M. Giov. Miegge propose
l’ordre du jour pur et simple; mais la
question, qui doit être résolue une bonne
foie, n’avancerait pas et l’on manquerait, en
le votant, d’égards envers le rapporteur
et la Commission. Enfin, un ordre du jour
de Guido Comba semiHe raUier tous les
suffrages et ne va pas préjuger la question. Le voici, tel qu’il fut approuvé : « Le
Synode, ouï le rapport de la Commission
ad referendum sur la composition du Synode, remercie (la Commission), pour le
travail accompli ; mais ne jugeant pas
pouvoir résoudre la question sur la base
des solutions proposées, qui ne sont que
partielles, demande au Bureau de nommer
une Commission de 5 membres qui examine la question dans son ensemble et en
réfère au prochain Synode».
« Propositions ». Il n’y eut qu’une proposition proprement dite, convertie en recommandation, avec le consentement du
proposant, M. Emüe Eynard, par laquelle
le Synode reconunande aux Eglises de rappeler par une commémoration — là surtout où eUe n’aurait pas encore été faite
— le général Beckwith, venu la première
fois aux Vallées en octobre 1827. La commémoration devrait donc avoir lieu dans
l’un des dimanches d’octobre prochain.
r»- -C.
Suit, à 10 h. 30, la céüébration traditionnellle de la Sainte-Cène j>ar coupes individuelies, poiur les membres du Synode
et autres personne qui ont désiré y prendre jpart.
A 2 h. de l’après-midi, le Synode se réunit pour la séance des « élections », dont
voici les résultats :
Table : MM. iB. Léger, modéa-ateur (élu
à la presque unanimité des. suffrages) ;
V. A. Costabd, vice-modérateur; David
Bosio, Jean Bonnet, Rinaldo Malan, Emüe
Corsani ; S. Rocchi, V. Perazzi et D. JaMer, conseülere.
Membres adjdnts de la Faculté de, Théologie : MM. doct. H. Meynier et comm. N.
Introna. •
Commission des Hôpitauæ : MM. Jean
Jalla (pour 5 ans), Léopold Bounom (pour
1 an).
Et l’on passe à la lecture et votation des
Actes du Synode, suivie des remercîments
de rigueur... et mérités, au Bureau bour
la façon dont il s’eri; acquitté de sa tâche
délicate et difficile, du petit discours de
clôture du Président et de la désignation
du prédicateur d’office pour le Synode qui
s’ouvrira le 3 septembre 1^8, eni la personne de M. Emüe Garsami et de M. Emüe
Tron comme suppléant.
Le Président communique enfin que k
¡Bureau a nommé les Commissions ad referendum smvantes : 1* Pour la date du
Synode : MM.'Tà. Longo, président, D. Jahier, Guido Cùrmba, J. Bertinatti et J. Cohson ; 2® Pour les modifications dans la constitution du Synode : MM. Luigi Marauda,
président, D. Bosio, Ugo Janni, Mario F<dchi, Th. Pons,
La Session Synodale est clôturée à 5 h.
de l’après-midi par le chant du Te D&um
et la prière. j, g.
iÜ ^ «
Télégramme reçu après la clôture du
Synode : « L’Ælùmce Générale des Eglises
Presbytériennes, réunie en Conférence à
Budapest, rem&rde les frères Vaudoh pour
leurs aimables salutations et invoque les
bénédictions de Dieu sur leur œuvre pour
le bien de l’Italie.
< Merle 'd’Aubigné, picésident ».
« « «
PS. Ces notfs rapides ne sont pas un
procès-verbal. [Nous prions donc ceux
qui y découvriraient, éventuellement, des
I '
inexactitudes involontaires — de nous
les signaler directement pour que nous
'puissions rectifier, au besoin, dans notre
prochain numé[o... s’ü en vaut la peine.
Séances du wr et réunions snéciales.
Elles furent âu nombre de quatre, dans
le courant de |la semaine du Synode, et
chacune a son importance particulière.
Le lundi soit, 5 courant, à la Maison
Vaudoise, eut liéu la séance annuelle de la
Société diHistçire Vandoise
sous la présiderjce du, prof. iD. Jaliier. Public nombreux ^t inUressé. Le Président
propose d’apprquver le procès-verbal de
la dernière séante, sans le lire, et l’assemiblée ne s’y oppose pas. Le Président rapporte ensuite mînutièusement sur le développement et . l’activité de la Société durant la dernière anriée, activité féconde
que nous résumons brièvement : les membres à vie passent de Í7 à 61, les membres
annuels de 283 à 292,.. mais l’on remarqùe qu’il en est encoiè trop qui oublient
de payer leur cotisation. Les publications
de la Société sont au, nombre de cinq :
l’opuscule d’Henri Arraud, fort apprécié
des connaisseurs, mais très j>eu vendu ; les
deux brochures du 17 février, tirées à
2.960 exemplaires la française, 2.320 l’italienne, un succès donc ;| les deux Bulletins
proprement dits que Président analyse
et dont le dernier est distribué séance
tenante.
La Société a le regretj de îi’avoir pas pu
envoyer un délégué à la «Société d’histoire du Protestantisme français.» pour
son 75.me anniversaire, mais eñe a envoyé
ses vœux et félicitations. Par contre, elle
fut représentée par son Président au Congrès d’Alexandrie de la « Società di Storia
Subalpina ».
Musée. Il a maintenant son catalogs;i|*
vient d’être enrichi de nombreux
provenant de la famille Beckwith et
syijerbe ancien drapeau qui va être âj«
tré tout à l’heure.
Les finances accusent L. 20.000 ÿ i
entrées, , et » 10!965
m
sorties, d’où un excédent de L 0.043, %
dont une partie (les dons des memb
vie), doit être capitalisée. Et, à pro],
finances, sur la proposition du Buril
l’assemblée décide de porter la cotisatj 11
annuele de 5 à 8 lires, plus L. 5 de dt tí
d’entrée pour la première^ année. 'j J
Le Président communique que le M« ktre de l’Instruction vient de nomme¿
prof. Jean Jalla « inspecter des fo
(scavi) pour les mandements de Torr
lice et Bricherasio. (Applaudissemom
Par une causerie pleine d’humourJj
d'érudition, le prof. Jean Jalla retr
biographie de Danid Arnaud f
d’Henri) et fait l'histoire du superbe
pieau — don de la famille Appia —^
nous avons là sons les yeux et dont oJlLj
pieut dire au juste s’il a appartenu pl
à l’un qu’à i'auiîre des ueu.4.
M. le prof. Maggiore fait prier la'^
ciété de le décharger, vu son état de s
de ses fonctions de caissier, qui vont
confiées au chev. géomètre Ayassot.
autres mem.bres du Bureau : MM. D.
hier, B. Ijéger, J. Jalla et le pasteur
Tron sont confirmés dans leurs cha
respectives par acclamation, et la sé
est levée.
» » *
La Conférence die prof. Combll
ayant pour but de renseigner les me
du Synode et le public sur les travaux,
les résultats de la Conférence mo
(Foi et Constitution) de Lausanne, oi
représentait l'Efelise Vaudoise, eut lie
jeudi soir, au temple, devant un nombi^
public et fut naturellement des pins i
ressantes. Avec la clarté et la préc
qui le caractérisent et sans entrer
trop de détails, l’orateur a su nous
ner une vue d’ensemble des travatü^,^.
la Conférence, des buts poursums, du
lieu ambiant où elle s’eet déroulée, îles
ficultés auxquelles elle s'est nécessairemi
heurtée et des résultats positifs qui;'
rent atteints. Il nous a laissé enten
par son exposé, qu’il s’associe, sans le
en propres termes, au jugement de M.
Gounelle {Christianisme au XX.me siè
et qui nous semble si bien caractériser
Conférence : « ...l'incontestable valeur],
l’expérience de Lausanne, c'est d’avj
montré que la solution ne viendrait
des « fronts qui se heurtent, mais
cœurs qui se cherchent ».
Eésumons rapidement : Quelque peqj
pulaire que l’idéal de l’Unité soit dans
des milieux, parce qu’on le considère
me irréalisable dans ses buts, le mqi
ment Faith and Order est intéressan'
fort important par raffirmation à nou
de la nécessité de « penser » fortei
notre foi contre le danger de TantH
lectuaiisme et par l’esprit d’union
lequel se déroula toute la' Conférence.
cents délégués, dont 120 professeurs,
tliéologie, représentaient à Lausanne
virón 90 Eglises de toute tendance. I
assemblée toute pénétrée de simple et
vère piété due en grande partie, à o
qui en fut l’ânie, l’évêque Brent, vaill
ment secondé par le docteur GarvÂe. h'
ganisation fut parfaite. Les six sujets
tre le premier, furent examinés en ds
groupes de trois chacun, par le Congï
divisé en sections et groupes, ces deril
de 18 membres chacun, et où toutes
tendances et même les nuances éta
représentées.
L’orateur rejève l’importance du Pré
bule (que nous comptons insérer prod
nement) qu’il lit et où le devoir de l’Ul
est affirmé avec force, à runanimité.,,.
eut la liîême unanimité sur le Messagé
l’Eglise', {<^’onJti pu lire dans L’Ed
Les divergences-Commencent à se l’év
sur le rapport concernant la conceptior
l’Eglise « unique, étemelle, divine, fo
sur la Paride et'sur le Ministère»,
(S-.
3
<'.5^
•. -'-ìH '
‘Veipendant^sans «^traiifction "ouverte et
' -«onteiumt, à côté decs définitions commu
f ues, les points de divergence >.
I I^n’y eut pas de d|égaccord touchant la
If
I,
« «confession de foi, ni^sur la base de la
SaiiiteiEcriture, ni des Symboles apostoli•que^et Nîcéen dans Tesprit de la prière.
Il J eut des divergences plus graves sur
le TOimstêre.*' Points communs : son institution j^ne, sa valeur essentielle, son but,
¿^*a nesponsabilité, l’imiKxsition des mains.
Hais il y a désaccord sur sa nature, sur
les grâces qui,s’y rattachent, sur la nature des évêques et de la succession apostolique, divergences regrettables qui emr
pêchent de célébrer la Gène en commun,
au grand scandale des ü^lises. Mais, même dans les divergenioes, le programme de
Stockholm, de Vunité dans le service,
•demeure.
Encore des divergences sur les sacrements. Points communs ; leur institution
•divine, la coexistence dp la grâce divine
et la non limitation dé? la grâce de iDieu
aux sacrements qui furent institués ; mais
il y a désaccord sur le nombre (7 ou 2) et
sur la maiiière d’accorder la grâce. L’ac•cent est cependant placé sur les deux saf
crements universellement admis ; le Baptême et la SainteXlêne.
Le dernier rapport sur rUnité de l’Eglise,
qucâque substantiellement approuvé,^ est
renvoyé au Comité de continuation pour
les retouches irécessaires. Et comme conclusion de toute la Conférence, on accentue vigoureusement la nécessité de vivre
la foi.
Le délégué de l’Iïfe'lise Vaudoise fut entouré de maints côtés d’affectueuse sympathie démontrant en quelle haute estime
la petite Eglise Vaudoise est tenue dans
le monde protestant. — M. Comba, dit le
Semeur Vavdois, présida la partie liturgique du cxilte de clôture ; « il fit une
belle lecture biblique et une émouvante
prière. C’était une joie d’entourer un
représentant de l’Eglise Vaudoise du
Piémont... ». c.
i-,
a
h
C‘‘.
%
$ ^ ÿ
Faute d’espace ü nous faut encore renvoyer le compte-rendu des soirées de l’Evangélisation et des Missions.
Remerciements.
l’iYYOcato STEFANO PETROT
con studio
In Torino - ila Manzoni, 2 (Tolef. Ì5878)
In Pinerolo - Yla Sllilo Pellico, 4 (Telef. 98)
RICEVE
In Torre Pellico ogni Venerdì, ore antimeridiane
In Porosa Argentina ogni Martedì, ore pomerid.
— Une. adresse très affectueuse de ms
frères de New-York aux Vatudois réunis
à Fragiassaut, le 15 août, est parvenue à
M. Louis Marauda, avec un énorme retard.
EUe portait 27 signatures dont, naturellement, en tête, celle du pasteur P. Otiglio.
'Ai.' Marauda, au nom des Vaudois des Vallées, remercie par la ' voie de î’Ekîho ms
chers amis d’avoir songé à nous à l’occasion de cette belle fête vaudoise..
La Commission Ekéeutive de la « Vente
de bienfaisance » des Instituts d’Instjuotion Secondaire Vaudois, remercie très
cordialement tous ceux qui ont concouru,
de diverses manières, à son très encourageant résultat : les donateurs (Paroisses
Vaudoises, Eglises du champ d’évangélisation, amis du dedans et du dehors, les négociants de Torre Pellice) — les dames
q;ui ont organisé la vente et qui l’ont effectuée avec tant de dévouement — ainsi
que le nombreux public qui a bien voulu
y contribuer par ses généreux achats.
Torre Pellice, 12 septembre 1927.
Barthélémy LEger, modérateur
David Jajuer, « présidé »
Augista Jalla, secrétaire
Sophie Revel, présidente du « Bazar >
Tereîhna Jahier, présidente du * Buffet
Atïilio Jalla, président de la Commisn sian artistique.
CHRONIQUE VAUDOISE
--^-
•Í
smiscniPTioK four les collèges vaudois.
L. 122.131,55
Listes précédentes
M.mes et M.rs :
Francis Monney
Notaire Alex. Poët, Perrier
Prof. Eugène Davyt (2.im
versement)
Caroline Hugon, exuêlèTe
Marie Dotta, id.
Miss Brewster, par ;E3ugeni«t
Socci
Prof. Mac Daniel, par Id. Enrico CoTsani, Rio Mhrina
Mario Corsani, Naples/
Joseph Elynard, condfeige du
CoUege ____________
(A suivre). Total L. .122.841,55
* «I »
» 100,—
» lOO,—
> 100,—
> 20,—
> 15.—
» m—
» 25,
25,—
»' ’ 50.—
» 25,—
» 50,—
ANGROGNB. CinqmntéTunre de la Chor
pelle du Pradutowr. Quoique Ite temps ne
fût pas très favorable, dimanche matin,
11 courant, bon nombre d’Angrognins et
de pensonnes venues du dehors s’acheminaient le long du pittoresque vallon d’Angrogne pour aller assister à la célébration
du cinquantenaire de la Chapelle du
Pradutour.
A 10 heures, en présence d’une belle
assemblée qui remplit la Chapelle, le Pasteur de la .paroisse, ouvre la cérémonie par
un culte introductif, en attirant l’attention d© l’auditoire sur la nécessité d’avoir
l’Etemel pour son rocher et sa forteresse.
M. Jean Bonnet, pasteur, membre de la
Vén. Table, chargé plus particulièrement
de la commémoration, après avoir parlé
avec éloquence de l’histoire du Pradutour,
sanctuaire, forteresse et cœur des Vallées,
met en relief la haute signification de la
fondation d’une chapelle en ce lieu. Il énumère les principaux promoteurs et soutiens de l’entreprise : M. le pasteur Et.
Bonnet, la Vén. Table Vaudoise, le rév. J.
N. Worsfold et Miss Charlotte Fetherstone,
et termine en soulignant l’œuvre bienfai*sante d’éducation et d’édification, accomplie en ce heu par les évangélistes qui depuis 50 ans s’y sont succédé.
M. le prof. Attilio Jalla adresse ensuite
une chaleureuse exhortation à la jeunesse,
lui proposant de constituer en ces lieux
historiques une nouvele «Compagnie Volante » ayant pour but de combattre les
maux qui font la guerre à l'âme, l’impureté, rivrognerie, le blasphème, etc.
La cérémonie se termine par des paroles
de remercîment prononcées par l’évangéliste de l’endroit, M. David Gaydou.
La collecte qui a lieu à l’issue du service est destinée à l’œuvre d’évangélisation en Italie.
Dans l’après-midi, en retournant par les
hauteurs de la Rocciaglia, M. le prof. Jean
Jcdla donne de très intéressants détaüs sur
les lieux historiques de la vallée.
Nous demandons maintenant à iDiéu de
faire concourir cette circonstance au' bien
de notre paroisse, pour un renouveau de
vie spirituelle de chacun et tout particulièrement pour l’avancement du Règne de
Dieu dans la glorieuse citadelle du Pradutour, afin qu’elle puisse toujours être
«la \ûlile située sur une montagne». • i
—- Mariage. Le 10 courant a eu lieu la
bénédiction du mariage de M. Armand-Pilon Alfred, de La Tour, avec M.Ue Mvoire
Susette, d’Angrogne (Cassetta). Nos meilleurs vœux aux époux. D. P.
LA TOUR. Le Consistoire a reçu dernièrement un don de 100 lires avec la mention suivante : « Je sens qu'ü serait opportun d’aider les écoles de quartier ouvertes par le Consistoire. Voüà donc, dans
ce but, 107 lires ».
Signé: «Un altro marînaio vcMese».
— Le Concert Guérin-Desjardins-Vidcssich du 11 courant (à l’Aula Magna). Encore un concert dans la petite ville de Torre
Pellice! vont dire nos lecteurs du dehors.
Eh bien, oui! encore un concert, et, qui
plus est, réussi au-delà de toute attente.
Ce n’est pas banal qu’un village comme
le nôtre ait eu à deux reprises le privilège
d’entendre et d’admirer deux artistes telles
que M.lle Adeline Guérin-iDesjardins et
M.Uè Madeleine Vidossich.
Les qualités particulières de la violoniste
Guérin-Desjardins sont sans contredit : la
désinvolture, l’agilité, la précision des sons,
la vigueur et la puissance du coup d’archet, la sonorité, l’ampleur. Dans son programme de dimanche ses meilleures exécutions ont été : 1“ Lalo {Symphonie Espagnole) où les qualités de promptitude
et de précision des sons se sont révélées
d’un bout à l’autre et où elle a transporté
l’âme des auditeurs aux cimes de la par
rahole ascendante où l’entraîne l’impétuosité du motif. Fort beau le menuet de Porpora-Kreisler où l’artiste donne du relief
au rytlyne de la guccession des variations
sur le sujet... Fort apprécié aussi le prélude de la sonate de Bach, en mii qui est
hissé et vivement applaudi.
Le soprano de M.lle Vidossich, beau,
fluant, aimable, plein et harmonieux,*a été
PEirticulièrement goûté et admiré dans le
morceau de Carissimi : Pmngete, aure,
piangete, dolent et plein de sentiment doux
ét langoureux ; dans le Deh vierd, non tardar (Mozart), c’est la finesse et la précision qui prévalent; fort beaux les morceaux de Veirdi et de Schumann, bissés, où
l’artiste est admirable de souplesse dans
les crescendo et les diminuendo ; et le tout
isans abuser des éléments aptes à produire
de l'effet à bon marché. Quoique jeune,
de démontre déjà les qualités d’une excellenté école (elle est élève de la grande
artiste Russe, de Milan) où la perfection
technique se marie à une compréhension
élevée et pure de l’art.
Le public, nombreux et choisi, remercie
les vaiUantes artistes par les plus chaleu*reux applaudissements, qui vont en outre
aux excellentes accompagnatrices ; Mlles
M. Medhe et Vidossich aînée. t.
— Soirée de bienfaisance, en faveur du
Collège. On est en train d’organiser — et
nous ne donnons ici que quelques détails
— pour la fin du mois, une jolie soirée
dont l’encaisse sera dévolue au Collège, qui
a tant besoin d’un secours financier. R'
s’agit d’une gracieuse opérette en quatre
actes, Giovannim a Fangopdi, qui attirera l’attention des connaisseurs par son
originalité artistique et musicale. Nous en
reparlerons en son temiis. ■ x.
V PERSONALIA.
;; M.De Alice Maratida, fille du pasteur
émérite M. Jacques Marauda, qui a subi
récemment, avec distinction, l’examen de
concours pour les chaires d’anglais dans
les écoles secondaires, vient d’être nommée titulaire d’anglais à l’Institut Technique de Cuneo. Nous la félicitons chaudement, ainsi que ses vénérés parents.
iK MiD É • lies llR 11 J« it >
présidée par M.Ile Lisa Nœrbel, eut heu
samedi, 10 septembre, dans ime des salles
¿du Collège aimablement mise à notre disposition à cet effet.
Une soixantaine d’« Amies» des Vallées
^et de différentes régions de notre pays,
même de la Sicile, purent être présentes
et entendre de la boqche de notre ¡Présidente nationale des détails intéressants
sur cette œuvre si importante, si utüe, et
sur ses diverses branches d'activité. Suivit un entretien, au cours duquel on releva certaines difficultés, mais aussi des
encouragements.
h’œuvre des gares a rendu et rend des
services inappréciables ; elle est parfois
une œuvre de sauvetage et a droit à tout
notre intérêt,, comme aussi les Bureaux
de placement.
Nous voudrions insister auprès des mères vaudoises poui qu’elles ne laissent ja• mais partir leurs ffiles sans savoir dans
quel milieu elles se placent, et nous recommandons aux jeunes filles en voyage de
s’adresser toujours aux « Amies des gares »
qui ne demandent qu’à leur aider de toutes manières.
Un chaud merci aux « Amies » de Torre
Pelhee pour leur accueü si cordial et pour
le thé qu’eUes offrirent après la réunion.
Une « Amie ».
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sem. 1928) - Rivoire Henry, Id. (id.)
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Park (2i eem. 1927 e 1“ sem. Ii928)i
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UvViin . «:.&ÙD PACIFIÓÓ"""^ "
Napoli : 22 Settembre da Genova,
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