1
Soixante-treizième année
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-e 21 Mai 1937-XV
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Prof, Lùigi Mipoi
4 * TORRE PEfci.ICE
PARAISSANT CHAQUE VENBREDl
raiX O'ABONNBMBNTi
Italie et Colonies italiennes .
Etranger . . . . . .
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Par as)
L. 10,. 24,. 22,—
i*aar * mola
6,
12.
On ■‘•bonne: à TorrePeliice, au Bureau d’Administration de l’Echo(V\b Wijdiam, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., di^es de louange, occupent vos penaèea (Ppipp. IV, 8).
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3
oor la Vie inUrieare
« Le mystère de la piété est grand ;
1 Tim. Ill, 16.
Piété ! Cette parole rappelle à ma pensée des souvenirs sacrés, des visions austères, des refrains solennels: Je revoie
dans ma lointaine enfance le visage vénéré d’un grand-père penché sur la vieille
Bible de famiille, pour le culte du soir. Je
vois une mère, la tête ornée d’une coiffe
vaudoise, les mains de ses enfants serréfiié dans les siennes, qui se dirige gravement vers le temple. J'entends les refrains solennels des orgues sous les voûtes
de l’église...
Mais qu’est-ce que la piété ? L’incertitud© qui règne à oe sujet semble répéter
le qualificatif que l’apôltre attribuait à
son objet : « Mystère ». Un examen rapide
des différents types de piété pourrait
peut-être nous aider à discerner parmi
toutes, la piété vraiment bonne, pure et
agréable à Dieu.
I.
Je dois mentionner tout d’abord la jjiété
gagne-pain qui cherche à tirer de la religion une utilité matérielle. Elle est beaucoup plus répandue qu’on ne le croit
c’est la piété de tel employé qui s’efforce
par là de garder sa place au service de
l’église ; de ces parents qui se préoccupent de l’héritage d’une tante pieuse et
âgée ; du catéchumène qui a hâte d’obtenir son admission à l’église ; du i)auvre
qui arrive au presbytère, la bouche pleine
de patois de Canaan, pour obtenir du secours...
Pour justifier cette piété gagne-pain on
invoque des raisons d|e force majeure : il
faut pourtant vivre ! Il faut bien gagner
du pain pour nos enfants ! Il faut... Je ne
sais pas jusqu’à quel point de pareiles justifications puissent vous persuader. Quant
à moi, je ne puis chasser de l’e^rit la
penséiQ que c’était là aussi la piété de Judas, le monstrueux caissier de Jésus et dies
apôtres, et il me semble que l’incréduMté,
le paganisme, ou bien la mort sonè préférables à la piété de Judas !
II.
La piété popwkàre ou conventionelle a
un fond plus sérieux que la précédente.
C’est la piété des coutumes et des traditions religieuses. Ses expressions sont
bien connues : baptême, confirmation, mariage religieux, fr&îuentation du temple,
de temps à autre. Précaution de ne pas
trop s’écarter du cliché adopté par le plus
grand nombre. Tout s’arrête là, ou presque tout. Il ne faut pas croire cependant
que ce vernis religieux soit tout à fait
sang prix. Grâce à lui, beaucoup de monde
se conduit mieux qu’il ne le ferait^ autrement : il a honte de son impureté et tâche de ne pas la manifester en public; il
contribue à contre cœur aux collectes, mais
il contribue tout de mêmiei ; il ne fréquente
le temple que deux ou trois fois par an,
mais dans ces occasions-là, il y a toujours
qijplqu’un qui, frappé par les appels de
la Parole de Dieu, se cbnvertit !
Ne méprisons donc pas, par parti pris,
cette forme de piété, mais que Dieu nous
préserve d’en avoir nous-même unq’ pareille, car elle n’est que vernis; apparence
et hypocrisie. ■
III.
A l’opposé de la piété populaire, nous en
devons considérer une autre que nous
pourrions appeler aristocratique parce
qu’elle est professée seulement par une
sorte d’aristocratie de l’intelligence et de
la culture. Elle dédie toutes ses forces à
la recherche de la connaissance et fait
consister- en elle le tréfond de la religion
et de la piété. Quoiqu’elle considère qurfquefois les autres formes de piété avec un
petit .sourire de supériorité, nous devons
nourrir pour elle beaucoup de respect, et.
de considération, car l’importance de la culture dans la religion et dans , la piété est
si grande qu’on ne saurait jamais l’exagérer. Parmi tous les talents que Dieu confie aux hommes, celui de la culture ost
certainement un des plus précieux. H suffit de rappeler des noms tels que SaintPaul, Luther, Calvin, etc., etc....
La culture, cependant, n’est qu’un
moyen pour atteindre la piété comme StPaul l’exprime clairement lorsqu’il parle
de « la doctrine qui produit la piété ». La
culture est un talent précieux, mais celui
qui n’est pats capable de dégager d’elle la
piété, ressemble au serviteur inutile, qui
a caché son talent dans la terre.
IV.
Il est encore un autre type de piété que
l’on pourrait appeler bourgeoise, parce
qu'elle tient le juste milieu entre les deux
précédentes. Il serait injuste, en effet, de
l’accuser de l'hypocrite superficialité de la
piété populaire comme des fanatiques égarements de la piété aristocratique. Elle est
au contraire, avouons-le, ce qu’il y a de
mieux dans la piété en général, et particulièrement dans notre piété vaudoise.
C’^t la piété des croyants fidieles qui
n’ont pas voulu, le dimanche, déserter
leurs places dans nos temples : qui, par
die grands sacrifices, maintient en vie nos
hôpitaux ; qui s’efforce, par d'héroïques
combats, de s’opposer à la marée mugissante de la mondanité qui monte de la
plaine : qui aime encore à ©fîeuiiHer nos
volumes d’histoire vaudoise et qui s’exalte
aux souvtonirs de la fidélité des pères : qui
aime aussi notre œuvre d’évangélisation
et s'emipresse d'en lire les chroniques sur
nos hebdomadaires. C’est la piété qui entrevoit encore l’idéal resplendissant que
le Chef de l’église chrétienne lui a montré le jour de l’Ascensicai et souffre de
se sentir impuissant à l’atteindre... Est-ce
donc là la piété idéale ? La piété qui, malgré tout ce qu’dle a de bon, ne réussit
pas à révolutionner le monde par son message ? Est-ce que le Maître, s’il revenait
aujourd’hui, ne nous répéterait pas, comme jadis sur la montagne : « Que faitesvous d’extraordinaire ? », ou bien : « Marthe, Marthe, tu te mets en peine et tu
t'agites pour beaucoup de choses... ».
V.
Mais op trouverais-je donq une définition exacte de cette piété, qui est aujour•d’ihui dans l’Eglise quelque chose de si vague et incertain ?
En écrivant à un disciple, Saint-Paul
l'exhorte à s’exercer à la piété, qui ©et
utile à toutes choses, ayant les promesses
de la vie présente et de la vie à venir.
Et pour souligner l’importance de qestte
exhortation, il répète « Car si nous travaillons et nous luttons, c’est que- nous
avons mis notre espérance dans le Dieu
vivant », comme s’il disait : « Car si nous
avons la piété, c’est à cause de notre espérance dans ces promjasses... ». ■« Travailvaiüons et luttons », donc, sont un synonyme de «Piété». Et voilà ce qu’est la
piété véritable : travail et lutte : piétq
épérante.
Ç Rien d’extrêmement difficile, rien qui
liasse les talents que Dieu nous a confiés, mais simpliqment une préoccupation
continuelle de travailler et de lutter pour
Je Règne de Dieu. Dans la jeunesse éttiteusiaStie, **dâns' la maturité '.puissante,
dans la vieillesse expérimentée, même
dans l’enfance timide et frêle, répéter
chaque jour : Que ferais-je pour servir
mon Dieu ? Dans; l’immense paix du pâturage alpestre et au milieu du trafic vertigineux de la grande ville ; au sein des
heures ensoleiliées, si belles, du bonheur,
ou bien accablés par les épreuves de la
vie : seuls ou en nombreuse compagnie ;
répéter chaque jour : Que ferais-je pour
servir mon Dieu ? Au milieu du temps qui
s’enfuit, tant que dure le pèlerinage terrestre, de l’aube jusqu’au couchant, répéter toujours fidèlement, sans un instant
de fatigue ou d’oubli : Maintenant que
ferais-je ipour servir mon Dieu ? C’est bien
là la piété véritable : la piété opérante qui
est une consécration continuelle de la vie
à Dieu. E. G.
! mmw !oi
s 1. ïinis.
Je nq prétends pas, dans les lignes qui
suivent, résoudre un dfâ problèmes les
plus Sérieux parmi ceux qui retiennent
mon attention, c’est-à-dire celui de lal moralité ou de... l’immoralité aux Vallées
comme, du reste, ailleurs. Cette) solution
ne dépend point ni d’un article, ni d’un©
discusssion, fût-elle très intéressante, ni
d’un sermon, mais en premier lieu d'aune
sincère conversion individuelle à Dieu. Je
désire simplement reconnaître avec vous,
dans un esprit d’humilité, que ce problème existe parfois très grave, en constater quelques aspects, afin de nous encourager les uns les autres à faire tout ce
qui dépend de nous pour que les Vaudois
se distinguent davantage, au milieu du
monde, par leur moralité protestante ©t
chrétienne.
» 4) »
Je rends, tout d’abord, un bon témoignage à ces familles et à cette jeunesse
qui n’ont pas peur de considérer la Bible
comme la règle de leur foi et de leur conduite et qui, par conséquent, ont un genre
de vie influencé par_la foi morale de l'Evangile. Mais, d'autre part, nous devons
p.v-o-ir le courage (puisque nous sommes
tous, plus ou moins, responsables), de déclarer que, dans Taprès-guerre surtout, le
niveau de la moralité individudlè et collective a sensiMemerit baissé. Est-ce un
reflet de ce qui s’est produit ailleurs ? Oui,
mais c'est quand même un funle(ste re>flet !
Depuis queques années, nombre de gens
superficiellemieitït religieux ou tout à fait
irréligieux, venant de loin, ont envahi les
vallées et s’y sont établis, pour des raisons
d’intérêt matériel ; ils y emt apporté leur
mentalité, leurs pentees, leurs habitudes,
et l’influence qu’ils y ont exercée, au point
de vue moral, a été, parfois, décidément
mauvaise, auprès de nos gens et de notre jeunioBse surtout. Ajoutez à cela les
contacts assez fréquents avec le mondé,
avec des, compagnies et des milieux mondains et corrompus, où l’on se fait du mal
et l’on apprend à le faire, et vous ne vous
étoimerez pas que même les villages IjéS plus
reculés de nos vallons aient été atteints
par une atmosphère de mondaaiité, extrêmement dangereuse à la vie de l'âme et
au- développenaiMit,. d’une .aaiue- -®t forte
piété chrétienne.
)» H: a
En conséquence d’un tel état de choses,
les mœurs, jadis austères de nos aâeux,
se sont relâchées et ont produit ça ©t là
le désordrq, le scandale., l’immoralité. On
a voulu séparer la religion d’avec la morale chrétienne comme s’il s'agissait de
domaines oppo^ ; conserver un certain
attachement à l'une tout en négligeant
l'autre, et on y a perdu des deux côtés.
Est-ce à dire que j’énvisage les conditions
morales de nos vallées du point die vue
d’un acharné pessimiste, toujours prêt à
voir le mal partout ? Non, mais je constate simplement ce que l’expérience se
charge de démontnor. Et si je le constate
avec vous, ce n’est pas pour le plaisim de
dénoncer le mal ; cela n’eist que trop facile ; c’est plutôt pour que nous connaissions ce mai et que nous nous efforcions
de le combattre ; c’eet pour que la moralité des Vaudois devienne tme moralité extraordinaire, supérieure à celle des populations qui les environnent.
S’il y a donc dans telle ou telei autre
de nos paroisses de graves cas d’immoralité et d’affreux dévergondage, des chutes
qu’on devrait éviter, de l'impureté voilée
ou m-anifeste, faut-il se taire? Si, ça et
là, il y a diqs jeunes gens et dés jeunes
fiUes qui marchent vers le mai, qui souillent le sentiment de l’amour, qui recherchent la grossièreté et le plaisir vulgaire
au lieu de la gentülesBe et de la joie, qui
foulent aux pieds les commandements divins par leur conduite immorale, ne faut-ü
pas les avertir ?
# » a
Et que dirai-je du bal? Eh parler à
bien des personnes, c'est xme manière
comme une autre de les faire sourire.
Qu’y a-t-il, en fond, de mauvais dams le
bal ? Est-ce véritablement quelque chose
de dangereux ? Mais les gens n’ont-ils pas
toujours dansé et nq danse-thon pas, par
exemple, en des milieux complètement
protestants ?
2
m
i:
Quant à moi, je ne discute pas fârdèssus ; je .ne saàs pas ce iquQ c’est^ que le bal
éiégant, dans un. riche salon, bù"^ rôu-*
nit raristocratile d’üne ville on d’une
égrlise ; mais je sais qu’actueHenieint, en
plusieurs endroits de nos valJé®, îes sal- les de bal ne sont qu’un foyer de sensualité et d’immoralité, où les jeunes passent
lejui- temps à se presser Îeé’'uns contre les
autres, à respifer utn air vicié et malsain,
à se nourrir de pensées,,et de visions corrompues qui'nuisent à leur présent et à
leur avenir. Et vous ne serez pas étonnés
de* savoir que certains parents qui ne pieirr^
mettraient point que leurs enfants fréquentent une réunion de la jeunesse des
églises, leur permettent ¡pourtant de s’éitoignleir de la maison, même de nuit, pour se
rendre à la salle de bal !
* * *
Un dernier asi)ect du problème que j'ai
voulu envisager avec vous dépend de la
nécessité où se trouvent bien des jeunes
filles vaudoises d’atter en service à la vüle.
Quand l’hiver approche, elles quittent leur
maison et se rendent dans un autre milieu. Il n’y a rien à dire là-dessus ; c’^t
une dure nécessité des gens de la montagne surtout. Mais il s’agit, en générai,
de jeunes filles réellement jeunes; elles
laissent leur famille pour entrer dans une
maison inconnue où elles pourront rencontrer de braves gens, mais aussi de
sales gens, sans trop de scrupules et sans
moralité ; elles connaîtront peut-être des
amies et des amis qui les enchanteront
par leurs parolœ, pour les faire fréquenter ensuite une mauvaise compagnie ; elles gagneront peut-être un peu plus d'argent, mais elles perdront un peu de leur
sensibilitë, de leur fraîcheur, de leur
beauté morale ; enfin il arrivera que quelques-unes d’entre elles reviendront à la
maison avec les habits et le cœur changés. Et le cas n’est pas rare de jeunes
filles, très modestes, qui sont descendues,
un jour, à la vililg, auprès de certaines
personnes, d'où elles sont revenues avec
une mentalité et des moeurs immoralœ,
si ce n’est pis "encore. Grâces à Dieu, cela
n'œt pas la règle, mais cela doit redire
aux parents vaudois combien leur tâche
est importante auprès de leurs enfants,
combien ils doivent les suivre par leurs
prières et par leurs conseils, s’ils veulent
contribuer à élever, autour d'eux, le niveau de la moralité chrétienne.
Et nous pourrions continuer ; il serait
utile de mettre en garde les jeunes gens
contre les dangers qui menacent leur moralité, pqndant la période du service militaire ; il serait juste de dénoncer aussi
ces conversations et ces discours qui, pour
être intéressants et amusants, doivegit,
à oe qu’fl paraît, êtnei nécessairement parsemés d'expressions grossières, de mots à
double sietns qui ne sont pas dignes d’un
chrétien, mais qui font leur apparition, par
exemple, à un repas de noces ou à rme
fête quelconque. Nous ne le faisans pas,
toutefois ; notre but étant celui de souligner quelques aspects du problème moral
aux Vallées et aiuleurs, non de le résoudre!. Ce n’est point une faiblesse, mais
plutôt ime force, que de regarder le problème face à face ; c'est surtout un devoir
qui nous attend, celui de travailler avec
une volonté animée par l’Ei^rit de Dieu,
afin que lep conditions morales de nos vallées, qui ne sont pas pires qu’adjeurs, deviennent rédlement rtwiÜeures qu’ailleurs,
la conséquence directe d'une humble et
sincère piété chrétienne. E. Rostakt,
Le Costume Vaudois.
(Une demande à propos.
Qui répondra ? Réd.^.
Nous, femmes vaudoises, aimerions, si
c’est possible, connmtre l'origine du costume vaudois, afin de poitvoir empêcher,
si nous le pouvons, qr^ le dit costiune,
cher à nos cœurs, devienne régional : dans
CjO cas, il serait à la portée de qui que
ce soit, pouvant être endoadé dans n’importe qudle occasion, c’est-ànlire comme
travestissieiment, soit dans les bals, concours, etc... îious espérons que cette demande aura une prompte réponse, et dès
à présent nous vous en remercions.
r COURRIER'SUD-MIESICAIM,'“
■tWi___,______
‘ ■'i
•'’^|ánía-Féí
J’&i .fait rnentioni dans ma dernière, de
l’église de Ddgrano, qui bâtissait un tem
pie et espérait l’inaugurer a la Conférence.
Par la grâce de Dieu, accompagné pai
celle iq[ui est ma compagne depuis qua" rante-oinq ans, j'ai pu assister à l’inauguration* et à la Conférenqe, la première semaine de mars. Une choeur extraordi'naîre a ôté yun peu l'agrément de ce
voyage, que quelques-uns faisaient pour la
première fois. Entre délégués et, visiteurs
de l'Uruguay, nous dépassions la trentaine.
Bélgrano ne doit pas son nom à son étymdbgie (beau grain), mais au'' général
Bélgrano, célèbre dans les annales de FArgentine. C’est la paroissse des Tnon, Poët,
Peyronel, Constantin, Bounotis, Mangiaud,
Sinquet, Rond, Menusan, Gaydou, etc., originaires presqi^ tous du Vai Balsille. On
sa sent de suite en famille chez eux, affables, généreux, cœurs ouverts, hospitaliers au plus haut degré. ^
Le règne de Dieu ne vient pas. ordinairement "avec éclat, mais il y a eu ici qn
grand changement assez rapide, qui nous
a tous émerveillés. Dans Fespacia de quel- *
ques mois, toutes les difficultés se sont
aplanies, et par le seul effort des colons, on
a pu élever à la gloire de Dieu un temple que tous qualifient comme le plus beau
de nos colonies. Un architjecte hollandais,
M. Van Lesvuen, a fourni le plan gratuitement et s’est occupé de tous îes dé- '
tails. Au milieu de la superstition, de Fin |
crédulité et du matériaJi,sme qui nous entourent et qui se donnent la main, ce
temple sjsra un témoignage.
J’ai lu quelque part cette penséee : ü
est plus facile de bâtir des temples,
oju’être soi-même des temples. J’y ai surtout insisté au culte d’adieu à la vieül©
chapelle, le dimanche 28 février, culte que .
M. Griot m’avait demandé de présider. Un
cantique de Fécole du dimanche ne dit-il '
pas : « même le plus jeune cœur peut
être un tiqmple au Seigneur » !
Le travail de Févangéliste M. Uriot *et*
de sa femme eSt très apprécié de toute
manière. On les loue beaucoup et si ce
n’étaieTit d'humbles serviteurs, il serait à
craindre pour eux. Consacrés comme Us le
sont, ils ont été bénis. Un,© fois de plus
nous avons pu constater que le travail
pour le Seigneur n’est pas vain.
Pendant toute la durée de la Conférence,
le nouveau temple s’est toujours rempli.
L’Evangüe y a été présenté avec force et
démonstration d’esprit, en maintes occasions. J’ai annoté une parole accrochée en
passiant dans une maison de négocie) : « Si
ces gens continuent quelques jours de plug
ici, nous nous faisons tous protestants ! ».
Pendant ces jours nous avons eu l’occasion de saluer beaucoup d’amis de près
et de ioiin, comme Alexandre Tron, H*
GriU, EmUe Ribet qui, aveic son frère Elie,
ont acheté maintenant la propriété qu’ils
ont cultivée pendant plus de vingt ans.
A l'inauguration du temple, les deux
patriarches de la colonie, François Poët
et Laurent Bonin, ont ouvert la porte au
cortège officiel et au public.
Que le Sieiigneur nous accorde de distribuer toujours le pain de vie, à Bélgrano
et partout: aux conducteurs des églisfâ
d’être toujours plus i^lés pour le salut des
âmes ; et aux fidèles d'être plus consacrés
à Christ, dans nos contrées si libres et qui
sont un vrais paraxiis, en comparaison de là
vieille Europe, mais où le serpent séduit
et corrompt les âmes par la mondanité et
les amusements, qui conduisent à l’indifférence. Donnons toujours au Seigneur la
première place, car il y a \m grand danger. Nous pouvons dire d'epccellentés choses, très morales, même des textes précieux, sans que Jésus soit mis au premier
plan. La pauvre créature ignorante pourra
savoir par nous qu'elle doit se confier en
Dieu, dans ses afflictions, sans qujof nous
ayons placé dqvant elle, le Christ crucifié et ressuscité. <r 11 n’y a de sdut en tmcun autre » (Actes IV, 12), doit être toujours le point central, le résumé.
Nous nous somm^ arrêtés à Rosario et
à Buenos-Aires.
y A Rosario il y a peu de Vaudois. Nous
avons pu saluer œpendant les familles de
* Charles Micèl, son frère j,Henri,' et,^M.me’
Sophie’veuve Tron, dont la fille Attilia a
obtenu, ces jours-ci, son brevet.de phaoN
macijqnne.
A Buenos-A’res les Vaudois sont plus
nombreux : une cinquantaine au moins.
Mais c’est si grand,’ la ville ! Nous avons
eu le plaisir de saluer Louis Beux, de
Saint-Germain, qui a un frère avec lui,
un autre, Clément, à Iris, et le quatrième
on Espagne : Henri Monnet, originaire de
Ghabrans, parent des Rostans et de feu
le doct. Rostan ; le doct. Mario Jahier, que
.i’ai connu aux Vallées ; et deux demoiselles Geymonat, qui travaillent avec les
Méthodistes.
M. Galland, pasteur de l’église, française,
espère pouvoir s'occuper aussi des Vaudois, dont il a déjà une liste assez longue,
à laquelle il sera heureux d’ajouter ceux
qu'on lui ind’quera.
Dans ces temps si difficiles, le travail
dq tout fidèle serviteur de Dieu, est pëni1:1e. Il sème avec larmes. Le monde a son
rêve de grandeur, mais ü sera anéanti par
le pian de Dieu, qui est d’honorer Celui
qui pour nous mourut de mort infâme.
Les pensées humaines seront anéanties
par l’apparition de notre Grand Dieu et
Sauveur Jésus-Christ. Alors le secret de
Dieu sera relevé et sera à la gloire de Son
Nom. L’univers en sera tout éclairé. « La
mort ne sera plus et l(as larmes seront essuyées de dessus tout visage » (Esaïe
XXV, 8).
★ NOS DEPARTS. Etierme Bonnet,
83 ans, d’Angrogne, à Rosario Tala — Catherine Bertinat veuve Costabel, 97 ans,
du Villar, à Venado Tuerto — Barthélemy
Pons, 69 ans, de FEnvers-Pinache, à
I^a Paz. L. Jourdan.
pêies de Chant
Val
Nos « fêtes de chant » prennent toujours plus le caractère d’ime manifestalion «totalitaire». Ce n’est plus un public de curieux qui se presse dans nos
temples, mais la paroisse toute entière,
qui ne vient pas pour juger des «.exhibitions» et critiquer telle ou telle autre
exécution ; c’est, tout au contraire, une
foule qui désire sédifier, emporter quelques salutaires impressions. .Aussi faut-il
se féliciter avec la Commission du Chant
Sacré pour son travail, pour sa ténacité,
qui lui ont permis d'obtenir ces beaux résultats que nous sommes heureux de souligneff : quelque cent jeunes gens, un
seul cœur, une seule voix.
La « réunion » de Saint-Jean, le 2 courant, a été des plus bienfaisantes. Les anciennes Sociétés ; Saint-Jean, La Tour, Angrogne, Vülar, ont souhaité la bienvenue
à Bobi, et exprimé leur sympathie à Rorà,
qu’un deuil de son vaillant Directeur a
re^iiue au loin.
Parler de la valeur artistique ? La baguette de MM. G. Albarin, E. Revel, H.
Long, de M.mes Armand-Bosc et RiccaGiambelli, a été digne de l’attente du public, qui a joui des morceaux classiques
d’un Engel, d’un Bosmantzky, d’un Bost,
et de notre T. Ricca.
Quant aux chants d’ensemble, il est possible, cette fois, de parler d’un progrès.
Sous la direction énergique de M. le chev.
H. Long, les différents cantiques ont été
enlevés avec force et souci des nuances.
M. le pasfeiur L. Rivoire a exprimé les
vœux de l’Eglise, et invoqué la béné4iction du Tout-Puissant.
Ensuite, le traditionnel dukis in fmdo :
le « dulce » a été lui aussi digne de SaintJean, très doux, dit-on ! Ici encore des
chants, de la joie, un message du prof. A.
Tron ; après, la séparation et « au-revoir,
s’il plaît à Dieu ». x.
lit # î|!
Val
C’était le tour de Saint-Germain de recevoir, cette année, les chanteurs ; ce qui
nous a permis de prendrq contact avec
son nouveau Pasteur et de lui souhaiter
■ .1
«musicalement», ainsi qu’à Madame, la
bienvenue aux Valléesî* Et Samt-Germain,
dont l’hospitalité nous a toujours laissé un
goût de « revenez-.y », .nous a accueillis,
comme toujours, avec une cordiale et généreuse fraternité : nous en remercions vivement M. et M.me Bertin, M. H. Jahier^
et tous leurs aimables collaborateurs et
coUaboratrio^, ,
* H! .f:
CHORALES. Une heure et 4®uie de
jouissance artistique et d’édification, dans
le vaste et beau temple bondé de public
sympathique, dimanche, 9 courant ; les Sociétés Chorales, toujours fidèles, de SaintGermain, du Poiharét et de Pignerol-SaintSecond, y ont pris' une part active ; celle de
Pramol, empêchée par force majeure, mais
représentée par quelques éléments, a été
inscrite pour l’année prochaine, D. v.
Tous les cantiques indiqués par la Commission ont été enlevés avec entrain et
nous ont laissé l'impression que la préparation avait été partout sérieuse et diligente : à côté de l’exécution « d’ensemble », le sort favorisa les numéros 7, 55,
237 du recueil français, qui furent chantés séparément, respectivement par le
Pomaret, Saint-Germain et Pignerol SaintSecond ; chacune de ces trois Chorales fit
encore entendre un chœur de son choix
[Alléluia de Pâques, dirigé par M. Luigi
Rostagno ; Invocation, de Bortniansky, dirigé par M. Henri Jahier, Les femmes au Saint-Sépulcre, dirigé par
M. Giovanni Vicino). Au thé, richement s,ejrvi, on chanta encore... Elt ce
n’est pas tout: tant à l’église qu’à la
deuxième partie récréative, des allocutions
appropriées s'entremêlèrent aux chants,
pour ,se réjouir, exhorter, remercier :
M. Bertin, comme pasteur local ; MM. l’instituteur chev. Héli Long, le prof. Adolphe Tron, le pasteur L. Marauda, pour la
Ccmmission du Chant Sacré.
Les chants d’ensemble, dirigés avec enthousiasme par M. Long, nous semblèrent
marquer un progrès dans l'exécution. Que
ce succès soit une promesse pour de nouveaux progrès, toujours plus réels !
Et que les membres de nos Chorales
n’oublient jamais la tâche qui les attend :
d’enrôler les réfractaires ou les indifférents
de leurs églises, en leur démontrant la
puissantiQ édification qui découle du chant
sacré, en les engageant à éduquer leur
voix, en 1^ persuadant enfin que le chant
religieux ne doit pas demeurer du dotnaine d'une élite. — Mais vous en êtes
persuadés, amis lecteurs : si vous avez été
des nôtres, à cette jolie fête, vous avez
plaint, du fond du cœur, les absents ; et,
du fond du cœur, vous avez formé des
souhaits et pris des résolutions. Que le
Seigneur les exauce, pour Sa gloire !
★ ECOLES DU DIMANCHE. Elles se
sont réuqies quatre jours après, dans le
même temple : jeudi matin, 13 courant ;
les écoles de Pramol, Sant-Germain et StSecond-Pignerol s’y étaient donné rendezvous avec un ben nombre d’enfants (180),
malgré le temps menaçant. Tl est vrai que
la journée ne devait pas se terminer sans
1 averse de rigueur... ce qui ne Fa, cependant, pas du tout gâtée : visite et chants
à l’Asile des Vieillards, dans l'après-midi ;
jeux et chants à Fenvi ; brioche offerte
par M.me et M. Tron, ex-pasteur de StGermain, en souvenir de M.niq WoodBrown, qui y avait habitué notre petit
monde ; riche service de buffet, réservé
aux moniteurs et monitrices par leurs collègues de Saint-Germain ; puis, la « rincée » pour le retour... ; rien n’a manqué.
A la fête propremiont dite, dans le temple, les cantiques furent dirigés par l'instituteur local, M, H. Jahier, et alternèrent avec les discours des pasteurs
MM. Bertin, E. Rostan, L. Marauda ; en
outre, chaque école du dimanche chanta
deux cantiques dq son choix (Saint-Germain, même trois). — Nous ajoutons qu’il
n’est pas de Vaudois de bonne race qui,
non seulement n'apprécie et ne goûte
l’exiéaution faite par ces fraîches voix enfantines de nos hymnqs sacrés, mais qui
encore ne s'émeuve à cette musique, se
mariant si bien avec les paroles sublimes,
religieuses, qui nous sont chères.
Bien misérables, ceux qui s’en priviept.
Nous le regrettons pour eux ! im.
3
■Mi'
VEchodesr Voilées - Vendredi 2Í Mai 1937-XV
'.«àw-iiii?*''
CHRONIQÜE VAUDOISE
LONDRES. Notre Club s’est réuni pour ^
la derniêire fois, avant Fété, le dimanche
4 avril, M. le pasteur Corsani était de
nouveau là et nous a donné les détails |es
plus intéressants sur l'œuviioi d’évangéli'l
sation en Italie et spécialement à Eomeil
Nous avons été extrêmement heureux de^
l’avoir encore une fois au milieu de nous
et nous avons pu lui envoyer la somme
de presque 800 lires pour l’œuvre vau-*
doise, produit par nos coDectes aux séanoeB et par divers dons de nos membres.
Notre prochaine réunion aura lieu en
octobre. Veuillez d’ici là envoyer à Madame
Lageard les noms eit adresses des Vaudois
établis à Londres et qui ne fréquentent
pas encore le Club. ^
POHABBT. Comme nous l’avions annoncé, le 2 mai nous avons célébré le dimanche de la Mère. « Les devoirs des enfants envers leur mèr|e/», «Le caractère
de la mère chrétienne », « Ce que nous
admirons en elle», voilà les sujets qui
ont été traités respectivemlent à l’école du
dimanche, au culte et à la réunion de
raprès-midi. Celle-ci fut enrichie par des
récitations, par une bonne tasBfe de thé...
le tout goûté dans une atmosphère de
grande et inoubliable intimité.
★ Dimanché, 9 courant, nous avons administré le baptême au petit Ulysse Humbert Gaydm de Tersülo e de Lina Genre
(Poraaret). Que la grâce de notre Seigneur
Jésus repoæ sur lui à jamais.
★ La réception de nos catéchumènes
ainsi quel l’admission dans l’église d’une
pensonne adulte, provenant de l’Efe'lise Romaine, eurent lieu le jour de Pentecôte,
devant une nombreuse assemblée. Oe culte
doublioment solennel à cause de la réception des catéchumènes, cérémonie toujours émouvante, et à cause de la SainteCène, a été agrémenté de deux chœurs
très bien exécutés par notre Chorale. Nous
demandons à Dieu de ratifier dans le ciiol
les promesses que nos catéchumènes ont
faites et d’accorder à chacun d’eux les inspirations de Son Saint-Esprit afin qu’ils
(missent Lui être torgours fidèles.
Le soir même, les Unions de jeunleisse
leur donnèrent la bienvenue dans leurs
rangs. G. M.
PRABUSTIN. Deux deuils viennent de
frapper notre paroisse.
Le dimanche de Pentecôte, un long cortège funèbre partait des Gay pour accompagner au cimetière de Saint-Barthélleimy
les dépouilles mortelles de notre frère Frédéric. PasQidet, emporté dans la force de
l’âge et après une courte maladie. Il était
infirmier à rHôpital Vaudois de Turin et
avait épousé, ü n’y a que quelques mois,
M.lle Palmira Tourn, de Eorà. A la maison parlèrent M. Henry Geymet, pasteur
(le Rorà, et le Pasteur de la paroisse. Nous
demandons à Dieu de soutenir dans la rude
épreuve la veuve et tous les parTeffits.
I>e jour suivant, c^était Lea GmtMol, de
Favé, qui était accompagnée au chaimp du
repos. Notre sympathie au père et à la
mère.
★ A Pentecô'te, bon culte. Plusieurs frères entourèrent les catéchumènes qui,
pour la première fois, s’approchaient de
la Table du Seigneur.
★ Dimanche,. 30 courant, à 3 heures de
l’après-midi, s’il plaît à Dieu, nous aurons, au Provenzal, une réunion en plein
air, en communion avec les frères d|a la
paroisse de Saint-Germain. G. R.
ROBA. Ascension. L’U. G. V. de Turin
a voulu, cette année, avec une nolfese
(lue. nous ne savons assez adruirer, donner
à sa promenade de l’Ascension un but généreusement altruiste. Ele nous a dédié toute une magnifique journée de.
communion fraternelle ; eUe a rempli
notre temple ét chanté avec entrain
dans un culte plein de ferveur ; elle
s’est assise avec nous autour de nos
« polente » rustiques pour une agape
joyeuse en plein air ; elle a chanté pour
nous et avec nous: elle a écouté avec
amour et intérêt nos mod^tes exhibi
tions : en partant, eUe nous a " dianné,
comme souvenir, une riche dotation' de
cantiques neufs pour notre temple: elle
a laissé après elle, au miilieù de hmis et
dans notre souvenir, le parfum de la piété,
de l’amour et de la vie. Nous leur en gardons une vive reconnaissance et nous remercions Dieu d’avoir permis et béni .no- '
tre rencontre.
★ Dimanche 9 mm. Nous avons çiéJébré
lia «fête dep Mères». Les enfants ont
chanté VInno alla Madré, de Paul Bosio,
et récité des poésies, puis les Mères se
sont réunies dans Ijes locaux uniibnistes
pour écouter d’autres me^ges et se réchauffer autour d’une bonne tasse de thé.
★ Pentecôte. Bon culte,, le matin, quoique nous fussions loin d’atteindre le nombre des 120 de la priemiêre Pentecô'te. Le
soir a lieu la séance de clôtture des activités de la jeunesse avec un programme
riche et varié, où enfants et jeunes gens
se dépensent avec zèle pour entretenir,
l’assemblée. L’année a marqué un très
grand progrès dans nos activités et nous
en bénissons Dieu, mais l’œuvre à accomplir est encore immense.
VILLESËCHR. Encore un départ qui
nous ,a profondément ému est celui de notre jeune frère Philippe Tron, de Villesèche Supérieure, décédé le 12 courant, à
l’âge de 27 ans, à la suite d'une maladie
supportée avec résignation et courage.
Ce jeune homme était apprécié pour
son caractère doux et aimable ; l’Elglise
perd en lui un membre actif jett fidèle,
l’école du dimanche un moniteur dévoué,
et l’Union de Jeunesse un collaborateur
plein de zèle.
Nous exprimons encore à la famille, si
durement éprouvée, toute notre sympathie
chrétienne, en regardant avec confiance à
Celui qui a dit : « Je suis la Résurrection
et la Vie».
★ Dimanche dernier, 16 œurant, dans
lia chapeDe de Combegarin, nous avons
présenté au Seigneur la petite Zita Pave
Une Clot-Varizia d’Herbert et de Georgette Qot.
DONS REÇUS.
Pour V« Echo des Vallées » :
M.me Papin-Benech, Paris, en
souvenir de sa fiDe L.
25,
En dernière héure il nous arrive la
douloureuse nouvelle du décès de M. le
chev. Louis Rostagno, maître dans les écoles primaires du Pomaret.
Nous exprimons à M.me Rostagno et à
ses enfants notre sympathie émue.
^ ^ Ü«
M, le professeur Attûio JaUa vient
d’être nommé, par le Ministre de l’Education Nationale, «Royal Inspecteur Honoraire» pour les antiquités et les beaux
arts de Pignerol qt des communes de l’ancien arrondissement de Pignerol.
Nous félicitons de cette distinction notre collègue.
» » «
Nous envoyons nos félicitations très cordiales à M. le prof. Emmanu^ Tron, de
Gênes, qui vient de remporter une double victoire, puisqu’il a été déclaré vainqueur aux examens de concours pour une
place comme professeur de français et de
« materie letterarie » dans les Instituts
d’instruction Secondaire,
Nos meilleurs vœux l’accompagnent au
commencement de sa carrière prctfei^rale.
LUraiKIII ÏIIDESE PIWIITO
TORRE PELLICE.
Le domandjei dei candidati ad esami dì
ammissione e di idoneità alle varie classi
devono essere presentate alla Presidenza
dellTstituto entro il 31 maggio 1937-XV.
Per maggiori informazioni rivolgersi
aUa Presidenza.
Torre .Penice, 19 maggio 1937-XV.
Il Preside.
Pra del Torno
•t
^ Annunziamo che domenica 6 giugno, alle
orq 20.30, avrà luogo nella Sala Sinodale
della « Casa Valdese » la seduta anniversaria di (ietta Società. Fin da ora invítiaimo ^
il pubblico ad intervenire "numeroso. TaJe~
riuni(Mi© sarà seguita da c(^tta in "favore
delle Missicm. U Presidente.
RI11IE{RAZIAMENT0
HeU'impossibUità di poterlo fare i^pgo^
lartrmite e perchè nessuno sia dìpventioato, U dott. D. Tumn espnéme la sua vìva
riconoscenza a tutti odoro che vollero,
sia intervenendo personalmente da vicino
e da lontano, sia con scritti e telegrammi,
partecipare dia manifestazione offerta0
domenica 16 corrente, nel Salone nmnidpde, in occasione della sm giubilazione.
Uno speciale ringraziamento egli rivolge
al sig. Podestà, d presidente del Comitato
organizzatore sig. B. Benech ed ai swd
collaboratori, ai Reverendi signori Parroci
di Lvserm e degli Airdi, d pastore sig. Rivmra ed al prof. Guido Malan, per le troppoelògicse parde da tutti loro indirizzateci,
nè nude dimenticare U sig. oav. uff. Charhonnef, che volle persondmente curare
l’esecuzione ddl'Ortistica pergamena offertagli in questa circostanza.
A tutti una semplice parda che conipendia tutto il suo riconoscente penderò
nella sm brevità ; « Grazie di cuore ».
-t Dott. Daniele Turin.
La prima.edizione de| Calendario Evangelico (per 1937) con meditazioni quotidiane, è, eom’è ormai noto, andata letteralmente a ruba. I suoi compilatori ne
rendono umilmente grazie a Dìo, che ha
benedetto in maniera così visibile il loro
lavoro. Ringraziano anche quei giornali
<e riviste evangelici che han dato cenno
della nuova iniziativa con parole (li simpatìa e dì plauso. Ringraziano infine coloro che han fatto pervenire suggerimenti e consigli in vista deU’edizione
per il 1938 : suggerimenti e consigli che
verranno, nei limiti del possibile, attuati.
Si sa : nessuno è perfetto quaggiù — e
tanto meno lo potevano essere coloro
che si accingevano a compiere tm lavorodei tutto nuovo, e per di più in un periodo di tempo relativamente breve. I
lettori ricordano infatti che la prematura dipartenza del rimpianto prof. Alberto Sibille sospese, sin dagli inizi, una
iniziativa che avrebbe dovuto avere, nella
mente di colui che la ideò, più vasti
sviluppi.
E precisamente allo scopo di evitare,
per la prossima nuova edizione, gli errori
e gli inconvenienti verificatisi nella prima
edizione del nostro Calendario Evangelico,! preghiamo il pubblico evangelico
italiano di prender nota dì quanto segue :
l** A causa del perdurante alto costo
delle materie prime (cellulosa, inchiostri,
ecc.), ed allo scopo di evitare al pubblico
evangelico un rincaro dell’edizione 1938
proprio al momento dell’acquisto — e
cioè verso la fine del presente anno — le
sottoscrizioni (anche senza corrispondere
il relativo importo) alla nuova edizione
del Calendario sono aperte fin d’ora
presso la Bottega della Carta editrice in
Torre Pellice (Torino).
Per coloro che entro il 31 Luglio si
prenoteranno per un numero di copie superiori alle 10, il prezzo del solo blocchetto sarà di L. 3,50.
Aggiungasi che il prezzo di sottoscrizione è fissato in L. 4 per il solo blocchetto. Il prezzo della placca di cartone
(sensibilmente migliorata : oijchiello, canti
tondi, carta più sostenuta è fissato in
L. 2 (franco di, porto per le prenotazioni
ricevute entro il 31 Luglio). A stampa
avvenuta, il prezzo del Calendario completo potrà anche essere aumentato.
'V t '■ '
2” L’edizione 1938 del Oalendano
Evangelico sarà posta in vendita," a Dio
piacendo,'^aì primi di Settembre. Sarà necessario indicare, all’qtto della prenota^
zione, il tipo di Calendario desiderato :,
blcKschetto per calendario murale - ^
vero rilegato in brossura, tascabile. >.
In mancanza di indicazioni precise, la
Bq^tega della Carta editrice invierà una!
copia 4b|l Calendario per usp murale. . ’
f:
f 3* E’ pertanto necessario che i geni-*
tili collaboratori e collaboratrici — faociano pervenire i loro lavori al sotto-?
scritto (20, Via Naumachia, Catania) op-'
pure alla Bottega della Carta editriée ih
Torre Pellii» — entro il 15 Giugno prossimo AL PIU’ TARDI. I lavori che gitmgesseró dopo quella data dovranno essere rinviati all’edizione successiva.
4*" L’edizione 1938 porterà alcuni foglietti riservati alle opere benefiche
(asili, orfanotrofi, istituti, ospedali, case
di ricovero e di educazione, eco.) che il
protestantismo italiano ha creato e mantiene nella nostra patria. I direttori, presidenti, rettori, ecc., di tali opere di beneficenza, sono vivamente pregati (nessuna circolare sarà loro mandata oltre al
presente avviso) di comunicare al più
presto quei dati che riterranno più ùtili
per la compilazione di detti foglietti :
nome dell’opera, anno di fondazione, indirizzo,^ scopi. Eventuali clichés (formato
massimo di cm. 2X4) saranno a carico
delle rispettive opere benefiche. Superfluo aggiimgere che quelle opere che non
si troveranno ricordate nella edizione
1938 dovranno incolpare esclusivamente..;
se stessi.
Questi dati dovranno pervenire entro
i termini su ricordati.
5° Ed ora, una raccomandazione particolare ai 45 collaboratori deU’edizione
1937, che saranno, ne siamo certissimi, i
45 collaboratori della nuova edizione, ai
quali si aggiungeranno nuovi collaboratori, nuovi apprezzatissimi uomini di
fede e di provato spirito evangelico : una
raccomandazione che non è nostra, ma
che ci viene dal contatto con numerosìsj simi lettori del Calendario Evangelico,
dei quali, com’è giusto, bisogna tener
conto, precisamente perchè ad essi si rivolge la nostra fatica :
Le meditazioni del Calendario siano
’ accompagnate dalla propria lettura biblica ; esse siano interessanti e perpiò dì
attualità ; ch’esse dicano qualche cosa,
epperciò colpiscano 'direttamente coloro
che le lèggeranno ; che esse siano edificanti e perciò facili a leggersi ed a comprendersi ; ch’esse si attengano ai testi
sacri scelti e non li considerino come...
dei pretesti ; ma sopratutto che uno spirito di pietà, di sana pietà protestante le
animi ; e che ohi le scrive si ricordi che
si rivolge al pubblico evangelico italiano
nel suo insieme, al quale questa nuova
edizione, come la precedente, è sopratutto
destinata. TEODORO BALMA,
mWlTllinE BELLE POSTE E DEI lElEUFI
Dal giorno 15 ultimo scorso e a tutto U
.30 corrente mese, vengono accettati agli
sporteUi dele Casse di Risparmio Postali
i libretti p,Qr l’iscrizione degli interessi
annuali.
Tidti i membri ddla familia dd rim
pianto ■
Faschello Federico
profondamente commossi per le testimonianze di affetto ricevute in ocoamne della
immatura scomparsa del loro caro, rin^
graziano tutte le persone che, da vicino e
da lontano, hanno preso parte d loro
grande ddore. In modo parriedare ringraziano U personale deWOspedde Evangelico
di Torino, i pastori signori Rivoir; Geymet e Simeoni.
4
t:..
L’Echo des Vallées - Vendredi 21 Mai 1937-XV
’.C.'r
mSàlii
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