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jE^O
'^ty^narante-deimème année.
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16 Août 1907.
N. 33.
DES VALLÉES
F»ARAIíSSA.IV'r CH AQIJE> VBÍIVHRBOI
Prix d’abonnemeRt par an:
■ Vallées Vaudoises . Fr; 2,60 — Italie . . Fr. 3,00
Etranger . . . . - ; . . . . „6
Plus d’un‘exemplaire à la même adresse, chacun . „ 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Hgypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon VAccord de Vienne . . . ' 3,00
i On s’abonne: à Terre Pelliceian bureau d’administrati(m et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs. •
L’ abonnement se paye d’avance.
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la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tourn, prof^
et pour l’Administration A M. J. Coïsson, prof., iorre PelUee.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année. j
Les changements non acconapagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables............ dignes de louangê, occupent vos pensées. (PhU. IV, 8).
- i . _______________ ■ !]_ ■
SOMMAIRE <;
^odo Valdese — Ephémérides van‘divises — Encore quelque^ mots sur
’ ëir George Williams —, Correspondance
Courrier missionnaire — Nouvelles
ÿâudoises d’Amérique — Chronique —'r^^^'î^ouvelles et faits divers — Aux agrU
Revue politique. . ^
«ï'culteurs
Sinodo Valdese
intervenire ah Sinodo Vald8.se
(Settembre), i pastori, delegati, ecq-?
‘ pp^panno usufruire dei ribassi .che;i la •
^ ipjf^zione Generale delle Eerrovie^ello
§j^9 è solita concedere ai congre^i jil
■¿genere. j, ........
, Rivolgersi, per avere ,la,.t,esset:a,.8,la,
f‘*'iicliiesta ferroviaria, al Goinm. do|t. G.
i jP. Pons, oppure al sig. Àiitohìo Rostan,
. Torre Pellice (Torino), indicando la staalone di partenza. ■
e* Il tempo utile per l’andata sarà, dal
^ agosto al 6 settembre, e pel-ritorno
^ .¿aka al i6 settembre.
B. - Le ferrovìe esercitatè dalFindùstria privata e le Società sovvènzio^ nate di Navigazione concederanno le
medesime facilitazioni.
,£PH£H£iIDES VAODOISK
14 Août*
Evasión d'Antoine Bonjour.
Nos annales sont infiniment plus ri
c¿es en récits de martyres qu’en exem
jiiès d’évasions ; mais elles comptent
pourtant aussi quelques cas de ce dernier genre, depuis l’évasion de Lentolo
de la prison de Rome jusqu’à la fuite
â’Alexis Muston. Ce sont des anecdotes
intéressantes d’histoire Vaudoise.
Contons-en une aujourd’hui, que la date
du 14 Août nous rappelle.
’^ C’était en 1597. La nuit du 27 février, Antoine Bonjour pasteur a Pravilielm (Vallée du Po) averti qu’on voulait l’arrêter, s’acheminait vers le Val
)-userne, quand une patrouille de la
garnison de Revel, placée en embuscade, se saisit de lui et l’emmena prisonnier a,q château R.evel où le gouVèrneur le traita asséz bien, lui laissant
Ütie certaine liberté dans l’enceinte du
ciïâteau, espérant pouvoir le libérer
moyennant une rançon que sa famille
'n*avait pas refusé de payer. Mais l’inquisition réclamait ce prisonnier et finit
par obtenir du gouvernement un ordre
de le lui livrer, pendant l’absence du duc
et du gouverneur partis au mois d'Août
pour une expédition dans le Val Cluson.
Le 14 Août, un chirurgien beau-frère
de Bonjour, qui veillait sur lui, informé
dtu succès des démarches de l’inquisi
tion, obtint la permission de voir le
prisonnier « pour lui faire le poil »,
comme dit Gilles, et en profita pour lui
donner secrètement une corde et lui
dire à l’oreille : « sauvez-vous tout de
suite, ou vous êtes perdu». C’était l’heure
chaude de midi où les soldats se tenaient à l’ombre. Bonjour put avec sa
corde descendre au pied de la muraille
du château et puis s’achemina vers la
montagne. Ne va-t-il pas rencontrer
bientôt la lavandière du château et son
mari ? Mais il les supplie de le laisser
se sauver et ces bonnes gens l’exaucent, si bien qu’il a pu se cacher dans
des buissons avant que l’éveil soit donné
au château et qu’on coure* à sa poursuite^ La nuit venue, il sort dé sa cachette et arrive à PraviUelm, d’où cent
de ses paroissiens armés d’arquebuses
se hâtent de le conduire en sûreté à
Ëobi.
Sur ces entrefaites, le gouverneur de
Revel (le comte Paul) était battu en
Pragela et fait prisonnier par les gens
du pays, et le pasteur Perron le reconnaissant, le menaça comme celui qui retenait prisonnier Bonjour et le maltraitait, mais le comte assura qu’il l’avait
bien traité et que Bonjour venait de
s’évader. On envoya à Bobi, et sur le
bon témoignage rendu par Bonjour, la
libération du comte prisonnier fut facilitée et hâtée. Tant il est vrai qu’une
bonne action ne perd jamais sa récompense I
Teofilo Gay.
Encore qiielqiies mots sor Sir GEORGE ILL
Quelqu’un qui a été en rapport avec
G. Williams déclare qu’il était l’homme le
plus brillant qu’il ait connu. Il fut un
homme complet dans sa génération, singulièrement bien équilibré, d’un esprit
alerte et fertile, d’un cœur chaud et
généreux, d’une conscience délicate,
d’une volonté décidée, le tout modifié
et qualifié par le plus rare bon sens;
d’un jugement plein de tact, et de manières engageantes. La carrière de cet
homme doit inspirer du courage à
l’homme le plus humble et le plus
obscur. Son exemple prouve que le
manque de dons extraordinaires, ou des
occasions exceptionnellement favorables,
ne peuvent empêcher un homme d’un esprit ordinaire, mais actif et persévérant,
d’acquérir de hantes connaissances et
d’accomplir des actions glorieuses. Sir
Williams était le fils d’un simple fermier, né pauvre, qui n’eut jamais l’occasion de recevoir une éducation libérale,* et dont les premières influences
furent loin de le munir d’un haut idéal
de moralité ; à 15 ans il était insouciant d’acquérir de l’instruction et de
la piété, et blasphémait comme ses ca^
marades de jeux. Mais un jour par
la grâce de Dieu, il devint tout a
fait sérieux, et embrassa Jésus-Christ
comme son Sauveur et son Maître, et
par d’ardentes prières et d’efforts persévérants, il put s’élever a un rang tr^
élevé, et quand il mourut à 84 ans, il
avait accompli pendant 70 ans de service, l’œuvre de 10 hommes) montrant
ainsi qu’il était noble par nature, comme
il le fut par la reconnaissance de la
couronne, qui le fit ensevelir dans la
grande cathédrale, comme l’un des plus
grands hommes de l’Angleterre.
Sa vie doit spécialement être étudiée
par les jeunes gens dans les affaires
commerciales. Les professions savantes,
spécialement celles du ministère, sont
considérées comme plus favorables au
développement spirituel et la richesse
est considérée comme offraAt le temps
et les moyens d’accomplir de bonnes
œuvres.. Pour plusieurs, la carrière commerciale est regardée comme un travail
dûr et constant, comme un asservissement pour gagner du pain et de l’argent, incompatible avec l’honnêteté, et
encore plus avec la piété vraie et spirituelle. Mais ici nous avons un homme
dont la vie est- la plus évidente réfutation de ces pensées, car il est scrupuleusement honnête et honorable, ayant
du zèle, sans paresse, fervent d’esprit,
servant le Seigneur. Personne l’a jamais
accusé de négliger son travail, soit
comme humble apprenti, soit comme
chef d’une grande maison ; mais jamais
non plus, on n’a pu l’accuser de gémir
comme un esclave qui travaille pour
un gain sordide, et qui dans l’anxiété
de ses affaires, oublie les services qu’il
doit rendre à l’humanité. Il n’était pas
^ non plus comme un Camaléon, changeant
de peau et de couleur selon les circonstances, tournant un moment les yeux
vers le ciel, et le plus souvent regardant vers les intérêts et la gloire de la
terre. Sa vie fut conséquente., Ce qu’il
faisait, il le faisait de tout son cœur.
Le commerce était pour lui un moyen
de servir Dieu et les hommes. Il l’aurait aussitôt abandonné, si pour le continuer il avait dû violer un commandement du Décalogue, souiller sa conscience, ou étouffer ses aspirations à une
vie supérieure. L’exemple d’un homme
voué au commerce, où il y a de nos
jours une si grande concurrence, tout
en menant une vie pieuse et utile à ses
semblables, est une des plus importantes leçons que sa biographie donne aux
générations futures. Le motto de sa
maison fut toujours; «En toutes choses
consulter la gloire de Dieu avant tout».
Fondateur de la puissante société des
jeunes gens chrétiens, répandue par tout
le monde, ce fut pour elle qu’il dépensa
la plus grande partie de sa fortune. Et
c’est pour avoir fait tant de bien au
monde des jeunes gens qu’il a ete crée
Baronet. T.
(à suivre').
C011ESPÛ1M1CI
Lugano, 5-8-07.
Mon cher Echo,
Je n’ai pas l’habitude d’ennuyer trop
souvent tes lecteurs par mes correspondances. Cè n’est point par manque
d’intérêt que je me tais, mais par manque de temps. Les derniers mois que
j’ai passés en Allemagne en voyage de
collecte ont été assez fatigants ; donner
chaque Dimanche 2, 3 ou meme 4 discours, ensuite pendant toute la semaine
faire des visites du matin au soir et le
soir donner souvent encore une conférence ou une prédication pour tacher
de gagner quelques amis à notre cause,
ce n’est pas une sinécure que la tâche
dont le Comité m’a chargé il y a 35
ans et que je m’efforce de remplir de
mon mieux. Il est superflu de dire que
mon travail exige aussi une correspondance très étendue avec les nombreux
amis que Dieu nous a donnés. Par conséquent que les rédacteurs de nos j ournaux évangéliques ne m’en veuillent pas
si je suis forcé de les négliger. Je lis
toujours avec là plus grande attention
les nouvelles que le cher Echo m’envoye
et aujourd’hui je veux lui en donner
une.
Nous avons eu à Lugano le grand
plaisir de recevoir la visite du cher et
vénéré M. G. Appia qui hier matin
nous a donné, dans notre église, une
prédication en langue française, sur le
discours de S. Paul à Athènes. L’auditoire était plus nombreux qu’il n’est
ordinairement au mois d’août. Outre
le nombre — encore assez restreint —
.des membres de notre congrégation
valdese franco-italienne il y avait plusieurs
membres de la congrégation allemande
et quelques catholiques ; tous étaient
suspendus aux lèvres de l’orateur et
tous ceux qui hier et aujourd’hui m’en
ont parlé n’exprimant qu’un désir : celui d’entendre encore une fois cet homme
de Dieu dont le souvenir restera profondément gravé dans leur cœur. Prie
papa Appia de te donner son discours,
publie-le pour l’édification de tes lecteurs et m’en envoie loo exemplaires
que je te paierai ponctuellement. Dis
au cher M. Appia que tous ses amis
de Lugano le remercient et lui souhaitent toutes les bénédictions du Père
Céleste.
Toujours ton dév.
Paolo Calvino.
2
il'
COllllEl 1ISS1011II1I
La Conférence du Zambèze, qui s’est
tenue à Sesheké, a été close le 22 juin.
« Elle n’a pas eu, écrit M.r A. Jalla, de
déplacement de missionnaires à décider.
Les nouveaux venus, M. et M.mé Fuhrmann, feront leur année de stage à Loukona, afin que M. Burnier, qui est peu
bien, ne reste pas seul quand M. Roulet
sera appelé ailleurs. L’évangéliste Stephen a été réadmi et placé à Nalolo ;
Pauluse, qui y était, va à Léaluï. Edouard et William ont été reçus comme
évangélistes et placés à Livingstone et
Maboumbou. M. Coïsson a été choisi
comme Directeur de l’Ecole Normale,
que nous avons décidé de rouvrir pour
former des maîtres d’école. La scierie
de Séoma, que nos artisans avaient
tenté de doter d‘un moteur hydraulique,
doit être reconstuite ailleurs, et l’on a
décidé d’abandonner Séoma soit comme
siège de la scierie soit comme station.
M. Lescoute est placé pour un an à
Maboumbou et M. Vérnet reste à la
disposition de la Commission des constructions.
Mais les décisions les plus importantes sont celles concernant les évangélistes ba-souto que nous espérons voir
arriver l’année prochaine, surtout pour
fonder des annexes. Ils seront sous notre direction, mais en rapports plus directs avec les églises du Lessouto. Cette
année, nous voyons partir 8 personnes
(15 en comptant les enfants) et arriver
4I Le personnel n’est complet sur aucune station. Pourquoi donc y a-t-il si
peu de vocations missionnaires ? Si cette
diminution se répète l’année prochaine,
il ne nous restera qu’à abandonner quelques stations et laisser à une autre société la partie du pays que nous aurons
cessé d’occuper. Des Vallées, ne nous
viendra-t-il rien ? Il nous faut des institutrices diplômées et ayant un peu de
pratique, il nous faut un bon charpentier, il nous faut des missionnaires ;
mais surtout il nous faut des cœurs
remplis du S. Esprit».
En rentrant de la Conférence, après
deux semaines d’absence, M. L. Jalla
trouvait à Livingstone une fort aimable
lettre de M. le ministre Tittoni, lui annonçant que le Gouvernement italien
l’avait nommé chevalier, en avril dernier (i). « Ce sera la plus légère de mes
croix », observe le néo-chevalier. Parlant
de son école, M. Jalla ajoute; «Nous
avons 40 grands jeunes gens sur la station, et nous venons d’en refuser plusieurs. C’est tout autre chose d’instruire
des jeunes gens que des enfants de
tout âge. Quant après 3 heures consécutives d’école à 4 ou 5 classes à la
fois, vient l’heure de la sortie, ils viennent tous l’un après l’autre supplier de
leur remettre encore des calculs à faire
sur l’ardoise, dans les heures de loisir.
A l’école, le silence règne, la discipline
est excellente, ce qui facilite beaucoup
la tâche».
Les missionnaires partis en congé
sont arrivés à Paris le 27 juillet. M.
Georges Voila est arrivé le 2 août chez
ses parents sur les hauteurs dominant
Pignerol. Nous lui souhaitons un bon
et réel repos. A ce propos, nous rappelons le sage règlement du Conseil de
la Mission Romande, aux termes duquel les missionnaires ne doivent donner ni conférences, ni prédications dans
les trois premiers mois ni dans les deux
derniers de leur séjour en Suisse, vu
(1) Félicitations cordiales de VEcho et de tous
ses lecteurs. Réd.
— 2 —
qu’il importe qu’ils aient un temps de
repos complet avant de reprendre le
chemin de l’Afrique.
Nouvelles Vaudoises d’Amérique
Les Vaudois de Colonia Valdense
espèrent célébrer l’année prochaine le
50.“® anniversaire de la fondation de
leur Colonie. Un fonds qui va être réufii
permettra à un évangéliste de visiter
les différents groupes vaudois et les
églises. -■
M. le pasteur Hugon, actuellement
en congé aux Vallées, est remplacé, pour
ce qui concerne la prédication, par
MM. A. Revel, E. Pons, P. Bounous,
L. Jourdan et P. Davit.
— M. Timothée Gönnet, de Cosmopolita, a été nommé président de la
sous-commission de l’Instruction Première, en remplacement de M. Bounous
démissionnaire.
— Le groupe de Cerro de las Armas a décidé de s’unir à la congrégation de Lavalle, du pasteur Davit,
CÂ^OjMiQlJïi
La Tour. L'Inde conquise par l'Evangile : tel est le titre de la causerie faite
par M. le pasteur Georges Appia, Dimanche soir. Il c., dans le Temple
Neuf. Il est regrettable que le mauvais
temps ait empêché plusieurs personnes
d’assister à cette conférence intéressante
et instructive.
— Nous avons au milieu de nous,
depuis quelques jours, M. Arthur Muston,
président (^u Comité d’Evangélisation,
Puisse-1-il, à l’air vivifiant de nos montagnes, reprendre de nouvelles forces
pour l’accomplissement de la- lourde
tâche que notre Eglise lui a confiée.
Ajoutons que c’est à La Tour que
doit être adressée, jusqu’à nouvel avis,
la correspondance de M. Muston,
— Le Corps des pasteurs s’est réuni
Mercredi de cette semaine dans la Salle
du Synode, dans le but de procéder à
r examen de foi de M. le candidat
Louis Marauda (M. Jean H. Meille avait
retiré sa demande). L’examen du candidat, — qui a parlé sur les points
suivants : la Révélation, la Réconciliation et la Divinité de Christ, Foi et
œuvres, la Vocation au St. Ministère,
— a été admis à l’unanimité des 40
pasteurs présents, M. Marauda prêchera
son sermon d’épreuve, (Actes I, 8),
Mercredi 21 Septembre, à 10 heures
du matin, dans le temple de St. Ger
mam.
Le corps des pasteurs a procédé ensuite à la nomination des différentes
Commissions examinatrices, qui résultent composées comme suit :
Pour la Table et l’Ecole de Théologie,
MM. Jean Bonnet et B. Gardiol, pasteurs, J. Coïsson professeur. Major Beux.
Pour le Comité d'Evangélisation, MM.
P. Longo et E. Pascal pasteurs, N.
Tourn professeur et A, Rivoir instituteur.
Pour les Instututions Hospitalières, MM.
C. A. Tron pasteur, G. Banchetti professeur, J. P. Massel et Ph. Peyrot
instituteurs.
M. le pasteur Hugon, de Colonia
Valdense, apporte aux pasteurs et professeurs des Vallées et de la Mission
les salutations cordiales de leurs collègues et frères de l’Amérique du Sud.
M, le Modérateur assure M. Hugon
que le corps pastoral vaudois est heureux de le revoir après tant d’années
d’absence, et saisit cette occasion pour
le remercier bien chaleureusement pour
le travail très considérable qu’il a fait
en faveur de nos frères vaudois de
l’Amérique du Sud. Que Dieu, qui nous
a donné un ouvrier si vaillant et si
apprécié, veuille le conserver pendant
de nombreuses années encore à son
champ d’activité et à l’affection de ses
parents et de ses amis.
Enfin, M. Muston, président du Comité d’Evangélisation, fait deux communications importantes que le Synode
sera appelé à examiner — cela est établi dès aujourd’hui — dans sa séance
particulière du Mardi soir, 3. Septembre.
— Dimanche prochain, 18 c., D. V.
et si le temps le permet, M. le pasteur
Jahier fera un Culte au Coulet de la Sea,
à 10 i\2 heures du matin.
La fête du 15 août.
Ainsi que notre feuille l’avait annoncé en son temps la fête nationale
vaudoise pour la vallée du Pélis, a eu
lieu cette année dans la superbe châtaigneraie des Jalla de l’Envers de la
Tour. L’emplacement était des mieux
choisis, le temps splendide, la route légèrement montante et bien ombragée;
aussi était-on en droit de compter sur
un nombreux auditoire, et l’attente des
organisateurs n’a pas été trompée. Hâtons-nous d’ajouter que les auditeurs
aussi ont eu leur compte, puisqu’on
leur a servi non moins de sept discours,
d’une durée moyenne de quinze à vingt
minutes, discours écoutés avec recueillement et intérêt par la grande majorité
de l’assemblée.
Vous ne vous attendez pas à ce que
nous les résumions ici : le temps et l’espace nous manqueraient, et notre compterendu va par conséquent être des plus
succincts. A 9 h. i\^, M. Ch.-A. Tron
qui préside la solennité, ouvre la série
des discours par la prière et la lecture
d’une portion de l’Ecriture. Après quelques mots d’introduction pour expliquer le but et l’opportunité de la fête
du 15 août, il donne la parole à MM.
Balmas d’Angrogne et Th. Gag de St.
Jean. Le premier, qui a pris pour texte
de son discours : il y a de l’interdit au
milieu de toi, ô Israël, établit un parallèle entre le peuple Juif et les Vaudois de nos jours. M. Gay nous rappelle
qu’en 1160, et précisément un 15 août,
Pierre de Lyon renonça à tous ses biens
pour se consacrer entièrement au service de Dieu. Il nous montre ensuite
par plusieurs exemples tirés de l’histoire vaudoise, qu’il connaît si bien,
que nos ancêtres ont remporté tant de
victoires aux points de vue moral et
religieux, parce qu’ils « n’ont pas joué
avec l’interdit ».
MM. J. Marauda, E. Rivoir de Brescia
et le président du Comité d’Evangélisation, M. Arthur Muston, nous parlent successivement de l’œuvre d’Evangélisation en Italie. Le pasteur d’Aoste
nous entretient plus particulièrement
de son champ de travail, des difficultés
de son œuvre et des encouragements
qu’il obtient par-ci par-là. M. Rivoir
esquisse à grands traits l’état de l’œuvre
dans le district Lombard-Vénitien et
termine par quelques détails intéressants
sur l’église de Brescia. Le Président du
Comité devait nécessairement nous parler
du vaste champ, dans son ensemble et
il le fait avec la verve et la chaleur
qu’on lui connaît. «Je conteste, dit-il,
l’affirmation de ceux qui prétendent
que notre peuple n’a pas de besoins
religieux ». Il nous prouve le contraire
par quelques exemples fort réjouissants;
mais, ajoute-t-il, si nous voulons une*
moisson abondante, il nous faut semer
avec patience et persévérance. . ^
Le vénéré M. G. Appia, nous entretient ensuite des Missions en payÿ
payen ; après quoi le pasteur de Çot>‘ '1
lonia Valdense,2M. J. D. Hugon, prenÿfi
à son tour la parole pour nous apport«r.
les salutations des 6.000 Vaudois âè ;
l’Amérique du Sud, et nous faire cons^
tater les progrès de toutes sortes, ao- complis dans nos florissantes colonies“
du Nouveau-Monde. :
Ces différentes allocutions furent na;. ‘
turellement intercalées par des chanta
du recueil et quelques prières. L’on à'^
pu constater avec plaisir le maintien
correct de la grande.majorité de l’ai^
semblée pendant et après la longue
séance, terminée à midi précis.
Saint Jean. Nous avons eu le privilège dans les deux premiers Dimanches de ce mois d’entendre les prédi-'
cations de M.r David Revel aux Blonats et MM. Henry Ri voire et Adolphe Comba au Chabas. Nous avons eusix sépultures dans les 13 premiers jours
du mois, dont 5 ont été présidées par,
M.r Bertinat instituteur évangéliste de
-M
Mourcious qui, en venant occuper la fi
cure des Blonats, à permis à notre pasteur de prendre quelques jours de vacances.
— Mardi 20 courant à 3 h. de l’après midi s’ouvrira la vente tradition-'
nelle appelée « Bazar du Primtemps »’
en faveur de l’Evangélisation et des
Missions, dans le jardin de Mesdames
Malan-Muston aux Blonats. S
Nouvelles religieuses
Suisse. M. le pasteur F. Coulin, qui
fut pendant de longues années l’un des
plus nobles et des plus brillants orateurs chrétiens de la Suisse, est mort
le i.r Juillet, à l’âge de 7g ans, après
une longue maladie, qui avait été précédée d’un état de cécité presque entière. M. Coulin avait été l’un des principaux propagateurs et défenseurs du
Protestantisme Evangélique. Il laisse ^
comme souvenir de son activité deux
volumes d’Homélies et quelques autres ï publications très appréciées.
— Le 15 Juillet dernier, l’Institut des i '
Diaconnesses de St. Loup (Canton de
Vaud), auquel les Vaudois doivent beau- <
coup, conviait ses amis à une fête tou- chante : la consécration de douze jeunes
sœurs, qui venaient d’achever un no-^^*
viciât de plusieurs années. a
Un monument doit être élevé à à*
a
Genève à l’occasion du 4.0 Centenaire
de la naissance de Calvin, en igo8. Des ,?;
sommes considérables ont été recueil- /
lies tant en Suisse qu’en Angleterre et
en Amérique.
— Un journal socialiste vaudois de- ;
mande sérieusement qu’au lieu de re- V
mettre aux nouveaux époux une Bible '
de mariage, on leur donne..,., un manqel
de cuisine.
— Des cours bibliques de vacances
auront lieu, D. V., du 27 août au 14
septembre prochain à Chexbres (Vaud).
Il y aura aussi des conférences sur des
sujets touchant aux intérêts du règne
de Dieu (Histoire de l’Eglise et des
Missions, leçons pratiques de prédication populaire, etc.). MM. les pasteurs
ou professeurs Ch. Porret, J.-A. Porret,
Th. Naville, Raopard, Ch. Rochedieu,
E. Sauvin, Ed. Thouvenot, G. Tophel,
Alex. Morel, ont promis ou fait espérer
leur concours.
Conditions ; Etre âgé de ï 7 ans au
1
3
- 3
î’jjjoins. Fournir (Jes références sérieuses,
■'^’engager à suivre les cours pendant
^'^¿te leur durée. Les personnes qui
désireraient suivre les cours occasion.•nellement seront admises comme audi? teurs. S’adresser pour la France à M.
t le pasteur Saillens, i, Avenue de la
i-Liberté, Courbevoie (Seine), pour-la
i Suisse à M. le pasteur G. Bugnion,
r pïïiiÿ; Vaud. Pension: 3 fr. par jour
ij^plus. M. Emile Lenoir, trésorier,
; Sfalpmbré, Genève, reçoit les dons.
Ces cours seront suivis d’une cônven^on chrétienne (du 16 au 20 septembre,
8jjus une tente), consacrée à la prière,
I l’édification et à l’étude en commun
¿de tout ce qui concerne le Règne de
fieu.
France. Le déficit de la Société des
glissions de Paris, qui était encore au
ni» Juin, de 42.400 francs, s’est trouvé
5-^uit, le 27 Juillet à 10.735 francs,
centimes.
^ Angleterre. Le retour du général
^'èooth, après un voyage sensationnel en
Amérique et au Japon, a été solennel^ lement fêté à Albert Hall, par une foule
salutistes enthousiastes. L’estrade
^,dtait décorée d’ornements japonais, voire
5 diême d’une magnifique pagode. Cinq
Il attachés de l’ambassade japonaise as-,
- sistaient à la cérémonie. Le général
\ dunna un compte-rendu de son travail,
^ vraiment considérable. ^
Le pasteur anglais F.-B. Meyer
I à quitté son Eglise pour se vouer à une
I' sorte de ministère itinérant, pour lequel
il est éminemment doué. Il est en ce
: moment en Amérique où il va donner
i des conférences et assister a des conf tentions religieuses. Il raconte, dans
ï- une de ses dernières lettres, qu’il a ete
visiter M. Sankey. le collaborateur de
E Moody, l’auteur de beaucoup de canti), qués dont nous avons la traduction dans
k ànelques recueils de cantiques populaires.
. On sait que M. Sankey avait un don
‘ particulier pour « chanter l’Evangile ».;
Içs cantiques, chantés par lui en solo,
devenaient des appels 'pénétrants qui
^ ont amené beaucoup d’âmes au Sauveur.
Il est maintenant faible et complete^ mpnt aveugle, mais il a conserve sa
^ mémoire et toutes ses facultés. M. Meyer
^ a rencontré à son chevet Miss Fanny
,* Crosby, l’auteur de « Sur toi je me repose », qui a plus de 80 ans.
I — Le Comité international des Unions
chrétiennes, qui a son siège à Genève,
ÿ ^est réuni les ii et 12 juillet à Lon>' dres. Parmi les membres présents on
remarquait le comte Jacques^ de Pourtalès, récemment revenu du Japon, le
prince Bernadette de Suède et M. James
: Stoke, de New-York. Des rapports présentés, U résulte que l’œuvre unioniste
est particulièrement en progrès dans les
. pays catholiques du continent européen.
) Il est question de fonder des Unions
en Arménie et à Batavia.
Le vendredi 12, les membres du Co^ înité international, avec le Comité naL tipnal anglais, ont été en corps déposer
' une couronne dans la cathédrale de
■; Saint-Paul, sur la tombe de sir GeorF ges Williams, le fondateur des Unions,
î — Xous les mardis, à 5 heures, il y
a une réunion de prières au Parlement
' de Londres ; ces réunions sont, paraît-il,
très fréquentées. Dernièrement, un dei puté a recueilli plus de cent nouveaux
; engagements pour la Société de TemI pérance, parmi ses collègues. Les quatre
^ cinquièmes des députés ouvriers ne
' boivent aucun breuvage alcoolique,
r Espagnenll y a peu d’annees, on
avait peine à recueillir quelques enfants
f pour une Ecole du Dimanche en Es
pagne. Aujourd’hui, les différentes écoles de la péninsule comptent 6.500 élèves. Ce chiffre est modeste et pourtant
bien considérable lorsqu’on songe aux
difficultés de tout genre contre lesquelles ont'à lutter les prédicateurs de l’Evangile, et quand on se dit que la grande
majorité de ces enfants sont des prosélytes.
Autriche. Depuis que le mouvement
connu sous le nom de « Los von Botn »
a commencé, il y a huit ans, 24 communautés protestantes ont été fondées,
67 Eglises ou salles de cultes ont été
bâties, 38,000 catholiques ont passés au
protestantisms, 10,918 catholiques romains se sont rattachés au Vieux-Ca!
tholicisme.
Russie. Un prêtre orthodoxe et professeur à St-Pétersbourg, Grégoire Petroff, a écrit un livre dans lequel il
demande que le véritable Evangile soit
enseigné par l’Eglise russe. Cette opinion a été jugée subversive par le Saint
Synode, qui a fait enfermer dans un
couvent le prêtre évangélique.
Etats-Unis. Le rév. Beeman, pasteur nègre de Montgoméry (Alabama)
a offert, d’être pendu à la place de son
frère, condamné à mort pour l’assassinat de sa femme. Il donna comme
raison qu’il était beaucoup plus prêt
que son frère à comparaître devant
Dieu. Le juge a eu grand’ peine à lui
expliquer qu’il était impossible d’accepter son sacrifice fraternel.
— Dans le Michigan, vient de se
fonder une secte dont les membres
sont en train de construire une arche
gigantesque. Ils comptent s’y réfugier
pendant un second déluge dont leur
chef, un nommé Benjamin, annonce la
venue pour 1916. Ce prophète croit
être la réincarnation de Noè. L’arche
à laquelle on travaille sera longue de
450 pieds, large de 75 et haute de 45.
Inde. Dans un discours prononcé à
Londres en 1902, sir Mackworth Young
qui a été longtemps gouverneur du
Pendjab, rendait aux missions évangéliques ce beau témoignage ;
« Je n’hésite pas à dire que l’œuvre
accomplie dans l’Inde par les missionnaires dépasse en importance tout ce
qui a été fait — et beaucoup a été fait
__ par le gouvernement britannique.
Ici je songe à la partie du pays que
je connais le mieux et je me demande:
qu’est-ce qui a exercé l’influence la
plus puissante depuis son annexion, il
y a 54 ans ? Je ne trouve qu’une réponse : c’est le christianisme tel que le
présentent la vie et l’enseignement des
missionnaires. »
Un prince indou s’est exprimé en
termes analogues :
« On demande souvent : les missionnaires ont-ils accompli quelque chose
de bon dans l’Inde? Je réponds sans
hésitation que, sans l’influence exercée
par ces hommes humbles et modestes,
ni les lois anglaises, ni la force des armes, ni la science occidentale n’auraient
produit, dans la vie sociale de ce pays,
les changements profonds qui s’imposent aujourd’hui à tout esprit attentif ».
Japon. Actuellement 71 congrégations se rattachant à l’Eglise congregationaliste japonaise font tous leurs
frais elles-mêmes ou aidées par la Mission intérieure du Japon et ne reçoivent
plus rien de la Société américaine qui
les a fondées.
scicelo N. 35, di questa settimana, pubblica i seguenti interessanti articoli :
La cucina del povero — La prossima
spedizione polare col pallone dirigibile
di Wellman — Follia cesarea — Scene
e figure della vita animale — H 4 Luglio negli Stati Uniti d’America — La
lettura nelle Manifatture dei Tabacchi
a Cuba — L’automobile è una ricchezza?
__ Curiosità del Museo dei brevetti di
invenzione di Washington — L alcool
industriale e il suo avvenire — Un’inchiesta sulla .questione religiosa.
Questioni del giorno : Il Sillabo di
Pio X — Spigolature — Recensioni —
Il seguito dell’interessante articolo di
A. Scarlatti: La statura umana — ed
infine una densa e varia « Rassegna
Settimanale della Stampa. »
ÄUX ÄGRKÜLTEÜRS
Soins à donner aux vaches malades.
La Cronaca Agricola de la Gazzetta del
Popolo du 27 juillet, donne les. conseils
suivants pour les vaches atteintes de
l’aphte épizootique :
Le vétérinaire Morkenstein, de Charleville (France), a adressé à la-Société
nationale d’Agriculture de France, une
communication de haute actualité sur le
traitement préventif et curatif de la fièvre aphteuse, au moyen du vinaipre.
M. Morkenstein affirme que le vinaigre neutralise d’une manière absolue
l’action nuisible du virus de la fievre
aphteuse.
Voici comment il faut operer :
1. Mouiller abondamment les mamelles, les pieds et les espaces compris
entres les ongles, au moyen d’un pulvérisateur chargé de vinaigre. Cette opération doit se faire 3 fois par jour.
2. Gargariser avec du vinaigre la
bouche des animaux, au moyen d’un
petit entonnoir, portant un tube en gomme de 60 centimètres. Ne pas s’inquiéter si les vaches avalent le vinaigre.
3. Bien laver et nettoyer l’étable avec
du vinaigre bouillant.
Ce traitement bien appliqué suffit à
préserver les animaux de la contagion
de la fièvre aphteuse, et il guérit dans
deux jours les vaches qui en sont atteintes.
- Recommandation spéciale :
Nous recommandons chaudement à
nos campagnards d’essayer ce remede,
mais de se pourvoir de bon vinaigre ; à
défaut l’effet serait nul.
Revue Politique
Minerva.
Sommario del numero 35,
L’ottima rivista « Minerva » nel fa
Lundi dernier trois Italiens ont fait à
Paris une entrée triomphale, dont ils garderont certainement un souvenir ineffaçable. C’étaient des milliers de personnes
qui les acclamaient, qui leur jetaient des
fleurs, qui se bousculaient pour les voir
de plus près. Les noms qui couraient sur
les bouches de tous étaient ceux du
Prince Borghese de Rome et de son compagnon, M. Barzini, un de nos plus brillants journalistes, qui accompagnés d’un
chauffeur venaient de traverser l’Asie et
l’Europe en automobile, de Pékin à Paris.
Les incidents du voyage, déjà connus en
grande partie par les télégrammes ne
pourraient être plus intéressants ni plus
variés. Partis de Pékin le 10 juin, ils
ont mis 60 jours à parcourir 16.000 kilomètres, par des chemins souvent affreux
et au milieu d’immenses difficultés qu’il
serait trop long d’énumérer. Enfin ils
Bont arrivés laissant en arrière tous leurs
concurrents.
Nous nous réjouissons vivement de
cette victoire italienne. Les journaux de
tous les pays en ont parlé avec sympathie et admiration et nous ne savons résister à la tentation de traduire ces quelques lignes du Daily Telegraph, un journal
anglais des plus répandus:
« Nous félicitons donc le prince Borghese pour son entreprise, et l’Italie
pour ses enfants qui font revivre dans
tous les champs l’ancienne gloire de son
nom. Le vénitien Marco Polo fut le premier voyageur qui ouvrit le chemin de
l’Europe occidentale à Pékin. Ces dernières années c’est le Duc des Abruzzes
qui par son expédition polaire et ses
ascensions du Saint Elie et du Ruvenzori
a montré la vaillance physique de la race
italienne. Marconi a été le pionnier du
télégraphe sans fil. Le prince Borghese
nous a pleinement révélé la signification
de l’ère du moteur, la potentialité de la
locomotion sans les rails. Tout le monde
résonnera aujourd’hui de ce cri qui est
plus cher à leurs oreilles que tout éloge
personnel : Bien fait, Itala (1). Splendidement fait, mais surtout: Vive l’Italie U •
Maroc. Le bombardement de Casablanca n’a pas suffi à rétablir le calme
parmi les tribus Kabyles des environs.
Des assauts réitérés aux consulats européens ont été repoussés par les troupes
que les croiseurs ont pu successivement
débarquer ; il y a eu de véritables batailles dans lesquelles les Marocains ont
laissé sur le terrain plusieurs centaines
des leurs. C’est surtout contre la France
que le mouvement s’accentue et le camp
français est assjiilli toutes les nuits par
des milliers de fanatiques qui, repousses
et décimés, reviennent toujours à la charge
avec un courage indomptable.
Le spectacle de la ville bombardée et
pillée est affreux. Les tribus ont massacré un grand nombre de juifs qu ils
ont dépouillé de tout ce qu’ils possédaient.
On craint fort que l’agitation se propage
à Mazagan, à Mogador et dans les autres
villes où se trouve un certain nombre
d’Européens. Maintenant que la France,
secondée par l’Espagne, se trouve engagée dans une action militaire, elle ne
s’arrêtera pas de si tôt ; pas avant que
l’ordre ne soit complètement rétabli et
que la sécurité de la vie et du commerce
des Européens ne soient pleinement garantis.
Perse. Une armée turque de 6000
hommes a franchi la frontière, persane
près de Sajusch et après une courte résistance a mis les troupes persanes en
fuite. Continuant sa marche sur Unnia
la division turque a bombardé et saccagé
plusieurs villages chrétiens et tué bon
nombre d’habitants. D’npres la version
turque, les Persans auraient attaqué les
premiers un camp turc : les troupes turques résistèrent et réussirent à mettre
les Persans en fuite. Mais dans les milieux diplomatiques informés on qualifie
d’inexacte cette version. Ce senties autorités turques qui ont voulu tirer parti
de l’anarchie qui règne dans la partie
de la Perse voisine de la frontière, sachant bien que la Perse est impuissante
en raison de sa situation politique intérieure. Le gouvernement persan a demandé l’aide de la Russie et de l’Angleterre pour obtenir 'satisfaction, le châtiment des coupables et le payement d une
indemnité. La Porte a enfin cede aux
instances des ambassadeurs et ordonne
le retrait des troupes turques qui s’étaient
avancées en territoire persan.
E. L.
(1) Itala e’est la fabrique italienne qui a construit l’antomobile qni a servi au voyage. _^
A. Rivom., gérant.
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A‘ pàrtìr du 1®»' Janvier 1907 on est prié de s’adresser exclusivement à l’administration de la TIPOGRAFIA ALPINA, Via Arnaud N® 31, pouf ^
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