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Soixante-et-unième année.
9 Janvier 1925
N» 2
DES V4LLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
S
S
PRIX p’ABc 4EMENT i Par an Poor 6 moi*
Vallées Vaudoises .
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger ...............................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique.............................. 1 doll. ' % doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jkan Coîsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w L« Numéro: centimes w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
OPUSCOLO del 17 FEBBRAIO.
La Società di Storia Valdese sta preparando, come di consueto, due ópuscoli
commemorativi per la ricorrenza della fausta data dell’Emancipazione dei Valdesi,
¡.’opuscolo francese, dettato dal prof. Giovanni Jalla, rievocherà la bella figura dello
storico valdese Giovanni Léger; l’opuscolo italiano, dettato dal prof. Davide
Jahier, tratterà un argomento di grande
attualità, qual’è quello del i° Articolo
dello Statuto e della sua abrogazione.
Il prezzo degli opuscoli è mantenuto a
L. 0,50. Le prenotazioni devono farsi entro
il corrente mese di Gennaio presso
il Presidente
Prof. DAVIDE JAHIER
Torre Pellice.
MÉDITATION
(Du Semeur Vaudois)
IL RETOURNA.
Luc XV, 17-18.
Toujours poignante, profondément vécue, éternellement vraie, cette page de
notre vieille Bible ! Elle met en évidence
la puissance desTnstîffEïsTÏÏaifitiîf : ÇuëÉ
ques jours suffisent à un être heureux,
entouré d’affection, jouissant de tous les
privilèges, pour rouler au fond de l’abîme.
Misère, honte, haillons, santé perdue, avilissement physique et moral, comme tout
le précipite vers une ruine complète! Et
cette histoire lugubre se réalise constamment.
Mais il y a autre chose dans notre parole: un magnifique lever de soleil, une
transformation complète, une volte-face
vers la lumière et vers la vérité qui sauve.
C’est bien là ce qui nous intéresse pardessus toutes choses, ce triple retour de
l’énfant prodigue.
Et d’abord le retour du cœur et de la
pensée vers les autres. « Combien de
mercenaires ont du pain en abondance
chez mon père!». Tant que l’homme vit
en égoïste, en orgueilleux, en satisfait de
lui-même, prétendant n’avoir rien à se
reprocher, il ne sent rien, il ne voit rien,
il ne fait littéralement aucun progrès dans
aucun domaine. C’est quand il établit des
comparaisons qu’il se voit tel qu’il est et
s’humilie véritablement. Le fils prodigue
se souvient des ouvriers de la maison. Ils
ont du pain, lui meurt de faim; des vêtements convenables, lui de sordides haillons ; ils ont une vie de travail paisible
et de joie intérieure, lui est poursuivi par
la honte et le remords. Quel contraste !
Il voit sa misère jusqu’au fond, il la voit
dans la peine, dans la souffrance qu’elle
cause à son père. Ainsi l’enfant ne réalise
souvent sa désobéissance ou sa méchanceté que lorsqu’il voit sa mère en larmes,
son père triste ou fâché contre lui. L’homme
ne comprend son vice que lorsqu’il en
voit les affreuses conséquences pour les
autres. Un roi s’était, un jour, présenté
en état d’ivresse devant la reine et la cour.
A son réveil, il en eut une telle honte
qu’il se présenta, un verre de vin à la
main, disant à tous : « Ce sera le dernier
de ma vie». Et il tint parole. C’est en se
comparant à son Maître et à son Sauveur
que le chrétien aura surtout le sentiment
de tout ce qui lui manque encore.
A ce retour s’en joint un autre: le retour
sur soi-même. « Et moi, ici, je meurs de
faim ! ». Jamais peut-être, jusqu’à ce moment de sa vie, ce jeune homme n’avait
pris conscience aussi complète de lui-même,
de sa faiblesse, de sa pauvreté morale.
Facile et heureuse, l’existence lui avait
toujours souri. Et maintenant c’est la nuit
en lui et autour de lui: misère matérielle;
plus un sou, plus un morceau de pain :
misère morale, déchéance, ignominie, métier odieux pour un jeune juif, fils de famille ; misère spirituelle, pas un souffle
d’en-haut, pas un mot de paix et d’espérance. Telles sont les réalités présentes,
et nous comprenons qu’en se dévoilant
dans toute leur laideur, elles fassent monter le rouge au fro*nt et la honte au cœur
de ce jeune homme. Dieu emploie tous
les moyens pour nous mettre au clair sur
nous-mêmes. Saul de Tarse est travaillé
par cette question : « Pourquoi me per. sécutes-tu? »; le geôlier de Philippes par
la perspective de la mort; Luther par le
souvenir des fautes passées. Le retour
sur soi-même est indispensable à tous.
Sous l’empire des circonstances extérieures
et nous comparant à d’autres, il faut que
nous fassions notre bilan en face de la
concience et en face de la vérité de Dieu
et de Christ. „ ..
Et cela nous amène un jour ou l’autre
au retour suprême, le retour au Père^^
source de pardon, de paix et de vie nouvelle. «Je me lèverai et je m'’en irai vers
mon père!». Pauvre enfant prodigue,
c’est peut-être ce qui lui coûte le plus.
Il était si fier quand il demandait sa part
de biens, si glorieux de sa prétendue
liberté, il allait vers l’avenir la tête haute.
Et maintenant revenir, comme nous le
voyons, demander tout à son Père, n’avoir
plus rien en soi et attendre toute grâce
de celui que l’on a si indignement méprisé et offensé. Quelle humiliation ! Mais
le retour est facilité par la misère elle-même,
par la soif intense du pardon, par l’assurance de l’amour paternel qui demeure.
S’il est des âmes que Dieu ne repousse
jamais, ce sont bien celles qui reviennent à lui dans les larmes et les ardentes supplications : âmes d’un David adultère, d’un péager contrit et triste, d’un
brigand mourant sur la croix. Mes péchés, mes péchés! c’est le mot qui ramène au Sauveur et qui nous unit fortement à Dieu ; c’est le mot nécessaire,
si dur soit-il à prononcer.
Et quand l’enfant prodigue eut passé
par ces trois retours : aux autres, à luimême, à son Père céleste, il sentit la grandeur et la beauté du pardon, il retrouva
la paix. Une aurore sainte se leva dans
son pauvre cœur. Nous avons connu ces
journées de morne et sombre hiver avec
leur voile d’épaisses nuées, leurs rafales,
leurs brumes, leur profonde mélancolie.
Puis, tout à coup, vers le soir, l’horizon
s’éclaire, le ciel s’illumine; par une déchirure de nuages, le dernier rayon du
soleil couchant vient transformer toute
cette nature en un resplendissement, en
une promesse magnifique pour le lendemain. Ainsi en est-il dans une multitude
de vies. L’Evangile de Christ et le pardon de Dieu les ramènent au bonheur et
à la paix. Trois retours, trois étapes nécessaires, puis le rayon divin qui grandit
et dissipe à jamais notre nuit. Puissionsnous tous les connaître et les réaliser !
D. M.
Le « film » des Vaudois.
‘ (Suite et fin).
Il est certes difficile pour un Vaudois
de porter un jugement entièrement objectif sur une représentation qui le touche
de si près. Car dès les premières vues,
et toujours plus dans la suite, c’est le
cœur qui est pris, subjugué, transporté
d’émotion en émotion par toutes les voies
vivantes qui vous y parlent de souvenirs
sacrés et d’affections profondes.
Mais il est incontestable que nous avons
là une synthèse superbe de l’histoire si
riche de notre peuple et du développement atteint de nos jours par notre chère
Eglise. Les vues y sont de toute beauté
et d’une clarté qui ne laissent rien à désirer. Le choix des tableaux, chose ardue
s’il en fut, ne saurait être plus approprié :
tout y est de marque, bien coordonné,
efficace au plus haut point et en même
temps sobre et délicatement tempéré. La
succession des scènes et les inscriptions
qui en expliquent le caractère sont faites,
il faut le dire, de main de maître.
On en voudrait davantage de scènes ;
Le désir en est bien excusable pour des
Vaudois.
‘Nous aîffl^wns bien y voir, pour notre compte, une scène des pauvres Vaudois chassés en exil tandis qu’ils gravissent, éplorés, les pentes neigeuses de nos
monts; et encore la scène, par exemple,
de la joie délirante de notre peuple à la
nouvelle de l’édit de l’Emancipation de
1848, ou des manifestations si émouvantes qui eurent lieu à Turin en cette même occasion. Mais ce sont là discours de
profanes. Et, après tout, il ne s’agit pas
ici d’un volume d’histoire vaudoise ni
d’un manuel de géographie de nos Vallées, mais d’un film cinématographique
et fait à l’adresse non pas des sujets
Vaudois avant tout, mais des publics de
toute latitude. Rien n’empêche, d’ailleurs,
que telle ou telle autre scène puisse y
être ajoutée, avec le temps. Mais tel qu’il
est, ce film que nous possédons est quelque chose d’admirable, et le succès qu’il
a obtenu a été décisif et complet.
Nous ne sommes pas seuls à le dire.
Nous étions plus d’une centaine à le contempler, dont une bonne moitié n’étaient
pas Vaudois. Il y avait là des étrangers,
des journalistes, bien des personnes de
marque. Et l’impresSion a été la même
chez tout le monde : c’est un travail magnifique !
M. Paolo Bosio qui en a été le créateur et l’organisateur infatigable en reçut,
à juste titre, ainsi que son très précieux
collaborateur M. Martinengo, les plus vives félicitations des assistants. Nous désirons ajouter à ces félicitations la plus
vive expression de notre reconnaissance
pour ce joyau, car ç’en est un, dont il a
enrichi notre Eglise.
Il ne nous reste qu’à souhaiter, et nous
le faisons avec une entière confiance, que,
pour le bien de tous, cette représentation
ravissante puisse faire au plus tôt les délices de très nombreux et plus vastes publics, en Italie et à l’étranger.
J. Bonnet.
Prions comme si nous ne pouvions rien.
Travaillons comme si nous pouvions tout.
A. MONOD.
DANS LES PRISONS.
Nous recevons du docteur Henri Pons,
agent pour l’Italie de la Société Biblique
Britannique et Etrangère, un rapport fort
intéressant sur l’œuvre que la Société
poursuit, depiïis quelques années, parmi
les prisonniers et réclusionnaires des prisons et des pénitenciers. Nous ne pouvons, faute d’espace, le reproduire in extenso, et nous devons nous borner à en
signaler les passages les plus saillants.
Grâce à un don généreux de M. Crabb,
à une abondante collecte de l’école du
dimanche du Vomero et à quelques autres secours, l’œuvre des prisons a pu
être continuée cette année encore et a
donné les résultats les plus encourageants
moyennant l’action personnelle de l’agent,
l’œuvre collective des directeurs des prisons, et à l’activité intelligente de deux
colporteurs.
Après s’être procuré quelques milliers
d’adresses de réclusionnaires et prisonniers, M. Pons leur a fait adresser personnellement: un Evangile aux prisonniers de peu de culture ; les quatre Evangiles et les Actes aux prisonniers de culture moyenne; un Nouveau Testament
avec Psaumes ou la Bible tout entière
aux perennes .instruites, parmi., lesquelles il a trouvé des étudiants des écoles
secondaires supérieures, des ex-députés,
des ex-prêtres, des banquiers, des avocats, des soldats et des gradués, voire
même des capitaines et des commandants. A souligner le fait que pas un de
ces milliers de détenus ne professe ou
n’avait professé la religion évangélique.
La plupart ne remercièrent même pas ;
mais il y en eut qui écrivirent des lettres émouvantes en manifestant un profond repentir. Les détenus d’une certaine
prison qu’on ne nomme pas, et pour
cause, remercièrent tous « pour l’œuvre
de sympathie et de soulagement spirituel ». Cette partie de l’œuvre se fit dans
une trentaine de prisons, du continent et
des îles.
L’œuvre collective, par la collaboration
des directeurs des prisons, a également
donné ses fruits. M. Pons offrit à une
centaine de ces fonctionnaires des Evangiles de Saint-Luc à distribuer aux détenus, sans notes, « de crainte de donner
au volume un caractère sectaire toujours
peu sympathique ». Plusieurs ont répondu
en acceptant le don du livre « squisitamente morale », écrit l'un d’eux ; « je promets tout mon appui pour sa diffusion »,
dit un autre ; « je vous assure que les
livres seront distribués », affirme un troisième ; « je loue votre Société pour sa
noble initiative », ajoute un quatrième...
et ainsi plusieurs autres.
11 y eut aussi des directeurs qui refusèrent net « puisque le chapelain pense
lui-même à ces choses, qu’il est expressément défendu d’introduire dans les
prisons des livres religieux ou politiques... ». Toujours est-il que quelques
milliers de petits Saint-Luc ont pu être
distribués par ce moyen aux détenus et
que tous les directeurs, sauf un, ont gardé
le volume qui leur était destiné.
Mais les réclusionnaires de Ponza, Ventotene, Favignana, Ustica, Lampedusa,
Pantelleria, etc., n’ont pas été oubliés et
furent visités par le colporteur Santoro,
qui eut maints encouragements dans sa
noble et pénible mission. Ici c’est le ma-
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réchal des carabiniers qui, après avoir
jeté un coup d’œii aux papiers de notre
colporteur, lui dit: « L’Evangile triomphera... Vous avez la Bible? Je l’achète,
et maintenant vous pouvez circuler librement dans l’île ». Ailleurs un capitaine
remarque: « Il y a ici deux cents soldats
in pena; je ne vous permettrais pas de
leur distribuer d’autres livres ; mais vous
pouvez distribuer l’Evangile ». Ailleurs
encore, un prêtre, à qui l’on demandait
s’il fallait accepter l’Evangile, répond :
« Quoique envoyé par les Anglais, c’est
toujours l’Evangile ». Et tout le monde
en acheta. Un vieux galérien s’écrie :
«J’ai toujours entendu parler de l’Evangile, et je l’ai tant désiré. Dieu m’a enfin fait la grâce de me l’envoyer par votre moyen ». Le colporteur Scuderi, qui
visite les réclusionnaires de Ponza, a pu
leur distribuer 538 Evangiles, et un vieux
qui l’accompagnait dans sa tournée lui
confia d’avoir vu « dans sa chambrée des
compagnons d’infortune qui lisaient l’Evangile au clair d'une petite bougie ».
Les directeurs des onze grandes prisons, que nous ne pouvons nommer, ont
distribué, pour le compte de la Société
Biblique^, environ 2.000 Evangiles... Et
nous pourrions continuer à glaner d’autres nouvelles, tout aussi encourageantes,
mais en voilà assez pour nous dire une
fois de plus combien nous devons être
reconnaissants, en tant qu’italiens, envers
la Société Biblique pour l’activité féconde
et bénie qu’elle déploie dans notre pays,
sous maintes formes et par tant de moyens divers, afin que la Parole de Dieu
y soit largement répandue. Que Dieu bénisse ses efforts, pour l’avancement de
Son règne !
MODE D’HIVER.
Ce n’iest pas de toilettes et de décolle^
tés que je veux parler, puisque l’Echo l’a
fait avec beaucoup de tact il n’y a pas
lop^emps, sans compter que la logique
(si elle existe encore) impose de se couvrir un peu im,ieux en hjyer qu’en été. Le
public féminin est donc immédiatement
détrompé.
C’est pourtant d’une habitude devenue
mode à laquelle il semble qu’on ne puisse
plus ae s>ustraire, que je d&ire ca.user un
instant dans l’espoir que cela puisse être
utüe : la mode de l’émigration d’hiver.
En automne nous assistons, dans quelques communes de la montagne surtout,
au départ de presque toute notre jeunesse se rendant à l’étranger ou dans les
villes de la patrie pour la saison d’hiver.
C’est presque la totalité des jeunes filles qui partent pour se placer comme femmes de chambre et bonnes à tout faire.
Quel est le but de cette émigration temporaire? Il est évident que c’est celui de
gagner : on se dit que l’hiver est long
chez nous, que l’on consomme sans rien produire ; donc mieux vaut-il aller travailler
ailleurs pendant la mauvaise saison pour
revenir au printemps.
Mais cette émigration temporaire estelle vraiment utile, profitable, recommandable ?
Faut-il l’encourager ou la combattre ?
iPour mon compte j’ai bien quelques observations à faire. Tout d’abord il ne faut
pas croire que le service soit la chose la
plus simple de ce monde, et ceux qui partent pour la première fois ne doivent pas
imaginer qu’à peine placés ils seront à
leur aise : avant d’en être là, ils auront
certes à essuyer des reproches et à subir
des humiliations. Si le travail chez nous
est dur et pénible, on jouit du moins de
son indépendance et de sa liberté et cela
a sa valeur^ Je sais que plusieurs novices
en terre étrangère, reprendraient volontiers le chemin de la maison après huit
joùrs d’e^ai, si la honte ne les retenait.
Et si cela est vreii en général, que dire
de certaines places mal assorties, où il
faut renoncer à sa personnalité, à ses
idées, à ses convictions même pour deve
nir un « outil » quelconque ? Comme elles
doivent se sentir humiliées nos jeunes filles quand, par exemple, elles doivent servir des dames qui ne sont pas dames,
quand la maîtresse de maison est bien
inférieure à elles par l’intelligencei, la
bonne grâce,, le savoir-faire? Et pourtant
il faut s’habituer à être rudoyée, à obéir
à des ordres contradictoires (il est des
gens qui prétendent être obéis même s’ils
ne savent pas commander) et se soumettre, car la position sociale et l’argent
-l%iposeint.
Il est très probable qu’on ne restera pas
longtemps si cela ne va pas ; mais en attendant, l’expérience peu sympathique est
faite.
Nous observerons encore que cette mode
nuit à la santé physique.
Il est vrai que les domestiques ont appris à exiger de bons salaires et à se faire
respecter, mais on doit pourtant travailler. On a à peine terminé les rudes travaux champêtres qu’on va se cloîtrer dans
une maison de ville pour y accomplir sa
tâche. Au printemps on reviendra au
pays pour reprendre la pioche et le râteau. C’est ainsi qu’on n’a plus de repos
et ce surmenage ne peut durer longtemps
sans faire ressentir ses funestes conséquences : épuisement, anémie, maux de
tête,..; ICot état de maladie imposera des
soins,, il faudra dépenser et, quand on tirera les comptes, on arrivera à cette conclusion : « Il aurait mieux valu manger
nos pommes de terre à la maison et nous
reposer un peu ! Nous avons gagné, mais
que de dépens,és pour voyages, toilettes,
menus plaisirs et ensuite pour visites du
docteut, médecines, injections.,,. Décidémen,t nous avons été victimes d’un leurre,
mais on ne nous y prendra plus». La sagesse vient presque toujours pour chacun, niais aussi presque toujours en retard!
Et la santé mcraiie ? Cbnnaît-on les dangers auxquels est exposée notre jeunesse,
nos jeunes filles surtout ? Chaque a«- „
■tomne c’est pour chacune une nouvelle
place qu’il faut trouver et l’on peut se
bien placer ou se mal placer. N’avez-vous
jamais entendu parler de jeunes filles pla*
cées dans des pensions équivalentes à des
maisons interlopes ? Elles y sont entrées
sans le savoir, car s’il y a des personnes
ou des institutions honnêtes pour le placement, on ne s’en soucie pas ; « on sait
assez se débrouiller».
Mais glissons, pour attirer notre attention sur un danger, moins apparent peutêtre et moins immédiat, mais grave : le
darder de prendre des habitudes de vie
qu’on ne pourra pas continuer. La bonne
chère, les ,belles toilettes, les amusements,
les voyages, c’est très bien ; mais est-ce
que cela durera ? On n’aura pas toujours
envie d’être au service des autres, on finira par soupirer a,près rm foyer, on se
mettra en ménage pour son compte, et
alors? Ce sera peut-être un dur réve;il,
car il faudra renoncer à bien des agréments, et certaines choses, insignifiantes
à l’apparence, peuvent détruire le bonheur
d’une famillej
En voilà assez, ,pour mon compte, pour
ne pas être enthousiaste de cette émigration d’hiver qui n’est pas toujours imposée par un réel besoin et qui peut avoir
des conséquences fâcheuses.
D’autre part, pour bien des familles il
s’agit malheureusement d’une nécessité, et
Ü serait cruel de leur dire : Renoncez à
votre gagne-pain.
Il faudra quand même sauvegarder la
jeunesse, et, à cet effet, voici quelques
conseils :
1® Parents, avant de vous debarrasser de
vos enfants, attendez qu’ijs soient bien développés physiquement et moralement.
2® Assurez-vous, autant que cela est possible, qu’ils soient bien placés à tous les
points de vue, en les confiant à des pelrsonnes honnêtes pour leur placement.
3" Enseignez-leur à ne pas apprécier une
place seulement par rapport au salaire.
iim.
CHROJil^EJ^OISE
A la mémoire de Tav. JEAN GAV.
Première Liste de Souscriptions : M.me
Mathilde Gay-Biolley et ses filles, à la
mémoire de leurs bien-aimés Adèle et
Jean, L. LOGO - Auguste Pastre, 200 Ing. Gustave Cougn, 100 - P. M. Gay,
25 - Lydie Gay, 50 - Marguerite Gay
veuve Godin, Prarustin, 50 - M. et M.me
Edouard Jalla, Florence, 25 - Prof. Jean
Jalla, 20 - Louis Jalla, missionnaire, 20 Prof. Attilio Jalla, 20 - Adeline RibetCougn, 20 - Prof. Albert Sibille, 20 Giulia Gay-D’Agostino, 10 - Hon. Luigi
Facta, 50.
LA TOUR. La série des « conférences
de Sainte-Marguerite » a été reprise dimanche dernier par une très intéressante
causerie de M. Louis Jalla sur l’ethnographie du Zambèze et tout spécialement
sur la partie ayant trait aux habitants et
à leurs mœurs, si différentes des nôtres.
Il nous entretient successivement des habitations, des hommes et de leur structure, des enfants (dont le 80 OlO meurent
GU sont supprimés avant l’âge de deux
ou trois ans), des vêtements et ornements
du corps, de la nourriture, de la constitution de la famille, du mariage, de la
mort, des funérailles, etc., en assaisonnant d’un peu d’humour les détails abondants et variés qu’il nous fournit sur la
vie de ces peuplades à peine dégrossies.
Le public fort nombreux accouru pour
l’entendre, le remercie par de chaleureux
applaudissements. A l’issue de la conférence, collecte pour les Missions.
— Au culte du Nouvel-An, la Chorale
nous a encore gratifiés d’un très beau
chœur de circonstance que l’assemblée a
goûté avec la plus vive reconnaissance.
NEW-YORK, le 10 décembre 1924. Cher
« Echo ». Nous avons, malheureusement,
quelques douloureux départs à vous annoncer: 1° celui de M. Henri /alla, né à
Torre Pellice, décédé le 11 septembre
■ 1924, à l’âge de 37 ans; il repose au cimetière Mont-OIivet — 2° celui de M-He
Jenny Pons, née au Bessé du Perrier, enlevée à l’affection des siens le 15 septembre 1924, à 27 ans, et dont le corps
repose au Linder Hill ; les deux nous ont
été enlevés avant le coucher de leur soleil. M.lle Jenny Pons est bien regrettée
par la congrégation vaudolse, car elle
était fidèle à son église.
Il nous faut enregistrer les baptêmes
que voici : Eleonora Irma Moro d’Eugenio
et Emma Bertalot, le 14 septembre 1924
— Henriette Céline Ferrier d’Auguste P.
et Marie Louise Ribet, le 5 octobre 1924
— Lilian Bertin de Robert et Melley, le
2 novembre 1924 — Francés Marguerite
Micol de Victor Humbert et Francés UlImann, le 16 novembre 1924.
Nous relevons, avec plaisir, la liste des
mariages suivants : M. Henri Tron, de
Salse de Pignerol, avec M.lle Hélène Pascal, de Prali: leur mariage a été béni à
l’église, le 4 octobre 1924 — M. Vincenzo
Immerso, de Capaccio, avec M.lle Hélène
Germaine Ribet, de Inverso Pinasca, dont
le mariage a été béni à l’église le 11 octobre 1924 — M. Alberto Pietro Blanc,
des Clos de Riclaret, avec M.lle Ernestine Armand, de Torre Pellice, mariés au
temple le 18 octobre 1924 — M. C. F.
Busuk, de Greenslow, N. C., avec M.lle
Marie Ferrier, du Pomaret, dont le mariage a été béni chez les parents de la
mariée, le l.er novembre 1924 — M.y[ean
Dupin, de Paris, avec M.lle Marie Planchón, de Villar Pellice, dont le mariage
a été béni chez le Pasteur, le 8 novembre 1924 — Et enfin M. Guido Grill, de
Pramol, avec M.lle Lilian Roukol, de Long
Island, dont le mariage a été béni à l’église le 26 novembre 1924.
Il me reste encore à vous annoncer
que, après de longues discussions, la congrégation a compris que l’union de notre
église au presbytère servirait ses intérêts,
c’est pourquoi elle a été votée à l’unanimité. Barth. Tron.
PALERME. Nous recevons, avec un
retard considérable, de M. Rinaido Malan,. un petit article nécrologique de M.
G. Messina. M. Malan, qui n’avait probablement pas encore lu les lignes que
nous avons consacrées, en son temps, à
la mémoire du Pasteur de Messine, rend
à son tour, en qualité d’ami et de chef
de District de Sicile, un affectueux, un
excellent témoignage à ce collègue si justement estimé et si universellement regretté. Il rappelle, entre autres choses,
avec à propos, les belles paroles par lesquelles M. Messina concluait son rapport
présenté au « Convegno Pastorale » de
Palerme, en juin dernier, sur « la sanctification du Pasteur en vue de son
église » : « Notre œuvre d’évangélisation
ne peut faillir, parce qu’elle fut préparée
par les souffrances séculaires et les sacrifices des pères qui laissèrent un héritage non seulement aux descendants par
le sang, mais à tous ceux qui se proposent de travailler en Italie pour le Christ,
avec l’esprit vaudois ».
POMARET. Le jour de Noël nous
avons eu un beau service au temple; un
grand nombre de personnes se sont approchées de la Table sainte.
Le 28, après-midi, nos écoles du dimanche se sont groupées autour d’un bel
Arbre de Noël, procuré par les efforts
réunis de quelques amis, en particulier
d’un groupe de jeunes gens et jeunes filles qui ont dévolu à cet effet le produit
d’une soirée. Nous les remercions cordialement, ainsi que tous ceux qui ont
coopéré à la réussite de la fête.
PRAMOL. Un grand nombre de personnes est accouru jeudi soir, 25 décembre, dans l’école du quartier des Plenc,
où on avait préparé l’Arbre de Noël. Les
enfants du village avaient appris, pour
l’occasion, quelques beaux cantiques; ils
récitèrent aussi des poésies et des dialogues. La petite fête laissa une bonne im
-re%MEi-.tQ44.&- - Lû&--prc3xrrTto^;" ’Alxrrvi h
tous ces enfants ! Merci aux organisatrices !
SAINT-GERMAIN. Les vieillards de
l’Asile de Saint-Germain ont eu le privilège de célébrer Noël et le Nouvel-An,
entourés de la sympathie du public. D’abord ils ont eu la surprise, de la part de
la jeunesse de la Société « Capitaine Robert », qui a procuré deux immenses
chars de bois, environ 200 mirias; le jour
du Nouvel-An, la fanfare de Saint-Germain fit une halte devant la Maison-mère,
en jouant trois morceaux choisis, leur
apportant la joie en saluant l’aube du
1925; dimanche dernier, enfin, une véritable foule se pressait dans la grande
salle du réfectoire, pour entendre quelques beaux morceaux de musique instrumentale et la comédie: Un colpo di
Stato, tout cela exécuté magistralement
par l’Union des Jeunes Filles, sous la direction de M.lle Ilda Rivoir et la présidence de M.me Henri Tron.
Après l’entretien d’une heure, la belle
fête se clôtura par la distribution du café,
des brioches, des grissins au beurre, laissant les vieillards sous la meilleure impression.
Nous ne pouvons que remercier toute
cette jeunesse aux généreuses initiatives.
Ajoutons que, le même jour, nos frères Vaudois de Genève nous firent parvenir la belle somme de 160 lires, que
nous enregistrons avec reconnaissance.
C. A. Tron.
SAINT-JEAN.* La fête de Noël a été
célébrée dans notre Paroisse par une journée radieuse. Le culte principal, auquel
assistait une assemblée imposante, a été
rendu plus solennel par l’exécution d’un
chœur, qui était une prière, expressément
préparé par notre vaillant Directeur de la
Chorale et par ses non moins vaillants
chanteurs. ^
Le lendemain le temple se remplissait
de nouveau pour la traditionelle fête de
l’Arbre de Noël. Après le culte un programme, aussi riche que varié, attira l’attention du nombreux public qui ne se
3
lassa pas d’écouter allocutions, poésies^
chants, pendant deux heures consécutives. La distribution de petits cadeaux,
consistant en une brioche, une tablette
de chocolat et une carte avec texte biblique, termina la fête en remplissant d’une
vive joie tous les enfants qui y prirent
part.
Le dimanche, 28, notre Pasteur annonça
à l’assemblée émue et recueillie son prochain départ pour l’Ecosse où il doit se
rendre pour une tournée de missions et
de collectes. Tandis que nous souhaitons
à M. Tron un bon voyage et beaucoup
de succès dans sa mission délicate, nous
faisons des vœux pour que les vénérés
pasteurs émérites MM. Gardiol et Revel,
qui le remplaceront pendant son absence
de quelques mois, continuent une œuvre
abondamment bénie dans notre Paroisse.
Le culte de fin d’année attira, comme
par le passé, une foule immense. Le lieu
et l’heure du service rendent toujours plus
solennel ce culte du 31 décembre.
Après la lecture du Psaume XC, le Pasteur attira notre attention sur les paroles
de Saint-Paul (1 Cor. VII, 29) : «Le temps
est court ». « Cette fin d’année, nous ditil, nous rappelle la brièveté de notre vie.
Le coup de minuit déclarera une fois encore que le temps de nos opportunités
est court. Travaillons donc, car l’œuvre
que Dieu nous a confiée c’est de nous
qu’il l’attend. Que ce soir marque le départ d’une communion plus intime, car
Dieu est aussi ici avec son manteau du
salut ».
L’attention et le recueillement que nous
avons remarqués nous laissent espérer
que le culte et la Sainte-Cène qui a suivi,
à laquelle prirent part un grand nombre de
personnes, ont produit une impression
bienfaisante et durable.
Le l.er janvier la chaire fut occupée
par M. Gardiol, qui clôtura la série des
cultes par une prédication excellente, en
prenant pour texte Psaume XXXVII, 5.
PuieGont cee appels, si.S£uu/«»t féilérés
, à l’occasion des fêtes de Noël et NouvelAn, porter beaucoup de fruits pour l’avancement du Règne de Dieu.
— Décès. Le l.er janvier a eu lieu,
dans le cimetière de Lusernette, l’ensevelissement de Stringat Marie, décédée à la
Gallinera, à l’âge de 81 ans. Toute notre
sympatie à la famille affligée. Y.
VILLAR. Une petite Association qui
promet bien. Il s’agit de VUnion Cadette
des Jeunes Filles, organisée et dirigée par
la fille de notre Pasteur, M.lle L. Soulier.
Fondée depuis à peine deux mois, elle a
déjà pu donner une fête des mieux réussies à sa sœur aînée, l’Union Chrétienne
des Jeunes Filles, dans l’après-midi du
28 courant. A la lumière étincelante d’un
magnifique sapin de Noël ces 35 fillettes,
de 8 à 12 ans, exécutèrent un très intéressant programme, composé d’une courte
allocution de la Présidente et d’une série de chants et de récitations: le tout
fort apprécié par les 25 ou 30 grandes
filles qui eurent le privilège d’assister à
LE CATHOLICISME
jngé par qaelqoes boues illgstres.
(Suite, voir N. 47).
iVbici, pour dore ce chapitre, ce que pensent du Catholicisme de Rome deux hommes d’Etat de l’étranger.
PELLETAIN, ministre de la Marine
française aflirme que le Catholicisme n’a
jamais voulu être une religion, mais bien
plutôt une entreprise de domination...
iVANDEîRWELDE, député socialiste belge,
puis ministre, écrit, en 1905, dans le journM Le Peuple : « ...Une grande distance
sépare, au point de vue de la liberté de
pensée et de parole, les Eglises protestantes de l’Plglise catholique. Avec cette dernière, la lutte est inévitable ; même eh laissant les questions religieuses hors des conflits sociaux, noifâ serons fatalement amenés à la coÀibattre, ne fût-ce que pour
nous défendre ».
cette fête intime. Il va sans dire qu’on
ne se sépara pas sans avoir pris la traditionnelle bonne tasse de thé, agrémentée d’unç. succulente brioche.
La réunion laissa, aux grandes comme
aux petites, le plus doux souvenir; ce
qui doit être un encouragement à continuer l’œuvre si bien commencée.
Et à propos d’arbres de Noël, nous apprenons avec plaisir que plusieurs autres
ont été allumés ça et là à travers la paroisse ; au Teynaud, à Buffa, à la Piantà
et au Serre. La population est reconnaissante aux Maîtresses qui ont voulu procurer cette grande et pure joie aux enfants qui leur sont confiés.
Grande était l’attente dans les milieux
politiques pour les délibérations du Conseil des Ministres, convoqué le 30 décembre écoulé. Le communiqué officiel
nous dit: « Le Conseil des Ministres a
été unanime dans l’évaluation de la situation, créée par des éléments irresponsables, et de ses répercussions économiques surtout et financières (la livre sterling à 113, le dollar à 24); et il a aussi
été unanime dans la^décision d’appliquer
toutes les mesures nécessaires pour la
tutelle des intérêts moraux et matériels
du pays.
Les oppositions de toutes nuances s’attendaient à ce que, dans ce Conseil, les
ministres libéraux Casati et Sarrocchi auraient présenté leur démission ; mais ces
Messieurs ont jugé que, dans l’intérêt
même de la situation politiqife et de la
tranquillité de la nation, il était plus sage
de ne pas se détacher du Gouvernement.
Au dernier moment, cependant, nous apprenons la démission des ministres Oviglio, Casati et Sarrocchi, que le Président
du Conseil a remplacé immédiatement par
les hon. Rocco, Fedele et Giuriati, aux
dycastères respectifs de la Justice, Instruction et Travaux Publics.
Les mesures délibérées par le Conseil
des Ministres ont eu leur application immédiate si l’on en juge par le grand nombre de journaux d’opposition qui, durant cette dernière semaine, ont été séquestrés dans la presque totalité, et par
les vastes perquisitions, généralement infructueuses, faites, dans toutes les villes
d Italie, aux habitations des opposants
les plus connus.
A la suite de la convocation des fascistes de la province de Florence, qui
sont accourus au chef-lieu en masse et
de tout côté, bon nombre d’entre eux ont
donné l’assaut au Niiovo Giornale en produisant des dommages qui, heureusement,
ne sont pas des plus grands. Le ministre de l’Intérieur,. M. Federzoni, en présence de ces faits et pour empêcher qu’ils
ne se répètent, a défendu toutes les adunate fascistes qui devaient avoir lieu dans
la plupart des chefs-lieux de province.
Fédération nationale de la Presse
adresse un appel pressant aux sénateurs
et députés, en protestant contre les dernières mesures du Gouvernement qui causent la ruine des journaux d’opposition
en leur empêchant d’exprimer librement
leur opinion sur sa conduite; et en ou
Hommcs politiques et patriotes.
iLe poëte ANGELO BROFPERIO (1802
t 1866), dans un discours prononcé à la
Oiambre Subalpine, en 1849, démontre que l’EJglise de Rome s’est constamment opposée au progrès. Après avoir
cite une longue série de philosophes, de
savants, d’historiens, et de littérateurs
ita,hens et étrangers, dont les écrits ont
ete condamnés par elle, il ajoute : « E si
fossero contentati di pea^eguitare le leL
te|re e le sejenze nei libri e nei manoscritti ! rna le perseguitarono nei loro
autori sino a piè dei roghi, sino a piè dei
patiboli. Debbo io ripetervi ]a storia dei
dolori di Galileo nel fondo del carcere
della S. Inquisizione; debbo io rammentarvi ü pugnale di Eira Paolo Sarpi ; i patiboli di Arnaldo da Brescia, d( Benedetto da Fojano, di Girolamo Savonarola,
di Cecco d’AscoK, di Nicola Franco, di
Giovanni di Praga, di Giovanni Huss e di
Giordano Bruno?
«„..Non si dimentichi che i preti non
protei^ro gli studi per rumanità, ma
per sè stessi ; piuttosto che consèrvatori
furono confiscatori delle lettere, per far
tre, en protestant contre les attentats aux
journaux.
Au Nouvel-An ont eu lieu, comme d’habitude, les réceptions des Autorités de
l’Etat au Quirinal et au Palais Margherita pour présenter aux Souverains et à
la Reine Mère les souhaits pour l’année
qui vient de commencer. Nous remarquons, parmi les représentants du Sénat,
notre sénateur Giordano.
Le 3 courant, à la .réouverture de la
Chambre, M. Mussolini a fait son discours « à la manière forte » sur la situation politique en général, dont voici les
passages les plus saillants: « Quand deux
éléments sont en^ lutte et qu’ils sont irréductibles entre eux, l’élément résolutif
est la force! ». Après avoir affirmé que
le fascisme est toujours très fort quoique l’on ait cru à sa fin, il ajoute: «Si
je mettais à le déchaîner (ce fascisme),
la centième partie de l’énergie que j’ai
mise à le comprimer, vous verriez, alors !
Mais le Gouvernement est assez fort pour
avoir raison de la sédition de l’Aventino ». « L’Italie veut la paix, la tranquillité, le calme laborieux : nous lui donnerons ce calme, cette tranquillité par l’amour, s’il est possible, ou par la force,
s’il est nécessaire ». Le lecteur intelligent
commentera ces phrases significatives,
selon son discernement.
, Dans cette même séance une motion
signée, entre autres, par Giolitti, Orlando,
Soleri et bon nombre de combattants, a
été présentée au Président de la Chambre; motion condamnant la politique intérieure du Gouvernement et surtout les
récentes mesures prises contre la liberté
de la presse. Le Président du Conseil
répond au Président de la Chambre, qui
lui demande s’il l’accepte, par ces mots
tranchants: «Je renvoie à 6 mois». M.
Mussolini demande ensuite que la Chambré soit ajournée et qu’on fasse la convocation à domicile, ce qui est approuvé
à grande majorité
Jusqu’à ce jour, les séquestres de journaux et les perquisitions continuent.
— Allemagne. Vu -l’impossibilité de
constituer un Cabinet de majorité parlementaire, après une crise d’un mois environ, le chancelier Marx accepte de former un nouveau Cabinet en choisissant
ses membres en dehors des partis, dans
l’espoir de pouvoir continuer quelques
mois à diriger la politique de son pays.
Les ambassadeurs de France, Angleterre, Italie et Belgique ont présenté au
Chancelier, au nom des Gouvernements
respectifs, une note qui reproche à l’Allemagne ses infractions au Traité de Versailles à propos du désarmement, ce qui
retardera 1 évacuation de la zone de
Cologne.
La question des dettes interalliées,
très importante pour l’Italie car le moment de régler les comptes viendra pour
elle aussi, continue à exercer sa pression
inexorable sur la France et son Gouvernement. L’Amérique demande à la France
d en arriver à des propositions concrètes
au sujet du remboursement de sa lourde
dette de guerre.
— En Albanie Ahmed Zogu, chef des
rebelles qui s’est emparé désormais de
tout le territoire de l’Etat, constituera, à
ce qu il paraît, un Gouvernement régulier.
t.
sene istrumento di prdfana dominazione.
Invece di pxomuovere l’umano sapone, i
buoni padri oeircarono di chiudere bene le
porte dei chiostri,, acciocché la scienza non
si spandesse nel .popolo. Ed ecco il modo
con cui i preti conservarono gli studi.
«..I successori di S. Pietro devono pos
sedere 1 eredità di S. Pietro, che è quella
della povertà, dell’umiltà e del sacrifizio ;
ed è tempo che le chiavi del Vaticano
aprano le vie, del cielo e non dischiudano
in terra la strada profana delle ambizioni
e delle dovizie..;. L’indipendenza della religione, sta nella santità della, sua causa, non
nella vanità della terra» (Atìti parlamentari, pag. 2597)j
En 1849, l’abbé TURCOTTI, député libéral du Parlement Subalpin, dit en pieine
Chambre : « ...Altri, ^tto pretesto di conse,rvare illesa la religione dello Stato, non
hanno alcuno scrupoto di assoggettare lo
Stato stesso a tutti gli arbitri e a tutte le
velleiU di un partito interessato, più
straniero che nazionale, il qua,le si chiama
religioso ed è essenzialmente politico; si
attribuisce il nome di cattolico, cioè universale, ed è invece ristretto ed esclusivo
OUVRAGES REÇUS.
A. Sibille : Zaïre - con introduzione e
note — Firenze, Lemonnier — L. 6,50.
Le chef-d’œuvre dramatique de Voltaire que notre jeune collègue présente
aux étudiants italiens dans la Collezione
di classici stranieri, de Lemonnier, est
précédé d’une bonne introduction expliquant le sujet de la pjèce ; les raisons du
succès qu’elle obtint dès l’abord et dans
la suite sur les scènes de tout pays et
particulièrement en Italie; son caractère
antichrétien, malgré les apparences; la
visible préoccupation de l’auteur de rompre une lance contre l’intolérance religieuse... Une introduction qui sera lue
avec profit et que les lecteurs particuliers, auxquels elle est destinée, feront bien
de ne pas sauter. Le texte, très correctement imprimé, est enrichi d’excellentes
notes grammaticales, linguistiques et littéraires qui vont être d’un précieux secours pour les jeunes étudiants peu familiarisés avec le français.
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sino all’egoismo ; ambisce la denominazione di, apostolico, e procura con girandi
sforzi di nascondere e, far dimentioarte la
dottrina degli apostoli sotto il pesante e
nxisterioso involucro di arbitrarie decretali
di dubbia origine e di funestissime conseguenze; ...pretende di essere cristiano
per eccellenza e sottomiette Cristo e la sua
Iqgge all’arbitrio, ai. pregiudizi, alle stravaganze ed inteirpretazioni di un concilio di, politici o di un concistoro di
diplomatici che,, sotto apecie di religione,
ingannano il mondo ed opprimono le coscienze dei popoli...».;
(Le sénateur ALFIERI DI SOSIIEIGNO
(1827 t 1897) se demande; «come possa
l’Italia, cattolica di religione, negli ordini
sociali democratica, governarsi coUa libertà ».;
L’hon. OASTIGLIA, dans une brochure
intitulée Redenzione (1872), soutient que
le aathoHcisme actuel, même sans l’infaillibilité, est en opposition avec la
science, et que la papauté est l’antithèse
du Vrai Catholicisme.
(A mivre)i
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MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato tool.
PEiRRERO - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - -Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore ; G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Crolx de Ville Pastore: Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato tool. T. R. -Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Biglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Viale B.
Carlo V, 49 &
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Malda, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
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D. Revel, ivi.
OORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : A. Vlnay.
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store : V. Sommani, ivL
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FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
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Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista :
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. VerdL 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivL
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Dcvnenica aUe ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli.
MAN'TOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 120 - Pastore; Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto CostabeJ, Via Telesio,
Pa
Pa
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore ;
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
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Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento,
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore,: S.
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Mingardl.
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Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
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Ugo Janni, ivi.
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- Pastore : G. D. ,Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa ; Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, aUe ore 18 - Pastore : S.
Colucci.
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, Ivi.
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TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
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Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quintj, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
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- Long Daniel, Bernard, S. Germano Chisone (10), 1924 - Moncœur Elisa, Lyon
- Travers Alice, New-York - Chauvie
Madeleine, Jouve, Angrogna (10) - Mondon Paul, Ramel, Torre Pellice (10) Gallian-Bauer M., Genova (13,50) - Wilhelm Caroline, Marseille (25) - Bounous
Henriette, Id. (25) - Gay Lydie, Perosa
Argentina - Sappé Edvi, New-York Comba Arnaldo, Fiume (15) - Lusina
dott. C., Id. (15) - Garrou J. L., NewYork - Bounous Federico, Borgone (15)
- Rivoiro Emanuele, Torino (15) - Vinay
Ermanno, Carmagnola - Barai Vincenzo,
Pomaretto (10) - Viglielmo Davide, Riclaretto - Barai Alberto, Inverso Pinasca
- Meynier Lydie, Genova - Giardino M.,
Asti - Vinçon Louis, S. Germano Chisone
(10) - Vinçon-Rostan Judith, S. Secondo
- M.lle Vinçon, Torre Pellice.
Pramollo : Jahier Henri, Ballaret (10)
M.me veuve Klett, Allier 00) - PeyronelRostan Henriette, Tournim (10) - Bounous
Henri, Ribet (10) - Beux Elisée, Beux
(10) - Jahier Jean, Id. (10) - Sappé Louise,
Ruà (10) - Jahier Lévi, Clot (10) - Long
Albert, Id. (10) - Combe Héli, Tournim
(10) - Jahier Emile, Beux (10) - Ribet
Jean, Bouchard (10) - Peyronel Barthélemy de Jacques, Tournim (10) - Long
Alexis, Id. (10) - Rostan François, Sappiat - Long Alexis feu Jacques, Piene Jahier Barthélemy, Beux (10) - Beux D.
B., Piene - Sappé Henri feu Jacques, Id.
(10) - Long Louis feu Jean, Ribet - Chauvie Pierre, pasteur (12). (A suivre).
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