1
■î?
Soixante et unième année.
20 Novembre 1925
N» 46
w
L DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX »'AP
Par aa Ponr 6 mola
Vallées Vaudoises . •
i6nies
Italie (en dehors des Valle
Etranger.................. •. • '
Plusieurs abonnements "â la m^me adresse
Etats-Unis d’Amérique....................
L. 8,
. 10,—
. 20,
» 19,—
1 doll.
5,
6.
11
Yi doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïssc®, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
«A. Le Ntunéro: S5 sentimet
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables,..,.," dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
O
n
g
2:
1^
CIRCUMIRE
de la Commission du Chant Sacré.
La Commission du Chant Sacré salue
cordialement son ancien président, le pasteur M. E. Revel, qui,.pendant de longues
années, a déployé une activité intelligente
et féconde pour le progrès du chant sacré
dans les Vallées.
L’importance du chant sacré doit s'imposer toujours plus à l’attention de notre
public religieux. C’est un puissant moyen
d’édificaiion pour les âmes, soit dans les
assemblées de culte, soit dans la vie privée. Nul doute qu’il n’exerce pareillement
une profonde et bienfaisante influence sur
la jeunesse.
En tenant compte de ces faits désormais
acquis, la Co^nmission se propose d’intensifier ses efforts en vue d’une diffusion plus
large et plus com-plète de la connaissance'
des chants d’égUse.
Dans ce but, elle a Vintention de visiter
cette année les Paroisses de (Bobi, SaintJean, Perrier et Prarml; mais la Commision fait appel indistinctement à toutes
les Chorales et à tous les amis du chant,
au commencement d’une ‘nouvelle saison
d’activité, en les priant de bien vouloir
__s'intéresser au déveloprpement du chant
sacré, soit sous la forme du chant d’église,
• soit sous la forme de chœurs d’art.
Nous nous réservons de donner plus tard
les informations nécessaires pour ce qui
regarde la Fête de Chant des Chorales et
des Ecoles du dimanche, ainsi que pour le
choix des cantiques à exercer, vu que pour
quelques-uns d’entre eux on aura recours
au nouveau recueil français qui doit paraître prochainement.
Pour la Commission :
Adolphe Tron.
LA CONVERSION.
Lire .: Actes II, 37-41.
La prédication de l’apôtre Pierre a prodidt des effets inouïs. Ce que jamais Cicéron ou Démosthènes n’auraient pu obtenir,
la transformation de 3000 hommes en un
jour, un pêcheur de la Galilée l’obtient;
oet homme qui sait à peine la langue grecque, le voilà qui transperce le cœur de ses
auditeurs : il y en a qui ont le cœur touché de componction, il y en a qui pleurent, il y en a qui s’écrient : « ...Que ferons-nous ? », Et pierre; leur répond :
« Convertissez-vous ; et que chacun, de
vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ
pour obtenir la rémission des péchés ».
Ce n’est pas seulement aux temps apostoliques que le phénomène de la conversion
se produit ; à travers les âges, des foules
innombrables se repentirent, des multitudes allèrent à 'EHeu. C'est toujours le même phénomène : des vies transformées, des
car£ictères métamorphosés de la façon la
plus glorieuse,...
Qu’est-ce que ce phénomène ? Il nous
faut reconnaître dans la conversion tout
d’abord un changement extérieur : le juif
cesse de fréquenter la synagogue, le
païen brise ses idoles. D’autre part, il y
U un changement intérieur : la volonté,
touchée, change ; la transformation est
telle que ce qu’on avait auparavant méprisé acquiert de la valeur et les cho
ses auxquelles on donnait de la valeur
(gloires, honneurs, flatteries du monde)
apparaissent comme méprisables ; c’est
pourquoi on a défini la conversion une
« transmutation de valeurs ». Le converti
donne la première place aux seules valeurs
qui existent réellement : les valeurs divines, éternelles ; il sent qu’il est maintenant dans l’ordre, tandis que, auparavant,
il se trompait. Il a trouvé en Dieu une position fixe : il est en Christ. Les valeurs qu’il
requiert sont les seules qui aient du prix.
Comment expliquer le phénomène de la
conversion ? Il y a dans toute conversion
un double fond constitué, d’un côté, par la
volonté humaine, et de l’autre par une action surnaturelle de Dieu. La philosophie
matérialiste le nie ; un auteur s’écrie : « Il
est proche le jour où l’on n’aura pas plus
besoin de la grâce (divine) pour expliquer
la conversion, que de Jupiter pour expliquer la foudre». Nous croyons cependant
que les explications matérialistes sont insuffisantes pour expliquer la conversion ;
qu’on ait recours à la théorie de la force
de la volonté, ou à celles de l’influence de
la race, de l’éducation ou du milieu, nous
croyons toutes ces explications insuffisantes. On constate en effet, dans toutes
les cpnversioris,'’^ï’àpparitibn d’une vie nouvelle, spécifique, identique chez tous les
convertis, dont les traits distinctifs sont
r^mour et la Sainteté, et dont l’explication échappe aux hypothèses des incrédules. Comment expliquer l’apparition de
cette nouvelle vie (qui est, somme toute,
un commencement de vie divine) sans l’intervention de Dieu lui-même ? Un chrétien éminent de nos jours, théologien célèbre, affirme que « il est impossible que la
conversion se produise sans l’intervention
d’un être surnaturel qui est Dieu ».
Dieu agit dans les profondeurs de la
conscience humaine en intensifiant, en
quelque sorte, le phénomène de l’obligation
morale (et il se sert pour cela, entre autres, des facteurs indiqués plus haut, la
race, l’éducation, le milieu) et le pécheur,
vaincu, se convertit et se donne à Dieu.
L’on comprend dès lors l’importance de
la conversion pour tout pécheur. La conversion est nécessaire à tout homme. Tous
ceux auquels les apôtres annoncent la Parole de Dieu reçoivent le même commandement : « Convertissezrvous ». Le but de
la prédication apostolique n’était pas d’instruire, d’éclairer ni même de consoler ou
d’édifier, dans le sens où le sermon nous
émotionne ; (je sais qu’ils éclairaient, consolaient, édifiaient... car l’Evangile est lumière, consolation, édification), mais le but
des apôtres était de convertir les âmes,
de pousser tous les pécheurs à se donner à
Dieu, en détrônant la puissance de Satan.
En effet, dans leurs discours, les apôtres
ne cessent de répéter : « Repentez-vous,
convertissez-vous ! » (Cfr. Actes III, 19 ;
XIII, 39 ; XVII, 30, etc.).
Aujourd’hui encore, l’appel à la conversion est le but de la prédication chrétienne ; aujourd’hui encore, cet appel retentit partout où l’Evangile est prêché fidèlement. Et cet appel à la conversion doit
retentir parce que, malgré vingt siècles
de christianisme, il y a eùcbre, même au
sein de nos Eglises, trop de personnes qui
n’ont pas passé par la crise de la conver
sion. Il y a beaucoup de personnes aux
oreilles desquelles il est nécessaire de faire
retentir le : « ¡Garde à vous ! » et le « Eéveille-toi, toi qui dors ! ».
Gui, aujourd’hui le but essentiel des apôtres modernes doit être celui d’appeler les
âmes à la conversion, tout comme le; firent
les premiers missionnaires de l’âge apostolique. Seulement il y a une différence
essentielle entre notre temps et celui des
apôtres ; aux temps apostoliques le milieu païen était étranger à l’idéal chrétien. et la vie avait a vaincre beaucoup
d’dbstacles. Aujourd’hui c’est le contraire:
nos milieux sont christianisés et la vie est
beaucoup plus facile. C’est là pour nous,
chose étrange, un grand obstacle, peut-être
plus grand que celui du paganisme antique. Aujourd’hui on a des habitudes de
prière, on a le sentiment intellectuel de
son péché, on a la certitude qu’en Christ
est le salut et tout cela... sans être converti ! Le milieu est christianisé, mais la
vie manque ! De là la nécessité de répéter
sans cesse, avec la foi des premiers
apôtres : Convertissez-vous ! Convertissez
VOUSi
D. P.
au
Il faisait chaud même à la montagne, ce
jour-là. Je revenais d’une longue promenade et éprouvais un désir d’ombrage, de
repos. Plus même, de recueillement et de
paix. Des vers, lus autrefois, traversèrent
mon cerveau, justement comme nous passions près du petit clos qui s’étend à l’ombre du clocher. C’était à peu près ceci :
« Dieu, pour nous reposer dans le désert des
temps, comme oasis à mis des cimetières ».
Je demandai brusquement à la fiUette qui
m’accompagnait : — Dis, veux-tu que nous
allions nous reposer un moment dans le
jardin du Bon Dieu ? — Oh ! oui, — fitelle avec enthousiasme, et nous poussâmes
la lourde porte de chêne. iDeux plantes se
tenaient à l’entrée, comme qui dirait des
sentinelles, deux plantes gigantesques qu’il
faut bien appeler par leur nom : des orties, de vulgaires orties qui se balançaient
mollement sur leur haute tige.
— Oh ! — fit l’enfant désappointée, mais
déjà des chardons, de magnifiques chardons
à faire se pâmer d’aise nos frères inférieurs, les ânes, attiraient notre attention,
tandis que des ronces s’accrochaient à nos
robes et nous empêchaient presque d’avancer. — Oh ! — fit l’enfant plus fort, n’y
a-t-il vraiment que des plantes qui piquent, dans les jardins du Bon Dieu?
— Non — dis-je en ^sayant d’être optimiste, et je lui montrai du lierre qui gardait bravement une petite place comme
pour dire à ces vilaines envahisseuses, les
orties et les ronces : « Où je m’attache je
meurs ».
Hélas, malgré ça l’impression qu’on ressentait était vraiment de se trouver dans
im champ abandonné où triomphaient les
mauvaises herbes. — Ah ! — pensai-je avec
tristesse — que c’est affreux un cimetière
sans rcfâes, et je compris que de créer de
l’ordre et de la beauté n’est pas une chose
inutüe, même au cimetière. Les fleurs sont
des messagères de' Dieu. Elles semblent
"toujours dire ; Voyez, il n’y a pas de place
pour le désespoir, puisque nous sommes là.
EUes chantent l’espérance, le triomphe de
la vie sur la mort. Oh ! il nous en faut dans
nos petits cimetières ! et des arbres et des
arbustes aussi, où les oiseaux viendraient
quelquefois chanter. Il y a tant de promesses dans le chant d’un oiseau !
Et je rêvai d’un beau jardin qui appartiendrait à tout le village, où, selon la saison, fleuriraient des violettes, du chèvrefeuille au parfmn délicieux. Où des roses
grimperaient sur les murs et les douces
pervenches caresseraient les tombes. Où
des chrysanthèmes, à T âcre odeur, fleuriraient encore avant que la neige ne couvre
tout de son suaire blanc. Ah ! ne croyez
pas que j’envie la visite à date fixe, avec
pompe et éclat. Non, au cimetière on a souvent besoin d’être seiil pour se pencher
sur une tombe et crier : Maman. Maman,
Maman ! à celle qui repose là et dont nous
voudrions caresser la tête chérie et entendre la voix. Ah! je sais bien qu’il ne
faut pas chercher là ceux qui sont montés dans des sphères supérieures, mais je
sais aussi que leur corps n’a pas pu suivre l’élan de leur âme et qu’on les a mis
là, les pères bien-aimés, les époux et les
femmes. Etes-vous bien durs que leurs
yeux fermés ne voient plus, et que les
pensées d’aîhour, ”3e repentir peut-être,'
soient perdues pour eux?...
J’en étais là, plongée dans mes réflexions, tandis que l’enfant lisait des noms
sur de modestes croix en bois, quand la
porte s’ouvrit toute grande pour livrer
passage à deux nouveaux venus.
Ils étaient en tenue de gala. L’un en
soie rose tendre, l’autre en noir ; mais en
les apercevant une rougeur de honte em- '
pourpra mon visage. Ils avançaient en agitant leur queue en tire-bouchon avec une
vivacité juvénile, sans s’inquiéter le moins
du monde de ma consternation. C’en était
trop. J’avais pu supporter les orties et
les ronces et l’oubli qui semblait flotter
dans l’air, mais leur présence, jamais.
C’était une profanation. Je le leur dis en
les invitant d’un geste péremptoire à quitter l’enceinte sacrée. Inutile. Comprenant
qu’il n’était pas décent de lutter d’adresse
dans ce champ du repos, je me fis conciliante : Voyez, leur dis-je, comme pâture;,
cet endroit ne vaut rien pour vous, retournez vite à votre auge. En vain. Alors
j’essayai de les attendrir : Comprenez
qu’il ¡faut absolument mettre un frein à
vos gambades et à vos grognements. Ici
repœent nos dandos, nos barbas. Avec des
larmes dans la voix : C’est un cimetière !
Rien n’y fit et je compris une fois de
plus qu’on ne doit pas jeter les perles
devant... les pourceaux! Nous sortîmes
pour aller à la recherche du porcher. Il
n’était pas loin et jouait tranquillement du
fifre sans se faire le moindre souci des
jeunes monstres confiés à ses soins.
Nous nous éloignâmes rapidement en
poussant un soupir de soulagement.
La fête de l’été battait son plein, les
champs étaient dor& et à mesure que nous
nous rapprochions des maisons j’admirais
les petits jardins — de vrais miracles
d’utilitarisme — où, au milieu des choux
et des haricots, quelques jolies fleurs parci, par-là, mettaient un peu de poésie.
J’avais un peu oublié le cimetière, mais
2
- r.
l’ânie plus sensible de l’enfant était restée singulièrement triste. *
— Ah ! — dit-elle, av®j des larmes dans
la voix — pauvre Bon Dieu, il a vraiment
le plus vilain jardin du village!
Tante Rose.
La dangereuse eomparaison.
Comparer est un acte d’intelligence; c’est,
dit-on, l’un des chemins de la, recherche
scientifique. Il n’en est certes pas de même de cette manie de comparer son sort à
celui du voisin pour envier celui-ci...
Non ! Cette fâcheuse habitude a ceci de
particulier, quelle ne voit, chez le voisin,
que le bon côté des choses, tandis qu’on ne
pense qu’à ce qui cloche, chez soi. Là on
voit tout en rose, ici tout en noir.
C’est souvent à l’intérieur même des
familles que sévit cette sotte manie. Pourquoi tant de belles-sœurs, pourquoi parfois tant de sœurs ont-elles de la peine à
s’entendre, sinon parpe que l’une a fait un
plus riche mariage, que la position du
mari est, ici, plus ou moins brillante, que
les fils de l’une réussissent sans la, moindre peine, tandis que l’autre sue sang et
eau pour qu’fis puissent suivre leurs classes... Que sais-je ?
Si les gens affligés de ce travers savaient
faire une moyenne entre les peines et les
joies de chacun, il se convaincraient aisément que les destinées ne sont pas si différentes qu’ils se le figurent. Or fis ne savent qu’additionner. Chez le voisin ils additionnent ses éléments de bonheur ; chez
eux ils additionnent encore, mais lœ peines. Qu’ils retournent à l’école et apprennent à soustraire. Défions-nous de la manie
de comparer notre sort à celui du voisin,
elle ne se manifeste pas toujours sous une
forme aussi aigiie ; cependant prenons-y
garde.
Le cœur humain est avide ; quand il a,
il voudrait encore. Il est perpétuellement
tenté par des bonheurs imaginaires. Comparer le sort d’autrui au sien, quand bien
même on se garderait de jalouser ou d’envier, est dangereux.
Cette comparaison laisse une petite
amertume dans les cœurs qui s’y abandonnent, elle nous rend facilement injustes,
trouble les familles unies, détruit la paix
des cœurs. Elevons-les nos cœurs, assez
pour qu’ils aient besoin, non seulement de
leur bonheur propre, mais encore du bonheur d’autrui ; et si nous voulons encore
comparer une vie à une autre, comparons
donc toutes nos joies, les avantages de toutes sortes dont, au fond, nos vies sont
comblées : situation, affections, dons du
cœur, de l’intelligence avec les délaissements, les dénuements, les ruines, les souffrances, les lourds soucis de tant d’autres
que nous coudoyons et que notre habituel
égoïsme préfère généralement ignorer.
Mais cette comparaison ne sera saine
que si elle nous porte à diminuer ces soucis, à soulager ces souffrances.
Et si c’est noius, en réalité, qui passons
par une redoutable épreuve, alors que nous
sommes au milieu des grosses eaux, jetons un regard sur ceux qui y sont entrés avant nous et sont près d’en sortir
par l’énergie de leurs efforts, la dignité de
leur acceptation et leur foi !
Ils étaient tout à l’heure en danger,
presque désespérés ; ils arrivent, maintenant, à l'autre rive, à la paix, et cette vue
renouvelle en nous la persévérance dans le
courage, la force de lutter comme eux jusqu'au bout, la confiance.
(Entretiens sur VEducation).
Si l’homme est capable de dominer la
nature qui l’environne, il n’est pas chimérique d’espérer qu’il le sera de maîtriser
cette portion de la nature qu’il porte en
soi et d'être le roi de sa propre vie. Ici encore ce n’est pas en niant la nature qu’il
réussira, mais en s’appuyant sur elle, en
partant des données qu’elle lui fournit, des
tendances, des aspirations, des appétits
qu’elle recèle. L. Monod,
CHRONIQUE VAUDOISE
Souffrez maintenant que nous ajoutions
un mot de commentaire. En écoutant le
discours officiel, les Angrognins présents —
et j’étais du nornbre — se disaient : « Mais,
ce n’est pas un discours d’inauguration,
c'est un vrai réquisitoire contre, nos, pauvres ancêtres ». L’orateur semblait s’être
donné pour tâche de se rendre agréable
aux Sengianins à nos dépens. Il s’est dit :
Les Angrognins ont bon dos ; tapons ferme. Et les griefs de s’accumuler et les
pointes acérées de pleuvoir dru comme
grêle. Bref, ce réquisitoire aussi inutile
que déplacé, nous a froissés. Nous étions
les hôtes de Saint-Jean ce jour-là — plusieurs officiellement invités. — Or on n’invite pas les gens pour les exposer, à tort
ou à raison, peu importe, à la risée du
public ; ce dont je ne rends cependant pas
responsables les organisateurs de la fête.
On va me, répliquer : Nous avons fait de
l’histoire documentée, de quoi vous plaignez-vous donc ? D’abord je constate que
la longue liste de griefs, si complaisamment
dressée, est toute d’un côté et qu’il n’y a
pas la plus petite mention de plaintes que
les Angrognins auraient pu avoir à faire
à l’endroit des Sengianins... qui n’auront
pas été plus parfaits que ceux d’aujourd’hui, j’imagine. Ensuite, l’équité aurait
dû engager Thistorien à se demander si,
malgré tout^ les apparence de la légalité.
LE V“« CENTENAIRE
de la «BIALERA PEYROTTA»i.
Il était à prévoir que l’inauguration du
marbre rappelant les 500 ans d’existence
de ce fameux canal d’arrosage aurait rappelé, dimanche dernier, a,ux peyrots, un
public aussi nombreux que choisi, plusieurs
centaine de personnes, sans exagérer. Les
représentants des autorités de tout ordre,
ce,ux des Sociétés de tout genre, des Communes voisines, de la presse, et que sais-je
encore, étaient là ; et ceux qui «’avaient
pas pu venir — le Modérateur, le baron et
le chevalier Mazzonis entre, autres — envoyèrent leur adhésion cordiale. Les abords
immédiats de l’emplacement où est érigé le
marbre sont abondamment pavoisés par les
soins du chevalier M. Giovanni Mazzonis.
A 3 h. 30 précises commence la série de.s
discours par l’allocution du président du^
« Consorzio », M. Henri Peyrot, expliquant
le but de la cérémonie, et, dans l’entretemps la menotte d’un garçonnet fait tomber le voile qui couvrait le marbre qu’on
inaugure. Suit le prof. Jean JaUa, l’orateur
officiel, qui retrace, à grand renfort de documents, l’histoire de la « Bialera », depuis
ses origines (le 16 novembre 1425) jusqu’à
nos jouiB : discours teinté d’humour et...
de malices où, avec une complaisance manifeste, il s’applique surtout à mettre en
rehef les oppositions que les Angrognins
ont faites, de tout temps, au fonctionnement régulier du canal, jusqu’au jour où
on leur reconnut le droit d’en user pour
l’arrosage de leurs prés. (Si l’on avait
commencé par là!...). Le prof. Falchi souligne, dans le discours suivit, le bel exemple de coopération et de solidarité des premiers « consortisti » et le fait que le canal
de la colline de Saint-Jean est un des plus
anciens canaux d’arrosage de l’Italie. Parvus nous lit ensuite sa très savoureuse et
exhilarante poésie, en piémontais, sur le
sujet du jour. Et enfin le doct. Turin, qui
se préoccupe de l’hygiène publique, se réjouit de ce que la terre de Saint-Jean a de
l’eau fertilisante et déplore, d’un autre côté,
que l’eau potable manque dans la plupart
des maisons et que Saint-Jean n’ait même
pas un seul établissement de bains publics.
La lectui-e des adhésions, faite par le géomètre Albarin, met fin à la cérémonie.
On nous dit que la belle fête fut couronnée par une réception aux hôtes de marque, avec un beau service de rafraîchissements au cours duquel on porta la santé de
celui qui en a été l’âme, M. Henri Peyrot.
les Angrc^nms n’auraient pas pu croire,
sans quelques raisons, qu’ils étaient victimes d’une usurpation de droits. De là
leurs fréquente oppositions...
J’en aurais bien plus à dire, mais, le journal ne s y prêtant guère, je m’arrête, après
avoir fait observer que si nous voulons travailler en vue de l’union toujours plus intime de nos Vaudois, nous devons, non pas
nous appliquer à cre,user des fossés, mais
à jeter des ponts. J. Coïsson.
» « H:
ANGROGNE. Les vieux s’en vont ! Une
figure sympathique de, vétéran des campagnes du 1866 et 1870 vient de disparaître dans notre .Paroisse : Jean Paul Bertin feu Jean, de Bolabert (Pons), rappelé
par Dieu, dans sa 81.me année, le 16 courant, après une très courte maladie. Il
avait prjs part en qualité de « bersagliere »
à la prise de Porta Pia, et appartenait au
fameux 4.me régiment qui fit, le premier,
son entrée dans la capitale. En bon Vaudois, notre frère était attaché à son église,
qui lui avait démontré son estime en le
nommant ancien du quartier des Pons,
charge qu’il occupa dignement pendant de
longues années.
Un cortège nombreux, dans lequel on
notait les représentants de la, Société Ouvrière Agricole et de la Société des exCombattants, avec drapeaux, a pris part
aux funérailles qui ont eu lieu le 17 courant.
Notre sympathie chrétienne est assurée
à la veuve, à la famille et à la parenté
toute entière. D. P.
BOBI. La Paroisse de Bobi a appris avec
plaisir la nomination de M. Josué Geymonat et de M.lle Marguerite Gras, tous deux
originaires de Bobi, comme titulaires aux
écoles du centre. Bienvenue !
— Nos quatre écoles de quartier, du Puy,
des Champs, de Romana et de l’Arbaud,
ainsi que l’école maternelle du centre, vont
rouvrir leurs portes. C’est avec une croissante sympathie que la population regarde
à elles.
— Trois bénédictions de mariage ont eu
lieu, ces trois dernières semaines. Le 24
octobre ; Favat Philippe de Jean Etienne
et Baridon Marguerite de David. Le 31 octobre : Catalin Etienne feu Etienne, et Catalin Suzanne de David. Le 7 novembre :
Melli Etienne feu Joseph et Hrand Marguerite feu David.
Nous leur exprimons nos bons vœux de
bonheur.
— A l’occasion de leur mariage M. E. et
G. M. ont versé les sommes suivantes : Refuge, L. 10 — Asile des Vieillards, 10 —
Orphelinat, 10.
Voilà une bonne habitude qu’il serait bon
de voir toujours plus s’établir parmi nos
populations rurales. E. Tron.
— Société « Capitaine David Mondon ».
Avec une séance générale du 14 novembre,
cette vaillante Société a recommencé son
activité, qui, d’après ce que nous écrit son
président, M. Pontet, promet beaucoup,
soit parmi les membres, soit en dehors des
séances.
COAZZE. Le second dimanche de ce mois
a été une fête pour l’église de Côazze
qui a célébré les noces d’or de son ancien
M. J. Bosabrusin avec sa digne compagne, les deux premiers .évangéliques de l’endroit. Le public qui remplissait le temple,
orné de verdure a accueilli avec joie l’arrivée de nos vieux époux, accompagnés de
toute le,ur nombreuse famille. Tous ont pris
part avec intérêt au culte de circonstance
où a retenti spécialement la note de la
reconnaissance. Pendant son retour à la
maison, le cortège a été acclamé et salué
tout le long de la route par de nombreux
groupes de personnes qui tenaient à manifester l’estime dont jouissent les époux
Rosabrusin dans le pays.
Dieu les a visiblement bénis pendant ces
cinquante années de mariage ; qu’il les
garde encore longtemps à leur église et à
l’affection de leur famille. j, m.
LA TOUR. Par les soins diligents du
prof. M. Samuel Tron, de Pîgnerol, il s’est
constitué dans notre petite ville un Comité
de la « Société Nationale Dante Alighieri »
dont les buts, patriotique et de, culture,
sont trop connus pour qu’il soit nécessaire
de les expliquer. M. Tron est d’une remarquable ténacité lorsqu’il s’agit de prôner
une œuvre ou une institution qu’il estime
utile ; aussi, le fait que nous avons déjà à
Torre PeUice une infinité de Sociétés de
genres les plus divers, n’a nullement refroidi son zèle... au contraire. Il s’est dit :
Eh bien, il y en aura une, de plus ! La belle
affaire ! H s’est donc rais à l’œuvre avec
courage et, contrairement à toutes les prévisions, il a réussi à grouper un premier
noyau de 40 membres, recrutés, pour la
plupart, parmi les « jeunes », comme de
juste.
Dans une première réunion, qui eut lieu le
samedi 7 courant, on approuva le Statut de
la nouvelle « Société » et on en nomma la
Direction, comme suit : MM. l’ing. Merlo,
président ; prof. Pons, vice-président ; prof.
R. Longo, secrétaire ; prof. Adolphe Tron,
prof. Attilio Jalla, Italo Mathieu et le chimiste Giraudo, membres.
Le but de la section de La Tour est, tout
particulièrement, de travailler à la culture
du peiQîle et à l’élévation morale, par le
moyen du cinématographe éducatif, de conférences de divulgation, de bibliothèques
populaires, etc. C’est pourquoi nous ne
pouvons que lui donner notre cordiale
adhésion, accompagnée des meilleurs vœux
pour une activité féconde.
— Une soirée récréative, au profit du
Refuge Alpin et du Reboisement, eut lieu
samedi dernier à l’Aula Magna, par les
soins de la sympathique société d’alpinistes
U g et et eut un succès complet, tant au
point de vue de la bonne exécution du programme qu’à celui des entrées. Le public,
très nombreux, a applaudi acteurs et exécutants, tous (ou à peu près) membres de
YÜget : dans le Jazz-band si original... et
si bruyant, exécuté par un orchestre ad
hoc dirigé par Giovanni Antonellini, orchestre qui nous régala de quelques a,utres
jolis morceaux dans les entr’actes ; dans la
comédie Scampolo, de Nicodemi, finement
jouée par tous les acteurs et tout particulièrement par le premier rôle Scampolo;
dans le monologue (composition de Parvus),
débite par le brave Adolphe Jouve, et qui
est cm hymne à la beapté et à la poésie de
la montagne, un encouragement à l’alpinisme avec ses attraits et ses avantages de
tout ordre ; monologue d’où se dégage une
hygiène morale que j’ai fort appréciée pour
mon compte et qui n’est pas toujours l’apanage de ces sortes de productions.
Je saisis l’occasion pour féliciter de tout
cœur l’Uget pour les bute d’utilité pratique qu’elle poursuit, à côté de l’alpinisme
pur et simple, et tout spécialement pour
son œuvre si efficace en faveur du reboisement de nos montagnes. Notre vaillante
Société a déjà planté, sur les hauteurs de
Piamprà, des miUiera et des milliers de petite arbres, d’une très belle venue et qui
dans quelque 15 ou 20 ans vont nous donner de vraies petites forêts. H fallait signaler à notre public ce bel exemple
d’altruisme, ainsi que ses inspirateurs, et
en particulier le président de la Société,
M. Alexandre Pasquet.
;
SAINT-JEAN. Près de deux cents per-,
sonnes se pressaient dans la salle Albarin,
samedi dernier, pour entendre la conférence de M. le prof. Bonacini et assister
à la projection du film intéressant èt instructif : La battaglia del grano. Présentes
les autorités locales et bon nombre d’agri- '
culteurs. La conférence a été suivie avec
le plus grand intérêt et une attention soutenue, malgré l’aridité des statistiques : et
les applaudissements qui accueillirent la
parole de l’éminent conférencier . lui dirent combien l’auditoire avait apprécié
son discours. Nous remercions la Section lo-,
cale des Combattante qui en a pris l'heu-
3
%
reuse initiative et la félicitons pour le bon
succès obtenu. Y.
— Errata corrige. iDans le numéro 45 du
13 novembre dernier il s’est glissé une erreur involontaire. Prière de lire : M.Ue Bagnavi au lieu de M.lle Vigliano. M.lle Rivoire étant membre de FUnion, quoique
absente, les jeunes filles lui ont aussi
chanté un chœur d’occasion. Y.
NOUVELLES POLITIOUES.
L’anniversaire de notre Roi a été célébré avec solennité et grand enthousiasme
dans toute l’Italie d’autant plus que, cette
année, il coïncidait avec le 25.mÆ anniversaire de son règne.
Samedi 14 courant le Sénat, au complet,
s’est rouvert pour la solennelle cérémonie
du jurement de S. A. R. le prince Humbert
qui, ayant accompli sa 21 .me année, entre
de droit à la Chambre haute. Chaleureusement acclamé par l’assemblée, le Prince
du Piémont a prêté serment dans les mains
du pi'éaident du Sénat, sénateur Tittoni,
qui dans son discours le salua comme le
« prince de la jeuneæe » et comme le symbole de la continuation de la lignée. Le
Prince, en remerciant le Président pour
ses paroles, déclara de vouloir se vouer à
l’accomplissement de ses nouvea,ux devoirs
avec loyauté d’italien et de prince, pour
la grandeur de la patrie et du Roi.
Contrairement à ce que nous avions annoncé précédemment, la Chambre des députés a été convoquée pour le 18 courant.
Au cours de la première séance, le Gouvernement présentera plusieurs projets de:
loi, concernant les mesures contre les fuorusciti (émigrés involontaires) ; les attributions du Président du Conseil; les attributions des préfets et autres projets concernant des questions de nature économique et politique.
Le principal évènement de la semaine
est, sans contredit, la cmchision de l’accord
entre Etats-Unis et Italie au sujet du règlement de notre dette de guerre. Accord
qui représente une victoire pour notre
pays, attendu que, d’après le sénateur
.Volpi, lœ concessions qui ont été faites à
‘ l’Italie dépassent de beaucoup toute préTision. Nous résumons, aussi brièvement
que possible, les chiffres que nous serons
tenus de payer à l’Amérique. Le total de
notre dette a été fixé à 2 milliards 148
millions de dollars, payables en 62 annuités, ainsi réparties : 5 millioins de dollars
pour les 5 premières années ; 14 millions
pour la 6.me année ; une moyenne d’environ 20 millions pour les 24 suivantes, et
enfin environ 50 millions par an pour les
32 dernières annéœ. Comme on voit, les
conditions qui nous ont été faites sont, soit
■pour la substance soit pour la forme, meilleures que celles qui ont été faites à la Belgique et à la France, sans parler de l’Angleterre, et il est heureux que la Commis
LE CATHOLICISME
jugé par pelqaes bonnes ilUies.
{&idte, voir N. 44),
Le grand poète GIOSUE’ CARDUCCI
(1835 t 1907), parlant du programme de
ses leçons, écrit à son ami Chiarini : « Del
cattolicesimo ne. tratto come di cosa a me
estranea, come se non fossi cattolico, come
infatti non sono. Del cristianesimo parlo
con grande indifferenza, ma con più equità,
dicendo anche del bene che pur ha fatto
alle lettere ».
Dans ses Discorsi letterari e storici nous
lisons ces mots : « La Chiesa fattasi, dopo
la distruzione dell'antico impero, romana,
ella, pur serbando fede teoricamente al suo
ideale, riconobbe quel npn so che di pagano
che, a confessione di Agostino, è pur sempre insito nell’uomo... ».
Et ailleurs : « Tutto ciò che insorge contro di lei (Chiesa Cattolica,), tutto ciò che
accenna a uscire fuori di lei, non pur dubitando, riformando, ma ricordando, ammonendOj deplorando, per lei è satanico».
Dans une lettre adressée au professeur
Paolo Tedeschi, à la date, du l.er septembre
1894, Carducci écrit : « A Dio voglio credere sempre più. Il Cristianesimo tento
d’intenderlo storicamente. Al Cattolicismo
sento di non potere avvicinarmi con intelletto d’amore ».
Le poète GIOVANNI PASCOLI (1855 f
1912), dans ses Pensieri fait ce reproche
aux ministres catholiques ; « Voi t(^liete,
O gerarchi, la libertà — togliete la religione : quello non è cristianesimo, è paga
sion américaine ait reconnu avec équité
que notre capacité financière et économique ne nous permettait pas de payer dans
la mesure des nations plus privilégiées que
la nôtre à cet égard. L’Italie fait honneur
à ses engagements et voit en même temps
que ses conditions, particulièrement difficiles, sont reconnues. Cela est sans doute
réjouissant, mais nous n’en serons pas
moins tributaires des Etats-Unis durant
62 ans !
Il ne faut pas oublier, cependant, que
cet engagement n’est pas le seul, car l’Angleterre aussi attend de nous le règlement
de notre dette contractée envers elle durant
la guerre. C’est dans ce but que très probablement le sénateur Volpi, en retournant
en Europe, fera un séjour à Londres, lequel, nous l’espérons, donnera des résultats tout aussi appréciés que ceux de
Washington.
La Conférence des Ambassadeurs, qui
s’est réunie tout dernièrement à ¡Paris, a
fait parvenir au Gouvernement allemand
une note lui communiquant la décision de
l’éduire considérablement le contingent des
troupes d’occupation en Rhénanie, à partir
du l.er décembre, en commençant par Cologne, et de permettre, dans la mesure des
accords, à l’Administration allemande une
liberté active dans le territoire occupé.
Syrie. La situation à Damas est loin
d’être réjouissante pour la France. Les rebelles serrent la ville de tous côtés, ont
coupé les communications avec Beyrouth,
et la résistance française est mise à une
très dure épreuve. Le sénateur De Jouvenel, le nouveau haut commissaire qui remplace le général Sarrail, ne va p^ s’amuser en Syrie et ü aura fort à faire, les
difficultés militaires surmontées, à rétablir
la situation politique.
Jougoslavie. A la suite des manifestations hostiles à l’Italie qui ont eu lieu en
plusieurs localités, et notamment à Zagabria où fut incendié un drapeau italien,
le Gouvernement jougoslave a pris, sur
l’invitation péremptoire du Gouvernement
italien, de sévères mesures contre les manifestants et les fonctionnaires trop négligents et présenté ses excuses à notre ministre à Belgrade. M. Mussolini a le mérite
incontestable de savoir faire respecter notre pays à l’étranger. t.
L’AYVOcato STEFANO PEYROT
con studio
in Torino - Via Manzoni, 2 (Tele!. 45878)
in Pincrolo - Via Silvio Pellico, 4 (Tele!. 98)
RICEVE
in Torre Penice ogni Venerdì, ore antimeridiane
in Per osa Argentina ogni Martedì, orepomerid.
CERCASI persona di servizio per
Milano. Presentarsi Sig. TODROS - Villa
Fiorita - Torre Pellice.
nesimo, è totemismo, è setta. Senza istruzione almen non v’è fede ».
Plus loin ; « La fede ? Ve la chiedono
come una cosetta da nulla, che a negarla
si sia degni del fuoco, che si usava un
tempo, 0 della riprovazione, del ribrezzo,
dello schifo universale, come si usa anche
adesso. Si appagano che milioni e milioni
di sordomuti intellettuali dicano : Noi crediamo tutto, senza nemmeno udire un articolo di questo tutto... Godono di tmer
sotto chiave... il credo dei loro parrocchiani, che lo ritireranno il giorno del giudizio, e ove non lo vedono più : i loro
parrocchiani che essi dicono semphci di
cuore e poveri in ispirilo. Eh ! via ! no.
L’intelletto deve intervenire in questa
virtù che di tutte è la più difficile... ».
Pascoli déteste et combat les J&uites,
dont le cuite est « sanguinante ed atroce ».
MARIO RAPISARDI, poète catanais decèdè en 1912, écrit : « Combattere il clericalismo bisogna, insidiatore perpetuo di
ogni libera istituzione, cancrena d’Italia e
della civiltà ; spingere... il Governo ad applicare le leggi vilmente neglette su le
corporazioni religiose ».
L’illustre romancier ANTONIO FOGAZZARO (1842 t 1911) dit l’Eglise. Catholique «istituto eccelso e divino nato puro
nei secoli, venuto poi a noi inquinato da^
errori degli uomini ».
Le Catholicisme des esprits supérieurs
«è un’altra religione, una religione superiore al comune, gretto cattolicismo, pauroso della ragione, schiavo in tutto dell’autorità despótica deificata, tanto aspro
BIBLIOGRAPHIE.
Ermenegildo Paccagnella. Didattica e Pedagogia musicale - Monza - Arti Grafiche
Monza - 1925.
La nécessité d’une nouvelle méthode pour
l’étude du piano et de la composition :
voüà ce que l’A. soutient avec un enthousiasme juvénile et avec de vifs traits polémiques dans les soixante dix-neuf pages
de son livre.
Sur quoi se fonde-t-elle cette méthode ?
Sur la nature. C’est ce fondement lui seul
qui assure de bons résultats avec le minimum possible de travaü ; ainsi l’étude du
piano, fondée sur l’observation des mouvements et des actions musculaires, est réduit à une période de quatre ans, et l’étude
de la composition, exception faite du commun contrepoint, à une période maximum
de quatre ans.
L’A. développe ainsi un programme complet d’études en rapport avec sa nouvelle
méthode et établit un horaire de leçons
pour l’étude complète du piano et de la
composition.
La meilleure recommandation pour une
méthode consiste dans ses résultats pratiques ; les résultats obtenus et indiqués par
l’A. recommandent la nouvelle méthode,
qui, par ^n ¡principe et l’esprit qui l’informe, mérite à bon droit une considération
sérieuse et notre approbation. a. t.
DQHI PER LA SOCIETÀ BIBLICA BBIIAÌitllCA E FORESTIERA
Doni c Collette - Ottobre 1925*
Riporto lista precedeiiite L. 29.806,45 — Novara : C. Carrozzi, 20 — S. Germano Chisone :
Una cara cristiana defunta, a mezzo sìg.ra
I. Rostan, 100 — Roina : CoRettato dalla sìg.ra
Gasparotto : A. Beretta, 5 - M. D. C., 5 - .B.
Jachetti, 5 - E Parker, ,20 - Famiglia Di Pillo,
30 - T. Gasparotto, 5 - G. Gasparotto, 5 - M.
Gasparotto, 5 - Chiesa Battista, Via Teatro
VaJle, 77,55 - Prof. E. Filippini, 15 — Torino :
Chiesa 'Battista, 81,65 - Collettato dal eolportore Roddii : A. Arato, 25 - F. Botinous, 5 - R.
Margherita, 5 - S. Giaccaglia, 50 - Un’amica,
5 - L. Ferrerò, 10 - A. Rosina, 10 - U. E. Postpitschl, 100 - R. Sale, ,5 - F. Adamo, 7 - G.
Bertalot, 5 - A. Di Gregorio, 5 - M. Re, 5 - M.
Turtaeh, 5 - Un Sacerdote, 10 - 'Piccole somme,
29,50 — Pavia : Agosti, 8,30 — Trieste : C. Fantini, 5 — Livorno ; Collettato dal colportore
Aceto : M. L., 5 - G. 'Sacci, 5 - U. S., 5 - F»
Aceto, 25 - Piccole somme, 65,05 — Vercelli :
CoRettato dal colportore Mula ; Ramano, 5 - M.
A., 5 - M. Grifi, 10 - A. Maiotti, 10 - E. GroS'So,
10 - G. Maiotti, 15 - Un membro, 10 - L. .Maiotti, 25 — Santhià : Collettato dal colportore
Mula : L. Forni, 50 - A. Grigiietti, 10 - G. De
Gregori, 5 - G. Fossati, 5 - A. Fossati, 10 - F.
Bellone, 5 — Bièlla : CoUettato dal colportore
Mula: &. Foriiara, 5 - Varie, 7 — Sestri Ponente : Collettato dal colportore Rosa ; R. Lidia,
5 - L. Rosa, 11 - Altre somme, 44 — Napoli :
D. Salerno, 10 - E. Santoro, 5 - Altre piccole
somme, 12,95 — Totale 10«^ Lista L. 30.855,45.
NB. I doni e le collette possono essere inviati
al dott. Enrico Pons - Poro Italico, 25 - Roma.
a chi sta fuori, tanto impastoiato negli interessi terreni, antiquato nello spirito come nel linguaggio » {Piccolo mondo moderno, p. 358).
Fogazzaro déplore la mondanité qui a
pénétré dans l’Eglise de Christ, l’exclusion
de la langue vulgaire du culte, l’ignorance
du clergé, l’attachement au pouvoir temporel, l’exagération dans le culte des saints ;
il s’indigne contre « certe effeminate, false,
misere, direi persino ripugnanti divozioni ». A propos de la prière, telle qu’effe
est pratiquée dans l’Eglise de Rome, voici
ce qu’il écrit à son ami, monseigneur BonomeUi ; « Ah ! quando noi, in-yece del so! -lîto vespertino rigagnolo di Pater e di Ave
che scorrono via, poco o male articolati,
udrò io un solo (Pater detto lentamente e
con una interpretazione, fra una domanda
e l’altra, di silenzi nei quali l’anima posi
il suo desiderio in iDio, presente in lei ».
(E. G'allarati-Scotti ; Vita di A. F.,
pag. 367).
Fogazzaro désire et demande à grands
cris des réformes dans l’enseignement religieux, dans le culte, dans la discipline du
plergé et même dans l’autorité suprême de
l’Eglise.
Voici, à cet égard, une page très importante de son livre II Santo. Benedetto (Pietro Maironi), le protagoniste du roman, dit
au pape : « La Chiesa è inferma. Quattro
spiriti maligni sono entrati nel suo corpo,
per farvi la guerra allo Spirito Santo. Uno
è lo spirito di menzogna..., mdlti ministri
della Chiesa, molti fedeli, buoni e pii, scindono la Verità nel loro cuore, non hanno
riverenza per la verità che non chiamano
religiosa..., preferiscono le tenebre alla luce,
PENSÉES.
Si nous tenions à Dieu par l’entremise
d’une foi vive ; si nous tenions à Dieu par
lui, non par nous, si nous avions un pied
et un fondement divin, les occasions humaines n’auraient pas le pouvoir de nous
ébranler, comme, elles ont... Si ce rayon de
la divinité nous touchait aucunement, il y
paraîtrait partout : non seulement nos paroles, mais encore nos opérations en porteraient la lueur et le lustre ; tout ce qui
partirait de nous, on le verrait illuminé
de cette noble clarté. Montaigne.
L’action salutaire de la foi est surtout
visible en nous lorsque nous nous habituons
à reconnaître notre insuffisance et à réprimer notre incontestable curiosité. Celui qui
refuse d’admettre des mystères d’aucune
sorte est l’être le plus sot qui existe et,
par conséquent, le moins docile et le moins
aimant. La facile prétention de tout comprendre dans les phénomènes de la nature,
prétention qui a couvert d’erreurs la physique et l’histoire naturelle, a été une conséquence de l’affaiblissement du sentiment
de la foi... ; d’autre part, la foi contenue
dans ses justes limites, conduit à la sagesse,
comme toutes les vertus engendrées par la
répression de l’égoïsme...
R. Lambruschesti.
Jean Caïsson, directQui>respoiisable
Terre Pellice - Imprimerie Alpine
Ditta RUGGERO BENELU
PRATO-TOSCANA (Italia)
e così ammaestrano gli uomini... Adoratori
della lettera, vogliono costringere gli adulti
ad un cibo d’infanti che gli adulti respingono... Essi sono causa di una funesta perversione della Fede, che corrompe tutta la
vita religiosa... Oggi quelli che non scindono la Verità nel loro cuore, quelli che
hanno il culto supremo di Dio Verità, che
ardono di una fede, impavida in Cristo,
nella Chi^a e nella Verità, quelli sono
combattuti acremente, sono diffamati come eretici, sono costretti al silenzio ; tutto
per opera dello spirito di menzogna, che lavora da secoli nella Chiesa una tradizione
d’inganni... Non lasci (la Chiesa) colpire
per qualche soverchio ardimento uomini che
sono l’onore della Chiesa, che. hanno la
mente piena di Verità, ed il cuore pieno
di Cristo, che combattono per la difesa
della fede cattolica!... — Se il clero insegna poco al popolo la preghiera interiore
che risana l’anima, quanto certe supersti»
zioni la corrompono, è per causa del secondo spirito maligno che infesta la Chiesa.
Qu'esto è io spirito di dominazione <M
clero... — Il terzo spirito maligno è lo spirito di avarizia... ■— Il quarto spirito maligno è lo spirito di immobilità.,^., tutti gli
uomini religiosi che oggi avversano il cattolicismo progressista, avrebbero fatto crocifiggere Cristo in buona fede nel nome di
Mosè. Sono idolatri del passato».
Il est inutile d'ajouter que les livr^
d’Antonio Fogazzaro ont été mis à l’index.
La Civiltà Cattolica (JuiUet 1920) conteste
que Fogazzaro ait été «uno dei maggiori
cattolici del suo secolo».
(A suivre).
i
4
Raccomandiamo le seguenti pubblicazioni della
LIBRERIA "LA LUCE,.
La Religione Cristiana, Ebn. Couba, U. Jamm, ecc. Compendio delle
verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
persone colte ...
Il Catecfaismo Evanselico, elementare, stessi autori .
Catéchisme Évangéliqae, edizione francese del precedente
La Bibbia nel giudizio di illustri italiani, A. Jahier
Amore e Luce, T. Vasseuot. Esposizione sintetica deli’insegnamento
di Gesù - 444 pagine
SERIE POPOLARE.
Il valore dell'uomo, G. Banchetti , . . . . .
Quel che pensava Fabrizio della Religione, G. Banchetti
Telegrafia senza fili, G. Banchetti....................
Rivendica il tuo patrimonio! G. Banchetti ....
SERIE STORICA.
Storia dei Valdesi, Ebn. Cohba. Ediz. 1923 [esaurito]
Breve Storia dei Valdesi, Ern. Comba, con numerose illustrazioni
carta geografica. Circa 200 pagine. Novità . . . .
SERIE APOLOGETICA.
L'Idea Cristiana di Dio, T. LONCO,.....................
L'Immortalità dell'anima, T. Longo.....................
SERIE DI CONTROVERSIA.
L'Autorità nella fede, U. Janni........................
L'Idea Cristiana dell'Aldilà, U. JANNI.................
La Cena del Signore, nella purezza dell’idea evangelica, U. Janni
STORIA LETTERARIA DELLA BIBBIA.
1” - 1 Libri storici dell'Antico Testamento, T. Longo
2° - 1 libri dei Profeti d'Israele, Ern. Comba ....
3” - ! Libri poetici e gli apocrifi dell'Antico Testamento, Ern. Comb.
4“ - 1 Libri storici del Nuovo Testamento, T. Longo
5” - Le Epistole del Nuovo Testamento e l'Apocalisse, Ern. Comba
I cinque volumi insieme................................
RACCONTI PER FANCIULLI.
Il lumicino sulla montagna, N. Buffa...................
Il mio nido, E. Fasanari-Celu . . . . .
Tre mesi in campagna, S. Longo.........................
Fanciullezza, F. Buffa.................................
L'Erede di Torrcscura, N. Donini-Buffa. Copertina e illustrazioni dì
Enzo Gazzone . .................................
Raggio di Paradiso, S. Longo - Novità..................
-* >9
Presso Per Poeta Estero
Lire Lire Lire
3,- 3,60 5,60
1,- 1,20 2,20 2,20
1,- 1,20
2,75 3,25 410,- 10,- 13,0,50 0,50 1 0,25 0,25 0,50
0,25 0,25 0,50
0,25 0,25 0,50
10,- 10- 134,- 4,- 8,1,50 1,80 2,75 2,60
2,25 4,2,- 2,40 3,60
2,25 2,75 4,2,75 3,25 4,4,- 4,- 5,—
4,— 4,- 5,—
4,- 4,- 5,4,- 4,- 5,—
4,- 4,- 5,18,- 18,- 20,2,50 3.- 4,3,- 3,50 4,50
1,50 2,- 2,70
3,50 4,— 4,70
5,- 5,50 6,3,- 3- 5,
LSfLA LIBRERIA LA LUCE.. TORRE PELLICE
meuianie cunoiina-vagiia a ------------------—------m (provincia di tobinc)
NB. Chi desidera la raccamandaxlooe aggiansa Centesimi
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Yaldesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore ; EmUio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi MicoL
'PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Sig. Roberto Jahier, studente teol.
'PRAMOLLO - Pastore;: Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODOREITO - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
BORA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. SouUer.
PRADELTORNO - Sig. E. Cmsson, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Piume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, BieUa-Plazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Billour, evangelista.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiRe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqiialoni, evang., Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Cliiesa Evangelica - Sig. Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore-: E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUl, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangeli-sta.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore.:
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Arml.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni GriRi, Viale
Fransclni, 11.
MANTOVA - Chiesa): Via Bacchio, 4 • Pastore ;
Benvenuto CeRi, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : EmiRo Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
EmRio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta TagRavia, 25 Pastore : AttRio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani, evangelista (Diaspora).
NIZ21A - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. ÀzzareRi,
evangelista.
PAGHINO - Chiesa EvangeRca - Pastore : S.
lOdluccL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: P. A.
BRloiir, AsRo EvangeUco.
PIEDI-CAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4.
RIESI - (ihiesa EvangeRca - Pastore : Arturo
-Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa EvangeRca - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivL
SAVONA - CMesa : Corso Crisi. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica/
SIENA - Chiesa ; Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto R Martedì,
aRe ore 18 - Pastore : S. Colucci.
SUSA - CMesa: Via Umberto I, 14 - Sig. Gjìt
stavo Bert, evangielista, ivi.
TARANTO - CMesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - CMesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastorii:
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora).
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinattl, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso R Duomo) - Pastore: B. CeRi, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa EvangeRca - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celdìra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
ÆmWEMÆ
Via Arnaud, 31 - TORRE PELLICE - Via Arnaud, 31
LAVORI COMMERCIALI E DI LUSSO -.EDIZIONI
TORRE PELLICE - Stazione climatica rinomatissima, 55 km. da Torino. Altitudine
535 metri. Acqua potabile. Luce elettrica,
Gas - Posta, Telegrafo, Telefono - Treni a
trazione elettrica - Servizio Automobilistico
e di vetture - Centro di amene passeggiate
n collina e di interessanti escursioni alpine.
SCOPO DEL CONVITTO - Fornire ai
giovani alunni del Liceo-Ginnasio Pareggiato
di Torre Pellice una buona pensione di famiglia e un’educazione fisicamente e moralmente sana, in un ambiente cristiano Massima libertà di coscienza e di fede.
CONVITTO n/lSCtlILE Y/ILDESE
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO
TORRE PELUCE (Torino) .—
AMBIENTE - L’ambiente vasto, l’aria continuamente rinnovantesi ed un letto igienico
procurano sonni tranquilli, ritemprando la
mente ed il corpo. Bagni e docce nell’Istituto.
CIBO - 11 cibo sano, variato, abbondante,
conferisce benessere e salute, favorendo i
giovani organismi nel loro pieno sviluppo.
TORRE PELLICE - Stazione climatica rinomatissima, a 55 km. da Torino. Altitudine
353 metri. Acqua potabile. Luce elettrica.
Gas - Posta, Telegrafo, Telefono - Treni a
trazione elettrica - Servizio Automobilistico
e di vetture - (dentro dì amene passeggiate
in collina ed interessanti escursioni alpine.
SCOPO DEL CONVITTO - Fornire alle
giovani alunne del Liceo-Ginnasio Pareggiato
di Torre Pellice una buona pensione di famiglia e un’educazione fisicamente e moralmente sana, in un ambiente,; cristiano Massima libertà di coscienza e di fede.
# - j
; * « ■ -i :S " i ■ \ r "w
FEMMINIL E VADESE (Foyer) : ..:l 1 i'-.J
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO
== TOBBE PEUJCB (Torino) =
Grande facilità d'imparare le lingue Francese, Inglese, Tedesca.
Lezioni di Musica, di Canto e di Pittura.
» PUBBLICITÀ A PAGAMENTO »
Avvisi Commerciali : L. 0,50 la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per parola per una volta - L. 0,90 per due - L. 0,15 per tre. - Minimo L. 9. Tassa governativa in più — Pagamento anticipato.
Pabbllcftà BERTOLONI - Mlltno
DISTINTIVI VALDESI
« Lnx lacet in tenebris »
Vendita esclusiva, per le Valli Valdesi, presso
rOrologeria TOMASINI - Torre Pellice
STUDIO DENTISTICO
MOLINENGO ORESTE
Dottore in Medicina e Cbirorgia
Speciaitsta pei le malattie della Baita e
PINEROLO - Piazza S. Donato, 7
Operazioni indolori - Denti e Dentiere
artificiali - Ponti - Corone oro - Dentiere senza palato (sistema americano)
eseguite secondo i più recenti sistemi
e con la massima perfezione.
Consultazioni in TORRE PELLICE
ogni Venerdì dalle 8 alle 17
Piazza Cavour, 9 " Casa Lavagne».
NOCERA-UMBRA
1
. (Sorgente Angelica) «
Acqua MineraledaTamola
^;0COND|t
■CttUA P
PURCA.TIVA