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golyante-troisième année.
8 Avril 1927
K" 34,
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DES! VALLÉES
iA
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABC
. •
«XÎolonies
Par an Ponr 6 moia
Halle (y compris les Vallées)^-« Colonies , . . . L. 10,— 6,—
Etranger.............................................. » 24,— 12,—
plusieurs abonnements à la même adresse . . . . > 22,—
Etats-Unis d’Amérique....................... . . .> 1 dollar % dollar
Amérique du Sud .....................................1 pesos or % pesos
On s'abonne : à Torre Pelliee, au Bureau d'Administration de i’Echo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jeas Coïsson, professeur.
Torre Pef/ice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud.
N' 31 - Torre PeUice.
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Tout changement d’adresse coflte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
^ Le Numéro: 25 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dijames de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
jk. x^XDR.:)e.
La grande majorité- des abonnés a désormais réglé l’abonnement de l’année cou<Vante, mais un certain nombre d’entre eux,
atiusant des méthodes quelque peu patriarcales de notre Administration, ne se sont
pas encore,mis en règle avec elle. Qfu’attendent-ils pour le faire ? Que neus lemr supprimions le journal ? Pourquoi ce sans
gêne..., lorsqu’on n’a pas l’intention de se
dérober à un devoir sacré tel que celui de
payer ses dettes, et que. Z’Echo des VaiUées
n’est. pas encore en mesure de faire des
cadeaux ?
Nous invitons donc les retardataires —
encore assez nombreux, SURTOUT DANS
LÉS DEUX AMERIQUES — à nous faire
parvenir, sans autre délai, le montant de
leur abonnement. L’AnMrNiSTRVnow.
DimancIiB
«'Comme il se fut approché, voyant
la ville, il pleura sur elle ».
Luc X-m, 41.
Tu pleuras, ô Jésus, après que la multitude, agitant des rameaux de palmier, t’eut
prcdamé Roi ! Tu pleuras sur Jérusalem,
et tés larmes furent des larmes d’amour
et des pleurs d’anigoisse. Pleurs d’amour,
provoqués par le désir de sauver la viUe
sainte ; pleurs d’angoisse provoqués par la
certitude de sa ruine... Qui pourra imaginer le déchirement de ton cœur pendant
que tu t'écriais en suppliant : « Oh ! si toi
aussi, au moins en ce .jour qui, t’est donné,
tu connaissais les choses qui appartiennent
à ta paix ! ». Mais même pas devant ces
pleurs Jérusalem ne connut, dans son jour,
ce qui était pour sa paix ! Jérusalem ne
connut pas le temps dans lequel elle avait
été visitée.
Perons-nous comme Jérusalem ? Laisserons-nous se coucher notre jour sans en
profiter ? Le Seigneur, en effet, dans sa
bonté, nous accorde, à nous aussi, un autre
jour afin que nous puissions nous approcher éternellement de lui.
Notre jour, le jour qui nous est encore
donné, c’est cette semaine sainte avec tous
ses souvenirs, toutes ses espérances, toutes ses promesses d’amour et de pardon.
Aujourd’hui c’est le drame divin de notre
rédemption qui revit devant nous. Aujourd’hui le Christ entre à Jérusalem ; aujourd’hui le Christ pleure sur ncs rébellions ;
aujourd’hui le Christ supplie dans le Getsémané ; aujourd’hui le Christ meurt pour
nos péchés ; aujourd’hui, le Christ ressuscite vainqueur du sépulcre.
Et nous, que ferons-nous en ce jour ?
Nous suivrons le Christ partout, en aimant et adorant. Après l’avoir accompagné
a Jérusalem, nous le suivrons dans le temple en chantant ses louanges. Nous le suivrons le soir à Béthanie, nous réunissant
pieusement, avec Lazare et ses sœurs, autour de lui. Nous'le suivrons au Cénacle,'
en recevant de ses mains divines le psin de
vie et la coupe des bénédictions. Nous le
suivrons dans le bosquet d'oliviers, dans le
prétoire et sur le Calvaire. Et nous enlèverons, ô Christ, de ton front sanglant, la
couronne d’épines, pour y déposer la coutonne de notre gratitude et de notre fervent amour. Giov. Rostagno.
(Tiré de ; «Pm pressa a Te, Signer...y>).
Pour iiii cQfltossional prottnt (?).
Le pasteur haptiste américain Harry
Emerson Fosdick propose que les églises
protestantes se servent du confessional —■
sans, cependant, la formule,Egro te ahsolvo,
qui a été rejetée par le prote.stantisme à
l’époque de la Réformation. Il fait lui-même
usage du confessional dans son travail, affirme-t-il,, et il trouve qu’il rend de tels
services aux « âmes malades » qu’il devrait
être généralement employé. « Il y a six ans
que je m’en sers... J’ai un bureau où les
gens qui savent d’être spirituellement malades peuvent venir m’exposer leurs problèmes. Ce sont des âmes malades qui ont
besoin de soins... Nouis, protestants, nous
nous contentons trop souvent de discuter
sur certains sujets au lieu de combattre
avec les âmes humaines pour la vie ou pour
la mort. D’individu, constitue-t-il ,pour
nous l’objet de nos soins ? Notre affaire
n’est pas la grandeur et l’immensité, mais
c’est l’individu, la personne. C’est là que
se trouve la crise de la destinée de
l’humanité ».
L’idée de l’institution d’un confessional
protestant forme le sujet de vives discussions dans les communautés et dans la
presse. Les uns y voient une aide pour
ceux qui sont accablés par le sentiment de
leurs fautes, tandis que d’autres considèrent la chose avec appréhension. Iæ docteur George CaJeb Moor, pasteur haptiste
lui aussi, affirme que le docteur Fosdidk
n’a rien avanoé de nouveau, et il croit que
tout pasteur a ouï maintes confessions dès
son entrée dans le ministère. Il rappelle
que Charles Spurgeon, en Angleterre, avait
un confessional, longtemps avant la naissance de M. Fosdick, et que lui-même, chaque jour, rèçoit maintes confessions.
Le docteur James C. Reid, presbytérien,
de S. Francisco, croit « qu’un confessional
agirait comme une soupape de sûreté pour
bien des personnes qui sont angoissées ou
découragées ; mais il observe que le protestantisme s’oppose à ce qui s’appelle la
« confession auriculaire » qui suppose l’autorité du confesseur à absoudre le pécheur.
D’autres (dont nous, Vaudois, qui ne tenons
pas à nous romaniser - Réd.), ne croient
pas à la « professionalisation du confessional », parce que l’idée protestante est que
chaque homme doit s’examiner et se confesser à Dieu ; mais qu’il est cependant du
devoir de tout Pasteur de cultiver des relations persoyme'les intimes avec les membres de son église. (C’est nous qui soulignons - Réd.).
Le docteur Sockman, de l’Eglise Méthod ste de New-York, prétend que le protestantisme a beaucoup perdu en cessant de
rendre le péché « spécifique ». « Nous avons
— dit-il — rendu la repentance trop facile, vague et générale. Vous ne pouvez pas
convaincre un homme, dans un tribunal,
sans une acc’ S"tion spécifique. De même
on ne peut pas ccnvaircre une conscience
sur un terrain trop vaste et général. Un
autre avantage du ronf ssional, c’est qu’il
obh’ge le pénitent à énoncer ses péchés oralement. Il y a dans ce fait même une aide
à ^a repentance et un soulagement pour le
p'cheur ».
« Si l’on a abusé de la confession — dit
le rév. S. M. Shœmaker, de l’Eglise Episcopale — cela ne signifie nullement que
l’on doive se priver d’un procédé si utile
pour-l'humanité, sous ses formes diverses,
aussi longtemps que l’humanité durera».
Il croit qu’aux temps modernes il est à désirer qu’un mariage ait lieu entre la confession ecclésiastique, au moins de quelques-unes des valeurs scientifiques de la
psychiatrie, et une prédication qui réveille
du sommeil spirituel, dû à l’esclavage des
idées que l’on a héritées, et conduire à l’expérience spirituelle immédiate ».
Tapdis que la presse ecclesiastique fait
des réserves, la presse séculière se montre
unanimement favorable à l'idée du docteur
Fosdick. « Le désir de décharger son cœur
est aussi ancien que l’humanité, disent les
tmis. La société moderne donne à l’individu
bien peu d’occasions de révéler son âme
intime et ses chagrins. Le code social ne
permet pas plus à l’homme de se plaindre
de ses échecs que de se vanter de ses succès ». « Le besoin de se confier à quelqu'un,
disent .les autres, est inné dans l’homme,
et le docteur Fosdick révèle une compréhension du secret de la force de l’Eglise
catholique,* car l'âge de la raison, qui est
le nôtre,' plus encore que ceux du passé,
a besoin, du confessional ». T. L. D.
-fr- ■
On pouvait s’y attendre!
Il n’y a absolument pas de notre faute
si nous revenons encore sur le fameux discours du jésuite Oldrà que nous avions
déjà oublié, et qui a d’ailleurs produit désormais ses effets salutaires. C’est l’auteur
même qui nous y oblige, vu qu’il met en
cause i’Echo des Vallées qui avait eu la
hardiesse de citer textuellement quelques
fragments du discours « dûment sténographiés ». Et il passe tout naturellement par
le grand journal TEco del Chisone — dont
les dimensions dépassent de beaucoup celles « del giornaletto valdese » — pour arriver jusqu’à nous. *
Nous ne sommes nullement étonnés de
voir que le père Oldrà nie d'avoir publiquement invoqué « la peine de mort pour
les hérétiques ». C’est dans l’ordre. Il avait
d'ailleurs fait déjà une rétractation publique de ses affirmations — spontanée ou
non, peu importe ■— jugeant qu’il avait
quand même été un peu loin, en plein vingtième siècle ! Mais la justification lui semblait insuffisante et il vient maintenant
plaider sa cause dans l’hospitalière feuille
catholique de Pignerol.
« On m’a fait dire ce que je n’ai pas
dit », s’écrie le père Oldrà-, ma conférence
n’était qu’opolo étique, historique, et je
n’ai voulu parler que des hérétiques « d’altri tempi»! — Æi! oui? Et alors, père
Oldrà, dites-nous ce que vous entendez par
CCS mots: «Le catholicisme étant aujourd’hui l’unique religion reconnue par l’Etat
italien, l’Etat peut être jd?is sévère cpie
ne le serait l’Eglise contre les perturbateurs de la foi. En effet, l’Etat a le devoir
de 7iiaintenir l’ordre public contre tout perturbateur des intérêts moraux et matériels
de ses sujets... Mais l’Etat a besoin de
quelqu’un qui l’éclaire; d'où la nécessité
d’un tribunal compétent, un tribunal ad
hoc, à, savoir ecclésiasticque, qui juge pour
remettre ensuite le coupai le au pouvoir
civil, lequel doit {vous dites doit et pas
devait) frapper et en arriver même à la
peine extrême ». Vous avez dit cela et tout
le monde vous a compris.
Vous aurez beau ergoter, rien au monde
ne pourra changer le sens que vous avez
vendu donner à vos paroles ; maintenant
vous jugez d’avoir été un peu loin et cela
explique le besoin de vous justifier.
Brisons là. Vos lecteurs ne lisent pas
i’Echo des Vallées, et les nôtres savent à
quoi s’en tenir. Si nous avons relevé le
gant, c’était uniquement pour vous prouver que nous ne sommes,pas dupes de certaines « apologies » ni de certains raisonnements captieux que les Vaudois connaissent de longue date. Réd.
M. le professeur MÏF TODRN
est décédé à Milan, le 31 mars, à l’âge de
71 ans, à la suite d’une longue et pénible
infirmité.
Né à Ronà le 3 décembre 1855, il fit de
brillantes études, au Corège Vaudois
d’abord, et ensuite à l’Ecole de ’Théologie
de Florence, complétées plus tard à la Faculté des lettres de Genève.
A peine âgé de 23 ans, c'est à dire
en 1878, il Ifut appelé à occuper une
chaire du Gymnase inférieur ; et c’est à
notre ¡Gymnase inférieur et supérieur, et
plus tard au Lycée et à l’Ecole Normale,
qu’il parcourut l’espace de ,83 ans consécutifs, toute sa carrière professorale. Sa vue,
considérablement affaiblie, ne lui permettant plus de continuer son enseignement,
il fut obligé de prendre sa retraite bien
avant la limite d’âge, en 1911.
Il y aurait ingratitude à s’arrêter à ce
curriculum, tout sec, d’un homme qui a
joué un rôle important dans FEglise et
parmi le peuple vaudois. Le professeur
Tourn fut une personnalité en vue, au milieu de nous, durant un bon quart de siècle, et a rendu de précieux services qu’il
est bon de rappeler sommairement. Préparé par de solides études, pédagogue par
vocation, f'ducateur éclairé et rigide, dévoué à sa tâche, ses anciens élèves et ses
collègues peuvent lui rendre le témoignage
qu’il fut un professeur peu ordinaire, distingué même, méthodique en, tout et ennemi de la routine. Il dirigea pareillement
avec distinction, pendant quelques années,
sucessivement le Collège et l’ancienne Ecole
Normale.
A côté de ses devoirs professoraux,
M. Tourn a déployé une autre ou p.’utôt
maintes autres activités non moins précieuses. Il 's’occupa avec compétence, depuis sa
première jeunesse, de l'amélioration du
chant dans nos Eglises et nos Chorales ;
il fut juge de pa.ix de La Tour durant une
lx)nne dizaine d’années ; c’est en grande
partie à son initiative qu’on dut la fondat'on de la Société Vaudoise d Utilité Publique d’heureuse mémoire ; on doit au professeur Tourn une bonne étude sur nos
Colonies Vaudoises de l’Amérique du Sud.
Enfin — le Rédacteur de cette feuille aurait peut-être dû commencer par là —
nous devons rappeler avec une reconnaissance particulière que M. Tourn a dirigé,
et bien dirigé, l'Echo des Vallées l’espace
de plusieurs années, lui imprimant le cachet de sa personnalité. Les lecteurs n’ont
certes pas oublié ses articles savoureux,
toujours marqués au coin du bon sens, toujours ducatifs.
M. Tourn fut un caractère. On pouvait
ne pas toujours partager ses vueâ qu’il défendait, au besoin, jusqu’à l’opiniâtreté ;
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mais il fallait rendre hommage à la droiture de ses intentions. Aussi était-ü universellement estimé, et fa nouvelle, de sa
fin sera-t-élle apprise avec un vif regret
par tous ceux qui l’ont connu et surtout
par les centaines de ses anciens élèves.
Que M.me Tourn et ses trois filles, MM.
Gustave et Emile Tourn, M.ille Eliisa
Tourn et tous les parents affligés veuillent
trouver ici l’expression de notre cordiale
. sympathie. j, c.
CHRONIQUE VAUOOISE
Bibliothèque Vaudoise,
La Bibliothèque de la Maison Vaudoise
vient de recevoir un don d’une très grande
importance ; la Collection Folkloristique du
regretté commandeur ¡Robert Prochet, qui
comprend des ouvrages sur les traditions
populaires et les dialectes de toutes les
régions d’Italie. C’est près de 1200 volumes, anciens et modernes, plusieurs très
rares et précieux : à côté de gros dictionnaires, les brochures et les publications
d'occasion, à tirage très limité, et devenues
presque introuvables. M. Prochet, qui connaissait presque tous les dialectes italiens,
a travaillé bien, des années à recueillir tous
ces ouvrages, et a formé ainsi une collection d’une très grande valeur, qui constitue une véritable richesse pour notre
(Bibliothèque.
Les enfants du commandeur Prochet,
M.me Liliane Pennington et M. Ottavio
Prochet, en souvenir de leur vénéré et regretté père» ont voulu donner la collection
à l’Eglise Vaudoise,. en hommage gracieux.
Nous leur exprimons toute notre reconnaissance pour le beau geste, qui trouvera,
nous l’espérons, de nombreux imitateurs.
Ces volumes seront pieusement conservés,
réunis dans une salle spéciale, et rappelleront la mémoire bénie de celui qui les a
trouvés et mis, e^nsemble avec tant d’amour
et de compétence. Mais il y a encore de la
place dans la Maison Vaudoise. Tous les
dons, petits et grands, seront reçus avec
gratitude : ainsi la Bibliothèque Vaudoise
pourra s’enrichir davantage et mieux répondre à son but, qui est de contribuer à
l’instruction et à l’élévation intellectuelle
et morale de nos chères Vallées.
Le Bibliothécaire.
SOUSCniPTIOH POUR us C0LLÈ6ES «WDOIS
L. 78.829.40
Listes précédentes
M.mes et Mrs :
Rév. Pierre E. Monnet, Valdese » 200,—*
Domenica Savoye, Milan » 100,—
P. B., Rome (3.me versement) » 50,—
Giovanni Petrai, pasteur , » 100,—
J. C. van Güse van der Paals,
Siena » 100,—
Adolphe Buffa, pasteur, St-Dizier (H.te-Marne), 120 fr^. == » 98,40
En souvenir du prof. N. Tourn :
Alice et J. ID. Àrmand-Hugon,
Col. Vaidense, L. 300 - Emüe
Armand-Hugon, Montevideo,
100 - Victor Armand>-Hugon,
Id., 50 - Docteur D. Rivoir,
La Tour, 100 - Total » 550,—
En souvenir du pasteur Jacques
Roîand: Ing. Ch. Roland, L. 100
- Marie Bruschettini, 100 Hilda Bruschettini, 100 - Total » 300,—
Elio Eynard, candidat th, » 100,—
Beniamino G. Pons, capo-timoniere R. Marina, Spezia (en
souvenir de son père, le pasteur (Barthélemy Pons) » 50,—
Alfredo Long, Perosa Argentina » 100,—
Ernesto e Anna Falcon, Roma » 50,—
(A suivre).
Total li. 80.627,80
* * *
Le pasteur M. Giiido Miegge nous prie
d’expliquer que les L. 100 qui figuraient
à côté de son nom dans notre dernière liste,
ne sont pas sorties de sa poche, mais « sont
le fruit d’une coUecte à la porte du ten>
pie » des Clos.
ANGROGNE. L’assemblée Rectorale a
procédé, dimanche 3 courant, à l'élection
d'une partie des membres du Consistoire.
Tous les membres qui avaient terminé
leurs cinq années réglementaires ont été
réélus. En outre l’assemblée a élu, en subsfiïtution d’anciens décédés ou démissionnaires, MM. Etienne Benech feu Paul, ancien de CacetiRivoire ; Coïsson Daniel de
Jean, diacre de Coïsson-Ricca-Serre Malan ;
Constantin Adolphe (Raggiou), diacre de
Saint-Laurent. Nous devons ajouter que
le diacre des Odin-Bertot, M. Barthélemy
Chauvie, a été élu ancien de son quartier.
— Dimanche 3 courant, dans l’après-midi,
l’Union Chrétienne de, Cacet-Rivoire a eu
sa séance anniversaire avec l’intervention
de tous sas membres et de nombreux amis.
Après le culte et le chant de cantiques religieux, un beau programme de travaux,
récitations morales, pièces d’histoire vaudoise, chants patriotiques, a été déroulé
avec entrain par notre brave Jeunesse, à
ilaquélle va toute notre reconnaissance pour
l’agréable après-midi qu’elle nous a fait
passer.
La séance s’est terminée par une prière
du Pasteur.
— Jeudi, 31 mars, a eu lieu l’ensevelissement d’un petit enfant de la famille L.
'Constantin, du Pradutour ; et mardi, 5 courant, un cortège nombreux accompagnait
au cimetière la dépouille mortelle de Pierre
Benech, du Pradutour, décédé à l’âge de
73 ans : le service funèbre a été présidé
par M. Daniel Costabel, évangéliste.
Nos condoléances sincères aux familles
en deuil. D. P.
FLORENCE. Un faire-part du 29 mars
nous annonce la triste nouvelle de la mort
presque soudaine du jeune étudiant universitaire Fernando Meynier, fils du docteur Meynier, pasteur vaudois à Florence.
Une fleur trop tôt moissonnée ; une douleur sans pareille pour les pauvres pat ents
qui avaient fondé sur ce fils si bon, si affectueux et si bien doué les plus belles
espérances.
'Nous les recommandons au Dieu des consolations ed leur disant combien nous les
comprenons et combien nous sympathisons
avec eux dans ces heures d’angoisse.
Réd.
(Au prochain numéro la nécrologie que -nous
recevons à l’heure où le journal est en pages).
LA TOUR. Le « dimanche unioniste »
fut célébré le 3 courant par une bonne réunion à l’Aula Magna, présidée par le Pasteur de la Paroisse. La jeunesse des deux
sexes, entourée d’un bon public, y était
nombreuse. D’après le programme fixé on
entendit successivement les professeurs :
M. Jean Jalla, qui, par trois épisodes caractéristiques de notre histoire, nous démontra combien les jeunes de jadis étaient
attachés à leur religion, les sacrifices qu’ils
savaient s’imposer pour demeurer fidèles
et leur connaissance approfondie de la Vérité qui sauve y, M. le prof. Falchi nous entretint de l’activité des Unions de La Tour
durant ce dernier quart de siècle, et mentionna les personnes qui s’employèrent à
leur développement, sans oublier les apôtres du fameux « ciabot ». Enfin, M. le
prof. Attüio Jalla nous donna des nouvelles
très réjouissantes des 9 Associations d’activité chrétienne de la paroisse, qui comiptent dans leur ensemble 330 membres des
deux sexes. Il insiste tout particulièrement
sur le bien que font et que peuvent faire
les Unions de la campagne.
Le pasteur émérite M. J. D. AmumdHugon, de Colonia Valdense, présent à la
réunion, apporte à la jeunesse des Vallées
les salutations oordisdes et fraternelles de
la jeunesse de nos Colonies de l'Amériqpe
du Sud. Les Unions de jeunesse de là-bas
sont fort bien organisées, bien outillées et
exercent ime activité bénie au sein des
églises.
Une fervente prière du pasteur émérite
M. Edouard Jalla vient clore la belle
réunion.
— [Dimanche soir, à Sainte-Marguerite,
M. le prof. Jean Jalla nous parlera du centenaire de l’Hôpifal de La Tour.
— Cultes de la Semsdne Sainte. Dimanche des Rameaux: A la même heure —
10.30 — du service divin au temple neuf,
aura lieu, aux Copiers, un culte avec Sainte^
Cène (coupe commune).
Jeudi saint .« Au temple neuf, à 20 h. 30,
culte liturgique avec Sainte-Cène (coupes
individuelles).
Vendredi saint : A 10 h., culte de confirmation des catéc'humênes.
Pâques: A 10 h. 30, culte avec SainteCène (coupe commune). La Chorale chantera Les (Béatitudes, de A. Cosson. La collecte de Pâques est destinée à l’œuvre de
révangélisation, l’œuvre par excellence de
notre Eîgiise.
— Une soirée de bienfaisance eut lieu
samedi dernier, à l’Aula Magna, organisée
par les soins de la sympathique Société
d’alpinistes « Uget » et au profit du refuge
alpin qui va être construit, sur son initiative, au pied du Granero.
Une charmante soirée, avec un public
fort nombreux venu pour s’amuser, tout
en concourant à une œuvre d’utilité publique. Et l’on s’amusa royalement ; jugez-en par le programme alléchant qfue
voici : 1“ Pclvere negli occhi, de Labiche
(pourquoi ne pas la jouer dans son texte
français ?) ; 2" Les souliers de noces (opérette en un acte) ; 3° Una tazza di thé (saynète en un acte),. Les trois pièces furent
jouées avec entrain et brio à la pleine satisfaction du public qui ne ménagea pas
ses applaudissements à la bonne vingtaine
d’artistes de bonne volonté qui l’a égayé.
Dans les entr’actes, M.Ue Anmahian a
joué avec sa virtuosité coutumière de fort
jolis morceaux parmi lesquels la Danza
polacca nazicnale, vivement goûtée.
FRALI. Les Pralins du dehors, ceux des
deux Amériques surtout, très nombreux,
ne manquent pas de nous offrir des preuves tangibles de leur attachement quand
l’oseasion se présente ; aussi profiteronsnous, à notre tour — avec l’aimable permission du Directeur de l’Echo — pour
.leur envoyer, de temps à autre, quelques
nouvelles de la paroisse qui les a vus naitre, grandir et... partir !
Ceux qui restent, ils sont encore nombreux, sentent parfois intensément l’absence des jeunes énergies qui ont porté ailleurs la vigueur des bras ou de l’intelligence ; mais ils s’efforcent bravement de
garder intact 1’« héritage des pères », soit
matériellement, soit spirituellement. Rien
de ce qui se fait au sein de l’Eglise ou en
dehors d’elle ne leur est indifférent. Grâce
à cet intérêt pratique a-t-on pu entreprendre avec succès, dans la seconde moitié de
1926, d’impiortantes réparations et innovations au temple, au presbytère et au cimetière du chef-lieu. EUes étaient désormais indispensables : le temple de Frali,
qui a pour le peuple vaudois une grande
valeur historique, a englouti à lui seul plusieurs milliers de lires ; et tout n’est pas
fini. Force nous est donc d’attendre de nouvelles ressources. Peut-être nous viendrontelles d’outre océan ? !...
On nous parle avec insistance d’un service postal d’auto, ^qui va être régulièrement institué dans quelques mois ; des travaux de la route inter-provinciale, qui, de
la Ville, doit aboutir aux Guigou ; de la
lumière électrique, pour laquelle notre « Podestà » va faire les démarches nécessaires.
Voilà des progrès... en vue. .
Nous en apprécions doublement la valeur <ians cette lointaine retraite ; aussi
peut-on croire que tous les Pralins en souhaitent vivement la réalisation. Toutefois,
par delà ces quelques progrès très appréciables, mais toujours secondaires, efforçons-nous sans cesse d’atteindre un niveau plus élevé de vie morale et religieuse.
— Actes liturgiques du l.er trimestre
1927. Baptême : Ilda Artus de Jean Daniel
(Adroits).
Mariages: Clôt Pierre avec Céline Guigou (Guigou) — Peyronel Emile avec Pascal Jeanne (Mayère).
Décès: Peyronel Joséphine mariée GriU
(ViUe) — Antoine Garrou (Id.) — Alma
Barus (Adroits) — Rostan Judith (Ville)
- GriU Marguerite (Pommiers) - Riccardo
Rostan (ViUe). Alb. Fuhrmann.
SAINT-JEAN. Vendredi, 25 mars, M. B.
Gardiol a présidé le service funèbre du petit Rivoire Emmanuel de Humbert, décédé
à l’âge de 17 mois.
I".’
Le 31 mars a eu lieu l’ensevelissement
de Lydie Fenouil veuve Malanf entrée dans
son repos à l’âge de 81 ans. Souffrante de^
puis quelques mois, eUe laisse le souvenir
d’une 'grande modestie uni à une profonde
piété. Membre fidèle de l’Union des Mères,
eUe était très attachée à son église et à sa
foi qîui l’a puissamment soutenue dans ses
derniers jours de maladie.
Ses obsèques, auxquelles participèrent! f
beaucoup de personnes, furent présidées,
par MM. les pasteurs Tron et Gardiol.
L’expression de notre vive sympathie va
à ces deux familles éprouvées par ces deuils.,
— Le 3 avril la chaire a été occupée par
le vénéré pasteur émérite M. O. JaUa, qui
a donné à ses auditeurs un excellent discours, et nous lui en exprimons toute nx>^
tre vive reconnaissance. Y..
à:
SAINT-SECOND. Un deuil bien cruel
vient de frapper une des plus tranquilles
et heureuses familles de notre commune.^
Notre frère Henri Bleynat, âgé de 39
ans, victime d’une cruelle maladie (en par-,
tie héritage de sa longue captivité en Au- |
triche) fut emporté en peu de jours, après
de cruelles souffrances. Simple de carac-'
tère, affable et généreux, il gagnait l’ami-'
tié et la sympathie de tous ceux qui le con-»|
naissaient ; et l’imposant cortège qui l’accompagna à sa dernière demeure terrestre, démontre tous les regrets pour ce départ prématuré du cher disparu.
Epoux et père exemplaire, il laisse dans
le deuil une femme et deux orphelins. QuO;
Dieu veuille les soutenir, ainsi que son
vieux père, dans cette terrible épreuve;
et qu’ils reçoivent l’assurance de notre
syriipathie fraternelle. Un ami.
I
'j ;•
IVouvelïes de la Semaine.
Italie. D’autres budgets ont été approuvés, à la Chambre, cette dernière semaine :
celui de l’aéronautique parmi eux, aprps_
un discours « magistral » du jeune sous-,
secrétaire d’Etat, Italo Balbo, qui a mis
en évidence la grande valeur économique
et guerrière de notre aéronautique, qui ne
sera inférieure à aucune autre,, tant qu’cUe;
aura des De Bernardi, des Nobile et des
De Pinedo. Un autre discours « très brü
lant » a été celui du sous-secrétaire d’Etat
. î f-t''
■Î
L
aux affaires étrangères, l’iion. Grandi, qui
a traité des grands problèmes qui intéressent la politique étrangère d’Italie, de notre émigration spécialement, qui en est un'
des plus importants et des plus graves. Le'^i
budget de ce ministère est naturellement
approuvé, de même que celui des commu
nications, qui est le dixième de la série
approuvée par la Chambre pendant les 24
séances tenues entre le 23 février et le 2
avril li927.
Le Sénat a repris ses travaux le 28 mars
et les continuera jusqu’au 12 avril. Pen-;
dant ce laps de temps, il devra discuter un; /■
ordre du jour très nourri, comprenant les
budgets des divers ministères, déjà approuvés par la Chambre : et il s’est mis à l’œuvre tout de suite en approuvant, après la
commémoration des 14 sénateurs décédés
pendant les vacances de notre Chambre |
Haute, les budgets suivants : des travaux
publics, de la justice, de la guerre, de la
marine et des colonies.
Le 29 mars, 'à l’âge de 86 ans, est mort
à Rome le grand économiste et ministre
d’Etat Luigi Luzzatti. Né à Venise lorsque
la « reine de l’Adriatique » était encore
sous l’Autriche, à 26 ans il était déjà professeur à rUniversité de Pavie, et à 28,
secrétaire général au ministère de l’agriculture et du commerce. [Député depuis
1871, il ne quitta dès lors plus jamais la.
Chambre, pendant tout un demi-siècle ; il
fut plusieurs fois ministre des finances, du
trésor, de l’agriculture et même président
du Conseil : nommé sénateur en 1921 et
ministre d’Etat deux ans plus tard. Son(|
nom est spécialement lié à la plus glorieuse
période de nos finances, quand notre papier-monnaie faisait prime sur l'or, et à la
conversion de la rente. Mais plus que l’éconorpiste, très favorablement connu et estimé
par l’Europe entière, nous saluons en lui
l’homme aux profondes convictions religieuses (il était israélite) et aux grandes
idéets, l’homme pour qui la tolérance n’était
pas un simple mot, mais un besoin réel de
sa grande âme éprise d’idéal, pour lequel
il combattit toujours a viso aperto, au Sé*,^
nat, à la Chambre et dans sa longue car-;!
rière d’écrivain. Déposons donc sur sa
tombe, nous Vaudois, notre fleur de gra-titude, et notre profond regret pour la
perte de ce grand serviteur de l’humanité* :
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lAu Sénat, il a été commémoré par les nol)les discours du président, le sénateur Tittoni, et du premier ministre, Mussolini.
Un emprumt de 60 millions de dollars, en
obligations, donnant l’intérêt du 6,50 0|0,
a été fait par le Gouvernement de la viUe
de Rome aux Etats-Unis, qui regorgent
d'argent et qui doivent bien le placer, quelque part.
A l’occasion des dernières fêtes fascistes,
l’hm. Fedele a été déclaré citoyen honoraire de la ville de Perugia et nommé, honoris causa, professeur à la Faculté de droit
de la même ville.
A Rome, les premiers Ministies de la
Hongrie et de l’Italie se sont réunis pour
traiter, ensemble les questions politiques
d’actualité qui intéressent les deux pays.
Et comme conclusion aux conversations qui
eurent lieu entre les deux hommes d’Etat,
a été signé, de part et d’autre, un « traité
d’amitié, de conciliation et d’arbitrage »,
qui va renforcer toujours plus les liens de
sympathie et de cordialité qui unissaient
déjà les deux nations de longue date.
—■ Etranger. Pour augmenter le nombre
des citoyens français, la Chambre étudie
les moyens les plus divers. Voici le dernier
projet de loi qui vient d’être proposé, dans
le but d’éhminer les dangers croissants que
la dépopulation apporte périodiquement,
en France: naturaliser français le plus
grand nombre possible d’étrangers, en portant de 10 à 3 ans, et dans certains cas à
un an, la période de séjour nécessaire pour
avoir droit à être naturalisé ; déclarer français tout enfant né de, mère française, même .si le père est citoyen étranger ; considérer toujours comme française la femme
qui épouse un étranger, et d’autres dispositions de ce genre, qui n’ont sûrement
pas besoin d’être instituées en Italie, pour
en augmenter la population,
— En Allemagne, le problème du jour
paraît être la révision du célèbre plan Da■wes pour les réparations, qui est encore
trop onéreux pour des gens qui se croient
sortis de la guerre vainqueurs, ou peu s’en
faut. !Et il y aura certainement, en Europe
et en Américue, du monde qui s’apitoyera
pour eux tout en demeurant inexorable
pour d’autres.
•— Nos quotidiens nous annoncent que
le Roi de- la Roumanie est très gravement
malade et que sa mort est attendue d’un
moment à l’autre. En même temps, de graves mesures d’ordre public sont annoncées
comme ayant été prises dans la capitale ;
on craint, en effet, que la succession au
trône puisse donner lieu à des conflits entre les divers partis politiques,
— A cause d’un incendie, 136 personnes
ont trouvé la mort dans une mine de houille,
au Japon.
— Un autre accident de grisou !
En Pensylvanie, une explosion terrible a
eu lieu dans une mine de houille qui s’est
effondrée, en ensevelissant sous ses débris
de 500 'à 600 victimes.
— Le major anglais Seegrave a battu,
avec une auto Sombran, le record mondial
de vitesse qui était d’environ 275 km. : le
sportman a pu le surpasser d’une cinquantaine de km. et atteindre la terrifiante vitesse de 328 Ion. à l’heure !
— Un calme relatif semble s’être rétabli dans la ville de Shangaï, maintenant
tenue par les Cantonáis, qui ne comptent
cependant pas dormir sur leure lauriers.
Ils se sont en effet dirigés sur Pékin, la
capitale de l’ancienne Chine, qu’ils espèrent pouvoir facilement conquérir et occuper dans deux mois. L’alarme a ainsi été
donnée et les blancs de Pékin se préparent
déjà à faire évacuer la capitale à leurs familles, afin que les douloureux faits de Nan
CE QUE L’ON PENSE DE JÉSUS
DANS LE MONDE
(Suite, voir N. 7).
L’hon. GIOVANNI ROSADI, avocat florentin; devenu ministre d’Etat, professe
une grande admiration pour le Christ. Il
dit que le christianisme «è'il più gran
nome della storia ». En 1904, il écrit un
livre intitulé : Il Processo di Gesù, dans
lequel il démontre l’injustice avec laquelle
Jésus a été condamné à mort. « Gesù di
Nazareth non fu condannato, fu ucciso ;
il suo sacrifizio non fu un’ingiustizia, fu
un assassinio».
Le sénateur vénitien FRADELEITO tint
à Milan, en 1924, au Circolo Filologico, une
conférence sur le Ritorno di Cristo. Le
Corriere dÆa Sera (13 Mai) en donne le
compte-rendu suivant: «...In Cristo, nel
Vangelo, sono i precetti solidi dela convivenza sociale, lo spirito della giustizia e
del perdono ; precetti di superiorità incomparabile nel parallelo con tutti gli altri
istitutori di filosofie e di fedi. Così l’anima
del’oratore, lungamente errabonda, si sentì
king — si possible — n’aient pas à se répéter. 'En attendant, de nouveles forces
sont envoyées à Shangaï, de la part du Japon, des Ekats-Unis et de l’Angleterre. Car
les préoccupations augmentent de jour en
jour, de même que les possibilités d’incidents, comme le démontrent les derniers
évènements de Chinikiang et de Hankow,
où les Américains et les Japonais ont dû
— pour se défendre contre la populace —
recourir aux mitrailleuses. p. j.
BIBLIOGRAPHIE.
Ermeneg’ldo Paccacnbxia : Metodo per
lo studio dsl pianoforte — Volumi II" e
III“ : Esercizio al pianoforte ed applicazione del tocco — Pubblicazione della Rivista : Nuova Didattica e Pedagogia musicale — Milano - Via Rovella, 19.
Après avoir préparé l’élève par une base
solide de gymnastique et de lecture à vue,
dans le premier volume de cette intéressante méthode, l’auteur le place devant
l’instrument sur lequel il pourra réaliser
en sons et en mesures les figures rythmiques qu’il ne connaît jusque-là que sur le
papier. C’est un pas des plus importants,
qui peut avoir une influence définitive sur
tout le développement musical de l’élève ;
aussi l’auteur tient à lui faire connaître
l’instrument comme une chose qui devra
répondre à toutes ses exigences musicales.
Le même genre d’exercices que celui adapté
pour la seule lecttfre à vue, servira à cet
usage, et l’élève pourra maintenant se donner entièrement au plaisir d’entendre des
sons, qu’il s’appliquera à perfectionner
d’après les indications de l’auteur, pour
obtenir un toucher délicat mais clair, répondant à sa musicalité personnelle.
L’élève donc étudiera graduellement toutes les, difficultés, les mains séparées, pour
arriver aux mains unies, et ix)uvoir appliquer ces exercices du toucher au programme du troisième volume, qui consiste en
un guide sûr et intelligent, indiquant les
livres d’études et de morceaux classiques
des plus faciles aux plus difficiles, qui achèveront l’instruction technique, théorique et
musicale de l’élève.
Nous remercions M. Paccagnella pour son
effort vraiment louable en vue de rendre
l’enseignement du piaiio d’une simplicité
clairvoyante... à des élèves que nous lui
souhaitons, cependant, doués d’un talent
musical un peu au-dessus de la bonne
moyenne. n. b.
Jean Coïssen, directeur-responsable
Torre Pelfice - Imprimerie Alpine.
Le 31 mars dernier, à Milan, à Vdge de
71 ans
M. le Prof. Naïf Tourn
entrait dans son repos.
Sa veuve M.me Alice Tourn née Pîazza ;
ses enfants îGustave, Ing. Emile, Prof.
Nella, Flora et ELiasTE; sa sœur M.lle
Eusa Tourn ; les familles Tourn, Buffa,
PiAzzA, Lo Presti, Colombano, Volla, Armand-Ugon et Ri'voir en donnent la .douloureuse nouvelle et remercient profondément toutes les personnes qui, à cette occasion, leur ont témoigné de la sympathie.
Un solo fine ha la vita ; il dovere.
'Mazzini.
Milano - Viale Vittorio Veneto, 2.
ritornare a Cristo, alla fonte pura. Sia figlio dell’uomo degno di salire a Dio, o figHo
di Dio disceso fra gli uomini. Cristo è la
verità, la luce, la bontà, e la sua figura
s’inciela, e il suo attributo è la giovinezza
eterna. La sua riapparizione è oggi ñeñe
nostre coscienze ».
L'écrivain GIOVANNI PAPINI, dans
une lettre au journal II Tempo (30 Septembre 1920), écrit : « Io sono tornato,
dopo l’esperienza del caos, a Cristo, e spero
non separarmene più ».
'La même année, annonçant la publication prochaine de sa Storià di Cristo, il
écrit dans la Nazione, de Florence, ce qui
suit : « ...L’unico scampo alla nostra miseria l’offrisce ancora la parola inascoltata
del Cristo, e mi avvicinai agli Evangeli col
cuore gonfio di speranza e di amore. Nè la
speranza fu delusa, chè negh Evangeli io
trovai la certeziza e la pace. Ma non voUi
che questo bene fosse riserbato a me solo.
Chi gusta la gioia di avvicinarsi a Gesù,
sente subito il bisogno incoercibile di parteciparne agli altri, e mi accinsi a scrivere
questo libro».
Le journaliste ANGELO CRESPI appeñe
JéEfus « Colui che fu il più alto genio reli
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essi subiscano, per eccessivo agglomeramento, una prolungata giacenza al Ministero, si avverte il pubblico che la presentazione agli Uffici Postali delle Provincie
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iscrizione degli interessi, deve essere effettuata nel periodo dal 1“ al 15 iCiugno
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di bellezza e di bontà raggiunse un grado
che parve un massimo e di cui pur oggi
non se ne può concepire uno più alto ; egli
ha realizzato l’ideale della piena sovranità
di Dio nell’uomo : fra tutte le realtà finite,
fu quella che più rispecchiò e concentrò
in sè TInfinito ; fra tutti i cuori, quello che
più s’aperse allo spirito d’amore e se ne
sentì posseduto. Egli fece in sè l’esperienza
della pienezza traboccante del divino nell’umano ».
Le professeur livournais DINO PRO¡VBNZAL écrit dans Bilychnis (Juillet 1920,
p. 43) : « ...Nella vita di Cristo e nelle lettere dei suoi apostoli impareremo l’amore
delle gioie semplici, della pace, del lavoro,
della purezza : amore ch’è necessario più
che mai a chi esce sconvolto da un turbine
di sangue e di morte ».
Le pére barnabite GIOVANNI SEMERIA écrit : « Vorrei farvi sentire che oggi
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Vangelo accettati con fede viva ed operosa» (Pensiero di S. Paolo, p. 61).
Dans la Préface au Nouveau Testament
publié en 1902 par la « Pia Società di San
Girolamo », le père Semeria exhorte vivement ses compatriotes catholiques à lire
l’Evangile « perchè il più grande, il perfetto modello di virtù, Gesù Cristo, ci è
quivi presentato non solo con fedeltà storica scrupolosa, ma con vivacità umica di
impressione e con adorabile semplicità di
forma. E lì, viva al pari della sua figura,
troviamo la sua dottrina, così sulblime nel
suo contenuto, così scultoria nelle sue forme sentenziose, così vivace nelle sue forme
paraboliche ».
* * *
Voyons, pour clore ce paragraphe, le témoignage que rendent à Jésus quatre
croyants catholiques de l’étranger.
PIEKRE ROSSEXIG'ER, poète et romancier autrichien, écrit : « Je ne sers ni
PEglise Protestante, ni l’Eglise Catholique ;
je m'efforce de servir joyeusement Celui-là
seulement qui a fondé ces Efehses, lui seul :
Jésus ».
(A suivre).
11221119
4
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia
VALLI VALDESI.
INGROGNA - Pastoie : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teoL
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba,
FRALI - Pastore : Alberto Euhrmann.
FRA MOLLO - Pastore : P^tro Chauvie.
FRAROSTINÓ - Pastore; Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Sig. Elio Eynard, cand. teol.
BORA’ - Pastore: Enrico Pascal, J.
S. GERM. CIIISOtiE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore; Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bari. Soulier.
FRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
Pa
Pa
Pa
AjBBAZIA - Chiesa - Pastore : Corrado JaUa,
da Fiume.
[AOSTA - Chiesa ; 8, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivL
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Via
Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario"- Sig. Diodato Rosati, evang., Casa Boglietti, Biella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa ; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Alberto Biliour, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Malda, 15 Sig. C. Bonaria, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Piazza
'Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. G. Scarinci,
evangelista, Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivL
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Sig. Alfonso Alessio, candidato teol.
CÓURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
CUNEO - Culto ogni Domenica, alle ore 15.30,
in Via Alba, 15.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Pietro Varvelli, anziano-evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51
stóre : V. Sommani, ivi.
Chiesa : V\a Manzoni. 13
stare ; E. Meynier, ivi,.
PIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6
stare; Corrado Jalla. Casa' Beneo, Via
Flanatica, Fiumfe (15).
FORANO - Chiesa Eva/igelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa ; Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. G. B. AzzareUi, evangelista.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore i
Arturo Vinay.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Attilio Arias, ivi.
LUOCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 17.45 - Pastore
emerito : A. Muston, Via Montebello, 8,
Livorno.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Fransclni, 11.
MANTOVA - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore; Emilio Corsanl.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Allierto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore:
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia., 25 Pastore : Davide Fnrneron, ivi.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. E. Salerno,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore: S.
Onlucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Sig. Amato Biliour, evangelista,
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore; Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
FlEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo AllTerta.
PISA - Chiesa: Via Dérna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4.
RIBSI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Corsani, anziano-evangelista emerito)
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - chiesa: Via Roma - Pastore:
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Cristoforo Colombo,
13 - Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè
Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica,
SIENA - Chiesa ; Viale Curtatone, 5 - Pastore :
■Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore ; S. Col ucci.
SUSA - CUiiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa; Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Pcyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Vìa Pigna (presso il Duomo) - Pastore : B. Cèlli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. T. R.
Castiglione, candidato teol.
Il evito principale si ede^ra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Boston, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : <7. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIÓNI - Torre Pelli ce Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni ; sig. V. Alberto Costabel, presidente ; sig. Davide Bosio, sig. Valeri ano
Perazzi, dott. Enrico Meynier, prof. Ernesto Comba, sig. Paolo Bosio. prof. T. Longo,
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MARCHII.E - Torre PeUìce - Direttore ; Pastore E. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Si.g,na Sofìa Boston.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeRice - Direttrice ; Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre PeUiee - Presidente :
Prof. Gioranni Jalla.
OSPEDALE VAI.DESE - Torrre Pellice - Direttrice: Suor /. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Lu.serna S. Giovanni - Drettrice : Suor A. Ben en.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet. 36 - Direttrice; Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gouid)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba.
ASILO PEI VEOCHI - Luserna S. GiovannL
CASA_ DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Luserna San Giovanni (Torino) Direttore ; Pastore A. Comba, Angrogna
(Torino).
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdeisi: Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,
Rio Marina, Salle, Sanremo, Vallecrosia,
Vittoria.
» w PUBBLICITÀ’ A PAGAMENTO lì
Avvisi Commerciali : L. la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. 1 la linea - Avvisi economici, L. per parola per una volta - L. per due - L. 0,15 per tre. - Minimo L. ‘i Tassa governativa in più — Pagamento anticipato.
Abonnements payés et Dons.
{Le chiffre entre parenthèse représente le don).
1927 ; Gardiol Marguerite, Valdese - J.
D. Pascal, Id. - Fréd. Peyronel, Id. - Henry
Perron, Id. - John Long, Id. - J. H. Pascal,
Id. - John Garrou, Id. - Rev. J. A. Verreault, Id. - John Tron, Id. - J. P. Rostan,
Id. - Francis Tron, Id. - Italia Pons. 1926
- IDaniel Tron, Conne^ly Springs - Catherine Bounous, Id., 1928 - Louise Pascal, Id.
•- Olivetti-Revel Luigia, Ivrea - Sanpé Parthélemy, Angrogna - Sappé Edvi, NewYork - Balmas Frédéric, Glenève (6) - Av.
Lidia Poët, Pine'olo - Covarei Luisa, PoV
gua - Cossori Adrien. Courmayeur - Baridon Pierre, Campo la Salza - Navache Paul,
Bobbio Pellice - Charbonnier David, Id. Geymonat Paul d’Etienne, Id. - Postan Sophie, Perosa Argentina - Pounous César,
New-York - Marie Geymonat, Id. - A. Rivoire, Id. - Josué Tron, Id., et 1926 - Joséphine Persico, Id. - Madeleine Gay. Id.
{A suivre).
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L'ECO DELLA STAMPA
Ufficio di ritagli da giornali e riviste, fondato nel 19Q1 — Direttore ; Umberto
Frugiuele — Corso Porta Nuova, 24 - Milano (12) — Telefono N. 53-01 — Corrispondenza : Casella Postale 792 — Telegrammi : Eco Stampa.
L'azione che svolge il perbor percarb di sodio contenuto nelì<
SAUTINA M. A, rende immuni
da germi le acque potabili so.spett«'
Quindi previene molte malattie
che spesso si procacciano bevencU
tali acque.
Inoltre la SALITINA prepara la
più deliziosa acqua da tavola, alcaUno-litiosa, con spiccata azione digestiva rinfrescante.
« La SALITINA M, A. portò il
« mio stomaco a funzionare perfetta« tamente, In trovai disinfettante, rin« frescante, dissetante, diuretica. Non
« usate (letiori) altre acque ma usate
« solamente la SALITINA se volete
«avere ottima salute».
Comin, Nestore Delù.
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