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Cinquante^deàxième année.
22 Septembre^! 916
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N. 3Ô.
L ÉCHO
PARAISSANT
Prix d'abonnement {iar an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie..........Pr. 3,—
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Pasteurs.
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concessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Tron, past.. Torre Peììice
et pour l’Administration à M. J. ColssoN, prof. Torre PelHce.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l'année.
Des changements non accompagnés de la somme de 15 centimes,
ne seront pas pris en considération.
Que tontes les choses vraies, honnêtes, fastes, pores, aimables..... di^es de loaanse, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: Comunicazione ufficiale —
Crier à l’Eternel — E’Eglise et l’Ecole
— Ea Convention de Morges — Ouvriers
de l’Eglise — Correspondance — Ponds
pour les Ouvriers de l’Eglise et des
Etablissements d’instruction secondaire
— Chronique vaudoise — Bibliographie
— Nouvelles politiques.
COMUNICAZIONE UFFICIALE.
I signori Pastori ed Evangelisti della
Chiesa Valdese sono pregati di prender
nota che nella sua ultima seduta la Tavola ha nominato sovraintendenti distrettuali i signori:
B. Léger (Pomaretto) per il 1° Distretto
G. Tron (Biella) per il 11° »
F. Rostan (Siena) per il III° »
E. Pons (Palermo) per il IV° »
Il Moderatore
Ernesto Giampiccoli.
CRIER A L’ETERNEL.
(Juges VI, 6).
Crier c’est parler un peu plus haut
qu’à l’ordinaire; au point de vue spirituel, crier signifie s’adresser à Dieu dans
la détresse extrême avec un cœur brisé,
qui n’attend plus rien en dehors de Lui.
C’était le cas d’Israël, de ce peuple béni
d’une manière merveilleuse, arraché avec
puissance à l’esclavage égyptien, conduit à travers la Mer Rouge et le désert
mis en possession du beau pays de Canaan. Le privilège de ce peuple consistait à vivre avec Dieu et pour Dieu,
mais il ne tarda pas à se fatiguer de
ce bonheur immense, et se détourna
du chemin de la vérité pour courir après
des dieux étrangers. Dieu avec tristesse
vit son peuple s’éloigner de Lui et respecta sa liberté d’action, mais en retirant sa protection. Israël ne tarda pas
à s’apercevoir du faux pas qu’il venait
de faire, car aussitôt les Madianites
montèrent contre lui nombreux comme
des sauterelles en ravageant tout ce
qu’ils trouvaient devant eux. Ce peuple
fier et dur dut chercher un refuge dans
les cavernes, dans les antres des rochers
et dans les forts, trouvant à peine de
quoi se nourrir. C’est dans ces tristes
conditions qu’il commença à crier à
Dieu, en se souvenant de lui et de ses
bienfaits et ce Dieu qui aurait pu continuer à être irrité contre ces ingrats,
ne tarda pas à lui envoyer un prophète
et ensuite un ange en choisissant l’instrument de la déüvrance en la personne
de Gédéon. Israël ne cria pas en vain
à r Eternel.
Nous nous trouvons aujourd’hui dans
des conditions tout aussi pénibles. Cette
horrible guerre qui continue depuis plus
de deux ans à moissonner ses victimes
par millions, a jeté le deuil dans presque toutes les familles de l’Europe. Un
certain malaise se manifeste un peu
partout, et l’on se demande avec anxiété où tout cela nous conduira. On
souffre en silence, on se taxe, on se
prive du strict nécessaire, et malgré
cela la misère frappe à toutes les por1 tes, les ruines se multiplient, les œuvres
d’art disparaissent, les villes sont réduites en cendres. Que nous reste-t-il à
faire ? Imitons Israël et crions à l’Eternel. On le fait, dira-t-on; oui, on le
fait en Angleterre, en France, en Russie, en Italie et, certainement aussi en
Allemagne. Les enfants de Dieu qui ne
peuvent pas toujours manifester publiquement, mais qui souffrent, ne peu- ■
vent pas ne pas crier à l’Eternel, et tout
ce que nous pouvons souhaiter c’est que
l’on redouble d’ardeur jusqu’à ce que
Dieu nous donne la réponse.
Crions à l’Eternel non pas seulement
à cause des temps d’angoisse que nous
traversons, mais aussi à cause de nos
péchés individuels. Les grands coupables
de cette horrible guerre nous devons les
chercher en chacun de nous. Notre foi
a été faible, notre témoignage à peu près
nul, nous nous sommes limités à laisser
faire et nous avons gardé un silence coupable. Plus que cela, nous avons suivi le
grand courant mondain et on n’a pas
distingué entre le chrétien et non chrétien. Oh ! puissions-nous à l’exemple d’un
Luther crier bien fort: Mon péché, mon
péché !
Crions à l’Eternel parce que comme
membres d’une Eglise nous avons contribué à ce que le corps de Christ n’ait pas
accompli sa mission. L’Eglise comme
telle a été impuissante à s’opposer au démon de la guerre. Les pasteurs, comme
des sentinelles muettes, n’ont pas donné
le signal d’alarme. Les Nathan n’ont pas
eu le courage de dire comme jadis le prophète à David: Tu es cet homme-là 1
Crions à l’Eternel comme patriotes.
Nous avons crié comme nation que nous
ne pouvions nous passer de Dieu. On a
placé toute confiance dans les canons,
dans les aéroplanes, dans les dirigeables,
dans les cuirassés, dans la science orgueilleuse et, comme nation, nous avons dit:
Il n’y a point de Dieu. — Oh I crions à
r Eternel I
Crions à l’Eternel, mais avec un cœur
repentant. Il serait inutile de nous lamenter, de reconnaître que nous sommes
dans le mal, si nous ne prenions pas la
décision d’ôter l’interdit en nous repentant. Que l’exemple de la ville de Ninive
soit toujours devant nous pour nous dire
ce que donne la repeni|ince, c’est à dire
la délivrance la plus éclatante. Que
l’exemple de l’enfant prodigue ne soit
jamais oublié. Nous préférons mille fois
mieux ce jeune homme déguenillé, miné
par la faim et la maladie, tombé le plus
bas possible dans la fange du péché,
mais repentant, plutôt que ce jeune hom-:
me sortant de la maison paternelle fier.
orgueilleux et riche, mais marchant à sa
. «i-.i» 1
ruine.
Crions à l’Eternel et II répondra en
accordant la délivrance.
C^uand ? — Laissons à notre tendre
Pèré le, soin de choisir le moment. Il enverra son prophète, son ange, qui il
lui semblera bon, mais en attendant ce
moment béni, ne perdons pas courage et redoublons d’ardeur dans nos
prières. Crions, crions à l’Eternel avec'
persévérance et l’heure de la délivrance
ne se fera pas attendre. C. A. Tron.
L’ÉGLISE ET L’ÉCOLE.
A notre dernier Synode on s’est arrêté
assez longtemps sur cette question, qui
à été soulevée incidentellement, à cause
de certains faits mentionnés par deux ou
trois orateurs. Nous aurions grand tort de
nous désintéresser du problème de l’école,
qui joue un si grand rôle dans le développement de la vie intellectuelle et sociale.
Notre Eglise comme Eglise a fait tout
son devoir à cet égard. Quand l’Italie
n’était pas encore unifiée, quand l’ignorance était à l’ordre du jour, quand l’instruction était considérée comme le patrimoine des riches ou de quelques privilégiés seulement, notre Eghse, grâce au
concours généreux de notre bienfaiteur,
le général Beckwith, qui s’était donné
comme mission d’ouvrir les yeux à notre
peuple, en créant des écoles dans nos différents quartiers, a pu exercer une influence incontestée. Elle a vu croître
deux ou trois générations ensoleillées par
les rayons d’une lumière qui n’a fait que
croître avec le progrès moderne. L’Eglise
Vaudoise aura toujours le mérite d’avoir
été à l’avant-garde du progrès, quand
autour d’elle on s’efforçait de maintenir
les masses dans l’ignorance.
L’Italie, une fois unifiée, a senti le besoin de concentrer tous ses efforts surl’instruction en la déclarant obligatoire,
en dépensant des sommes considérables
pour former un peuple éclairé. Elle y a
réussi jusqu’à un certain point seulement,
car elle n’a pas toujours été secondée
dans cet élan généreux. Dans ces derniers temps, cependant, on a fait un pas
gigantesque en avant, et l’Etat décrétant que l’instruction devait être sous sa
dépendance, en laissant à chaque province le soin de la représenter, a obtenu
le contrôle absolu sur ce rouage si important. Nous n’avons rien à redire à cela.
Tant que l’on ne faisait rien, notre Eglise
a senti sa responsabilité et a rempli sa
mission d’une manière louable, aussi
fidèlement que possible. L’Etat, à son
tour, sentant sa responsabilité, s’efforce
de remplir sa tâche.
Que nous reste-t-il à faire maintenant,
comme Eglise ? On se le demande de divers côtés. Il n’y a que deux chemins à
suivre: ou l’école laïque ou l’école '¿oh
fessionnelle. Cette dernière, là où il y a
des ordres religieux riches et puissants,
peut facilement s’obtenir, et c’est ce
qu’on n’a pas négligé de faire, l’Etat
ayant cependant toujours le contrôle suprême, en réclamant que les régents
soient en règle avec la loi. — Si nous
pouvions disposer de ces fonds qüi sont,
après tout, le patrimoine de l’Etat, nous
n’hésiterions pas à en profiter. Une école
confessionnelle avec d’excellents régents
et patriotes serait l’idéal. Mais cela ne
pouvant pas se réaliser, il reste l’école
laïque ou de l’Etat. C’est l’école qui forme le futur citoyen, le futur conseiller
ou député. Elle est là avec tous ses privilèges et ses protecteurs. Aimons-la et
encourageons-la. Le chrétien, à notre
avis, est un homme d’ordre et discipliné,
sachant occuper la place qui lui est assignée. Et alors, l’Eglise doit-elle renoncer
à sa mission ?
Non pas, car grâce à un esprit de largeur admirable, l’Eglise peut exercer son
ministère et cela avec l’esprit de la. loi
qui laisse-aux citoyens la liberté de profiter de ce ministère. Que les Communes
ou les pères de famille sachent profiter
de ce droit qui leur est reconnu. Ce qu’il
nous faut donc, c’est de veiller à ce que
la loi soit respectée, en protestant et en
recourant à qui de droit lorsqu’elle est
violée, en ne permettant pas au fanatisme ou à l’intolérance de pénétrer là
où la liberté la plus ample est garantie.
Que l’Eglise prépare ceux à qui elle veut
confier le ministère de l’instruction biblique, acceptant les services de ceux
qui s’offrent à l’aider, en cherchant les
hommes lorsqu'’elle ne les a pas sous la
main; qu’il n’y ait point de laisser aller,
une négligence coupable ou de prétentions impossibles, et nous pouvons encore aujourd’hui, comme par le passé,
maintenir l’héritage de nos pères, en enseignant la Bible et le français que nous
aimons, que nous garderons toujours
comme un privilège spécial accordé par
Dieu Lui-même. C. A. Tron.
La Convention de Morges.
Malgré les temps exceptionnellement
durs que nous traversons, la Convention
de Morges a pu se tenir cette année encore, du 19 août au 4 septembre. L’affluence n’était pas aussi nombreuse qu’en
temps ordinaires. Plus d’un parmi les
conférenciers, désignés à prendre la parole, n’a pu s'y trouver. L’un des habitués de la Convention, M.r D. Lorfsch,
agent de la Société Biblique Britanique
et Etrangère pour la France et la Belgique, à peine arrivé en Suisse est tombé
malade et a dû être transféré à l’hôpital
cantonal de Lausanne, où après quelqües
jours de souffrances, il était rappelé par
le Maître, dans la force de l’âge. C’est unegrande perte pour la Société dont îl éíáit
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1* représentant et pour le protestantisme
de langue française, dont il était uhe illustration. Il laisse une veuve, petitefille d’un ancien pasteur des Vallées, et |
quatre fils tous soldats. Trois d’entre eux
avaient pu obtenir la permission d’assister aux obsèques de leur père, tandis que
le quatrième est, depuis .deux ans, prisonnier en Allemagne. M. Lortsch était
un linguiste distingué, et l’auteur du magnifique ouvrage: Histoire de la Bible
en France, et les leçons qu’il donnait
chaque année à Morges étaient fort
goûtées.
L’organisateur de la Convention, M.
R. Saillens est toujours plein d’entrain
et de vigueur. Ses allocutions sont appréciées au plus haut point. Il est admirablement secondé dans sa tâche par MM.
Tophel, Gindraux, Le Noir, Couvreu,
Alexander, etc. Le Comte de Koriî n’a
pas pu être présent cette année, et son
absence a été une vraie déception pour
tout le monde.
Je ne parle pas de la réunion missionnaire à laquelle ont pris part quelques
ouvriers bien connus aux Vallées par
tous ceux qui lisent le journal des Missions, ni des différentes réunions d’appel
qui ont eu pour résultat la décision de
plusieurs personnes de tout âge à se donner au Seigneur.
Quel privilège pour la population de
Morges et des environs, d’avoir chaque
année une fête Comme celle à laquelle
nous avons eu l’avantage d’assister ! La
bénédiction de Dieu l’accompagne certainement et nous ne pouvons que souhaiter d’avoir tôt ou tard quelque chose
de semblable parmi nous. Notre Eglise
n’a pas été oubliée au cours des réunions
et le soussigné fut chargé de transmettre
au Synode les vœux les plus ardents et
les plus sympathiques pour l’avancement
du Règne de Dieu en Italie. B. G.
OUVRIERS DE L'ÉGLISE.
La Vén. Table s’est réunie à la Maison
Vaudoise et a eu quatre jours de séances,
de mardi à vendredi, de la semaine dernière. Puisque la guerre continue et
qu’elle nous prive d’un bon nombre d’ouvriers, il a fallu consacrer une bonne
partie des séances à l’étude des transferts,
chose excessivement difficile. Nous pouvons annoncer à nos lecteurs les transferts suivants:
M. le pasteur 6. Fasulo, de Palerme à
Milan — M. le pasteur Henri Pons, de
Rodoret à Palerme — M. le pasteur A.
Arias, de Milan à Rio Marina — M. l’évangéliste A. Mingardi, de Rio Marina à
Riesi — M. le pasteur F. Balmas, de
Turin à Perrier-Maneille — M. le pasteur
C. Jalla, de Perrier à Prarustin — M. le
pasteur'J. Marauda, de Suse à Villesèche
—- M. le pàsteur Emile T ron, de Valdese
à Rodoret — M. le pasteur David Revel,
de Prarustin à Rorà — M. le pasteur David Forneron, de Rorà à Coazze — M. le
t
pasteui G. Messina, de Casale à Rome —
M. l’évangéliste H. Corsani, de Taranto
à Felónica Po — M. l’évangéliste Rosati,
de Viereng à Casale — M. l’évangéliste
Trobia, de Riesi à Taranto — M. l’ancien
David Gagdou, de Cuneo à Viereng — M.
le pasteur Henri Tron, de Corato, est
aussi chargé de la mission de Bari et de
Brindisi.
Que Dieu bénisse les décisions prises
par la Table et qu’Il veuille accompagner
tous ces collègues et amis là où ils sont
appelés à exercer leur activité. — Les
temps sont difficiles, les âmes sont plongées dans l’anxiété, aussi nous comptons
sur Dieu seulement afin qu’il nous ac•orde du courage et de la fidélité.
CORRESPONDANCl, ,
M. le Birecteur de Y Écho des Vall^
Torre P0lce.
1
t M.r le Directeur, «h . í
je vous demande biéii pardon sÎ-je
prends la parole ou plutôt la plume pour
un fait personnel. ï;
Parmi la foule d’observations de détail que vous avez cru bon de relever
dans votre compte-rendu du dernier Synode, je m’attendais à trouver aussi
la déclaration que j’eus l’honneur de
faire à la Vén. Assemblée au cours de la
séance de l’après-midi du jeudi, et que
j’ai répétée le vendredi matin, au fnoment où l’on allait procéder aux élections.
Puisque VEcho n’a pas eu d’écho pour
ce qui me concerne, permettez-moi d’en
dire un mot ici, surtout pour le public
vaudois qui n’assistait pas au Synode.
Voici donc la substance de ma déclaration : *
« Tout en remerciant vivement le Synode pour la confiance qu’il m’avait té
moignée eh m’appelant l’année dernière
à faire partie de l’Administration supérieure de l’Eglise, je le priai de pérter
cette année ses suffrages sur une a^itre
personne; et cela pour deux motifs;
« 1° Parce que ayant accepté l’appel
de l’Eglise de Villar Pellice, je désirais
laisser, à nos frères du Val St-Martin et
du Val Pérouse l’avantage d’être représentés dans la Table par un pasteur de
leur propre région.
« 2° Parce que je sentais que mon devoir actuel était de consacrer tout mon
temps et toutes mes forces à ma nouvelle
paroisse ».
Merci d’avance pour l’hospitalité que
vous voudrez sans doute accorder à ces
lignes.
Croyez-moi votre bien dévoué
Barth, Soulier.
Nous regrettons que Z’Echo n’ait pas eu
assez d'écho, mais comme c’est notre collègue M, B. Soulier lui-même qui a eu la
bonté de prendre les notes pour le journal,
dans la séance du jeudi, sans jaire mention de sa déclaration, nous avons hésité
à reproduire celle du vendredi. — Une jois
de plus: à quelque chose, non pas malheur, .
mais oubli est bon ; par contre un oubli
involontaire a été celui de ne pas mentionner M. B, LÉGER comme membre
de la Table. Réd.
Fonds pour les Ouvriers de l’EoUse
et des Etablissements d’instruction secondaire.
ya lista DI SOTTOSCRIZIONI.
Riporti della 4» Lista :
Roma 2.655
Genova 5.020
Venezia 1.259
Torre Pellice 1.020
Livorno 4.000
Verona 100
Napoli 1.200
Milano : a) Chiesa di S. Giovanni
in Conca 5.110
b) Chiesa di Via Fabbri 1.010
Riporto della 4»' Lista
DI Torino 25.925
May Willie 150
De Fernex- Adalgisa e
Jeanne 200
Margiunti Paolo 150
Prochet prof. G. D. 50
Jahier Eli, pastore emerito 50
Riporto della Lista
di Firenze 1.465
A jriend, a mezzo sig.ra
Wood-Brown 100
6.120
1.565
Sottoscrizioni della
Chiesa di Brescia:
Dubs Alfredo
Sottoscrizioni della
Chiesa di Villar Pellice:
Vedova E. Geymonat
350
100
Sottoscrizioni della
Chiesa di Massello:
Concistoro della Parrocchia 150
Peyronel Francesco, past. 200
Sottoscrizioni della
Parrocchia di Luserna S. Giovanni:
Cougn ing. Gustavo
Coniugi maggiore Giovanni Ribet
Albarin ved. Caterina
Gay-Mourglia Bartolomeo 500
Cav. Turin Luigi e Si
350
50
100
100
gnora 200
Gay Alberto 50
N. N. 20
Martinelli Lidia 20
Famiglia Gay, di Pra Oblatori diversi: Ri- 50 1090
PORTO DELLA 4»' LiSTA 5.800
Comitato Vallone 10.000
Cramer Ernesto, Pressy
(2“' oblazione) 12.200 28.000
Totale complessivo della 5‘ ‘ Lista L. 79.354
CHRONIQUE VAUDOISE
BOBE Nous sommes heureux d’apprendre que le caporal major David Michelin de Bobi, mais dont le père est domicilié maintenant à Buffa (Villar) que
VEcho de quelques semaines passées donnait comme mort, est prisonnier. Blessé
assez gravement dans le combat, il a été
ramassé après la bataille par l’ennemi et
envoyé en Autriche. Il a pu écrire de là
une bonne et longue lettre à sa sœur qui
se trouve à Dieppe.
Nous voulons espérer qu’il en soit de
même de l’alpin J. Daniel Bonjour (de
l’Eglise) qu’on donne jusqu’ici comme
dispersé. A la semaine prochaine s’il plaît
à Dieu, des nouvelles plus certaines, et,
espérons-le, plus rassurantes sur son
compte.
— En attendant nous avons eu la joie
de voir revenir le soldat d’infanterie J.
J. Rostagnol, blessé fort grièvement au
mois de juin 1915, qui a dû subir plusieurs opérations et pérégriné d'Tiôpital
en hôpital inhabile, désormais, au service militaire. Quoique boiteux pour le
reste de ses jours, il a au moins la joie
d’être au milieu de sa famille, et de voir
son enfant né pendant son absence.
B. G.
— Zona di guerra, 24 agosto 1916.
I sottoscritti alpini del battaglione Fenestrelle, avendo il gran compiacimento
di trovarsi dopo più di 15 mesi, inviano
i saluti ai parenti, mogli e conoscenti,
rassicurandoli dell’ottimo stato della loro
salute.
Caporal maggiore Negrin Paolo,
soldati Grand Bartolomeo,
Michelin G. Pietro, MartoGLio Michele, tutti 4 bobbiesi.
FLORENCE. Nous sommes heureux
de pouvoir annoncer que jeudi dernier,
le 14 septembre, a été célébré le mariage
de M. Henri Tron, fils de M. Josué Tron,
membre de la Table, avec M.lle WoodBroïvn Stewart, petite fille de notre vénéré
bienfaiteur le docteur Stewart qui a
éxercé son ministère à Livourne, -r- Nous
exprimons aux époux nos meilleurs vœux
en demandant à Dieu de les bénir et de
les garder longtemps heureux ensemble.
M. Henri Tron a été appelé comme professeur à l’Ecole Latine du Pomaret, où
déjà il est très favorablement connu.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
L’officier Félix Caisson, les soldats Andrion Michele, Rostagnol Paul feu Paul,
de Bobi, D. Mondon, Caîrus Jean Daniel,
le caporal Bonnet Albert saluent les parents et amis et remercient chaleureusement.
— Dal fronte, 18-8-16.
Noi sottoscritti Valdesi di Villar Pellice, contenti di trovarci qua riuniti a
poca distanza dalla città liberata, pre
ghiamo cotesta Direzione a voler trasmettere; per mezzo del gradito giornale
VEcho che sempre ci giunge portandoci un
soffio di vita leggendo i suoi buoni articoli, i nostri più affettuosi saluti alle nostre care famiglie, parenti e amici. Colla
ferma speranza di far j>resto ritorno.
Bouïsse G., artigliere; Gönnet.
G., fuciliere; Fraghe G.
— Le 20-8-16.
Cher et honoré M. Tron,
Profitant d’un moment de liberté, je
prends une minute la plume pour vous
donner un peu de mes nouvelles; grâce à
Dieu je possède une assez bonne santé
jusqu’à maintenant; et je veux espérer
qu’il en soit de-même pour vous et M.me
'Tron.'Il serait de mon devoir de vous
érire plus souvent; mais vous le comprenez, le temps n’est pas tout à notre disposition, mais seulement une très petite
partie; et lorsque j’en aurais le temps, il y
a quelque contrariété qui m’enlève l’envie d’écrire; je vous prie de bien vouloir
me pardonner cette négligence. Je voudrais pouvoir vous remercier plus que je
ne le puis en ce moment pour l’envoi du
cher journal VEcho, que je reçois régulièrement, que je lis toujours avec grand
plaisir; il est pour moi un compagnon qui
vient me rendre visite toutes les semaines
m’apportant les nouvelles de nos chères
Vallées, où nos parents et amis attendent
avec impatience notre retour; de notre
chère Eglise qui doit s’apercevoir de notre absence, et de nos frères qui combattent pour la même cause sur tout le front;
il m’apporte un grand confort duquel
nous avons bien besoin en ces temps-ci.
Je vous prie, par ce journal, de bien vouloir saluer tous les parents et amis, ainsi
que mon frère qui se trouve au front à
èombattre, et recevez, ainsi que M.me
Tron, mes sincères et affectueuses salutations. Toujours votre dévoué
Jean Auguste Eynard.
— 5-8-16.
Egregio Sig. Direttore,
In questi giorni abbiamo fatto un pò
di cambiamento, cioè un viaggetto fin
qui quasi aH’estremità dello stivale. In
questa città fa un caldo canicolare, in-'
sopportabile. Da un giorno all’altro si
deve partire per ... Sono due settimane
che non ricevo VEcho; arriverà forse più
tardi. La prego di spedirmi il giornale col
nuovo indirizzo. Scusi il disturbo, e mi
creda sempre suo dev.mo
Adolfo Coïsson.
— 14-8-16.
Caro ed amato Pastore,
Le scrivo questa mia per avvertirla
che ho cambiato indirizzo ; di salute, ringraziando il buon Dio, sto bene; ho fatto
un buon viaggio. Mi duole essere così lon- ‘
tano dalle nostre tanto amate Valli; domani, la festa di noi Valdesi, memorata;
invece noi, vita monotona; in queste
terre fa caldo da arrostire; ero abituato
al fresco. — Saluti tutti gli amici, con
Edvigi Bertalot, e lei riceva i miei più sinceri e affettuosi saluti con la sua Signora.
Suo Andrion Michele.
•J Í
— Zone de guerre, 17-8-1916.
Très honoré M.r Tron,
Ayant l’honneur de pouvoir vous annoncer ma promotion de sergent à « aspirante », je vous prie de bien vouloir changer l’adresse à ce cher Echo des Vallées,
qui plus que jamais m’apporte la paix
dans le cœur, qui en a bien besoin. — Par
le moyen du journal je vous prie de faire
connaître pion changement, et saluer
tous les parents, amis et connaissances.
A vous mes plus respectueux remerciements et salutations. Votre dévoué
Jules Rostan, de La Tour.
— Il 20-8-1916.
Egregio Pastore,
Da quando ho fatto passaggio a questo
reggimento non ricevo più il suo caro
giornaletto VEcho des Vallées, il quale
leggevo con tanto piacere di sapere qualche novità dei nostri cari e del paese così
lontani, e mi dava molta forza e coraggio. — La prego, per mezzo del suo giornale, d’inviare dalle falde di Gorizia, i
miei più cari ed affettuosi saluti ai parenti, è amici. —- Ringraziando il nostro
buon Dio, godo una perfetta salute.
Soldato Rostagnol Paolo fu Paolo '
di Bobbio Pellice.
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29 août 1916.
Cher Monsieur Tron,
Quelques lignes pour vous donner de
mes nouvelles, qui sont assez bonnes Dieu
merci, et aussi pour vous remercier en,cbre pour le cher Echo qui vient régulièrement me rejoindre ici sur l’Altipiano
dei Sette Comuni, où je me trouve depuis
plus d’un mois; depuis mt>n retour de
l’hôpital. Ici nous commençons à sentir
l’automne, mais l’air des sapins est salubre l’on dit 1 1 1 Mais si Dieu nous assiste, comme II a fait jusqu’à présent, et
nous permet de retourner à nos foyers, je
vous assure qu’on restera volontiers en
ville, car de la campagne nous en avons
vu assez 1 1 1 Mes plus respectueuses salutations et remerciements. Bien à vous
A. Geymonat.
— 12-9-1916.
Notizie dei nostri militari : Soldato Pons
Giovanni (Massello), alpino : rientrato al
corpo guarito — Caporale Rostan Luigi
(Praly), alpino : rientrato al corpo guarito
— Caporale Bouìssa Giovanni (Villar Pellice), alpino, ferito torace: traslocato osp.
Villa Santina — Soldato Gamba Guido fu
Enrico (Luserna S. Giov.), alpino, ferito
piede sinistro; traslocato osp. riserva
Vitt. Em., Spezia — Soldato Planchon
Giovanni (Villar Pollice), alpino, ferito
piede sinistro, braccio contuso : traslocato osp. riserva Vitt. Em. Spezia — Soldato Pons Enrico fu Pietro (Perrero), f. a f.
fronte: guarito (29-8-16) —Soldato Tron
Giovanni di Filippo (Praly), ferito avambraccio sinistro: traslocato osp. riserva
Vitt. Em. Spezia (7-9-16) — Soldato
Tron Giovanni (Rodoretto), alpino, cura
dentaria: guarito (8-9-16) —^ Soldato
Balmas Giacomo di Bartolomeo (Luserna
S. Giov.), ittero catarrale; traslocato
Convalescenziario di S. Daniele — Soldato Bounous Oreste (Albarea di Viisecca), alpino: guarito — Soldato Boulard Alberto (Luserna S. Giov.), alpino,
ferito guancia destra, quasi guarito : osp.
di Cremona — Soldato Benech Augusto
(Puy di Angrogna), fanteria, ferito coscia
sinistra; è stato traslocato osp. di Rovigo — Caporale Long Paolo, granatiere,
ferito : ignorasi ove sia ricoverato — Tenente alpino Carlo Eynard, ferito : rientra
al corpo guarito — Sottotenente Seiffredo
Colucci, ferito: osp. principale di Ravenna.
Saluti affettuosi.
E. Bertalot, aumônier.
LA TOUR. La colonie protestante
étrangère a été représentée, cette année,
à La Tour, par M.me Hamilton, le général Barnes, M. Crichton, M. et M.me
Courtenay.
— Samedi dernier, à Vaula magna de
l’Ecole Normale, a eu lieu un entretien
fraternel avec les soldats Vaudois, qui
vont nous quitter, après quelques semaines passées au mifieu de nous. Ils
étaient au nombre de 52, et à peu près
toutes les paroisses étaient représentées.
Le pasteur de la paroisse tint à leur dire
que son désir était de faire leur connaissance, leur prouver qu’ils étaient l’objet
de notre affection, en les encourageant
à répondre à l’appel de la patrie avec
courage et fidélité et, surtout, en les suppliant de placer toute leur confiance en
Dieu qui est notre Père, seul capable de
les garder et de les reconduire au sein de
leurs familles. Les chers soldats écoutèrent avec la plus vive attention, plusieurs
même versant des larmes et, après quelques rafraîchissements, M. Tron termina
par la prière et le chant du cantique: Debout, sainte cohorte, — L’entretien ne
pouvait être plus cordial et, de tout
cœur nous implorons sur ces soldats vaudois les bénédictions les plus précieuses
de notre Père céleste,
— Promotion. M. l’ingénieur Charles
Arnoulet-Weber, employé aux usines de
Villar Perosa, vient d’être promu au
grade de sous-lieutenant d’artillerie. —
Nos compliments à M. Arnôulet et nos
bons souhaits pour que Dieu le garde et
le préserve.
— Nous venons d’apprendre le départ
pour l’éternité de deux de nos soldats:
Louis Jourdan de Jean Daniel de ChiotRivet, tombé au front, frappé par une
balle, n’ayant que 20 ans, et Ricca Joseph
du Beskeis, décédé à l’hôpital militaire
de Turin, conduit au tombeau par la
maladie du typhus. Ce frère, décédé à
l’âge de 37 ans, laisse après lui sa compagne et deux jeunes filles. — Que le
Seigneur console les deux familles affligées et qu’il nous donne à tous d’entendre ses appels, qui se sont déjà répétés 18 fois depuis le commencement de
la guerre 1
— Nous apprenons avec plaisir que
notre concitoyen, M.. Emile Benech, établi
depuis longtemps à Genève, président de
la Société des Vaudois de cette ville et
secrétaire général de la chambre de commerce halienne pour toute la Suisse,
vient d’être nommé Chevalier de la Cou
ronne d’Italie, par S. E. le ministre
Sonnino, sur la proposition dü Consul
général d’Italie à Genève.
Nos compliments sincères à notre cher
compatriote qui, quoique depuis longtemps en Suisse, n’a pas cessé d’être
bon Italien et bon Vaudois.
MASSEL. Nous annoncions tout dernièrement que M.lle Coucourde, de l’Envers Pinache, se rendait à Massel, pour y
exercer son ministère de maîtresse d’école. Nous complétons aujourd’hui la
nouvelle, heureux de pouvoir dire que
M.lle Coucourde s’est unie en mariage
avec M. le régent Henri Balme, le 20 septembre. — Nos époux ont devant eux
une noble et belle tâche, et nous leur
souhaitons de pouvoir pendant de longues années continuer à se consacrer à
l’instruction de nos enfants.
liceiKiliiiaÉ PiiliDgIatollalilise-iimPtiiin.
Gli esami di licenza, di promozione e
di ammissione, della sessione autunnale,
avranno principio col 2 Ottobrejp. v.,
alle ore 8.
La riapertura solenne dei corsi per il
nuovo anno scolastico avrà luogo, tranne
ulteriori disposizioni ministeriali in contrariò, il 16 Ottobre p. v., alle ore 15, nelVaula magna dell’Istituto. Terrà la prolusione inaugurale il prof. G, Ribet.
Il Prèside Davide Jahier.
ÉCOLE LATINE DE POMARET.
Les examens de réparation, et d’admission auront lieu Mardi 3 Octobre
prochain dès 8 heures, et les cours seront régulièremenf repris D. V. le Jeudi
suivant, 5 Octobre, à 8 heures.
Prière à MM. les Pasteurs des Paroisses intéressées de porter cette communication à la connaissance du^public.
Pomaret, le i8 Septembre igi6.
Le Directeur B. LÉGER.
SAINT-JEAN. Asile des Vieillards. De
Torre del Greco on a expédié à notre
Asile deux caisses contenant 126 kg. de
magnifiques pâtes assorties de première
qualité, avec tous les frais payés, même
le port à domicile.
Au généreux donateur, dont le voile
de l’anonyme dévoile encore plus la
bonté du cœur, nous témoignons la vive
reconnaissance de nos chers vieillards
qui pourront pendant tout l’hiver avoir
une bonne soupe saine, fortifiante et savoureuse.
Nos chers «barba» et «magne», actuellement au nombre de douze et dont
le plus jeune est dans sa quatre-vingtième année, jouissent d’une relative parfaite santé malgré leur grand âge. L’état
de guerre s’est aussi rudement fait sentir
sur l’Asile, plusieurs dons ordinaires ne
sont pas rentrés cette année, quelque
vieillard ne reçoit de sa famille plus même la petite contribution mensuelle dont
elle s’était chargée. Et pourtant le Conseil de l’Asile n’a pas cru devoir prendre
contre eux des mesures radicales; bien
plus, ipalgré la cherté des vivres toujours
croissante, nos chers vieillards continuent à jouir de leur ordinaire tout entier et le verre de vin et la bonne tasse de
café, dont ils sont si gourmands, ne leur
ont pas été suprimés.
Tou's les dons en denrées sont bons et
très appréciés, et aussi les dons en argent
sont reçus avec reconnaissance directement à l’Asile, chez le secrétaire-trésorier M. le docteur Daniel Turin où chez
le directeur V. Morglia.
— Refuge Roi Chafâs-Albert. — Souscription pour Lit W. et L. Meille - 5.me
Liste :
En souvenir de M.me TalmoneL. 5000,—
M. et M.me A. Prochet, past. »__ 50,—
Frs. 5050,—
Listes précédentes » , 4372,—
Total Frs. 9422,—
BIBLIOGRAPHIE.
Bulletin N° 37 de la Société d’Histoire
Vaudoise. C’est un beau, fascicule de
100 pages, soigneusement“ imprimé"à la
Typographie Alpine, et que la Société a
commencé à distribuer à ses membres le
soir même de la séance annuelle. Voilà le
deuxième Bulletin de l'année, preuve
'évidente que l’activité de la Société ne
s’est nullement relâchée, malgré la
guerre. Hâtons-nous cependant d’ajouter que ceux qui travaillent réellement
sont toujours à peu près les mêmes; .
aussi MM. les professeurs D. Jahier et J.
Jalla ont-ils particulièrement droit à la
reconnaissance des sociétaires, puisque
le dernier Bulletin n’est signé que de leurs
deux. noms.
M., D. Jahier publie la suite de spn ouvrage déjà considérable sur la Restauration dans les Vallées Vaudoises, en y
ajoutant 29 documents inédits, d’un intérêt d’autant plus captivant qu’il s’agit
de choses relativement réeentes. Il y a
d’abord une série de lettres confidentielles du comte D’Agliè et du ministre
anglais Canning concernant la protection
anglaise à l’égard des Vaudois, suivies de
quelques lettres du modérateur Bert àl’ékêque et à l’intendant de Pignerol.
Une lettre de remerciement des Vaudois
au roi de Prusse, suivie de la réponse du
roil même. Des lettres et suppliques
de ,1a Table, ayant trait à la clôture et à
la réouverture du Collège, etc., etc. Mais
vous lirez tout ça d’un trait, comme nous,
en souhaitant de voir la ¿uite.
M. J. Jalla insère Quelques documents
des archives d’Etat relatifs aux Vaudois
emprisonnés pour leur foi en 1686 et aux
enfants enlevés, qui jettent beaucoup plus
de lumière sur une des plus tristes périodes'de notre histoire et ajoutent encore
à liotre indignation touchant la cruauté,
la lâcheté, avec lesquelles les « réçhappés » de 1686 ont été traités sur l’instigation d’un fanatisme aveugle. Les précieux documents, tirés des archives
d’Etat de Turin, sont suivis d’une Table
alphabétique des noms de famille de ceux
qui souffrirent la prison pour leur foi en
1686, contenant environ 250 noms, à
savoir à peu près tous ceux qui existaient
alors et prouvant ainsi que chaque famille a payé son tribut à l’intolérance du
siècle.
Le 3.me article. Bibliothèque et Archives, rédigé par M. J. Jalla contient la liste
des livres donnés tout récemment à la
Société, et des « échanges parvenus à
l’Archiviste d’août 1915 à août 1916 ».
J c.
Nouvelles poliliques.
Nos soldats d’infanterie ont attâqué,
sous une pluie torrentielle, les positions
ennemies à l’orient du Vallone sur le
Carso. Plusieurs lignes de tranchées ont
été prises, les attaques se sont répétées
avec succès pendant trois jours; la hauteur de San Grado, de fortes positions à
l’est de Oppacchiasella sont maintenant
en. notre possession avec plus de 4000
prisonniers. I.es Autrichiens ont tenté
des actions diversives avec l’artillerie sur
plusieurs points du front. Notre artillerie
à répondu en bombardant de nouveau
efficacement la station de Toblack, les
lignes ferrées du Haut Fella et de la
Valle Drava, les positions ennemies au
nord-est du Cauriol, dans le vallon de
Travenanzes. Dans cette dernière localité nos alpins ont occupé une position
qui domine la Forcella de Travenanzes
et intercepte les communications de
cette vallée avec la zone de Lagazuoi.
Une forte position sur la crête au-dessus
de la Valle Fienme (Avisio), à 2318 m.
d’altitude a été conquise par les alpins.
Une attaque contre nos positions de la
Val Sugana à été repoussée avec de fortes
pertes.
Nos aviateurs ont accompli. plusieurs
raids importants. Sur l’arsenal du Lloyd
de Trieste et les hangars des hydro-avions
une escadrille de 22 Caproni a lancé cinq
tonnes de haut explosif, provoquant dé
vastes incendies. Les ennemis ont lancé
des bombes sur Venise, Mestre et plusieurs localités du bas Isonzo; ils ont
tenté vainement d’aller sur Ravenne.
Des bombes incendiaires lancées sur
l’église des San Giovanni et Paolo à Venise ont produit de légers dégâts. Toutes
ces incursions n’ont pas fait de vicfimess
— La guerre se poursuit sur tous les
fronts.avec ime grande vigueur. Presque
partout les bulletins des Etats alliés signalent des progrès, sauf sur le front roumain de la Dobrugia où les Bulgares continuent à repousser les Roumains. Mais
les Serbes avancent, autour du lac d’Ostrovo, les Anglais et les Français sur le
Struma et à l’ouest du Vardar. Les Serbes ont pris Fiorina. et ils avancent dans
la direction de Monastir. Les Bulgares
avec les Allemands sont arrivés à Cavala,
évacuée par les troupes grecques. Un
corps d’armée grec a demandé honteusement d’être interné en Allemagne.
— La crise grecque est résolue par la
nomination d’un cabinet d’affaires présidé par M. Calogeropulos.
— Les Franco-Anglais repoussent les
contre-attaques allemandes dans la région de la Somme, où ils avancent méthodiquement presque chaque jour. Ils
ont occupé le village de Ginchy, coupé
les communications de Combles avec Péronne, pris 7800 prisonniers en moins de
huit jours.
— M. Poincaré a présidé a Verdun une
cérémonie très émouvante. Les chefs
d’Etat des pays alliés ont envoyé à la
ville glorieuse qui a brisé les suprêmes
espérances de l’Allemagne impériale, des
décorations, croix d’honneur et médailles. Notre roi avait envoyé la médaille
d’or pour la valeur militaire. De nombreuses décorations françaises et étrangères ont été décernées aux défenseurs
et au maire de Verdun. E. L.
Ab. passés et non quittancés.
1916; Ancien Pasquet (Baravaiera) Prarustin — Vente, Prarustin, i<sr séni., fr. 17,80
— Pascal J. P. f. Henri, Fontaines —
Pascal J. J. Henri, Id. ,
’ Pour l’cEcho» des soldats.
Antoine Bertalot, Angrognfi fr. ,—■
Ernest Robert, Pignerol » 2,—■
Letizia Durand-Canton, La Tour » 2,—
C.-A. Tron,. DiredeiVrRaponsaiile.^
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