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Soixante-deuxième année.
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3 Septembre 1926
N» 35 .
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VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises......................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique...................
Far mm Fanr 6 mala
L. 8,
» 10,—
. -20,» 19,1 doll.
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Vf doM.
Oa s'abonne t à Torre Pellke, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
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de l’année.
Le Numéro: sentîmes «m.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.!,.., dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV. 8)
s
nt (I Henri Anauil.
Elle aura lieti, D. V., dimanche prochain
5 courant, à 4 heures de Vaprès-midi, et ne
manquera pas d’être un hommage de reconnaissance émue au Conducteur de la
■ Glorieuse Rentrée, ainsi qu’une éclatante
manifestation de notre foi et de notre
patriotisme.
La cérémonie s’ouvrira par une invocation du Modérateur qui recevra le monument au nom du Peuple Vaudois ; l’orateur
officiel sera notre célèbre concitoyen et coreligionnaire [M. le sénateur prof. Davide
Giordano, de Venise; de brèves aUocùtions
seront prononcées par M. le prof. J. Jalla,
président du Comité organisateur, et par
M. le comm. Armandis, président du Comité promoteur du monument.
• Pendant les fntervaües un chœur imposant, dirigé par M. le pasteur Eugène Kevel, chantera, en italien, « Le Serment de
Sibaud », et, en français, « Gloire au Dieu
d’Israël ». Toutes les personnes qui désirent
prendre part au chœur sont priées de se
trouver à l’Aula Magna du Collège à 2 h. 30;
les dames doivent porter le costume vaudois.
D’illustres personnalités ont promis de
prendre part à la cérémonie, à laquelle tout
le Peuple Vaudois est cordialement invité.
Redescendre...
« ...pour eux... ».
Jean XVIII, 19.
Nombre de personnes venues à la campagne commencent à reprendre le chemin
de la ville ; bientôt tous ceux qui ont recherché du repos et de la fraîcheur dans
les régions élevées seront de retour dans
nos citœ. Les tentes des campements alpins se replient, les pensions et les hôtels
se vident, le pâtre lui-même va fermer
bientôt lœ portes de la bergerie et l’écho
répétera encore une fois, dans les profom
dités des vallons, le son du cor et le tintement des cloches qui redescendent. L’alpiniste comme le malade, l’homme d’affaires
comme l’homme d’étude, chacun va retourner à sa tâche, fortifié dans son eprps et
dans son esprit par le séjour à la oampar
gne .ou à la montagne.
Comme dans le domaine matériel, ainsi
dans le domaine spirituel, toute ascension
devrait nous préparer à nueux accomplir
les devoirs que l’idéal chrétien'nous impose.
Cet idéal ne consiste pas seulemenfi à monter pour respirer l’air pur des plus hauts
sommets, mais aussi à savoir redescendre
vers la terre : c’est là la véritable grandeur ; c’est là ce que Jésus faisait lorsqu’il
disait : « Je me sanctifie moi-même pour
eux... ». Il y a, dans le domaine spirituel,
deux catégories de gens : ceux qui montent
sans redescendre et ceux qui montent pour
redescendre^
La différence n’est exprimée que par une
toute petite préposition et cependant elle
est tout aussi grande que la différence qu’il
y a entre un arbre sans fruits et un arbre
avec fruits.
* » *
ils montent sans red^cendre ceux qui
s’isolent dans leur orgueil spirituel oubliant
la parole du (Maître : « L’Esprit me glorifiera ». Ils possèdent la perle de grand prix,
ils ont des connaissances bibliques, ils cultivent l’esprit, ils s’ôiifient par la méditation ; s’ils se livrent parfois à des interprétations par trop individuelles, à des spéculations hardies, üs le font en bonne foi ;
ce qui les préoccupe par dessus toute chose
c’est la, recherche de leur salut. Ils montent
vers ce noble idéal vers lequel nous voudrions voir s’orienter un plus grand nombre de nos contemporains. Et jusqu’ici'nous
ne pouvons qu’approuver ceux qui montent... ceux qui "tendent à la perfection. Seulement il ne faut pas oublier que l’idéal
chrétien n’est pas exclusivement de monter ; c’est beau, oui, de pouvoir s’élever sur
les plqss hauts sommets de la connaissance
ou du mysticiBmie ; mais ga,re au vertige
des hautes cimes, le vertige de l’orgueil !
Celui qui ne se préoccupe de sa sanctification qu’en vue de son propre salut ; celui
qui pense pouvoir limiter arbitrairement
l’œuvre de la Rédemption au groupe restreint d’élus auquel il appartient; celui
qui, satisfait de sa propre justice, mesure
scrupuleusement la distance qui le sépare
de tel puhlicain méprisable ou de telle femme de mauvaise vie ; celui qui, dans son
zèle .farouche, lance peut-être des anathèmes à droite ¡et à gauche, oubliant les: parróles de FApôtre : « Qui es-tu, toi qui juges ?» ; un tel homme risque fort de compromettre la doctrine au nom de laquelle
il parle et de briser ses ailes comme cela
arriva à rorgueilleux Hérode Agrippa lorsqu’il agréa certain hommage impie dans
le théâtre de Césarée. Non, monter sans
redescendre, cela n’est pas l’idéal duquel
Christ nous a laissé le modèle.
H! * S!
Mais, Dieu soit loué, il y a des âmes qui
montent pour redescendre, des âmes qui,'
après être montées bien haut, ne dédaignent pas de redescendre très bas... Il y a
de ces âmes dans le domaine intellectuel
tout d’abord : l’érudit qui popularise la
science, le médecin qui se penche sur le malade, 1 inventeur qui met à la portée du public ses découvertes, le pédagogue qui dis^
pense le pain de l’intelligence, l’homme
d Etat qui recherche le bien-être de son
peuple ; toutes ces personnes, après être
parvenues aux plus hauts sommets de la
science ou du poluvoir, sont redescendues
vers le peuple au service duquel elles ont
consacré leurs talents. Il y a des âmes qui
montent pour redescendre dans le domaine
du sentiment : l’ascension de deux êtres
vers la cime sublime de l’amour ne constitue pas l’idéal ; fiîdéal c’est de sanctifier
cet amour pour les autres. Il y a des âmes
qui montent pour redescendre dans le domaine spirituel. Elus un homme est épris
de l’idéal chrétien véritable et moins il
pourra s’arrêter sur les hautes cimes de la
contemplation pour jouir en égoïste des visions sublimes de l’esprit.
Il ne peut ne pas penser avec tristesse
à ceux qui sont restés dans la plaine du
péché, dans les bourbiers du vice ; sa solitude mystique ne peut que lui peser lorsqu il pense aux frères qui souffrent dans
le bas : et, en songeant à leurs luttes, à
leurs détresses, à leurs agonies, celui qui
s’est élevé sur les sommets de la connaissance et de l’expérience chrétienne, comprend plus que jamais que son devoir est
de redescendre pour se pencher sur ceux
qui gémissent, pour les aider à monter à
leur tour.
Redescendre vers la foule anonyme des
malheureux et des mÜérables, en dépit de
leurs défauts, de leur ingratitude, de leurs
critiques et de tout ce qtue l’on avait oublié
là-haut, seul, sur la montagne,! L’apôtre
Saint-Paul a atteint, on ijeut bien le dire,
les plus hautes cimes du mysticisme : dans
ses visions sublimes il a contemplé la grandeur et la profondeur insondable de l’amour
de Dieu. L’apôtre Paul ne s’est cependant
pas limité à planer dans les régions élevées
de l’esprit: de ces régions il œt redescendu;
il est redescendu vers la terre en s’écriant :
«Malheur à moi si je n’évangélise ! ». Il est
redescendu pour aller vers cette humanité
.souffrante qui grouille et qui grimace dans
les^ ténèbres de l’ignorance et du mal. Il a
été vers elle en disant : « ...oubliant ce qui
est derrière moi et m’élançiant vers ce^ qui
est devant moi, je cours vers le but pour
obtenir le prix de la vocation célestie de
Dieu en J&us-Christ ».
Monter pour redescendre ; se sanctifier
pour les autres: voilà l’idéal complet du
chrétien, idéal dont la réalisation intégrale
est riche en bénédictions. Car si les douces
rosées et les pluies bienfaisantes de l’esprit
ne s’arrêteront pas sur les hautes montagnes de l’orgueil, elles descendront cependant dans les vallées profondes de l’humilité et du sacrifice pour ks rendre riantes
et fertiles ; et celui qui n’aura pas dédaigné, malgré ses richesses spirituelles, de
d^cendre vers les âmes les plus humbles
ou les plus dégradées, recevra de Dieu,
comme le dit Saint-Jacques, «grâce sur
/grâce». iD. P.
Jeunesse joyeuse.
Nous tournons fréquemment nœ regards
et nos pensées vers notre jeunesse, l’espoir
de la famüile et de l’église, dit-on vulgairement; nous nous efforçons, en l’étudiant,
de la comprendre et d’être indulgent à son
égard. Je dis «nous nous efforçons», car
il faut décidément un effort réel pour ne
pas la juger d’après notre mentalité de
gens d’unei autre génération, qui ont vécu,
la plus grande partie de leur vie, dans un
milieu si différent, à tous égards,, de l’actuel. Nous avions, nous les vieux, d’autres
goûts, d’autres aspirations peut-être et
d’autres besoins aussi ; on se passionnait
pour des questions qui laissent froide la
jeunesse d’au,jourd’hui ; nous trouvions du
charme à des choses qu’elle méprise ou que
les plus polis considèrent comme indignes
de fixer l’attention des personnes intelligentes. Bref, il nous faut parfois réagir
énergiquement contre notre amour-propre
froii^é pour ne pas être choqués du sansgêne de beaucoup de jeunes, de leur attitude à l’égard des personnes d’un autre
âge, et de leurs jugements tranchants. A
la réflexion on se dit cependant qu’ils peuvent avoir de leur côté, contre nous, des
griefiS tout aussi justifiés, et que pour ju'ger équitablement il faudrait toujours se
mettre à la place des autres, ce qui est très
facile, en théorie, mais l’est bien moins dans
la pratique. Aimons-nous réciproquement
pour arriver à nous comprendre. Jeunes
gens, soyez pleins d’indulgence et de support à l’égard de ceux qui commencent à
courber sous le poids des années ; et nous,
les vieux, efforçons-nous de résister à la
tentation de « prêcher » la morale, de sermonner en temps et hors de temps et d’exalter le bon vieux temps en nous faisant les
contempteurs systématiques du présent. Il
faut y mettre du sien, des deux côtés.
Cela posé, afin que les jeunes soient profondément convaincus qu’on les aime et
qu’on ne veut que leur bien, :il va nous
être permis de leur parler en toute fran
ebise. Jeunesse joyeuse, disons-nous. Il n’est
rien de plus choquant, de plus pénible que
de voir une jeunesse morose, toujours mé- ^
contente d’eUe-même et des autres. Le
jeune doit être tout à la joie de vivre et
de s’épanouir ; il doit être heureux et faipe
rayonner le bonheur autour de soi. Son insouciance même, condamnable chez les personnes d’%e mûr, naturelle chez lui, est
déjà une cofuse de bonheur. « Il ne s’en fait
pas », aucun souci ne le ronge, et eela n’est
pas pour nocK sfeandaliser ; il faut qu’il en
soit ainsi et il ne doit pas « faire le vieux »
avant le tempfâ. Il s’ensuit que le jeune
est tout naturellement porté à se mettre en
quête de plaisirs et d’amusements, aussi ;
nécessaires à son cœur que le pain l’est à
son qorps. . i
Où chercher ces amusements et ces dis- •
tractions indispensables, surtout le dimanche ? Les jeunes gens d^ villes ont le cinéma, le théâtre, k sport en première ligne : foot-ball, courses cyclistes, match de
toutes sortes. Rien de tout cela, dans nos
paisibles campagnes, où cependant nos jeunes gens, qui ont trimé du lundi au samedi,
voient arriver le dimanche avec un soupir
de soulagement. Plus encore que de se re- '
poser, ils sentent le besoin de se distraire,
de se détendre. Mais voilà,. ils ne voient
guère que l’auberge et le bal champêtre ;
et c’est là que trop de nos jeunes gens vont
s’abrutir le dimanche, dans l’illusion d’y
trouver des jouissances réelles ; c’est dans
ce « chemin spacieux qui mène à la perdition » qu’ils s’engagent étourdiment. Ils
n’entendent même plus le son des cloches
qui appelle les fidèles à ïadoration. Ils passent une bonne partie du jour du repos
dans une atmosphère puant le vin et la
fumée des pipes, à jouer et à boire, à boire
jusqu’à la nausée, ou bien à tourner bêtement en rond sur un. « plancher » de terre
battue au son d’une musique détestable.
Et ils font mine de s’amuser ; mais lorsqu’ils rentrent chez e^ux, la tête alourdie,
les jambes rompues, écœurés, mécontents
d’eux et des autres, ils se prennent à regretter, dans leur for intérieur, le mauvais '
emploi de leur journée et l’argent qu’ils ont
stupidement gaspillé. Ils se lèveront le len- *
demain mal reposés, de mauvaise humeur
et se rendront au travail sans entrain et
parfois sans forces. Ils avaient cherché le
plaisir là où il n’y a que dissipation et ils
ne l’ont pas trouvé ; les gros rires, les cris,
le bruit, l’agitation ne sont pas nécessairement les indices d’une joie intérieure —
or il n’y a que cellenlà qui compte.
Le dimanche des jeunes gens sérieux est
bien différent. Il est pour eux le jour du
Seigneur en tout premier lieu, le jour de
l’adoration dans le temple de leur paroisse ;
mais il doit être 'aussi le jour du repos, le
jour des saines distractions, car vous ne
voudriez pas les voir passer d’une réunion
religieuse à l’autre tout le long du dimanche, matin, après-midi et soir ! Un père
qui exigerait cela de ses enfants finirait
par les dégoûter de la religion et notre
meilleure jeunesse doit pouvoir s’amuser
et se distraire k dimanche. Vous n’auriez
pas le courage de lui défendre l’innocent
jeu des boules, par exemple, ni les jeux
de sport quand on en use avec modération,
ni les belles courses de nos groupes de
jeunesse, ni les jeux de société, ni une infinité d’autres moyens de distraction et de
délassement qui n’agissent pas sur vos sens
et ne jettent pas de trouble dans vos cœurs..
Ajoutez les bonnes lectures intéressantes
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par les dimanches de mauvais'temps et les
heures de douce intimité avec les membres
de votre famille dont la société doit vous
être précieuse... et dites si, avec un pareil
régime de repos du corps et de l’esprit, de
plaisirs sans remords, vous ne vous assurez pas la joie et le bonheur.
Veuillez comparer la joie saine, exubé*rante, spontanée de nos campistes des
Unions Chrétiennes avec la gaîté factice,
grossière et brutvante d’un bal public; la
douce sérénité du jeune homme ou de la
jeune fille qui peut s’endormir dans le sentiment de ne pas avoir profané son dimanche, avec les remords qui assiègent nécessairement le cœur de ceux ou de celles qui
se pont livrés à des distractions coupables,
et ditesr-vous qu’il n’y a de réellement gaie
et heureuse que la jeunesse sérieuse, gaie
d une gaîte réelle et durable et non factice
^ et passagère comme celle des jouisseurs qui
ne vous laisse, au bout du compte, que de
l’amertume et du dégoût. j. c.
le Synde Yaodois de 1526
an Ifalloa du laux (llsseaai).
Le 31 octobre 1517, Luther protesta contre le scandale des indulgences, vendues
par Tetzel. Dès le 24 juin précédent, les
Vaudois l’avaient fait par devant le néoarchevêque de Turin, Claude de Seyssel,
qui visitait leurs montagne. Mais leur protestation, faite dans une vallée reculée des
Alpes, n’eut pas le retentissement de celles
de Zwingli et Luther.
L’écho de ce:Ues-ci ne dut pas tarder à
parvenir aux Vallées, car dès l’année suivante les Parlements des Etats de Savoie
se préoccupent des progrès de l’hérésie dus
aux abus des porteurs de pardons.
Le luthéranisme se propage au Val d’Aoste, en 1522. En 1524, on publie à Turin
le Bouclier de l’Eglise Romaine contre la
Réforme.
Des 1523, les etudiants de l’Université
de Turin lisent avec avidité les ouvrages
des réformateurs. En 1525, le pápese plaint
à Charles III que, pendant le carême, in
Savigliam s’è predicato mdte cose de la
secta de Luterani, et le duc, dans sa réponse, ne peut que déjxlorer que l’hérésie
continue â se propager.
En 1526, l’arméie de François I amène en
Piémont de nombreux Suisses, plusieurs
desquels, ardents réformés, répandent leurs
croyances avec un zèle de néophytes.
L Eglise Vaudoise, qui ne pouvait que
sympathiser avec ce mouvement, s’était
déjà mise en relations épistolaires avec les
réformateum suisses et allemands ; mais ce
n’était pas le meilleur moyen pour s’entendre. Aussi fut-il décidé de convoquer le
synode général en septemibre 1526 pour
aviser aux mesures à prendre.
L’emplacement choisi fut le Vallon, frais
et riant plateau qui, malgré son altitude
(1719 m.), se dissimule sur le flanc du Ciabretas, au pied du majestueux Albergian,
dans 1 envers d Usseaux. Trois cents mètres
plus bas, se trouve le hameau du Laux, non
loin du joli lac auquel ü doit son nomj
Les auteurs contemporains parlent de
140 'Barbes présents à ce synode. Ce chiffre
a paru exagéré. Mais il faut considérer que
les Vaudois, au dire du Barbe IMorel, étaient
alors au nombre de cent mille, répandus en
différentes contrées de l’Europe, mais surtout en Autriche, en Bohême, en Pologne,
dans le centre et le midi de la France, sur
les deux versants des Alpès occidentales, en
Calabre et en Pouile. Trente ans plus tôt,
leur chef résidait à Spoleto. Ils avaient des
congrégations dans toutes les principales
vüles d'Italie. Pour desservir un tel nombre
de fidèles, aussi dispersés, et sufiBre en même temps à l’œuvre missionnaire, à laquelle
ils se livraient, deux à deux, en un ministère itinérant, le chiffre de 140 était loin
d être excessif. Plusieurs étaient sans doute
de jeunes recrues.
Nous ne savons rien des délibérations de
cette imposante assemblée, sinon qu’eUe dé^
cida de se rapprocher davantage des réformateurs, et que, dans ce but, elle décida
d’envoyer en Allemagne deux de ses membres, Martin Gk>nin, d’Angrogne, à peine
âgé de vingt-six ans, et le Barbe Georges,
de Calabre, On a un écho de leur tournée
dans le fait que Bucer, en publiant, à Bâle,
cette même année,, la traduction latine de
quelques écrits de Luther, la dédia aux
frères d’Italie.
C’est à la suite de ce voyage qu’eurent
lieu celui de IMorel et les synodes de
Chanforan
Ce beau Vallon, que l’on atteint du Val
S. Martin, par le Col de l’Albergian, et de
Fénestrelles en une heure et demie d’agréable montée, n’attirera-t-il pas un pieux pèlerinage, sinon des 104 Barbes d’aujourd’hui, tout au moins de la jeunesse touriste vaudoise, pour commémorer le 4.me
centenaire de la pénétration de la Réforme
dans nos Valléœ ? J. J.
Ile.
Le 4.me Congrès International d’Education (Morale aura lieu à Rome, du 28 septembre au 2 octobre prochains. Vui la très
haute importance des sujets qui y seront
^ traités, le Comité d’organisatior sollicite la
collaboration des Gouvernements, des institutions éducatives, des philanthropes de
tout pays, race ou nationalité, quel que
soit leur crédo religieux ou politique.
Parmi les sujets :à traiter, nous signalons : « Possibilité d’un code moral universel à la base de l’éducation »; « La personnalité : moyens de la développer dans la famille, à l’école, dans la société » ; « L’éducation sexuelle » ; « L’éducation morale de
la jeunesse masculine et si)écialement de
la jeunesse militaire » ; « L’auto-éducation
de l’éducateur » ; « Littérature pour la jeunesse » ; « Le cinéma pour les jeunes » ;
« L’enseignement de l’histoire et l’éducation
morale », etc.
Dix-neuf Gouvernements ont dqjà nommé leurs daégués au Congrès ; 53 académies et 52 associations diverses y seront
également représentées ; ce qui fait qu’on
peut compter sur 400 congressistes représentant 39 Etats. C’est donc tout un évènement qui s’annonce, et tous ceux qui ont
à cœur le relèvement de la moralité publique et privée font les meilleurs vœux
pour la plus complète réussite de ce Congrès dont les séances auront lieu au « palais de l’Exposition» où seront ouvertes
des expositions : libraire et didactique, deS'
boys-scouts et de la Croix-Rouge juvénile.
Les congressistes jouiront d’un rabais du
30 0|0 sur le billet d’aller et retour et auront l’entrée libre aux musées, galeries,
monuments, etc., dépendant du Ministère
de 1 Instruction, dans les principales villes
d Italie, Rome comprise, bien entendu.
CHRONIOUE'VAUDOISE
POUR LE DÉCORUM.
Il nous revient que maintes personnes
séreuses auraient été choquées, ces dernières années, par le manque de tenue d’un
certain public ■— des deux sexes — qui fréquente nos assemblées synodales, et l’on
demande à notre feuille de se faire l’écho
de leurs plaintes.
(Mais tâchons de ne rien exagérer et reconnaissons d’abord que le public garde, en
général, un maintien correct, tel qu’m, a
le droit de l’exiger de gens bien élevés. Nos
observatîms, ou plutôt les observations de
ceux qui ont inspiré ces lignes, ne s’adressent donc qu’à une minorité : à ceux et à
celles qd viennent au Synode pour voir et
se montrer; qui oublient que la salle du
Synode n’est ni une salle de spectacle, ni
un cinéma, ni une salle d’audience, et que
les personnes qu’on a admises à fréquenter
les séances n’ont absolument pas le droit
de manifester de façon quelconque leur opinim au sujat des discussims qui y ont
lieu. Pour le décorum,, ü serait également
à désirer qu’on s’abstint rigoureusement
de barbouiller les tablettes des bancs et de
jeter par terre des bmts de papier {de caramels, chocolat, etc.). Persmne n’est particulièrement chargé de la «police'» des
séances et c’est peut-être là une lacune à
combler^
En attendant,; la grande majorité du public justement soucieux des bienséances,
pourrait facilement rappeler à l’ordre ceux
qui seraient éventuellement tentés de le
troubler d’une façm qidconque.
ANGROGNE. La chaire de Saint-Laurent
a été occupée par MM. Jean Bonnet, de
Rome, et Henri Rivoire, de Gênes, les dimanches 22 et 29 août. M. (Bonnet a aussi
parlé, l’après-midi, à Rocciamanéout, devant une belle assemblée d’environ 150 per
\ i
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più presso a CV, Signor....!.
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sonnes, en nous donnant de très intéressantes nouvelles de l’Evangélisation.
M. Rinaido Malan a présidé, en l’absence
momentanée du iPlasteur, deux sépultures :
I une, celle d une fillette de deux ans de
Joseph Agit, a,u Pradutour, et l’autre, celle
d’un enfant de detix mois de Louis Amoul,
aux Bertots ; nous exprimons notre sympathie chrétienne, pour ces deuils, aux parents affligés. Et nous remercions les collègues nommés pour les services qujJs ont
rendu à la Paroisse et au Pasteur.
— Mardi, 24 courant, une gracieuse petite fête, à laquelle prirent part les enfants
du Serre et environs, a été organisée par
M.lle Marie Costabel, directrice du Chalet
Unioniste. Des cantiques ont été chantés
avec entrain par les demoiisellœ du Chalet,
et des poésies ont été récitées par les enfants, auxquels de beaux cadeaux oht été
distribués à la fin de la fête.
— Dimanche prochain, D. V-, M. Rinaido
Malan, de Palerme, prêchera dans le temple de Saint-Laurent. D. P
LA' TOUR. Soirée en faveur de l’Orphelinat. Samedi soir, dans l’Aula Magna, eut
lieu une gentille soirée au profit de cette
œuvre qui nous tient tant à cœur. Et
preuve en soit que la salle était comble, et
que le public, accouru même des autres
Communes^ voisines, a passé quelques heures bien aigréables. Nos jeunes orphelines,
merveilleusement préparées par leur Directrice et par 1 infatigable M.me Balma, leur
•maîtreæe de chant, ont - défilé devant nous
sur la scène et exécuté des jeux eurythmiques, des rondes, des chœurs, des comédies. Tous les numéros du programme ont
été applaudis et quelques-uns même bissés.Nos chèrœ fillettes, dont trois ou quatre
ont à peine atteint leurs cinq ans, avaient
ce soir-là laissé l’uuiforme de l’établissement et étrennaient de charmants costumes aux coùleurs gaies.
Nous avons fort goûté Le jeu de la Marguerite, Le carillon de Noël, mais le clou
de la soirée était sans contredit La ronde
de la mariee. Sous un dais de verdure et
de fleurs toutes nos fillettes, les bras entrelacés en l’air, forment des arceaux fleuris
sous lesquels se promènent gravement deux
jeunes mariés : eÜe, (Marguerite Ribet,
avec le voile et la couronne ; lui, Renato
Tamietti, avec le chapeau haut de forme,
s’il vous plaît. Autour d’eux ce sont des
chants, des rondes : un tableau charmant,
enfin ; au.ssi rien d’étonnant s’ils ont été
salués par un tonnerre d’applaudissements
et bissés avec insistance. Ce fut un vrai
succès. 'Nous avons entendu aussi cinq
chœurs fort bien exécutés par nos orphelines, toujours dirigées et accompagnées au
piano par M.me Balma : ainsi que les; solos
chantés par M.Ue M. Subilia dont nous
avons admiré la voix douce et harmonieuse.
Enfin, un joli morceau à quatre mains,
joué par les demoiselles Roland.
Ce fut une soirée charmante et bien réussie et nous en remercions nos chères orphelines et leur Directrice. A M.me Balma,
l’âme de ;la fête, nous disons : Donnez-nous
souvent l’occasion d’entendre vos élèves,
puisque c’est un moyen très -agréable de
venir en aide à la finisse de l’œuvre qui a
besoin d’être refournie et secourue. L.
— Remercîments. La Commission des
Institutions Hospitalières Vaudoises remercie vivement |M-me N. Balma-Van Aalst,
qui a organisé et dirigé avec tant de goût
artistique et de dévouement la soirée faite
au bénéfice de l’Orphelinat ; un remerciement sincère est aussi adressé à toutes les
personnes qui, de différentes façons, ont
coflaboré à la complète réussite de la fête.
— Bazar de l’Orphelinat. L’ouverture du
Bazar -aura lieu le lundi 6 courant, au Collège, après le cuite d’inauguration du Synode. Vive prière est faite à tous les amis
de l’œuvre d’env(^er les objets et les donsen nature le plus tôt possible, au Collège
même ou à l’Orphelinat.
Tous les dons seront reçus avec reconnaissance et contribueront au succès du
'Bazar et au développement de l’œuvre.
— Société d’Histoire Vaudoise. L'assemblée annuelle de la Société aura lieu lundi
prochain, 6 septembre, dans la Maison Vau-”*
doise, à 20 heures.
La séance est publique. Les personnes
qui s’intéressent à l’histoire vaudoise sont
cordialement invitées.
Le Président Da\ud Jahier.
— Dimanche 5 septembre, dans la salle
de Torre Pellice, le commissaire de l’Armée
du Salut, (M. H. Barrett, tiendra deux grandes réunions : la première, à 10 h. du matin, de sainteté ; la deuxième,, à 8 h. 30 dut
soir, de salut. Le public est cordialement_;;iinvitée è
PRAMOL. La nîort a visité etette
roisse en y faisant des apparitions tantôt
soudaines, tantôt attendues et même dé- ,<
sirées. D’abord c’est celle de David Long,
menuisier à la Ruà, qui, après quelques
heures seulement de souffrances aiguës, a
été emporté « comme par une ravine d’eau ».J
Vient ensuite le départ d’im enfant de 14
mois, Livio, fils unique d’Henri Long de
Daniel, et de Germaine Bounous : le départ’
d’un premier-né est bien douloureux.
A l’extrême opposé de la vie humaine,
dans sa 95.me année, magna Jacqwline^
Combe veuve Reynaud de Peumian, mère
de notre ancien M. Henri Reynaud, est
aussi entrée dans son repos. C’était" la
doyenne de notre Paroisse et jusqu’à ces
derniers mois elle avait conservé une énergie merveilleuse. Elle a encore pu revoir
plusieurs de ses petits-enfants et arrièrepetits-enfants, revenus de l’Amérique du
Nord récemment.;
A toutes les familles dans le deuil nous
renouvelons l’expression ^de notre sympathie chrétienne.
— La collecte faite à la Baïssasso dé
Chabrand, le 15 août, a donné la som;
de L. 275 en faveur de ^Evangélis¿ltio^.'
et de la Mission dans la Colonie italien
de l’Erythrée. p. c.
RODORET. Voici, en attendant la lisi
complète qui sera envoyée aux souscrip-j
teurs, un très large résumé de la collecfi
en faveur de nos sinistrés,
Paroisse de Riclaret
» » Pomaret
» Pignerol
» Perrier »
» Pramol »
» Praly »
» 'Massel »
» Saint-Jean »
» La Tour »
» Angrogne »
» Prarustin »
— » » Rorà »
» » Villar »
» » Turin »
Vaudois dTAmérique »
Eglises de l’Evangélisation »
Vaudois disséminés en Europe »
Dons anonymes »
»
»
L.
»
»
»
»
»
Total général L. 18.358,55"
Sifc-i
rW
‘ j
'Â
■ ■ -4
3
, I ^ » ' ' U -tj ^ . i
ll/après les différents titres des. chapi^
litres ici* représentés, le lecteur peut constater une fois de plus que la « grande famiHe Vaudoise» dont parlent les enthou^giastes, est une solide réalité. Merci à toute
'îa famille au nom de la petite Paroisse de
iRodoret. Güido Miegge.
NOIVELLES POLITIQUES.
Parmi les projets de loi qui ont été exaf minés et approuvés dans le récent Conseil
des (Ministres, il y a celui qui concerne l’ex’ t&nsion dë lu loi sur les « Podestà » à. toutes
les Communes d’Italie. Naturellement cette
réforme, qui annulle Fautonomie commuI nale et, par là, les libertés communales
dont nous avons joui jusqu’ici, est vivement approuvée par la pre;sse officieuse,
qui voit dans cette réforme unq réalisation
que le fascisme seulement pouvait accomplir. En tout cas, on peut remarquer que
ce qui la caractérise, tout comme les autres, c est rapplication d’un des principes
fondamentaux du régime : le pouvoir exé. cutif a l’avantage sur le pouvoir législatif,
ou, en d’autres termes, c’est la réalisation
de la politique de centralisation qui fait
dépendre du Gouvernement toute administration publicïuie. '
La Gazette Officielle publie un décret
tout récent qui concerne les mesures pour
la lutte contre le cancer et les tumeurs,
d’où il résulte qu’au budiget de l’intérieur
on fixera, pour chaque ,année financière :
1“ une somme de 1 miillion 800 mille lires
qui devra être partagée en suteides entre
les Communœ, Provinces, institutions publiques et de bienfaisance, etc., pour favoriser l’installation et le fonctionnement de
•« centres d’a^ssurance diagn(®tique » pour
le cancer et les tumeurs ; 2® une somme de
200.000 lires pour effectuer des cours de
préparation scientifique et d’apprentissage
pratique pour le dressage d’un personnel
médical spécialisé. <»
Une Commission de techniciens a été
chargée par le Gouvernement d’étudier des
mesures pour discipliner l’organisation des
banques dans le but de défendre l’épa.rgne
•• publique. Les travaux, paraît-il, ont été
achevés avec la préparation d’un projet de
décret qui devra être examiné par le ministre Volpi avant d’être soumis à la discussicm.du prochain Conseil des Ministres.
Parmi les mesures à adopter il y aurait
aussi celle de la réduction du nombre (trop
élevé) des banques grandes et petites.
Le lîoi a assisté dimanche à l’inauguration de l’Ossuaire monumental du iPasubio
qui recueillera les corps de miUiem de soldats glorieusement tombés en défendant
cette fameuse pœition. Le son côté, le
Prince héritier a inauguré, au pied du
Marmolada, le refuge Contrin appartenant
aux alpins en congé, qui lui ont fait un
accueil plein d’enthousiasme.
—■ La question de Tanger est devenue la
question prédominante sur la scène politn
que européenne, après les déclarations de
l’Espagne, qui voudrait étendre son protectorat auæi sur la zone de Tanger. A ce propos le iGOuvemement espagnol a envoyé
une note pour expliquer ses intentions à
ritalie, à la France et à l’Angleterre ; tandis que la réponse italienne à cette note ne
serait pas contraire au point de vue ma^
nifesté par l’Espagne, la France et l’Angleterre s’opposent fortement aixx aspira^
tions du Gouvernéfnent de Madrid qui voudrait obtenir au moins cette satisfaction,
vu que son acceptation comme membre permianent du Conseil de la Société des Nations semble assez problématique.
— 4 Genève a eu lieu, le 30 août, la
réunion de la Commission pour la réforme
du Conseil de la Société des Nations. La
Commission qui est appelée à délibérer sur
la réfoî’me de la composition du Conseil
aurait préparé un compromis par lequel
l’Allemagne seule entrerait dans le Conseil
avec un siègre permanent, tandis que l’Espagne,^ qui a un siège temporel, pourrait
être réélue, et la Pologne devrait avoir un
siège temporel. D’après les dernières nouvelles il semblerait que, au cours de la réunion, des divergences aient surgi au sujet
de l’amendement, proposé par le d€égué
français, concernant la réélection des puissances qui ont un siège temporel dans le
Conseil de la Société ; aussi a-t-on délibéré
de soumettre la question à l’examen, d’une
Sous-Commission..., pour suivre les coutu, mes consacrées à l’usage de la Société des
’ Nations.
/ — Mecdque. L’accord dans les controverses rdigieuses, qui depuis quelque tem,ps
j.^itent ce pays, n’a pas eu lieu malgré
; 1 espoir qu’on avait à ce propos, et cela à
cause de l’épiscopat qui a décidé de ne plus
i reprendre, pour le moment, la célébration
■ des services reli^eux. Le boycottage conti, nue et les conflits de même. f.
Les Ecoles du Dimanclie dans le monde.
Le Comité Univers^ de la Société des
Ecoles du Dimanche a fait paraître son
rapport qui, pour ceux qui lisent l’anglais,
est du plus haut intérêt. L’activité dé
«
ployée en 1924 a été considérable, et est
tout entière dominée par le Congrès de s
Glasgow, qui sera suivi, en 1928, par une
dixième Convention à Los Angeles, en Californie. On annonce qu’on s’arrangera pour
recevoir et entretenir 10.000 délégués ; les
débats auront lieu dans une salle pouvant
contenir 7 jOOO personnes assises ; ’h y aura
un amphithéâtre en plein air pouvant
contenir 70.000 places assises, où aura heu
une brillante et dramatique revue instructive montrant les progrès de l’éducation
chrétienne dans le monde. Glasgow a accueüli les dél^ués de 55 nations, mais on
compte qu’à Los Angeles de nouveaux
pays pourront paraître. Le Japon prépare
déjà une délégation de 300 fnembres : cette
députation parcourra ensuite les EtatsUnis et le Canada-! ,
Il semble bien que de grands: progrès
aient été faits dans l’œuvre en général, et
il est utile de donner la statistique pour
1924, telle qu’elle a été fournie à Glasgow.
Ecoles 1 moniteurs Elèves Total
Amérique 'du Nord! 195.343 2.459.799 17.510.830 : 19.970.629
Amérique du Sud 361 1.781 16.580 18.361
Amérique Centrale 2.439 11.533 122.134 133.667
Indes occidentales 1.838 17.080 153.723 170.803
Europe ' 83.336 806.830 8.293.170 9.100.000
Asie ' 34.037 67.994 1.496.481 1.564.475
Aijrique ' 12.944 63.380 706.187 769.567
Malaisie L187 5.813 74.59Ì 80.404
Odéanie 15.516 85.982 783.723 869.705
Totaux 347.001 3.520.192 29., 157.419 32.677.611
(Du Christianisme).
Nouvelles religieuses.
Nous accomplissons l’agréable devoir de
remercier vivement notre excellent confrère L’Eglise Wallonne, qui saisit^ toutes
les occasions pour intéresser ses lecteurs
hollandais à l’œuvre que l’Eglise Vaudoise
poursuit aux Vallées et dans notre champ
de l’Evangélisation. 11 y a quelques mois,
nous signalions un de ses articles de tête
où il était parlé de notre .Eglise de façon
on ne peut plus sympathique. Tout dernièrement, dans deux numéros successifs,
L’Eglise Wallonne insère, en bonne place,
deux longs articles résumant le « rapport »
complet que notre collecteur, M, Peyronel,
a exposé aux Eglises de Hollande lors de
sa dernière tournée. Un merci spécial à
l’auteur de ces articles,'M. Louis Delachaux.
* ^ *
Suède. Dans aucun pays la distillation
à domicile n’a été si forte qu’en Suède, il
y a cent ans. On estimait alors à cent cinquante mille le nombre des alambics. .Des
villages agricoles entiers s’appauvrissaient
et dégénéraient par suite de l’abus de l’alcool. Grâce aux efforts pour l’instruction
du peuple et l’amélioration de la législation,
la petite distillation put être complètement
supprimée, il y a soixante-dix ans. Comment on réussit à créer un courant anti-,
alcoolique dans la population agricole, le'
fait, suivant, survenu en 1843, d’après
la Reformierte Schweizer Zeitung, nous
l’apprendra.
Au village de Bergsjo la foudre frappa
l’église nouvehement bâtie et l’incendia
avec tout le village. Les habitants, qui
avaient fait déjà de grands sacrifices i)our
la bâtir, durent s’y mettre à nouveau. Ils
le firent. Mais les moyens vinrent à manquer pour l’installation d’une grande cloche. Gros mécompte ! Alors un paysan conseilla à ses citoyens de livrer le cuivre de
leurs alambics pour en faire une cloche.
La proposition fut acceptée, et non seulement ceux de Bergsjo, mais aussi ceux
des paroisses voisines apportèrent leurs
alambics.
Dix ans plus tard les lois qui libérèrent
la Suède du fléau dé la distillation à domicile commençaient à entrer en vigueur.
{Semeur Vaudois).
H« ^ sfe
Indes. Pour empêcher de nouvelles et
sanglantes explosions de fanatisme entre
les adeptes des deux grandes religions,
l’islamisme et le bouddhisme, entre lesquelles l’Inde est partagée, les principaux
chefs de la pensée politique et religieuse
de l’Inde viennent de signer un manifeste
contre l’esprit sectaire que Ton appelle
« communalisme », Ce nouveau groupement,
ou plutôt cette association dont font partie
les leadeps de toutes les nuances politiques,
proclame la liberté religieuse, la tolérance
et le recours à la loi pour le règlement
des conflits entre les deux religions dé
TInde. (Temps).
sis m m
jFIopoune;’Il se produit un- grand mouvement evangéhque en Galicie et en Wolhynie. Les Ukrainiens de Galicie sont près
de 4 minions. Ils appartiennent à TEghse
uniate, qui combine le rite orthodoxe-grec
avec l’acceptation, du dogme cathohqueromain et de là juridiction papale. Le
cSibat des prêtres n’avait jamais été pratiqjué dans cette église, et les récents
efforts du pape pour imposer ce céhbat et
d’autres coutumes « latines » ont provoqué
un mouvement profond de désaffection à,
Tégard du catholicisme.. En même temjjs,
une puissante vague religieuse a traversé
la population. L’origine en-remonte en
partie aux' anciens Stundistes de l’Ukraine,
en partie à des Ukrainiens revenus d’Amœ
rique pour annoncer TEvangile à leurs
compatrioj^es. Plusie,urs prêtres se sont
convertis à la foi évangélique et bon nombre d’étudiants se préparent au ministère.
« J’eus l’occasion d’assister à plusieurs
services religieux, dit M. Relier. Quoique
la réunion eût été annoncée très peu de
jours à l’avance et que deS,pluies continues
eussent rendu les routes à peu près impraticables, les églises étaient bondées de centaines de personnes, les hommes portant
sur le,urs épaules des peaux de chèvres
arti'stement travaiflées, les femmes de magnifiques dentelles, mais tous pieds nus».
La loi n’autorise pas la fondati,on d’une
ncrtivelte église. Aùssi Téglige évangélique
de confession luthérienne et réformée a-telle ouvert ses portes au nouveau mouvement. Au milieu de difficultés de toutes
sortes, elle aide les habitants du pays à
constituer ,une église qui, tout en adhérant
à l’église protestante, forme ce qu’on peut
appeler une « Eglise 'uinie ». Des villages
entiers sont ga,gnés à la cause de l’Evangile. Une grande moisson se prépare, mais
on manque de prédicateurs et de lieux de
réunion.
Dans la province voisine de Wolhynie,
le mouvement évangélique a un caractère
baptiste. Mais soit ici, soit en GaUcie, une
église évangélique ukrainienne finira par
se former, indépendamment de Téghse
luthérierme-réformée qui s’adresse plutôt
à la fraction de la population parlant allemand. Pour le moment, comme noiis
l’avons dit, la loi polonaise n’autorise pas *
la création d’un nouvel orga,nisme religieux.
(Semaine Religieuse).
Institutions Hospitalières Vaudoises.
Dons reçus pendant le .second trimestre 1926.
Refuge « Roi Charles-Albert » :
M.me 'PI. Avitabilc, Rome L.
M.me iM. Grill, ViUesèche * »
TJ. (C. de Jeunes Filles, ,St-Jean. »
M.Ue J. Bertalot, M., en souvenir
do (M.Ue E. IMorel »
M. D. Jourdan, La Tour »|
M. me A. IPerro, Ville,sèche, en souvenir de sa chère mère M. Berlin »
Colonia Iris
. BozKi & Vido.s(si.ch, .Milan »
N. N., Florence »
Souvenir, de .M.me Ricca-Bertalot,^
La Tour »
M. P. Soulier, Saint-iGermain »
Egli.se de Milan, collecte du Vendi^edi-Saint »
M'.nie V. hevel-Ayaâsot, La Tour »
M.me Smith, Venise »
^ M.me. |B. Tiniranzi De Miedici, Id. ■»
'•M.me Olzinger-iMichelin, Id. »
M.me E. IPedrenzon-Molinari, Id. »
M. et M.me Goodmann, New-York »
Rag. tG. Maggiore, Turin »
M. Paul iMai'giunti, La Tour »
M.Ue A. Selli, Rome »
Collecté à Ganne.s, par M.Ue Madelicine ICoïsiSon frs. 815, au change »
50,—
5,
50,—
20,
7.—
10,
200,
400,
100,
100,
45,
80,—
5,
10,
'20,
10,—
20,—
104,30
25,
100,—
25,—
M.llc A. IlUigon, New-York »
■M.me L. Roman,, IPrarustin »
M.ino |L. .Gay, Id. »
M. E. Iliaca, La Paz, Uruguay »
N. N., Tarariras »
M.me L. 'Griset, iS. Aua »
Eglise de Valdese »
Eglise Vaudoise, Siena, »
Société de couture de l’Eglise Vaudoise de Naples _ t »
M. G. Comba, pasteur, Pomaret »
M- L. Ooïsson, Id. »
¡Mères de famille, Id. »
Eglise, Id. »
M. R. Revel, Paris ‘ »
Eglise de Bobi, coUectie du IPasteur »
Eglise de La Tour »
M.me veuve J. Geymonat, La Tour »
Eglise du ViUar, collecte du Pasteur »
Eglise d’Angrogne, id. du pPasteur »
Eglise do Hodoret »
M.Ue E. Charbonnier, La Tour »
M.me P. Jourdan, Id. »
M,.Ufc L. Eynard, Id. »
M. A. 'GiamiJicooli et famiUe, .Milan, en souvenir de |M.
Grianipiocoli ' »
676,45
25,—
103 —
34,—
250.—
100,—
245,—
50,—
100,—
510,41100,—
500,—
271,20
500,—
40,—
195,—
189,70
25,*6,5,—
. 5,—
500,
Colonia Vaidense L. l.OOO.è- ' 1 L
Société dé couture, Gênes » 200,—
Mr- R. CavagnerP, ¡Rome i 50.- ■*
IL C. de Jeunes Pilles, La Tour > 50,— * ,
Eglise Vaudoise de Milan - San Giovanni in Oonca % 250,—
EgUse de Saint-Jean » 250,— /
» d’Aoste » 50,T • - { '
» de ICtoazze ) » 25,-
» de Suse i» •50,—
■ » de Rorà • | » 20,-
Union des (Mères*et J. Filles, Ma^sel » 60,- ,
Eglise de Perrier-Maneille » 50,—
» do Pramol ‘ ^ » 30,—
» de ViUesèche • '30,- • • r
» de iPignerol et diviers Id. > 17:5,—
» de Livourne » 100,—
M. le géom. A. Albarin, St-Jean, pour facture acquittée ■■ 79,-
Eglise de Como 100,—
Pleurs en smreenir de 'M.me Su- zanne J alla née Jahier, La Tour : M. et M.me D. Frache 25,—
M-me J. Jahier née Gaydou » 50,—
M. ot iM'.nie Ch. Praclie »1 12,50
M. et IM.me D. Gardiol » 12,50 1
M. et 'M.me A. Frache » 12,50
Total L. 7.953,15
Dons transmis Tpar Sœur Alice:
M.Ue Suzanne Fenouil, Saint-Jean ] L. 10,M. P. D. » 25,—
Lætizia Uigonettfi-, Naples » 20,—
FamiUe Coïsson, missionnaire » 120,—
Rosine |Morel-Oou'gn et Umb. Cougn » 50,—
M.me Anna Gardiol, Prarustin » 5M.me Alexandrine IPajsquet, M. » 5,M.me M. Gay-Gardidl, Id. { » 10,M.Ue M. (Gay, Id. »' 5,M. E. W. Long-iMarey, Rome » s 25,—
M.Ue K. Karlsson, Norrkôpinig, Suède 1 » 50,-r
M. L. Jourdan, ¡Colonia Valden.se » 500,—
M. A. Boraso, iGênes .. » 25,Tronc du Refuge » 20,M.Ue M. Costabel, Saint-Jean » 10(,En souvenir de 'M.Ue Dina Tellini :
M.Ue .Marie TeUini » 35,—
M.lles Ev. et Em. Gay, St-Second » 20,M.Ue C. Z. IGay, La Todr » ' 10,M.me Léa Gay, Id. . » 10,—
M. fet M.me Henri Pastre,, Cannes » 50,M.me JacqueUne Rivoir, Pr.i^rustin »- 10,M. Edouard Constantin » 10,M.me Virginie Jacobin » 10,M.. et M.me iEdouard et Giara
J alla, La Tour . , , . » -10,—
M.Ue Marie M. Gay » 1?Total L. 1.055,—
Total général L. 9.008,15
Souvenir C. et |P. E. Tron, Pigne-
roi, Gons. ,5 0|0 L. 1.000,—
Souvenir M.me G. CoÏBSon-iPlenc,
Rome Ì» 1.000,—
G. V., Oome, en bénissant le Sei-
giieur avec reconnaissance, pour
l’achat d’un lit » 500,—
Vaudois de PhUadelphie, U. S. A.,
à capitaliser pour lit Vaudois
des Etats-Unis » 1.096,—
Fédération Vaudoise des Etats- »
Unis, id. id. » 620,75
Comunicato.
MODIFICHE ALLE TARIFFE POSTALI. Dal 1” Settembre corrente la tassa
di recapito per espresso nell’interno del
¡Regno e nei rapporti con la Repubblica
di S. Marino e con. le Colonie è elevata da
L. 0,70 a L. 1,25. Dalla stessa data il diritto di raccomandazione per le corrispondenze epistolari chiuse (cioè lettere e biglietti postali, esclusi oggetti di corrìsponr
denza per i quali resta invariata l’attuale
tariffa) è pure elevato (hi 'L. 0,60 a L. 1,25.
Come conseguenza, anche le indennità da
corrispondersi nei casi di smarrimento o
di perdita totale del contenuto delle lettere
e dei biglietti postali raccomandati, sono
elevate da L. 15 a L- 25. Saranno quanto
prima messi in vendita i francobolli speciali rappresentanti la nuova tassa di recapito per espresso da L. 1,25; si potrà
frattanto continxiare ad applicare su ogni
oggetto l’attuale francobollo espresso da
55 centesimi in francobolli ordinari.
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2» - I LIBRI DEI PROFETI D’ISRAELE, Een. Bomba
3» - I LIBRI POETICI E GLI APOCRIFI DELL’ANTICO TESTAMENTO. IL CANONE E IL TESTO DELL’A. T., Een. Comba .
4" - I LIBRI STORICI DEL NUOVO TESTAMENTO. IL CANONE E
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