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28 Dicembré 1923
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Vallées Vaudoises . ® ^^bbotecQ VauL.
Italie (en dehors des V^.. ^
Etranger . . ■ • ■ • PijLLiçg
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, fastes, pares, aimables..... dignes de loaange, occnpent vos pensées. (Phil. IV, 8).
3
^, Ii est rigoureusement prescrit qu’à Noël,
au Nouvel-An et à Pâques il faut faire des
vœux. Il y a certainement quelque chose
de, touchant de se voir accoster par des
S' amis sincères, par des voisins, ou simplement par des connaissances, le sourire sur
fe#*
les lèvres, vous souhaiter tout ce que l’on
'sait vous etre plus cher ou agréable. De
[•• >tels souhaits sont les bienvenus et devien"hent une force quand ils viennent directement du cœur. C’est un signe d’amitié,
une courtoisie, une attention appréciable.
Mais gardons-nous des illusions, car souvent ces paroles dorées ne sont qu’une pure
formalité de laquelle on est devenu l’esclave. On ne saurait s’y soustraire sans
être impoli, mal jugé ou ne sachant pas
vivre au monde! Hélas! dans ces cas à quoi
servent ces beaux souhaits ? Mais il y a
quelque chose de pire, car, a dit un cynique, « la parole ayant été donnée à l’hom|me pour cacher sa pensée », souvent le
’souhait est un pur acte d’hypocrisie, une
f,déclaration contraire aux pensées qui sont
'^n nous. Devons-nous donc nous émanciper
^d’une telle habitude, sans nous inquiéter
^du qu’en 4iifei>on l Certes, non. Si le mal
a pénétré dans ce qu’il y a de meilleur, il
faut savoir l’affronter, lui déclarer une
■guerre à mort et le vaincre par le bien.
Ce que l’on attend de nous, c’est que nous
puissions nous rendre dignes de ces bons
vœux. Un. bon Noël? Pourquoi ne le serait-il pas, en nous unissant de cœur à
l’armée des anges, pour chanter le beau
• cantique proclamant la gloire de Dieu et
la paix sur la terre? Pourquoi n’irionsJnous
pas a Béthléhem avec les bergers remplir
notre cœur d’une joie pure et ineffable ?
Pourquoi ne prendrions-nous pas notre
place à côté des mages d’Orient pour apporter à Jésus nos dons, surtout nos
cœurs ?
Un bon Nouvel-An ? Eh oui, que Dieu
nous 1 accorde ! Combien nous avons besoin
de bien débuter, aller de l’avant avec courage, réparer le mal qui a été fait, reprendre les positions perdues, regarder en face
les difficultés sans sourciller ; travailler
pour nous, pour l’humanité, mais surtout
pour la cause de Dieu, pour lie triomphe
du règne de Christ. Oui, bonne année, à
nous tous" qui voulons servir le Maître, qui
i^ardons au but qui est devant nous et
Que nous désirons atteindre.
Bonne année pour chacun de nous personnellement, pour nos familles, pour notre patrie et pour notre chère Eglise, que
nous voudrions toujours plus active et vivante. Bonne année pour le triomphe de~la
^rité, pour le rapprochement des peuples.
®nnne année, mais sans doute, pour VEcho
^ Vallées et ses milliers de lecteurs !
^Qisse l’œuvre du salut, de la con.solation,
énergies nouvelles se faire par les apdu journal !
.,?èie nous réserve le 1924? Nous n’en
®^’'’Ons rien ; mais nous savons une chose,
c’est que nous sommes dans les mains
® Dieu, d’un Père qui saura nous con
di
J) ■*<*
^<=<»i«plir notre tâche. Que l’année 1924
’^>re pas à pas en nous donnant la force
soit celle de la délivrance, de la victoire et
de la paix.
Et quand le soleil de Pâques se lèvera
sur le tombeau vide du Christ, nous contemplerons notre Sauveur comme le Vainqueur de la mort, comme notre grand Libérateur, remontant au ciel, dans la maison de son Père, conduisant avec Lui une
multitude de rachetés, pour partager avec
eux la gloire, le bonheur éternels !
C. A. Tron.
CORRESPONDANCE.
Au moment de mettre sous presse iwus
recevons la « précieuse » lettre que voici
sur laquelle mus comptons revenir prochainement. Nous nous bornons aujourd’hui à exprimer à M. Aguet notre très
vive reconnaissance.
Rome, 24 décembre 1923.
M. le Rédacteur,
« A quelque chose malheur est bon ».
La connaissance de la Bible et celle de
la langue française, précieux héritage des
temps passés, ont beaucoup souffert de l’ingérence du (jouvernement dans les écoles
de quartier des Vallées, de façon que je
me demande si l’E&lise Vaudoise, au lieu
de se plaindre des mesures que le Ministre
de l’Instruction publique vient de prendre
à l’égard des dites écoles, ne devrait pas
plutôt en remercier la Providence.
Ces écoles, que VEcJvo des \Vàllées, dans
son numéro du 21 décembre, déclare avoir
été jadis si florissantes (ce qui veut dire
qu’aujourd’hui elles ne doivent guère l’être), ont été jadis instituées sans l’aide
du Gouvernement, et ont longtemps vécu
sans son aide, disons même à son insu. Il
me semble donc que l’Eglise doit pouvoir
revenir « aU’antico ».
Il faudra naturellement que ses membres mettent la main à la poche. Et comme je pense que VEcho des Vallées ne tardera pas à ouvrir dans ses colonnes une
souscription à ce sujet, je viens par la présente le prévenir qu’il peut m’inscrire pour
la somme de lire mille (je dis mille lires
italiennes)..
Salutations cordiales.
James Aguet.
l^el'Iei(ion^' du dimuncbe.
{De « Excelsior », reproduit par « Le Témoignage »).
Il est bien plus importaut de savoir comment échouer que de savoir comment réussir. Car nous rencontrons pour la plupart
dix échecs pour un succès.
Même dans la carrière de l'homme le
plus prospère, il y a, derrière toutes les
grandes choses qu il a réalisées et dont on
admire la réussite, une quantité de choses
qui furent absolument ratées, et dont il neparle pas.
Nous échouons tous. La vie est faite
d’échecs. Mais à celui qui sait en tirer
parti, le succès final esp assuré ; quand il
tombe,, c’est en avant ; quand il trébuche,
il tend encore vers son but.
Comment donc puis-je apprendre à tirer
profit de mes échecs ?
1" En prenant pour article premier de
mon credo personnel, ceci : que si je reste
fidèle à mes principes et que je garde un
cœur, vaillant, aucune circostance contraire
lae pourra m’abattre. '
« Eh son temps le succès viendra ». Peut';i;re pas de la façon que j’espère, mais il
’<;e,ndra d’une manière ou d’une autre.
2" Jusqu’à ma mort je persévérerai dans
Jua vie. La vie m’appartient encore, et la
v.e contient la réponse à tout ce qui peut
Et liguer contre moi.
■ 3“ Toutes les défaites me forcent à
compter .davanta,ge sur la Providence. Elles
me rappellent que je suis enfant de l’Infini.
S, je suis en règle avec le grand Pouvoir
Central, mon triomphe n’est qu’une question de temps. Car les petites puissances
ne pourront pas, en fin de compte, vaincre
la grande Puissance Infinie.
4" Ma déconfiture avait peut-être pour
but d’aissaihir en moi des points douteux,
de me purifier de petites vanités, de petites lâchetés, de petites faiblesses, de secouer mon indécision, de me révéler mon
manque de préparation. Que j’avale donc,
le plus courageusement possible, cette
ai.îère médecine.
5^ Il reste encore Demain. Demain, c’est
ui’e chance nouvelle, une page nouvelle, un
tournant du chemin qui révèlent des horizons nouveaux. Demain m’appartient aufcVt qu’aux autres et je veux attendre
avec espoir ce que la destinée m’apportera.
6" Quoi qu’il arrive, je serai mieux préparé à soutenir le choc des événements si
j’ai su tirer le meilleur parti de ceux qui
mTont déjà frappé. Si je me refuse énergiquement à me laisser décourager par le
passé, alors seulement j’aurai le courage
d’affronter l’avenir.
7“ Je veux considérer m^ défaites
comme faisant partie de mon éducation.
Je ne vais pas les ruminer dans mon esprit
pour en extraire tout ce qu’elles contiennent de déprimant. Je les regarderai
comme des leçons et je chercherai à en
tirer quelque enseignement. Elles n’ont
pas pour but de m’amoindrir, mais de me
développer. La plus utile philosophie, la
plus haute sagacité, la plus profonde expérience sont celles qu’un homme acquiert
par ses défaites. Que chacim jette sur sa
vie un coup d’œil rétrospectif, et il conviendra de ce fait. Ce n’est pas votre rire,
mais vos larmes qui vous ont appris la
sagesse.
8" Personne n’est dans une situation
idéale. Personne ne se trouve exactement
dans les conditions qu’il a rêvées. La seule
chose qui me soit accessible, c’est de remporter la victoire avec les éléments dont
je dispose. C’est pure chimère, perte de
temps et de force morale, .que d’imaginer
ce qu’on ferait si les circonstances étaient
différentes. Elles ne sont pas différentes.
Mais moi je puis être différent.
9’ Le seul endroit où je puisse essuyer
une véritable défaite c’est dans mon âme.
Seules, mes propres pensées peuvent me
vaincre. Seules, mes propres passions peuvent me consumer. Que je combatte donc
seul et que je triomphe dans mon arène
intérieure, et peu importe alors si je subis
des échecs dans les luttes extérieures.
10“ Mon moi, mon esprit, mon âme,
cela seul compte vraiment. Je ne suis pas
un chiffre parmi les humains, un facteur
d’activité dans le domaine des affaires, un
. membre de tel ou tel groupement, je suis
une âme, une petite flamme vivante issue
de Dieu qui est le Feu Central de tous.
Que les événements et les hofhmes
s’acharnent, ils ne pourront me détruire.
Car ils ne pourront m’atteindre, moi, le
véritable Moi, l’Esprit invincible.
Frank Crâne.
Veis le beneae ia Saoveii.
{Impressians de voyage).
«Allons jusqu’à Béthléhem et
voyons...». Luc II, 15.
Le touriste ou le pèlerin qui visitent aujourd hui Béthléhem pourront y voir bien
des choses semblables à celles que virent
les Bergers du temps de Jésus.
» HS
Nous voici sur la route qui va de Jérusalem à Béthléhem. A l’approche de Noël
les campagnes ne sont naturellement pas,
comme chez nous, recouvertes de glace et
de frimas. Après avoir traversé la plaine
pierreuse des Rephaïm, nous rencontrons
des terrains cultivés (moins bien cultivés,
toutefois, qu’aux temps de Salomon). Voici
des champs de céréales, des vergers^ ver-,
doyants, des bois d’oliviers, des prairies
^ parsemées de bouquets de narcisses et de
genêts jaunes ; et, dans ces campagnes
fertiles sur lesquelles dardent les rayons
dorés d’un soleil éblouissant qui rend parfois la scène fantanstique, de longues files
de chameaux chargés de légumes, des troupeaux de brebis noires, des bergers au costume pittoresque, toujours les mêmes depuis les temps de Jésus-Christ. Ces bergers
- aujourd’hui comme alors - passent la nuit
aux champs, s’abritant 'avec leurs troupeaux dans de vastes grottes où, lorsque
le soir vient, ils allument leurs feux.
Hâtons le pas et, sans nous arrêter au
puits des Mages ou au tombeau de Rachel,
approchons-nous du but principal de notre
voyage. La voilà devant nous, à un tir de
fusil, Béthléhem Ephrata, la bourgade bénie, s’élevant sur la croupe verdoyante qui
domine la profonde dépression, unique dans
son genre, de la Mer Morte, dans l’amphithéâtre grandiose des montagnes bleues de
Moab. Une foule de souvenirs bibliques se
dégagent de ce spectacle ; limitons-nous à
ce qui se rapporte plus spécialement à
Noël. Entrons dans la ville aux terrasses
blanchies et aux ruelles étroites. Les voyez-vous ces Arabes au port majestueux,
enveloppés dans leur vaste abayé (manteau oriental) aux couleurs éclatantes, turban blanc en tête et sandales rouges aux |
pieds ? 11 y a quelque chose de noble dans
leurs traits et de solennel dans leur manière de saluer : ils portent respectueusement la main au front, puis au cœur et
vous disent en des termes qui rappellent
le langage biblique : « Que la paix soit avecfoi ! », ou bien : « (^e ce jour t’apporte le
bonheur ! ». Cette noblesse qui les distingue devait certes être un des traits distinctifs de leur ancêtre Joseph, le Béthléhemite, qui à la" noblesse des traits unissait
la noblesse du caractère.
Le voyez-vous dans la rue ce cortège bariolé, de fiançailles, que précèdent des
joueurs de tambourins et de cymbales ?
Juchée sur un chameau aux parures-ar-
2
vv'ìr
M’^^^i»rS5â<4TÏ. '
gentées, une jeune fille de 10 à 12 ans, recouverte de voiles et d’étoffes des pieds à
la tête, est l’objet de la curiosité des passants : cette jeune fiUe c’est la fiancée. Les
Evangiles ne nous disent rien au sujet des
fiançailles de la mère de Jésus, mais cette
scène bruyante de ris et de chants ne peutelle pas nous ^donner ime idée de ce qui
se passa à Nazareth lorsque là Vierge Marie avait 15 ans ?
Les voyez-vous, ces feliahines (paysannes arabes) noir-vêtues, recouvertes du
voile traditionnel qui remonte aux temps
de Rébecca (Genèse XXIV, 65), les voyezvous rentrant des champs, leur enfant à
califourchon sur les épaules, comme aux
temps d’Esaïe (XLIX, 22) et fredonnant
à mi-voix un de ces innombrables chants
religieux d’Orient. qui nous rappellent la
pieuse habitude des laboureurs béthléhemites du temps de Saint-Gérôme, qui chantaient des Psaumes en suivant la charrue,
et qui nous rappellent encore d’autres
chants plus anciens, les « Cantiques » ré-t
pétés autour du berceau du Divin Enfant
par Zacharie, Siméon et Marie. Et ces jeunes enfants, recouverts d’une simple chemise et s’amusant dans la rue, ne nous
parlent-ils pas de Jésus qui fut enfant
comme eux, et ne nous rappellent-ils pas
ces centaines d’enfants de Béthléhem, innocentes victimes de la colère barbare du
roi Hérode ?
Mais ce ne sont pas seulement les habitants et' leurs mœura traditionnelles qui
nous parlent à Noël. J^es lieux que nous
parcourons éveillent en nous bien des souvenirs. C’est par cette mêm.e rue dallée,
la principale de la bourgade, où s’entrecroisent les montures les plus diverses, que
la Sainte Famille a passé; c’est sur ces terrasses que Joseph et Marie auront souvent
prié Dieu, le soir, au coucher du soleil ;
c’est dans une demeure semblable à ces
maisons basses de felMhs que Jésus doit
être né. Pénétrons dans une de ces habitations composées d’une seule pièce, sans
fenêtres ni cheminée, servant de dortoir
à la famille et d’étable pour le bétail ; des
nattes par terre, quelques cruches contenant des provisions de bouche telles que
du riz, du blé, des dattes, des olives ; une
longue crèche à laquelle le chameau broute
et l’âne prend son picotin : voilà tout, ou
à peu près tout le mobilier de ces habitations primitives, dans lesquelles on ne se
retire que pendant les nuits froides ou les
jours d’orages, le paysan palestinien préférant s’abriter, le-reste du temps, à l’om-i
bre de l’olivier ou du figuier. Ces intérieurs, dénués de tout confort, nous aident
à comprendre pourquoi la crèche a du être
le seul berceau réservé au Fils de Dieu.
Nous ne croyons pas à la tradition catholique qui fait naître Jésus dans une grotte;
nous préférons nous en tenir à ces données boutes simples que nous offre la vie
rustiqire d’aujourd’hui.
Si nous montons vers la partie la plus
élevée de la ville, c’est l’ensemble de la
scène grandiose qui nous parle encore du
passé. Lorsque, il y a quelques années, j’avais le privilège de monter sur les terrasses les plus élevées de Béthléhem, j’apercevais devant moi les collines brûlées par
le soleil sur lesquelles David conduisit ses
troupeau:^ jusqu’au jour où Samuel vint
le choisir pour l’oindre roi d’Israël (1 Samuel XVI, 13), j’apercevais le puits du
camp des i^ilistfns (2 Samuel XXIII, 1516), j’apercevais le champ de Booz et le
« Champ des Bergers », où se fit entendre
la voix des anges et le chœur des armées
célestes ; « Gloire à Dieu dans les deux
très hauts, et paix sur la terre parmi les
hommes qu’il agrée ! ». Il me semblait d’en4
tendre encore ce chant divin dont l’harmonie douce et ineffable a dû se répercuter de rocher en rocher, de vallée en vallée, ce chant si souvent répété à travers
les âges par des millions de croyants, ce
chant qui remplit l’âme de reconnaissance
et la pousse irrésistiblement à l’adoration.
D. P.
Un aiyectif pittoresqae.
Dans notre .jeune âge nous avons étudié la grammaire française, comme toutes
les personnes qui prétendent avoir un brin
d’instruction. Ce n’est pas à nous de dire
si nous avons su profiter de cette étu'de.
On nous a appris qu’il y avait différentes
espèces d’adjectifs : qualificatifs, démonstratifs’, numéraux, etc. Que Kompmann et
Larousse nous pardonnent. Leurs manuels
ne sont pas complets. Il y a aussi l’adjectif « pittoresque ». Les lecteurs de YEcho
seront heureux de savoir comment nous
avons fait cette découverte.
A l’occasion de la visite du Roi d’Espagne, nos journalistes ont taillé leurs meilleures plumes et les ont trempées dans une
encre de qualité supérieure poür écrire de
vrais dithyrambes à l’adresse de tout cé
qui était espagnol. L’exaltation de la religion catholique n’a pas manqué, et il s’est
même trouvé quelqu’un pour préconiser
une,alliance des peuples catholiques contré
les peuples protestants, et, comme conséquence, une guerre de religion à courte
échéance. Oh le malheureux ! qu’il est à
plaindre! Nous avons à Sienne'une immense maison d’aliénés et si sa cervelle
continue à être détraquée, nous ferons de
notre mieux pour lui trouver une place!
Un autre journaliste a déclaré que la
visite du Roi d’Espagne signifiait « que la
question romaine est virtuellement terminée ».
Les lecteurs de VEcho qui ont dépassé
la quarantaine, à moins d’avoir été « sages
comme des images», n’ont pas encore oublié que, lorsqu’ils avaient commis quelque
espièglerie à l’école, le « magister » les obligeait à lui présenter les doigts de la
main réunis : alors, armé d’une règle, il
leur administrait une correction qu’on ap-'
pelait «la châtaigne». '
U Osservatore romano, l’organe officiel du
Vatican, qui est maître passé en fait de
rebuffades à l’adresse des Réconciliateurs
trop pressés, a saisi l’occasion pour mettre
le choses à leur place.
« La visite du Monarque espagnol, avec
le consentement du pape, ne signifie pas
la renonciation des droits du Saint-Siège,
qui forment le nœud de la question romaine ». Et plus loin, en parlant de notre
fête nationale, il l’appelle : « L’infausta
data del 20 Settembre » ; « La date néfaste
du 20 septembre ». « On ne soigne pas la
blessure du 20 septembre avec des compresses chaudes », et autres expressions
du même acabit.
A la lecture, dans Y Osservatore, de « l’infausta data », nous nous attendions à ce
que toute la presse, à l’exception de celle
cléricale, bondirait sous l’insulte ; nous
nous attendions à voir flamboyer dans nos
journaux les phrases historiques : « A Roma ci siamo e ci resteremo », « Roma intangibile ». Oh que non ! Victor Emmanuel II et Humbert I reposent dans le
Panthéon !
Il n’y a pas eu de protestations même
à l’eau de rose. Un journaliste a dit que
«infausta» était un adjectif pittoresque.
Est-il possible d’être plus accommodant ?
Après cela on tire l’écheUe et on trace
sur le papier un gros point final !
F. Rost AN.
I
i
1
ERNESTO COMBA
STORIA dei VALDESI
dalle origini ai nostri giorni
300 pagine con 46 illustrazioni
e carta geografica
L. IO, franco, per l’Italia.
L. 13, franco, per l’Estero.
Libreria «LA LUCE»
TORRE PELLICE (Torino).
CHRÙNIOUE ilAUDOISE. CHRONiaVE POLiTiailB/
CASALE. M.lle Laura Monastier, fille de
notre collègue et ami le prof. Monastier
de Casale, vient-de subir avec succès, au
« Magistero Femminile » de Florence, son
examen de professeur de lettere italiane.
Nos vives félicitations à la jeune diplômée et à ses parents.
LA TOUR. La « conférence de SainteMarguerite » fut présidée, dimanche dernier, par M. C. A. Tron, qui entretint le
nombreux auditoire des Protestants avant
Luther et Calvin, un sujet intéressant et
instructif s’il en fût. Le « Protestantisme »
avant la lettre comprend - il est à. peine
besoin de le dire - tous les mouvements de
réforme qui se sont produits à travers l’Europe depuis Claude de, Turin et même
avant, en passant par Valdo, Arnaldo da
Brescia, Savonarole, Erasme, Jérôme de
Prague, Jean Huss, Knox et bon nombre
d’autres que l’orateur passe rapidement en
revue pour en venir à la conclusion que
les « protestants » ne sont pas d’hier, comme nos adversaires l’affirment à la légère,
mais remontent presque aux origines de
l’histoire de l’Eglise.
— Arbre de Noël. Un arbre de Noël...
sans arbre, et c’est grand dommage.,Nous
qualifierons donc la fête des enfants qui
eut lieu lundi 24 courant, dans le temple,
de «fête des écoles du dimanche». Il y
avait, naturellement, beaucoup d’enfants,
beaucoup d’amis des enfants et bon nombre de parents. Nous y avons entendu de
jolis chants des différentes écoles, de beaux
chœurs à deux voix, fort bien exécutés
sous la direction de M. A. Rivoir; des allocutions de circonstance des pasteurs C.
A. Tron et B. Revel. Mais le clou de la
fête a été l’exposition, aussi complète qu’on
pouvait la faire en 40 minutes, de la Vie
de Jésus du prof. J. Jalla, à grand renfort
de magnifiques projections lumineuses guère moins d’une centaine - que le publie
des petits et des grands a jugés aussi intéressantes qu’instructives. Le chroniqueur
n’a pas vu la fin de la fête ; mais il ne croit
pas se tromper en affirmant que chaque
enfant a été gratifié d’une orange, d’une
petite plaque de chocolat et d’une jolie brochure de Noël.
— Le service de communion aux Coppiers a été présidé, dimanche dernier, par
M. C. A. Tron, et, comme d’habitude, bon
nombre de personnes se sont approchées
de la Table Sainte.
Le culte de Noël est présidé, au temple
neuf, par M. B. Revel. Publie des grandes
occasions qui remplit la vaste enceinte et
écoute avec recueillement le discours édifiant du prédicateur sur le sujet suggestif;
« Il n’y avait pas de place pour eux dans
l’hôtellerie ». La solennité est encore rehaussée par un fort beau chœur de Noël,
finement exécuté par notre Chorale sous
la direction de M.me Balme-Van Aalst.
Une centaine de personnes prennent
part à la Sainte-Cène.
— Samedi dernier, à 4 heures de l’aprèsmidi, s’allumait à l’Orphelinat le traditionnel Arbre de Noël en présence de plusieurs
parents des orphelines et de quelques amis
de l’œuvre. Après une chaude allocution du
pasteur M. B. Soulier, les orphelines déve^
loppèrent, avec l’aimable concours de M.me
Balme-Van Aalst et de son fils M. Rino,
un riche programme de chants et d’agréables récitations. Elles reçurent ensuite,
grâce à la libéralité de quelques personnes
généreuses, de nombreux cadeaux aussi
utiles qu’appréciés.
La belle fête, parfaitement organisée,
laissa dans tous les assistants une excellente impression.
— M. Renato Longo, fils du prof. Ed.
Longo, vient de subir avec un plein succès
son examen de « laurea » de docteur en
physique et mathématiques. Nos vives félicitations et meilleurs vœux pour une
belle et longue carrière.
Continuant son œuvre de réorganisation?
administrative,, le"Conseil des l^Iinistres^
approuvé un projet relatif à la simplifie^.^
tion et à la réduction des Œuvres de bien
faisance qui seront, dans le courant de l’année prochaine, absorbées par les Congrégations de Charité, ou bien réunies en groui
pes ayant les mêmes finalités.
~ — Le ministre des travaux publics, hoi
Carnazza, imitant l’exemple de son coll
gue de l’instruction, est entré lui ausa.
dans les files du fascisme ; l’exemple es'
vraiment contagieux et sous peu le Co
seil des Ministres ne sera plus que Yalt
ego du Grand Conseil Fasciste.
—; Les appréhensions provoquées par
menace d’une imminente dissolution de t
Chambre se sont un peu calmées à la sui
d’une phrase de M. Mussolini, qui a dé
claré de ne pas avoir pris encore la déci<
sion de consulter le pays, malgré la clameur suscitée par les journaux à cause de|
la clôture de la session parlementaire. O
persiste cependant à croire que les élections auront lieu le printemps prochain eh
tous les partis copomencent à se préparer
pour la lutte. Il paraît probable que,
gré la défection de certains députés (^i
penchent ostensiblement vers le fascisme
pour entrer dans M liste du Gouvernementj
le parti libéral revendiquera son indépen^
dance et ses propres finalités.
— A Rome a eu lieu une convocation di
principaux représentants de l’industrie
des syndicats fascistes pour traiter le pri
blême des relations entre le capital et le
travail. Grâce à l’entremise du Présidenfc
du Conseil, qui a parlé pour la « défense
des intérêts matériels et moraux do la nation », les bases d’un accord général de col-'|
laboration ont été jetées.
—■ Les experts chargés d’examiner les
capacités de payement de l’Allemagne, ont |
été nommés par les nations alliées et se|
réuniront à Paris dans le courant du mois
dé'janvier. Un délégué des Etats-Unis assistera aux séances. ^
— Quoique dans ses discours dominicaux
M. Poincaré persiste à ne .pas démordre de
son intransigeance, les pourparlers francœ
allemands, pour le réglement de la question de la Ruhr, ont continué et paraissent devoir aboutir bientôt à un accord;^
ce qui serait fort désirable.
—- A la suite du résultat des dernii-;'es ;
élections politiques qui ont donné la majo.sS
rité aux partis anti-monarchistes, le
Georges de -Grèce a quitté sa capitale pour-,^
se rendre à Bucarest. En attendant la pro*^
clamation de la république, qui ne doit pas
tarder, l’amiral Konduriotis a été nommé -,
régent. • A. S.*
IVoiivelles el faits divers.
Les dv{Aomates dit Saint-Siège. --- \’oici'
qui donne une idée de l’influence politique
toujours grandissante de la Papauté : En’
1914, 13 missions diplomatiques étaient ac-,
créditées auprès du Saint-Siège dont deux^
seules ambassades, Espagne et Autriche,
Iq^ autres n’étant que de simples légations.
De son côté, le Vatican n’avait que* 13 nom
ces ou internonces ou délégués apostoliqui
En 1923, vingt-cinq missions diploma
ques sont accréditées au Vatican, dont
ambassades: Belgique, Brésil, Chili, FranAllemagne, Pérou et Espagne ; les 18 a#
très sont des légations. Le Saint-Siège
de son côté 29 nonciatures et internonci^,
tures. En neuf ans les rapports diploma-^
tiques du Vatican ont donc plus que dotf;
blé, sans compter les représentants eccle"
siastiques reconnus par les plus grandS;’
pays du monde : Etats-Unis, Canada, Au-s-;.
tralie, Inde, Chine, Japon, Egypte, etc
Et tout cela, bien entendu, « à la gloirô.j
de Dieu» et parce que l’église romaine
fait pas de politique !
1 ^ HS
Turquie. — Voici, d’après la Christl-'hf
Wélt le relevé des pertes que les Mis|ion®-.
3
T
-ï" '•7’--.-J^’35p*sœfr=?^^-'îr # i
' ■ ' • * / 1 /tifi’
1^
Æ'\ chrétiennes ont essuyées dans l’Empire
turc par le ^ait des dernières guerres :
La moitié des missionnaires chrétiens
qui se trouvaient en Turquie ont disparu
par suite de morts, de retraites ou de
déplacements ; les deux tiers des missionnaires indigènes ont péri de mort violente.
Presque toutes les églises chrétiennes de
l’Anatolie sont maintenant fermées. Les
écoles de villag;es créées par les missionnaires, et qui formaient un système général, sont anéanties. Il ne reste debout que
50 0|0 des hôpitaux et 10 0|p des gymnases chrétiens' autrefois existants. Des 11
écoles supérieures que les chrétiens avaient
organisées, il n’en reste plus que 3.
(Semaine religieuse).
«iî
lè
Parmi les réponses et remarques faites
au Christianisme au sujet de son enquête
sur la fréquentation du culte public, il vaut
la peine de citer Ta suivante :
Un ancien catholique, très sérieusement
protestant, a abordé plusieurs points, auxquels on pourra revenir ; je note seulement ici ses lignes finales :
« Les prônes catholiques et les exhortations de l’Armée du Salut ont généralement
un caractère bien plus familier que les
sermons de nos prédicateurs protestants.
Devant certains auditoires, cette familiarité n’est peut-être pas un mal, à la condition d’éviter la vulgarité, écueil dont les
curés de campagne et certains salutistes
ne savent pas toujours se garder. Dût-on
rester dans une austérité un peu froide, il
faut fuir cette vulgarité qui déshonore
une chaire chrétienne et enlève tout prestige à l’orateur. Nos Eglises réformées ne
connaissent pas, heureusement, ce défaut.
Qu’il ne s’acclimate jamais chez nous. Nos
prédicateurs protestants sont réputés pour
leuT‘ distinction de bon ton. Qu’ils ne sacrifient jamais à la popxilarité cette qualité
si française qui, je crois bien, leur vient
de Calvin et que Luther n’a pas toujours
ts
' connue >.
Extrait d’un message rédigé dans une
assemblée des évêques de l’Eglise Méthodiste Episcopale du Nord, tenue en septembre, dans le Kansas ;
« Si les Etats-Unis se confinent dans
leurs affaires purement intérieures et ne
veulent rien avoir à faire avec le reste du
monde, le sceptre de leur grandeur nationale passera à quelque autre nation qui
consente à aider le monde à porter son fardeau. Mais nous avons cette confiance, que
le peuple américain désire ardemment faire
son devoir dans la crise mondiale».
« Nous demandons à toutes les Eglises et
à toutes les nations d’unir tous leurs efforts pour promouvoir la fraternité intera
nationale et la bonne volonté entre les
LES VAUDOIS
Ms par leurs unis et par leurs enuemls.
(Suite, voir N. 44).
VINCENZO ALBAEELLAD’AFFLITTO,
ex-prêtre, réfugié à Londres, écrivait :
« Quando io riguardo l’Italia e non trovo
libertà e prosperità che solo in Piemonte,
10 tengo per fermo che la libertà e la
prosperità sono quivi, perchè quel cantuccio solo ha serbato il tesoro della Parola di salvezza; e Dio fa misericordia
a un popolo per la prece d’un fedele,
come ha salvato il mondo intero per
11 sagrificio d’un giusto» (Giov. Luzzi :
Camillo Mapei, p. 253).
SALVATORE FERRETTI, ex-prêtre,
exilé lui aussi à Londres, où il fonda, avec
d’autres réfugiés, l’Eglise Evangélique Italienne et le journal L’Eco di Savonarola,
Privait dans ce journal, en 1850 ; « ...Noi
non abbiamo per iscopo .di stabilire in Italia una Chiesa protestante inglese, francese o svizzera, ma bensì una Chiesa cristiana, riformata, italiana...
« Cosa veramente ammirabile !... La re.^ligione di Gesù Cristo, mentre si era corrotta dappertutto in Europa, non è egli
forse in Italia che si è conservata nella sua
purezza apostolica ?
peuples en établissant la justice pour toutes les races et toutes les nations, et en
poursuivant par les métodes les plus rapides le désarmement militaire et naval de
toutes les nations».
bibliographie.
Nelly Buff-ìv : Lo* voce del suo torrente romanzo illustrato - Tipografia Clau-*
diana - Firenze —■ L. 5 -/ legato in tela
L. 9.
Encore un livre de Nelly Buffa, pardon,
de M.me Donini-Bufîa, dont la veine est
inépuisable, comme vous , le voyez. Seulement, son nouvel ouvrage n’est plus pour
les enfants, mais pour les jeunes gens qui
font leur entrée dans la vie. Il s’agit d’un
roman qu’on peut natürellement placer
avec une entière confiance dans toutes les
mains, à la trame nullement compliquée,
aux caractères bien dessinés et écrit avec
toute la verve, tout le brio qui distinguent
l’auteur.
« La voix du torrent » - un torrent de
nos montagnes à n’en pas douter - qui
parle au protagoniste, l’étudiant Valdo, de
la foi, de l’héroïsme de nos martyrs et lui
rappelle avec insistance les principes chrétiens qui lui avaient été inculqués par son
père adoptif, le pasteur de S. Mauro Alpine, ramène pour toujours sur le sentier
du devoir le jeune étudiant qui avait failli
sombrer pour s’être imprudemment et follement épris d’une coquette, d’une tête de
linotte, une fille apparentée à un monseigneur et appartenant'à une riche famille
génoise. Notre héros a la suprême chance
d’ouvrir les yeux avant qu’il soit trop tard.
Le mariqge projeté n’a plus lieu et Valdo
va se préparer au ministère à/notre Faculté de théologie de Rome.,. Je pourrais
vous en dire davantage, mais vous ne liriez
plus le livre, ce que l’auteur et l’éditeur
ne me pardonneraient jamais, d’autant
plus qu’il mérite réellement d’être lu.
« Provare per credere ».
Sommaire de Revues.
« BILYCHNIS »' di Novembre-Dicembre
1923 - Fascicolo di 100 pagine (L. 5).
Sommario : R. Nazzari : Personalità e
Immortalità — Per la cultura dell’anima :
P. Chiminelli : L’atUialità del Salmo musicato da Perosi —• Note e commenti : M.
Puglisi : Congresso di fUÓsófì, — A. Fasulo :
La legislazione scolastica del Risorgimento
e l’insegnamento rèligioso — R, Medici :
Quid mihi, et tibi est, millier — A. Pincherle, M. Rossi ; Postille — Cronache : M.
Vinciguerra : Il consolidamento deU’azionè
cattolica - La missione Castelnau — Rassegne : G. Costa : Arte e Religione — M.
Rossi, A. Pincherle : Studi padiini — Rivista delle riviste : Riviste tedesche — La
vita dello spirito nella letteratura : D. Provenzal : Dal Manzoni... al Manzoni — Re“*
censioni : Filosofia e storia della religione :
- L’essere celeste nella teoria di R. Pettazzoni - La religione nel divenire umano Ateismo - Irrazionalismo e religione - Pessimismi e mistica — Filosofia e storia del
Cristianesimo : Etica e pensiero cristiani
- Teorie cristohgiohe moderne - L’al di là
« Quando il cristianesimo intero era coperto di tenebre, la face del Vangelo ardeva fra i semplici abitanti delle Valli del
Piemonte. Questo popolo non ha mai piegato il ginocchio all’idolo di Roma, malgrado le sanguinose persecuzioni che è
stato costretto a soffrire da que’ lupi che
osano chiamarsi i vicari dell’Agnello mansueto, che si è lasciato condurre al macello
senza neppure aprir bocca » (Giov. Luzzi ;
Camillo Mapei, p. 126).
8. - Journaux.
Ils sont légion les journaux qui ont
parlé favorablement des Vaudois. Nous
nous limiterons à quelques citations.
Le Risorgimehto, de Turin, écrivait, en
Décembre 1882, à l’occasion de l’inauguration du chemin de fer Pignerol-Torre Pellice : « Quante gloriose memorie, quanti
storici ricordi di rivolgimenti politici, di
lotte, o religiose o civili, eroicamente sempre combattute per la libertà del pensiero
come per l’indipendenza del patrio suolo,
in questa che, a giusto titolo, si può chiamare la piccoila Svizzera Cisalpina».
La Gazzetta del Popolo publiait, à la même occasion, une lettre de son directeur,
le mabquis Caiani, dans laquelle nous lisons : « Siamo nella capitale dei Valdesi,
cristiano ■- Propaganda cristiana - Cristianesimo primitivo - Cristianesimo italiano Cristianesimo francese - Cristianesimo
svizzero - Cristianesimo davo — Problemi
di politica contemporanea - Pensiero religioso 'e politioo tedesco - Religione e politùia - Uomini e idee — Fra chiese e cenacoli — Bollettino bibliografico.
H: ^ «
' Note bibliographique.
La Collection Payot (106, Boulevard StGermain, Paris) s’est enrichie de deux œuvres de divulgation excellentes à tous
égards, savoir La civilisation hellénique,
par M. Maurice Croiset, et La Philosoplûe
au Moyen Age, par M. Etiepne Gilson.
;— Paru à Tourcoing, chez M. Durivier,
éditeur. Le Mystère des Abeilles, par M.
Eugène Evrard, va intéresser tous les lecteurs qui ne manqueront pas d’apprécier
ce rival de M. Maeterlink en apiculture
poétique.
— M. Dunod, éditeur (47, Quai des
Grands Augustins, Paris), vient de publier
un excellent Cours de géographie industrielle, par Maurice Grigault. C’est de la
géographie qui a un but. Quelques imprécisions, fausses appréciations et lacunes
(Turin, par exemple, n’est pas citée parmi les villes d’Italie), à notre égard, pourront être corrigées dans une prochaine
édition. r
— Voulez-vous lire un livre captivant ?
Lisez La Vie de Roman de Lloyd George
(Librairie Delagrave, 15, Rue Soufflot).
—-M. Paul Cazin est un excellent conteur. Lisez ses récits de guerre (L’humaniste à la guerre) et ses récits... de paix
(Décadi ou la pieuse enfance). Laissez de
côté ce qu’il a de trop catholique et conservez tout ce qu’il a de purement chrétien, vous en serez satisfaits. Ces livres
ont paru chez Plon-Nourrit, 8, Rue Garancière.
— M. Wilsson (8, Rue Halévy) a véritablement une collection qui pourrait refaire l’humanité. Voilà cç que je pensais
après la lecture de La Force par le Calme,
par B. Dangennes.
‘— Voulez-vous savoir vous y prendre
pour bien développer l’esprit de vos em
fants ? Etudiez L’initiation à l’activité intéüectuélle par les jeux..., publié chez Delachaux, 8, Rue de l’Hôpital, Neuchâtel.
— M. Valéry Larbaud a écrit un excel
lent roman sur, la vie de quelques étudiants. C’est Fermina Marquez, paru chez
Plon-Nourrit. S. P.
AVIS AUX PASTEURS.
La « Mission Belge Evangélique » offre
aux Pasteurs Vaudois, à un prix modique
(L. it. 13 broché et L. 15 relié) le beau vol
lume de 560 pages du docteur Torrey, traduit en français. Ce que la Bible enseigne.
Le livre, franco de port, sera reçu directeqaent, contre mandat postal international
adressé à la Mission! Belge Evangélique 17, Rue du Gouvernement provisoire Bruxelles.
Vedere in
4^ pagina il
Iraoni
della Libreria «LA LUCE».
di quei bravi. Valdesi che con tanti sacrifizi, tanta energia e oosiì ammirabile costanza han conservata la loro fede e la loro
libertà. La loro bontà e la loro rortesia sono
proverbiali e si leggono nelle loro fisionomie aperte e sincere. Entrando nel paese,
dal contegno della popolazione e dalle sue
oneste accoglienze si capisce di essere in
mezzo ad una popolazione altamente civile.
Vi si ha la vera tolleranza inglese ed americana traspiantata a Torre Pellice ed anche un tantino perfezionata ».
Dans cette même circonstance, la Gazzetta Piemontese écrivait : « Quei bravi
valligiani se la sono costrutta quella ferrovia, per forza di quella costanza, di quella
tenacia per cui andò sempre tanto famoso
do spirito fiero, indipendente di quelle Valli,
di cui ogni luogo è il ricordo di una lotta
e di una vittoria».
Le Fanfulla, de Rome, à l’occasion de
l’érection du tempie vaudois de Via Nazionale, écrivait, en Juillet 1879 : « ...Il
culto valdese è uno dei culti, per così dire,
nazionali... I Valdesi, diventati dopo varie
vicissitudini, definitivamente italiani da
secoli, sono gente tranquilla che attende
ai fatti suoi ; vivono e lasciano vivere anche nelle vallate del Piemonte ove si trovano in maggioranza... ».
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Pierre, Id. (id.) - Ley Ivan, Gavardo - Eostagno L., Brescia - Giordano L., Venezia
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Savona (12) - Avondet L. vedova Gardiol,
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(37,20) - Pons Emmanuel, Riclaretto - Massel Jacques, Maisette, Faetto - Massel-Poët
Marie, Id. - Vigliehno B., Rome (15) - Viglielmo, famille, Riclaretto (12) - Boretti
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(A suivre).
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leggenda vi tolgono l’appetito. - Preterite invece 1’
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e constaterete che vi tonifica lo stomaco e vi stimola veramente l’appetito. - E’ vino sceltissimo del Piemonte a lungo invecchiato a contatto
di vegetali speciali che hanno -la proprietà ormai indiscussa di agire sulle
mucose dello stomaco. — Si prende
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Le Capitan Fracassa, de Rome, du 31
Janvier 1889, publiait un article intitulé :
« Israele delle Alpi », très sympathique
pour les Vaudois, dont il trace à grands
traits la glorieuse histoire. Citons quelques
hgnes. Les Vaudois sont,« un popolo italiano di nascita e di valore, che, scarsissimo
di numero e destinato, a quanto pareva,
a passare nel fondo delle sue valli una vita
oscura e pacifica, divenne illustre pel suo
martirio e pel suo eroismo in tutto il
mondo ; ...un popolo intatto nella sua fede,
nel suo patriottismo, nella purità dei suoi
costumi... ».
Et il conclut : « E’ storia questa, ed è
purissima storia d’Italia : nè il carattere
religioso deireroismo valdese può scemarne,
agli occhi del pensatore, la nobiltà. Miseri
i Valdesi, se in tanto strazio di averi e di
persone, non avessero avuto il conforto incomparabile dell’invitta credenza ! E oggi'
ancora, se così scarsi di numero.,., serbano
così integro il carattere, il costume, il pensiero, la causa e il merito debbono esserne
attribuiti aBa fiaccola della fede che illumina il cuor loro, seguendo la profezia che r
è la divisa della Chiesa delle Alpi : Lux
lucet in tenebrie.
(A suinre).
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VALLI VALDESI..
ANGROGNA - Pastore: Eugenio Eevel.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron. S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydou. /
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
•POMARETTO - Pastore : Giulio Tron.
PRALI - Pastore : Guido Comba.
'i‘R.4MOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore : 'Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO
RORA’ - Pastore : Alloerto Fulirmann.
S. GEHM. CHISONE - Pastore: EnriceTron, J.
■■ TORRE PELLICE - Pastori: C. A. Tron e
. >■” B. Revel.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de ViUe Pastore : Pietro Chauvie, ivi. ■
BARI - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele, 164.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Carot, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Boglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (aag. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BJiINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietiro Varvelli, Via Circonvallazione.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Forneron.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
ViUa Comunale.
COAZZE - Sig. Gustavo Beri
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Giovanni Grilli, Via S. Martino, 8.
CORATO - C^esa Evangelica : Via Garibaldi Pastore G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. 'Benedetto Giudici
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME -'Chiesa: Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica, Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore ;
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Giovanni Bertinatti - Via S. Nazario, 3.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore;
G. D. Buffa.
LUGANO - Sig. Paolo Calvino, pastore evangelico, Cassavate (Lugano).
MANTOVA - Chiesa,: Via Bacchio, 4 - Pastore ;
Benvenuto Celli.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Cliiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
EmUio Coreani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
PACHINO - Chiesa Evangelica.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore; F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA' T Chiesa : Via Dei na, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
- Pastore : Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Gius^pe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori ; Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Pietro Ooasa, 42.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Cardticci, 116.
SANREJvró - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13.
SIENA - Chiesa.: Viale Curtatone, 5 - Pastore;
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto ogni Martedì
aUe ore 18.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Beri.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa;: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rivoire, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeUi, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretarto-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107 Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori :G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 29.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside ; Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. Jalla.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Prof. G. Maggiore (Torre Pellice).
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore ; Pastelle F. Grill.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
ORFANOTROFIO - Torre Pellice - Direttrice :
Sig.ra Turin,
ISTITUTO GOULD - Via Serragli, 51, Firenze (33) - Direttore : Past. V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore P. A. Billour.
RIFUGIO PER INCURABILI - Luserna S. G.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via Berthollet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont,
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI (annesse alle Chiese):
Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino,
Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
Raccomandiamo le seguenti pubblicazioni della
LIBRERIA "LA LUCE,,
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verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e Lire Lire Lire
persone colte 3,- 3,60 5,60
Il Catechismo Evangelico, elementare (stessi autori) .... 1 1,20 2,20
Catéchisme Evangéliqne, edizione francese del precedente 1,- 1,20 2,20
La Bibbia nel gindizio di illnstri italiani (A. Jahier) 2,75 3,25 4Amore e Lece (T. Vasserot). Esposizione sintetica dell’insegnamento
di Gesù - 444 pagine 10,- 10,- 13,SERIE STORICA. Stòria dei Valdesi (Ern. Comba). Dalle origini ai nostri giorni. - 292 pagine, con numerose illustrazioni fuori testo e carta geografica —
Novità 10,- 10,- 13,Georges Appia, biografia scritta dalla famiglia, in francese, con pre-
fazione di Wilfred Monod - Riccamente illustrata .... IO,- 12,- —
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Perchè siamo cristiani (E. Rivoire) 0,50 0,70 1,40
L'Esistenza di Dio (T. Longo) 1,- 1,20 2L'Idea Cristiana di Dio (T. Longo) 1,50 1,80 2,60
L'Immortalità deH'anima (T. Longo) - Novità 2,25 2,75 4SERIE DI CONTROVERSIA.
Il Culto cristiano (U. Janni) - Esaurito
L'Autorità nella fede (U. Janni) 2,- 2,40 3,60
L'Idea Cristiana dell'Aldilà (U. Janni) - Novità 2,25 2,75 4Perchè sono diventato Evangelico - Opuscoletio .... 0,20 0,30 0,50
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L'Erede di Torrescura (N. Domni-Buffa). Copertina e illustrazioni di
Enzo GazzcTne - Novità 5,- 5,50 6.
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