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Soixante-septième année - Anno IX*
20 Février 1931
N* 8
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POÜR LA yiE INTÉRIEUBE,
«La tristesse du monde produit la
mort». 2 Cor. VII, ï&.
La tristesse du mande est celle qui nous
vient des convoitises ou des regrets du
monde, soit à l’occasion d’une chose, soit
à l’occasion d’une personne. Lorsqu’on con^
tinue à s’adon'ner à cette tristesse, , on
se détruit soi-même, en mourant de chagrin, en .se suicidant ou en tombant dans
cette mort lente que nous appelons la mélancolie. Il y a beaucoup de mélancoUques,
et le traitement de ce mal, si profond,
varie selon les causes qui l’ont produit.
Bien des choses se passent dans l’âme
avamt que la mélancolie y naisse, et le
caractère propre à cette maladie morale
est qu’on s’y Üvre voluptususement et
çfu’on refuse d’en sortir. Il faut souvent
remonter jusqu’à la première jeunessie et
à la première éducation, pour trouver la
source ou l’une des sources de la mélanr
cobe. Un enfant à qui l’an rend la vie
trop facile ne Saura pas, plus tard, ce que
c’est que de combattre contre des difficultés. La mélancolie vient ordinairement
d’une défaillance des forces morales et
d’un laisser-aUer du cœur et de la volonté.
A cela peut se joindre le malheureux pouvoir de rimaginatioini et l’aisance maté^
rieffle de la vie.
Il y a certainement plus de mélanicoliques dans la classe aisée que dans la classe
pauvre ; les soucis de la vie matérielle
sont souvent un bon préservatif contre la
mélancolie. Quelquefois aussi, aux causes
que nous, venons d^indiquer, se joint une
ambition longtemps nourrie et cruellement
déçue ; l’orgueil de la vie donne la main
anix convoitises de la chair, et la tristesse
du monde reçoit une nouvelle pâture de
tous ceS dépits rentrés qui n’ont pu devenir des humiliati'onis. L’âme en proie à
toutes ces influences auxquelles elle s’albandonne volontairement, ressemble à un voyageur qui aspire des vapeurs mortelles et
qui s’endort x>eu à peu pour ne plus se
réveiller. Dieu seul peut guérir un mélancolique en lui ouvrant le monde de la
grâce et len lui montrant que sa vie, quelle
qu’elle soit, est une vie rachetée et sauvée. Les autres remèdes ne sont que des
palliatifs. Occupez un tel malade, faites-le sortir de lui-même, montrez-lui la
plus teindre sympathie, racontez-lui l’effet
qu ont produit sur vous, dans vos heures
de tristesse, la prière et r'attachement aux
promesses de la Parole ; parlez-lui des guérisons du Seigneur et de l’invariabilité de
sa. grâce, ce sont des moyens qui peuvent
ne pas être perdus, mais ce qu’il y a de
plus pressant que tout cela, c’est rintercession. Entrez bien avant dans, la persomne du Sauveur, afin de prier véritablement en Son nom ; ouvrez votre âme à
toute l’énergie de la foi ; une telle prière
ne sera point perdue ; dites-vous aussi
que, quel que soit votre amour pour votre malaffe, le Seigneur l’aime infiniment
plus, et que Jésus-Christ peut toujours
sauver ceux qui s’approchent ou qu’on a,pproche de Dieic par kd, étant toujours vi">Wit pour intercéder pour eux.
F. Lobstein.
***lÂSSi^****;ft:fe*A****ft:fe
Restez ce que vous êtes, négociants,
hommiœ d études, hommes publics, ouvriers
ou soldats, mais quelle <iue soit votre position, soyez par dessus tout des chrétiens.
Feank-Henei Lauga.
AVARES.
Ah ] pauvres de nous ! Si je nie fais erreur — et une assez longue expérience
de la vie me dit que je ne fais pas erreur
— l’avarice est, parmi les nombreux, dé-'
faute dont nous sommes, affligés, le plus
répandu, le plus commun parmi nous, à
la ville comme à la campagne (ici peutêtre un peu plus), chez les riches et chez
les pauvres, parmi les gens cultivés comme
parmi les ignorants. Voilà une vérité de
la Pajlisse qu’il ne serait pas bien difficile
de démontrer ; comme je pourrais démontrer qu’il y a, à n’en pas douter, des oontai'nes de personnes, parmi celles qui liront ces lignes, qu’on pourrait. Sans les
calomnier le moins du monde, taxer peu
ou prou d’avarice.
Cependant, lorsqu’un pasteur s’avise de
prêcher un beau dimanche (on devrait le
faire plus souvent) sur l’avarice, les neuf
dixièmes, que dis-je ? les quatre-vingt-dixneuf centièmes, se disent intérieureinent
que tout ce qu’on diC du haut de la chaire
ou aiUeurs, sur les avares et l’avarice, est
pour le voisin, ou l’ami ou pour tout autre membre de la famiUe, jamais pour eux.
Ce sont des choses qui ne les regardent
pas. Pourquoi cela ? — Parce qu’on se conr
nait mal. — Y auraiteü des avares sans le
savoir ? — Sans doute ; il s’agit même du
plus grand nombre.
— Mais il y a aussi les prodigues, les
gaspilleurs, qu’on a fustigés, ici même, à
plus d’une reprise. — D’accord ; aujourd’hui nous allons toutefois les laisser tranquilles, après avoir observé qu’un simpliste
partage les hommes en deux catégories :
les prodigues d’un côté, les avares de
l’autre. La Palisse diraiit encore : Celui
qui n’est pas prodigue est avare... et vioeversia ! L’idéal — je dis l’idéal, toujours
si difficile à atteindre puisqu’il est la perfection même — l’idéal serait d’être tout
.'Uniment et exclusivement économes : ne
rien gaspiller, d’un côté ; ne jamais se refuser de faire une dépense utile ou nécessaire, et songer aussi à son prochain. Mais
la hgne de démarcation est excessivemant
difficile à tracer, vu que l’économe glisse
facilement vers l’avarice, s’il n’y prend
garde, et parfois aussi — moins souvent
— vers la prodigalité.
11 y a des avares de toute gradation,
j’allais dire de tout calibre. L’arare crasseux, le grigou, ne songeant qu’à amasser
par n’importe quel moyen, ne vivant que
pour l’argent, dont ü fait sqn dieu, ne
voyant que lui, réi'ractaure à tout sentiment d’humanité ou d’affection pour son
entourage. Harpagon ou père Grandet,
être méprisable ou abject mis au ban de
la société ; espèce heureusement plutôt
rare parmi nous. Il y a ensuite l’intéressé,
à savoir celui qui attaché outre mesure à Ses intérêts, leur subordonnant
toute considératiom de délicatesse, d’amitié, d amour fraternel dans son sens littéral, et même de simple hannêteté. Nous
avons encore l’avarideux, qui lésine ou
rogne dans les petites choses ; le paircimo~
irtjeux qui dose toutes ses dépenses avec
le compte-gouttes.
Vous voyez que de formes et de nuances ! N’est-ce pas qu’on peut ranger les
centaines de bienveillants lecteurs mein*tionnés plus haut dans l’une ou l’autre
de .ces catégories, surtout des trois dernières ? Nous avons beaucoup plus d’avares qu’on ne pense, des avanes s’efforçant
tous les moyens de cacher leur vice
leur entourage comme aux gens du del%s, qu’on ne soupçonne pas toujouirs,
htois lavaras quand même. Un d’entre eux
Tà protester et nous dire : « Voyons, je ne
baisse pas souffrir la faim à meS enfants,
W les habille et je m’habille proprement,
je donne tous les dimanches... quelque chose
h la collecte, donc je ne suis pas avare ».
Ht ce qu’il y a de singulier, c’est que l’avaife, une certaine forme d’avarice, va par^tement d’accord avec une certaine forde ohristianisme bigot, un christianisme
tàit en dehors, tout en surface, du pariïissieîi assidu aux cultes, obærvateur rigoureux des « communions » et de toute
lärme extérieure du culte, mais qui, lors(^’il est question de relâcher les cordons
dÉ la bourse pour n’importe quoi, est mallèureux comme les pierres du chemin, et
rogne rogne jusqu’à l’os. C’est celui qui
(^nlniera 7, mais pas 10 ; 35 au lieu de 50,
ts’il s’agit de riches, une somme avec
ou même deux zéros de moins !
■/Car, disons-le bien haut, si, sans tenir
moindre compte de la valeur actuelle
i la monnaie, tu continues à laisser tomi, avec regret/ dans le chapeau de l’anun sou ou deux sous au lieu de la
de 20 ou de 50 centimes, tu es
aVare. Si, lorsque le colecteur vient chez
moi pour solliciter ma contribution aux
■ œuvres de l’Eglise, je donne 10 ou 50 ■ou
100, tandis que ma oonsoience me crie que
je devrais et pourrais au moins tripler
mon don, qu’est-ce qui me pousse à rogner ainsi sur la part du Seigneur, si ce
n’est l’avarice, soit le désir d’ajouter ce
que je ne donne pas, et que je devrais
donner, 'aux économies de l’année en vue
d^augmenter, même insensiblement, mon
capital ?
C’œt encore l’avarice, toujours die, qui
t’empêche de fournir à un fils bien doué
et désireux de s’instruire, les moyens de
fréquenter le collège. Uniquement l'avarice, qui te laisse froid et indifférent en
présence de la gêne, de la misère même,
où les vicissitudes de la vie ont plongé
ton frère, ou ton fils, ou même tes père
et mère ; tu te dis ; Ce que je donne, je
ne l’aurai plus!
L’avarice la plus déraisonnable, la plus
stupide est cd'le du petit cultivateur qui
ne veut rien dépenser pour améliorer son
fonds ou la qualité de son bétail, pour Se
procurer de meiUeüres semences ; en un
mot, pour se mettre en mesure d’augmenter très sensiblement le rendement de Ses
terres ! Et oe que nous en avons de oes
avares marchant vers la misère ou la ruine,
quoique actifs... à leur manière. C’est encore, le plus souvent, par avarice, que le
même cultivateur inintelligent achètera
des outils de mauvaise qualité, des étoffess de la toile et des chaussures de rebut,
le tout acquis à moitié prix, mais qui sera
abîmé ou hors d’uSage quatre fois plus tôt
que ne l’aurait été une bonne marchandise.
Enfin, une dernière observation pour finir —■ je ne dis pas conclure — cette causerie à bâtons rompus. Vous aurez remarqué, avec moi, que les avares de tout acabit se recrutent plutôt parmi les persoiv
nés d’un certain âge — souvent chez les
vieillards — que parmi les jeunes. Des
avares donc, encore plus bêtes que coupables, et c’est tout dire. Comment ? vous
voilà un pied dans la tombe et vous continuez à lésiner, à vous priver pour accumuler, accumuler, dans la certitude abi
solue où vous êtes — le simple bon sens
vous le dit — de ne plue avoir le temps
de jouir de vos biens, dont vos héritiers
vous sauront peu ou point de gré ou qu’ils
gaspilleront ? Peut-on être plus déraisonnables ? Il y aurait bien d’autres considérations, d'un ordre plus élevé, à ajouter,
si nous avions eu le dessein de faire un
article d’édification ; mais nous nous en
sommes tenus, de parti pris, au côté exclusivement pratique. j. c,
YaWo et Saint-François
par dcYcrs la panYreté éYangéliqac..
La docte revue La Nuova Italia (1) a
publié, dans son fascicule de janvier, uin
article d’Antonio Viscardi sur : « S. François et la pauvreté évangélique », dams lequel il ne iDieut faire à moins qu© d’établir un rapprochement avec P. Valdo, eu
précisaut leur parenté spirituelle, ce qui
a été fait, du rœte, par d’autres célèbres
historiens, comme l’académicien G. Vplpe
et le prof. E. Bonaiuti.
Tous les hommes d’étude, qui se sont
occupés des mouvements religieux du XII®
et XIII® siècle, ont dû reconnaître que,
bien que distincte, plusieurs d'entre eux,
dans leur origine et leur première orientation, ont été provoqués par les déplorables conditions de la vie religieuse et morale du clergé de cette époque. A. Viscardi
le reconnaît à son tour, lorsqu’il écrit :
« Affirmer un idéal de pauvreté évangélique pour le monde du XII® siècle, c’est
exprimer une énergique protestation contre l’Eghse corrompue des prêtres mondains, simoniaques et concubinaires, qui
vivent comme des seigneurs laïques, en tenant table ouverte, éperviers et bravi, percevant avec un fiscalisme odieux les dîmes
lïour Satisfaire leurs louches passions...».
Mais, d’autre part, il établit un contraste tranchant entre Valdo et S. François, entre leurs mobiles de pratiquante la
pauvreté évangélique. Selon lui les disciples de Valdo et tous les autres novateurs
prônent et pratiquent la pauvreté évangélique dans un esprit agressif contre
l’Eglise romaine, voulant substituer à
cdle-ci, corrompue et déchue, une église
formée sur le type apostolique, humble et
pauvre ; par conséquent ils se séparent,
ils deviennent sectaires, ils sont des
hérétiques.
François d’Assise, au contraire', restreint son idéal de pauvreté à l’individu,
il ne se préoccupe pas de redresser, de
réformer quoi que oe soit dans* l’Eglise,
ou dans la Papauté qu’il ne se permet jamais d© critiquer ; c’est Sa conception d’une
forme religieuse qui doit, par l’exemple,
se communiquer d’individu à individu et
qui servira à rapprocher davantage l’âme
croyante à Dieu.
Nous n’avons pas à embrasser la défense
des sectes du Moyen-Age (ArnaldisteS, pan
tarins, humiliés...) qui ont pu avoir des
préoccupations sociales, économiques et
même politiques, mais nous voulons neveindiquer, pour la vérité historique et
pour l’honneur du Valdisme, le caractère
purement refigieux de mn origine, sans
aucune prétention de renverser les fondements de l’Eglise romaine et d’y substituer l’Eglise des pauvres de Lyon.
(1) Pircnzo - 'Via Ficsolana, 3. — Dix,: Luigi
Russo. Rassegna crìtica mensile della cultura
italiana e straniera.
2
Nous repoussons par oanséquent lies iur
justes et imméritées imputations de A.
Vîacardi lorsqu’il écrit que : « La raügiosite de S. François étadt bien différente
de oeUe qui avait donné lieu aux emportés
reniemieînts et aux rag^euses protestations
des Vaudoiis et des autres reteBes ».
Qu’on ait sauvent confondu les représentante des différentes dissidenoeB, au
MoyentAge, et que les tribunaux ecclesiastiques aient, pour cela même, chargé les
accusés d’avoir professé des doctrines et
accompli des actes qui ne les regardaient
en rien, on le conçoit aisément, vu les
sommaires méthodes de la procédure alors
en vigueur. Mais aujourd’hui il n’est plus
permis aux historiens de faire de telles
confusions à la C. Cantù, qui confondait
Cathares et Vaudois, et même à la Tooco,
qui déoouvradt du levain cathare à l’origine de toutes les hérésies du Moyen-Age,
ce à quoi A. Viscærdi n’est pas l(àn de
souscrire.
Pierre Valdo, qu’on le répète hautement, n’a pas initié son mouvement en
orgueilleux rebelle. Comme S. François,
il fut tout d’abord préoccupé du salut de
sa propre âme, et il professa la pauvreté
évangélique, non par opposition préméditée au luxe fastueux, du clergé et pour
jeter les bases d’une église apostolique^ â
opposer à celle romaine, mais par obéissance à ce même précepte évangélique
que S. François, plus tard, mettra comme
premier précepte dans le premlier chapitre
^ de sa règle. Eît c’est pairoe qu’il avait trouvé
dans la Parole de Dieu ce nouvel orieritement de sa vie qu’il voulut la lire, l’étudier et ensuite en faire bénéficier ses
semblables.
*
VaWo et ses collaborateurs immédiats,
et non seoilement au début, ne songèrent
pas plus de s’opposer à l’Eglise, que d’en
sortir. Ce fut l’intolérance épiscopale qui
intervint pour empêcher la prédication à
des'gens sans tonsure, car te dergé, en
général, jaloux de ses préri^atives, voyait
de mauvais œil des laïques lire et expliquer la Parole de Dieu au peuples. Ce furent Ses arrêts qui poussèrent Valdo à
s’en appeler au Pontife, auquel il voulait
en même temps soumettre sa règle, qu’il
croyait en tout conforme à la foi catholique.
Ce ne fut que lorsque condamnés et
bannis on les mit hors de la communion
de l’Eglise, que tes disciples de Vaido revendiquèrent leur droit de se croire et
de ae dire les vrais successeurs de la primitive église apostolique.
Du reste notre auteur ne fait pas exception, quant à sa mentalité, à celle
de la plupart des écrivæns catholiques ;
même les plus savante et évolués ne sauraient jamais admettre que, pour des raisons de fidélité à sa propre conscience et
dans tes intérêts du Règne de Dieu sur
la terre, an soit obligé de sortir de l’Eglise
romaine.
L’adoration de l’unité qui est mise audessus jdu culte de la vérité, de l’hoinnêteté, de la drœture, leur fait toujours donner tort à qui s’éloigne de la confesaiioin
romaine. Flétrissant par les termes de
schismatique, d’hérétique, de transfugeexcommunié quelconque novateur ou réformateur, ib ne oœnprennent pas qu’en
tout temps il peut y avoir un Pierre
ou un Jmn qui, devant une autorité
eoclésiastique tyrannique, affirme hautement, par ses paroles et par sa conduite,
« qu'ü vaut mieux obéir à Dieu qu'aux
hommes ».
Du reste il in’y a qu'à rapprocher les
deux mouvements, vaudois et franciscain,
pour se convaincre que le principe de la
pauvreté et de l’humilité, voulu piar P.
Valdo comme un retour aux enseignements de la Parole de Dieu. — qui devait
toujours plus devenir la règle de foi et
de conduite des croyants — a produit ce
phare lumineux qu’est l’Eglise Vaudoiee,
qui, en dépit de sept siècles d’efforts gigantesques pour l’abattre et l’anéantir,
répand jusqu'à œ jour, et toujours plus
vive, la himdère évangélique au sein de
la patrie italienne et au dehors..
Le mouvement franciscain dans sa pureté, sa simplicité et son originalité, a terminé avec son initiateur.
L’Eglise romaine, s’emparant de l’héri
tage du fils de Bermrdone, l’a bientôt façonné à sa guise et exploité dans l’intérêt
de son systèma Ce que François d’Assise
n’avait jamais ni songé im voulu, se prôdiÜKit : un nouvel ordre religieux avait
pris vie : ordre qui entrait dans la milice
de la Papauté.
La preuve que l’esprit du Poverello
n’ianimait plus ses soi-disant imitateurs,
c’est que les règles qu’Sl avait posées pour
la pauvreté évangélique furent éludées ou
transformées ; l’ordre posséda et S'enrichit, ñ se relâcha ; tant il est vrai que les
réformes se succédèrent et qu’il se ramifia pour répondre aux tendances du plus
ou moinis strict rigorisme de la règle.
L’exempte donc du meilleur des catholiques romains, et si l’on veut du plus
saint des Italiens de l’époque, n’a pas suffi
pour ramener l’Eglise à la pauvreté évangélique et à la simplicité 'apostaliqua..
Et alors que devons-nous penser de la
thèse d’Antanio Viscardi, qui après avoir
énoncé le programme de S. François :
« Conquérir les fidèles un à un à travers la lumière de l’exemple », en conclut ;
« La nouvelle église plus sainte surgira,
si jamais, d’u'ne manière sponttanée, de
cette conquête ».
Ce «si jamais», après sept siècles d'attente, est des plus embarrassants, et laisse
percer un réel sceptiscisme quant à la probabilité d’une pareille conquête à l’avenir.
François d’Ateise et sa pauvreté évanrgéiique restent un beaax rêve du passé,
auréolé de légendes pleines de merveilles,
qui inspire les écrivadns de toute confession, — voire même un juif (1), qui vient
de publier ces jours-ci une nouvelle biographie du saint.
Pierre Valdo et sa pauvreté évangélique ont marqué un loyal et entier retour
à l’Evangile, qui est lu et expliqué encore
aujourd’hui, en longue vulgaire, au peuple, pour te salut d’un grand nombre
d’âmes. Arthur Muston.
(1) Salvatore Attal : S. Francesco d'Assisi,
pag. 520, in-8® grande. Ed. Beiforte, Livorno.
0 PAESE, PAESE, PAESE!...
Après les voix dnoonnute, grêles ou rur
des de notre petite patrie, c’est une voix
d’artiste qui arrive jusqu’à nous, et réveille encore dans nos cœurs les mêmes
aentiments de nostalgie et d’amour.
Notre poète, Ada Meüle, a réuni, en un
magnifique vcâume, publié sous les auspices de la Commission Vaudoise des Publications, bon nombre de poésies inspirées
toutes par un ardent amour pour soù
« paese », nos Vallées. Ce recueil, qui est
ausai un acte de foi, devrait être lu par
tous ceux qu’anime encore la noble fierté
d’un passé qui ne doit pas être mort.
Et les jeunes et les vieillards, tous ceux
qui comprennent le langage de nos montagnes, qui savent jouir du parfum des
fleurs et du murmure de nos torrents, trouveront dans Trittico une puissante expression de toutes ceS voix de nos Vallées.
Leur langage pourra paraître austère,
étrange, mais, si ces montagnes, jadis sombres sous un ciel sombre, se dessinant aujourd’hui pures dans un ciel serein, il y
a là mieux que l’art, l’âme même du poète,
et vous le comprendrez lorsque vous aurez lu ou relu Rododendro VaMese.
O Paese, paese, paese... c’est aussi la
vision qui ne pouvait manquer de la « petite patrie » qui est devenue « la grande
patrie », c’est le fils tombé « morto saio e
lontano ».
Après le souvenir des luttes sanglantes,
des pleurs et des souffrances, c’est la sérénité, la paix du Dimcmche {Domemca
mattina), où ü nous semble que les choses
ont une âme ; elles parlent et le poète
écrit.
Aujourd’hui que l’on est plus exigeant,
il faut ajouter que ce recueil contient des
véritables poésies, morceaux choisis, où.
l’idéail du poète s’est réalisé; ce sont des
soupirs d’un cœur vaudois qui feront vibrer les cœurs vaudois.
Ada Metlle : O Paese, Paese, Paese... —
Libreria Claudiana - Torre PMìce. — Un
voìumie, 234 pagies, avec de magnifiques
illustrations, L. 12. g. c.
Le edili des proverbes.
{Suite).
I
Pour ccanpléter et finir la série d’entrefilets que nous avons précédeonment
publiés dans l’Echo sur les proverbes se
rapportant aux animaux, nous allons encore prendre la plume pour ajouter les
suivante :
Ki ,së fai feo, km kmp la maglio.
« Celui qui se fait brebis, le loup le
mange » : ce qui ne veut pas dire que
»l’on doive être insolent avec l’insoitent,
mais qu’on doit résister avec dignité et
avec courage à qui veut, sans raison et injustement, vous vexer et vous tyranniser,
i L’ê pâ la vèsso kë giappo kë mord.
« Chien qui aboie ne mord pas », et une
personne qui grande toujours n’est pas à
craindre, le plus sauvent.
Eikel kë vol amassa sa vèsso...
â di ki gl’ê ënrdbbiâ.
Celui qui veut tuer son chien, dit qu’il
est enragé : c’est urne manière pittoresque
d’exprimer le fait que l'homme trouve toujours des excuses, des prétextes à ses actiolns, surtout quand 'elles ine se recommandent pas d’elles-mêmes et qu’il veut
les justifier aux yeux du monde.
Ccmt ün se cougio dut la vèsso,
Un së lèvo'ôub lâ püëlia.
Celui qui se couche avec Je chien se lève
avec des puces, et qui hante les gens vicieux et les méchants en est influencé, infailliblement : car « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs».
Ki vôl ün borni cin dë dosso
k’â pigile. d’Ia russo.
Qui veut prôner ce qu’il possède ou ce
qu’il est, doit posséder quelque chose de
qualité, de valeur, ou être lui-même quelqu’un pour mériter ses propres éloges...
et surtout ceux de ses semblables.
Ciat ëngantà aciappën pâ giuri (ou ratta).
C’est un proverbe qui, vraiisemblablement, doit son origine à la diffusion du
conte de Q. Perrault intitulé «Le chat
botté», qui est certainement dans la mémoire de tous nos lecteurs, des petits et
des grands. Au figuré, le dicton est employé polir railler les personnes qui se
lissent, s’attifent et se pomponnent pour
se mettre à un travail qui requiert au
contraire liberté de mouvement, souplesse,
élasticité.
Tant vai lou dut â lart, k’a lei arèsto.
Proverbe qui nous vient de l’italien et
qui a son équivalant en français, dans l’expression : « tant va la cruche à l’eau, qu’à
la fin elle se brise », qui test un avertissement à ne pas jouer avec le danger : car
on devra s’en repentir, tôt ou tard.
La dotto comtouao î a fait lî datin borgn.
La chatte pressée a eu ses petits aveugtes ; il ¡ne faut donc pas se hâter excessivemiânfc dans un travail, car cela est presque toujours au détriment de la bonté,
comme affirment, entre autres, les proverbes suivants :
Ben e vitte, Vê rar kë Varibbe,
ou bien :
Pi Va presso — pi Vê vesso,
ou encore :
Ki a presso, k'â tire vio,
et aussi :
Ki a presso, k’a Vanne adreit,
qui ne sont qu'une variation du proverbe latin : « festina lente », « hâte-toi
tentement ». *
Cant lî dat mankën, lâ ratta dansën,
« Quand le chat est absent, les souris
dansent », ce qui veut surtout dire que,
quand papa est loin ou le maître est absent, les enfants ou les élèves s’en donnent
à cœur joie.
lem giuri k’a mëc ün përtür
a Vê trop boun dapâ.
«Souris qui n’a qu’un trou est bientôt
prise», ce qui signifie que, pour réussir
dams la vie, il faut toujours avoir plus
d’une corde à son arc.
L’ê pâ p’ia vacdo : — Vê p’Vdtaedo.
Ce n'est pas pour l’animal, c’est pour sa
chaîne :, c’est une expression proverbiale
quelque peu rude, mais très expressive;
dont on se ^rt spécialement pour d^pprouver les mariages d’intérêt.
la vacca dëlleu — a da al beu.
La vache de l’endroit ne craint pas Je
bœiff ; mais c’est surtout au figuré que le
proverbe est cité et il signifie alors que la
femme indigène, qui épouse quelqu’un qui
n’est pas de son pays, devient sans contredit la maîtresse du logis, à l’autorité de
laquelle, bon gré mal gré, doit se soumettre même le nmrj,
Ogni dabro a sown bouissaun,
qui devient ailleurs
A ogni dabro so palouc,
sont deux de nos dictons qui affirment, si
nous ne faisons erreur, qu’il y a de la place
pour tous... si chacun se tient à la sienine.
Cravüm e pouvërtà — l’ê subit ënlëvà.
Pas n’est bearin de beaucoup de sodns
pour élever et nourrir la race ovine, ni
pour vivre pauvrement... quand on ne peut
pas se débarrasser de la misère qui opprime et dégrade."
Ki a bestio a coutèl,
parce qu’il arrive assez souvent, à la montagne surtout, qu’on doive tuer et dépiécer une bête ruinée par un quelconque
des nombreux accidents qui guettent l’habitant de la montagne.
• Dim noû garde dâ vir d’Ia baieno
e dâ dont d’Ia dreno.
Voilà un proverbe qui doit nous vernir
d’une région maritime (probablement de
la Provence), et qui nous porte en ptein
océan, au milieu de ses dangers et périls
sans nombre, mais dont les plus épouvantables durent être, dans le passé, celui que
produisent les brusques mouvemente de la
baleine qui a été grièvement blessée par
le harpon du chasseur, et celui des sirènes,
monstres légendaires, mi-femmes et mipoissons, qui avec leur doux chant enchantaient les marins... et les dévoraient ensuite. De là le proverbe cité que les équipages des bateaux en partance devaient
se répéter souvent, comme une prière : •
*que Dieu nous préserve des coups de nageoires de la baleine et du chant de la
sirène !
Cairvt la i nai ün ddbri,
la i nai soun bcntcoun d’feuglio;
e cant la i nai ün meinâ,
la i nai somi eipîo dë bla.
Un proverbe, ce dernier, plein de résignation et d’espoir, qui doit être né dans
les moments les plus tragiques de notre
histoire et qui démontre que lorsque tout
espoir humain était perdu, il restait à nos
pères l’espoir qui se confie dans la providence de Dieu, sans la volonté duquel rien
n’arrive et dans lequel ils mettaient, eux,
toute leur confiance. L V
l Heme w mt
Le révérend père G. Sallen, après s'être
tu pendant vingt ans (lui-même le dit
dans L’Eco del Chimie), s’est décidé
à nous adresser, modestement, un tout petit message bien affeetueux qui nous a
attendris presque jusqu ‘aux larmes.
Il nous annonce que, à Pignerol, dans
une certaine librairie, on pourrait acheter
un livre mirifique qui l’a fait pleurer peUr
diant ses vingt années de silence (191Í11930) ! (S’il nous l’avait envoyé en hommage, on l’aurait dûment signalé, nuais
l’argent est di rare...). Ce que notre cher...
(hem... hem) ami révérend G. Sallen en
rapporte a suffi toutefois pour nous faire
larmoyer nous aussi. C’est l’histoire d un
homme intelligent, paraît-iil, lequel nous
dit, avec conviction, pa’raît-ü, que les vérités catholiques doivent être acceptées
avant, pour être comprises après ; observation proferide... Mais que dire de ces 25
pages merveilleuses où toute l’atrocité de
Yintdéranœ calviniste est illustrée pour
exalter la tolérance catholique, l’amour
que nous a toujours témoigné la Sainte
Eglise Romaine qüi construisit même un
hospice à Pignerol, afin d’y accueillir les
enfants vaudois... ravis à leurs parente ?
Qu’il avait raison ce brave homme de dire :
« Que ne m’aime-t-eJle un peu moins ! ».
Et si vous ne pleurez pias encore, sachez
que le révérend G. Sallen est tout à f^t
d’acoord avec Saint-François de Sates : il
faut la charité et non la polémique pour
canvertir Protestants ! !
3
-Î-'Vï^-*'
Seuilen»nt il y a une eireur d’adrease
-qui ?âte ks chooœ : notre affsàite révérend
père nous conseille un petit examen de
cansdienoe et la sulaséqueinite conlfesSioin de
nos péchés à M. Th. de la Rive, Genève,
nouveau directeur de conscience, et auteur du meUiflue ouvrage. Or, nous Vaudois, IML le théologien, nous avons l'habitude, non pas. le désir, de faire chaque
soir notre examen de odnscience, dans notre chambre, et «après avoir fermé laporte et prié notre Père qui est là dans
le lieu secret », nous Lui confessons nos
fautes. Nous n’allons ni à Genève, ni à
Rome, ce qui' serait plus commode, car
nous n’avonB pas encore pu comprendre
qu'il serait plus pratique de s'en remettre
à un homme plutôt qu’à Dieu. ff. c.
Les Issioiis Protestantes à l'Iioieor.
L’Académie Française a décerné à la Société des Missions Evangéliques un prix
d’œuvre de dix mille francs. Voici dans
quels termes le Directeur de l’Académie
Française a parlé dans son discours sur le
prix de Vertu (Séance publique annuelle
du 4 décembre) de l’oeuvre de la Société
des Missions.
Après avoir célébré les efforts de différentes Associations, il ajoute : « Comment
n’en dirais-je pas autant de la Société des
Missions Evangéliques qui poursuit hors
de France ■un apostolat moral et socital dont
les résultats sont considérables ? Elle a
Ijlus de cent ans d’existence. Toutes les
Eglises protestantes, sans distinction, se
groupent BOUS la fière devise dont elle
aime justement à se parer.
« J’ai lu dans des livres publiés par les
Missions Evangéliques un vif éloge des
efforts accomplis par la plus ancienne et
la plus importante des Eglises chrétiennes. De même, c’est un de nos confrères
catholiques dont la foi ardente est entourée ici et au dehors d’une estime unanime,
qui m’a signalé avec la sollicitude la plus
pressante, l’œuvre des Missions protestaa>
tes. Ce respect réciproque, qui s'inspire du
vrai principe de la liber'té de conscience,
honore les deux Eglises. Il a la valeur probante d’un exemple et la force réconfortante d’une leçon...
« Les 1..300 écoles de la Mission réunissent 75.000 enfants. Aussi l’Adm’n’stration
■coloniale lui est-elle reconnaissante de la
coHaboration précieuse et fidèle qu’elle lui
apporte. Quand les premiers missionnaires, parmi lesquels le’ljôarnais Casalis, eurent évangélisé, il y a près d’un siècle,
lés indigènes de la montagne de Mosœsh,
■et plan'té un grand arbre en signe de gratitude et d’espoir, le chef des Batesoutos
faisait de œt arbre la maison de sa tribu
et le point de ralliement de sein peuple.
Partout où elles ont jeté leur sementce, les
Missions évangéliques ont fait pousser les
mêmes arbres :! ».
Il est intéressant de noter, à l’heure
même où M. Barthou, écrivain illustre et
homme d’Etat, apporte ainsi son hommage
à l’œuvre éminemment française accomplie au Sud de l’Afrique par son compatriote béarnais Eugène Casalis, un autre
témoignage de même ordre se prépare ;
dans quelques sémaimes, luai petit livre va
sortir des presses de l’imprimerie «Je
sers » sous ce titre : Une action créatrice
de la Mission protestante française au Sud
<ie l’Afrique. L’auteur de ce volume est
M. Goirand, consul général de France à
IJoaidres. M. Goirand, précédemment consul de France à Johannesburg, a eu l’oo
«asion, pendant son séjour au Sud de
l’Afrique, d’entrer en contact avec nos
missicmnaires : ü a visité en détail l’œuvre de notre vieille Mission du Lessouto,
«t lui, catholique de naissance, ignorant
tout, jusqu’à ce jour, des choses missionnaires, a été empoigné par ce qu’il a vu
ià-bas. A peine rentré en Europe il a tenu,
avec l'autorisation du Ministère des Affaires Etrangères, à rendre un témoignage
public à cette œuvre admirable, encore
méconnue d’un a grand nombre de
coreli gionnaires.
Dernièrement aussi un jeune agrégé de
l’IMvarsitê, également càthoMqüe, titulaire de la grande bourse de voyage de
l’UnîveirSité, revenaint de visiter l'Afrique
et l'Asiie, a donné, à l'Assodiation des Géographes français, une oonférence sur le
Lessouto. Lui aussi, ayant passé plusieurs
seanaiinies auprès de nos missioninaires, a
été saisi par ■tout ce que la Mission' Eîvaiigêlique représente de force créatrice.« et
de foirce rédemptrice au sein des races
africaines.
Puisse ce triple hommage, en apportant
un enoauragement aux amis des IMSssians,
inlassablement fidèles, parler aussi au
cœur et à la oonsciemee de tant de protestants encore indifférents aux choses
missianinaires !
(Le Christianisme <m XX“ siècle).
O O O ooooooooooooooooooo
UNIONS CHRÉTIENNES.
La toumée de conférences que M. le pasteur Jean Bertinatti donnera sur l’évangélisation en Italie, aura lieu, dans la Val, lée du Pélis, dans l’ordre suivant : Samedi 21 février, à 16 heures, à Mourcious ; le soir, à E&rà. Dimanche, 22 : culte
du matin, dans le temple de St-Jeetn, conférence à 20 heures, à La Tour (Aula Magna). Lundi 23 : à 11 heures, au Collège ;
à 19 heures, à Angrogne, temple du Serre.
Mardi 24 : à 10 heures, au Pra du Tour ;
à 19 heures, à l’école des Jourdans (Angrogne). Mercredi 25, soir : au temple du
Vîüar. Jeudi 26, soir : à Bobi. Vendredi 27,
soir : à Prmustin, Dimanche l“"^ mars :
culte du matin, au Perrier ; culte dè
l’après-miidi, à Maeneide ; le soir, au Pomaret. Lundi soir, au Clos. Mardi soir, à
Massel.
La semaine prochaine nous donnerons
l’ordre des conférences pour les autres paroisses des Vallées du Cluson et de SaintMartiin ét de Turin. Le sujet des conféi-enoes est le Suivant : L’œuvre d’évangélisation en Vénétie ; l’histoire et l’état actuel. Les conférences seront Suivies par
des collectes au bénéfice dè l’œuvre d’évangéMsation de l’EgliSe Vaudoise. Le public
y est cordialement in-vité. Nous renouvelons à toutes les Unions la prière très vive
de s’occuper de la bonne réussite dè ces
conférenices.
— Le Comité de Groupe a enfin reçu
les nouvelles tessere des U. C. de J. G.
d’Italie, qu’elle tient à la disposition d^
Unions (prix 50 centimes chaque). Elles
sont très jolies, simples et solides. S’adrŒser au caissier M. Mathieu, à Villar Pedîce'.
■— Conférences missionnaires. Comme il
avait été annoncé, le niiission'naire M. Adolphe Jalla a fait une ■tournée de conférences
organisées par les Unions Chrétiennes de&
Jeunes Gens d’Italie.
R a visité Savone, Gênes, Spezia, Uvourne, Pise, Fbrmia, Messine, Catane, Palerme, Rome, Florence, Padoue, Gorizia,
Fiun^ Venise et termine son voyage par
Bergame, Côme et Milan.
Partout M. Jalla a retrouvé d’alncieTis
amis et s’en est fait de nouveaux : la jeunesse l’a accueilli avec une vive affection
et a démontré le plus grand intérêt ixïur
l’œuvre qu’il présente avec sa parole
touchante et de belles projectians.
C’eSt après une de cas réunions qu'une
fillette de 9 ans termiuiait sa prière du
soir ew demandant à Dieu de bénir le roi
zambézien, et de soutenir les missionnaires pour que la loi de Jésus soit aicceptée
partout.
Et c’est pendant ces réunions que des
jeunes gens sentirent le besoin d’élever
leur cœur au Seigneur par de fervein,tes
prières.
C’est un souffle d’amour chrétien que
M. Jalla nous a apporté et c’est une étincelle d’amour qu’il a allumée dams le cœur
de notre jeunesse. Nous lui en sommes
très reconnaissante.
— Un Convegno Unioniste est convoqué
à Rorà, le dimanche 8 mars, à roocasdon du
Concours Unioniste de skyeurs, qui aura
lieu ce jour même, à Plan Prâ. En voici
le programme : 9 heures, rendez-vous
à Pian Prà ; 9 h. 30, concours it»dividuel de skyeùrS unionistes; 11 heures,
réunion générale an temple de Rorà; 12
heures, dîner ; 14 heures, concours de
skyeurs unionistes (eseouad^) : 15 heures, distribution des prix Une CommiisBiioin
formée par les Délégués des 11 Uinjons
qui ont formé des groupes de skyeurs,
présidera aux concours. Tous les Unionistes sont cordiajement invités à cette réunion. Un programme détaillé sera envoyé
aux Unions.
— On nous annonce la publication du
deuxième volume du recueil de chants po-'
ptdiaires : Vecchie canzoni deUa nostra
terra, réunies par Rino Bajma et A. Ribet.
Le volume sera en vente au prix de 5 lires,
mais il est cédé aux Unions ChrétiennieS
et a'ttx Chorales à L. 4. Les Unions et les
Sociétés Chorales sont priées de recueillir
lœ inscriptions et de leS communiquer à
M. A. Jalla, à Torre PeUice.
CHRONIQUE VftUDOISE.
BOBI. (Retardée). La mort a visité dernièrement plusieiurs familles et quatre sépultures ont eu lieu dans le courant de la
semaine dernière pour accompagner au
champ du repos les dépouilles mortelles
de : Michelin^Salomon Madeleine née Grand
(Peyrïà), décédée à l’âge de 83 ans; Peyrat Catherine feu David et feu Charbonnier Suzanne (ViUe), décédée à l’âge de
95 ans (c’était la doyenne de la paroisse) ;
Cœvrus Marie de Paul et de Geymonat Suzanne (Champ), à l’âge de 10 mofe; Midieliin Jean Dardel feu Daniel et feu Artus Marie (Cëstel), âgé de 75 an® ; homme
droit et intègre, il a été conseiller dans
l'Administration de la Commune.
Nous exprimons aux familles en deuil
¡notre chrétienne sympathie.
CANNES. Une bonne maman vaudoise
qui s’intéresse aux Vallées, m’a prié de
vouloir envoyer, encore une fois, des nouvelles à l’Echo. (Merci donc à la bonne
Trmmm vaudoise et au correspondant.
Rêd.). Pendant que M. Bertinatti, pasteur
de Venise, se trouvait parmi les Vaudois
de Marseille, je suis allé à Cannes, pour
me reposer... et travailler auSsi. De Cannes à Antibes, j’ai visité M. BoniniefOn,
pasteur de Carmes ; M.me Tron-Hauchard,
femme du pasteur bien connu M. Barthélemy 'Tron, qui se trouve, actuellement, à
New-York ; M. et M.mé Dupont, fils du
pasteur de l’EgliSe Evangélique Française
M. Dupont, qui a épousé une demoiselle
Jouve, de La Tour ; M. Pastre et sa famille, M. Malan, les sœurs Jalla, la famille
BounoUs, de Pramd, les Long, Sappé, etc.
A Antibes j’ai rencontré M. et M.me
Jean Tron, avec leur petit Bruno Georges,
les frères M. et M.me Pons, M.me Mondoln,
et plusieurs autres' i)ersonnes dont le nom
m’échappe en ce moment.
Et puisque nous sommes arrivés au 17
février, je tiens à adresser, non seulement 'aux Vaudois de Cannes et Antibes,
mais aux Vaudois de Marseille aussi, et à
tous les frères disséminés, mes vœux les
plus sincères. P. H. Bouchard.
LA TOUR. M. Bertinatti, pasteur à Venise, donnera une conférence sur l’œuvre
d’évangélisation en Vénétie, dimanche 22
courant, à 20 heures, à l’Aula Magna du
Collège. Il présentera ainsi un exemple
frappant du travail que l’Eglise Vaudoise
poursuit en Italie pour ravancement du
Règne de Dieu. La conférence sera suivie
d’une ooUecte pour révangéilisatian. Tout
le public y est cordialement invité.
— Décès : Le 4 courant, un. de nos vieillards nous a quittés pour la Patrie Céleste ; Proche Jean Daniel, décédé à l’Hôpital de La Tour, à l'âge de 80 an®. Nous
renouvelons à la famille en deuil l’expression de notre sympathie chrétienne.
— Le 14 courant, un nombreux convoi
aoeompagnait à leur dernière demeure les
dépouilles mortelles de M.lle Marie Vidno.
Née à Gênes en 1859, ^e avait reçu à
St-Gail, auprès de son oncle maternel,
M. Gaudin, de Prarustin, sa première instruction, qu’elle compléta par un séjour
en Angleterre. La connaissance des quiatre
langues lui permit dès lors d’oocuper des
postes de confiance auprès de familles
étrangères appartenant au monde diplomatique. C’est ainsi qu’elle séjourna à Patras, en Egypte, à Vienne, à Berlin, etc.
Entre tenpe, èlie tint pendant troig ans
l’école vaudoise de St-Second. L'afféctioa
des familles, qui l'ont eue comme institutrice, l'a suivie jusque dans sa retraite..
C’est à La Toux qu’elle a passé ses dernières années et c'est ici qu’un mal vio»
lent l’a enlevée en quelques heures à l’affection de ses quatre Sœurs, de son frèire
et de ses nombreux parents et amis; qüî
rappellent avec émotion le souvenir de
celle qui a partout et toujours honoré le
nom de Vaudois et de chrétien.
— Nous apprenons la mort de ’M.me
veuve Pons, vénérée mère de M. Théophile
Pons, professeur au Collège. Nous expii^imons à la famille déjà durement éprouvée par la perte du père^ notre profonde
sympathie chrétienne.
SAINT-JEAN. La soirée du 17 aura lieu
samedi à 20 L 30, avec le même programme,
— Asile des Viedllards. Lit Em. H. Tron :
La famille, L. 200 - Membres de la Société
Chorale, 50 - H. BelHon, ancien, 10.
— La réunion de dimanche soir, dans
la grande école des Blonats, a été préffldée par M. le pasteur B. Gaxdiol, qui parla
d’un sangianin d’autrefois, le pasteur Matthieu Danne.
IN MEMORIAM
En souvenir de M. Emile H. Tron *
Prof. Hermann Vinay,' Carmagnole, pour
l’Hôpital du Pomaret, L. 50 ; pour les CoJlèges, 50 - Fanïille Gay, Curte, Sain'tJeaU^
pour le Refuge, 25.
En souvenir d’Etienne Revel, St-Jean:
La famille, poux la nouvelle bâtisse de
l’Hôpital de La Tour, L. 1.000 ; pouï te
Refuge, 500; pour l’Orphddnat, 500.
En souvenir de M.me Marie Léorde Cmst
son née Baüly : Ses fils, pour rHôpital de
La Tour, 100 ; pour le Refuge, 100,
Phi souvenir de Valdo Murri : Sa maman, pour l’Orphelinat de La Tour, L. 100 ;
pour le Lycée-Gymnase de La Tour, 100.
Fleurs en souvenir de M.Ue Marie Vicîno : Familles C. Pizzardi et Pagliay, L. 20
pour l’Orphelinat.
La famille VICINO, et parents, vivement touchés des marques de sympathie
reçues à l’occasion du départ pour la patrie céleste de leur sœur
MARIE VICINO
dans l’impossibilité de le faire personnellement, remercient tous ceux qui se sont
prêtés dans cette douloureuse circonstance.
La famüle BENECH-B^TALOT ex-,
prime sa profonde reconnaissance aux parents, aux vaisinis, et à tous ceux qui avec
des fleurs, des lettres ou de présence lui
ont témoigné de la sympathie à l’oocasiott
du départ de son petit tant regretté
GASTON GÜIDO BENECH.
Un remerciement spécial au pasteur,
M. Chauvie, pour ses bonnes pardes, et
au docteur M. Quattrini.
Angrogne, le 17 Février 1931.
NUOVE EDIZIONI
ERN. COMBA - UGO JANNI
IH RELIGIONE UMM
ManuaU-Compéndio
dcllevcriU fondamentali del CriatiaDcaimo
Nuova edizione interamente riveduta
Dalla Prefazione : « — Pur non essendo un trattato teologico vero e proprio, questo lavoro intende
fornire ai membri delie Chiese Evangeliche i mezzi
di rafforzare e difendere le proprie convinzioni reli
fjiose : onde gli Autori hanno avuto cura di approondire la trattazione delle dottrine capitali del cristianesimo, mirando al tempo stesso ad esporle con
maggior chiarezza e precisione : alcune parti del libro
furono perciò abbreviate ed altre ampliate, non poche note sono state aggiunte e tre nuovi capitoli
introdotti nell’Appendice... >.
Volarne di 244 pagine; Lirg CINQUE
Rivolgere le ordinazioni alia
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Toukk PEI.UCE (Torino).
NB. Per fatte te pabbllcazioni detta Libreria Clandiana, aggiungere il 10 010 per il parto in
Italia. — Per l'Estero, le spese postali In pii.
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Abonnements payés et Dons.
(Le «don» est-entre parenthèses).
. 1931 ; Garrou Philippe, New-York (4) - Bert^ot G. Pietro, Pinerolo - Decker Emina, Torino - Oorlnna Vareæ,, Iid. - Pons Amélie, Massello - Pons Henry, Id. r Bonin Alberto, Villar
Penosa, 1930 - Poët àw. Lidia, Pineixxlo - GaP
ilan Giov. fu Paolo, Inverso Porte - Ctoïsson
Madeleine,, Cannes (1) - OUvetti L. Revel, Ivrea
(10) - Hda Soulier, Torino - Tron-Murri Gorle,
Bergamo (90) - Mounglia J., Rorà - M.me Besson-Parander,, Torre Pellice - Bertalot Margherita, Luserna S. t^iovanni - Gonnet-Talmon
Mjia, ViHar Pellice (1) - Chauvie P,, Angrogna (5) - Codino Alessandro, Prarostino - Gofdino OscaiT, Pinerolo - Covarei Luisa, Bologna
(5) - Vola Casilde (2) - Balraa Enrico, Romans
d’isonzo (2) - Peyronel Margherita ved. dot,
Ricìaretto - Eynaid Massimiliano, Caltagirone
- Etienne Griìl, New-York (1) - Davit Fulvio,
Verzuolo (5) - Pasquet Henriette,. Prarostino
(2) - iProf. Gay Arthur, Lyon - Prof. Gay Pietro, Pinerolo - Gay Gustavo, MUano - Garola
Jean, Paris (1) - Marguerite Bertin, VUlar
PeUiae - Gay Ernesto, Mondovì - Revel Davide,
Como - Pascal J. P., MaiseiUe - Micol Louis,
Camposalza (3) - Meytio Adele, Salza - Alberto
OostabeUo, Knerolo - Long Marta, Id. (2) Pasehetto Alessandro, Id. - ARiaud Michele, Id.
(3) Pons Giacomo Enrico, Id. - Marauda Giacomo, Id. - Marauda Luigi, Id. - Garro limes,
M. (2) - Griot ved. Griset, Id. (2) - Cardon
Maria, S. Secondo - Gay Evelina, Id. - Gay-Rostagno Marianna, Id. - Long Bartolomeo, Abbadia Alpina - Long EHsa, Id. - Casa Diaconesse, Pomaretto - Ernest Mûris, Chicago
(13,60) - Marie Pons, Id. (4,20) - Ernest MaRin, North Dalrota (4,20) - Rodet A„ Pineirolo
(2) - Malan Arnold, Nice - Malan Susanna,
Luserna S. G. (2) - MaJan Susanna, Id. - Pontet Paolo, Id. - lA. Albarin, Sampierdarcna Tron Henry, S alza - Micol Marie, Ma.ssello Micol Nelly, Id. - Pons Giovanni, Id. - Micol
Charles, Id. (2) - Gaydou Uiéophile, Id. (2) Pons Enrico, Id. (2) - Tron Henry feu Jaofc(U€s, Id,. (1) - Tron Henry feu PieiTe, Id. (2)
- Micol Jacques, Id. (2) - Breuza Auguste, Id.
(2) - Constantin Lydie, Id. (2) - Ricca Albert,
ld. (5) - Micol Marie Madeleine, Id. - Tron
Théophile, Id. (2) - Gü'aud Alexandre, ld. Tron Sai’a, Salza - Duval-Artus Marie, Bobbio
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VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Pietro Chaiivte.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
PERRERO - Pastore ; Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Coniba.
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
KICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Missionario in congedo E. Ganz.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM. CIIISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
torre pellice - Pastore : Giulio Tron Coadiutore : Cand. Teol. Giovanni Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore ; Roberto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista C. A. Aruoulet.
ABBAZIA - «Chiesa di Cristo». Culto aHe ore
16 - Pastore : 'Corrado Jalla, da Piume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Cliiesa - Pastore ; G. Mt^gia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Cliiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Miraltello.
BORDIGHERA - Chiesa : Plani di VaUecrosia
- Pastore : Dayide Pons.
BORRELLO - Cliiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore ; Gustavo Bertin.
CALTANISSETIA - Chiesa; Via Maida, 15 Pastore ; C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : 3, Via Filippo Mellana.
CASTEbVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa; Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica
(X)A2iZE - Anziano-Evangelista Pietro Varveili.
(X)MO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
DORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pa.store : Alfonso Alessio.
IDOURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa: Via Alba, 47 - Pastore:
Emilio Tron.
TELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51,Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Mankoni, 13 - Pastore ; E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa: Via Sem BencUi, 6. Culto
alle ore 10 - Pastore: Corrado Jalla, Via
Sem BeneUl, 8.
FORANO - Chiesa Evangellca.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTFE - Chiesa Evangelica - Cand. Teol.
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa EvangeUca.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arnaldo Comba, ivi.
LUCXIA - Cliiesa ; Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Fransclni, 11.
MANTOVA - Chiesa: Via Baechlo, 5.
MESSINA - Cliiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seifiredo Colucci, Via Risorgimentog
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni In Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno. Via Stradivari, 1. — Cliiesa di Via
Fal'bri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 •
Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi - CÌoadiutore : Pinrico Corsanl, ivi.
NIZZA - CJiiesa : Rue GioiTredo, 50 - Pastore :
Alberto ProcJiet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Chiesa Evangelic.. - Pastore: Elio
Eynard.
PALERMO - fliiesa ; Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Cliicsa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDfCAVALLO - Chiesa; Via Carlo Alberta
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Miscia, Casa
di Nava, Via Demetrio TTipepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore; Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Alberto Billour,
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre. 107
- Pastore : Giovanni Bonnet. ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa; Via Roma - Pastore:
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa ; Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I. 14 - Anziano
EvangelLsta Pietro Varveili, ivL
TARANTO - Cliiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore ; Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore:
Alessandro Slmeoni - Coadiutore ; Cand.
Teol. Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso VinzagUo, 73.
TRIESTE - Chiesa; Via S. M, Maggiore - Pastóre : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B. Celli, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Cliiesa Evangelica - Pastore : Arturo M ingordi.
n evito principale si celebra in tvtte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DET.LA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Nmembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio,
LICEO^INNASIO PAREGGIATO - Toare Pellloe - Preside Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Pastore Luigi Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, piesidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan,
CJONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Dlrct
tricc ; Sig.na Sofia Bostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrasia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias. 4
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould>
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore
Pastore : V. Sommani, ■
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Pomaretto, a Torino (Via BertlioUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore; Pastore Lntgv
Marauda, Pinerolo. . ^
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO*
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone-.
SCUOLE ELEMENTARI, dire a quelle nelle*
Valli Valdesi ; Carema, Dovadola, Grotte»
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria,
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngnay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous. j
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (De-*
partamento de Colonia) - Pastore Guido*
Rivoir, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUE-:
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato in"
teologia Carlo Negrin, Ombues de l.avaJle.■ COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Co- ^
Ionia) - Evangelista Diego Nimrno. i
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - EvangeHot^.
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Par-S
store Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de ,1
Rio Negro) - Pastore Guido Rivoir, Ta**^
rariras.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de PaysandO>
- Pastore Guido Rivoir, Tarariras.
Argentina. ,
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C. S*
COLONIA BELGRANO (Provincia de Sant»
P^é) - Pastore Lévy Tron, Estación WildcjTmuth, F, C. C. A.