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Quarante-huitiàme année.
10 Mal 1912
N. 19.
L ÉCHO DË8 VALLÉES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger...........r. ' \ ‘ ¿ ^
Plus d’un exemplaire a la même adresse, chacun . » 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
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On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Pour tontes les annonces, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. _______________
S’adresser pour la Rédaction à M.C.-A.Tron, past., rorrcPsKice,
et pour l’Administration à M. J. CtoïssoN, prof., Torre Pelltce.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement do l’année. j ,e f
Les changements non accompagnés do la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....ft dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Communication — La revue de l’armée protestante — Un danger moderne — Impressions d’Ecosse — Aux Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens et de Jeunes Filles — Chronique vaudoise — A proposito della Cassa
Mutua Pensioni di Torino — Bibliographie
— Feuilleton: Le trésor de grand prix —
Nouvelles politiques.
COMMUNICATION
Conférence de District des Vallées.
La Commission Exécutive porte à
la connaissance des intéressés que
l’ordre du jour de la Conférence du
Villar, déjà publié dans sa circulaire
du 4 avril, doit être complété comme
suit :
1. Résumé des Rapports des Consis
toires.
2. Rapport de la Commission Exécutive.
3. Discussion du projet d’Administra
tion unique approuvé par le Synode et renvoyé par le Synode
aux Conférences de district.
4. Rapport de la Commission du Cbànt
Sacré.
5. Commission ad referendum sur l’en
seignement religieux dans nos
écoles.
6. Commission ad referendum sur la
fréquentation du Culte principal.
Pour la Commission Exécutive
Ph. Grill, président.
La me de tede protestante
Il s’agit de la revue annuelle qui a
lieu régulièrement en mai. En suivant
une louable habitude qui date depuis
bien des années, chaque société religieuse tient à déployer sa bannière et
par des rapports et des séances publiques faire connaître ses profits ou ses
pertes. C’est l’Angleterre qui tient la
première place dans cette revue, et
c’est elle aussi qui possède le plus grand
nombre de sociétés. Les badauds et les
incrédules y voient un certain orgueil
et critiquent sans pitié, ce qui n’empêche pas le grand public anglais de
maintenir ses droits, ses privilèges et
ses habitudes. Londres, cela va sans
dire, est le centre de cette revue, mais
on y accourt de toutes les provinces,
du Nord aussi bien que du Sud.
Nous ne pouvons pas passer en revue
toutes ces revues, nous nous limiterons
forcément à celles qui nous touchent
de plus près et qui, d’après nous ont
une plus grande importance.
Donnons une place d’honneur à la
Church Missionari! Society, c’est à
dire à la plus grande et à la plus active société missionnaire. Elle est sous
le patronage de l’église anglicane, mais
soutenue presque exclusivement par
la fraction évangélique ou modérée,
i^artl rjtuaUste a tourné toutes ses
sympathies vers l’autre société the propagation of the Gospel. On a bien tenté
d’unir ces deux sociétés non pas rivales, mais qui travaillent dans un esprit bien différent l’une de l’autre,
quoique se proposant d’atteindre le
même but. L’anniversaire de cette société fut précédé d’un service spécial
pour les enfants, et 2000 d’entre eux
se réunirent dans la cathédrale de
Southwark où l’évêque de Hon-Kong
leur adressa la parole et 6000 se trouvèrent dans la cathédrale de St. Paul
pour entendre l’évêque de Kin-shin.
— Nous admirons cette excellente habitude de faire participer les enfants
à nos fêtes ; c’est ainsi qu’on les prépare
au combat en réveillant leur intérêt.
L’archevêque d’Irlande, the primate,
prêcha le sermon d’usage dans le temple de St. Bride devant un auditoire
nombreux et varié, il y avait, entre
autres, six évêques, lesquels tous prirent part au service de communion.
Ce sermon produisit une vive impression surtout à cause de sa fidélité à
l’évangile.
La grande réunion publique eut lieu
à Queens Hall sous la présidence du
vén. Sir John Kennaway. — La C. M. S.
travaille aux Indes, en Perse, en Palestine, en Egypte, dans l’Afrique équatoriale, au Japon, en Chine, au Canada
et ailleurs encore. — La visite du roi
aux Indes et la promesse de consacrer
des millions à l’instruction a produit
un grand intérêt dans ce vaste pays
qui paraît se réveiller et réclamer ses
droits. Le Mahométisme fait une concurrence assez grande à l’œuvre de
l’évangile ; c’est le rival qu’on rencontre un peu partout, en Afrique et en
Asie. C’est avec lui qu’il faut surtout
compter. Le pays qui a donné la plus
grande satisfaction à la société c’est
l’Afrique équatoriale; en une année
seulement, 4000 payons se sont convertis en demandant le baptême. La
C. M. S. a collecté pendant l’année en
cours la plus forte somme qu’elle ait
jamais collecté, soit neuf millions ÿiæ
cent soixante et un mille francs!
La C. M. S. compte 569 stations,
1369 ouvriers européens, 446 pasteurs
indigènes et 8787 agents, 407.135 adhérents, 113.675 communiants, 197.680
enfants suivant les écoles du dimanche. — Aux Indes on évalue à trois
millions le nombre des chrétiens et
c’est contre eux que s’exaltent les forces ennemies.
La réunion du soir à l’Albert Hall,
présidée par l’évêque de Sodor et Man
a été une vraie démonstration de la
puissance de l’évangile.
Que Dieu continue à bénir les efforts de cette société missionnaire si
Mêle, 0, 0. n.
UN DANM^ODERNE
Rassurez-vous, il ne s’agit pas de
guerres, ni de grèves, ni de tremblements de terre, mais bien plutôt du
Cinématographe, de ce qui fait les joies
de tout le monde, des petits et des
grands. En effet, le Cinéma fait une
concurrence sérieuse au théâtre et aux
auberges, surtout aux buvettes et aux
bars. C’est l’amusement populaire par
excellence ; l’ouvrier fatigué se permet
de dépenser 15 centimes pour se reposer une heure ou deux; la mère de
famille avant de rentrer à la maison
se laisse^ elle aussi, entraîner, en pensant qu’elle a bien le droit de se distraire un instant, en oubliant les soucis de la maison ; les domestiques ne
font pas exception à la règle et après
les achats se faufilent un instant au
milieu de là foule pour admirer les merveilles du jour. Le riche ne dédaigne
pas de se mêler à la foule plébéienne ou
dtrfïièfe en prenant un billet de première et en respirant l’air corrompu
d’une salle qui ne désemplit pas du
matin jusqu’à minuit. Le Cinéma a
donc gagné sa place parmi les amusements du public et semblerait devoir
être fort encouragé. Nous n’hésitons
pas à avouer qii’il a des côtés fort alléchants, car il instruit, il repose, il
vous fait jouir des faits du jour, il vous
fait admirer ce que vous ne pourriez
jamais voir autrement. C’est l’attraction dans les grands comme dans les
plus petits centres, et le peuple ayant
déjà si peu d’occasions pour se reposer
et jouir, il semblerait donc qu’il faut
encourager et point du tout blâmer.
Oui, si le Cinéma était toujours une
source saine, instructive, historique,
même religieuse, mais malheureusement pour attirer toujours plus le public, on n’hésite pas à l’allécher avec
des scènes peu morales, surtout pour
les petits qui s’habituent au vol, au
mensonge, à la haine, à la ruse, à certaines amours illicites, à la corruption
sous toutes ses formes. Pour les petits
c’est un danger, dans bien des cas, et
les parents feraient bien de veiller à
ce qu’ils n’aillent pas se repaître d’une
nourriture malsaine à tous égards, car
ne l’oublions pas, l’enfant est impressionable et n’oublie pas. Les parents
d’abord, les autorités ensuite, ont le
devoir de veiller sur ce qui peut être
excellent pour le peuple, mais qui pourrait nuire à ces intelligences par trop
enthousiastes.
Laissons donc sa place à cet amusement moderne qui paraît répondre
à un besoin du jour. Assurons-nous de
ce qui va être représenté, et alors seulement, allons en famille jouir de ce
spectacle qui est à la portée de toqs.
Les meilleures choses peuvent nuire
s’il n’y a pas de discernement et le
Cinéma ne fait pas exception à la règle générale. — On voudrait l’introduire comme source d’éducation dans
les écoles et comme entretien, au point
de vue religieux. Ce serait un autre
essai, très hardi, mais, nous le répétons, avec une grande prudence et du
discernement, en veillant on peut en
tirer profit. C. A. Tron.
De r influence morale du cinématooraptie.
On écrit de Londres:
« M. Sylvester Home a posé au Parlement une question qui mérite d’attirer l’attention des législateurs. H a
demandé au ministre de l’intérieur s’il
avait noté les déclarations d’un magistrat de Hull, qui constatait récemment l’influence pernicieuse de certains films mélodramatiques.
Quatre jeunes écoliers qui comparurent devant le tribunal de Hull pour
vol avec effraction avouèrent que l’idée première de leur crime leur avait
été donnée par des scènes de vol données au cinéma. Le ministre, confirmant
les paroles de M. Sylvester Home, reconnut qu’il s’était déjà occupé de cette
question, qu’un comité de managers de
cinématographes était en formation,
qui aurait pour mission d’examiner
tous les films et de leur appliquer une
censure rigoureuse. Mais le gouvernement ne se croit pas encore autorisé
à intervenir.
Il y a là un problème pédagogique
de la plus haute importance et qui devrait retenir l’attention de tous les
gouvernements. L’influence de l’image
est énorme, surtout sur les enfants et
les gens de peu d’éducation ; le cinéma,
suivant les thèmes qu’il illustre, peut
devenir une école de démoralisation
ou rendre au contraire les plus grands
services à la cause de l’humanité et
de la civilisation » . J. C.
IMPRESSIONS D’ËCOSSE
ni.
Me voilà à Crieff, en beauté, la capitale du Perthshire. Généralement on
vient m’attendre à la gare, mais cette
fois, j’ai beau écarquiller les yeux, je
ne vois personne. Est-ce que, par hasard, mes moustaches, impertinemment
tournées vers le ciel, malgré les sages
avis de notre sage Président, m’auraient joué le vilain tour de ne pas
me faire reconnaître? Ça en a tout
l’air, car à peine arrivé dans la jolie
Ville où de gentils hôtes m’attendaient,
je fus bientôt rejoint par notre trésorier local - un charmant petit vieillard à la barbe et aux cheveux blonds,
malgré ses septapte aps soppé - désolé
2
de lie |);i,s avoir su (o jtiek mu up. Nous
voilà bientôt jasant comme de vieux
amis, malgré les ràousLaches qu' il a
tout l'air d’envier. Pour me pi’ouver
son amitié et son intéiêt, il décide,
d’accord av'eo la maîtresse de maison,
de m’accompagner l’après-midi, dans
une promenade en voiture.
A 2 heures précises voilà le pineytrap à la porte, conduit par un vieillard à la figure très intéressante. On
a soin de bien s’entourer de châles,
malgré le soleil qui est assez chaud
au moment même. Nous voilà bientôt
traversant la ville au trot rapide du
poney. Comme tout est en ordre et
propre ! Tout démontre l’aisance, sinon
la richesse. Les jardins soigneusement
entretenus ont déjà des fleurs, les pelouses sont déjà vertes et les arbres
commencent à se couvrir jie petites
feuilles. Décidément le printemps est
là. En présence de la belle nature,
mon cœur s’ouvrait à la poésie, quand
tout à coup, le cheval ayant eu peur
d’une racine, manqua peu de nous lancer en pleine et dure réalité, c’est à
dire, sur la route. Nous traversons des
champs immenses, des prés, des forêts
surtout, au milieu desquelles pointent
les toits argus de la maison des seigneurs de l’endroit. Quand nos yeux
eurent assez bu dans la mer de délices qui nous entourait, la conversation s’engagea. On parla un peu de
tout et de tous les pays.
— Moi, disait le bon vieillard qui
nous conduisait, en tournant vers nous
sa barbiche grisonnante, je crois que
les pasteurs d’aujourd’ hui étudient
trop, sont trop savants, mais pas assez
courageux. Ils font de magnifiques discours auxquels nous ne comprenons
pas grand chose, devant lesquels vous
devez vous incliner, mais ne disent
pas le nécessaire, n’ont pas le courage
de vous demander si vous êtes sauvés.
Ils ne viennent pas vous demander en
vous prenant la main : « Frère, qu’en
est-il de ton âme? »Si elle t’était redemandée ce soir, maintenant ?» En
disant ces mots, son visage s’illuminait, son regard plongeait au loin dans
les horizons infinis de la foi... En ie
regardant j’étais obligé de penser aux
vieux Covenanters Ecossais. L’air profondément pieux et profondément décidé de mon ami Drummont m’aidait
puissamment à comprendre et à aimer
l’âme de ces héros d’autrefois.
— Je ne suis pas d’accord en tout
et partout avec vous, remarqua Monsieur Mac Erren. Les pasteurs d’aujourd’hui sont obligés de marcher avec
le temps et le temps présent demande
des études très sérieuses. Ils ne peuvent pas non plus brusquer tout le
monde en leur présentant votre demande, car ils risqueraient de manquer complètement leur but.
— Telle n’est pas mon opinion, M.
Mc Erren, sauf votre respect. Je crois
qu’on ne prend pas la religion assez
au sérieux, on s’en amuse seulement,
ça a bonne façon, pt pourtant quelle
importance n’a-t-elle pas pour le temps
et pour l’éternité ! Tenez, je ne suis
qu’un pauvre berger, mais je me rappellerai toujours le moment solennel
dans lequel à l’âge de 14 ans, je me
convertis à Dieu, aidé par sa grâce.
Je n’étais pas mauvais, j’étais même
religieux, mais je' n’avais pas donné
mon cœur entièrement à Dieu. Depuis
ce moment, le but de ma vie à été de
faire la volonté de Dieu et Dieu m’a
abondamment béni. Pendant ce temps,
Je soleU s’était eaeüé derrière les pua
ges, le. vcu.t me lançait à la figure de
gros flocons de neige durcie, mais j'étais indifférent au jeu des éléments.
J’étais heureux d’écouter la voix de
ce prophète. Je sus plus tard . qu’ il
avait été à la rencontre de bien des
sacriflees pour être fidèle à son Dieu.
E. Bertalot.
AUX UNIONS chrétiennes "
de Jeunes Gens et de Jeunes Filles
CONVEGKO EIUONISTil.
Les Unions Chrétiennes de Jeunes
Gens et de Jeunes Filles, ainsi que
toutes les Société sœurs, sont invitées à
participer au VII“® « Convegno Unionista », promu par les Unions Chrétiennes de Turin, qui se tiendra Jeudi
16 c. jour de l’Ascension à VillarPellice.
Heures PROGRAMME :
5,30 - Départ de la gare de Turin.
7,46 - Arrivée h la Tour - Déjeuner.
8,15 - Promenade à pied pour Villar Pellice
par la grande route.
10.30 - Culte dans le Temple, présidé par M.
le pasteur Giampiccoli.
Midi - Dîner champêtre.
13.30 - Réunion générale, discours historiques
et d’occasion.
14,--Jeux, amusements divers, récitations,
chants, etc.
16.30 - Clôture et retour à la Tour par l’envers.
19,--Dîner en commun. ;
21,10 - Départ de la Tour.
23, 5 - Arrivée à Turin. ,
NB. Chacun doit se pourvoir pour
les deux premiers déjeuners. Pour le
souper en commun, fixé à deux frs.,
envoyer son adhésion avant mardi soir
■14 c. à M. Louis Jouve président de
l’Union Chrétienne de la Tour.
Chacun pourra déposer ses provisions sur un char à la Tour et les retrouver au Villar moyennant unç, petite contribution de vingt centimes.
Les Turinais font annoncer qu’ils
arriveront en grand nombre et il serait
à désirer que les Unions de nos Paroisses des Vallées en fassent autant.
A ceux qui se plaignent d’avoir choisi
cet endroit plutôt qu’une hauteur, comme nous en avions l’habitude, nous
répondons par les mêmes paroles qui
nous ont été adressées par M. Giampiccoli : « J’aimerais faire assister' une
fois nos Turinais à un culte dans un
de nos vieux Temples des Vallées ».
Ainsi à tout seigneur tout honneur.
V. Morqlia.
CHRONIQUE VAUDOISE
La Tour. La Vén. Table a nommé
une commission pour s’occuper de l’enseignement de la Bible dans les écoles,
et à désigné à cet effet, MM. A. Jahier,
pasteur - Attilio Jalla, professeur et
Luigi Rostagno, régent.
S M. le pasteur Henri Pascal a présidé, dimanche dernier, le culte principal, l’école du dimanche des Appiots,
une réunion aux Coppiers et a visité
nos malades à l’hôpital.
S M. et Madame Co'îsson sont partis
pour le Zambèze, samedi dernier. Nous
les suivons en priant pour eux et en
faisant les meilleurs vœux pour leur
voyage.
S Nous rappelons la soirée des étudiants à l’Aula Magna, samedi soir.
Musique et représentations.
Pramol. En l’absence du pasteur,
le 21 avril, la chaire a été occupée
par M. le pasteur émérite Henri Tron
qui, outre l’école du dimanche et le
culte principal, a encore tenu une réunion à Peumian.
A l’occasion de l’échange de chaire,
le 28 avril, nous avons eu le plaisir
d’entendre M. le modérateur Léger qui
a au-ssi parlé à nos enfants de l’école
du dimanche, au culte du matin et“
dans une l'éuiiion aux Plenc.
A l’un et à l’autre de ces frères nos
remercîments les plus sincères.
© L’assemblée d’église s’est réunie
dimanche, 5 mai, pour entendre la lecture du rapport du Consistoire et pour
nommer ses députés. Ont été nommés
députés à la Conférence MM. Barth.
Beux des Plenc, Barth. Jahier des Beux
et l’ancien Daniel Long de la Ruà. Le
député au Synode a été nommé dans
la personne de M. Héli Long, instituteur.
© Actes liturgiques. Trois nouveaux
décès parmi nos enfants : Long Henri
de George et de Long Marguerite, des
Tournin, âgé de 8 ans — Long Lévy
'■-a
d’Emile et de Long Madeleine, dés
Plenc — et Bouvier Emile de Jean et
Combe Marthe, du Boularè — les deux,
âgés de quelques mois seulement. Notre vive sympathie aux parents affligés — Un baptême : Bouchard David
de Michel et de Jahier Lydie.
Stio de la Plata. La Conférence
du district Sud Amérique a été peu
nombreuse cette année. H y manquait
quelques pasteurs et les églises de Belgrano et Ombues de Lavalle n’envoyèrent point de délégués. Celle de Colonia
en envoie un seul. M. Jules Rostan
pasteur au Rosario Tala et M. Otto A.
Gossweiler représentaient l’église méthodiste épiscopale.
Touchant la Constitution et en ce
qui a trait à sa modification concernant l’administration unique, la Conférence a pris la délibération suivante :
1° Reconnaître son incompétence sur
un sujet de si haute importance, vu
la grande distance des vallées, persuadée que la décision prise sera dans
l’intérêt de l’église en général et à la
gloire de Dieu.
2" Demander au Synode de mettre
d’accord l’art. 14 de la Constitution
avec l’article 116 des Réglements.
3" Dans le cas que l’administration
unique soit approuvée, exprimer le
désir qu’un des membres de l’administration soit chargé de la direction du
district d’Amérique.
La question de l’administration unique, u’a pas été étudiée en détail par
la Conférence, laquelle, après une
courte discussion, a décidé de faire
parvenir à l’administration ce qui a
été cité plus haut.
La Commission exécutive nommée
par la dernière Conférence, pour l’année courante, est ainsi composée : H.
Beux, président, Emmanuel Dalnias,
vice-président, et B. A. Pons, secrétaire.
Sain A-Jean. Le grand local des
Unions chrétiennes de St-Jean avait
un air de fête dimanche dernier le 5
mai; c’est qu’il réunissait ce jour-là
les membres des Unions du. Groupe
Piémont, invités par M“® Schalck, présidente du Comité National, à une réunion familière.
C’étaient bien deux cent cinquante
membres qui avaient répondu à l’invitation — toutes les Unions y étaient
représentées, de Rora, de Bobi, du Villar, d’Angrogne, de »Saint-Germain, du
Pomaret et même de Pramol et de
Massel, sans oublier celles de 'lorrePellice, de Pignerol et de Turin. Quel
coup d’œil réjouissant que toute cette
jeunesse heureuse où les coiffes ne
manquaient pasi
Après le culte tenu par M“® Gardiol,
présidente du Groupe Piémont, nous
eûmes le plaisir d’entendre M“® Gladding, qui fait une œuvre bénie ep Amérique — elle adressa des paroles bien
touchantes, en insistant sur la nécessité de consacrer ses jeunes années au
Seigneur et à ce sujet raconta un fait
bien simple mais qui marqua si nettement sa pensée et la transmit à plus
d’un cœur — elle parla des Unions
d’Amérique si prospères et termina en
exprimant toute la joie qu’elle ressentait d’être au milieu' d’un grand nombre de jeunes filles qui toutes avaient
compris la mission donnéeparleMaître.
Ce fut un grand plaisir de voir au
milieu de nous M”® Middleton de Londres, bien connue ici, — elle aime,
disait-elle, ce nom «d’i/nfon» et «d’unionistes » qui signifie si bien le but,
le vrai but de cette société; celui d’Association qui nous vient de l’Angleterre
répond beaucoup moins bien à l’idée
que le mot d’Union renferme.
M*'° A. Grill et M“® Gay adressèrent
ensuite de chauds appels — leurs paroles bien senties faisaient du bien.
Ce fut ensuite, après un beau chœur
chanté par l’Union de Saint-Jean, M““
Schalck qui prit la parole — elle exprima au nom de Monsieur Schalck,
aussi, qui était présent à la fête, la
joie qu’elle ressentait de voir les chères vallées si bien représentées — ne
pouvant plus les visiter comme par le
passé, elle voulait encore se sentir en
contact direct avec elles, suivre leur
travail et leur progrès — elle fit vibrer la note de reconnaissance envers
Dieu qui d’une façon si visible faisait
reposer sa bénédiction sur ces chères
Unions qui devaient être toujours plus
un foyer de force et de vie, et invoqua la bénédiction divine sur chaque
unioniste pour qu’elle comprenne la
grandeur de sa mission et l’accomplisse !
Notre chère présidente proposa ensuite d’entendre les chants et récitations, et chaque union concourut de
son mieux à la réussite du programme.
Puis le thé vînt apporter la note gaie,
et l’échange de cordiale sympathie circula de groupe en groupe — c’était
un beau jour de fête! et mai souriait
dans sa robe brillante, comme tous
ces jeunes visages qu’animaient la joie
et la reconnaissance.
Une unioniste.
Tocco Casauria. Si nous avons
bien lu, la Luce nous parle de l’inauguration d’une église évangélique dans
cette localité, le 25 Mars. Cette petite
commune ne compte que 6000 habitants et appartient à la province de
Chieti. M. Tron-Danesi qui travaille
à Salle s’est déjà rendu plusieurs fois
à Tocco Casauria, où l’œuvre paraît
promettre beaucoup, puisqu’on vient
aux Conférences et que les enfants
accourent volontiers ainsi que les
femmes.
%’illar. Actes liturgiques du mois
d’Avril. — Baptêmes: Charbonnier
Henri (Ville)— Gönnet Etienne de Jean
et de Rivoire Susanne (Buffa) — Vigne
Jeanne Albertine(Garins).^—Mariage:
Fontana Daniel (de l’Envers de La
Tour), avec Susanne Roux-Freyssineug
(du Ciarmis).
© Dimanche dernier, 5 courant, eut
lieu la séance des promotions des écoles de la paroisse. Notre grand temple était presque rempli: beaucoup de
parents avaient tenu à montrer, par,
leur présence, l’intérêt qu’ils, portent
à l’instruction de leurs enfants.
3
Le pasteur commença par la lecture
de quelques versets appropriés à la
circonstance et une courte allocution
sur la 5““ parole du Décalogue: Honore ton père et ta mère. Après lui
M. le D" Gay, M. le syndic Bonjour et
M. l’assesseur Barolin, prirent successivement la parole, M. Tron, instituteur,
lut ensuite les résultats des examens.
L’année scolaire 1911-12 a été bonne
à tous les points de vue, soit pour ce
qui concerne la santé du personnel enseignant et des élèves, soit pour ce
qui a trait au profit que ces derniers
ont tiré des leçons qui leur ont été
données. Une 50“® de prix furent décernés aux meilleurs élèves. Le Consistoire assigna, cette année encore,
des prix de Bible à ceux d’entre eux
qui s’étaient distingués dans cette
étude. Le chant et la prière terminèrent cette intéressante séance.
A. J.
" A PROPOSITO
ilella Cassa Mataa PeasM d¡ Toriao
Molti nostri lettori ci chiedono qual
condotta debbono tenere gli associati
della Cassa Mutua Cooperativa Italiana
per le Pensioni di Torino, dopo l’approvazione della legge sul monopolio
delle assicurazioni.
La risposta, secondo noi, è semplice :
fino all’entrata in vigore della legge,
lo statuto della Cassa Mutua rimarrà
immutato : i soci dovranno quindi continuare i versamenti.
Ma noi crediamo anche che dopo
l’entrata in vigore della legge convenga agli inscritti di perseverare nei
versamenti, data la sicurezza dei loro
risparmi, in attesa che il nuovo Istituto Nazionale per le assicurazioni
faccia conoscere le nuove tariffe e
combinazioni di assicurazioni popolari
(di rendite vitalizie e capitali differiti),
alle quali potranno accedere i soci non
operai della Cassa Mutua, I soci operai, alla loro volta, potranno riversare
a suo tempo, i loro risparmi accumulati, cogli interessi, alla Cassa Nazionale di Previdenza, fruendo delle speciali facilitazioni che tale istituto accorda ai lavoratori.
A questo proposito segnaliamo un
brano del discorso pronunciato alla
Camera dei Deputati dal Ministro Nitti,
nella seduta del 31 Marzo u. s., in occasione della discussione del bilancio
del Ministero di Agricoltura, Industria
e Commercio :
« Chiusa cosi, colla parola della leg
* ge, la lunga controversia compren« sibile in questioni come queste che
< investono i grandi problemi dell’eco
* nomia nazionali, ormai non ci do« vrebbero essere nè vincitori, nè vin« ti... Aggiungerò a questo proposito
« che in questi giorni a Torino, a Mi« lane, a Genova ed in altre città, sono
« state organizzate speculazioni per
« indurre i soci della Cassa Mutua Pen« sioni di Torino ad esercitare il diritto
« di recesso. E’ bene che da questo
« banco parta una parola di disappro« vazione per tutto ciò (applausi). La
« Cassa Mutua di Torino se ha passato
« dolorose peripezie, può rendere tut« tora utili servigi al paese. Ad ogni
« modo la Cassa ha accumulato gran« dissimi capitali e sarebbe male che
« essi andassero dispersi. Io anzi esorto
« tutti coloro che in questa Camera si
« occuparono del problema delle as« sicurazioni e che hanno autorità ed
« ascendente, a fare della vera propa« ganda perchè il diritto di recesso non
« sia esercitato (approvazioni). Io sono
« convinto che tutti questi mirabili
« frutti della previdenza non debbano
« andar perduti (approvazioni) ».
Noi riteniamo che tali parole dell’on,
ministro debbano tranquillizzare appieno i 300 mila soci della Cassa di
Torino, e li incitiamo a continuare nel
loro atto di previdenza fino a quando
sai-auno note le nuove disposizioni.
BIBLIOGRAPHIE
Virgilio Sonamacci. Gloria a Dio.
Raccolta di Canti e Cori. - Firenze
Tip. Claudiana - Prezzo: L. 1,30.
Nous ne pouvons que recommander
chaleureusement ce premier fascicule,
dû à un évangélique, qui consacre ses
talents à la musique sacrée.
La Table des matières est éloquente
par elle-même, la voici :
Gli Angioli di Natale - Era la notte
- Notte di Natale - Cieli immensi - E
nato il mio Signore - Salmo 23 - Salmo
117 - Salmo 146 - Osanna - Al Re dei
Secoli.
La Casa Editrice Metodista de Rome
- Via Firenze, 38 - publie deux opuscules ; un de Angelo Crespi sur ce sujet: Ë il Cristianesimo la religione dei deboli ? montrant que en
acceptant Christ, il faut aussi admettre les doctrines du christianisme, et
l’autre du D” Lala : Calendimaggio,
pensieri di Cristianesimo sociale. Prix : cinq centimes. — Deux bonnes petites brochures.
Minerva
Sommario del i” maggio i912.
Questioni del giorno - Rivista delle Riviste :
La triplice alleanza e la triplice intesa sui mare
“ L’Italia di domani e la Francia - Dinamitardi
inafferrabili e poliziotto geniaie - Democrazia
0 dinamite ? - Il culto di Napoleone - I portatori di bacilli e l’epidemioiogia - Colossali
sperperi americani - 1 tribunali dei minorenni
- Un grande museo di alberi viventi - La beneficenza razionale - Tennyson - La coppia futura - Roma nei primi anni dopo la caduta del
potere temporale - Un libro dello stato maggiore russo sulla guerra russo-giapponese Episodi di guerra coloniale - L’evasione di Bazaine - La moda sotto il Secondo Impero - Un
nuovo metodo per imparare il latino - I pericoli delle cure che si fanno per dimagrire e
contro il gozzo - Tabacco e salute - Il principio di giustizia in materia d’imposte - L’emigrazione cinese - Fra libri vecchi e nuovi:
Annie Besant, « Autobiografia » - Notizie bibliograflche - Fra Riviste e Giornali.
C81) LE
TRËS0R DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
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Au ton dont ces mots furent prononcés, l’intendant comprit que ces demoiselles avaient
fait une découverte, et quoiqu’il n’eût qu’une
médiocre confiance en la valeur de cette découverte, il voulut. leur donner satisfaction.
L’heure du dîner approchait; il congédia ses
ouvriers, leur enjoignant d’employer leur aprèsmidi dans un verger à l’autre extrémité de la
propriété, sous prétexte qu’il avait une course
à faire à Tivoli et voulait assister à la plantation de ceps américains. 11 exprima ensuite
ses regrets de ne pouvoir aider à l’exhumation du bloc de marbre, qui pouvait, disait-il,
avoir une certaine valeur.
L après-midi parut bien long à nos jeunes
amies, qui no pouvaient reprendre leur travail que lorsque le soleil serait moins ardent.
Dès que ie thé fut servi et que M“« Smith, en
proie à une névralgie dentaire, fut remontée
dans sa chambre, Marguerite et Eisa prirent
leurs chapeaux et leurs pioches. Bruce, qui
revenait d’une partie de pêche, ne se fit pas
prier pour se joindre à elles.
— Je viens tout do suite, dit-il; le temps
de passer a l’office pour prendre quelques provisions (car je meurs de faim), et je suis à vous.
Bruce s’attend sans doute à ce que nous
ayons trouvé une belle statue; il sera tout désappointé que cela ne ressemble en rien au
bébé de Jokébed, dit Eisa avec un soupir.
Les voilà tous les trois au travail, prenant
toutes les précautions indiquées par Baldi, creusant une large tranchée tout autour de l’objet
de leur convoitise; enfin, le bloc de marbre
parut a pou près isolé «u milieu d’une grande
tranchée.
— On dirait un panier renversé, dit RitaJetant un regard dans le trou, Eisa s’écria:
— Ohi Rital ohi BruceI si c’était un bei^
ceau ?
— Quelle bêtise l répondirent les deux autres en chœur*
. Et tous trois procédèrent avec un soin extrême au dégagement final de leur bloc do
marbre.
— Ici, commanda Bruce, introduisez doucement vos piques à côté de la mienne; nous
devons réussir, cette fois.
En effet, le marbre céda ; il était évident
qu’on no voyait que l’envers do l'objet. A ce
moment décisif, Eisa fut prise d’un tremblement nerveux et devint toute pâle; une seconde
fois elle eut l’intuition de ce qu’elle avait
trouvé.
— Un instant, dit Rita; je crois que nous
pourrons maintenant soulever le bloc do marbre, Bruce et moi, en le prenant à bras le
corps.
Quelques minutes après, ils déposaient sur
le bord du fossé un berceau en marbre dans
lequel était couché un petit enfant. Un seul
cri partit des trois poitrines :
— Le bébé de Jokébed I
Puis ils restèrent en admiration devant un
des plus beaux morceaux de sculpture qu’on
pût imaginer.
Bruce, toujours pratique, fut le premier à
reprendre son flegme :
— Que ferons-nous de ça ? demanda-t-il ?
Eisa étendit son cache-poussière sur le bébé,
et Rita, ramenée du royaume des rêves, répondit:
— Il faut l’emporter à la maison; c’est trop
précieux pour l’exposer au Casino. Ah ! voyez
quelle chance I Jean a laissé sa brouette là-bas
dans la vigne ; dépêchons-nous, chargeons notre butin, et dissimulons-Ie à tous les yeux.
(d suivre).
IVouyelles politiques
Nous reproduisons du Journal de Genève'.
L’occupation de Rhodes.
Les Italiens poursuivent résolument
leur action dans la mer Egée. Après
l’occupation de l’île de Stampalia voici
le débarquement beaucoup plus important des troupes du général Ameglio
dans Tîle de Rhodes.
Le général Ameglio commandait la
brigade qui débarqua à Benghasi sous
le feu nourri des Turco-Arabes en octobre dernier. Il venait d’être promu
général de division et remplacé à la tête
de sa brigade par un autre officier. Il
était à Benghasi depuis plusieurs semaines sans commandement lorsqu’il
reçut l’ordre de s’embarquer. Il partit
le 22 avril. Le secret le plus absolu a
été gardé sur la destination du corps
d’expédition dont le général Ameglio
devait prendre le commandement. Il se
compose du 57® régiment d’infanterie
et du 4® bersagliers, qui se trouvaient à
Benghasi, d’un bataillon d’alpins provenant de Tripoli et d’autres troupes
embarquées en Italie formant un total
de 8000 hommes.
Une division navale commandée par
l’amiral Viale devait protéger le transport et le débarquement des troupes.
Elle comprenait les cuirassés VittorioEmanuele, Napoli, Roma et ReginaMargherita. Partie de Tárente le 30
avril, elle était signalée le 2 mai au
large des côtes de Grèce, naviguant
vers la mer Egée en ligne de file flanquée de deux escadrilles de torpilleurs.
Dans la nuit de vendredi à samedi, suivant une dépêche d’Athènes à la Tribuna, elle s’avançait à une vitesse
moyenne, tous feux éteints, dans la direction de l’île Kharki, à 16 milles à
l’ouest de Rhodes. Elle était suivie de
la division de l’amiral Presbítero et
d’un convoi de steamers transportant
des troupes. Toutes les subdivisions navales se sont trouvées au point fixé
pour la concentration, entre 2 h. et 2
h. 30 du matin. La flotte réunie, sous
les ordres de l’amiral Viale, a alors
continué sa route vers Rhodes et est
arrivée en vue de l’île à 3 h. 30 du matin.
La flotte s’est à ce moment partagée
en deux sections, l’une se dirigeant
vers le nord pour faire une dénions
tration navale devant les fortifications
de Rhodes, l’autre se dirigeât vers le
sud avec les troupes de débarquement.
Les opérations ont commencé à 6 heures du matin.
Le débarquement s’est accompli avec
une extraordinaire rapidité. En une
heure, 8000 hommes avaient débarqué.
Entre six heures du matin et deux
heures de l’après-midi, tout le matériel se trouvait sur la terre ferme. Le
lendemain dimanche les Italiens entraient à Rhodes et hissaient le drapeau sur le palais du gouvernement.
L’île de Rhodes possède une garnison qui s’élèverait suivant les informations de source turque à 2000 hommes, suivant une dépêché de source
allemande à 5000 hommes, avec de l’artillerie de montagne et des mitrailleuses. La baie de Kalithéas où s’opéra
le débarquement est à une quinzaine
de kilomètres de la ville de Rhodes.
Dès que la flotte italienne fut en vue
les Turcs se retirèrent vers l’intérieur
de l’île, au sud-ouest, sur le plateau
Smith (?). Les Italiens, au moment du
débarquement dans la baie de Kalithéas, se trouvaient sur le versant opposé. On suppose que le général Ameglio, immédiatement après avoir débarqué, et sans perdre une minute, a
décidé de prendre l’ennemi à, revers,
pour l’empêcher de se retirer vers les
montagnes. La distance qui sépare Kalithéas du plateau Smith est d’environ
huit kilomètres. A mi-chemin se trouve
Sandrullu-Tombs où les Italiens, après
une marche de cinq kilomètres et demi, rendue difficile par la nécessité
de franchir une chaîne de collines d’une
hauteur moyenne de 612 mètres, prirent umpremier contact avec les Turcs.
L’occupation de cette île rendue célèbre dans l’antiquité par son colosse
et dont les voyageurs vantent les beaux
sites et le climat délicieux, servira de
base, comme l’occupation de Stainpalia et d’autres points de l’Archipél, aux
négociations de paix. Rhodes servira
d’objet d’échange contre laTripolitaine
et la Cyrénaïque.
Mais cet avis, qui est certainement
celui du gouvernement italien, n’est
pas partagé par le public unanime. A
Rome on trouve que l’Italie devrait
conserver cette île où flotte maintenant
le tricolore italien et qui jadis fut occupée par Amédée VI de Savoie, le
fameux «Comte Vert », vainqueur des
Turcs et restaurateur de l’empire grec.
La tradition veut que les lettres mystérieuses qui servent de devise aux
rois de la maison de Savoie, F. E. R. T.,
veuillent dire, par allusion au Comte
Vert, Fortitudo Ejus Rliodum Tenuit
(sa vaillance a tenu Rhodes). De pareils souvenirs populaires donnent évidemment une importance particulière,
et en quelque sorte symbolique, à l’occupation actuelle de Rhodes. Et l’on
propose déjà dans la presse que la célèbre légende F. E. R. T. se traduise
désormais ainsi : Fortitudo Emmanuelis Rhodum Teneat (que la vaillance
de Victor Emmanuel consei’ve Rhod.es !)
Ab. payés et non quittancés.
1912: M. J. D. Hugon, Colonia Valdense (solde
1912) - M. Josué Tron (Robars), Massel - M.
J. Tron f. Ant., Champ-la-Salse (l’abonnement
de Micol J. Ant., Reynaud, pour i9il n’â pas
été réglé, sauf erreur).
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Perosa Argentina aperta Mercoledì e Domenica.
Presso le suindicate Sedi Succursali si eseguiscono le seguenti operazioni :
Emissione di libretti di risparmio ordinario al 3 OiO, con un massimo credito di L. 5000
ed un disponibile giornaliero di L. 500.
Emissione di libretti di piccolo risparmio al 3,50 OlO, a determinate categorie di persone attendenti a lavori manuali, con un massimo credito di L. 2000 ed nn disponibile
giornaliero di L. 100.
Emissione di libretti nominativi vincolati almeno per un anno, per somme non inferiori
a L. 5000, all’interesse del 3,25 OjO.
Ammissióne di prelevamenti dai libretti a mezzo di assegni (chèques), pagabili alla Sede
Centrale.
Limitatamente alle Sedi di BARGE e di TORRE PELLICE ;
Emissione di libretti nominativi ma pagabili al portatore, al 2,75 OlO, con un massimo
credito di L. 25-000 ed un disponibile giornaliero di L. 2500.
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Si fanno acquisti di rendita dello Stato o di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, per conto dei depositanti, e nell’interesse di questi se ne esigono le
semestralità.
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libretti della Cassa stessa.
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Libretti pagabili al portatore al 2,75 0[0,. nelle Sedi che non sono autorizzate all’emissione diretta.
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Accettazione di titoli in amministrazione contro un diritto di L. 0,50 per mille o
frazione di mille lire sul valore nominale dei titoli depositati.
Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto dei depositanti di piccolo risparmio fino alla concorrenza di L. 3000.
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