1
Soixante-et-unième année
5 Juin 1925
N“ 23
L
DES VALLEES
8
PRU
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
..liMENTi
Vallées Vaudolses . ...............
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger................................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique...................
On t'abonne ! à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31)7*tìaj^toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs
Par an Poor 6 moia
L. 8i- 5,
» 10,— 6,—
. 20,- 11,
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1 doll. % doll.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïssor, professeur,
Torre Pellice — pour l’Adminiatration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les ann'dncct s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Noméro: 1Ï5 eentimei
8
ss
►3
§
§
LA FÊTE DE CHANT
'p(mr les écoles du dhnanche du Val SaintMartin aura lieu, D. V., au Perrier, le dimanche 7 juin, à 3 heures de l’après-midi,
dans le temple.
Les parents et amis des enfants et tous
ceux qui pourront y prendre part sont cordialement invités.
La Commission du Chant Sacré.
/
Je suis le gaien île h lie.
Il y a des sujets sur lesquels nous revenons souvent, trop souvent peut-être, de
l’avis de certains lecteurs qui voudraient
toujours du nouveau. Mais cela n’est pas
entièrement de notre faute. Nous avons
des préoccupations, de vives appréhensions
à l’endroit de l’avenir de notre peuple —
peuple et non é^ise — de sa moralité, de
sa dignité ; nous souffrons, parfois, dans
notre amour propre de Vaudois, dans notre
affection sincère pour tous nos frères, en
présence de certain^ faiblesses, disons
mieux, de certaines plaies que nous souhaiterions ardemment de voir se cicatriser d’abord, et ensuite guérir. Et c’est dans
ce but que nous nous solidarisons avec tous
ceux qui, par des moyens divers et sans
distinction de crédo politique ou religieux,
s’emploient au relèvement matériel et moral de notre peuple. Mais qu’est-ce que,
la faible voix d’un petit journal comme
le nôtre, qui n’arrive même pas aux oreilles de ceux que nous visons, de temps à
autre, dans des entretiens du genre de celui d’aujourd’hui ? II>8s paroles semées au
vent, dites-vous. Eh bien ! nous n’allons
pas nous décourager pour cela ; car si nos
exhortations fraternelles allaient droit au
cœur et à la conscience à’un£ personne
se.ulement, nous nous estimerions déjà
« payés de notre peine »,
Nos lecteurs assidus savent que nous
avons traité, à maintes reprises, dans ces
colonnes — et tels de nos collaborateurs
l’on fait de leur côté — le sujet toujours
actuel, toujours plus actuel, hélas! de Vivrognerie, des gargotes et débits de boissons.
Nous avons jeté périodiquement notre cri
d’alarme au sujet de cette plaie gangréneuse qui menace de s’étendre, d’année en
année, et de nous envahir. L’âge nous aurait-il rendu pessimiste ? nous exagérerions-nous, sans le vouloir, les travers et
les défauts de notre prochain ? Sommesnous dans l’erreur lorsque nous affirmons
que l’abus du vin, parmi nous, s’étend chaque année un peu plus ? Dites-le-ncus
franchement. Quant à nous, noLXS avons la
très pénible impression que jamais on n’a
vu, dans nos Vallées, jadis renommées
pour la sobriété de leurs habitants, tant
de gens adonnés à la boisson, tant de gargotes, à la viUe, au village, le long de nos
routes les plus fréquentées, et jusque dans
les hameaux les plus reculés, regorgeant
de buveurs, résonnant de chansons... peu
édifiantes, tous les dimanches de l’année,
tous les jours de marché. Et quels tristes
spectacles vous offrent ces jeunes gens, ces
hommes d’âge mlûr — presque tous pères
de famille ! — ces vieillards même que
vous croisez sur les routœ, chancelants, bégayants, abrutis, les soirs des jours de fête
ou de marché, et s’efforçant, parfois en
vain, de regagner leurs demeures où les
attendent les mères ou les femmes et les
enfants et où nous renonçons à les suivre
pour ne pas être témoins des tristes scènes qui s’ensuivent!
Il nous serait facile d’ajouter d’autres
ombres au tableau, mais à quoi bon ? Ce
que nous voyons, un peu partout, vous
l’avez vu et le voyez aussi bien que nous.
Nos préoccupations sont les vôtres et nous
nous demandons tous ensemble s’il n’y a
réellement rien à faire pour arrêter le
fléau. Allons-nous réciter la prière du pharisien ? nous renfermer dans la tour d’ivoire de notre perfection ? nous refuser à
nous solidariser avec ces frères malheureux : ce sont nos frères, malgré tout, et
leur sort est à plaindre. Il faudrait blâmer celui qui nous dirait : « Je ne bois pas,
moi ; je fuis les buveurs et les gargotes ;
je ne fréquente que les bons pères de, famille ou les jeunes gens des « Unions » où
l’on ne boit pas ; je condamne et méprise
les ivrognes et je ne veux avoir rien à
faire avec ces gens-là ».
Est-ce là le langage de, l’amour fraternel ? Et si l’on nous disait que chacun de
nous a sa part plus ou moins grande de
responsabilité au sujet de la plaie de l’ivrognerie ? Voyons, parmi mes lecteurs sobres (les lecteurs de YEchx) le sont tous,
je suppose), n’en trouverait-on pas, en
cherchant bien, de ceux qui traitent à la
légère le, vice de la boisson, qui en sourient
avec indulgence ou qui, une fois ou l’autre, dans le courant de le,ur vie, ont dépassé la mesure ? Indulgence imprudente,
relâchement coupable dont il est facile de
mesurer les conséquences. Combien y en
a-t-il parmi nous qui aient eu le courage
de chapitrer un buveur, de le rappeler au
devoir dans ses jours de lucidité ? En cela
comme en bien d’autres choses, nous
n’avons pas fait, nous ne faisons pas notre
devoir. Or, il faut absolument que les gens
rangés, les sohres — qui sont la majorité,
en définitive — agissent, au lieu de geindre et se lamenter, agissent par l’exemple
d’abord, ensuite par la persuasion et le
contact individuel. Nous n’avons pas le
droit d’abandonner à leur triste sort les
êtres dévoyés.
Il en est qui voudraient faire appel à
la conscience des débitants ! Ils oublient,
les naïfs, que le débitant tient, par dessus
tout, à ce que le métier lui rapporte,. Rien
à faire de ce côté-là. Les lois, alors, les autorités ? Ni les unes ni les autres ne m’inspirent pas beaucoup plus de confiance.,
pour des raisons que vous devinez avec un
peu de perspicacité. Par contre, on peut
espérer quelque chose de l’action collective,
de l’église, de l’école, des Unions Chrétiennes. Mais je le réjiète, le remède le plus
efficace est encore et surtout dans l’action
individuelle de chacun de nous. Quelle belle,
et noble tâche que celle de ramener sur la
bonne voie un buve.ur invétéré en faisant
appel à ce qu’il y a encore de bon en lui,
par des ai'guments dictés par l’amour fraternel et le souci de relever sa dignité !
j. c.
L'ECO DELLA STAMPA
Telefono 53-01.
Corso Porta Nuova, 24 - MHanx> (12)
Questo Ufficio legge per voi tutti i giornale e le riviste, informandovene sollecitamente ed inviandovene i ritagh relativi.
Chiedete il listino dei prezzi con semplice biglietto da visita.
U Siialiii! Protestante de Lyon.
{Voir N. 22).
II.
C’est le jeudi matin que s’ouvre la Seinaine Protestante proprement dite, avec
séances publiques. Un certain nombre de
membres des Eglises de Lyon les suivent
fidèlement. M. le pasteur G. Blot, président
4u Comité lyonnais de réception, s’adressant à tous les participants de la Semaine,
leur dit : « De la part de toutes les Eglises
Protœtantes de Lyon, je vous salue dans
le Seigneur ». Il caractérise l’Eglise de
Lyon, im peu isolée, mais particulièrement
accueillante, Eglise conciliante aussi, qui a
toujours poursuivi une œuvre de paix et
:i*echerché « l’unité de l’esprit». Il souhaite
^ tous ses hôtes la plus cordiale bienvenue.
Le président, M. D. Beigbeder, fait connaître les noms des Délégués étrangers
présents, et donne la parole à M. Paul
ftaury, professeur agrégé de l’Université
de Paris, membre du Conseil de l’Alliance
Nationale pour l’accroissement de la popuÿ.fion française, qui lit son rapport sur
<< La lutte contre la dépopulation » ; rapÎért singulièrement impressionnant, et
parfois même effrayant, où Tauteur dénonce, avec coütage et précision, le mal
et le danger présents et s’efforce dans une
éloquente conôlusion de rallier toutes .les
énergies françaises et protestantes pour
sauver le pays et l’église elle-même. Je
suis heureux de pouvoir donner ici le texte
des conclusions de ce beau plaidoyer qui a
fait la plus grande sensation sur les auditeurs.
« La lutte contre la dépopulation nous
intéresse à la fois comme français et comme protestants.
« Comme Français. Notre pays est aujourd’hui tombé au dernier rang de toutes
les grandes puissances pour la population.
La natalité y lest la plus faible de l’Europe
et va diminuant ; la population, presque
stationnaire, ne se maintient que par un
afflux .croissant d’immigrante étrangers.
« Comme protestants. ¡Dans cette France
en danger de mort, le protestantisme semble en voie de disparition. S’il y a tant de
mariages mixte, c’est que la jeunesse protestante est trop réduite, c’est que, depuis
longtemps, les protestants n’ont pas assez d’enfante. Le taux de la natalité parmi les protestants pratiquants, est très inférieur à ce qu’il est parmi les catholiques
pratiquants, et ne dépasse pas la moyenne
de la natalité française, loin, de là.
« Les causes fondamentales sont les mêmes : la mentalité française et la mentalité protestante ont en commun l’intellectualisme, l’individualisme, le goût du bienêtre, l’avarice parfois mesquine, la méconnaisance de la vie comme source de
richesse.
« Les conséquences sont les mêmes : le
manque d’hommes, l’activité étriquée, le
rayonnement dilué, la mort lente...
« Les remèdes sont : 1“ d’ordre moral :
transformation de la mentalité française
et protestante ; 2° d’ordre matériel : amenagement de la société française et fonction de la famille, afin de la rendre habitable aux familles nombreuses. L’interdépendance de ces deux éléments, (moral et
matériel) impose des efforts parallèles et
simultanés dans les deux domaines.
Les Ligues de pères de familles nombreuses, en paraissant s’attacher surtout
aux améliorations d’ordre matériel, ont su
imposer aux pouvoirs publics le respect
de la famille nombreuse ; la Ligue Pour la
Vie, en se plaçant, surtout au point de vue
moral, travaille à l’éducation de l’opinion
publique.
« UÆlianee Nationale, pour l’accroissement de la population française, vise surtout, dans les deux domaines, les réalisations, grâce au contact qu’elle établit entre l’opinion et les pouvoirs publics. Adhérer à ces deux groupements, s’associer à
leur action, voilà le premier devoir pour
tous les Français indistinctement.
« A ce devoir s’ajoute, particulièrement
pour tous les protestants, celui de ne jamais prôner l’immigration étrangère comme un remède, et de ne l’accepter que comme un pis-aUer temporaire. ; car si elle menace de frelater le caractère français, elle
risque plus sûrement encore de submerger
sous un flot d’arrivants catholiques, un
protestantisme qui s’amincit.
« Enfin, en ce qui concerne la lutte contre la dépopulation protestante, et sans
préjudice des moyens d’action dont l’exposé dépasserait le cadre de ce rapport, il
faut savoir avant tout où nous en sommes.
« Où nous en sommes, de cette dépopulation : il faut pour cela pousser activement le travail de sta.tistique prescrit par
le Synode National de Marseille de 1921, et
donner à ses résultats la plus large publicité : Que les chiffres essentiels soient affichés dans nos églises, commentés, dans
nos journaux, et placent chaque protestant en face de sa responsabilité. S'il ne
veut pas la fin du protestantisme français, qu’il ait des enfants, ou qu’ü aide
ceux qui en ont à les élever.
« Où nous en sommes, enfin, dans cette
lutte contre la dépopulation. Qu’avonsnous fait jusqu’ici, non pas sur le papier,
mais effectivement pour organiser cette
lutte ?
« Conclusion. Je demande im examen de
protestantisme français. Il est fier à juste
titre de son passé glorieux : qu’a-t-il fait
pour préparer l’avenir ? ». *
A M. le pasteur Lestringant, de Loriol
(Drôme), avait été confié le soin de dire :
«Ce que peuvent faire nos Eglises pour
combattre la dépopulation des paroisses ».
Son rapport peut être ainsi résumé : Le
rapporteur constate le déficit produit chaque année dans le protestantisme français
par deux causes différentes : 1“ L’Exode
rural protestant. Son intensité est plus
forte, chez les protestants, qui se déplacent
plus volontiers. Or, ils vont toujours d’un
milieu protestant plus dense vers un milieu moins dense, où ils sont trop facilement iierdus de vue : d’où la nécessité de
l’établissement d’un carnet d’identité protestant, et d’un fichier nominatif établi par
un directoire. 2° La dénatalité dans nos
Eglises. Seules les Eglises possèdent le facteur que chacun reconnaît décisif de la
victoire, qui est la volonté morale. Mais,
pratiquement, les moyens à employer, nous
paraissent bien pauvres ; les mesures concrètes préconisées semblent anodines. Aux
familles nombreuses, il fayt un héroïsme,
peut-être de 30 années ; les bonnes intentions ne suffisent donc pas, même pas l’argument de la piété. A côté de la propa-
2
gande morale nécessaire, il faiït «ttendré
davantage du sens de la qBfcsééilatfon de la
vie à Dieu. La diminution'de là natalité
trahit celle de la vitalité de la foi.
Un troisième rapport, particulièrement
intéressant pour le député vaudois, est celui que présente M. le pasteur Segond, secrétaire de la Commission d'immigration
de « Lo Cause » sur 1’« Immigration protestante étrangère dans les régions protestantes ». Le rapporteur, après avoir si- '
gnalé que le chiffre des étrangers actuellement en France est de 4 millions, expose
QU un service existe à « Lu Cuusg » pour
favoriser l’envoi des étrangers protestants
dans les régions protestantes de la France.
Bien qu’organisé un peu tardivement, ce
service a déjà fait œuvre utile, et ne demande qu à intensifier son action. Voici les
conclusions auxquelles aboutit la discussion de ce rapport :
« La Semaine IProtestante de Lyon prie
la Fédération Protestante de France ;
1“ De demander aux autorités ecclésiastiques particulières de constituer des Comités régionaux pour faciliter l’établissement des familles étrangères protestantes
et aider au placement des protestants.
2" D’entrer en relation avec les autorit&
ecclésiastiques étrangères et d’obtenir d’elles que tout protestant, désireux d’émigner en France, reçoive l’adresse du servie d’immigration, et soit signalé dès son
départ. 3° De charger la Société Centrale
Evangélique d’organiser la recherche des
protestants parmi les fortes colonies ouvrières d’étrangers ne parlant pas notre
langue, et, pour cela, de ne pas hésiter à
lecourir aux services temporaires de personnes parlant ces langues.
Barth. Soulier.
{La fin au prochain numéro).
CHROHIQUE IIAUDOISE
Pot le MonemU HENIil ARHMIO.
Cinquième Liste de Sooscription :
„ Riporto 4=^ Lista L. 14.390,50
Lmilio Rivoir, pastore, Venezia » 50 —
Torre Peüîce :
Geom. Paolo Rostagno » 50 _
Edoardo e Maria Amie » 20_
Sig.ra S. iMalan-Chaix » 25__
GrazieUa dalla » 20'_
Giov. Romano, pastora emerito » 50,_
CoUetta sig.ne Arnmàet : L.
Tamietti, 5 - E. iPteyran, 5 - B.
Ganière, 15 - G. Bostan,’20 - n!
Peyrot, 5 - Monnet, 2 - L. Bertalot, 10 - A. Jahier, 5-1. Morè,
15 - Rivoire Pietro, 1 - W Albarin, 5 - D. Poët, 5 - A. Pro
chet, 5 - E. Arnoulet, 10 = » 108,___
Colletta E. Rostan, quartiere
dei Chahriols ; P. Bertin, Chiot,
5 - E. Rostan, Armaria, 3 - E.
Ricca fu ID., Bonnets, 1 - R
Ricca, Ricat, 1 - P. Sapei, 2 L. Gamba, 2 - L. Poët, 2 - D.
Gaydou, 5 - G. Ricca, Armaria,
5 - G. Bonjour, 2 - N. N., Chabriols Sup., 2 - G. Poët, Id., 5
St. dalla, 5 - G. Ricca fu St
Bonnets, 2 - G. Ricca fu Davide, Id., 2 = _
Totale da riportare L. 14.757,50
« sf;
Sottscription
pour les Écoles de Quartier.
Listes précédentes
Mesdames et Messieurs :
Daniel Frache, Colonia Vaidense » 12
Susette Hugon, Id.
Henri Plavan, Id.
Elisée 'Bonjour, Id.
Veuve David Combe, Id.
Louis dourdan, Id.
Alexandre Pastre, La Paz
François Long, Id.
d. P. Maurin, Id.
Henri Travers, Id.
David Salomon, Miguelete
L. 7.243,—
! » 12,» 12,» 10,» 12,» 12,» 100,—
» 12,» 12,» 34,» 68,—
» 12,
français, si utile aux Vaud(Âs établis à
l’étranger pour maintenir des relations
avec les Vallées», Merci de tout notre
coeur, chers frères.
A ajouter aux dons sus-mentionnés :
L. 100 que M. Pierre Berton, de Colonia
Vaidense, destine aux Ecoles du Viïlar ;
L. 22 de M. Henri Travers, de La Paz, pour
VEvangélisation, et L. 100 du toujours généreux M. Louis Jourdan, pour la Maison
des Diaconesses.
Nous tenons ces trois dernières sommes
à la disposition des destinataires.
(Réd).
«î Hî *
A la mémoire de Tav. JEAN GAY.
, Neuvième Liste de Souscriptions :
Pietro Monetti, Valdese, L. 125 — Enrico Garrou, ^New-York, 125 — Guido
Comba e Signora,'Pomaretto, 50 — Filippo Peyrot e Signora, Id., 30.
Total L. 7.539,
La lettre de M. Louis Jourdan, accompagnant ces dons de nos frères de l’Amérique du Sud, dit expressément que ces
dons pour les Ecoles de Quartier sont faits
« dans la pensée qu’on y enseignera le plus
possible la Bible (2 Timothée III, 15) et le
ANGROGNE. (Retardée). Tous ceux qui
ont travaillé pour la bonne marche de l’église sont mentionnés avec reconnaissance
dans le Rapport de la Paroisse qui est présenté à la Conférence de District ; tous,
sauf ceux qui y ont contribué davantage,
de veux diie le Pasteur et sa Dame.
Si les Unions de mères et de jeunes filles, ainsi que la Chorale, ont repris et continué leur activité, c’est grâce au zèle, infatigable de M.me Pons qui y dépense tous
les après-midi de ses dimanches ainsi que
ses soirées ; aussi la paroisse lui doit-elle
la plus vive reconnaissance. Quant à M. D.
Pons, il a égalenient droit à notre gratitude pour le zèle et l’activité qu’il déploie
et surtout pour ses fréquentes visites aux
familles. JJn paroissien.
— On nous prie de rectifier une erreur
qui s est glissée dans la chronique de la
« Fête de Chant des écoles du dimanche ».
C’est M.lle Hélène Chauvie et non M.me
Pons qui a dirigé les petits chanteurs
d’Angrogne.
Le 23 mai a été béni, dans le templp
de Saint-Laurent, le mariage de Beneçh
Auguste Ernest de Henri (Pofee), avec
Buffa Anna feu Etienne (Odin). Ne® meilleur vœux accompagnent les époux dans
leur nouvelle résidence en France.
Nous avons eu notre « dimanche des
mères » le 24 mai et la fête de clôture des
Unions de mères et de jeunes filles dans
l’après-midi du jour de Pentecôte. La salle
de la grande école avait été soigneusement
enguirlandée par les jeunes filles de l’Union
Chrétienne. Après un petit culte présidé
par le iPasteur, qui adressa des remerciements aux mères et aux jeunes filles pour
le travail qu’elles ont accompli pendant
Tannée ecclésiastique qui va finir, et après
la bienvenue aux cathéchurhènes qui ont
fait leur entrée dans TElglise cette année,
les jeunes filles, déroulent un beau programme de chants et de récitations, ]>armi
lesquelles nous tenons à noter une comédie contre l’ivrognerie et le bal. La belle
fête se termina par la tasse de thé traditionnelle.
— Ensevelissements : Roman Malvina de
Etienne, du Serre, enlevée à l’affection
de ses parents à l’âge de un mois et demi,
a été ensevelie le 22 mai.
La sépulture de Daniel Buffa feu ¡Daniel, du Serre, a eu lieu le 2 juin. Notre
frère a été membre du Consistoire pendant 12 ans. Il laisse un souvenir béni
parmi nous.
Nous avons accompagné aussi le 2 juin,
au lieu du re,pos, la dépouille mortelle de
Joseph Bertalot, du Martel, décédé après
une pénible maladie.
Nous renouvelons nos condoléances aux
affligés. D. P.
BOBI. Barba Paid Gönnet, du Pautasset,
est mort subitement le 28 mai, âgé de 77
ans. Levé de bon matin, il était aux champs
occupé à son travail journalier, lorsqu’il
se sentit pris d’un mal indéfinissable. Quelques instants après, il rendait Tâme à
Dieu. Nous nous souviendrons toujours de
ce bon vieillard, franc, au doux regard et
au cœur ouvert.
Le service funèbre eut lieu dans le tem
ple, et m^gré la pluie battante bon â®mbre de personnes voulurent acconipagner
au champ du repos sa dépouille inortelle.
Toute notre sympathie va à la famille
si soudainement plongée dans la douleur.
Le 17 mai, l’assemblée électorale était
convoqués pour la nomination des délégués
de la paroisse à la Conférence de District.
Ont été élus : MM. Jean Caffarel, ancien,
Paul Voile, Abel Geymonat. J. G.
LA TOUR. Une « soirée récréative de
bienfaisance » dans le but d’enrichir le matériel du cinématographe scolaire eut lieu
samedi dernier, à TAula Magna, avec un riche programme et un très nombreux public ; soirée due à l’initiative du directeur
didactique M. Alexandre Rivoir, et dont les
membres de nos Unions Chrétiennes ont
fait à peu près tous les frais. On a revu
sur la scène et clialeureusement applaudis
dans le beau drame de Gaggiano « Anime
dehnquenti », nos acteurs bien connus :
Riccardo Pellenc, les Pasquet, les BeHion,
A. Jouve, R. Balma, I. Hugon, R. Eynard,
A. Battagho ; les demoiselles I. et O. Rivoir... et tous les autres. iLa délicieuse saynète L’une ou l’autre, jouée avec brio par
les demoiselles Rivoir, est aussi vivement
goûtée par le public. Des morceaux choisis de musique instrumentale, joués dans
les entr'actes: piano : (P. L. Gagna et M.Ie
Anmahiian), et violon (R. Balma, accompagné au piano par sa mère. M.me Balma) , complètent le programme et sont fort
applaudis.
Somme toute, une belle et bonne soirée
pour laquelle M. Rivoir remercie vivement
notre brave jeun.esse, qui a, une fois de
plus, collaboré à une bonne œuvre.
— Concert de musique sacrée. Dimanche
dernier, dans notre temple neuf, la Sœ
ciété Chorale Protestante de Turin, sous
la direction impeccable du « maestro » Del
Marchi, nous a régalèj de quelques beaux
chœurs sacrés. Quelques-unes des pièces
exécutées furent accompiagnées à Torgue
par M. le prof. Adolphe Tron, qui a aussi
joué un beau morceau pour orgue seul,
de César Franck. Figurent dans le riche
programme : deux morceaux du grand Palestrina, qui a semé dans ses œuvres tant
de douceur, de religi(®ité, de mélancolie ;
deux de J. Rheinberger, bon compositeur,
mais, à notre avis, peu profond ; et un de
Leone Sinigaglia, maître dans le coloris,
sincère et naturel : six compositions musicales qui furent toutes appréciées, à des
titres divers. Nous préférâmes particulièrement le chœur Noël, de Sinigaglia, malgré le manque de solennité dans la composition ; le motet Tenebræ factee sunt, de
Palestrina, qui déjà avait été exécuté Tannée dernière à la fête de Chant ; et enfin
le Stabat Mater, de Rheinberger, en cinq
parties, dont les mieux exécutées furent,
à notre avis, l’andante et le maestoso.
Les autres chœurs, que nous ne nommons pas, furent aussi bien exécutés. Néanmoins, nous ne cachons pas que nous
nous attendions, dans tels d’entre eux, à
une intonation légèrement plus exacte.
Mais cela n’ôte rien au succès du concert,
qui a pleinement convaincu le public de la,
grande force de la Chorale Protestante :
l’abondance de nuances, et le coloris, même
dans les moindres détails.
Le public, trop peu nombreux, a profondément goûté cette exécution de bonne
musique. y
MASSEL. Le mois de mai a été riche
d’évènements. C’est d’abord TUnion Chrétienne de Jeunes Filles qui a eu le plaisir
de recevoir la visite de M.me Laura Tron,
déléguée du Comité National. Les paroles
d’encouragement que les jeunes filles ont
eu l’occasion d’entendre ont laissé une
trace qui, espérons-le, ne s’effacera pas de
si tôt.
— A l’occasion de son retour de voyage
M. Emile H. Tron, pasteur, nous a donné
une causerie très intéressante sur l’Ecosse,
sa vie économique, sociale et religieuse.
— Le 12 mai, les mères de la paroisse ont
été invitées par TUnion Chrétienne de jeunes filles pour fêter ensemble le dimanche
„Il y a eu des récitations sérieui ises et amusantes, beaucoup de gaieté, et,
pour ©Miclure, une bonne tasse de thé. '
-^,Lé jour de l’Ascension, par un ciel
douteux, menaçant la pluie à chaque ins- *
. tant, a eu lieu le Bazar traditionnel des
i Unions des mères et jeunes filles. Ce détail i
n’est pas sans importance, parce que, soit
dit pour ceux qui l’ignorent, le Bazar de
Massel a lieu en partie en plein air et attire
toujours beaucoup de monde des paroisses ;
voisines. Après quelques heures de vente
active, mères et jeunes filles ont eu la
joie de constater une belle encaisse, qui a
été partiellemeiiF distribuée aux divemes
œuvres, et partiellement gardée... pour la
semence. La Présidente des deux Unions rernercie vivement les personnes auprès et au loin, qui, soit par des contributions en
argent, soit par des dons d’objets, ont
concouru à la réussite de la vente.
— Le soir, les membres de TUnion mixte
ont donné une soirée grandiose, avec trois i
comédies, deux cliants, un monologue et ;
une scène muette. Pour les amateurs, voici
le titre des trois comédies ; Corne le foglie,
de Giacosa ; Il marito di mia moglie, d’auteur inconnu ; U n signore permaloso, de
Labiche.
Samedi 23, au soir, un public nombreux se trouvait de nouveau réuni au
Reynaud pour entendre une conférence du
prof. Attilio Jalla, sur l’œuvre d’aprèsguerre de la Croix Rouge ; une vision d’activité bienfaisante, documentée par de belles projections.
Dimanche 24 a été inauguré — enfin !
— le Poste de prompt secours dont on
avait décidé I ouverture l’automne dernier.
On s’est réunis le matin, à 9 heures, dans
la salle spacieuse, où la petite armoire
blanche laissait apercevoir, par sa porte ■
ouverte, toute une rangée de flacons, de *
paquets, de rouleaux bienfaisants. M. Balme, directeur du Poste, a lu plusieurs adhésions, entre autres ceUe de M. le docteur
Coucourde, président honoraire..
Après avoir rappelé l’histoire de la fondation du ‘Péste et remercié tous les collaborateurs, et en particulier M. Jalla, il |
a donné la parole à ce dernier, qui a en- ’
tretenu Tassistanoe sur l’œuvre des Postes de la Croix Rouge.
M. Miegge a ajouté quelques mots de
remerciement.
— Le culte au temple a été présidé par le
prof. Attilio Jalla, qui nous a adressé de
fermes exhortations à la fidélité chrétienne.
~ Enfin, à 2 heures de Taprès-midi, une
foule nombreuse se rendait en cortège au
Parco della rùnembranza, dédié aux soldats tombés pendant la guerre, pour
Tinaugurer. La date n’aurait pu être
mieux choisie : elle seule suffisait à remplir les cœurs de sentiments graves et sérieux. M. Balme, président du Comité, a
prononcé la formule d’inauguration et lu
les adhésions ; le prof. Jalla a fait le discours officiel, M. Emmanuel Pons a parlé
au nom des combattants, et M. Miegge a
^buté quelques mots de conclusion. Les
écoles de .Massel, Maneille et Perrier ont
chanté des chœurs patriotiques. n. m.
NEW-YORK. Collecte en faveur des Artigianelli et de l’Asile de Saint-Germain :
Mesdames et Messieurs : Louis Valentini,
doUars 5 - Adriano Masi, 3 - Felice Jahier!
junior, 1 - Ivouis Jahier, senior, 1 - Benjamin Pons, 1 - César Vinay, 1 - Clément
Pons, 1 - Henri Costabel, 1 - Etienne Peyrot, 1 - Humbert Clôt, 1 - E. Jahier, 0,50 Stefano Grill, 0,50 - H. Bagliani, 0,50 Emile Vinay, 0,50 - César Peyronel, 2 Benjamin.G. Sert, 2 - Henri Pons, 1 - Giovanni Poët, 1 - E. Costâbel, 1 - Henri Menusan, 1 - Henriette Combe., 1,50 - Alice
Peyronel, 1 - Hélène Peyronel, 1 - Hélène
Combe, 1 - Louisette Gaydou, 0,50 - Hélène
Bonetto, Bristol, 2 - Joséphine Bonetto, 2.
Nous exprimons toute notre plus vive
reconnaissance à nos chers Vaudois de
New-York et de Bristol, et d'une manière
spéciale à M. César Peyronel, le digne ancien de notre église, d’avoir bien voulu se
souvenir de l’Asile et des Artigianelli.
C. A. Trok.
3
— On nous a parlé, à maintes reprises,
4e la fondation d’une Fédération Vaudoise
aux Etats-Unis et nous nous étions sincèrement réjouis de constater que l’excellent
projet était en train de se réaliser, petit
à petit.
Or un Vaudois de New-York, et non des
moindres, estime que la Fédération n’est pas
n&essaire, et que les « Vaudois de New-York
ont toujours donné pour notre Eglisemère», sans cela. Nous prenons acte de
la lettre que notre correspondant d’occasion
nous écrit à ce sujet, sans la publier, dans
le but d’éviter les polémiques pénibles, qui
s’ensuivraient. Il faudrait être sur les
lieux pour juger en toute connaissance de
cause.
Tout en gardant notre sympathie à la
« Fédération » nous souhaitons que, d’tme
façon ou de Vautre, les Vaudois d’Améque continuent à s’intéresser toujours
plus vivement aux besoins croissants de
TEgUse-mère.
PERiRIBR-MANEILLE. Le 24 mai, le
chev. Ghigo, père de notre ancien du Perrier, et sa compagne, célébraient leurs noces d’or par une fête en famille, avec la
participation de quelques amis. Ils avaient
le plaisir d’avoir avec eux leur fille Irma
mariée Rostan, de Valdese, revenue aux
Vallées pour une visite après dix-sept
ans d'absence, et leur fils Albert, établi à
Marseille, venu pour la circonstance.
En nous réjouissant avec eux, nous leur
.souhaitons encore plusieurs années de vie.
heureuse et bénie.
PIGNEROL. Il vaut la peine de mentionner le « concours de chant parmi les
•"écoles élémentaires de l’Arrondissement,
qui eut lieu dimanche, 24 mai, dans la
grande cour des écoles. La plupart des
écoles de. la région y sont représentées par
un petit groupe de chanteurs accompagnés
de leurs instituteurs et institutrices, parmi lesquels nous voulons mentionner ceux
de La Tour, St-Jean, Ahgrogne, 0obi, Pomaret, Villar iPélis, Prarustin, letc. Vingtsix « pelotons » en tout, une masse chorale de plus de raille enfants qui ont exécuté ensemble « L’Inno di Mameli » ; chaque école en particulier se fait entendre
ensuite dans un chant patriotique, religieux ou régional, de son choix.
D’après La Lanterna, à laquelle nous empruntons ces détails, « les chants exécutés
le furent tous avec une suavité charmante
et toutes les écoles ont bien chanté ». En
attendant le verdict du jury, le même journal ajoute que, parmi les écoles de nos Vallées, celles de La Tour, Angrogne, Villar et
Pomaret se seraient particulièrement distinguées ...mais il faut attendre le jugement définitif officiel qui nous permettra
sans doute de féliciter toutes no? écoles,
indistinctement.
SAINT-GERMAIN (Retardée). Dimanche, 24 mai, eut lie.u, à Saint-Germain, la
visite d’Eglise. iM. .Louis Marauda, président de la Commission exécutive, nous fit
entendre un excellent sermon sur ces paroles du prophète Zacharie : « En ce jourlà, il sera écrit sur les clochettes des chevaux : Sainteté à l’Etemel » (Zacharie
XIV, 20).
Après le sermon eut lieu un court entretien sur l’important problème de la sanctification du dimanche dans notre Eglise.
On passa ensuite à l’élection de trois députés à la Conférence de District et d’un
député au prochain Synode. Furent nommés MM. Barthélemy Long, régent émérite,
bouis Bounous, ex-syndic, et Çliarles Justet, diacre, pour représenter la paroisse, à
la prochaine conférence ; et M. Henri Jahier, instituteur, comme député au Synode.
A cause du mauvais temps la fête de la
]eunesse a encore été renvoyée à plus tard.
— IDans l’après-midi, avec un grand concours de monde, eut lieu la sépulture de
M.me Jeanne Balmas née Ribet, des Ciampets. Nos sincères condoléances à la famille affligée par ce deuil. J. J. R,
SUSE. Notre ami, l’évangéliste M. Gustave Bert, nous envoie très souvent des
nouvelles de son champ de travail, ce qui
l’oblige nécessairement à se répéter... vu
qu’il n’y a pas toujours du nouveau. A relever, dans sa dernière, chronique : 1” le
cortège de protestation contre le blasphème «organisé par le parti clérical le 17
mai »: 2° le don d’une, lanterne à projections
fait à notre évangéliste, en vue de son
œuvre, par M.me Nott, « femme du gouverneur anglais de la Palestine », que M.
Bert remercie chaleureusement par la voie
de l’Echo; le désir exprimé que les relations avec les frères baptistes de Meana
soient plus cordiales. « L esprit de Dieu
qui est amour, sacrifice, humilité, doit unir
tous les croyants... ».
Nouvelles Politiques.
Parmi les nouvelles de politique intérieure ayant quelque intérêt, nous mentionnons les projets pour les codes pénaux
et la loi de sûreté publique que la Chambre a approuvé dans sa séance du 28 courant ; l’apanage de, 2 millions de Ures par
an au Prince héritier, que la même assemblée vote à la presque unanimité ; le projet de loi relatif à l’augmentation de l’indenmité parlementaire qui serait portée à
24.000 lires..., et que la Chambre s’empressera de voter le moment venu.
'Dans l’espoir que quantité de contribuables se décident encore à dénoncer leurs
revenus pour l’application de la* taxe dite
ocmplémentaire, le Gouvernement a décidé
de leur accorder un délai jusqu’au 10 juin.
Il y a enfin de.ux autres projets de loi
que le Gouvernement va soumettre au Parlement et sur lesquels il y aurait fort à
dire... en temps ordinaire : le projet tendant à discipliner les décrets-loi ou plutôt
à continuer l’autorisation au Gouvernement d’en émaner chaque fois qu’il le juge
opportun, et le projet d’exonération des
employés de l’Etat ou de mise à la retraite
de tous les employés qui n’accompliraient
pas leurs devoirs ou dont les idées politiques ne cadreraient pas avec les « directives politiques du Gouvernement ». Les
oppositions s’insurgent, surtout contre ce
deuxième décret qui va limiter la liberté
d’opinion de toute une catégorie de citoyens, mais il iest plus que probable que le
Parlement l’approuvera.
Le 2 courant, pour célébrer le 43.me anniversaire de la mort de Garibaldi, a eu
lieu, comme d’habitude, un pèlerinage à
Caprera, où repœe le « Héros des deux
mondes ». Les derniers « garibaldins » survivants ont tenu à rendre honneur à la
mémoire de leur chef vénéré. La cérémo>nie, à laquelle, ont pris part aussi bon nombre d’autorités, a été des plus solennelles.
DiTuanche prochain, jour du Statuto,
aura lieu au Quirinal une grande réception
de plus de 20.000 personnes dans le but
de fêter le Roi à l’occasion du 25.me anniversaire de son règne. Les colonies italiennes de l’Amérique du Nord, ont, dans le
même but, ouvert une souscription populaire pour offrir au Roi une grande médaille d’or et un album d'honneur.
— La question du réglement des dettes
interalliées, qui se répercute, malheureusement, sur les changes de la France et
de l’Italie, continue à défrayer la presse
européenne en général et la nôtre en particulier. On a vu demièrem.ent l’opinion de
,M. Mussolini sur ce sujet qui occupe et
préoccupe le Gouvernement. Aussi l’Italie
vient-elle d’engager, par le canal de notre
ambassa,deur à Washington, des pourparlers avec l’Amérique, où l’on semble disposé à nous « traiter avec modération ». Il
faudra voir ce que cela veut dire.
— Bîügarie. Malgré les mesures énergiques du Gouvernement de Sofia et la pendaison des trois communistes coupables de
l’attentat dans la cathédrale, qui coûta la
vie à 150 personnes, la tranquillité est loin
d’être rétablie, et le pays est toujours partagé en deux factions : la police, les troupes volontaires du Gouvernement d’un
côté ; les mécontents du régime, les anciens combattants, les révoltés de l’autre.
Ajoutez l’action dissolvante du bolchévisnie, et vous comprendrez pourquoi cette
« insurrection orga,nisée » n’est pas près
d’être domptée.
— France. Au cours de la discussion du
budget des affaires étrangères, M. Briand
a déclaré, au milieu des applaudissements
de la Chambre, que l’Amérique ne doit pas
faire à la France l’affront de croire .qu’elle
ne veut pas payer sa dette. « La France
n’accepterait jamais de figurer parmi les
mauvais débiteurs. Nous payerons, mais
dans les conditions raisonnables que nos
ci’éanciers nous accorderont ». Dans la même séance il fut décidé de maintenir l’am
bassade française auprès du Vatican, ce
qui va réjouir les clérico-nationalistes.
— La situation n’a pas empiré au Maroc, où les rebelles sont tenus en respect ;
le Gouvernement Painle.vé vient d’obtenir,
au-Sujet de sa pohtique marocaine, un
vote de confiance très significatif: 537 voix
contre 29 des seuls communistes.
— Le célèbre explorateur polaire Amund
sen, qui a déjà été au Pôle Sud, est parti
avec deux aéroplanes, des îles Spitzberg,
il y a dix jours, pour planter le drapeau
norvégien aussi au Pôle Nord. Quoique les
conditions atmosphériques soient bonnes,
l’expédition n’est pas encore retournée au
Spitzbergen et on est sans nouvelles. La
presse mondiale fait mille suppositions sur
le sort des hardis explorateurs, et on espère que, au pis aller, ils seront de retour
dans trois mois, temps nécessaire poux
franchir à pied la distance d’environ mille
kilomètres qui les sépare de leur point de
départ. t.
IVouvelles religieuses.
Amérique. Soixante-trois nationalités
sous le même toit. Les statistiques récentes de l’Union Chrétienne, du quartier de
West Side, à New-York, indiquent que les
membres appartiennent à 63 nationalités
différentes. Il y a parmi eux des protestants et des catholiques, des orthodoxes
grecs et des juifs, des mahométans et des
bouddhistes, des hindous et des mormons.
Plus de 1.200 membres ont moins de 20
ans : plus de 2.700 n’ont pas encore atteint l’âge de 25 ans, et plus de 1.300 ont
entre 25 et 30 ans. Les membres de cette
Union se répartissent entre plus de 300
métiers, professions, etc.
Une nouvelle Section de l’Union- Chrétienne de jeunes gens au Mexique. Trois
jeunes chrétiens d’origine lallemande habitant Mexico ont fondé,, il y a une année,
une Union Chrétienne, qui a ses locaux
dans le bâtiment construit par les Unions
américaines. Cette nouvelle Union entretient des relations très cordiales avec
l’Eglise alle.mande de Mexico. Elle compte
déjà quinze membres actuellement.
(Semaine Religieuse).
~ H: H: *
France. Il est intéressant... et pourrait
être suggestif pour nos Eglises, de souligner Une décision que Íes « Eglises Réformées Evangéliques de France » viennent de prendre au sujet des contributions
«par tête d’électeur et de paroissien»
qu’auropt à verser, en 1925, les diverses
circonscriptions :
Paris, 60 frs. ; Centre, 52 ; Normandie,
50 ; Aquitaine, 42 ; Provence, 35 ; Alpes,
28 ; Basses-Cévennes et Lozère, 18, etc.,
etc. Il en résfflte que le chiffre, le plus bas
est de 18 francs et que si nos paroisses
des Valléœ qui, dans leur ensemble,, ne
doivent pas être bien plus pauvres que
celles des Cévennes, versaient pour les
besoins du culte 18 francs ou même 18 lires par communiant, on récolterait quand
même une somme dépassant de beaucoup
celle qu’on collecte actuellement dans les
trois quarts d’entre elles.
H* ^ H»
Les Mariaviteis. iLes Mariavites forment
une Eglise détachée de Rome, établie en
Pologne et en Lithuanie. EUe compte actuellement quelques centaines de mille
membres. C’est en 1893 que Maria-Franzi^ka Kozlowska, supérieure d’un ordre de
darisses, fonda parmi les membres du
dergé une congrégation du saint sacrement. Il y eut dès le début un zèle très
grand et un esprit de consécration et de
pauvreté remarquable. Cette congrégation
secrète prit le nom de Marie (Mariæ vita),
en s’ispirant de son humilité et de sa vie
dans la retraite.
En 1904, la congrégation fut dissoute
par un décret du saint-office. Ses membres
se soumirent, mais l’évêque, de Varsovie
ayant suspendu plusieurs écclœiastiques
mariavites, ceux-ci organisèrent à nouveau
leur congrégation en 1006 et mirent à leur
tête leur ancien ministre général Kowajski. Condamnés par le pape, les prêtres mariavites auxquels leurs congrégations étaient restées fidèles, formèrent
alors une Eglise distincte à la direction de
laquelle les laïques ont part, même pour
l’élection du clei^é. Ils se rapprochèrent
ensuite, dès 1909, des vieux-catholiques.
C’est ainsi que s’est constituée cette Efelise
mariavite, qui compte de nombreuses paroisses, des évêquesj et des prêtres. Le
clergé mène une vie très austère ; les prêtre s’abstiennent d’alcool, de tabac et observent le vœu de la pauvreté. Leur exemple agit fortement sur les fidèles.
Les prêtres ne demandent point de salaire ; ayant reçu gratuitement, ils doivent
donner gratuitement : « Le peuple aura
soin d’apaiser nos besoins matériels, si
nous sommes empressés à a,paiser ses besoins spirituels ». Cette Eglise ne craint
point non plus les progrès modernes à la
façon du syllabus romain : « Ce n’est pas
la science et la critique qui ruinent la foi
dans le cœur de ses confesseurs, mais bien
le péché et lui seul. Seules l’hypocrisie et
la supe.rstition craignent la lumière de: la
science et de la critique et se protègent
par une paroi de déf enses, de, limiites et de
contrôles ». (D’après Die Religion in Geschichte und Gegenwart et Glaube und
Heimat, journal de l’Eglise- unie de Pologne) . (Semeur Vaudois).
Ce sont les mauvais éducateurs qui ont
l'ambition de tout expliquer à leurs élèves.
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
jàNGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. 6. Miegge, candidato tool.
FERRERÒ - Pastore: Luigi MìcoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMAREITTO - Pastore ; Guido Comba.
FRALI - Pastore : G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RIOLARBTTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : GiuUo Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
iÉ,BBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Vfile Pastore: Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teoL T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Carc^ 17.
BIELLA - Clilesa : Piazza Funicolare, Palazzo
dell Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Potrai, Casa BogUetti, Biella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato BUlour.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MUle (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, ivi.
OALTANISSETTA - Chiesa: Via Malda, 15 Evangelista: C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasujo, ivi.
OHIETI - Chiesa EvangeUca - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
IXIAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi
DORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa EvangeUca.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici
Firenze - chiesa : Via SerragU, 51 - Pastore : V. Sommami, ivi
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BenelU, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, (torso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
(torsanL
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa EvangeUca - Evangelista :
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Porneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa EvangeUca.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via GaJU Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto CteUi, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Comin. Dott. C. A. Tron.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in (tonca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Itelesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore:
EmiUo Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore AttiUo Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teoL Carlo
Lupo.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore: S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa EvangeUca Evangelista: G. B. AzzarelU.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : P, A.
Billour, AsUo Evangelico.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mlngardi.
RIO MARINA - Chiesa EvangeUca - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Boslo, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore: G. D. Manrln, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, aUe ore 18 - Pastore: S.
(3olucci.
SUSA - <3hiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Di Palma, 13 - Pa
store : Antonio Miscia, Via Dante Alitfilerl, 17.
ETORINO - Chiesa: Conso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
l'itlESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnls ' (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rivolr, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeUl, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa EvangeUca - Sig. V. Trobla.
Il culto principale ai celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo L6ger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACXDLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Oossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
OFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PelUce,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : pi'of. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. PerazzL
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside: Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Penice - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PelUce - Direttore : Pastone F. GriU.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice: Sigja V. Dami.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
(XIMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VAL-i
DESI - Torre PelUce - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Ber-|
thoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Di- :
rettrice : Suor /. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
ASILO PEI VE(3CHI - S. Germano Chisone.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via SerragU, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
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