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Soixante-neuvième année - Anno XI"
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30 Juin 1933
N" 26
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Spett. Klàioteca’^V^ese " ; : Vi,
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PRIX D’ABONNEMENT:
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.,., dignes de louange, occupent vos pensées (Phil, IV, 8).
POm 11 fis llfTflIlSDBB
LA JOIE.
« Réjouissoz-voiis toujours dans le
Seigneur ». Phil. IV, 4.
Celui qui nous exhorte à la joie n’appairtient pias à la classe des « beati poesidefuites ». C’est un homme dont le passé est
un tissu de labeurs et de souffrances
(2 Cor. XI, 23-33), dont le présent est
l’angolgse de l’incertitudie dans un cachot
de Eome, dont l’avenir est la persipective
d’une mort aaiiglante.
Son exhortation a du poids.
ÿ ÿ $
Réjouissez-vous ; vos falrdeaux vous sembleront moins loundB, votre maison moins
pauvre, votre pain dur pijas savoureux.
Vous serez hon travailleur, bon père de
faniille, prêt isu pardon et plein d'humilit°. Quelqu’uin a dit : « Je suis trop conte-nt pour être orglueiUeiux ».
Réjouiissez-vous ; nous divisons-nos semblables em deux oatégories : les antipathiques et les sympathiques. A la première
catégorie appartiennent générifanetot les
esprits ennuyés, moroses, les visages longs
et laoudeurs. A la seconde les personnes
sourjainites, joyeuses, rayonnantesi : on les
accueillte à bras ouverts; leur présence, tel
un rayon de soléil, fait du bien ; oira aitne
la compagnie de quelqu’un dont le sourire
ne soit pas une grimace, dont la, parole
ne soit pas une plainte continuelle.
'Réjaidssez-vaus dans le Soigneur : audessus du globe minuscule qui vous empcrte idalne l’espace, piar delà les étoiles
qui roulent silencieuses diaUs rimmensité,
Dieu existe. Créateur et Conservateur de
toutes choses, il est le père des homm^es,
il est Amour.
En Jésus-Christ nous avons la vie éternelle. Ignorance, injustices, contrastes,
tout dfeparaîtra dans une harmonie parfaite, dians un perpétuel chant de louiapage
et d’amour.
La première page du Nouveau Testament est la page immortelle des Béatitudes, Les pauvres', les affligés, les affamés,
les persécutés y sont proclamés heureux.
Heureux ceux que le monde considère
malheureux, libres ceux qu’il considère
esclaves, triomphants ceux qu’il considère
vaincus.
» « »
Réjodéssez-vous toujomrs; dire à un incrédule, à un mônidain : réjouis-toi toujours, c’est un non-seuB, c’est de l’ironie.
Mai|s celui dbnt la joie est dans Seigneur doit être toujours joyeux, s’il est
conséquent. Le Seigneur est toujours là,
toujours lie même !
— N’est-il pas des heures dans lai vie,
toutefois, où la, joie est impossible, coupar
ble, même? L’heure du deuil, pa’r exemple?
— Etre toujours joyeux, au sens chrétien, ne sigUifie pas êtrei insensible à la
douleur. La joie n’est pas incompatible
avec la souffnauce. L’apôtre écrit : « ...affligés, et cependant toujours dans la joie »
(2, Cor. VI, 10). Le chrétien n’est pas immuoiasé, ici-bais, contre la douleur. Au contraire : son âme étant plus sensible, ses
douleurs sont plus gr.andes'. Mais ses douleurs, comme tous les événements de sa
vie, paissent sur un fond lumiiineux et tranquille formé par la foi, l’espérance, la
ohariité. Il sait en qui il a cru. Le torrent
peut s’acharner contre les flancs de la mon
tagne ; il emportera la terre, mais la roche vive demeure indestructible.
« $ $
POUR LA VÉRITÉ
£cs ninistlre; de TCglist.
* (Première Partie).
Si Jésus-Obribt était venu seulement
pour -vivifier et rajeunir la religion juive,
il aurait conservé ses formes de culte et
son organisation, en ëcairtant simplement
les dérogations et les abus, en remplaçant
, le froid formalisme par une piété ardente
et sincère. Par conséquent le sacerdoce
juif n’aurait eju qu’à se transformer lentement en une prêtrise chrétienne.
L’épître aux Hébreux traite à fond
cette question, ,âu chapitre VII ; après
avoir affirmé que le sacerdoce lévitique
était imparfait et l’apparition d’un autre
prêtre d’un autre ordre ayant été nécesaajire (vers. 11), elle ajoute: «Le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi
il y a un changement de loi » (vers. 12).
Ce nouveau -prêtre d'un nouvel ordre, Jésus-Christ, n a rien de commun avec le
sacerdoce juif. « Il y a eu des prêtres en
grand nombre parce que la mort les empêchait d’être permanents. Mais lui, parce
qu il demeune étertnieUement, il possède un
sacerdoce qui n’est ^pas transmissible»
(vers. 23-24).
Jésus est médiateur d’une nouvelle alliance et non d’une alliance remaniée, réformée ; celle ancienne étant défectueuse,
elle a Vieilli, elle est près de disparaître
(VIII, 7, 13).
Le centre du culte juif était le sacrifice ; Jésus s’étant offert lui-même en sacrifice parfait, il n’y a plus lieu, doréna^
valut, ni à sa répétition ni à un rite équivalent quelconque.
Lo chapitre IX et la première partie
du X® (1-18), de la même épître a|ux Hébreux, par un raisonnement des plus
clairs et convaincants, souttennent la thèse
du sacrifice unique et non renouvelable
de Christ, sur quoi nous devrons revenir,
lorsque nous parlerons du prétendu sacrifice de la messe.
S’il n’y a plus de sacrifice il n’y a plus
de sacrificateur ; Jésus et ses apôtres, par
conséquent, n'ont jamais enseigné ni prévu
une sacrüficature chrétienne, émanant d’un
ordre, ou d'une caste qui serait mise à
Non, la souffrance n’est pas l’ennemie
de la joie. La joie a son ennemi redoutable : le plaisir ! Ne confondons jamaife
joie et plaisir. Le plaisir c’est la satisfaction ides sens, la joiei c’est une réalité
de l’espirit. Le plaisir disparaît aussitôt
que le sens est satisfait, la joie demeure.
Vous voulez la: joie : renoncez au plaisir ;
vous vous attachez au plaisir : vous n’aurez pas de joie. « On dirait les seaux
d’un puits : l’ulni descend pendant que l’autre monte» (W. Monod). ,
Il faut reconquérir la joie pour reconquérir avec eBe l’activité, 1© zèle, l’amour,
le bonheur, la vie. Une joile plus grande
présuppose une foi plus ferme, une vie
de prière plus intense. Alors seulement,
comme les premiers chrétiens, « nous prendrons nos repas avec joie et simplicité de
cœur, touant Dieu et étant agréables à
tout le peuple» (Actes II, 46-47).
Ale. Ricc-4.
part comme « clergé », soit « partage et
héritage du Seigneur », et qui dût se distinguer des fitdèles ou « laïques ».
■\ Saint-Pierre explicitement exclut toute
fjaste privilégiée lorsqu’il étend à tous les
chrétiens les titres et la qualité de « race
élue, sacerdoce royal, natioh sainte, peuple acquis» (1® épître II, 9).
Chose assez remarquable, tandis que le
peuple juif, après la chute du tempte de
Jérusalem, a aboli tout sacrifice et tout
sacerdoce, tellement que les ministres du
cûlté juif portent le titre même que- l’on
dcapiait à Jésus : « Rabbi » ((Maître),
r%lise romaine a pris la succession du
sacerdoce isiraélite et ,a institué des prêtres, ou sacrificateurs, ce qui est complètcttnent étranger et contraire à l’esprit
chrétien.
h II y a une raison miaijeure pour laquelle
le,^ romanisme a établi dans son sein des
officiers de religion, formant clergé ; c’est
son erronée conception de l’Eglise comme
éfeaimt une monarchie. Si l’on admet ce ré^rne, sous forme de gouiwernement dictatoial, d s’ensuit que des fonctionnaires,
|l>rma'nt une hiérarchie et aboutissant à
chef suprême, sont injdispensables à
^e telle institution.
f^’iKais voyons, en tout premier heu, quelcnnit été les disposStions prises pan Jé•, siis-Christ pour assurer des ouvriers aux
ciiamps onsemeincés par la prédication de
' l'Evangile. Son premier soin fut de s’assiirer des témoins oculaires et aurioidaires
qa’il attacha à sa personne et qui iidus tard
pourraient dire commei Tun d’eux : « Ce
([ue nous avons entendu, ce que nous a'vons
vu de nce yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché concei-nant la Parole de vie... nous ehi^ rendons témoignage et nous vous l'aimonçons » (1 .Jean I, 1-2).
Saint-Luc nous dit que parmi ses premiers disciples il ejn choisit dbuze qu’il
nomma : « aipôtres » (Luc VI, 13), soit des
hommes à qui il confiait un mandat, qui
étaient chargés d’Une commission, en un
mot, pour traduire à la lettre l’original
grec : des « envoyés »,
Un treizième ,apôtrie, Saint-Paul, quoique ne répondant pas, pour être rangé
en cette catégorie, strictement au même
critère qui fut énoncé, lors de la substitution de Judas, par Pierre, s’adressant
aux cent-viUgt frères réunis : « U faut
que parmi ceux qui nous ont accompagnés
tout le temps que le Soigneur Jésus a vécu
avec nous, depuis le baptême de Jean jusqu’au jour où il a' été enlevé du milieu
de nous, il nous soit associé comme témoin
de sa résurrection » ; Saint-Paul, disonsnous, put à bon droit être considéré comme « apôtre » puisqu’il fut le plus puissant témoin de la résurrection de Jésus,
qui lui était apparu sur la route de Damas, et il se réclama constamment du mandat d’apôtre (envoyé) qu’il avait reçu :
« non (de la part des hommes ui d'un .homme, mais de Jésus-Christ et de Dieu le
Père qui l’,a ressuscité des morts » (Galates I, 1).
Le nom d’« apôtre » dans son sens étymotogique et non dans celui historique a
été, en déhors des douze, donné à différents messagers de Christ qui furent vraiment ses « envoyés » ; de même aussi la
Révélation de »Saint-Jea(n se sert du terme:
«auge» (envoyé), pour désigner les conducteurs des sept églises de l’Asie Mineure.
Un peu plus tard, Jésus fit encore un
choix parmi ses disciples, de soixante-dix
frères qui furent aussi ses « envoyés »
pour une missian itinérante accomplie,
deux à deux, pour annoncer que le royaume de Dieu s’était approché du peuple
(Luc X, 1...).
L’apostolat des soixante-dix se distingue
et diffère de celui des douze en ce qu’üs
ne sont pas attachés à la personne du
Martre, pour tout le loing de son ministère, comme témoins. Il en découle que
de même que les soixante-idîx auront plus
tard, comme continuateurs de leur œuvre, étendue au monde entier, des myriades de messagers du Royaume de Dieu,
les apôtres, comme tels, dans leur mission
spéciale de témoins directs, ne peuvent
pas .avoir de successeurs. Le témoignage
oculaire let auriculaire ne se transmet pas ;
tout tribunal de la terre l’a comme une
norme imm:uable de quelconque procédure
judiciaire.
Les dons extraordinaires de miracles et
de guérisons qu’exercèrent les premiers
ouvriers de la moisson n’étaient pas inhérents à la charge même, mais .ils leur
étaient accordés en ces temps exceptionnels de la première divulgation du message évangélique, en. une époque de_ création et de fondation.
Les Apôtres après la Pentecôte, étant
données les fortes, recr-ues d© nouveaiUX
croyants, ne suffirent plus à la tâ<die, surtout à cause de la vie menée en commun,
comme celle d’une immense famille, à qui'
U faut distribuer lès aliments. Des mécontentements s’étant produits, pour y obvier au plus vite, la création d’un nouveau ministère fut nécessaire et sept disciples, dûment éprouvés, furent mis à
part pour présider aju service des tables,
aussi furent-ils désignés comme « diacres », c’est à dire « serviteurs ».
Les Apôtres, e|n se ^déchargeant de lai
partie plus matérielle de leur activité, entendaient vaquer entièrement à la prière
et à. la prédication (Actes VI, 2-4), mais
bientôt les diacres, eux-mêmes, durent
exercer le ministère de la Parole sous l’action du Saint-Ei^rit et pour répondre à
de (pressants besoins. Cesûx qui agirent
ainsi furent désignés comme des ^évaur
gélistes », soit des propagateurs de la
bonne nouvelle du salut en Christ.
Il est opportun de bien fixer un fait
incontroversable, et c’est que le ministère
des apôtres, des soixajnte-dix, et en définitive des diacres-êvangéhsteis, fut essentiellement' un « rrmdstère de la Parole ».
Si, à tel moment historique et en de certaines circonstances, ces charges ont pu
avoir des fonctions caractéristiques et spéciales, elles se rencontrent et se fondent
dans un commiun « (^aconat », ou « service », ide l’Evanigile.
Al. Vinet met en relief le fait « que
l’idée de service surnage par dessus tous
tes titres qu’ils (tes lenvoyés du Christ)
se donnent et l’autorité qu’ils s’attribuent,
ils écartent d’eux toute idée die puissance
propre : « que sont Paul et ApoUos, si non
des serviteurs ? » (1 Cor. III, 5), et remarquez que ces conducteurs, cels apibassadeurs, se disent tes serviteurs, non seulement de Dieu, mais des fidètes eux-mêmeis» (1 Cor. IV, 1 ; 2 Cor. IV, 5).
Ces considérations sont également apc
plicables aux charges qui surgirent des
nouveaux besoins du champ missionnaire.
Mais avant de les énumérer il nous faut
rappeler que, si Jean-Baptiste a été apn
2
F¿'í^
r
pelé lie dernier des iprophètes de VjStnciéilnè
AULance, la prophétie ne s’esrt pae éteinte
aîvec lui ; la Nouiveâle ABiapicê, outre le ^
Grand Prophète Jésus-Christ, a eu ses
« ’prophètes » qui màjiifestèréint leur activité, surtout pendant le siècle apostolique.
Saint-Paul, dans l’énumération des charges
au sein de la communauté chrétienne,
nomme tes prophètes après les aipôtres
(1 Cor. XII, 28; Eph. II, 20; III, 5;
IV, 11).
Les Actes (XIII, 1) nous parient « des
prophètes et docteurs » de l’Eglise d'Antioche. Nous connaissons le nom d’Agabus
qui'habitait la Judée (Actes XI, 27-28);
le don de prophétie était accordé à différents serviteurs de Christ pour l’édification des tfrères (I Cor. XIV, 1, 29) ; Jude
et iSilas sont nonunés comme des prophètes envoyés de Jérusalem à Antioche
(Actes XV, 32).
Il y ,avait même des prophétesses, oonor
me tes quatre filles du diacrei-éviaiigéliste
PhUippe (Actes XXI, 8-9). Saint-Jean a
exercé son don de prophétie dans le livre
de ses Révélations.
Les prophètes n’étant pas uniquement
des voyants qui parlent des choses à venir, mais des ambassadeurs qui profèrent,
qui proclament te. volonté de Dieu, l’on
comprend que l’on put aussi considérer
les ministres de la Parole comme tels.
Le prophète s’ildieinitifia graiduellement
avec le docteur et le prédicateur, c’est à
dire avec ceux qui partent au nom de Dieu.
Nous n'avottis garde d'oublier qu’un ministère féminin s’imposa bien vite, vu la
condition de la femme en Orient — (qui
s’est continuée parmi les musulmans). —
Les Israélites séparaient les deux sexes
dans r,adoration au temple (parvis des
hommes et parvis /des femmes); ce ne fut
que progressivemient que te principe chrétien proclamé par Saint-Paul tr iompha :
« Et n’y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave
ni libre, il n’y a idus ni homme ni femme,
car tous vous êtes un en Jésus-Christ »
(Gai. III, 28). Pour s’occui^r des vieuves,
des femmes maladies, des jeunes filles, on
institua dans chaque église des diaconesses (Rom. XVI, 1), qui exercènent un ministère des plus bénis.
Nous savons que Paul et Samabas avant
de quitter tes champs missionnaires, par
eux ensetmencés, avaient soin d’établir
dans chaque communauté des .« anciens »
comme nous le font savoir les Actes
(XIV, 23).
L’ancien (presbyter), dont l’âge, l’expérience et le sérieux offraient des garanties, devait avoir soin des intérêts temporels et spirituels de la communauté ;
il en était le conducteur, aussi bien que
l’économe (Tite I, 7), mais non le seigneur et maître.
L’imposition des mains ne signifiait pas
une infusion de « diarismes », ni une séparation du reste des croyants, au dessus
desquels il serait élevé à une dignité sacerdotale. C’étalit un mode de sanctionner
publiquement le service auquel il était
appelé et une invocation des dons nécessaires à son fidèle accomplissement.
Au printemps spirituel du siècle apostolique la descente du Saint-Esprit accompaginait l'imposition des mains, en faveur
même de simples croyants (Actes VIII,
17; XIX, 6).
En se basant sur l’éMumération des
charges de l’Eglise prihiitive, faite par
Shint-Paul (1 Cor. XII, 4-11, 28; Eph.
IV, 11), on ne saurait les classifier avec
une impeccable précision, vu que des anciens ont pu être docteurs, directeurs, surveillants ou évêques (1 Tim. V, 17). Paul
appelle les anciens d’Ephêse « evêqms »
qui doiventI paitre le troupeau, par conséquent : pasteurs.
Ce qui résulte clairement c’est que tous
les ouvriers de te vigne mystique de
Christ étaient sur un pied de parfaite égalité ; que suivant tes dons qu’ils avaient
reçus (Rom. XII, 6-8) ils développaient
une activité multiple pour le bien spirituel des croyants ; qu'ils n'avaient aucun
honneur, aucun désir plus grand que d’être
considérés comime les serviteurs de Dieu
et de son Christ.
Si Paul a estimé que les anciens qui di
figjelaîent qui travaillàient à la prêdioaBÜon et à l’enseignement étaient dignes
d’un double honnir (1 Tim. V, 17), il
«0 s’agit P® pour lui de ciéer des degrés
hiérarchiques, ni d’élever êh dignité, sur
leurs compagnons de milice, des chefs ou
officiers eecléstestiques, mais d’induire la
famjUe chrétienne à considérer comme
plus important et digne d’une majeure
considération le ministère de lia Parole et
de la direction que ceux qu’on aurait pu
être tenté d’exalter, à cause de leurs formes surprenantes, c’est à dire le ministère des guérisons, des miracles, de la diversité et de l’interprétation des langues,
de prophétie de l’aVenir.
SI distinction ou primauté il put y avoir
entre lœ anciens, elle ne fut que d’ascendant moral, comme il .arrive en toute profession libérale, — et encore de nos jours,
— en coinsidération ides capacités, du zèle,
des initiatives, du dévouement de telle ou
de telle autre marquante personnalité, et
jamais par droit privilégié d’élection à la
présidence d’une caste sacerdotale.
(A suivre). A. M.
La deuxième partie de cette étude paraîtra dans le numéro de la semaine
prochaine. Réd.
Conférence du IIÍ¡strict. ^
Milan est un point de raUiement idéal
pour les représentants des églises du vaste
District quii s’étend de Coni et Aoste jus- qu’à Fiiuirae. l’on ajoute à ce fait les
réductions considérables des tarifs de
voyage en chemin de fer, pratiquées à
l’occasion de l’exposition des beaux-arts,
nous avons raison de croire que te choix à"
de la métropole lombarde a été d^ plus -iheureux, soit du point de vue de la com- ^
médité que de celui ,de l’économie, qui à
l’heure actueie n’est pas de moindre iniportance pour FAdministraition de l’Eglise, f»
Le Colloque Pastoral, qui a eu lieu dans îj
l’après-midi de mereTedi, 21 jujh, dians te, ^
sacristie de notre vieux et glorieux temple de San Giovanni in Conca, aurait donc
pu être plus nombreux. Il n’en a pas été
moins intéressiant grâce à l’excellent tra>
vail du pasteur M. Jean Miegge sur « Calvin et la question du baptême », qui' a été
lu ipar M. Louis Rostagno. "
Puisque Calvin est un personnagie qui
revient à la mode aussi chez nous, ceiK
qui désirent connaître te, pensée du grand
réformateur sur la question du baptême,
liront avec plaisir cet aperçu théobgique
dans tes pages de la revue Gioventii
Cristiana.
La Conférence proprement dite a été
inauguxée le soir du même jour pax uh
culte solennel qui — malgré te temps peü
favorable — a réuni une bonne semblée
composée par les membres de nos deuX
églises de Milan et de quelques représentants dies autres communautés évangéliques de la ville. Le pasteur H. Geymet,
de Felónica Po, a iprêché avec l’andeur de
l’enthousiasme juvénile sur te texte ; « La
victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi» (1 Jean V, 4).
La journée de jeudi a été bien remplie.
Après le culte matinal, le Bureau a été
rapidement formé : M. lié pasteur L. Rostagno a gardé te., ¡présidence, aidé par le
comm. D. Colucci, vice-président, et te pasteur G. Oastiglione, secrétaire. Le rtisessage
télégraphique de la Conférence du III* District, réunie à Florence, a été accueffli
avec sympathie, ainsi que les souhaits fraternels du Modérateur, apportés par le
Surintendant.
Dne surprise agréable nous était réservée de la part de notre petite et vivante
église de Vérone, qui a eu te courage de
nous envoyer une déléguée au lieu, d'un
diéiéguê. Félix culpa! Mais te règlement
ne pemaettant pas de légitimer cette délégation — pour le moment un peu prématurée — notre sceur a été néanmoins
autorisée à porter son message, qui a été
écouté plus tard avec beaucoup d’intérêt
et accueilli pajr des applaudissements.
Le rappsrt officiel du surintendant M. R.
Malan nous a donné un bon tableau d’en
semble de l’activité des églises du District.
Si les ombres donnent phis de relief aux
lumières et si les roses cachent des épines, la Uote foïidamentaâe en est pourtant
optimiste et entraînante. On y constate
avec plaisir un élan général de foi et d'ardeur ¡apostoliques sur tous les points où
la bataille du règne de Dieu est engagée
contre une foule de difficultés matérielles
et morales. La jeunesse et les éléments
laïques qui forment le|s noyaux vivants
des égUlsies — surtout dans les pietits centres — ont offert aux conducteurs spirituels une collaboration efficace et précieuse. Il y a un progrès très sensible dans
le nombre des auditeurs aux cultes et
dans les admissions de néophytes provenant du catholicisme. La polémique rar
geuse qui forme la fanfare de la campagne antiprotastante n’empêche |donc pas
tout à fait à la lumière de l’Evangile de
luire dans les ténèbres, lorsqu’elle est portée par des messagers intelligents, courageux et prudents.
Les résumés des rapports annuels offrent de nouveaux détails qui complètent
le cadre encourageant de notre œuvre. Les
Pasteurs d’Aoste, de Felónica et de Milan I,
invités par M. Malan, lisent intégralement
leurs intéressantes relatihns. Non moins
captivante est la relation imp,rovisée du
vaiMaint évangéliste M. VarveUi, sur sa
tournée extraordinaire parmi nos émigrés
italiens à Tunis et Casablanca.
Après te. clôture de la, discussion sur
les rapports des églises, la parole est donnée à M. le Kommânister Algot Thôrnquist,
de Golfe en Suède, qui .porte le message
frâtemel .de l’Archevêque Evling Eidem
de Upsal à notre ancienne et glorieuse
Eglise Vaudoise. La pasteur Thôrnquist
nous assure que son voyage en Italie aura
pour résultat d’augmenter l’intérêt de
l’Archevêque primat de Suède pour notre
Eglise, qui était déjà favortablfâment connue par le regretté docteur Nathan Sodlerblom. Le Président remercie au nom
de l’assemblée eit expir ime notre reconnaissance pour l’attention fraternelle qui nous
unit plus visiblement à l’Eglise de Suède.
Dans l’après-midi, nous entendons encone une relation très' élaborée du pasteur
J. Bertinatti sur « l’Eglise à l’heure actuelle ». Les poiinits plus caractéristiques
de ce discours, tels "que la maternité de
l’Eglise, le culte et la Sainte-Cène, l’efficacité de la confession, l’onité ¡doctrinale
et le réveil liturgique, ont été relevés. Le
travail non moins soigné du pasteur Jean
Miegge sur « la fonction de la culture dans
la vie spirituélie et dans l’œuvre d’évangélisation » a reten/u l’attention de l’assemblée sur une question vitale et de
grandé lalctualité pour notre protestantifeme italien. La discussion élevée qui en
est résultée a mis en évidence la très
grande nécessité po(ur tes Pasteurs et les
membres de nos églises de « faire tous
leurs efforts pour joinidire à teur foi la
vertu, à leur vertu la science... » (2® ôp.
de Pierre I, 5).
La Conférence touche à son tenue. Sont
réélus membres de la Commission exécutive ¡MM. le comm. D. Colucci et le pasteur J. Berti'natti. Les délégués de la Conférence au prochain synode sont : professeur Bruno Revel, Domenico Colucci, docteur S. Rocchi, Guglielmo Várese ; suppléants : Miario RoUier, Ugo Bogo, Alberto
Bonettil. Ehédicateur à la prochaine Conférence : François Peyronel ; suppléant :
J. Bertinatti.
Des remerciements et des souhaits frateruels ont été adressés à l’Eglise de San
Giovanni in Conca pour l’accueil très sympathique qu’elle a réservé a,ux membres
de la Conférence. L’absence de quelques
Pasteurs — pour des motifs particuliers
— a été bien notée et regrettée. Nous leur
disons au revoir à l’année pirochaine, en
leur envoyant les meilleurs vœux. f.p.
Le
is en
(1)
PINE CAMERIERA, buone referenze,
bisognosa cambio aria, media-alta montagna, oliresi per vitto, alloggio, piccola
famiglia, -r COMORIO - Via Monte
Grappa, 1 - Pinerolo.
CAMERA vuota 0 ammobiliata, disponibile. — Foyer - Via San Secondo, 70
- Torino.
1® - Les origines.
Quand, pour la première fois, je me
rendis à Bari, un tde nos frères de cette
vile s’empressa ¡de me conduire, par
d’étroites et caractéristiques petites rues,
dans un des quartiers les plus ancieps de
la vile, à une petite église qui n’a apparemment rien de remarquable et qui disparaît presque complèteniont parmi tes
hautes maisons dont elle est entourée.
C’est l’église de « la Vallisa » et le quartier où elle se trouve était auciennement
nommé : « le quartier ides pestiférés ». On
dit qu’en origine, cette petite église appairtenait aux Vaudois et que le nom de
pestiféré était donné à tout le quartier
parce qu’il était infecté par « l’hérésib diee
Vaudois ». [Pour ne pas démentir la tradition, il paraît que le curé actuel ¡de « la
VaHisai » est le ¡plus spirituel de tout le
clergé de Bari].
Je ne sais si l’on doit attribuer à l’histoire ou à la légenlde ce dont je vous ai
parlé ; mais c’est un fait historique bien certifié que la Pouiile a joué uin rôle tout
autre que secondiaire dans notre histoire
vaudoise. Gilles nous en parle dons son j
histoire ; il écrit en effet ; « ...Environ l’an '
« l'400 des Vaudois de Provence étant per- ]
« sécutés à l’instance du pape, allèrent ha,-1
« biter les frontières ide l’Apouille vers la^
« ville de Napjles et avec le temps y édi-•
« fièrent cinq villettes closes, et sa,voir :
« Mcinlione, Montavato, Faito, la CeUa et j
« te, Motta. Et finalement, environ l’an 1
« 1500 quelques autres Vaudois allèrentl
« habiter en la cité de Vulturara, proche |
« desdites villes... ». A côté de ces affirmations du grand historien, d'autres nœl
tices, quoique fragmentaiires, nous per-|
mettent ide nous former une idée de csl
qu’était en origine te mouvement vau-|
dois en Pouiile. Eln réalité, les villes c
par GiUes n’ont pas été fondées par les
Vaiudoils ; elles avaient été fondées deu
siècles laïuparavant par des colons piweii-i
çaux conduits en Italie par les prince
d’Anjou, pour contrebalancer l’influencel
et l’infiltration sarnasinè. Pl'us tard, uni
groupe de Vaudois, dirigés probablemeatj
vers la Calabre, s’arrêta là où tes colonies
provençales se transformèrent bientôt
Colonies Vaudoises dont l’influence se ré^
pandit dans toute la région*, environnante
et jusque ¡dans les Abruzzes.
Nous savons qiu’en 1387 un procès eut|
lieu contre deux « Barbes » provenant de
Pouiile et qu’en 1403 les habitants de
Vallouise donnaient l’hospitalité à d
Barbes qui périodiquement se rendaienÎ
en Pouiile. En 1451 un nommé « Regis ;
est condanné pour avoir hébergé des Bar*|
bes, dont un provenait de Manfrédonia|
en Pouiile, et en 1494 encore un Barba
de retour de Pouiile est arrêté à Oulx.
L’imiportance des Colonies Vaudois
étant si gronde dans cette région méridie
nale que, pour un certain temps, les his^
torienis nous l’affirment, y séjourna,
doyen des Barbes : le « Barba Maioralis :
et que lorsque les Vaudois décidèrent d’er
brasser définitivement la Réforme protêt
tante, des miessagers s’y rendirent ix>u^
demander l’opinion de leurs frères.
Comime plus taird celles de la Calabre
ces colonies, qui paraissaient si ttorissar
tes, disparurent complètement ; les
sécutions y furent moins violentes qu’ai
leurs, mais, dès que te ¡danger se mani
festa, la plus grande ¡partie des habitant
partit pour l’exil et les autres, peu à pet
cédèrent aux imipositions du clergé.
Naturellement, puisque j’habite da
ces parages, je voulus visiter quelques!
uns des villages qui eurent une
grande tradition vaudoise ; c’est ainsi (
je visitai Celle, Faéto et Montoguto.
n’est pas sans émotion que je me rendi^
dans ces villag'es ,habités, jadis, par nd
pères et que j'y recherchais quelques so^
venirs des anciens habitants vaujdo
(D Nous puhlian.s le p't-eniier d’une wér
d’avtklfts sur le mouvement vaudois en Pouil
dus à la plume du pasteur Albert Ritet,
Orsara. Rfî».]
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mais, hélas ! je ne retrouvais rien, ni quelques resæmblances parmi les noms de famille, ni dans l’église paroissiale de Celle
où le pnof. Rivoir, il y a trente ans, avait
pu admirer une fresqué rappelant la lutte
contre l’hérésie vaudoise. Même les églises
où jadis on avait tâché de prêcher la piure
doctrine de la Vérité sont désormais réduites en ruine ou ont été tellement transformées que rien ne reste de leur primitive forme. Caractéristique et très typique est pourtant le fait que toute la population de ces villages parle un dialecte
qui se rapproche aAi nôtre, et c’est avec
joie que nous retrouvons dans le langage
de ces contrées" éloignées idies paroles qui
nous rappellent notie cher patois : « lou
plaît, lou ciatel, la tanta », etc.
A Faéto, quelques années pasæes, les
Salutistes ont fondé un de leurs avant-postes ; mais, plus tard, ils ont dû y renoncer
et leur maison est maintenant occupée par
des religieuses ; mais, quoi qu’on ait pu
faire et mailgré les nomhreiuses couches
de chajux, sur la façade on peut encore
lire en gros caractères : « Elsercito deUa
Salvezza ». Deux années passées, le clergé
de l’enidiroit recueillit un bon nombre de
livres « protestants » et les brûla devant
l’église que la tnadition dit avoir appartenu aux Vaudois ; ils symbolisèrent ainsi
1 immutabilité de la mefutal'ité catholique
vis à vis diels hérétiques. Si là où étaient
anciennement de si ñorissianites Colonies
Vaudoises^ aujourd’hui rien ru© parle de
notre Eglise, il n’en est pourtant p.as ainsi
pour toute la Pouille et, par-ci par-là, nous
y avons mainten,ant de petites coingrégatïons qui tendent à se développer.
Dans lun prochain .a¿rticle vous pourrez
lire comment ces nouvelles Eglises Vaudoises se sont formées, ce qu’elles signifient pour nous et ce qu’elles peuvent devenir pour l’avenir de notre Eglise.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
CHRONIQUE VAUDOISE.
AOSTE. Samedi, 24 courant, nous avons
accompagné à la dernière demeure la dépouille du docteur Eniesto ülrico Pons,
décédé à la suite d’une courte maladie.
i 1 n avait que 35 ans. Elevé dans l’Eglise
i'i j modiste Episcopale, il avait fraternelt adhéré à l'Eglise Vaudoise lors de
n 1 nation à la charge de directeur
Sanitaire du « Consorzio antitubercolare »
ctf:' la province d’Aoste ; et cette Eglise
l’nvait aussi élu diacre depuis quelques
semaines.
Son caractère doux et affable, et le
sérieux de sa préparation scientifique, lui
avaient conquis l’affection et la confiance
de la population valdôltaine, qui accourait
au « dispensaire » qu’il dirigeait.
Ses funérailles furent un témoignage
du profond regret de la ville entière. La
cérémonie funèbre eut lieu dans le Temple vaudois, à la présence des représentants des autorités civiles et militaires,
des dirigeants de la province, du podestat,
du corps médical au complet. Après l’oraison funèbre du Pasteur local, le pasteur
Ghetti exprima à la famille le profond
regret de l’Eglise Méthodiste de Turin.
Il clôtura aussi la cérémonie au cimetière.
Nos plus profondes condoléances aux
familles Pons-Juvalta, Pagliani, Vergnano,
et à M.lle Nespoli, l’inconsolable fiancée
de notre cher Docteur. M.
COLONIA VALDENSE. Mise au point :
Une correspondance d’ici parue dans YEcfu)
du H avril dernier (N. 15), parle de
« idenix personnes » qui pendant notre Conférence d|e District « ont donné 500 pesos »
pour aidelr à payer les 1000 qu’il y avait
de déficit dans le budget. Nous tenons à
faire savoir que ces généreux époux, q\ii
veuiemt garder l’anonymat, ne sont pas
Vaudois, mais en qualité de membres de
cette parois ils donnent un magnifique
exemple: que maints Vcrndois pourraient
suivre. Dans ce cas, comme disait le correspondant, « le reste sera vite trouvé ».
C’est du reste notre vœu le plus ardent.
« Celui qui aura persêvérév n’étant pas
un auditeur oublieux, mais pratiquant les
œuvres... sera heureux dans ce qu’il aura
fait» (Jacques I, 2S).
— Le président de k Commision de
District, le palsteur Emest Tron, nous
communique qu’on vient de nommer M. E.
Ganz correspofidant officiel de YEdu) pour
le District Rio Plateuse. Nous en sommes
fort heureux ; ce sera un lien de plus
entre nos Vallées et nos Eglises de l’Amérique du Sud.
Cher M. Ganz, je vous donne la bienvenue dans k famille de YEcho ! Réd.
LATOUR. Nous spmmes informés qu’à
l’occasion du Congrès National des U. C.
de J. G., qui aura lieu au Vilkr du 15
août au 2 septembre, k Direction Générale des Chemins de fer d’Italie, sur la
demande du Comité organisateur présidé
par M. le prof. Attilio Jalk, a concédé le
rabais du 50 % pour les voyages d’aller
et retour de toutes les stations d’Italie,
du 15 août au 2 septembre. Les biUets
sont délivrés à qui que ce soit ; unique
condition, c’est de faire mettre sur le billet le timbre du Comité, pour le retour.
Nous donnerons de plus amples détails
prochainement.
^ — Collège Vaudois. Elèves promus en 1®
Lycée à la suite des examens : Cosentini
Renato, CottarMorandini Giuseppe, Mensi
Silvio.
Elèves promus en 4® Gymnase : Botturi
Guido, Di Francesco Blena, Frache Paolo,
Introna Ferruccio, Meynier Marta, Rostan Ida.
FRALI. En prière nous recommandons
au Bon Berger les petits agneaux qui ont
été présentés au Saint-Baptême le dimanche 18 juin : Pascal Aida de Aldo et de
Perrou Marguerite (Ville); Peyrot Elmo
Etienne de Philippe et de Grill Adèle
(Adroits).
Venez anx ValUes.
Chiare, fresche e dolci acque,..
Per alti monti e per selve aspre trovo
Qualche riposo,,,
PBtrarque.
Tandis quie le thermomètre monte, je
pense à celux qui dans les villes, recrus
de fatigue, commencent à se demander où
il faudra passer les vacances. Nous ajvons
trouvé l’endroit idéal pour vous qui êtes
encore dans l’incertitude, et nous vous disons : « Venez anx VajUées, elles vous
attendent ! ».
Le nombre de ceux qui, étant nés idans
nos montagnes, hésitent à y revenir n’est
pas très considérable ; mais il y a pourtant quelques snobs qiii, ipour se donner
des airs, vont chercher beaucoup plus loin
ce qu’ils trouvent chez nous !
Si vous êtes à la recherche d’un séjour
d’été, venez donc dans nos belles montar
gnes ides Vallées Vaudoises ; nous pouvons
vous assurer que vous vous y ferez du
bien physiquement et moralement. Il y a
des promeuaides aisées au milieu de verdoyantes prairies coupées de ruisseaiox,
bondées de peupliers ou d’autres arbres
procurant une ombre agréable ; il y a des
collineB et des coteaux enchanteurs par
leurs beautés (naturelles et leurs produits
agricoles ; k vaüUante jeunesse trouve
de .hautes cimes à gravir et des ¡pics rocheux à escalader.
Si vous êtes physiquement fatigués»
l’air est si pur et si vivifiant qu’il ne tardera pas à raviver toutes vos énergies ;
si vous êtes moralement las, le milieu influera sur vous et ranimera votre courage.
Les temps sont difficiles : tout le monde
le dit et tout le monde finit par le penser.
Vous avez tous vos iplajntes et vos ennuis ;
venez les mêler aiu bruit des orages de
k montagne et apprenez qu’après l’orage
le ciel est plus pur et l’air plus calme que
jamaia Les oiseaux recommencent à chanter avec pilus de joie et les animaux effrayés reprennent tous leur activité et
oublient ce qui s’est passé. La nature vous
donnera quelque utile enseigniemient et
vous idécouvrirez que, comme il y a des
éclaircies entre les oragieis, il eist des éclaircies de bonheur inême au sein des tem
Sêtes de k vie k plus troublée et k plus
inquiète.
®Æais ce qui compte chez nous, ce n’est
pas -la nature seulement : des ruiaseaux
TOurmiurants et des plaines verdoyantes,
des edUines et des coteaux fertilesi, des
cimies neigeuses et d!es picS escarpés, vous
pouvez cgi trouver en maint endroit. Nos
yajlées sont riches en souvenirs, et il faut
les raviver. La petite patrie vaudoise
est pour nous un monument national, l’ossuaire sacré où reposent les restes de nos
confesseurs de k foi, de nos martyrs. Cette
raison fait de nos Vallées l’endroit idéal
pû nous venons nous reposer et nous inspirer ; c’est là que nous aimons accompagner nos enfants afin qu’ils apprennent
les faits et gestes de nos ancêtres.
V.; Avec lies pkisirs habituels de k vie libre, nos Vallées ont une influence morale
et spirituelle : le milieu, malgré ses débuts et sfâs faiblesses, reste encore empreint des glorieux souvenirs dru passé,
qui inspirent toute k vie morale. Venez
donc jouir une fois encore du silence solennel de nos montagnes et de nos vallées ;
venez y chercher le repos dont vous avez
besoin ; et si, par hasard, k curiosité vous
pousse bien loin, écoutez les voix ihtérieures qui, dans im setntiment dte nostalgie,
téclaipent de notre vieux terroir
...la favella, i coslumi.
Varia, i tronchi, il terren, le mura, i sassi.
MBTASTâSIO.
jjj Ceuî qui ne connaissent pas Torx’e Pellice
et qui désireraient y ‘Venir, peuvent se procutët le guide qui a paru tout rôcemment.. Prix ;
■L.' 1'. S’adresser à la. Tipografia Alpina Ibrre Pellice (Tbrino). REd.
w
XcVnc d( la Presse.
'^11 Mo(ndo, giornale Ulmtmito dei viaggi,
:Vpiublie dans son numéro du 18 juin uii
i^tilele intitulé : In terra valdese, et si
De Turéis.
L’article évoque le passé de notre peu‘ ple avec un sentiraient d’admiration et de
i^ïnpathie.
^Un dessin à la plume repjriésenite une
l'acne des persécütioine : une mère avec
scs enfants» dont l’un au bnas, traquée
par un homtmeT’épée à la main.
Mais rien qui puisse inciter à la haine
ou au mépris, rien qui trahisse le ressentiment dæ descendants des martyrs, rien
qui puisse aigrir les catholiques.
Nous signiaions ces .articles d'un ton iréniefue qui contribuent à créer une atmosphère de sympathiife réciproque dont le
monde a tant besoin.
Quant à notre culture, «è certo più
varia e più ricca che in ogni altro piccolo
Comune delà penisola ».
Magnifique témoignage rendu à k fem^mie vaudoise : « Si senie in esse k forte
compagna delà vita che trascura se stessa
13ar dare tutto il sino sostegno aji marìto
nelle incombenze, e per ¡educare con ogni
scrupolo la mente e l’anima dei figli ».
Fails el Nouvelles.
Asie. La pfos ancienne église chrétienne.
C’est en Syrie qu’on l’a découyerte. EQe
a été déterrée en bon état. Sur les parois
on a trouvé différentes peintures représentadit entre autres des motifs comme :
Jésus guérissiajut les malades ou. k Résurrection. La ¡petite église remonte à l’an
200 et est, pair conséquent, k plus ancienne qu’on ait découverte jusquhei et qui
renferme dels peintures et des mosaïques.
(E. P. D.).
h: »
Amérique. Un Pastew centenaire.
M. Eugène Réveilaud signale, dans Le
Christiarnisme au XX* siècle, un fait qui
a provoqué un grand intérêt en Amérique
et mérite de ne pas passer inaperçu en
Europe. C’est celui-ci : le pasteur Aug.Filelld Beard, docteuir en théologie, auteur
de ipiusîiefurs ouvrages, prédicateur distingué, vient de franchir le cap de sa centième année, en pleine possession de ses
moyens puisqu’il prêohaiit encore le 14
mai dernier, à Norwolk, où il réside.
Le docteur A.-E. Beard, ajoute M. Révoillaud, considère k France comme sa
seconde patrie, depuis qu’il a résidé à Paris durant plusieurs années comune pasteur de l'Eglise américaine et comme membre du' Comité directeur de la Mission
Mac AU. (Serrmne Rdigieme).
* « •
Un étrange conflit colonial. On apprend
de San I^Yanoisco que lès passagers d’un
paquebot de la C.ie Cook & Sons ont fart
câbler, du port dte ¡More^ey, dans une île
du Pacifique» une protestaition contre Îe
netfuB (des indigènes d'exéeuter devant eu*
quelques-unes de leurs danses paieilnes.
Cette peuptkdie était naguère cannihaH
mais a été gagnée à l’Ëvtangîle par ks
missionnaittes. De là son reifus. La presse
austraUlenne afttire l’attenition de eeS touristes amatejurs de saisations sur le feit
que sans l’activité des miBsionniaires il Itetlr
eût sahs doute été ppBsible d’assister au
spectacle de cès danses de Papous, mais
qu’aucun blanc n’y aurait suirvéou.^
S. p. p.
» * »
SrasiSE. Pmr le respect des services religieux. Le CcMiseil synodal du Canton de StGall, ayant été saisi de diverses plaantes,
a fait uniei démarche auprès de l’AutomiObile-Club de k Suisse orientaik, le priarit
d'inviter les usagers de véhicules à mo
teur à quelques égards oppur les services
religieux et les fidèles. De leur côté, les
autorités civiles et ecclésiastiques ont fait
apposer des pkquieis attirant l’attention
des automobilistes et motocyclistes sur k
proximité d’un lieu de cuite. Particulièrement là où les temples sont située au bord
d’une grande route, ü est désirable que
les automobiMstes aient quelques ménagements pour les fidèles qui entrent ou sortent, ainsi que peinjdant les heures de culte.
Ces recommandations peuvent s’appliquer
à tous les Cantons et il est probable que
les intéressés, rendus attentifs à k chose,
ne refuseront pas d’en tenir compte.
S. p. p.
Ht « iÜ
Religion et sport. Quelques milieux sportifs commencent à éprouver le besoin de
joindre à k pratique du sport k culture
des valeurs morales. Preuve en soit l’egsai
tenté récemment à Zurich, à l’occasion d®
la fête cantonale de lutte. Lorsque les clœ
chies des églises eurent ceæé de sonner,
1^ exercices furent interrompus pour
faire place à une manifestation spirituelle.
Un chœur exécuta un cantique, puis le
Président du Comité d’organisiation. prononça unie aflocutioni dans laquelle il insista sur le devoir des Sociétés sportives
de ne pas négliger les valeurs spirituelles.
Aujourd’hui surtout il impprte d’éduquer
les jeunes hommes pour en faire des hommes moraux et conscients de leur responsabilité. La cérémonie se termina par le
chant'd’un cantique.
, C’est là un essai réjouiiæant qui gagnerait à se renôuvelër et à se généraliser.'
, • S. p» p.
Hi Ht He
Frajstce. Madame Albin Peyron-Roussel.
L’Armée du Salut vient de pendre en
Madame Peyron-Roussel un. de ses membres Ites .plus en vue et les plus aippréciés.
Elle est tombée sur la .brèche et à un
moment où son œuvre aurait été si précieuse pour mener à bien les dilfférenteis
œuvres commencées dans ce granid Paris
où, au milieu de k splendeur, grouiUe k
misère.
Elle ,a travaillé à côté de son: mari avec
le iplus complet (dévouement et ohi la rappelle, partout où elle a été, avec un sentiment de profonde reconnaissance. Là
France, la Suisse, l’Italie et d’autres pays
encore gpftideront d’elle le meilleur des
souvenirs. Du reste son œuvre sera contîn.uée pat ses enfants dont trois sOnt officiers de l’Armée (du Salut, ce qui veut
dire qu’elle n’a pas seulement travaillé,
mais qu’ele a amené d’autres petrsionnes,
y compris les membres de sa propre fa^
miUe, à k belle tâche de sauveteurs d’un
monde qui gémit et périt dans le péché.
Pendant sa vie élite a porté k lumière
partout où elle a passé et elle est maîntenant entrée dans la lumière parfaite.
LE PRIX DE LA VÉRITÉ.
Un roi très prudent et riche fit comparaître devant lui les cinq hommes que l’oH
retenait comme les plus sages de tout son
royaume.
— Je d^ne que vous me disièz k vérité. J’ai ici cinq diamantB merveilleux,
et je les donnerai comme prix à celui qui
me parlera sincèrement. Que pensez-vous
de moi et de mon règne?
Quatre des sages dirent qu’il était grandi
et magnanime, fort et bratve, qu’il était
riche en vertus et en majesté, que c'était
un homme vailknt et digne de gloim
N’iayant rien autre à ajouter qui pût
être agréable au roi, ils affirmèrent qu’û
était sembkble aux anges ¡des cieux.
Le roi donna à chacun un idkimaint.
Puis, s’adressant au cinquième sage, il
demanda :
— Et vous, qu’avez-vous à me dire ?
Il répondit ;
— Je n'ai pas graud'ichose à dire à 'Votre
Miajesté. Je pense que le bon souverain
c’est celui qui rend son peuple heureux
en accomplissant son devoir.
Le roi ne lut donna pas le diamant qui
Í-.S
-i-ï
I p
4
•Se: 'V.' ■ .
neetadt. Il ordonna qu'il fût introduit dans
le palais conune ami, puisqu’il était le seul
homme capable de lui dire la vérité,
, Le jour suivant les quatre autres sages
revinrent pour ae plaindre que les diamants qu’ils ; avaient reçus étaient faux,
V Le roi ne fit que répondre :
Ji— Les parties que vous m'avez adressées, étaient tmutes également fausses.
(Tiré de L'Expositor Cristâo, organe officiel
de PEglise Méthodiste du Brésil, .traduit en
italien par L’Evangelista).
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(Le «don» est entre parenthèses).
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Pi-oost Zweerts, HiiUversumi Pays-Bas, 2<> semestre 1933 - J. B. S. Zweerts-Roelvink, Baarn,
Id., 2“ semestre 1933 - L. M. Zweerts Hotte,
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» f —ÿ— 6,25 8,47 12,27 17,07 “■ t 19,53 21,08
» J—— 6,40 i 8,59 12,39 17,19 20,07 21,20
> 5,24 6,25 7,- 7,53 9,19 12,58 17,38 19'04 20,26 21,39
> 5,47 6,45 7,26 8,05 9,33 13,22 18,01 19,20 20,49 22,02
a. 6,31 7,30 8,10 8,30 10,03 14,07 18,44 19,51 21,27 22,40
(3) 5,01 (1)
P- 0,25 6,40 7,56 11,30 13,18 17,27 18,20 19,06 20,05
» 1,03 5,46 7.22 8,26 12,08 13,59 18,02 19,07 19,33 20,45
» 1,22 6,11 7,43 8,39 12,25 14,22 18,18 19,49 19,44 21,05
» ' 6,36 8,03 ì 14,40 18,40 20,10 J-“ J
> ■ 6,48 8,14 i 14,51 18,51 20,21 ) " J
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8,35 15,10 19,10 ViaFourca * 7,50 11,45 16,25
8,42 15,17 19,17 VillarP. » 7,56 11,51 16,31
8,49 15,24 19,24 Chabriols > 8,03 11,58 16,38
8,55 15,29 19,29 S.Margh. » 8,10 12,05 16,45
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Riaglietto-Fiugera(/ac)
S. Martino
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Dubbìone
Pinasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina
6,19
6,27
6,30
6,35
6,41
6,44
6,52
7,02
7,09
7,12
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
7,22 8,45
(I)
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
12,33
12,40
12,43
12,46
12,49
12,52
12,56
13,
13,07
13,14
13,17
13,24
13,27
14.25
14,32
14,35
14,39
14,42
14,45
14,49
14,52
15,15,08
15,11
15,19
15.25
16,40
16,48
16,51
16,55
16,57
17,
17,03
17,06
17,13
17,20
17,23
17,28
17,31
18,25
18,32
18,35
18,38
18,41
18,44
18,51
18,58
19,05
19,08
19,16
(2).
19,50
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20il2
20,15
20,22
20,29
20,32
20,37
20,40
(1) Sabatc (mercato a Pinerolo) — (2) Festivo dal 15 Maggio ai 15 Luglio.
(1
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbìone
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino II
Riaglietto-FiugeraVac)
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
6,01 8.10 (1) 8,55 11,55 13,40 16,20 17,56 (2) 20,35
6,04 — — 11,58 13,44 16,23 — 20,38
6,09 8,18 9,02 12,03 13,50 16,28 18,06 20,43
6,12 8,21 8,27 9,05 12,06 13,53 16,31 18,09 20,46
6,18 9,15 12,13 14,- 16,45 18,16 20,53
6,25 8,34 3,22 12,20 14,07 16,53 18,24 21,6,27 8,36 9,25 12,23 14,15 16,56 — 21,03
6,30 8,40 9,28 12,29 14,20 17.- 18,31 21,06
6,33 8,43 9,31 12,32 14,23 17,03 18,34 21,09
6,36 — 9,33 12,35 14,26 17,06 18,37 21,12
6,39 8,49 9,36 12,38 14,29 17,10 18,40 21,15
6,42 8,52 9,39 12,41 14,32 17,13 18,43 21,18
6,48 8,59 9,45 12,48 14,40 17,20 18,50 21,25
(I) Sabato (mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERBERO
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclarefto
Trossieri-Faetto
Perrero
a.
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
13,35
13,43
13,58
14,02
14,05
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
a.
(1)
5,20
5,23
5,27
5,42
5,50
(2)
7,30
7,33
7,37
7,52
8.
11,15
11,18
11,12
11,37
11,45
17.15
17,18-?)
17,12 "
17,37
17,45
(I) Sabato e Lunedì feriali — (2) Non Sabato e Lunedi feriali.
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