1
Année XV®
Pilli D’AKONNEMKNT PAR AJÍ
Italie..................
Tou8 les paye do rUnlon de
poste . _ . . . * I)
AmèrLriue du Htid . . i. iì
On s’abonne ;
All bureau d’Admiiilatration;
Chose, MAt. les Pastours ;
Chez M. Ernest Robert fPignerol)
fit à la Librairie Cliiautove et
Mascp.roUî fPi^norol ).
Ii’aboniieraent part du 1- Janvier
et se paie d’avance.
N. 2â.
Nîituéroa séparés deraandés avant
le tirage 10 centimes chacun.
Antionccif : 20 centimes par ligne
pour une seuîd fois.—15 oontimos de 2 à 5 fois et JÎ> centimes pour d foi$ et au dessus.
SVadreeser pour la Itédaütion et
l'Administration à M. le Pasteur ÎT. Bosio — fimnt Gi^rmm'nCluFOfi ('Pinerolo) Italie.
Tout chaugerarmt d’adrosse est
paj'é 0,25 centimes.
T E M 01N
riî
ÉCHO 0ES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
Mis Aoï'Ba 8. ,
11'.'.; li.; '.■I,;,'',- , .
•'■•¡'’'íabtoiiiíftfr'Ái'- l'i'
Puissance,á’eíi hati'i. — Joutñal de'l’Ex-'
pódìtiòn,' — Grand çroyànt, génerèuf ,dtí'_
nateur,,'— S‘'uscriptidri> -- Nouvelles religieuses. - Chronique Vaudoise. — Revue
Politique. — Aunonces.
PUIS84NËË DIK HAIT
■J
Ue doct. Hall de New-York prt'chant, n y a quelques années, devant un auditoire <ie presbytériens
influents, sur le texte ; «Mais vous
recevrez la pui.ssance du St. Esprit
qui vieiuira sur vous » (Actes i,- 8),
décrivait une machine à vapeur
placée sur les- rails, <V la tête d’un
train. Elle a sa chaudière, ses tubes, ’
ses" pistons, ses. engrenages, ses
roues, son charbon,'une voie toute
prête, un immense trajn à emporter..
¡Que faut-il pour mettre, tout cela,
en mouvement? Une puissante force, celle de la vapeur. Ainsi, disait,
le prédicateur, nos églises ont
tous les rouages nécessaires, une
organisation ecclésiastique admirable, elles uni devant elles une
¿¡■ititiiïnfvirtfe avec Ui ch/iritti. Epu. iv ,, 15.
grande oeuvre à accomplir.... Que
leur manque-t-il ? Ce^ qui manquait
aux apôtres avant la Pentecôte.
Ils avaient cru au Sauveur. Et si
leur foi avait subi une éclipse lorsque leur Maître avaient été cloué
à la croix, elle avait été bientôt
raffermie parles nombreuses preuves qu’il leur avait données de sa
résurrection en se faisant voir à
(eux pendant quarante jours.
Ils avaient acquis une connaissance suffisante pour eii.seigner à.
d’autres l’Evangile. Près de quatre
ans de vie commune constante avec
Jésus, durant son ministère public,
les avaient mis en mesure d’ins-,
truire leurs semblables dans la vé^rité.
Ils aimqieni leur Maître et désiraient se .rendre utiles à son
service en paissant ses brebis et
ses agneaux; — que leur manquaitil? — Une force qui ne vient ni
de l’intelligence, ni de la volonté
de i'hoimne, la force d'enifaui. la
puissance du St. Esprit qui leur
■avait été promis.
.’J
P- " :
2
178-.
,
Lorsqu’ils la reçurent, à la Pentecôte, toutes les facultés de leur
être en reçurent une impulsion irrésistible, tous les rouages furent
rais en mouvement comme lorsque
la vapeur est lancée soudainement
dans les tubes d'une machine jusques là immobile. L’œuvre de la
conversion du monde au Christ
commença. ■'
*
★ *
Lorsque nous songeons, à notre
propre église, à ses rouages ecclé-siastiques, à ses pasteurs, à ses
anciens et diacres, à ses professeurs, à ses évangélistes, à ses
maîtres et maîtresses, à ses moniteurs, à ses écoles, à ses sociétés
différentes,à ses membres croyants,
à ses ressources matérielles, à
l’œuvre que Dieu lui assigne, à la
liberté dont elle jouit, nous nous
demandons aussi ; Que lui manquet-il ? Il manque, à toutes ces forces,
une puftesance .supérieure qui les
transforme, une sève divine qui
les anime, en un mot, le souffle
d’une nouvelle Pentecôte.
La puissance d’en Haut, les preixiiers disciples, hommes et femmes , l'attendirent avec foi, la
demandèrent avec humilité et persévérancejusqu'à ce qu'elle remplit
leurs coeurs.
Quelle bénédiction serait pour
notre église et pour l'œuvre qui
lui est confiée, nn baptême du
Saint-Esprit I
mm\l pË L’EXPÉDITION
par Paul Reyiiandtn
(Suite ).
Nous prîmes aussitôt la montée du
Mont Tisseran (1) où quelqu’un de ces
savoyards se pensant évader, reçut deux
ou trois coups de fusil qui lui en ôtèrent l’envie. D’abord, presque que nous
eûmes atteint la hauteur de cette montagne, nous fîmes halle et séparâmes
les compagnies (2). Ensuite nous vînmes eù un lieu où l’on tenait quantité dé bétail et d’où les bergers n’avaient point fui; ils nous donnèrent
du lait, et nous dirent que nous n’étions pas encore en notre pays et qu’il
y avait grand nombre de soldats au pied
du Mont Cenis pour nous disputer le
passage. Cela ne nous épouvanta pas,
au contraire, voyant que Dieu nous
avait conduits jusques là par son bras
puissant, et avait fait en notre faveur,
s’il faut ainsi dire, tant dé miracles,
nous étions certains qu’il ne nous
abandonnerait point, et qu’ainsi ayant
le Tout-Puissant de notre côté, les
hommes ne pourraient rien faire contre
nous, ce que nous avons ensuite expérimenté, et de quoi nous sommes
et serons à jamais redevables à notr;e
Grand Libérateur lequel fait triompher
la faiblesse par dessus la force, car
nous devons toujours avoir ceci dedans
l’esprit que plus nous aurons reçu,
tant plus nous sera-t-il redemandé,
afin que nous ne laissions point passer
de temps que nous ne donnions gloire
à celui de qui nous avons reçu tant
de faveurs.
Pour revenir à notre route, étant
descendus de la montagne du Tisseran,
nous traversâmes la Maurienne, après
avoir pas.sé dans un petit village où
le cure fît grande diligence pour faire
boire les ofïiciers el où on nous donna
tout ce que nous demandâmes el après
que chacun eut pris du pain, on se mit
(1) Mont Iseran.
(2) «Car, dit la Relation, on s’apercevait
qu’il se perdait beaucoup de mondes.
3
........ .......*179
à marcher, et nous vînmes en un bourg
nommé Besas où il y a, à ce que dire,ni ceux qui y ont passé, la plus
méchanle nation qui soit sous le soleil
et, en effet, loin d’avoir abandonné leur
bourg, ils semblaient au conli’aire nous
vouloir braver, et ils furent même
laséez hardis que de nous menacer,
ce qui fut cause que nous en fîmes
marcher grand nombre avec nous, afin
que s’il nous arrivait quelque mal,
ils en eussent aussi leur part.
Après avoir traversé la rivière tout
contre le bourg, nous vînmes camper
quelques heures en deçà, dans un fort
petit village qui était abandonné de^
ses habitants, où nous passâmes la
nuit fort pluvieuse; c’était le sixième
jour de notre marche et un jeudi, 22®
d’août.
Le lendemain nous nous acheminâmes contre ViUars, qui est un |)elil
bourg, et nous passâmes derechef la
Maurienne, il est tout au pied du Mont
Cenis, ses habitants ne bougèrent
point, et tout cela par ordre, mais
nous nous saisîmes du curé lequel ne
pouvant monter le Mont Cenis, à cause
qu’il était trop replet, nous le renvoyâmes.
Etant donc parvenus sur le Mont
Cenis, la pluie nous incommoda avec
les nuages et un vent aussi froid qu’il
a accoutumé d’être sur les plus hautes
montagnes; alors voici venir, sur le
milieu du col, quelques mulets venant
de Lyon pour Turin, et quand l’avantgarde les aperçut, les soldats rompirent les balles et prirent ce qu’ils voulurent, mais Mr noire commandant
étant arrivé les menaça fort et fit rendre tout ce qu’ils avaient pris.
L’ordre ayant été mis à cela nous
commençâmes à marcher et, au lieu
de prendre la descente de la montagne,
nous prîmes à droite par un petit sentier. ¡Nous saisîmes quelques bergers
pour nous guider, vu que nous ne
savions point le chemin, ta pluie nous
incommodait extrêmement et nous attendions de temps en temps quelque
fâcheux rencontre, mais par la grâce
de Dieu, rien n’inteiTompil notre chemin, quoiqu’il neigeât tellement qu’il
en tomba plus d’un pied avec un grand
froid qui nous incommoda fort. Mais
au lieu de continuer notre chemin à
droite, notre guide, qui nous menait
conire son gré, nous fit descendre plutôt par un précipice que par un chemin et nous vînmes dans une combe
où nos ennemis avaient résolu de nous
repousser.
Pendant que nous passâmes le col
du Mont Cenis, nous eûmes toujours
la pluie à dos, ensuite la neige, et de
plus la nuit très obscure nous ayant
pris dans cette terrible descente dont
j’ai parlé, nous étions tellement fatigués que nous ne pouvions presque
pas bouger de la place, jnsques là, que
plusieurs furent contraints de rester
par les chemins pour attendre le jour.
C’était la fin du vendredi, septième
jour de notre marche.
Le samedi de bon matin on fil la
découverte, et quelques soldats des
nôtres s’avancèrent un peu avant dans
le chemin jusqu’à ce qu’ils aperçurent
au plus haut de la montagne grand
nombre de pays^ins avec des soldais
qui faisaient tomber des rochers en
bas, de sorte qu’il était impossible de
pa.sser, la combe étant fort étroite et
au bas un torrent fort rapide (1), mais
quelque grand fracas que ces gens
fissent avec leurs, pierres nous ne laissâmes pas que d’avancer chemin étant
déjà une heure de jour.
Et comme nous fumes-assez avant
dans les ravines et à la portée du
mousquet des soldats et paysan.s, nous
fîmes halte pour parlementer comme
c’était notre coutume, et ainsi un de
nos officiers s’avança, et avec lui un
curé et quelques soldats, mais d’abord
qu’ils,furent près des ennemis, des soldats venus apparemmeni d’un château
voisin, se saisirent de cet officier qui
était allé pour parlementer, et api'ès
l'avoir désarmé, le fièrent; — ils
croyaient d’en prendre encore un autre
qu’lis avaient déjà saisi par les cheveux, mais Dfeu lui donna la force
d’échapper de leurs mains; après quoi
ils se prirent à faire rouler de grosses
pierres et à nous tirer dessus, ce qui
(!) I! B'agil du vnllun de ia Clarée qui dfibuui'hedanalavaUiedelaDoireentrBChaumonl et Jailloii.
4
„J, 180 —
faisait que nous ne pouvions nullement
passer sans être beaucoup endommagés (1). C’est pourquoi nous cornmançâmesà reculer, et descendîmes au bas
de la combe, tandis que plusieurs passèrent à gué ce gros torrent, croyant
de se pouvoir ouvrir un autre chemin,
mais on changea d’avis et d’un commun accord, rebroussant chemin, nous
reprîmes les hauteurs, les uns d’un
côté, les autres de l’autre, craignant
.qii’on ne nous environnât comme c’était bien leur dessein.
Comme donc nous fûmes parvenus
sur les montagnes par des chemins plus
difficiles qu’on ne saurait dire (2),
les nuages qui s’élevèrent tôt après
furent cause que nous ne nous pûmes
pas tous joindre, s’en étant perdu beau' coup, tant piémonlais que français, le‘squels ayant été aperçus des ennemis,
furent plis selon le rapport qu’on nous
en a fait. Nous nous assemblâmes tous
sur le sommet d’ïine montagne qui
était environnée de brouillard, et nous
(1 ) li'ofliçier envoyé pour parlementer était
le capiUinéPaul Pallenc du Villar, « q^ui, dit
Robert, pouvait inoontestablemeni passer
pour un des meilieurs de la troupe ». La Relation «du soldat vaudois t décrit l'affaire
de la manière suivante; Deux prêtres et un
de nos officiers nommé Pelin, allèrent demandât le.passagu ; les prêtres se voyant proches des dragons se jetèrent à eux et firent
signe de «prendre le capitaine qui était tout
proche, ce qu'ils firent sans que nous pus:V aïons le secourir, et firent, à l'instant mSme,
une dépbai'ge il coups de fusil, grenades ei
pierres qui nous roulaient dessus, ce qui’ nous
obligea de nous retirer en arrière, avec quelques-nna des nôtres très blessés,: et plusieurs
autres qui s'écartèrent dans un bois, dont la
plue grande partie furent pris et conduits à
Turin ». ' I 'Il
Robert fait monter h 30 .nu 10 les soldats
de l'arant-garde qlii .furent faits prisonni.ers
•avec Pallenc. Parmi ceux qui s'égiirèrenl et
furent pris Arn'aud mentionrie les obirurgien
Malano.:t et .M'uston. Des capitaines Lucas et
Privât «on n’a plus entendu parler«.
('il) La Relation dit: < Les dragons eurent
tout notre butin, parceque la rôontagne était
si rude à monter iqu’il nous fallait ailer^èt
quatre pieds,¡ayant peine .fte la monter avec
nos armes | les prisonniers que nous menions
nous demandaient înSfaroment de leur ôter,
la vie plutôt que de leur faire souffrir ce que
nous souffrions,nous-mêmes.-Rien d'étopnant, dès lors, qu'un bon nombre soient restés en arrière. « Dans ce malheur, ajoute
Robert, nous fûmes encore assez heureuxpour
ne rencontrer personne qui s'opposât il notre
cruelle montée ».
sonnâmes pendant un long temps la
trompette pour faire savoir aux perdus
oû était le rendez-vous, et après que
nou.ç eûmes ailendu l’espace de deux
heures, nous connûmes qu’il manquait
de nos gens.
Hependant le temps nous étant fort
précieux comme chacun le peut juger;
nous commençâmes à marcher et sur
ces entrefaites, voici venir sur le sommet de la montagne où nous étions
une oiv deux compagnies de soldats,
tambour battant, et après que nous
les. eûmes aperçus, nous arrêtâmes
notre marche pour savoir ce qu’ils
voulaient de nous, et pourquoi ils nous
suivaient, après leur promesse, ce
qu'ayant ouï ils répondirent qu'ills ne
s’en voulaient pas dédire, et ainsi ils
battirent la retraite.
‘ Néanmoins nous aperçûmes le soir
qu’ils nous suivaient pas à pas, tant
il 'y a.peu de bonne foi parmi les ennemis me l’église, quoiqu’ils ' dussent
promis qu’ils ne nous poursuivraient
point, mais qu’ils noûs’ laisseraient
faire notre chemin, pourvu que nous
ne fissions' aucu'n mal y' c’est qu’ils
n’ignoraiènt pas commenton nous préparait le souper au pont de Salberirand où ils étaient déjà tous accourus
auparavant croyant de nous y arrêter.
Nous contiuüâmes cependant notre
chenrtin parce qu’iî 'était déjà sur îe
tard, et cela le samedi ouinzième jour
de notre marche et le 24 d’août. Nous
marchâmes donc fort* serrés‘par de
grandes traverses et par des bois ('I j,
et étant 'arrivés à 'nn petit' village à
ünè lieue de Salberlrand, nous fîmes
haitè‘‘auprés, 'et qii'elqueâ-üns eommandèrent'auît paysans de leur apporter du vin,'ee qu’ils firent,'Ot après
nous' être tant;'soit peu reposés, "nous
reprîmes notrè rtiarehe, sârls 'faire aü^
c'un brûitj' ni parler seuiemerit en aucune manière,' nous doutant bien, du
moins; quelques-uns, de ce qui nwis
allait arriver."' ' "
Quelques-uns même aperçurent de
l’autre côté de la nivièi-e, quelques
(I) « Eri"descendaiiL^àit'la Relation, nous
; entBndiürifi rioe'pauvres blessés' qii.i. cri’aié'nt
'itioessartijïieiil ni» pÀ'uv'aHt passllei' â'elie’vil».
5
...„,181
escadrons qui allaient contre le pont,
mais afin de n’épouvanter personne,
ils n’en voulurent rien dire, au contraire ils s’encourageaient les uns les
autres de tout leur possible, et étant
arrivés à une demi-lieue du pont,
voici paraître au bas de la vallée environ une soixantaine de lumières qui
étaient sans doute des corps de garde
vides ou pleins, sans qu’on entendît
aucun bruit, et que personne dit le
le mol, quoique souvent nous vinssions
tout près de ces lumières.
(yi suivre).
Gmid crAyanl, généreux donateur
Si les œuvres sont le fruit de la foi,
comme l’enseigne l’Ecriture, plus l’arbre est sain et vigoureux, plus les fruits
devront ê,lre abondants. C’est en appliquant ce principé général que le
docteur Welldon, vicaire de Kenninglon, où reposent les restes du regretté
GeorgesH. Lake,apu dire.sursa lombe,
qu’il avait été un grand croyant et,
pour cette raison, un généreux dofiateur. Sans'ipafler de ce qu’il a fait,
pour lés vaudois,Ma variété des œuvres
amtquelles ÌÌ s’est intéressé d’une'manière efficace, est en effet considérable.
On le trouve s’occupant d’eau 'potable
pendant une épidémie de dipbtérite
en'186K,l d’one école du soir où il
travaille personnellement, d’une école
diurne pouf la doter d’un nouveau
local,* d'nôpitaux,'idé'séfvices en plein
airqu’ifprésidependant (^iielmie temps
dans um village dé Kent, d’Ecoles du
Dimanche, d’ünioùs chrétiennes, de Société auxiliaire*poiur les pasteurs, de
colportage, >’de missiôn.s,'de Sociétés
diverses ayant poiir but la propagation
et la défense des grands principes de
RôtW.r’imàf lAn Pah* Iîï uîîv ¡íai’nan vrpc
la Réformàtion, Parla vieetlBsœuvres
de ce vénérérfrère, a dit 'le docteur
Welldon, Christ nous dit à tous; « Va
et fais de même »1 ■< '
Souscriplinii (riielioiis êe grâces
pour le Biconleuaire de la Glo.ieuse Benlrée
Eglise b’Angrogne
E. Bonnet pasteur, fr. 100; David
Peyrot pgsteur, 500; J. Long ancien,
10; Et. Bonne! f, P., 2; P. Revel régent, 2; D. Chauvie, Bodarsac, 2; D.
Stringai, 0,25; J. P. Ricca, Garsinera,
5; Veuve Susanne Berlin,Vernet, 1,50;
C. Fontane, 3; Et. Benech f. P.
Pt
Margh. Benech f. P. 0,10; Pierre
Ptavan f. J. 2; L. Hi voire de R. 1 ;
Alexis Ri voire de D. 1 ; J. Rivoirc de
J. 1; D. Rivoire de Jacques 1,60;
Marie Gaydou, Gonins, 5; Mad. Gaydou,
Gonins, 2; D. Travers f. J. 0,50;
P, Bonnet f. Jacq., 3; Jean Bertalot
ancien, 1; P. Bonnet f Sidrac, 1;
Pierre Bertalot, Cinbol, 1; David
Bertalot f. Daniel 1; D. Buffa, Gafsinefa 5,25; D. Bonnet, Si, Laurent,
3; El. Plavan, Cacet, 1; D Chauvie,
Pons, 5; Et. Malan ancien, 5; Barili.
Chauvie, Crocei, 5; Veuve Madame
Coïsson, Serre, 2; P. Odin f. D., 3;
Et Berlin ancien, 5; Barlh. Malan
f. Et., 1; P. P. Berlin, 2;- Barthl
Ricca, Prósuit, 1; Henri Long, 0,50;
J. Malan f. Et., 0,50; Et. Buffe feu
P., 5; Marie Berlin, 1; P. Berlin,
rég., 1 ; D. Coïsson, Cougn, 2; Daniel
Monnet f. D. Bonnenuit, 5; Pierre
Monaslier, Bonnenuil, 2; George Monnet, 0*50; ü Buffe ancien,, 2;
D. Buffe f. D., I; Et. Buffe f.'D., 1;
George Rivoire, Cumin, 1,50; Aug.
Berlin, 0,75; P. Chauvie f. Pierre,
Roccamaneol, 2; El. Gaydou ancien.
5; Barth. Chauvie de Bartiielemy, 1,50;
P. Berlin'de P., Porta d’Angrogna, 2;
J. Gaydou de J. P., 1 ; D. Gaydou de
J. P., 0,50; Marie Gaydou de J. P.,
1; P. Monaslier de P. régent, 5; P.
Gonio régent, 2; D. Simond ancien,
5; Jacques Gonin, Adrech, 2; P. Berlinat inst., 20; J. D. Malan, Pra du
Tour, 5; D. Malan f. P., 2; Pierre
Chauvie, Saben, 1,25; P. Rivoire, Pra
du Tour, 1 ; P. Chauvie, Rociailla,
0,50; Jacques Coïsson, Sagnas, 0,50;
L. Rivoire, Pra du Tour, 1 ; D. Buffa.
Pra du Tour, 1 ; J. Buffa, Pra du Tour,
Joseph Gaydou de Jos., Pru du Tour,
■t
AÜ!
6
1 ; J. Bei'tinat, Pra du Tour, 0,30;
El. Bulïa f. Jacques, Barfè, 1; Veuve
, Marie Berlin, Prasuit, 1 ; Veuve Malan
f, J. el famille, Prasuit, 12.60; Paul
Eoslubei, Roccia Reynaud, 1 ; J. D.
Rivoire, Casella, 1; D. Buffa, Roccia,
1; D. Chauvie, Si. Laurent, 5; Paul
J, Berlin f. J., 2,50; Chauvie Barthélemi,
Serre, 5; Jacques Ricca ancien, 3;
J. D. Coïsson r Jos, 3;, George Benecli f. Barlh., 1 ; D, Malan, SerreMalan, 1 ; J. !). Malan f. Jean, id.,
1 ; J. Malan, id. 0,20; P. Monnel feu
Jean, id., 0,50; Veuve Malan des Mondins 0,50; J. Malan, Doni, 0,50; Jean
D. Jourdan, Roccamaneol, 3; Monsieur
et madame Malan, Jouves, 10; Laurent
Travers, Goni ns, 5; P. Pons f. Barth.,
Eissarl, 1,25; D, Coïsson, Chanforan,
5; J. P. Odin de Barlh., 2; J. Odin
feu Laurent, 3; frères Frache, Marlinail^ 1; J. P. Buffe, Üdins, 1; David
Gaydou, Ruadaval, 1; P. Benech de
Lyon et famille, 25; H. Rivoire, Bonnenuii, 2; D. Chauvie ancien, 5;
François Bonnet, Marseille, 2; Et.
Pons, Arvlera, 2,50; Michel Bonnet,
id., 3; Marg. Traver.s f P. 5; Marg.
Revel, Albarins, 5; Lydie Revel, id.,
5; El. Chauvie secrétaire, 20; Ricca
David f. David, Serrematan, 1 ; Veuve
Anne Roman, id., 0 10.
Total 1<
lisle. Francs 929,15.
Jlouvelies iSeUjgieuefe
Jf. H. [,dsserr& et la Congrégation
de l’Index: On écrit de Rome au journal catholique l'Observateur français:
« La question de l’Index el des Emn~
(jiles de M. H. Masserre, fait des progrès. Le saint-père a nommé une
commission spéciale, composée de re^
ligieuxsavants(!) pour modifier, de concert avec l’auteur, certains passages
incriminés. Ce travail de révision fait,
on ne doute plus que l’Index ne soil
levé, el que satisfaction ne soit rendue
À M. Lasserre >.
Toujours le même soin au Vatican:
Tordre el falsifier les textes de l’Evangile pour essayer d’appuyer les traditions romaines!
Episcopal et Mariage. — La Church
Review, journal de la Haute - Eglise
Anglicane, sc disait naguère, fort scandalisé en apprenant, que l’évêque
anglican de Penrilh, jusqu’alors célibataire, allait se niai ier. « Aucun fidèle, di.sait ce journal, ne peut s’opposer à ce qu’un évêque ait une femme
puisque l’Ecrilure, et les .39 arlicies
le lui permettent. Mais nous proleslons
contre l’indécence scandaleuse d’un
mariage d’évêque api’ès sa consécration » On comprend qu’avec de semblables idée.s sur l’épiscopal et sur le
mariage, la fraction rilualisle de l’Eglise anglicane place son idéal dans
une fusion future avec l’orlbodoxie
grecque, el même avec le papisme
romain I •
Le budget pontifical. — Le budget
du pauvre prisonnier du Vatican, en
1888 a été le suivant: Du denier de
St. Piei re 7.500,000 francs. Intérêls de
capitaux placés à l’élranger 2..500,000
francs. Aumônes el ressources diverses: 500,000 fr. Offrandes reçues
A l’occasion du Jubilé: 2.000,000. —
Total des receUes: 12.500,000 francs.
Dépenses: Aumônes aux pauvres de
Rome, de l’Italie et de T étranger:
300.000 frs. Subsides ecclésiastiques
pour Rome: 50,000 frs.; pour l’ilalier
80,000ffrs.; pour l’étranger : 150,01)6’
francs; pour les prêtres indigents:
150.000 francs. ; pour la Propagande::
500.000 francs. Pour les missions:.
1,000,000 frs:. Pour Tadrainistraiiao
papale: 1,000,000 frs. Entretien des
palais apostoliques: 500,000 frs. ; Bâ-liments publics: 250,000 frs.: Salaire
des Cardinaux: 2.000,000. Entretien
des séminaires: 1.2.50,000. Dépenses
diverses: 3.500,000 Tolaldesdépenses:
11.230.000 francs. Résidu en caisse:
1^270,000.
Tels sont du moins les chiffres officiels, mais on croit que le chiffre-des revenus, des capitaux placés à l’étranger est supérieur à celui qui est
indiqué plus haut et l’on s’étonne de
ne pas trouver à la colonne des recettes le produit des taxes pour dispenses, préconisations, etc. produit
qui doit être considérable.
7
.„183^
Pour les pasteîtrs qui ne parlent pas
assez haut. ~ M. l’avocat Cn. Gulhrie,
parlant à l’Assemblée de l’Eglise Libre
d’Ecosse, donnait dernièrement un remède pour guérir les pastgurs du délaiii de parler trop bas », Placez dit-il,
le banc destiné à la Camille du pasteur,
non pas devant la chaire, mais aussi
loin que possible de celle-ci. Vous
serez sûr qu,e si la dame du pasteur
n’entend pas elle le fera savoir à son
mari »,
Un grand Synode œcuménique de
l'Eglise Morave s’est ouvert le 27 mai
dernier à Hernnhul en Saxe, et a réuni
des pays les plus divers, les membres
de cette église chrétienne.
<irivr
oluque
0I6C
Au mois de mars, MM. les pa.steurs
Hugon et Bonnous, avec quatre colons
de Colonia Valdense, se sont l'endiis
dans l’intérieur de l’Uruguay pour y
visiter un terrain de 25.000 hectares,
situé au nord du Rio Negro et qui a
été offert pour la colonisation. Il est
éloigné des ports de mer, inai.s le che
min de fer arrive déjà à la distance
de 30 kilomètres. Le voyage des nos
explorateurs n’a pas été sans incidents, les pluies ayant grossi les
rivières et rendu les gués dangereux
et même quelquefois impos-sibles à
passer.
L’Union Chrétienne du Villar est
arrivée celte année rm chiffre très respectable de 52 membres effectifs.
Ceux-ci ont donné pendant l’hiver
des conférences sur la Rentrée dans
non moins de onze écoles de quartier,
comme aussi dans, récoic paroissiale.
IKctiue ))oitttque
ttaite. — Le 29 c. S. M. Humbert I,
offrait dans le palais royal de Milan
un banquet à 76 des notabilités de la
ville, et invitait, ensuite à une petite
fête, de genre plutôt familier, plusieurs familles de l’aristocratie milanaise, dans sa villa de .Monza. Le roi
et le prince de Naples ont été vivement
applaudis à leur départ pour Rome
où ils sont arrivés le V du mois c. •
La Chambre avait volé de leur faire
un accueil chaleureux en invianl tons
les députés présents à Rome à se
rendre à la station centrale pour fêter
leur retour; le Sénat, la Municipalité,
plusieurs associations d’étudiants et
jl’ouvriers avaient pris la même décision. Toutes les autorités étaient
présentes. S. M. a été'acclamée avhc
enthousiasme, et à peine arrivée au
Quirinal, a dû se présenter au balcon
pour saluer cl remercier la fouie,
Le Ministère ayant proposé d’ajourner une dépense de 20.000.0u0 de
francs pour l’achèvement de quelques
lignes de chemin de fer, et la Chambre
lui ayant donné raison contre le vole
contraire de la majorité de la Commission centrale du Bilan, 17 des
membres de celle dernière ont présenté leurs démissions et décidé de
refuseê toute nomination subséquente.
La Chambre a accepté ces démissions et voté à grande majorité la liste
ministerielle destinée à remplacer les
démissionnaires. C’est une bonne leçon,
assez méritée, parait-il, puisque c’était plutôt l’e.^prit de parti qui avait
dicté celle opposition au Ministère.
La Chambre s’est occupée du triste
état financier de la Municipalité de
Rome. L’hon. Baccarini, avec l’assentiment de Crispi, a exprfsé la nécessité et le devoir pour le Gouvernement de venir en ïiide à l’autorité
communale, sous peine de voir se produire, sous peu, une banqueroute
scandaleuse.
La,Chambre a décidé, en outre, de
se faire représenter aux fêtes en l'honneur de Giordano Bruno par les députés du Collège de Rome; la Junte
du Conseil communal représentera la
capitale.
I,es cléricaux sont furieux et ont
décidé d’avoir, dans les principales
églises, des fonctions religieuses en
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expiation de ce sacrilège dont, se rendent coupables les autorités civiles et
politiques.
La Municipalité de Venise a approuvé
l’érection d’un monument à Fra Paolo
Sarpi et volé dans ce but un subside
de 3.000 francs.
Le consul Durando, de Trieste, d’après ce qu’affirment plusieurs jouriiauXj serait parvenu à se justifier
des accusations portées contre lui.
Le Slaluto et la commémoration de
la mort de Garibaldi ont été fêtés
simultanément, sans qu’il en .soit résulté aucun désordre.
- La fêle nationale du
Juillet sera célébrée, cette année,
dlune.manière grandiose, et rendue
plus solemnelle par le transport au
Panthéon des cendres deGarqot, Baudin
et Mrttesu. Le Pré.sidenl a inaüguré
le nouveau port de Calais, et a été
partput.'acclamé. ’
kerbte, — k partir du 2 courant
le goiivernémenl reprend entre ses
mains [’administration des lignes de
chemins de fer, jusqu’ici confiées à
une Société français!'. '
Le métropolitain Michele e$l ar
ariivé îi Belgrado, et fi reçu un accueil-enthousiaste; l’ex roi Milan est
attendu aussi.
Afrique. - Une nouvelle importante bons arri ve de Mnssaua ; Le 2 côulanl, le major Di Majo se présentait
subitenient, avec une considérable excorte, à Keren, arrêtait le Harambaras
Kaffet, suspecté de trahison, et '5 autres chefs a vec'lui, désarmait les 2000
soldats irréguliers de la garnison et
[lissait le drapeau tricolore. Keren se
trouve à 90 hilomèlrés de' Massaua.
Nous y sommes; pourrons nous y
rester ? voila ce que l’on se demande
Amérique. — De terribles inon^
dations ont dévasté des villes entières
et d’immenses territoires dans la Virginté iet le Maryland. L’on évalue à
15,000 les victimes et à 200.000,000
fi'SvGa perle.
iiPflrift®« — Le roi' Malieloa, en
suite de ¡’entente des puissances intéressées, a pu remonter sur le trône.
Annonoes
GOMUNIÌ DI S. GERMANO CHISONE
Avviso di Concorso.
E aperto il concorso al posto di
maestra a questa scuola elementare
femminile di classe rurale, cui va
annesso lo stipendio legale, oltre l’alloggio.
Le domande, documenlale a senso
dell’art, 'li7 del Regolamento 16 febbraio 1888, dovranno essere dirette
al Sindaco sottoscritto, non più lardi
del 20 luglio prossimo.
San Germano, 26 maggio i889.
IL SINDACO
ROSTAlN.
COMUNE lU PRAMOl.LO
Avviso di CodeorsA.
E aperto il concorso al posto di
maestra a questa scuola elementare
femminile di 3® classe rurale corrisposta collo stipendio legale, oltre Galloggio.
Le domande documenlale a senso
deU’articolo 147 del Regolamento 16
febbraio 1888, dovranno essere direlle
al .Sindaco sottoscritto non più lardi
del 20 luglio prossimo.
Prarnollo, 2(5 Maggio 1880.
IL SINDACO
JAIIIEP.
: , ,‘>AN RKMO ,
Logement meublé à louer pour la
saison des bains; belle position, tout
près du grand établissement de bains
de mer.
S’adressiïi' à Mr,-D. Bew.capitaine,
21, Corso Garibaldi.
Erînbst ftoiîERT . Ge7‘aiU.
Pignerol, lmp. Chianiore-Mascarelti.