1
Quarante-sixièm«! année.
22 Juillet 1910
N. 29.
ñ
H
tu
DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnenient par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 -- Italie .... Fr. 3,00
étranger ................. . » 5
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . » 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande» Suède, Suisse, par abonnement
Postai selon Accord de Vienne.....................» 3,00
On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d^administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Pour tontes les annonces, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire.
S’adresser pour IaRédactlon.àM.C.-A.TaaN,pasUrfliXfePei^-.,
et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof., TotrePelltce.
------—~ ' il Ji'j
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf èeiix od
commencement de l’année. ^ j ic *
Les changements non accompagnés do la somme ne ip ceni.
ne seront pas pris en considération. . .
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.dignes de louange,- occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE:
Communication officielle — Auguste Meille —
Le traitement des pasteurs et des professeurs — Ephémérides vaudoises — Ün
appel saisissant — V* Congrès international du Christianisme libéral et du
progrès religieux — Correspondance —
— Chronique — Nouvelles et faits divers
— Livres et journaux — Nouvelles politiques.
COMMUNICATION OFFICIELLE
Monsieur le pasteur Héli Bertalot'
ayant donné sa démission du poste de
pasteur de Massel, ce poste est déclaré
vacant, et la paroisse de Massel est
invitée à procéder à l’élection de son
nouveau pasteur, (d’entente avec la
Commission Exécutive du District des
Vallées) dans le terme de trois mois
à partir de ce jour, en conformité de
Éarticle 13, des Réglements organiques.
Torre Pellice, 18 Juillet 1910. _
Pour la Table :
Teofilo Gay, secrétaire.
AUGUSTE MEILLE
. La mort vient de faucher une autre existence dans les rangs des pasteurs Vaudois en la personne de
Auguste Meille. Depuis quelques années sa santé était fort ébranlée et
chaque fois qu’il revenait aux Vallées on notait un affaissement sensible.
Déjà il avait décidé de ne pas revenir
pour la saison, quand au dernier moment, conseillé par les docteurs il arriva au milieu de nous le 10 Juillet et la
nuit du 16 au 17, il avait achevé le grand
combat. Il s’est endormi paisiblement,
dans le presbytère des Coppiers, entouré par les membres de sa famille.
Auguste Meille était né à St-Jean
le 3 Janvier 1842. Fils de Daniel Meille
'il fut envoyé à notre Collège où il fit
toutes ses classes. Il alla à Florence
et de là à Edimbourg où il profita de
son séjour en apprenant l’anglais d’une
manière surprenante. Enrôlé au service
du Comité d’Evangélisation en 1865, il
occupa d’abord le poste de Turin, en
visitant aussi les œuvres du voisinage.
Envoyé à Florence, au moment critique de la séparation de l’Eglise qui
suivit le docteur Geymonat, ce fut
Auguste Meille qui fut appelé à reconstituer l’Eglise actuelle de Via dei Serragli de laquelle il fut le pasteur jusqu’en 1874. Le Coniité venait de l’inviter à se rendre à Naples quand il
lui fut offert le poste de directeur de
nos journaux religieux par le Comité
des publications religieuses qui avait
cqmme centre Florence même et il
l’accepta.
Après quelques années, un autre
poste lui fut offert par la Société Biblique, Britannique et Etrangère, comme directeur du colportage en Italie,
et en l’acceptant il y consacra toutes
les forces de ses dernières années, j usqu’au moment où il prit son éméritation eu 1906. Il continua cependant
encore à s’intéresser à la diffusion de
la Bible et c’est à lui que nous devons d’avoir les Bibles de mariage à
prix réduit.
Auguste Meille fut pendant longtemps
membre du Conseil de Théologie, et
à l’occasion professeur. Il s’occupa
avec intérêt de cette branche et fut
un excellent administrateur de notre
palais Salviati.
Les Ecoles de Florence lui doivent
beaucoup et si l’Eglise est devenue
autonome, c’est aussi en grande partie
à Aug. Meille que cela est dû.
Auguste Meille laisse une nombreuse
famihef nae de ses filles a épousé M.Aug. Coïsson, le typographe bien connu
de la Tour. Nous tenons à exprimer
à Madame Meille et à sa famille, à
M. et M“® Aug. Coïsson, à M“® Marie
Meille et à M*“® Rostagno, ainsi que
aux nombreux parents toute notre plus
vive sympathie chrétienne pour le
grand deuil qui vient de les frapper.
Les funérailles de M. Meille ont
eu lieu Lundi à 6 heures, dans le
Temple des Coppiers. Un nombreux
cortège a suivi les dépouilles mortelles de notre frère jusqu’au champ du
repos. Ont parlé dans cette douloureuse circonstance MM. les pasteurs
Jahier, Luzzi, Weitzecker, Brochet,
Gay, Léger, Rivoir, Jean Meille et
C. A. Tron.
Le traitement des pasteurs et des professeurs
Depuis quelques années cette question a été mise sur le tapis, mais sans
arriver à une solution satisfaisante.
Les pasteurs avec leurs collègues en
ont fait l’objet d'un entretien particulier, l’administration l’a examinée
sous toutes ses faces, et le Synode de
l’année dernière y a consacré quelquelques heures. Qu’en est-il résulté?
Nous sommes heureux de pouvoir dire
que les administrations, dans une
séance en commun, ont décidé de
faire un premier pas par rapport à
notre collège, qui est la pépinière de
nos ouvriers dans la grande œuvre de
la mission comme dans celle des vallées. Mais ce qu’il y a de plus réjouissant encore, c’est que l’appel adressé
aux Eglises a été entendu. On craignait fort que tout fut inutile, vu les
conditions dans lesquelles se trouvent
la plupart de nos paroisses, :mais, Dieu,
merci, il n’en a pas été ainsi.j Voici,
en effet, un tableau rassurant, indiquantj le versement de 1909 et 1910
pour le déficit.
- - ~ - 1909 1910
Rodoiet . . . 30,— 54,10
Massel. . . » 50,— 65,—
Perrier-Maneille 88,95 178,—
Villesèche . . 109,20 219,—
Pomaret . . . 204,50 345,40
Pramol ... 85,— 175,—
St-6ermain . . 250,— 500,—
Pràrustin . . 250,.— 300,—
Angrogne . . 334,— 350,—,
Rorà .... 42,— 50,—
La Tour . . . 400,— 600,—
St-Jean . . . 400,— 600,—
Villar . . . . 230,— 440,—
Bobi . . . . 215,- 400,—
Nous n’avons pas encore les données pour la paroisse de Praly, cependant nous constatons avec une vive
reconnaissance qu’on a pris en considération la chose et qu’on a fait un
pas sensible en avant.
L’effort de 1910 ne fera que s’accentuer, nous osons l’espérer, et une
fois le bilan bien établi, il se maintiendra. L’effort des Vallées représente
un capital de 70.000 francs; capital
non versé, il est vrai, mais qui est
assuré sur le devoir des membres de
l’Eglise.
Voilà donc le premier pas fait; il
reste maintenant à examiner comment
on trouvera le stricte nécessaire pour
une augmentation qui s’impose et de
laquelle dépend aussi en partie, du
moins, la vie de notre Eglise et de
notre Collège. Nous avons des frères
Vaudois mieux partagés que ceux qui
se trouvent dans notre arrondissement ;
nous avons aussi des amis qui ont toujours été fidèles, mais nous avons surtout Dieu sur qui nous pouvous compter et qui saura diriger nos administrations, dans le grand effort qui nous
reste à faire, pour atteindre le but
que nous nous sommes proposés d’atteindre.
EPHÊMÉRjDE^ÜDOISES
as Julllel.
La Bible Vaudoise arrêtée en Savoie.
« La Correspondance des Réformateurs » publiée par Herminjeard (III,
318-325) contient deux lettres adressées de Turin au réformateur Farel
par ses 2 frères, à la date du 22 et
du 24 Juillet 1535, qui nous racontent
une aventure arrivée peu de jours auparavant à ces braves messagers partis de Genève pour apporter aux Vallées les premiers exemplaires de la
Bible d’Olivétan, pour l’impression de
mm
laquelle les Vaudois avaient payé 15
cents écus d’or. Voici le récit: .m
Jeudi 15 Juillet 1535 partaientpde
Genève pour le Piémont 10 Français;)
au nombre desquels étaient Saunlefi’
et Claude et Gauchier Farel, qui allaient apporter aux Vallées des exemplaires de la Bible que Pierre de Wringle avait fini d’imprimer à NeuchâteP
le mois précédent aux frais des Vau-;
dois. Ai’rivés sans encombre à Faverges, à 2 lieues au S. E. du lac d’An-..
necy, ils y passèrent la nuit; mais le»
lendemain matin, comme ils se dispor^
saient à partir, les voilà arrêtés par
la justice du lieu que le prévôt de t
Genève (accouru sur leurs talons grâce >
à un espion nommé Rousseau) avait
mise en éveil. Saunier seul réussit à
s’évader et après être resté caché tout
le jour dans un champ d’avoine, à regagner Genève à pieds, laissant-son 1
cheval entre la main, des justiciers.
Ceux-ci eurent' vite trouvé dans les
bagages les Bibles sudites et accusèrent les deux Farel d’être Luthériens;.
mais ils prirent de faux noms et se
dirent marchands, et se tirèrent d’affaire en payant * treize ou quatorze
écus ».
Ainsi rançonnés, ils purent continuer
leur route et arriver à Turin cinq
jours après, où des Vaudois venus à
leur rencontre les reçurent avec joie.
Ils s’empressèrent d’envoyer à Genève
un messager avec leurs lettres du 22
et du 24 Juillet, signées et adressées
avec des pseudonymes, demandant des
nouvelles de Saunier.
Pendant ce temps, à la date aussi
du 20 et du 24, le Conseil de Genève
réclamait de l’autorité de Favergps
la restitution du c cheval et. du paquet » de Saunier. Nous savons que
ce dernier ne tarda pas à repartir-de
Genève et ayant réussi cette fois. ^
atteindre Turin sans accident, U y.retrouva les Farel, le mois suivant et
avec eux se rendit aux Vallées,, où il
assista en Septembre au second Synode
de Chanforan, à l’issue duquel il fut
arrêté par Pantaléon Bersour et tenu ?
prisonnier à Pignerol jusqu’à ce que
le Conseil de Genève obtint sa libération en échange de celle du prêtre
Furbiti détenu à Genève.
Quant à Gauchier Farel, on le revit
aux Vallées trois ans après comme
officier et remplaçant du comte de
Furstemberg, nommé gouverneur des
Vallées par François I, quand il eut
conquis le Piémont.
Saunier n’y remit plus les pieds,
lui ; car d’impérieux devoirs le retinrent en Suisse; mais il y était venu
trois fois déjà auparavant, en Septembre 1532 avec Farel, au premier Synode de Chanforan; en Novembre de
2
(■
mmmk
liai lÉiême année avec Martin Gonin et
GH fétan, qu’il aid^ (||elc^^^oil d^s
l*enBeignement ; et Aotiî ||33 qajftpd
iÉi^nt conférer #éc Bartà Louifiie
à l'issue du ' liynodë' de Praâi.
I| i|esta jusqu’à la fin un ami chaleui^u|c des Vaudois et forma avec Farel
eÿ €alvin le triumvirat des infatigabJeé intercesseurs en faveur des Yau^ ;
dois auprès des princes.
JrHonnëür à sa mémoire!
Teofilo Gay.
UN APPEL SAISISSANT
- li'encyelique du pape a soulevé bien
des colères; la Hollande a protesté
ainii que la ^Hongrie et le pape a fait
éç.iire à la reine des Pays-Bas què
jamais il «^vait eu>la pensée d^ffeiw^
ser la maison d’Orange. Nous n’insisterons pas sur les autres protestations
qui viennent de tous ieS continents,
nous tenons plutôt à reproduire la conclusion du discours prononcé par Frank
Thomas; il en vaut la peinei
€ Commençons, dit-il, en s'adressant
aux protestants, par faire mieux que
nos frères catholiques, par nous montrer dignes de la lumière reçue, soyons
assez protestants pour nous condamner
nous-BDtêmes, nous et nos vices, et l’idée de juger les autres ne nous viendra plus, nous n’aurons plus qu’une
pensée, nous humilier d’être encore
si peu charitables et les aimer d’autant plus qu’ils sont plus à plaindi’e
par le fait des erreurs dans lesquelles
ils sont néSi Ce sera le plus sûr moyen
en tout cas de mettre en pratique les
trois mots de vérité, liberté et charité que nos grands réformateurs ont
remis en honneur..
- Et quant aux catholiques qui pourront lire ces lignes, qu’ils me permet* tent de leur parler avec la même franchise inspirée par l’Evangile. Avouez
que l'encyclique papale a froissé profondément votre conscience chrétienne: tirez-en donc une conclusion
et apprenez à distinguer soigneusement entre catholicisme et romanisme.
Il y a dans le nom même de votre
église, catholique romaine, une contradiction dans les termes et dans l'idée : catholique veut dire universelle,
romaine veut dire particulière, il vous
faut donc choisir entre l’un et l’autre
de ces termes. Si vous êtes catholiques, vous n’êtes donc plus romains,
et sans vous en douter, quoiqu’on vous
en dise, vous êtes beaucoup plus rapprochés de nous que vous ne le croyez.
Si vous êtes romains, vous n’êtes plus
catholiques, vous êtes un église sectaire, et sans le savoir peut-être, vous
ôtes très éloignés de l’Eglise de JésusChrist. Ce qui tue votre église, ce qui
paralyse les efforts des meilleurs de
vos enfants, des plus dévoués de vos
prêtres, c’est précisément le romanisme, c’est le système mensonger, le
mauvais génie, dirais-je, qui s'est attaché à votre église et à ses meilleu- '
res institutions et qui pousse le pape
actuel qui est un homme pieux, à dire
des énormités avec les meilleures intentions du monde. Allons, du courage !
et que, dans l’intérêt de vos âmes
comme dans celui de votre église et
du christianisme lui-même, vous sachiez rompre avec ce qui est faux
pour vous rapprocher de ce qui est
vrai. Nous ne vous demandons pas
de devenir protestants, nous vous supplions de devenir chrétiens, plus réellement chrétiens, c’est-à-dire plus dé
^ndants de Jésus-Christ lui-même, le
'I ü
seul chef de l’Eglise,, la pierre apgu-.
^re def l'édifl^, la tête^du corps ^eâ
i^glise,.^e diyjn époi^ de l’époiise
hi^n-ain^. A|déz-nous vous-mêmeg à
néhs avons besoin de vOus
comme vous avez besoin de nous, apportez-nous les beaux, les grands cètés^ '
de la piété catholique, et prenez les
nôtres, en tant qu’ils sont conformes
aux principes évangéliques.
Ne formons-nous pas tous une famille? La souffrance, les catastrophes,
les deuils qui se multiplient ne sontils pas là pour nous le rappeler? Qh!
^pourquoi lutter les uns contre les autres? Oh ! pourquoi ne pas nous rapprocher dans la liberté et dans la charité ? Mais que ce ne soit jamais au
détriment de la vérité, car elle seule
est Ja base solide sur laquelle ce rapprochement pourra se faire sans que
nous risquions jamais de compromettre la cause d’un plus grand que Luther, Calvin ou le pape, Jésus-Christ
« le seul médiateur entre Dieu et les
hommes » (1 Timothée XI, 6).
V° Congrès international
du Christianisme iibéral et du proorès reiigiéux
Le congrès international du christianisme libéral, fondé à Boston,en
1900, et qui a tenu ses quatre premières sessions à Londres (190Î), à
Amsterdam (1903), à Genève (190^);et
à Boston, en 1907, se réunira cette
année à Berlin, du 6 au 10 AoûLLé
comité exécutif est présidé par le fièv.
Samuel A. Eliot, D^ théol.', de Bostoq,
et M. le prof, Montet, recteur de l’IJniversité de Genève, y réprésente la
Suisse.
Nos sympathies ne sont pas avec
ces hommes avancés, érudits, utopistes, ayant toujours là fei'^mè assüràifce
que l’Evangile suffit aux âmes assoiffées de vérité et que Christ est Vraiment le fils de Dieu, notre Sauveur
parfait; cependant nous tenons à reproduire le progrès de ce congrès qui
fera certainement parler de lui.
« Le but de ce congrès, commé de
ceux qui Î’ont précédé, est, dit la. circulaire d’invitation, de travailler au
progrès religieux et à la propagation
des principes du christianisme libéral,
et de rapprocher et de réunir en un
même groupe tous ceux qui poursuivent ce même idéal. Le congrès est
étranger aux luttes religieuses ; il montre les progrès que le christianisme
libéral a fait dans le monde, et la
haute importance de la liberté dans
le développement de la pensée et de
l’activité religieuses; il s’abstient de
toute intervention dans les Egliseà particulières à chaque pays ».
De nombreux représentants de l’Angleterre, des Etats-Unis, de la France,
des Pays-Bas, de la Suisse et des pays
Scandinaves s’y rendront.
Le congrès s’ouvrira ïe Samedi soir
6 Août par une réception, précédée
d’un concert religieux et d’un discours
de M. David Koch, D. th., sur l’art
religieux.
Le Dimanche 7 Août,’ services religieux solennels. Prédicateurs: MM, les
pasteurs Schünholzer (Zurich), Roberty
(Paris), Tarrant (Londres),
Les séances auront lieu, du 7 au 10
Août, dans la «Loge Royal York»,
Dorotheenstrasse, 27.
Le 7 Août, à 6 h. de l’après-midi,
auront lieu quatre conférences spéciales sur les sujets suivants: 1" La
religion et la question sociale ; 2° La
religion et la femme; 3° La religion
ejt l’antialcoolisme; 4® La religion, et
là paix ^tèrnationalei LèiSoir seàdht
tenues trois réunions populaires spr
le sujet: La religion et la vie pubiiqqe.
'Lundi Août, à 10 h. du 'matin,
première discussion sur ce sujet :
Qu’est-ce que l’Etranger doit à l’Esprit religieux allemand et à la théologie allemande ? Orateurs : pour l’Angleterre : prof. Estlin Carpenter ; pour
la France: prof. Bonet-Maury; pour
les Etats-Unis: prof. Francis G. Peabody.
Après-midi de 5 à 7 h., le soir à
8 h. 30 et le Mardi 9 Août, dans la
matinée, discussion sur le sujet: La
religion et la théologie en Allemagne.
Mardi après-midi, de 5 à 7 h., des
orateurs étrangers parleront sur des
sujets de théologie et d’histoire religieuse.
Le soir et le lendemain Mercredi
10 Août, le matin et l’après-midi, un
grand nombre d’orateurs de différentes
tendances ecclésiastiques, ou se plaçant à des points de vue spéciaux (soit
en dehors des Cadres ecclésiastiques,
soit à un point de vue religieux en
dehors du christianisme) traiteront
cette question générale : Comment des
relations de sympathie peuvent-elles
être établies et maintenues entre les
différentes manifestations religieuses
et les diverses tendances religieuses
et ecclésiastiques ?
On entendra sur ce sujet des catho*
liques et des protestants, des orthodoxes et des libéraux, des individualistes religieux, des libres croyants,
des juifs. Un représentant du BrahmoSomadj, etc. Nous ne citerons que quelques noms : MM. Cohen (Marburg), D'
Lhotzky, prof. E. Montet, pasteur D'
Monod (Paris), don Romolo Murri (Rome). pasteur Lilley (Londres), Clauffe
Montefiore (Londres), pasteur Minami
(Tokio), etc.
Une excursion aux localités historiques de Wittenberg, Weimar et Eisenach sera organisée pour les congressistes désireux de les visiter.
On s’inscrit auprès du secrétaire
général du congrès, M. le pasteur D'
Fobbe, Berlin N. 20, Badstrasse 62.
CORRESPONDANCE
Ohamp*de-Praz (Vallée d’Aoste), 13 Juillet 1910.
Très honoré Monsiéur le Directeur
de VEcho des Vallées.
Je crois que quelques nouvelles de
l’Evangélisation pourront intéresser
les lecteurs de VEcho et je me fais
un devoir de vous en donner, espérant
ainsi resserrer davantage les liens qui
unissent l’Evangélisation aux Vallées
vaudbises. Je vous ferai faire un petit
voyage à travers la belle et pittoresque
vallée d’Aoste.
Si à La Salle notre frère Louis
Beneyton tient haut élevé le drapeau
de l’Evangile même au sein du Conseil Communal dont il est membre,
à Carema notre frère Michele Laurenzio entré maintenant comme conseiller, saura faire respecter les idées
progressistes et évangéliques j’en suis
persuadé.
Ici à Champ-de-Praz nos deux an*
ciens, Pierre Caudina et Antoine Caudina ont été élus le premier Syndic
et le second premier assesseur communal. M. Pierre Caudina est secrétaire
de la Cooperativa sociale et M. Antoine
président de la Société, ainsi la vie
administrative et économique est dirigée par les protestants. Ce fait est
unique en Italie et surtout dans notre
f
^ Vallée les ^ommones comme A<wté
' ei-Chàt®on sont ehitre les mains ¿ du
clergé H Nous nous ||jouissons de \ioir
lès protèstants hçnôrés et recommandés par leur science, leur honnêteté
et leur activité. Cela prouve que notre
œuvre n’est pas inutile, mais elle porte
des fruits à la gloire de Dieu. |
Venons à l’Evangélisation.
~ Mon champ d’Evangélisation comprend quatre Mandements: celui de
Châtillon, celui de Verrès, celui I de
Donnaz et de Settimo Vitone. Tout
compris il y a environ 45(XX) habitants
sur une superficie de 38 kilomètres
carrés environ.
Châtillon située au débouché îdn
Valtournauche est une charmante petite Ville de 3000 habitants, bâtie sur
les rives de la Marmore, au piëff dû
Zerbion. Non loin de là. Saint Vincent,
ville d’eaux très attrayante, attire
chaque année quelques milliers de
Villeggianti. Monsieur Pagetto de Prarustin est venu ici ouvrir un petit
Hôtel-Restaurant de montagne.
Tout compris dans cette région nous
avons une quinzaine de protestants,
mais quelle œuvre magnifique d’Evangélisation nous avons à accomplir ! !.
Espéi’ons que tous les protestants qui
viendront dans ces parages, n’oublient
pas les 14000 catholiques romains qui
ont besoin de lumière spirituelle.....
Verrès située au débouché de la
Vallée de Challand, bâtie sur les rives
de l’Evauron est dominée par l’ancien
château des Challand et par le Couvent de Saint-Gilles.
Maintenant un vaste Cotonificio a
été bâti dans cette coquette Commune.
Le nombre des habitants a augijienté
et nous y trouvons autant de protestants qu’à Champ-de-Praz.
Toute la Vallée de Challand ainsi
que les communes voisines d’Arnaz,
d’Issogne de Montjovet et de Champde-Praz, vont se servir à Verrès le
jour de marché.
Quel dommage que l’on ne puisse
pas avoir là une salle d’Evangélisation et un prédicateur laïque pour
remplacer l’Evangéliste qui ne peut
aller partout où il est requis. Grâce
à Dieu nous avons là de bons témoins
dé l’Evangile, tels que le tailleur Rosso
Dante et Gariroz, le chef cantonnier
provincial.
Nous voici d Bonaz après avoir
passé sous le Fort de Bard qui ferme
la Vallée.
Ici le commandeur Selve a fait merveille. Il a bâti un vrai palais pouf
les écoles et en a fait cadeau à la
Commune. Il a aussi bâti un splendide
Asile pour les enfants. Ce grand philanthrope est un ami des vaudois et
particulièrement de notre œuvre. C’est
lui qui a contribué pour l’achat de
l’école protestante de Carema.
Le Comité possède là une belle bâtisse. L’école est dirigée par Madame
veuve Geymet de Saint-Gérmain.
Dans Carema et environs il y a une'
trentaine de protestants disséminés
jusque au sommet de la montagne.
L’œuvre de propagande se fait sur
une large échelle. Grâce à nos amis
de la Suisse je puis avoir beaucoup
de traités et de journaux à distribuer.
Cependant ce qui me fait défaut ce
sont les traités en langue italienne.
Qui m’en fournira?
J’ai pu visiter quelques fois la Vallée de Gressoney, mais elle est encore
plongée dans le catholicisme.
Il est très difficile sur un territoire
deux fois plus 'vaste que les Vallées
4
M
- /
3
I
tàiïâoises de pouvoir àrnver S'pd^
partout la Parole de vie.
■ Dieu a voülui que les fti^nj^ref d’B-'
glise soient très disséminés pour avoir
des témoins partoutòCe qlitl h&sfau-~
drait ce serait d’avoir deux? ou trois
iaïques bien éclairés, un pour chaque
Mandement, capables de remplacer
au besoin l’évangéliste ou le pasteur,
f En outre il serait nécessaire d’avoir
à Champ-de-Praz une sous-maîtresse
capable, pénétrée de l’amour des âmes
pour collaborer avec Î’évahgélisté.
Dieu pourra susciter cés ouvriers
^ans son œuvre. L’avenir nous sourit
(mr la' liberté rélipéusF est toujours
mieux comprise et l’instruction se répand partout. . , - .. . J I
Nous aurons encore des liiftes, il
est vrai, mais nous regardons à Celui
qui nous a dit: « Je stiis avec vous
tous les jours jusqu’à la fin du monde ».
Nous savons que le « Mont Blanc »
notre journar anticlérical c^t. la aux
Vallées,' et nous ne doutons pâs‘ que
là aussi on prie pour faOuS!
Pour les Missions comme pour PEvangélisation il faut là vocation et
une vie pleine d’abnégation. Ce n’est
qu à ce prix que nous aurons la vietoire. Frères des Vallées n’oubliez pas
ceux qui iluttent pburdfe triomphe de
l’Evangile.^ _ , , ^
Votre dévoué en Christ ’ ‘ ’
J G-, Beri, insWBteiir-Evaiiiiliste.
> H
■Rome;46yuillBt lèlUt
Monsieur le Directeur,
J’ai eu le privilège ^il y a quelques
jours de faire une visite à la * Casa
del bambini » dans un dés immeubles
de la Société « dei Béni Stabili »* Le
D’ Robert Prbehet qui m’y avait aimablement conduit m’expliqua le fonctionnement de cette excellente institution. La Société des Béni Stabili est
la propriétaire de plusieurs immeubles dans les quartiers ouvriers; Vu
la qualité des locataires leà frais de
réparations et de manutentions se
chiffraient chaque année à des sommes très élevées.
Les administrateurs eurent la très
heureuse idée de pourvoir à l’éduèation de leurs locataires èn instituant
dans chaque grand carré de bâtisses
une école modèle, appelée la « Casa
dei bambini ». Le respect à la propriété d’autrui n’y est pas seulement
enseigné aux élèves, mais elle est. la
condition imposée aux |>arents pour
jouir du grand aviantage d’envoyer
leurs enfants, dès l’âge de quatre ans,
dans cette école pour eux si commode
puisqu’elle est pour ainsi dire porte
à porte de leur habitation.
Pour se rendre compte' de là transformation qui s’est opérée par ce
moyen, il n’y a qu’à visiter successivement un des anciens immeubles qui
n’a pas encore la « Casa dei bambini »
et un des nouveaux qui la possède.
Autant le premier est délabré, sale,
dégoûtant, autant le second est attrayant à cause de la propreté et de
l’ordre qui y régnent partout.
Ce qui- est remarquable c’est qu’il
n’y a pas ici seulement la solution
d’un problème social, mais il y a une
bonne affaire au poiiit de vue économique ! Les admihistrateurs des Béni
stabiH ont trouvé qu’ils réalisaient de
fortes économies survies frài^ de manutention et de réparation tout en
ment pour la' c Casa j|ei bambîfi ♦
en faisant tous les frais pour l’entre-,
tien de l’école, ‘
''' Màîs 'cé q^ hâté d’ajouter c^êsi
que dans cette école, la nouvelle méithode MontesTOri, a la place d’honneur.
Cette méthode non^seulement est fondée entièrement sur renseignement
objectif, mais elle développe le sens
du toucher et s’en sert d’une manière
étonnante. On se croirait parfois dans
une école d’aveugles, car la maîtresse
bande les yeux des élèves qui doivent
distinguer les céréales, les tissus, les
monnaies, etc. par le simple touchen
Je n’ai pas l’intention de décrire la
méthode, mais de la recommander. Ce
qui est surprenant c’est la manière
dont de petits bambins de 4 à 5 ans
déssinent, reproduisent des objets et
écrivent" lisiblement.
La municipalité de Rome convaincue de l’excellence de la méthode a
ouvert un cours spécial qui a été fré-:
quenté par des centaines d’institutrices.
J’apprends que la ville de Turin sur
la proposition du sénateur Foà a décidé d’ouvrir un cours dans cétte ville,
qui je suppose sera dirigé par la professoressa Mootessori elle-même.
C’est ce qui m’a décidé à vous écrire
pour recommander vivement à nos,
maîtresses d’école qui le peuvent d’en
profiter. Les Communes ou les administrations dont dépendent ées maîtresses feraient un excellent placeniént de fonds en les aidant par ua
subside adéquat lé cours Montéssori.
Artueo Muston.
CHRONIQUE VAUOOISE
--------m—
Praruslin. ôn nous écrit que le
dernier Dimanche du mois, auront lieu
les élections du pasteur appelé à succéder à M. Gay, ,5. y
$ M. ^Pâsquët dés Gay vient d’être '
élu maire de la commune de Prarustin.
SI-Jean. Baptêmes: Malanot Inès
et Malanot Irma de César Malanot
et Méry Bonin, le 13 Juillet.
Décès: Dimanche dernier à 6 h. du
soir eut lieu l’enterrement de Catherine Nohémi Santiano née Salvai (57
ans) avec le concours de nombreux
vaudois et catholiques.
Mardi matin à 8 heures, un autre
cortège nombreüx assistait à la maison mortuaire et au cimetière aux
funérailles du major Léon Covarel, un
vétéran savoisien, qui aurait achevé
ce jour-là ses 70 ans et qui après avoir
servi dans l’armée Italienne de 1859
à 1887, avait épousé la fille du régent
Tourn de St-Jean, et s’était établi dans
cette commune, entouré de l’estime
de tous.
Toute notre sympathie et nos vœux
pour la véuve et les deux orphelines.
ü Aux récentes élections communales de Bibiana, notre diacre M. Jean
Combe a été élu conseiller de la commune de Bibiana où il réside.
Toutes nos félicitations.
Nouvelles et faits divers
Angleterre. Un ministre du trésor
exceptionnel. Ce ministre, bien connu
en Angleterre et dans le monde entier^
est Lloyd George, qui a eu le courage
de défier l’impopularité pour travailler
au relèvement de son peuple. Tous
savent la lutte qu’il a soutenue pour
son projet d’instruction, et tous connaissent aussi comment il a attaqué
les fabricants de bière et de wisky
en faisant peser sur eux de lourds
liront pas tard^
à s6 j^anifester: Le chapelain des
prisons jl’Iîàimbourg affirme que dans
le couràirt d0 l’année 2000 malheureux enljpoins sotit entrés dans^ ces
tristes repaires pour cause d’ivrognerie; dans-l’Ecosse on constate une
dimihutïonîdtü 33 pour cenï d’ivrognes
qui vêtaient; condamnés. En Irlande
cette diminution est plus sensible encore, pü&qu’élle va du 35 au 70 pour
cent, Qomme en A.ngleterre on boit
beaucoup plus de bière quê de "wisky
les r'ésultàts sont moins saillants. C’est
égal, admirons ce ministre anglais qui,'
chargé,'du trésor de son pays, ne recule .pas devant une diminution de
revemii ^pour Îe budget public, préférant s^vef son peuple de la misère
et de là"l-ùinè. En Îtalië on tolère la
loterië’^iIAütres iniquités, parce que
cela produit à l’Etat,, et on se préoccupe fort j)eu ni le peuple tombe toujours davantage dans là misère. Une
telle différence ne’ peut s’expliquer
que par l’infiuence de l’Evangile qui
agit sur les hommes appelés à gouverner.
LIVRES ET JOURNAUX
. , . , ' ’ impôts. Malgré les protestations vio
consacraat de beaux locaux grat - empoisonneurs des mas
ses le ministre n’a pas reculé et son
budget a été adopté, budget formidable et qui clôt sans déficit.
A. Luzio. Studi e bozzetti di storia letteraria e politica. L. F.
Cogliati, ed. - Milan - Fr. 10,25.
Il s’agit de deux gros volumes d’environ 500
pages chacun, renfermant une série d’études
sur plusieurs personnages qui ont joué un rôle
prépondérant dans l’histoire politique et littéraire de notre patrie au XIX® siècle.'Etudes
soigneusement documentées, farcies de notes
puisées aux meilleures sources, et qui seront
lues avec un vif intérêt par les personnes cultivées aimant à compléter leurs connaissances
historiques. C’est donc uniquement aux « studieux » et aux amateurs d’histoire contémpèraine que nous r^onnnandons ce dernier ou^
vrage de l’infatigable patrioie et historien M.
A. LuziffT...........' - ’ l'c."'-'
Cœnoblum. Rivista Internazionale
di liberi . studi. .
’ estimé Monsieur^ ^ * - ' • ^ ’
Voilà deux ans que paraît notre Almanach.
Grâce au^ concours de littérateurs et de pen-/
seurs de tous les pays, lesquels ont écrit ex-’
pressément pour lui soit un aphorisme, .soit,
quelqipés vers, soit Une brève page - distribués le long de l’année, lià pour chaque jour
- notre volume est deymrx tin praHréviairel
Nous nous proposons d’en faire autant pour
i9ii, et nous devons doné compter de nouveau sür 1e concours de 365 collaborateurs.
A cet effet nous nous permettons de nous adresseé encore à vous, et de vous prier, si
vous répondez - comme nous l’espérons - à
notre appel, de hâter, autant que possible,
votre envoi, de façon que notre Almanach
puisse être établi à temps.
Nous’aurons soin de vous faire tenir les
épreuves de votre contribution.
Comme par le passé, notre Almanach pour
19H sera illustré de très beaux dessins en
couleurs, et relié à la mode ancienne en parchemin.
Nous vous prions, dans l’attente de la réponse que vous dictera votre courtoisie, d’agréer) très estimé Monsieur, l’expression de
notre considération la plus distinguée.
La Direction du CŒNOBIÜM.
Nouvelles politiques
La direction générale des chemins
de fer en vue de rendre plus faciles
les communications avec la Sicile, a
institué des trains rapides qui permettent de se rendre de’ Rome à Palerme
en treize heures et demies. On va aussi
^ introduire des améliorations dans les
services maritimes pour la Sardaigne,
et établir de nouveaux trains directs
dans l’intéi’ieur de l’île. C’est un désir légitime qui est eüfin satisfait après
plusieurs années ff’attente et de requêtes inutiles.
En attendant les cheminaux s’agitent pour obtenir l’augmentation des
traitements. Déjà au mois d’Avril ils
avaient présenté à M. Sacchi, ministre des travaux publics, un mémoire
contenant leurs desiderata. Maintenant
parlnnl d^ grèvë géBériale. Hé
mçnt II s^ésfci trojifé 4®S;j.;hoip^es ÿe
bon sens, entre autres lé àèpûté âl.
Bissolati, qui leur ont conseil^ qn
de patience. Qn’ils attemtent p^
chain Nôyeinbre poi|É(prend^ Übe lécisioïi et si M. Ôaet^i nefent pa^a
promesse de pflseiid®*’ dn Pï^^^tÿe
loi qui améliore leur sol^ ilffî^erint
toujours à temps pour se mèl^e^n
grève. p
M. Luzzatti est à peine remis
légère indisposition, et voilà ^dev®it
lui une question assez difficile
sottdre. Il s’agit du confiit »|^ÎI®#nans
les Romagnes, dont nous avons, déjà,
parlé. Une commission .envoyée. P&r là
société des propriétaires, VÂgrafit^
s’est rendue à Rome chez le ^résideni
du Conseil, ppur se plaindre ides vio-!,
lences des socialistes et de l’autorité
politique qui ne fait pas respecter leà?
droits des propriétaires. M. Luzzatti â‘
voulu interroger les représentants des|
autres partis et il a promis d’étudieh)
le problème pour trouver une solution^
libérale et satisfaisante pour tous,
On s’agite en Sicile pour obtenir la?
grâce de l’ex-ministre M. Nunzio NasD
et une pétition avec plusieurs milliers
de signatures a, été présentée au mU'^
nistre de grâce et justice. C’est le parti'
favorable à Nasi qui a trioiâphé dans ■
les élections administratives de Tral»
pàni, où le fanatisme pour l’illustré^
victime n% pas diminué.
• Montenegro. Le Prince Nicolas sera^j
proclamé roi le mois prochain pouife
fêter le cinquantenaire de son règne.|:
Invitées par la Russie, toutes les puis-))
sauces ont consenti à la proclamatioal
de la royauté monténégrine. Nos sou-f^^i
verains .prendront part peraonaelle^’i
ment aux fêtes jubilaires. _
Maroc. Un engagement a eu lieu le
12‘Juillet entre le Heutenant-colonelj
Ferrand et la tribu marocaine d^s'
Beni-Boujahiâi Les Maroçains-se%qm-^
pèmat sttr les Intentions
Français qui étaient en train de re-‘jl
connaître une route et les attaquèrent)
Lé combat a été très vif et s’eft ter-, j
miné par la retraite précipitée des ‘
Marocains qui laissèrent sur le tèr-;;!
rain une oinquaiitainé de morts ethril
plus grand nombre de blessés.
Allemagne. La conquête de l’air fait '
tous les jours de nouvelles victimes.,j
Après l’aviateur Rolls, devenu célèbret’
pour avoir traversé la Manche aller,
et retour sans atterrir, qui s’est brisé,.
le crâne en précipitant au sol, c’est
le dirigeable Erbsloch qui éclaté'et;
cause la mort des cinq personnes qui '
le montaient. Le propriétaire et pilote
M. Oscar Erbsloch était un jeune aéronaute d’Elberfeld qui avait déjà accompli de brillants exploits, et fondé
la compagnie des vaisseaux aériens.
E. L.
Ab. payés et non quittancés.
1910: Marie Charbonnier, Hôpital.
C.-A. Tron, Directeur-responsable.
La famille du regretté
M.' AlICiUSYli: ME1L.L.E
Pasteur Vaudois Emérite
ex-agent en Italie
de ia Société Biblique Britannique et étrangère
informe ses amis et connaissances, à
qui l’envoi de la participation aurait
été omis, du décès de son chef.
Elle remercie les nombreux amis
qui, en diverses manières, voulurent
l’entourer de leur sympathie, ainsi que
tous ceux qui accompagnèrent la chère
dépouille au champ du repos.
Un remercîment spécial est dû à
ses collègues qui, nombi’eux, vinrent
lui apporter le suprême adieu et prononcèrent près''du cercueil de consolantes paroles.* ' ■ '
Torre PelUce, 18 Juillet WW.
4
denteUes, les
soieries délicates elles
mousselines de couleur sont lavées
sans te moindre danger par le SÜNUGHT SAVON.
Essayez* le et rendez-vous compte de sa supériorité incontestable sur tous tes autres savons?
PHARMACIE DOCTEUR GEYMONAT
TORRE PELLICE (aux Dagots)
PRODUITS DE PREMIER CHOIX
Execution riooureusement scientiiiqye des ordonnances médicales
Eaux minérales de toutes provenances
Savons médicinaux et de toilette — Parfumerie nomale
Oxygène - Spécialités Suisses et étrangères
Huile pure de foie de Morue, de provenance directe
POUDRE ALCALINE PHOSPHATÉE
SIROP MAGISTRAL — ARCTAMTSOL
Grand eholx d’artltdes pour l’Hygiène et pour l’enfance
Analyses çhimiques et microscopiques
examen des urines etc.
^arif très moèérc
^TTfu
^rrrrtrrr
CRÉMERIE ET LAITERIE
RESTAURANT DE TEMPÉRANCE
Rue Arnaud, 31 — Torre Pellico
On cherche pour ce débit bien acheminéj de nouveaux
tenanciers, pour le 1" Septembre prochain (préférablement
sans petits enfants).
S’adresser à M. J. GEYMET, président de la Société de
Tempérance — Rue Wigram, 1 - Torre Pellice.
NON SI TEME CONCORRENZA
H
<1
O
H
S
O
N
i
<
Q
H
1^1
<
to
A comodità dei Signori delle Valli
GERMANASCA e CHISONE, desiderosi di emigrare nelle Americhe,
venne istituita a ■•erosa Argentina
nn’AGENZIA d’IMBARCO la quale
può fornire BIGLIETTI di PASSAGGIO
e tutte le comodità che può dare qualunque altra Agenzia del Circondario.
HAVRE-NEW YORK • in 6 Giorel
GENOVA-BUENOS AYRES > 16 »
Per maggiori schiarimenti rivolgersi
al titolare
USSE6L10 STEFANO, Mercante-Sarto
Porosa Argentina.
I>
£5
O
O
s
•tì
l>
o
Si
>
g
a
O
O
M
CO
CQ
M
O
g
BOLLETTINI GRATIS A SEMMJCE RICHIESTA
I ’on CHERCHE pour le Refug&
^ Roi Charles-Albert, un infirmier,
homme robuste de 25 à 45 ans.
S’adresser au pfof. Ribet à La Tour.
AMERICAN DENTIST
Dr. JOiiiìl BIAVA,2 Quintino Sella, Milano.
Diplomato in Italia, Svizzera e New York.
Denti senza placche. Otturazioni. Corone
in oro. Dentiere. Estrazione senza dolore.
D.‘ B. Rivom
MÉDECIN DENTISTE,
REÇOIT TOUS LES JOLBS
dans l’après midi d’une heure à quatre
DENTS ET DENTIERS ARTIFICIELS
Reni - Vescica
Prostata - Uretra
Doit. S. COLOMBINO
«'*■ SPECIALISTA
già assistente per 3 anni dell’Ospe- |
dale Necker di Parigi.
Torino - 30, Via Orto Botanico
Telefono 23-26
looooooocàol
Doü. ARDUINO FERRERÒ
Ex-Capo Interno
neUa Clinica Oto-Bino-Laringologlca di Torino
e Asalatente degli Ospedali di Parigi
Specialista malattie
NASO-GOLA
ORECCHI 0
Guarigione completa e rapida Q
(in 24 ore) dei difetti di respira- **
zione nasale.
TORINO - Via Gelto, 6 ■ P.N. • ore 13-16.
0000000@00S06@<L
Studio Dentistico Mecc°
diretto dal Sig. P. A. MOWDOA D. D. S.,
Laureato e premiato all’Università di Cincinnati (S. U. d’America), Vice-Presidente
Onorario dell’Assoeiazione dei diplomati Dentisti della suddetta Università.
TOBIIVO: Via S. Quintino, N. 15 - Piano I®
angolo Corso Re Umberto (lato Nord)
torbe: PEI.I.ICE:
Gasa Ugo - Piano 11“ — Ogni Sabato.
Horlogerie Suisse
Luserne S. Jean — AIRALS — Maison Goss
La Maison Georges Yautravers
a l’honneur de porter à la connaissance
du public de cette Vallée, qu’elle a
ouvert un MAGASIN D’HORLOGERIE
avec LABORATOIRE DE RÉPARATIONS;
sûre que ses prix modérés, pour un
travail prompt et soigné, lui vaudront
la confiance des clients qui voudrons
recourir à ses services.
eccellente con
ACQUA DI NOCERA-UMBRA
«Sorgente Angelica»
F« Bisleri f C. * AlÉlai
05 O
U (Xf
0 ^
O 05
' 05
2 fi«
o fl
a
a
>
o
O
ìh
o
CQ
a
<v
O)
a
a
a
a
a
o
g
a
o
a
<0
a
a
o
CQ
CU
d
(4
(0
a
0
Cd
co
O
«
c8
05
, ài'
lO
t—I
H-]
O
Pd
o
H
12;
tì
U
ANTICANIZIE-MIGONE
BIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTUBBli
Al CAPELLI BIANCHI ed alla BARBA
IL COLORE PRIMITIVO
È un preparato speciale Indicato per ridonare alla barba ed al capelli bianchi
ed indeboliti, colora, bellezza e Titalità della prima giovinezza senza macchiare nè
ed indeboliti, colora, bellezza e vitalità delia prima giovinezza senza iiiaooimt-
la biancheria nè la pelle Questa impareggiabile composizione pei capelli non è una
tintura, ma un'acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria nè _la
nelle e che si adopera colla massima facilità e speditezza Essa agisco sul bulbo del
capelli e della barba fornendone il nutrimento necessario 0 cioè ridonando loro il colore primitivo,
fa-orendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna e fa eparlre la forfora — Una
sola bottiglia basta per conseguirne un effetto surprtnAentc.
ATTlSg»TA.TO
Signori ANGELO MIGONE & C. - Milano
Finilmente ho potuto troraro una preparazione che mi
Hdona.se ai capelli e alla barba il colore ptiraitiTo, la freschezsa e bellezza della gioventù senza avero il minimo
disturbo neirappHcaxione.
Una sola bottiglia della vostra Anticamsie nii basto ed
ora non ho un solo pelo bianca. Sono pienamente convinto che
questa vostra specialità non è una tintura, ma un’acqua che
non macchia nè la biancheria nè la pelle, ed agisco sulla cute
e sul bulbi dei peli facondo scomparire totalmente le pellicole e rinforsando lo radici dei capelli, tanto che ora essi non
cadono più. mentre coni il pericot« di diventare calvo.
' Eiiuco.
Coau L 4 la bottiglia, cent. So in più por la spedislone,
s bottiglie L. S —3 bottiglie L. Il franche di porto d»
tutti i Parrucchieri, Droghieri e Farmaciati.
aMmrim i Dituusin
UCUBHItOHIiC:
In «nnéRa ppanno tutti 1 Fpofumlnpl, Fnpinnolntl • Droghlnpl
• I • Ogni ^ WSHAWI f fU'«
á¿i f m»unrtw m —n»nnr»<P
la
Deposito generalo da HIGOIE e 0. - Tia Torino, 12 - Milano.
TORRE PELLICE — IMPRIMERIE ALPINE.