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Soixante-neuvième année - Anno XI“
4 Août 1933
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N» 30
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PARAISSANT OHAQim ^VENDREDI
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablesJ.^ dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Réunion an Col des Fontaines.
L« réunion du Col des Fontaines est
fixée pour le dimanche 20 août, à 15 h.
POOR LI fIR imRIRDRR
Fl
(I)
II.
Pu Te et Sœurs. Nous aussi, nous avons
cru, nous avdns connu...
Et nous aussi, nous nous ©n allons, nous
nous Soignons... Nous aussi, nous sommes
ides fuyards, des renégats, des traîtres '!
Il ne s’agit pas de gros jiéchés ; il s’agit
de notre état d’âme habituel. C’est abandonner son Maître que de prendre, à
l’égard de la vie, du devoir, une attitiu,de
indifférente ou hostile!
C est ahandoniner son Maître que d’avoir
une conduite égoïste, que ide régler nos
rapports avec « les autres » d’après des
ditpositions peu fraternelles.
'vous ne savons pas et nous ne voulons
p,..'s voir lâ lumière du Christ « qui éclaire
toci liomme qui vient au monde». Nous
n'oublions que trop l'avertissement solennel ; <5 En tant que vous l’avez fait au plus
petit de mes freres, c’est à moi que vous
l’avez lait ! ».
Alors — nous sentaint coupables — et
iiiexcusables — de cet abandon — wms
essayons de nous tromper nous^mêmes.
Nous avons recours à des phrases pieuses ;
m«3.Is nous les répétons satns conviction profonde. Nous disons : « Dieu s’est éloigné
de .moi — le Christ ne me fdit plus sentir
sa présence — je traverse ime mystérieuse
épreuve de sécheresse spirituelle... ». Et
noiu-j tâchons ainsi de trouver une excuse
à notre propre infidélité.
'Ah, soyons sincères, mes bien-aimés î
Soyons honnêtes ! Soyons droits ! Qui donc
s’est éloigné ? La présence du Christ vivant dans l’âme humaine a ses conditions
et ses exigences. On ne peut les négliger...
«Soyez comme ceux qui attendent leur
maître, afin que, quand il viendra, ils lui
ouvrent aussitôt » (Luc XII, 36) : « Voici,
je me tiens à la porte et je frappe : si
quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la
porte, j'entrerai chez lui» (Apoc. III, 20).
Le Seigneur n’entre pas lorsqu’il trouve
lia porte fermée. Il frappe au dehors ;
mais la porte s’ouvre diu, dedans!
Il faut pourtant, mes Frères, que je
complète mon message.
Jésus ne s'éloigne pas — même si nous
nous éloignons ! Il ne s’en va pas — même
si nous nous en allons ! Il ne nous abandonne pas — même si nous l’abandonnons ! Il ne change pas — même si nous
changons !
« Même si nous sommes înfidèlœ, Il demeure fidèle : Il ne peut se renier Luimême ! » (2 Timothée H, 13).
Il nous a aimé le piremier, et il nous
aime le dernier !
U continue à nous aimer et se donne
à nom, même lorsque nous ne l’aimons
plus et que nous ne sommes plus à Lui!
Il nous attend, même lorsque noMs lui
avons tourné le de», même lorsque, pris
de folie, nous courons, et tombons et nous
perdons lom de Lâii!
(1) La première partie de ce sermon a été
publiée dans le numéro du 28 juillet.
Il tend vers nous Sa malin fraternelle.
Sa main d’animateur, de libérateur, de rédempteur, même lorsque — dans nos rares
instants de lucidité .—• nous nous sentons
indignes de saisir encore cette main, indignes d’être pardonnés, indignes d’être
âimés. Il n’y a ipas d’obstacle, à Sa grâce
triomphante, il n'y a point de limite à Sa
grâce ineffable. Ah ! quelle joie j’éprouve
à vous annoncer, dimanche après dimanche, l’Evangüe de la Grâce !
III.
Nos rapports spirituels avec le Christ,
alvec le Sauveur, sont surtout des ra^rports
d’amom'.
L’essence de la. religion chrétienne, de
l’expérience chrétienne, de la vie chrétienne, ce (n’est pas la théologie, ce n’est
ipas la doctrine, ne c’est pas la croyance,
expression intdlectuelle de la foi, ce n'est
même pas la conviction.
L’essence, de la religion chrétienne, de
l’expérielnce chrétienne, de la vie chrétienne, c’est notre attitude spirituelle.
C’est la confiance. C’œt l’obéissance. C’est
l’œpérance. C’est la foi, c’est-à-dire Félan
vital et synthétique de l’âme, l’acte de
volonté par lequel nous saisissons Dieu.
Et cet acte de volonté est, en dernière
analyse, e.^n±iellement tm acte d’amour.
Après le reniement de Pierre, il y eut
la réhabilitation.' de Pierre. Quelle scène
pathétique, mes Frères !
Après trois ans d’instruction religie(use,
ce fut le seul « examen de foi » que le
Christ fit passer à son disciple, à son catéchumène de la première heure :
— Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu f
— Seigneur, tu sais toutes choses, tu
sais que je t’aime!
Et lorsque le «nouJs avons cru et nom
avons connu » s’est transformé en « Seigneur, tu sais que je t’aime », Pierre ne
renie plus son Maître. Ne vous semblet-il pas l’entendre exprimer ses sentiments avec des paroles semblables à celles
de Ruth ?
— Où tu iras, j’irai, et où tu demeureras, je demeurerai, et où tu mourras,
je mourrai. Que l’Eternel me traite avec
la dernière rigueur, si lalutre chose que la
mort me sépare de toi!
Pierre ne s’est plus éloigné, Pierre ne
s’est plus séparé de son Maître, même
dans la mort. Quelques années plus tard,
il était crucifié :
comme Lui — avec Lui — et .pour Lui,
Mes Frères et Soeurs, que vous dirai-je
en terminant ?
L’amour est le secret de tous 1^ héroïsmes et de toutes les victoires : la victoire
sur le monde — la victoiire sur nous-mêmes — la victoire sur la souffrance et sur
l’angoisse de la souffrance — la victoire
sur le tombeau et sur Fépouvante du
tombeau.
Par l’amour nous demeurerons en Christ
et n demeurera en nom. Par l'amoiur, s'il
le faut, nous marcherons vers le renoncement à nous-mêmes qui est notre croix...
comme Lui — avec Lui — et pour Lui !
Et enfin, l’heure viendra où nous entrerons au port. Nous serrerons les voiles,
nous jetterons l'ancre, nous lierons les
amarres, nous ne nous éloignerons plus
de la Terre promise...
« Où tu demeureras, je demeurerai... ».
Plus que jamais, nous serons près de
Lui...
Plus que jamais, U sera près de nous...
R»ur toujours!...
Ainsi soit-il. -v
J. Henhy Meille, pasteur.
"POUR LA VÉRITÉ
Lès%mboles du salut.
i iî' . ■ . I
- Il n’y a pas de question qui ait séparé
• davantage les confessions chrétiennes et
I .'porté la' division dans chacune d’elle, à d'if^férentes périddes de leur histoire, que
.(^les touchant les symblples du salut.
, ,'?’Ce fait devrait ,arrêter l'attention de
tput vrai croyant sur le danger d’exagé'riir l’importance religieuse et eoclésiastique die ces symboles, au point d’en faire,
, «ius uri‘ prétexte ou un antre, des pommes
4® discorde entre kls enfajnts de la famüte chrétienne, contrairement à l’esprit
1 d|u .Christ ; duquel, cependant, chacun
t ^(retend se poser comme le plus fidèle
^sciple.
I Jésus-Christ n’a pas été un faluteur du
, ^mbolisme religielux, qui avait eu une
I i ^paion préparatoire et prophétique, au
' 'sein*'de son peuple, mais qui ne devait
i pas se perpétuer, même en changeant de
! r^m et de formes, puisque sa venue subs! fâtuait aux symboles dtu passé la réalité
■présent. y
Sî," H a cru de Kguer à* s^
disciples, pour laijder leur foi, deux rites
symboliques Signifiant la grande œuvre du
salut accomplie par Lui, Il n’a jamais
coulu en faire des véhicules salutaires
d'une grâce qui était aæurêe seulement
il la foi en sa personne et en soh oeuvre.
H est par co|niséquent de la plus grande
. i Importance d’éviter, en parlant dé ces
symboles, toute terminologie qüi se prê• ferait à signifier ce que le Maître n’a jamais voulu qu’ils fussent.
C’est le cas pour le mot «sacrement»,
qui par un tacite .accord, quoique pris dans
les acceptibns les plus diverses, est en
usage auprès de la plupart des confessions
chrétiennes.
Etablissons d’abord que ce terme de
; « sacrement » ne se troiuve pas dads les
Saintes-Ebritures. D est vrai que la Yulgate dans quelques passages : Ephés. I,
9 ; III, 3 ; V, 32 ; 1 Tim. III, 16 ; Apoc.
I, 20, traduit le mot grec « musterion »
par sacrement, mais ailleurs, comme par
exemple Col. I, 26, le même mot garde
son étymologie grecque et est rendu par
« mystère ». Squs cette différence de traduction, du même mot, l’on est porté à
découvrir des préoccupations dogmatiques,
étrangères à une saine et scrupuleuse
exégèse.
TertuUien (II®-III® siècle) fut le premier à emprunter ce terme au langage
-> militaire du temps et à s’en servir pour
les milices du Christ, qui devailent Lui
être attachées par un serment (sacramentum) bien plus solennel que celui des
légionnaires.
Nous ne suivrons pas les phases évolutive et les plus ou moins heureuses fortunes de cette désignation qui, à l’origine,
s’appliquait à nombre de rite religieux,
de doctrines et d'objets allégorique qui
avaient trait au salut et à la sanctification
du fidèle. Ce ne fut que Saint-Augustin
qui limita l'usage de la parole «sacrement» et qui en donna la célèbre définition de : « signe visible d’une grâce
invisible».
1 "
Pendant de longs siècles leur nombre
varia de 2 à 5, à 6, à 9, même à 12. On
écarta graduellement ceux qui furent nommés les « sacremeftitaux » et enfin, au XII®
siècle, divers docteurs de l’église romaine
tombèrent d’accord pour fixer le nombre
des sacrements à 7 ; mais ce ne fut que
le concile de Florence, en 1439, qui le
sanctionna et au siècle suivant le concile
de Trente rendit immuaible cette décision,
sous peine d’anathème qui va frapper, s’il
a un effet rétrospectif, la plupart des anciens Pères et Docteurs de l’Eglise, y compris (plusieurs évêques de Rome et plusieurs pontifes qui ne fixèrent pas à 7 le
nombre des sacrements.
Nous n’énumérerons pas les fantaisistes
et puériles raisons pour lesquelles on s’efforça do justifier ce nombre.
Pendant une longue période d’incubation, il n’y eut pas seulement de profondes divergences quant à leur nombre, mais
quant à leur nature, à leur efficacité, au
mode de les administrer avant d’arriver
à la doctrine sacramentelle romaine, d’un
moyen garanti de salut, qui porte en^ soi
une vertu intrinsèque, opérant directement et indépendamment de celui qui l’applique et de ^lui qui le reçoit.
En disant cela nous n’oublions pas que
si d’ùne part Findigmité de l’officiant ne
saurait invalider le .sacrement, de l’autre
il doit avoir « l’intention » qu’a eue l’Eglise
en l’instituant, intention qui ne peut être
que générique et passive, puisque s'il n'en
était pas ainsi, le fidèle risquerait souvent
d’avoir participé en vain à tel ou tel autre
sacr^ent.
Du côté du fidèle, l’Eglise requiert, pour
qu’il soit efficace, qu’ü n’y apporte aucune
opposition et ne soit pas en état de péché
mortel, chose difficile à préciser et à contrôler, car oppositibn extérieure il n’y a
pas pour qui s’approche spontanément
d’un sacrement ; et quant au péché mortel, qu’il suflSse de rappeler que l’extrême
onction est Euimindstrée fort souvent à des
mourants qui n’ont plus conscience d’euxmêmes et ne peuvent plus confesser ni
péchés véniels ni mortels.
La doctrine officielle du romanisme, à
ce sujet, est bien celle que le manuel Immen vitae expose en ces mots : « Lœ sacrements conférant la grâce par vertu
propre, c’est à dire non pas à cause du
mérite de qui les reçoit ou les administre,
mais en vertu de la volonté de Christ qui
a rendu le rite capable de produire la
grâce» (VoL II, p. 72). L’« Encyclopédie
Ecclésiastique », à laquelle Pio IX décerna
une médaille d’or qui accompagnait son
entière approbation, à l’article en la ma- **
tière imprime : « Les sacrements sont hécessaires au sàlut des hommes d’une nécessité de convenance, soit ce qui revient
au même, on doit dire qu’il était convenable que Dieu instituât des sacrements
pour sauver les hommes et cela pour les
deux raisons suivantes ; 1® que sans eux
les hommes ne pourraient pas se grouper
en un seul corps religieux... ; 2® parce que
l’homme ne peut s’élever aux choses spirituelles si 06 n’est au moyen de choses visibles et corporelles» (Vol. VI, p. 665).
Le mannel de religion, cité plus haut,
affirme que «les sacrements doivent être
institués par Jésus-Christ-, parce que seul
Il peut donner à un signe sensible le pouvoir de produire cette grâce dont il est.
Fauteur » ; cependant, lorsqu’il s’agit d’eh "
2
:".íC
li.
fixer le nombre, il ne dit plus que JésusChrist en, institua sept, mais que « le concile de Trente en a décidé ainsi, en vertu
ide la tradition du peuple chrétien, qui n’si
jamais été troublée du temps des apôtres
jxisqu’aux novateurs du XVI® Siècle».
Nous savons à quoi nous ' en tenir au
sujet ides oscillations séculaires de cette
tradition, comme nous l’avons vu plus haüt,
et, non moins siûrement, le Nouveau Testament à la main, nous savons que JésusChrist n’a voulu, n’a enseigné et n’a
institué que deiux symboles du salut
(sacrements).
-Nous ,ne croyons pas nécessaire d’arrêter l’attention des lecteurs sur les subdi^visions en « sacrements des morts » : baptême et pénitence (piremière grâce), et
«sacrements des vivants» : confirmation,
eucharistie, extrême onction, ordination,
mariage (seconde grâce) qui augmentent,
oeux-ci, la grâce que l’on possède déjà.
Trois sacrements, baptêmei, confirmation
et ordination confèrent un caractère indélébile à qui les reçoit et ne peuvent pas
se répéter ; on cite à l’appui 2 Corinthiens
I, 22 ; ce passage non seulement n’enseigne
rien de pareü, mais exclut Factive intervention de quelconque rite, puisque c’est
l’Elspirit qui donne directement au croyant
l’assurance' de son saJut.
Par sa théorie des sacrements l’Eglise
romaine a ramené alu sein du christianisme
l’élément magique fort en honneur dans
les anciennes religions et sous le couvert
d’actibns mystérieuses elle a enrichi son
culte de rites séduisants et émouvants,
qui dans leur solennelle célébration exaltent l’imagination du fidèle, qui renonce
à comprendre et s’en remet au dispensateur de ce remède salutaire qui lui en garantit l’entière efficacité, par le seul fait
qu’il le lui administre.
S’il est vrai que dans le Nouveau Testament il est plusieurs fois parlé du « mystère de Dieu », « de Christ », « du Royaume des cieux », « de la foi », « de la piété »
(Coi. II, 2 ; Epilés. III, 4 ; Col. IV, 3 ; Matthieu XIII, 11 ; Marc IV,-11 ; J Tim. III,
,9, 16), on ne peut honnêtement se prévaloir de ces expressions pour établir la
nature des sacrements, puisqu’elles n’ont
aucun rapport avec les institutions symboliques voulues par Jésus.
Que doit-on entendre par mystère ? Ed.
Reuss nous le dira de la manière plus
exacte et convaincante : « ...une chose cachée jusqu’au moment où l’intelligence en
est rendue possible par l’accomplissement
des temps et par les révélations nouvelles
que le nouvel ordre de choses apporte».
Ce qui était mystère, quant à la signification des allégories et dœ types de l’Ancienne Alliance, est dévoüé exactement
après la révélation de la Nouvelle Alliance.
Nous cédons encore la plume à Ed. Reuss :
«Un mystère dans le style apostolique,
c’est une vérité révélée la première fois
par Jésus ou par l’Esprit de Dieu qui continue .son œuvre, et inconnue aux générations antérieures ». Cette catégorique et
concluante explication enlève toute valeur
à l’interprétation sacrementelle du passage 1 Cor. IV, 1, où Saînt-Paul veut être
regardé « comme dispensateur des mystères de Dieu ». Non pas un dispensateur
de sacrements mais de l’Evangile du salut,
comme il l’affirme clairement aux Colossiens (I, 26), lorsqu’il leur écrit que son ministère auprès d’eux est « d’annoncer pleinement la Parole de Dieu, le mystère caché de tout temps et dans tous les âges,
mais révélé maintenant... ».
•La doctrine des sacrements dans le romanisme est* l’épine dorsale de cette Eglise.
Par leur moyen elle sauve et sanctifie ;
elle seule, à son dire, en a le dépôt sacré
et par conséquent si les sacrmients ®>nt
indispensables au salut, il en résulte qu'il
faut appartenir à cette Eglise iwur être
sauvé. Il y a plus : les agents qui dispensent ces sacrements prennent une importance énorme et revêtent nécessairement,
aux yeux des fidèles, un ascendant et une
autorité suprêmes.
Dans les religions où dominent les mystères, les manifestations magiques, la
thfliumaturgie, le prêtre, qtxel que soit le
nom qu’on lui donne, est l’indispensable
médilateur entre Jtes forces divines qui agissent sur le monde créé et l’homme ; c’est
h ,
lui qui prend les grâces auprès de Dieu
et qui les distribue à son* gré aux dévots.
Le ipirêtre est, i>ar cela même, tout aussi
indispensable que l’Eglise à l’homme qui
rént être sauvé.
La lente évolution qui des simples symboles du salut est arrivée à la compliquée
théorie des sacrements romains ne peut
que nous persuader qu’il est bon et utile
pour nous d’éviter toute équivoque' à ce
sujet, et ipour garder notre fidèle attachement aux enseignements de la Parole de
Dieu de nous restreindre à l’usage de la
désignation : « les symboles du salut ».
« L’idée, écrit Eugène Picard, qu’un rite
extérieur quelconque puisse être autre
chose qu’un symbole et agit autrement
qu’en imprimant dans l’esprit une vérité
salutaire, est absolument étrangère à l’esprit de l’Evangile». A. M.
{A mdvre).
NB. Dans le dernier article : Pour la vérité, le nom de l’abbé Perreyve a été imprimé fautivement : Perreyre.
Le protestantisme en Belgiqne.
Les oHffines. — Dès les débuts de la
Réforme luthérienne, les idées nouvelles
trouvèrent en Belgique ,un chaleureux
écho. Tour à tour vingt sectes différentes
avaient ébranlé la puissance du clergé au
cours du moyen âge. Un mouvement de
retour à l’Evangile ne pouvait trouver
qu’un •accueil favorable dans une population mystique et éprise de liberté. Malgré ^
la répression sanglante, —- le 1®"^ juillet
1532 déjà deux moines partisans de la
Réforme sont brûlés sur la Grand’Place
de BruxéUes, — la Réforme gagna rapi dement du terrain au point de rallier l i,
majorité des habitants dans plusiteuis If
viUes. Le mouvement prit plus d’ampleur
encore lorsque le calvinisme pénétra eh
Belgique. Dans les environs d’Audenarde
et dans la vüle même, le magistrat estime
le nombre des réformés six fois plus considérable que celui des catholiques. " Le
doyen du chapitre d’Anvers évaluait les
calvinistes de la viUe à 50.000 sur une
population de 86.000 âmes. Seule une persécution acharnée, entreprise par les maîtres d’alors, les Espagnols, réussit à écraser le protestantisme, contraignant à l’exil
ceux qui échappèrent aux miassacres. On
œtîme à 300.000 le nombre de citoyenis
de tout rang qui durent s’enfuir pour
échapper aux persécutions.
Cependant, en dépit des interdictions,
quelques communautés réformées réussirent à se maintenir, et à transmettre de
génération en génération la foi léform^,
jusqu’au moment où la liberté de conscience fut reconnue. Un premier édit de
tolérance fut promulgué en 1781. La Belgique, rattachée par le traité de Vienne
aux Pays-Bas, connut de 1815 à 1830 un
gouvernement protestant. Le culte protestant fut non seulement autorisé, mais
subsidié. Lorsque la Belgique devint indépendante, en 1830, eUe inscrivit la liberté de conscience dans sa charte constitutive, et continua à subsidier les^ quelques communautés protestantes qui existaient alors. Il n’y avait alors guère plus
de 800 Belges protestants, formant un
petit village en Flandre : HoorebekeSainte-Marie, et disséminés dans le sud
du Borinage, dans le Toumaisis et à
Verriers.
L’Union des Eglises protestantes, —
En 1839, huit églises protestantes belges
et étrangères reconnues par l’Etat formèrent r« Union des Eglises évangéliques
protestantes de la Belgique». Leur orgiar
misation est congrégationaliste. Elles ont
cependant un Synode. Depuis un siècle
elles ont essaimé; elles ont actuellement
17 temples; elles comjptent d’importantes
communautés à Bruxelles (Eglise du
Musée), à Anvers, à Gand, à Liège ‘(où
Fon rient d’inaugurer le temple du quai
Marœllis), ato Borinage (Paturà®^, Petit
Wasmes, La Bouverie), etc. JÉles sont
subsidiées par l’Etat, mais elles ont ouvert
par leurs propres moyens huit piostes
d’évangélisation, avec huit temples. Dans
la région flamande, l’oeuvre de Silo, autonome, ma;is en étroite relation avec FUnibn
des Eglises, a une école d’évangélistes,
une imprimerie, des écoles primaires et
huit ipostes d’évangélisation avec huit temples ou salles.
Le Synode de l’Union des Eglises a été
pendant de longues années et jusqu’en
1932 présidé par M. le pasteur Paul Rochedieu, de nationalité suisse.
L’Eglise chrétienne Missionnaire Belge.
— En dehors de l’Eglise officielle, et avant
que celle-ci se mît à faire de l’évangélisation, une Société se constitua à Bruxelles en 1837 pour évangéliser les’ pjopulations qui se détachaient du catholicisme
et éprouvaient un réel besoin religieux.
Créée par des étrangers et servie tout
d’abord par des pasteurs venus de France,
de Suisse et de Hollainde, cette Société
est devenue l’Eglise Missionnaire Belge.
En 1848 elle comptait dix communautés.
Elle en compte lactuellement plus de quarante. Les régions où elle s’est le plus
fortement développée sont les hassins industrids du Boriinage, de Charlerpi et de
Liège. Plusieurs pasteurs sont sortis de
son sein.
Sa constitution est presbytérienne et
synodale. Un secrétaire-général assure la
coordination des efforts. Ce poste, longtemps occupé par MIM. les pasteurs Léonard et Kennedy Anet, a été confié après
la guerre à un suisse, M. Aloyis Gautier,
et depuis 1927 à un belge, M. le pasteur
Emile Hoyois.
Elle ,a, avec l’Union des Eglises, une
œuvre missionnaire en Afrique (Ruanida).
.. Autres Eglises. — Lai Fédération des
Eglises protestantes de Mgique comprend,
outre les deux groupes d’Eglises déjà
mentionnés, l’Egliæ libérale de Bruxelles
(ipasteur Teissonnière) et l’Eglise Méthodiste épiscopale, de fondation américaine.
En dehors de la Fédération, on trouve
encore quelques communautés haptistes,
et la Mission Belge Elvangélique, œuvre
d’évahgélisation fondée par M. et M.me
Norton, fondamentalistes américains que
leurs doctrines et leurs méthodes empêchent le plus souvent de collaborer avec
le reste du pirotestainitisme belge.
L’Armée du Salut a une œuvre sociale
à Bruxelles et dans d’autres villes et des
postes d’évangélisation.
Plusieurs sectes ont des adhérents en
Belgique, en particulier les darbystes.
Importance du protestantisme belge. — ^
Il n’y a pas de statistique permettant
d’évaluer le nombre total des protestants
belges. De 800 en 1830, ils sont actuellement trente à quarante mille, sains compter les étrangers établis en Belgique. Mais
le protœtantisme belge, minime par ’e
nombre de ses adhérents, a Faction d’une
minorité convaincue et qui forme des
citoyéns de valeur.
Dans les milieux libéraux et socialistes
plusieurs hommes influents par leur intégrité et leur valeur intellectuelle et morale sont protestants. Citons 1© sociologue
Emile ide Laveleye, le mathématicien et
astronome Charles Lagrange; M. Paul
Hymans est protestant et n’a pas honte
de le dire. Le général Galet, qui fut jusqu'en 1932 chef d’état-major de l’armée
belge, est un coUverti au protestantisme.
Dans les syndicats et les Maisons du Peuples, les ouvriers protestants ont souvent
lutté avec succès pour empêcher le socialisme belge de se confondre avec la Libre Pensée et ont fait respecter les droits
de la conscience chrétienne. Le plus souvent les communautés protestantes, par
leur cohésion, leur foi, leur tehue morale,
leur enthousiasme, sont entourées de resIiect. Si) elles perdent souvent des adhérents en raison même de leurs exigences
morales, et par suite de la dissémination,
elles voient leurs rangs sans cesse grossis
par des catholiques qui ne peuvent plus
se satisfaire de leur religion et cherchent
une maison de lumière où l’Evangile ne
, soit plus obscurci par des doctrines et des
pratiques qui lui sont contraires.
Les progrès du protestantisme sont incontestables. «Par une répercussion lente
mais fatale, écrivait récemment un jésuite
belge, lels idées protestantes finissent par
entrer dans les masses et produisent une
mentalité de plus en plus favorable à la
Réforme ». D. B.
{Semame Religieuse).
le
É Nati
IK Modi Utieiiiii!i do Jiddii Gem.
Comme nous l’avons déjà annoncé, du
25 août au 2 septembre prochain aura
lieu, au Villar, le XIV® Cam'p-Congrès National des A. C. D. G. L’endroit a été choisi
di’une façon très heureuse : il se trouve
à FEU vers du ViUar, près du hameau des
Buffa; une jolie viUa entourée d’un magnifique bois de châtaigniers, où seront
distribuées de nombreuses tentes, grandes
et petites ; tout autour, des prés, des bois,
qui descendent en douce pente vers le Pellice ; la lumineuse vallée, les hautes montagnes forment pour l’endroit im cadre
superbe, profondément inspirateur.
Les Unionistes seront distribués dans la
vida, dans les tentes, dans les chambres
expressément préparées ; une organisation
soignée leur assurera un service de pension régulier et bien soigné, à des prix
très modiques ; un programme complet
d’études, de méditations, de discussions,
d’excursions, de chante, de sports, leur a
été préparé ; toutes les conditions nécessaires ont été prévues pour que cette
grande réunion unioniste, sous le regard de Dieu, devienne pour chacun une
source de joie saine et forte, de hautes
înapirations, de profonde bénédictions
spirituelles.
Le Camp.
Du 25 alu 31 août sera développé la
programme du Camp, une série d’études
sur des sujets extrêniement importants,
qui doivent préparer d’une façon complexe
et profonde le Congrès. Chaque jour, un
sujet sj)écial sera étudié, par de courts
rapports introducteurs et par la collaboration açtive de tous — de 10 heures à
midi, de 16 1/2 à 18 h. Mais le dimanche
27 août sera consacré particulièrement à
la jeunesse unioniste, avec un culte solennel au temple du Villar ; et avec une
grande fête du costume vaudois, dans laquelle les chants et les vieilles danses de
nos Vallées, des poésies et de brèves
productions dramatiques, évoqueront les
grands souvenirs du passé, le plu.s pur’
caractère vaudois. Toute la jeunesse vaudoise y est cordialement invitée: les demoiselles dans le beau costume vaudois, les
jeunes gens avec un ruban bleu à la boutonnière. Des trois discours, tous très
courte, qui illustreront la signification de
la journée, l’un sera tenu par l’illustré
écrivain Piero Jahier, l’autre par M. J.
H. Meille qui exposera deux poésies vaudoises profondément inspirées. Le mardi
29 août une excursion sera organisée veré
le Refuge « Barbara », à 1750 mètres. LeS
visites des amis étrangers, un nombi'enX
pèlerinage d’Unionistes Suisses complète'
ront cette belle période de méditations, de,
prières, de solidarité chrétienne, qui doit
préparer une nouvelle vie à l’Unionisme
' italien.
Le Congrès.
Le XIV® Congrès des A. C. D. G. aura
lieu le 1®'' et le 2 æptembre, au même
endroit. Les délégués des Unions y pren
dront part d’une façon active, mais tous
les Unionistes y sont convoqués et invités
à y porter leur utile collaboration. Les
questions pratiques essentielles de l’Unio
nisme italien y seront présentées et dié
cutées librement. Lé but du Congrès esil
cle préparer une base solide et un pro
gramme pratique et complet pour Facti
vité de la jeunesse chrétiénne dans notr<
pays.
Nous publierons prochainement le pro
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liO'
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Æti
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nro
gnaimme exact du Camp et du Conigrès.
Nous voulions dès à présent communiquer
les conditions pour l’inscription : L. 100
en tente, et L. 130 en chamibre, pour toute
la période du Camp-Congrès; L. 75 et
L. 100 pour la pér iode du Camp ; L. 20
et L. 26,50 pour la période du Congrès.
■ A. j.
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Réduetion des Ciiemins de Fer
du 50 0/0, sur le tarif ordinaire différentiel, des billets d’aller et retour DEPUIS
TOUTES LES STATIONS D’ITALIE A’
TORRE PELLICE, à Toccasùm du XlV“
Congrès National des Unions Chrétiefftnes
de Jeunes Gens, qui aura lieu du 25 août
au 2 septembre, au Vülar. Ces bülets peuvent être demandés sans aucune formalité, directement aux guichets de la gare,
DU 21 AOUT AU 2 SEPTEMBRE. Ils ont
la validité de 5 jours pour les parcours
jusqu’à 200 km., et de 10 jours pour tes
parcours supérieurs. Dans la validité, le
jour de la livraison du billet n’est pas
compris. Cette validité peut être prolongée
jusqu’au double, en payant le 2 0/0 du
prix du billet pour chaque jour en plus,
avec une augmentation minime du 10 0/0.
Les billets de parcours supérieur à
200 km. donnent droit à deux arrêts.
Les billets ne seront pas valables pour
le voyage de retour, s’üs ne porteront pas
le timbre du Comité du Congrès. Ce timbre sera donrèé gratuitement au BUREAU
TOURISTIQUE DU COMITE’, institué
dans les locaux du Dopolavoro (Viale Torino, à une minute de la gare). Ce Bureau
donnera aux voyageurs tous les renseignements utiles pour le séjour à La Tour et
dans la Vallée, les hôtels de différentes
'atégories, les prix des pensions, le programme du Congrès des Unions Chrétiennes, etc. Des représentants dù Bureau,
avec brassard, se trouveront à la gare à
l’arrivée des trains. Une oblation libre
sera demandée aux voyageurs, soit pour
les frais du Bureau, soit pour l’œuvre des
Unions Chrétiennes.
LES BILLETS A’ REDUCTION SONT
PARFAITEMENT UTILISABLES POUR
TOUTES LES PERSONNES QUI VIENDRONT A’ TORRE PELLICE A’ L’EPOQUE DU SYNODE (4-8 SEPTEMBRE).
Pour les possesseurs du billet à réduction, le billet de i’Autocorriera de Torre
Prllice à Vülar PelUce (Via Fourca), sera
réduit à L. 2. A. J.
£($ attx VaIUc$.
Nous aurons de nouveau le grand plaisir de recevoir nos frères de Suisse en visite aux Vallées. Ces pèlerinages de Suisses
sont devenus une excellente tradition, qui
est chère à notre Eglise et à nos populations vaudoises. C’est à M. Maurice Gardiol,
pasteur à Clärens, vaudois d’origine, que
nous devons cette nouvelle manifestation
de solidarité fraternelle. L’accueil chaud
et cordial que nos frères vont recevoir
démontrera la force des liens qui nous
unissent mutuellement.
Nous publions le programme de la nouvelle visite des Suisses. Ceux qui voudraient les accompagner dans telle ou telle
autre excursion, peuvent s’inscrire jusqu’au 16 août chez M. Attilio dalla, à Torre
Pellice.
21 août, 19 h. : Arrivée à la gare de
Torre Pellice.
22 août,; Visite aux monuments de
Torre Pellice et aux alentours. A 20 h. 30 :
conférence sur l’histoire vaudoise, à l’Aula
Magna du Collège.
23 août : Excursion à la vallée d’Angrogne.
24 août ; Excursion à Prarustin (en
auto h Saint- Second, départ à 7 h., retour à midi).
25 août: Excursion à Massel (en auto
jusqu’à l’entrée du vallon de Massel). Dîner en plein air à la Balsille.
26 août ; Dans la matinée, excursion
au Bars de la Tagliola. Dans l’après-midi,
visite en auto à Bobi et au Camp des
Unions Chrétiennes, à l’Envers du Villar.
27 août : Dimanche Unioniste au Villar.
Culte solennel au temple. Dîner en plein
air. A 14 h. : « Convegno » Unioniste et
Fête du costume et du chant vaudois, à
l’Envers du Villar.
28 août : Départ à 6 h. 20.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Vendredi, 28 juillet dernier, beaucoup d’Angrognins qui remontaient du marché de La Tour, et d'autres
encore, étaient dans une vive attente,
parce qu’ils avaient appris que S. A. R.
la princesse Mafalda allait monter à la
Pension Blertin, au Verné, pour y rencontrer sa femme de chambre, M.me Clotilde
Schindler-Gaydou, et l’emmener avec elle
en Allemagne, où le Prince de Hesse a
été, depuis quelques mois, nommé gouverneur d’ime vaste région.
S. A. R., avec sa dame de compagnie,
arrive à Saint-Laurent un peu après-midi.
A peine sortie de l’automobile, le « commissario prefettizio », M. ' le maréchal
Bonjour, lui adresse quelques paroles
de bienvenue. La Princesse s’approche
aussitôt et serre la main au Chef de
la Commrme, qui lui présente le pasteur M. Robert Nisbet, le curé don Salvaj
et quelques autres personnes là tout près.
Après avoir reçu quelques bouquets de
fleurs, la Princesse, avec sa dame de compagnie et sa femme de chambre qui était
yenue là à sa rencontre, remonte dans
l’automobile qui va aussi loin que la route
le permet. Ensuite avec les dames, S. A. R.
monte à pied jusqu’à la Pension.
Après dîner, la Princesse va s’asseoir
dans le parc et l’Union Chorale d’Angrogne, qui l’attendait là, lui chante quelques
jolis chants que S. A. R. manifeste de bien
apprécier. Elle appelle ensuite auprès
d’eUe la directrice, M.me Emma Bèrtalot,
lui fait ses compliments et remercie toute
l’Union Chorale.
Ce que nous tenons à relever, c’est l’exquise courtoisie de la princesse Mafalda
et la bienveillante affabilité avec laquelle
elle s’est entretenue avec plusieurs personnes et surtout avec le Chef de la Commune. Nous n’oublions pas que c’est la
même Princesse royale qui, avec son illustre époux, le prince Philippe de Hesse,
a honoré de sa présence le mariage de
cette même femme de chambre, M.He Clotilde Gaydou,, mariage célébré par M. le
pasteur P. Bosio dans le temple de Place
Cavour, à Rome.
Nous réitérons le vœu qui a été exprimé
et applaudi en présence de S. A. R. : Evviva la Prindpessa di Assia-Savoia !
p. c.
' — Samedi, 22 juillet, a été célébré le
mariage de deux couples : Rivoire Jean
Albert d’Henri avec Gaydou Ida, gracieusement costumée en Vaudoise ; et ArmandHugon Jean feu Daniel avec Louise Jourdan d’Auguste. Nous regrettons de voir
partir cette dernière pour La'Tour ; mais
nous souhaitons à tous les époux une vie
heureuse et bénie.
— A côté des joies, un vif chagrin pour
notre église : jeudi, 27 juillet, une enfant
des Raggio, Paola Gisola, fillette de six
ans, a été enlevée à l’affection de ses parents. Le nombre des personnes qui prirent part au service funèbre a montré
aux parents combien la Paroisse prend
part -à leur douleur.
— L’assemblée d’église, qui aurait pu
être plus nombreuse (une vingtaine de
personnes, seulement, a pris part) a élu
comme député au Synode le diacre M. Jacques Bertalot. Robert Nisbet.
BONDO (Val Bregaglia - Grisons). Le
journ,ali Der freie Raetier (21 juillet Chur), nous donne la nouvelle sui-vante :
« M. le pasteur Lé'vi Tron, qui est déjà
arrivé députe quelques jours dans notre
vallée, sera présenté aux trois paroisse®
de Bondo, Castasegna et Soglio, et introduit dans sa nouvele charge le dimaïiche
23 juillet par M. le docteur Corrado Jalla,
qui a eu la direction des trois paroisses
depuis quelques semaines. Nos meiUeuMs
vœux pour une activité bénie».
La même nouvelle nous est aussi donnée
par le journal Die Engadimr Post, de; StMoritz, idiu 22 juillet.
Nous apprenons par M. le prof. Corrado Jalla, qui est rentré à La Tour après
lar cérémonie, qu’une foule de fidèles, venue
de toutes les paroisses de la vallée, a assisté aux cultes solennels du 23, et a fêté
rentrée en charge de M. Lévi Tton, Parmi
notabilités présentes étaient les deux
alutres Pasteurs de la vallée, MM. RoHier
et Bonorand, et les autorités ipolittiques et
religieuBes au complet.
L'accueil fait au nouveau Pasteur n’aurait pu être plus enthousiaste et cordial
LA TOUR, Le culte de dimanche prochain sera présidé par M. V. A. Costabel,
mwiérateur. (Heure du culte : 10.30).
— Ce mercredi dernier Dieu a rappelé
de ce monde M.me Caïrus Madeleine veuve
Ayassot, de Serre la Boina, à l’âge de 80
ans. Elle était alitée depuis sept mois,
»igr^ avec affectueuse dévotion fih'alepar ses enfants. Son désir était de s’en
aUier pour être avec son Seigneur, sentant
que sa mission ici-bas était terminée.
Nous exprimons à la famille toute notre sympathie chrétienne.
MASSEL. Nous avons eu le plaisir d’entendre, dans une réunion sous les mélèzes,
le message de M. H. Coïsson, qui nous a
parlé de l’œuvre missionnaire dans notre
Colonie Erythrée. Merci encore.
— Décès. Hélène Pons, du Robers, nous
a quittés, dimanche après-midi, après de
longues souffrances.
.NOtis renouvelons notre sympathie à la
famiUe-en deuil R.
PRALI. Nous avons reçu la nouvelle de
la mort, à Marseille, de Barba Jean Jacques Grül, du MIalzat, âgé de 80
Samedi, 15 juillet, eut lieu l’ensevelissement du petit Guido Richard de François, du Jourdan, de 6 mois seulement.
Nous demandons à Dieu de consoler les
familles frappées par le deuil
— Baptêmes. Ihna Selma GriU de Henri
et de Grill Susanne, et limes GriU de Mau
^ rice et de Richard Livia, le 9 juiUet ; Ahna
'Marie GriU de Jean Louis et de Pons Clémentine, le 16 juiUet; Genre Vàldo et
Bruno de Héli let de GriU Henriette, le
23 juiUet.
Que le Seigneur bénisse ces agneaux,
f — Dimanche, 30 juiUet, notre culte a
été présidé par le pasteur M. Guido Rivoir, de Prarustin ; et nous le remercions
encore...
PBAMOL. Notre frère Henri Mbet feu
André, âgé de 68 ans, est décédé à SaintGermain, dimanche 23 juiUet, après une
longue maladie qu’il a supportée avec
beaucoup de patience et de soumission.
Une foule de parents et d’amis en a accompagné la dépouiUe morteUe au cimetière.
Nous exprimons notre sympathie chrétienne aux famiUes frappées par le deuil
— Trois jeunes enfants ont été dernièrement reçus au Saint-Baptême': Beux
Aldo de Héli et Emmeline - Long Héli de
Ernest et de Sappé Irma - Jahier Aida de
Adolphe et de Reynaud Joséphine.
Que le Seigneur soit avec ces enfants
et qu’il accorde aux parents toute lumière
et toute sagesse, pour qu’ils puissent accomplir fidèlement leur tâche.
— Notre Bazar aura lieu, D. V., dimanche 6 août, dans l’après-midi. Les Pramollins et les amis des paroisses voisines qui
ne craignent point le Chatagnaré et qui
sont animés de bonnes intuitions, seront
accueillis avec beaucoup de joie.
SAINT-JEAN. Plusieurs de nos familles
ont été visitées par le deuil ; ce sont des
petits enfants que Dieu a rappelés à Lui ;
Malan Nella de Paul, MorteUa SÜvana de
Louis, et Combe Guido de Fernand ; c’est
un adulte. Combe Philippe, décédé à l'Hôpital de Briquéras ; ce sont des chefs de
famille, MM. Edoardo Gaeta, Théophile
Eevel et Paul Bonnet ; ce sont des mères
affectueuses enlevées à leurs familles d’une
façon tragique, M.me Alice Gérardin-Grognardi, ou, après quelques jours de maladie, M.me Méry Malan veuve Ga/y, des
Curts.
Sur toutes les familles si douloureusement éprouvées par ces départs nous inypquons les consolations et les bénédictions de Dieu en leur rappelant une fois
encore notre sympathie émue.
— Asile des VicMards, Nous accusons
réception, avec reconnaissance, des dons
suivants : Rivoire Elisabeth, L. 10 - Schin
dler-Gaydou Clotilde, 10 - Alessio-Eynard
Méry, 25 - Coïsson Alice, 5 - Long-Rivoire
Fanny, 20 - Gardiol-Avondet Lydie, 50 Eglise Vaudoise de Milan, 100 - Fries Vittorina, 5 - En souvenir de Théophile Revel,
ses enfants, 50 - Église de La Tour, 300 Revel Marguerite, 10 - Comité Wallon, 100
- Joseph Long, 15 - Susanne Fenouil 14 Henri et Marguerite Balmas, à l'occasion
du baptême de leur Dino,
TURIN. Opera 'Balneare G. P. MeSle.
Cette œuvre, dont on parle si peu, continue
son activité bienfaisante et chaque année
im bon nombre d'enfants — garçons et filles — ont le grand privilège des bains de
mer qui redonluent la force et la santé.
Le premier groupe féminin est rentré
le 17' juillet et le second est parti pour
la mer le 20 juillet.
E3S3S3S;iEg63Ë3E5S3æ3ë3ë3S3S3ë3ëS33BS3iiË3ËB£3B8EB'g5S363
PERSONALIA.
M. Edmond Malan, fils du prof, docteur
Arnaldo MaJan, a conquis à l’Université
de Turin le grade de docteur en médecine,
avec la mention très bien.
Félicitations sincères avec le souhait de
le voir suivre les traces paternelles.
« Hi 9:
M. Henri Gardiol, fils de M. François
Gardiol de la « Cooperativa Elettrica » de
Torre Pellice, vient de prendre aussi sa
laurea en médecine et chirurgie, avec
distinction.
Nos félicitations et le souhait d’une brillante carrière.
y -,
Vient de paraître
— JEAN JALLA —
HISTOIRE ANECDOTIQUE
DES VAUDOIS DU PIEMONT
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libera da qualsiasi ipoteca. — Rivolgersi
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LIQUIDAZIONE. Lanerie e Telerie,
Fustagni, Velluti, ecc. — Arnoul - Torre
Pellice (Appiotti).
La famille du regretté
Professeor GIOVANNI AYASSOT
dans l’impossibilité de remercier personnellement toutes les personnes qui ont
bien voulu lui témoigner leur sympathie
chrétienne dans sa douloureuse épreuve,
désire exprimer sa vive reconnaissance
envers tous, et remercie d’une manière
spéciale MM. les Pasteurs, ainsi que le
docteur Quattrini et les Sœurs de l’Hôpital Vaudois de Torre Pellice.
Torre Pellice, le 20 juilet 1933.
La famMe GA Y, des Curts, vivement
touchée des nombreux témoignages de
sympathie et d’affection reçus à l’occasion
du départ peur la Patrie Céleste, de sa
bien-aimée
MERY MALAN YeuYe GAY
remercie toutes les personnes qui, de différentes manières, ont pris part à son deuü.
Les famiUes RIBET-JAHIER vivem&nt
touchées par les manifestétions de sympathie reçuées à l’occasion du départ de
leur bien-aimé
HENRI RIBET feu ANDRÉ
décédé le 23 juiUet 1933, remercient sincèrement MM. les Pasteurs et toutes les
personnes qui, de différentes manières,
les ont entourées d’affection.
Pramol 25 juillet 1933.
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