1
,- )}:'y. ■■/' '-/* *■ V ■ ..^ _ ■■ '■
(jümple-i’.uurMril avec la Huste
PRIX D'ABONNEMENT PAR AN
Italie................. L. Si
Tous les pays de l'Union
¡(0 poste............
Atnerirjae du Sud . , . .
On s’abonne;
Au bureau d’Administraliun ;
Cliex MM. les Pasteurs;
Chez M, Ernest Hobcrl (Puînorol)
et à l’imprimerie Alpina à
Torre l'ellicc.
L'ahonnemunl [uirl du l.JaiiVier
et se paie d'avance.
S’adrcNHcr puui* la lléclnclion à Si
IcPast.N. Mellle, Torre Pellice
et peur l'AdiHluistration à M
KÜHêe Co.stabel, TorrePellicc*
Tout changement d’adresse est
payé 0,2& centimes.
LE TÉMOIN
É(JI10 DES VALLÉES VAÜDOISES
Paraissant chaque Jeudi
Vuus iiiB amo2 tiiinuiiiB. ,\cl. 1, H Suivant la vérité avoiî la charité. Bpli. IV, 15. Que ton rèiino vicnna. UatUi. VI, 10
K O iti III » ! !• i> :
CorresporRlaiices de la Tunr, de Falermé,
ilit Rosat'io — Nccrologie, M. H. .Toraud
— Chroiii(|ne Vaudoi.se — Hcviig FoIUir|iie — Exanieris d’admissions aux
etablissement,.s d'ins(,i'uet:on .supérieure.
CORRESPONDANCE
Torre Pellice, lo 31 Mni 92
Montiieu)' le Rédacietir da 'l’oim)iu,
Vous avez cci'lainemeiil, lu comme
moi, avec mie vive" [leine, cerlaiiies
lellres anonymes, publiée,s (1) coiili'c la persomic el, le minisièi'e de
M. Gardiol de Bobi l.es réponses
(|ui oui. élé. l'ailes à ces coirespoudanecs passionnées, élanl quelque
peu iuc,\acles et très incomplètes,
malijO’è la répugnance tpie j’éprouve
à enlrcr dans ce débal, je sens ipi’il
est de mou ilevoir de vous ailresser
ce.s quelques mots.
Si la priiilence
cbi'éliemie nous
notre langue el
lie ne rien dire,
ni écrire en dehors de ce qui eon
enseigne à garder
noire [duine, afin
(J) V. Gnizetlà dal Popolo du 2 Avril et la Lanterna IHnorolesc des 14 et 28 Mai 16.52.
tribue au triomphe de rEvangile et
à l’édification des âmes, — d’autre
part, la fidélité, qui est aussi une
vertu, nous contraint de rompre le
silence tontes les fois qu’il s’agit de
rendre témoignage à In vérité offensée, de raïqieler au respect des
faits ceux qui paraissent les avoir
oubliés et de soutenir de notre sympathie des frères injustement attaqués.
Après avoir vainement leiilé, dans
des entretiens, pai ticuliei s, avec le
concours de mon collègue, M. le
pasteur Trou du Villar, d’amener à
des senlimenl.s de paix quelques
membres de l’église dé Bobi, il est
encore un acte lout personnel que
je désire accomplir, en écrivant ces
lignes, dans le but de rappeler les
faits, de montrer la roule dont on
n’aurait jamais dû s'écarter et de
ramener, dans les cœurs aigris, dés
pensées d’humilité, de repentance et
de foi.
Impossible, en efi'el, de s'expliquer
ce qui ai i'ive aulourd’liui, si on avait
oublié ce qui s’est passé pendant ces
quinze dernières années. Il y a rnalbeuieusernent luiiglemps que l’égli-se
de Bobi est agitée par des queslions
peisomielles: B’abuid c’étail la recI lification d’une erreiir dans les comp! tes de la diaconie (1'877); puis la
2
sii*''' ' ■
m' ‘
'A
démission d’un régent (1886); et,
enfin, le congé donné à une maîtresse d’école et la déposition d’un
ancien (1888). Il n’y a, lu reste,
pas l’omlii'e d’indi.srrétioii à rappeler
de.s faits qui sont de notoriété publique, pour avoir obLetiu la .sanction
de nos Synodes, ou celle du Conseil communal de Robi.
Ceux qui connaissent de [U'és les
personne.s et les chose.s auxquelles
nous faisons une discrète allusion,
ne nous Laxei'ons pas de fausser compagnie à la vérité (|uîukI nous affirmons qu’ il ne faut chercher (¡ne
là, la cause princi[>ale, .si co n’est
unique, des troubles que nous déplorons.
Les vanités ble.ssées, se trouvant
dans l’impossibilité de s’attaque)’ aux
autorités t[ui avaient prononcé contre
elles, ont dirigé lems tiails contre
le pasleui'. C'est ainsi (jiie s’est formé un état moral des plus morbi-'
dûs, d’où s'échappent des |)i'Olestations anonymes dont l’impuissance
est déjà .et sera toujotu's plus démontrée.
Mais, supijosons tpie lei membre
de l’Eglisp de Robi eùl de légitimes
motifs pour porter plainle con Ire son
pa'steu)’. .La supposition est |)lausiljle,
cela s'est vu déjà et se vf rra eneo)'e, car nous ne ci'oyons pas [¡lus
à riufaillibililé des pasleurs, qu’à
celle <ics membres de l’Eglise. Dans
ce cas, il ri’y avait qu’à suivi'e tout
bonnement la voie liacée par notre
Constitution et nos réglements, qui
laissent. toute la libellé désii'able.
. Cette litierté est uiie des gloires de
notre église et nous n’avons qu’à
rious eu féliciler: Doui'iiuoi, s’il y
avait des raisons séricuées à faire
va loi)', ne pas pi'otiler des a.'^semblées
officielh’.s do pai’oisse [mur leui’ soumettre les réclanialions dont on aurait jugé à pi«opos de les) itaiilir?
Et, si on se , méfiait de ce moyen,
ou s’il n’avait pa.s ublenu le résullat
que l’on atlendiiil, pourquoi n’aurait-on pas déjiosé aux mains de la
Table un recours motivé (1\ lui
demandant de pi'ocèder à une enquête en bonne et due forme?
Enfin, .si l’intervention de la Table était SLi.specte, ou si elle'avait
jugé eonlraii einent à l’équité, il restait toiijüur.s le droit d'appel au Synode, lequel n’auiait pas manqué
de rendi'e pleine et eiitièr’e satisfaction aux doléances légitimes.
Au lieu de cela, on a pi éféré exhalei’ sa mauvaise fiumeur, avec une
coupable complaisance, dans le.s coIcnnes d’nne [iresse absolument éliangèi’e à la vie de no.s église.s.
Ce mépris des moyen.s légaux, ce
recours à des accusations anonymes
seront indubilablement condamnés
jiar toutes les per.“onnes simplement
lionnêtes. Toutefois si l’orabie d’un
doute pouvait encore sub.sister dans
(iueli|ue esprit, voici ce (¡ni suffii-a
certainement à la dissiper;
Le 8 courant avait lieu la visite
onlinaji'e de l’église de Robi. L’assemblée était nornbieuse et recueillie. [j’enU'etien animé et édifiant s’est
prolongé au-delà de trois heures.
Plusieurs membres ont rendu le
meilleur témoignage à la fidélité et
à l’acUvilé pastorale de M. Gardiol.
Quoiqu’un a même déclaré (¡u’il est
dilficile de comprendi'e. comment un
homme ¡iiiisse fournir une somme,
aussi considérable de travail. En
bulre, on -s'est réjoui de ce (¡u’un
réveil sérieux s’est manifesté, depuis
i[ueh]ue temps, dans l’église, Tons
cetix- qui ont pai'lé du pasteur' u’onl
eu (ju’uue voix pjour lé l’emerciei'.
Ce témoignage unanime ne prouve
(1) 1/tiutoDino dernier, qucl()ue« personnes de
Bobi OTtrt bien présenté au Modérateur une pétition
ÎCVÜÎ.UD üc plusÎGUrs signatures. Mais après un cutreücïi d’une demi heure, ces mêmes peiaonnos sesoiit
retirées, emportant avec elles eo document, non sans
avoir déclaré tiu’eJles no jugeaient pas prudent do le
laisser à Ui Table! J’iivüuî! que eel excès de prudencê
nuluit pas propre h donner une .haute idée du bien
fondé des griefs expo.sés dans la lettre, ni une garanLte do EauthenticiU des sigtiaUtres. No parlons pas
des moyens employés, pour obtenir les adhésions. Ils
sont connus à Bohi et'c’est l'essenlrcl.
Après cela on a mauvaise tin5.ee à-rappeler dons les
feuilles do Turin et do PIgnoroI la présèntation do
celle pétition l
Puisqu'elle a été vcLirée, de quel droll s'attendre
à. une euqxiéta régulière?
3
t-il pas, d’une manière cmicluante, en
faveur du ministère (pi’exerce M.
Gardiol? A qui faudra-t-il désormais
s’adresser, pour savoir si le travail
d’un pasteur est apprécié et l)éni,
si ce n’est pas au troupeau dont il
tst le conducteur qu’il convient de
s’en rapporter?
Si quelqu’un avait des réserves
ou des réclamations à faire, il nous
semble que la visite s’y prêtait tout
naturellement; c’était l’heure ou jamais, l’église et les représentants de
l’Administration élant là poni' entendre et pourvoir. Mais non, on ne fait
pas même acte de présence, ou bien
on se tait prudemment. Il est vrai
que, la visite étant terminée, une
lettre non signée, fut remise, par la
poste, aux délégués de la Talde et
que, cette même semaine, un jour
nal de Pignerol en publiait une au
ti'e anonyme aussi, respirant le même
esprit et, reproduisant des plaintes
analogues. Serait-ce juger trop s6
véremenl île tels procédés, que de
les déidarer simplement au-dessous
de toute critique? Les personnes
qui traitent de la sorte leur pasteur
et leur église sont tombées très lias,
mais, si elles le veulent, le Seigneur
est assez puissant et miséricordieux
pour les l'elever. Qu’elles y réfléchissent sérieusement.
Quoi qu’il en soit, notre vœu le
plus sincère et la demande que nous
faisons à Dieu, c’est que les cœurs
soient puriliés par riîsiJi'il de vie,
de support et d’arapur, afin que
l’œuvre du Seigneur se poursuive,
dans la paix, à Bobi, et au sein de
foules nos chères églises.
Excusez, Monsieur le Rédacteur,
la longueiir de cette lettre, que le
manque de temps ne m’a pas permis d’abréger et croyez-moi toujours.
Votre alTectueusernent dévoué,
J. P. Pons.
{Suite de notre lettre de Palermeh
A lit suppression des «conférences du distrit» s'oppose:
5“ l.a raison religieuse et mo
ralc. Les Eglises qui sont appelées
à recevoir la conférence bénéficient
de la pi'ésence de prédicateurs^ qui
par leui' parole édifient les frères
et portent la bonne »nouvelle du
salut a de nouveaux auditeurs invités à venir les entendre.
On ne manque jamais l’occasion
pour avoir quelques réunions extraordinaires fpiiattireni un public assez
considérable ; c’est ce qui a eu lieu
à Palerme, dernièrement, pendant
trois soirées consécutives.
Ceux qui certainement bénéficient
davantage des conférences sont les
ouvriers eux-mêmes. I! est si bon
de se voir, de se communiquer ses
expériences, de mettre en Commun
joies et découragements!
Gomme il s’agit de phénomènes
intimes, l’analyse et l’énumération
en est difficile, mais combien d’entre
nousqiourraient affirmer (|u’ils ont
appris bien des choses utiles de l’expérience des autres, et sont retournés à leur champ de travail avec
une nouvelle ardeur et un nouveau
courage. Si lùn se trouvait à Vitto
ria, à Riesi ou même à Galtanissetta
il comprendrait peut-être plus faci
lement quel bienfait c’est de sortir
une fois par an fie son isolement et
de se trouver dans un milieu chaud
et sympathique, ne fut-ce que pour
fieux fois vingt-quatre heures.
6" La raison économique. C’est
celle qui a inspiré la proposition
que nous combattons. Eh bien !
c’est aussi en raison de l’économie
que nous réclamons le maintien de
nos conférences.
En faisant un calcul approximatif,
nous ne croyons pas que les frais
de voyages pour ces 5 conférences
dépassent de beaucoup la somme de
600 francs, qui irait opportunément
à l’encontre des difficultés financières du Comité, nous dit Lin, si on
ne les convoquait pas. Il s’agirait
(•s . i
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180
d’abord de savoir, si les rnernlji'os
des conférences qui se payent enX'
mêmes le voyage (et il y en a plus
d’un), ou les conseils qui le leur
payent seraienldisposésàce vii\-ment.
Mais, en l’admetlant sans resiriclions,
serait-ce vraiment une économie
judicieuse dont Ijénéfieierail la caisse
centrale?
Grâces aux conférences, combien
de fois tel ouvrier riéçouiagé, démoralisé, a-repris courage e(, conseillé par ses collègues, a renoncé à
demander son déplacement, réalisant
une véi'ilable économie pour le Comité.
Ailleurs c’élaient des désordi'es,
surgis dans une Eglise; la conférence
a aplani bien des difficulléB, écarlé,
des malentendus et le Comilé n’a
pas eu besoin d’envoyei- en mission
un de ses membres.
Ailleurs, c’est un nouveau jiosle
qu’un de.s agents du Comilé voulait
créer; les oliservalions de ses collé
gués l’oiil persuadé à étudier mieux
la question. Ailleurs encore, c’èst un
posie devenu stérile et que la conférence croit qu'on peut supprimei'
sans dommage pour l’œuvre dans le
district.
Enfin si le Comilé devait, dans la
personne de son préstdeni, ou de
chacun de ses membres se Irans-,
porter dans les 'dill'érenls dislricl.s
pour réparer à la suppression de.s
conférences, noiis croyons qu’une
somme Irip'e à celle qu^on voulail
économiser ne suffirait pas.
Ce n’est pas de suppression dont
il faut parler mais de transformation,’
d’amélioration, dont nos conférences
sont-suscepüble.s. Que cliaque meinbce sente son devoir à ce propos et
l’aceomplisse (idèlemenl; et nos conférences deviendroni toujours plus
nos oasi.s, auxquels nous nous rendrons avec élan et dont nous reviendront retrempés pour la sainle lutte.
A. üliislon.
X
Colonia Vaídtínae, le 21 Avj'il 13Ö2.
Honoré H cher Monsieur^
A maintes reprises déjà j’avais pi'is
la résolu.üüu de votes écrire, suiloiit
lorsque j’avais quel(p.ie nouvelle tl’intérét général à vous communiquer,
telle (|ue l'ouverture des classes an
l^ycéc, où j’en.seigne maiiilenaul, cri
bien la fêle des écoles du Oirnaiicbe,
correspondanle à votre '17 Févriei-;
mais j’en ai toujours été ernpéciié
par des causes divérse.s. Aujourd’hui,
sur rinvitatiori de M. l-iugon, je me
suis décidé à vous écrire qiieltpie.s
lignes, dont vous tere/, l’usage (¡nu
vous jugerez à propos.
Ce matin même à 10 h., en présence
d’une assemblée que l’on a évaluée
à 000 personnes environ, a eu lien
la pose de la |)ierre fomlamenlale
du Temple de Colonia Valdense, qui
est destiné à remplacoi' l’école qui
a servi jusqu'ici lie lieu de culle, et
qui, décidémenl, était trop petite et
peu convenable [loui- les services du
matin, qui soûl ici, comme aux Vallées, bien fréquculés. Mon désir n’est
pas de vous i-.r(racer minutieusernent
ce (jui a élé dit et fait dans ceüe
occasion. Tout le monde sait en quoi
consiste im acte comme celui-ci, et
quelle esl l’importance qu’y raüaciie
la congrégation à l’avantage de t|ui
est initiée une telle entrepiise. Je
ii’ai en vue que de vous motilrer
que le projet, que M. Bouuous avait
plaidé aux Vallées à l’époque du
flernier Syflode, n’avait pa.s sombré,
mais que, au contraire, il conlinuait
à être le but vers lequel convergeaieril les désirs de nos Colons, qui
évidemmeni ont fait de grands sacrifices,-vu qu’ils oui souscrit ime
quaraiitainede millicrsdefrancs pour
un te! objet.
Beaucoup de personnes venaid des
Colonies voisines, ont assisté à celle
inauguration, el ont démontré par
là qu’elles prenajent un vif intérêt
à'ce que la chose allât dé l’avant.
Nos trois pasteurs MM. Hugon,
Bounous et Bons onl sucoessivemeut
5
adressé la |)nrole à l’assemblée, le
premier en espagnol el, las deux nu
Ires en Français, Je ne résumerai
pis leurs disciours, je me borneiai
à dire que leurs paroles d’encouragernenf, de foi, d'ImmilUé el. de piofonde recnnnaissanee envers le Seigneur qui nous a bénis si abondamment, nous Vaudois dans ce pays-ci,
ont élé rexpressson de ce que pensaient. tous les cœurs, qui en l.ermiiianl. .se sont, unis poui’ louei' le
Dieu des armées en ehanlanl, le
« Te-Deum ». (lo.oime parenüièse,
i’ajoulerai qu’un pliologi'aplie que
l’un avait. Fait venir ,ex|irés pour la
circouslance, a jiris le gi'oujie à plusieurs leprises.
Enfin M. Hugon, pour monli'er aux
nombreuses ()ersonne.s du pays comment, les proleslanls praliqueid les
l'ifes de la religion, a baptisé en pi'éseuee-de l’assemblée silencieuse et
atlenlive son neuvième enl'anl (pi‘esque foules les Familles ici sont [ta(riarcales pour te iniinbi't. des l'uFauls
— .signe de pi'ospérilé!)
A côté, du Lemple qu’on décrira
plus tard loi'squ’il sera terminé, le
Cousistoii'e de Colonia Valdense désire consiruire quelques salles, en
vue d'y placer' les classe.? du « Lycée
Evangélique » qui occupe pi'éseufemeirt une maison pour' larpielle il
Faut payer nu loyer a.«sez élevé (deux
mille li'ancs); seulement ce serait
élever la dépense de dix mille Fr',
envir'oir, et comrrn' un rt’ose plus
guér'e les demarrdei' aux Colon.s, otr
sera obligé d’avoir- recoui's à la IrierrFaisance d’autru.1.
Notr-e, Collège d’ici est une in.sSit.uLion qui est. destinée à Faire bean*
coup de bietr sous tous les rapporl.s,
el l’ou peut être sr'ri' dés à pi;cse.ttt
qu’il ii'a de lavant, en voyarrt le.s
]irogr'és qn’il a réalisés, el la sympatliie rpji l’entoure. Il courpLe, à
i’ireui'e aclrtelle, quatr e classes, et le
irotnbr'e des élèves est d’une cirtqiiarilaine; il y a plusiem’s callroliques r'omains et, beaucoup d’étrangers. Si ou Faisait un peu‘ de pr o
jrngartde, ou pourr'uiL avoir bien plus
d’élèves encore, seulemeirt on s'est
It't jusipr’à présent, pai'ce qu’on rr’a
pas même pu recevoir- tous ceux qui
se sont irréseulés, Faute de logement.
J’aitrrej-ats bien voits pai'ler- de
rUnibn Chrétienne qn’on a Fondée
l’aittrée derrriére parmi la jeutresse
excbtsivcmen!, mais j'espère que ce
sei-a pour- plus tard. Les progrès
qu'elle a t'éalLsés sorti assez surpr-enattls. Je let'mlne eir vous priant de
recevoir la coitsidéralion de votre
brni ilévoiié
Louis Jourdan.
,H m ^ 'O- 'm? a« #
Si itous rte dottiron.s pas dans ce
numéro (le ttolice biographique sur
c'e sincère cl. dévoué ami de notre
église qui vient de irons quiütu- c’est
tniiqnemettl. prrr'irefjiu* rarticle qui
nou.s a élé eirvoyé par quebju'un
qui l'a cottnn de très jji'ôs est trop
lortg pour êli'e inséré tout errtier.
dans ce mmiéi'o. 11 le sera D, V,
daits le rrnntéi'o proebnin.
üino^iQiii; Vi\ii)oi8E
Torrr Prllice — C’est à un
trornbreux auditoire, rem|)lissattl jùsqu’irux derttiers recoins la Salle du
Synode, (pre s’adressa Dimatrcbe soir
.M". Cil, Ferrnaud, secrélaire du Comité itileniaLional des Unions Chrétieim.es. Il l’entretint pendant une
heure environ ei de la tnanière ta
plus jntéressante. I.e jubilé des U-:
liions de langue anglai.se ;i célébrer
en 18.94, les dilï'érents types d’unions
c h ré 11 e m I es, 1 (IU1 ' Il O n 1 ta- e a c I ne I (4‘iOO);
leur activilé bénie; leur progrès admirable surtout au Danemark oii en
1878 il ii’y en avait point et où il
en existe actuellement 120: tels fu-
6
'Ì:‘-)7' ■ • -.'ìl
.>r,
i
-■“jSà
t*>"
rent les priiicipnux sujets (|ue l’oraleur aborda eu- les eiil.remêlaiil dVxhortations pi’essiintes, à la jeunesse, à
se donner an Seigneur, Ce qui a
contriliiié pour sa bonne' oart à la
réussite de celte soirée a été l’exécution de plusieurs chœurs dirigés
par M. Forneroii. Après la séance
publique, l'Union de la Ville oilVait
à M. Fermaud et à quelques invités
une lasse de thé dates la Salle de
Lecture.
À quand la fondation de l’Union
Chrétienne de jeunes tilles déjà recommandée par nons,et de nouveau,
dimanche soir, par notre ami de
Genève ? '
PoMAKET. — Mercredi ont été célébrées, au l^rnarel, les noces de iM''
Etienne Lanlarel avec M.Ke Jeanne
liostan et celles de M Louis Châtelain avec M.elle l'.larn Lr.i>?/are/,.
Si nous ne mais trompons, ces iinions ont été bénies par MM. J. I\
Pou.s et F. Uonnet.
Dieu juge parfois à [M'opos de faire
traverser à ses serviteurs qu’ il
a retiré d’une activité à eux si
chère, des jours assombri.s par la
sopMiance pltysique et par le regret
de ne plus pouvoir travailler,comme
ils le voudraient au servii;e du Maître‘Mais il est rare que le soir de
leur carrière ne soit pas éclairé, de
temps à autre, de vive.s lueurs, bien
faites pour remplit ieur ârno de joie
et de reconnaissance.
N’e.st-ce pas le cas do noire vénérable frère M. le pasteur i.airtai'et
auquel tious sommes et serons toujodrs reconnaissanls pour les service.s éminents (|u1l a rendus, dans
une carrière longue et bénie, à not(“e
Eglise, et aux .joies duquel nous e.stimons un devoir et un privilège de
parltciper tou.s ensemble. Quelle joie
pour luij en effet, de voir scellé par
tl’beureu.ses unions, et eu un même
jùuf,\& bonheur terrestre de ces deux
enfants que Dieu lui avait tlonné le
meme jour !
Que notre frère veuille bien recevoir avec sa chère comfiagne et tous
les memlrres de sa famille, nos félicitations les plus vives, unies aux
vœux que souvent encore le couchant de sa vie s’éclaire de ces lumières' lerre.stres, messagères bien
pâles repetidatit de la lumière du
ciel
Le Témoin.
VTtj.ESÈCiiE. — Nous-n'oublierons
pas de sitôt la hotitie journée de
l’Ascension, que nous avons eue [tar
la visite de nos-frères MM. Fermaud
de Genève et Eyiiard de Turin, aux
Unions Chrétiennes de Villesèctie et
de Massel.
Il n’est pas possible que leurs paroles, si frappantes d’iiilérèt et si
persuasives, n’aient pas laissé une
irhpression sérieuse et profonde dans
les cœur.s.
Le service du mafin, aux Clos.i'éuni.s.sait en grande parlie la jeunesse
présente dans la paroi.s.se, accompag'née de l.*eauconp de parenls.
Le soit';- à Mas.sel, le local de la
grande, école était i)ondé d’auditeurs
exceplionnellement allenlifs Les places auraient manqué si la réunion
avait pu se tenir plus tôt dans la
joui'née. Une vente, au profit de
l’œuvre missionnaire, initiée par la
société de jeunes (iile.s, avait eu lien
dans l’après midi de ce jour. Ce
premier essai a, paraît-il, réussi au
delà de toute attente. Nous avons
trouvé encore à notre nri'ivée et vers
l’école de tilles, un groupe de jeunes vendeuses, marquées du petit
l'uban aux couleurs nationale.s, avec
Madame Trou et MademoîselleVinay,
mais la place de la vente ne possédait plus i|ue les déliris de papiers
de.s objets vendus.
Nous ne voulons pas oublier de
mentionner aussi la belle bannière
de la société de jeunes gens. Nous
avons senti notie. cœur battre d’émotion en la voyant arriver à 3 1[4
d’heure pins bas, suivie des raem
.m
7
bres (le l’Union f(ui venaient à lu
renconlre de nos chers visiteurs.
M.
PiGNEROL,
Oiniancbe et lundi 22 et 23 cour,
nous avons eu le ¡»rivilége d'avoir
au milieu de nous notre chei' ami
et l'rère M. W.. Meille, venu pour
présider i.|uelijucs i'éuniüti.s en vue
du réveil après lofiuel tous nous soupirons depuis longtemps.
L’aftluence du publie et l’atleiilion
souleiiue des auditeurs, soit au ôulte
principal, soit aux deux réunions de
S'. SecoruI et de Piguerol, ont prouvé
combien la parole de notre l'rère est
appréciée. Dieu, sans doute, ne periTietti'a pas que la semema' divine
(pii fl été répandue reste luIVuetueuse.
Puisque j’ai la plume eu main,
¡’en profile pour ajouter que mercredi, veille de l’Ascension, nous efiines le bonheur aussi d’eiilendre notre cher Îrére M. Fermaud, le Secrétaire international des Uiiious
CI) ré tien nés.
Espérons ijne ses appels serviront
à grossir le nombre de notre microscopi(|ue « Union » et à rendre
plus acliis et plus (idéles les jeunes
frères qui déjà eu font partie. Qu’il
reçoive |iar le moyen du Témoin
nos sincères remerciemeuls pour sa
büiiiie visile.
H. Pascal, paslvur.
Revue IN»liti(|ite
—b-<vi39«^ ■
Italie — Le nouveau miiiistèi'e
a menacé de succomber peu de jours
après sa tiaissatice. Ayant demandé
mr vole de conliance il l'a ap[i:iremiiient obtenu, mais avec 9 voix de
majoi'ilé seulement, taudis (pi’eii réalité, si l’on écarte les voles des ministres eux-rnémes et de leurs secrétaires généraux, il,a élé en mi
Morilé. Le Roi n’ayant pas acceplé
ses démissions, le minislère a demandé l’exerciia; provisoire de six
mois (pie la chambre ne lui accordera
pas, (’e (|iii amènera les élections
polilii|ues à (Courte écbéanc.e. Nous
ne pensions pas i|u’eti Italie les in
Léiéts de campanile et les ambitions
personnelles eussent encore tant de
puissance.
— A Turin, le l'égiment Piemonie
Reale fêle le , bieeritenaire de sa
rondation. Üimanclie soir, on a inauguré, au delà du Pont de, fer, le
monument aux soldats et officiers
morts en Grimée.
— A Géue.s les fêles en l’bonueur ,
de Gbristopbe Colomb ont commencé
|»ar uii (corlége composcî de plusieurs
millieis d’eufaiils cl de jeunes gens
(pii ont été déposer une couroime
sur le mouurneiit du bérus. Il parait
que le spectacle élait saisissaii!.
-I—
Frsuivu — De grandes fêles paft'iuliqiies, aux(|uelles assislera le
l*résideut Caruof vont avoir lieu à
Nancy, tout nrés de la frontière Al' lemamle,
j ■-l--
I .'llifMUHjçne — L’empereur a re: pris ses voyages et ses discours.
I -‘I-
! lüaiieiiiui'k — De grandes l'é'es
j ont eu lieu en l’boniieur des sou! verains, ipii célébraient leurs noces
! (for.
1
I
j ItiiNídie — Lu posilioii des Juifs
[ pauvres est des plus Irisfes, t’.hasi ses vers la fronfière de la, Hourna-.
nie, ils se voient repoussés par la
, police de ce dernier pays. En vérité,
nous ü’avuns à ouvrir aucuu livre
pour tire une des fiages les jdiis
sombres et cmelles (.lu Moyeii-àge.
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AVVI S I
1.
COU.EGiO VAtJJESE
Esanié di ammissione al (iinnasio.
L’esame di ammissione a t|ual
siasi classe del Ginnasio c del Liceo
comincerà il venerdì 1“ luglio, alle
ore 7 aniimeridiane.
Per essere ammesso aH’eKame nelle
classi ginnasiali liisogna farne la do
manda per iscriUo su caria bollala
da 60 cenlesimi, presenlando la l'ode
di nascita e il cerliiicalo di vaccinazione 0 di solierlo vainolo, lai fede di
nascila deve esser e, siesa su cai'la
bollala e debilametlle l'egaliz/ala ; il
cerliiicalo di vacrdnazione si fa su
caria libei'a ma deve essere legalizzato dall’iifricio .sanilario,
l.a lassa da pagare per l’ammis.sione all’esame è di L. IO.
L’esame di ammissione alla [rrima
cla.sse comprende ;
Un compouimcnlo ilaliamt;
Una prova scrilla di lingua fifuicese;
Una j)i;ova sci'ili.a di arilmelica;
Una prova onde ili lellura o nozioni praliclie di grammalica ilaliana
e l'rance.so;
Una prova oi'alc di ai'iLrnetica.
L’ésame di ammissione ad una
ijuaisia.si dtdie allre clas.si oorn|ji'ende:
Un coraponimenlu ilaliano;
Una prova scritta di iingua fnmce.se ; , ■
Una versione sciàtla dal latino in
italiano;
Una versione scrina dairitaliano
in latino;
Una |)fova sci’illa ili ai'ilnii,!lir-;i ;
Una prova orale su tntle le malei'ie inse^-nalo nelle classi" [uveedenli.
L’esame ili ammissione alla V“
classe compi'èiide inoltre uim vei'sione scritta dal gi'eco in italiano.
NB. Lo piove orale e scritta di
lingna francese sono facoltative, ma
se IH: terrà conto nella classificazione.
SCUOLA SUPEIllOBE FEMMINILE
Idesame di ummissione avi'à luogo
il venerdì i" luglio p. v. alle oi'e S
del mattino.
III.
SCUOLA LATINA DI POMAHETTO
l/osarne di ammissione avrà luogo
il venei'dì 4'’ luglio [i. v., allo ore 8
del mattino.
Torre Pellicti, U 'A Giugciu 18'Jl.
La Tacoki VuUlei-e.
Erratum: au N” 22, [>age '470 à
l’avant ilerniétv ligne, au lieu rie
pourtant, lisez partant.
ie des Meires électeurs
(l’es Eglises Vaudoises
Les formulaires pour (Irease!' I
rlils l'ôles sont en vente à l’imp. Alfrit
/ I r» fl M m*iv rlp7iV-iiil ht li’ïiil
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