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M.r B. Léger- Modérateur
Quarante-huitième année.
9 Août 1912
N. 32.
L ËCHO DES
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ne seront pas pris en considération.
O
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.dignes de louange, occupent vos pensóos. (Phil, IV, 8).
SOMMAIRE:
Communications — Evénements du jour —
Les Vallées et l’Administration unifiée —
Dualisme? — Chronique vaudoise — Minerva — Nouvelles politiques.
COMMUNICATIONS.
Comme noua l’avons déjà annoncé,
le 14 Août, aura lieu l’examen de foi
des candidats, devant le corps des
pasteurs. Ces candidats sont au nombre de six: MM. Mastronardi, A. Vinay,
H. Pascal, J. Tron, E. Tron et D. Pons.
S Le 15 Août aura lieu, à la Vachère,
à 9 h. et demie, la fête traditionnelle
des Vaudois. Oû entendfà deus discours d’édification, un sur l’histoire
■Vaudqise, un ou deux sur l’évangélisation et M. D. Peyrot plaidera la cause
des diaconesses,
S Oiseaucô (-Wandervögel),
Vendredi prochain, le 9 Août, arrivera Dieu voulant aux Vallées une
société bien intéressante. Il s’agit de
27 jeunes éludianj;es. de l’Allemagne
du Sud qui emploiènt à faire, soug’la
direction de leur professeur M, Schmitthenner, un voyage d’études. C’est à
la Spartiate que ces jeunes filles voyagent, faisant au besoin elles-mêmes
leur cuisine et couchant sur la paille,
quand elles en trouvent!
Après avoir visité les colonies Vaudoises du Wurtemberg, nos amies défirent visiter les Vallées du Piémont,
et n’ont pas craint de traverser le
grand St-Bernard à pied.
Je suis certain d’exprimer le sentiment de beaucoup de Vaudois en leur
disant: «Soyez les bienvenues, vous
les descendantes de ceux qui reçurent
jadis avec tant de bienveillance nos
ancêtres chassés d’Italie », et l’accueil
qui leur sera fait sera partout des
plus fraternels.
Voici quel sera D. V, l’itinéraire de
la Société que j’aurai l’honneur de
conduire dans nos Vallées:
Vendredi soir, 9 août : au Pomaret.
Samedi 10: Visite de la Balsille,
puis par Rodoret à Praly où nous passerons la nuit.
Dimanche 11: Culte à Praly, puis,
dans l’après'midi, par le col Julien à
Dabi.
Lundi 12 : Visite de la Tour et des
environs.
Mardi 13: Dans la Vallée d’An^rrogne et retour le soir à la Tour.
Mercredi 14 : Départ pour Turin et
'Ôénes. D. Petkot.
Evénements du jour.
Notre petite feuille aurait grand tort
de ne pas consacrer quelques lignes,
à la mémoire du Mikado Japonais, qui
vient de mourir, à l’âge de 60 ans.
lions pouvons l’appeler le grand réfor.,
mateur de l’empire du soleil. S’il s’était
contenté de suivre les traditions du
passé, le Japon continuerait à vivre
dans l’isolement, exposé à être dépouillé par les étrangers, vivant de la
vie des faibles. Mais il n’en a pas été
ainsi, car le Mikado en montant sur
le trône n’a pas hésité à se rendre fort
impopulaire, se proposant comme but
suprême le progrès de son peuple.
Voyant ce qu’étaient les nations civilisées, il envoya dans les principaux
centres ses meilleurs agents qui ouvrirent les yeux et ne tardèrent pas
à comprendre ce qu’était la civilisation. Ils apprirent à construire les cuirassés, les canons ; ils affrontèrent les
études sévères des universités ; ils organisèrent l’armée, le peuple, l’instruction publique, et le Mikado sut toujours être à la tête du mouvement,
favorisant la liberté et le progrès sous
toutes ses formes. Le résultat n’a pas
tardé à se manifester au moment où
le Japon dût se mesurer avec la Chine
d’abord, et ensuite avec la Russie. Le
Japon est aujourd’hui une des premières nations du monde, se faisant respecter et ayant sa place dans le concert mondial. Ce que nous admirons
dans ce peuple, c’est le grand amour
pour son Mikado. Pendant sa maladie
on a vu plus de 100.000 personnes agenouillées, priant dans les rues, et quoique le christianisme ait fait brèche,
c’est toujours le shinto'isme qui règne.
Ce sont des payens, mais des payens
qui ont encore une foi et qui sont les
accusateurs de ces chrétiens civilisés,
qui sont les ennemis de Dieu.
U Allemagne catholique vient de faire
une grande perte par la mort du cardinal Fischer de Cologne. Ce prélat
de l’église romaine, hautement apprécié par le pape, avec qui il était en
correspondance très suivie, représentait la tendance modérée des catholiques allemands, en opposition à la tendance Kopp, représentant le parti intransigeant, antimoderniste. Grâce à
l’habileté du cardinal Fischer on a pu
éviter les divisions, les terribles luttes
théologiques et sociales, et déjà on espérait dans un prochain congrès arriver à une entente, quand tout à coup
la mort est venue arrêter tous ces
beaux plans. Les journaux protestants
n’hésitent pas à reconnaître l’esprit de
tolérance qui animait l’archevêque de
Cologne, et nous voudrions qu’il put
avoir beaucoup d’imitateurs. — L’empereur Guillaume le tenait en haute
estime et le consultait sur tout ce qui
a trait aux relations civiles et religieuses, ti’ès compliquées dans l’empire. Le cardinal Fischer était le chef
reconnu des syndicats mixtes, compo-,
sés de catholiques et de protestants,
tandis que son collègue Kopp le combattait en imposant les syndicats confessionnels. Le pape quoique penchant
pour ces derniers, n’en a pas moins
soutenu Fischer, et il est très probable qu’un évêque de la même tendance occupera le siège de Cologne,
l’empereur ayant aussi son mot à dire,
et le pape désirant ardemment garder
son amitié.
U Angleterre ou, plutôt, le champ
des missions vient d’être frappé bien
sérieusement par la mort du grand héros D' Griffith John, qui a été pendant 56 ans missionnaire en Chine.
Pendant son long apostolat il ne retourna que deux fois dans son pays
natal ; il arriva en Angleterre en octobre dernier, à l’âge de 80 ans, et
mourut à Hampstead jeudi passé.
Quand Griffith John n’avait que 16
ansj fréquentant régulièrement un meeting des mères de famille, il fut invité
à plier, et il prononça quelques mots,
mais 11 fut arrêté net dans sa prière.
Il était malheureux, mais entouré par
ces chrétiennes vivantes, il se vit
soutenu et se consacra au service du
Maître. Ce fut un serviteur fidèle, et
quel serviteur! C. A. Tron.
Les Valises et l’AÉlaistratioa aaie.
Bien des personnes, aux Vallées, se
sont alarmées en entendant parler de
la fusion de nos deux Administrations
régionales en une seule. Le fait que
le projet synodal a obtenu, à la Conférence du Villar, 30 voix favorables
et seulement 18 contraires, montre cependant que les craintes n’ont jamais
eu, ou n’ont pas conservé de prise chez
le grand nombre.
On avait craint, par ex., que l’unification de l’Administration n’entraînât
la fusion et la confusion de toutes les
caisses et de tous les fonds particuliers créés en vue d’un groupe d’églises ou d’une œuvre spéciale. Cette
crainte n’avait pas l’ombre d’un fondement. Si les deux tiers du Synode
votent le projet, la Table de 1913-14
aura bien (ainsi que les ont la Table
actuelle, le Comité, la Commission des
Institutions Hospitalières et le Conseil
de Théologie plusieurs fonds à administrer; mais, comme l’honnêteté la
.plus élémentaire l’impose, elle devra
le faire exclusivement pour l’usage
en vue duquel ils ont été créés (Art.
24 de la Constitution) et ne pas « permettre que les propriétés de l’Eglise
soient, pour quelque motif que ce soit,
détournées de leur usage légitime »
(Art. 103 des Réglements). Du reste la
Table sera soumise, comme par le
^ passé, au contrôle annuel des commissions d’examen et du Synode,
Gn craint aussi qu’avec l’Administration centrale les Eglises des Vallées ne viennent à être négligées, laissées de côté. Mais cette Table future
qu’on se plaît à noircir avant même
qu’elle soit née, qui la nommera? —
Le Synode. — Et le Synode n’est-il pas
composé d’enfants des Vallées en très
grand nombre et de personnes ayant
pour les églises mères une affection
filiale ? Les Vallées n’auront-elles pas
toujours leur part équitable de membres dans l’Administration, de membres en connaissant les besoins particuliers ? L’un des membres de la Table
sera président de la Commission exécutive des Vallées et leur synode régional est le plus nombreux et le plus
à même de faire entendre sa voix. La
résidence légale de la Table ne demeure-t-elle pas fixée à la Tour ? Le
Synode ne vient-il pas se réunir chaque annëë ? Que faut-il de plus pour
dissiper'des craintes d’ailleurs;ehkné
Le danger pour les Eglises des Vallées ise trouxie Men plutôt dahs: la tendance, heureusement peu étendue, à
faire ménage à part, à s’isoler du reste
de l’Eglise, à s’enfermer dans leur coquille avec l’illusion que le monde
chrétien s’intéressera à elles. Grâce
à Dieu, le monde chrétien a secouru
l’Eglise Vaudoise alors qu'elle tenait
haut élevé en face du papisme le drapeau de TEvangile-et de la liberté de
conscience. Et, dans des temps plus
récents. Dieu a suscité des bienfaiteurs
qui ont travaillé au relèvement des
Eglises des Vallées. Mais ce qui a
poussé les Gilly, les Beckwith et tant
d’autres à s’intéresser aux Vallées c’est
la conviction bien claire que notre
Eglise avait été miraculeusement conservée en vue d’une grande mission
à remplir en Italie. Selon l’image de
Gilly, les Eglises anciennes c’étaient
les pieux qu’il fallait affermir parce
que la tente allait s’élargir toujours
plus. « Désormais, s'écriait Beckwith
aux premières clartés du jour de la
liberté, vous serez une Eglise missionnaire, ou vous ne serez rien du tout ».
L’Eglise d’alors répondit avec élan à
l’appel providentiel. Quel tressaillement dans les cœurs lors de l’inauguration du temple vaudois dans la capitale du Piémont! Avec quelle joie
l’on suivait l’extension del’ceuvre dans
les différentes régions, jusqu’à ce que
la brèche de Porta Pia laissa passer
un pasteur vaudois dans la ville des
papes ! Les familles étaient heureuses
de consacrer leurs enfants à l’œuvre
de Dieu. Et Dieu bénissait la petite
Eglise et lui suscitait des amis poqr
l’aller dans sa giandé
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Mc trompai j© cii d#©aa4 qaej aous
sommes loiu, dà^Vplus |’un seiis| de
ces temps du pj^ier àiftour ? Ce;qui
est certain c'estiue leschrètieûs é^ang^liqnes s'intéresseront aux Eglises des
vitllée’s dans la 'proportion ou cellesci)^ sauront comprendre et remplir la
ntission qui leur est confiée. Or ce n’est
pas en formant une caste à part avec
leiar administration à elles seules, ce
li’est pas en se barricadant, avec méfiance au pied du Vandalin qu’elles
montreront de vouloir être conquérantes et qu’elles le seront. € La mission
en Italie, écrivait un ami étranger dans
le Quarterly Review de 1894, a empêché que l’Eglise Vaudoise ne se fossilisât ; mais maintenant qu’il y a au
moins trois fois autant de pasteurs en
Italie qu’aux Vallées, et grâces aux
espérances que comme chrétiens nous
devons avoir pour l’avenir de la mission, il est évident que le centre d’action tend à se déplacer et que le moment approche où la vie ecclésiastique cessera d’être presque exclusivement concentrée à la Tour ». — Ce
moment ne semble pas très proche encore, à vues humaines ; mais nous pouvons du moins faire un pas de plus
dans le sens de notre vocation providentielle, en donnant à toutes les Eglises Vaudoises d’Italie maintenant organisées en un corps unique, une administration unique.
C’est peu de chose : il ne s’agit que
d’un rouage ecclésiastique ; mais c’est
le rouage central. La force qui fait
marcher et le rouage central et tous
les autres, je le sais, vient de plus
haut. Ne cessons pas de l’implorer ;
mais en même temps perfectionnons
la machine. H. Bosio.
Krrata*4!^errtge. La révision générale de la
Constitntion et des Réglements s’est prolongée
de 1892 à 1903 et non 1893 comme cela est
imprimé dans mon article précédent.
DUALISME?
Voilà une parole dont on a usé et
abusé d’une étrange façon depuis bien
des années dans les débats concernant
notre organisation ecclésiastique. Qui
dit dualisme dit deux principes, deux
forces, deux tendances antagonistes,
irréconciliables et irréductibles. Chez
nous le dualisme que l’on prétend si
nuisible au présent et si dangereux
pour l’avenir, serait constitué par la
coexistence des deux plus importantes
administrations de notre Eglise, la
« Table » et la « Commission ». A force
de projeter l’ombre menaçante de ce
dualisme, il y a deux ans, on en était
presque arrivé à prononcer une sen
(3)
1 attiviti delta dnna aelle aostre Chiese
e la sua partecipazione
alla Tita ecclesiastica
Filippo Schaff nel suo Dizionario
Biblico, alla parola diaconessa scrive:
« Diaconessa era Febe in Cencrea, e
probabilmente tenevano lo stesso Ufficio nella Chiesa di Roma Trifena,
Trifosa e Perside. È verosimile, pertanto, che in ogni Chiesa vi fosse un
ordine di pie donne, le quali esercitavano a favore del loro sesso alcuni
dei medesimi uffici esercitati dai diaconi a prò dei fratelli. Fra questi eravi
la cura dei malati, dei poveri, delle
vedove, l’educazione degli orfanelli, il
soccorso prestato ai forestieri, l’esercizio della ospitalità e l’assistenza necessaria nei battesimi di dovine».,
Adolfo Harnack, nella m^Mmione e
tencc de mort contre ^la glande coupable «la Coipiuission » ; car elle d#
vait disparaître pour que la Table pût
vivre et fonctionner: «mors tua vità
inea *. Ce qu’il y a d’étrange en tout
ceci c’est que pendant 52 ans de coexistence, les annales de notre Egli.se
n’enregistrent pas un seul cas où les
deux administrations se soient trouvées
en lutte, voire même en opposition.
Les meilleurs rapports ont toujours
existé entre elles et aucun conflit d’attributions ou d’intérêts n’a produit un
antagonisme dangereux. Il y a à cela
une explication toute prête, auprès de
ceux qui sont hantés par la fixation
du dualisme, et elle consiste dans la
dédition des hommes d’une administration à ceux de l’autre! C’est une
injure entièrement gratuite lancée contre la mémoire et la personne de frères que l’Eglise a honorés de sa confiance pendant de longues années. Il
serait fort désirable pour ne pas compliquer le débat d’exclure dès l’abord
tout argument et toute expression qui
en fausse la nature et n’a aucune réalité. A force de répéter à quelqu’un
qui se porte bien qu’il est malade on
réussit à lui faire naître le doute qu’il
en est ainsi, surtout si on a soin de
diagnostiquer une mystérieuse et grave
maladie, qui ait un nom tout aussi sonore que celui de « dualisme ». Il y
a aussi une comparaison qui a fait fortune dans nos assemblées à côté du
« dualisme » et c’est celle du « corps
bicéphale ». Notre Eglise, malheureuse,
est devenue un monstre à deux têtes
depuis 1860! Il y aurait, il est vrai,
d’autres petites têtes qui sui'girent en
vertu « d’une sage distribution du travail » mais elles ne constituent pas
celles-ci pour M. le prof. Bosio, dont
je viens de citer les paroles, une Snormalité; il s’agit du reste du Conseil
de théologie, etc.
Voyons donc si l’on est justifié, même
comme simple terme de comparaison,
de parler d’un corps avec deux têtes.
-Au point de vue religieux et doctrinal il est superflu d’y insister putre
mesure, l’Eglise Vaudoise ne reconnaît
qu’une tête, qu’un chef qui est JésusChrist, mais au point de vue ecclésiastique est-ce que vraiment notre Ejglise
aurait deux têtes, deux chefs?
Plus je lis notre Constitution et nos
Réglements organiques, plus j’étudie
notre vie ecclésiastique et plus je me
persuade que la tête unique de l’Eglise a toujours été et est toujours le
Synode. Celui-ci a à son service des
bras qui exécutent ses délibérations et
Propagazione del Cristianesimo nei
tre primi secoli, distingue le diaconesse dalle vedove e crede che in Oriente l’istituzione delle vedove preposte all’assistenza si tramutasse assai
presto in quella delle diaconesse.
Bost, nel suo Dizionario della Bibbia,
parlando dei diaconi soggiunge : « Delle
donne furono pure chiamate alle stesse
funzioni dei diaconi sotto il titolo di
serventi o diaconesse ».
Il Fleury, nella sua Storia Ecclesiastica, distingue le diaconesse dalle vedove.
Il Neander, nella sua Storia della
Chiesa antica, dice che non si devono
affatto confondere le vedove con le
diaconesse.
Lo storico inglese Bingham, nelle sue
Origini Ecclesiastiche, scrive che le
diaconesse avevano questi uffici speciali : dovevano tenersi all’entrata della
Chiesa per Introdurre i fedeli e man- ^
l’un de droite peut s’appeler « Table »
et l’autre de gauche « Commission »,
mais ni l’un ni l’autre prétendent prendre la place de la tête de l’Eglise, qui
grâce à Dieu, j usqu’ici ne l’a pas perd ue.
Le modérateur de la Table et le président de la Commission sont à la tête
de leur administration respective, mais
ils ne sont pas à la tête de l’Eglise,
ils n’en sont pas les chefs. S’il y a eu
des abus de langage et qu’on les a désignés comme tels, ils n’en sont pas
responsables. Du reste n’avons-nous
pas entendu des fauteurs du nouveau
projet de Constitution parler de la réhabilitation de la Table dans tous ses
titres, ses droits et ses offices d’une
telle façon qu’on aurait pu croire que
nous allions instituer une primauté collective qui, toujours plus vénérable,
deviendrait pour le Vaudois ce que le
pape est pour le romain ou tout du
moins le primat pour l’anglican! Je
n’ai garde d’oublier que parmi les plus
chauds avocats de l’administration unique il y a d’aucun qui a des vues ecclésiastiques fort avancées vers un
épiscopalisme qui pourra prendre forme graduellement. Après la Table unique il y a déjà qui voit le modérateur
unique, c’est à dire à vie.....Il ne
serait pas juste cependant d’en faire
un reproche à tous ceux qui patronnent la nouvelle constitution, non, loin
de là, car je le reconnais volontiers,
c’est pour des motifs bien divers et pas
toujours en harmonie entre eux que
ses fauteurs la désirent.
J’ai mis un gros point d’interrogation à côté de la parole dualisme, car
je ne puis admettre qu’on se serve de
ce terme parce que une Eglise a deux
administrations comme la Table et la
Commission. Interrogeons nos frères
des églises étrangères qui sont régies
comme la nôtre sur le type presbytérien, et informons-nous s’il a jamais
été question de dualisme chez eux à
cause de la coexistence de deux ou de
plusieurs administrations, qui ont leur
propre sphère d’activité. Par « une
sage division du travail » (comme l’Eglise Vaudoise en 1860) toutes ces églises ont des administrations et des commissions différentes pour « la vie morale et religieuse des églises », pour
la « mission intérieure », pour «l’instruction de la jeunesse », pour la « bienfaisance», pour la «mission en pays
payens », etc.
On objecte qu’en Italie nos conditions
sont toutes spéciales et qu’il y a danger de régionalisme, parce que une
administration s’occupe surtout d’une
tenere l’ordine nel culto, assistere le
donne al battesimo, istruire le catecùmene, aiutare e assistere gl’infermi,
sorvegliare le donne, assistere le vedove, visitare i martiri nelle prigioni
e portare loro i soccorsi raccolti.
Tutti questi dati provano sufficientemente che le diaconesse non costituissero un ordine o un’associazione
con fini puramente filantropici e caritatevoli, ma che facessero parte del
èlero, come gli anziani e i diaconi. Ci
confermano in questa opinione le affermazioni di autorevoli esegeti come
il Godet e il Bosio (questi dice che
Paolo presenta ai fratelli della Chiesa
di Roma, Febe come avente un ufficio
nella Chiesa) e di eminenti storici come
il Neander e l’Harnack. Le Costituzioni Apostoliche stabiliscono persino
l’imposizione delle mani come per i
diaconi, e ci hanno conservata la preghiera di consacrazione con la ^uale
région de notre patrie (les Vallées) et
l’autre; du reste du pays. Cela est dû
non pas à une question de topographie,
mais à des besoins différents auxquels
répondent des activités différentes. La
Table est appelée à consei'ver et développer la vie religieuse au sein de
une population évangélique, le Comité
à répandre l’Evangile et à le faire accepter au sein d’une population catholique. Il n’y a là aucune préoccupation régionaliste, il y a diversité de
service parce qu’il y a diversité de
travail. Je ne comprends pas davantage que l’on parle de régionalisme
dans la composition des administrations, parce qu’en général le Synode
choisit comme administrateurs ceux
qui résident dans le champ d’activité
de l’administration dont ils doivent
faire partie. Mais est-ce que pour échapper à l’accusation de régionalisme
il aurait fallu introduire dans la Table
le pasteur de Pachino et dans la Commission celui de Rodoret ?
Régionalisme! Et bien oui, il y en
a peut-être encore trop par le fait que
ceux qui composent nos administrations sont en très grande majorité des
Vaudois nés aux Vallées quoiqu’ils résident « pro tempore » à Naples, à Palermo ou dans telle autre ville d’Italie !
Je me suis demandé, en lisant l’article sur le dualisme, dans le dernier
N° de VEcho, si c’était aussi la faute
du régime actuel que le 7““ District
était séparé de la Table présente ...
par le Grand Océan! *
Pour le coup, si la future Table unique porte remède à cet inconvénient
il n’y a pas à dire qu’elle aura fait
quelque chose de vraiment unique !
Que la ’Table présente soit si ignorée
qu’on le prétend, par les Eglises sœurs
d’Italie, il suffirait pour prouver qu’il
y ’a quelque exagération dans cette
affirmation de rappeler que lorsqu’il
y a bien des années à Rome l’on constitua « Un consiglio evangelico d’Italia », le modérateur fut invité à y siéger « ex ufficio ».
(à suivre). Artuko Musïon.
P. S. - Je me permets de prier M.
le prof. H. Bosio de relire la conclusion de ma dernière correspondance
à ïEcho et il devra convenir que si j’ai
parlé d’opinions personnelles tout autant que de sympathies, ces dernières
visaient surtout les arguments que M.
le prof. Bosio avait cru devoir produire sur les absences du président...
et je n’ajoute pas autre chose sur le
chapitre, précisément parce que je
n’entends pas me laisser entraîner dans
des personnalités blessantes.
il vescovo affidava loro ufficialmente la
carica. La preghiera, molto breve e bellissima, dice così : « Dio eterno. Padre
del Signore Nostro Gesù Cristo, Tu che
sei Creatore dell’uomo e della donna,
e che riempisti del tuo Spirito Santo,
Maria, Debora, Anna e Hulda, e che
non ti sei sdegnato di far nascere il
tuo Figlio Unigenito da una donna; Tu
che ordinasti fossero poste alle sante
porte del tabernacolo e del Tempio
donne come guardiane, rivolgi ora lo
sguardo tuo sopra la tua serva che
viene ordinata diaconessa, e dàlie lo
Spirito Santo ; purificala da ogni contaminazione della carne e dello spirito,
acciocché ella possa degnamente disimpegnare Tufflcio di cui viene rivestita alla tua gloria, ed a lode del Tuo
Cristo, al quale come a Te ed allo Spirito Santo siano lode ed adorazione in
eterno. Amen».
(continuaj^ '
3
f CHRONIÔI^
^ CorMiOm ItSi Luce raconte un fait
très intéressant concernant un jeune
homme qui fréquentant nos cultes et
en lisant la Parole de Dieu a trouvé
Ile chemin du salut. Découvert par ses
f parents il fut méprisé, insulté, frappé
jusqu’à-ce qu’il cessa de suivre nos
I réunions. Son N. T. ayant été caché
ou brûlé, le pasteur se hâta de lui en
donner un autre qu’il lit en cachette
pendant le sommeil dés membres de
I sa famille, et qu’il cache aussitôt après
■‘ s’en être nourri. — Combien nous admirons ce jeune frère ! et combien
nous voudrions qu’il eût de nombreux
imitateurs parmi nous!
I La Tour. C’est M. J. H. Meille, secrétaire des Unions chrétiennes à Milan, qui a occupé la chaire de la Tour*
dimanche dernier, prêchant devant un
très nombreux auditoire sur ces mots :
«Mon cœur dit de ta part: cherchez
ma face; je cherche ta tace, ô Eternel
Ps. XXVII, 8.
S Jeudi dernier M. A. Boringhieri
qui était venu chercher l’air de la
montagne, fut enlevé tout à coup à
l’alfection des siens, dans sa 68“® année. Depuis quelques années sa santé
était bien ébranlée. Les dépouilles mortelles ont été transportées à Turin. Vendredi-à 8 heures eut lieu un culte pour
la famille et les amis. , ■
8 Dimanche prochain, D. V., le ciiltè''
aura lieu en langue italienne et sera
présidé par M. le rév. Ugo Janni de
S. Remo.
l*ouiarei. Jeudi dernier la commission nommée par la V. Table et comr
posée de MM. Léger, Maggiore, Forneron, H. Carrou et J. P. Vinaÿ pour
procéder au choix du professeur de
l’Ecole Latine du Pomaret, a approuvé
à l’unanimité, le seul candidat qui
se présentait M. Emmanuel Griset, qui
devient ainsi professeur régulier.
tÜaint>Geriuain. Confèrence pédagogique. Jeudi, 1” août, eut lieu la 21®
Conférence de l’Association Pédagogique Vaudoise, comptant un bon nombre de présents, parmi lesquels un
grand nombre de maîtres et maîtresses, les professeurs D. Jahier, Falchi,
Attilio Jalla, Monastier et Balma, les
pasteurs E. Pons et Comba.
M. Al. Rivoir, président “de l’Association, ouvrit la séance à 9 h. par la
lecture de quelques versets du chap.
VIII des Proverbes, suivie d’une brève
prière du prof. Attilio Jalla. Puis le
prof. Falchi, élu président de l’assemblée, rappela les graves pertes faites
dans l’année par l’association, dans les
personnes de M. le prof. Malan de Gênes et de M. Forneron, régent à la
Tour, qui en furent toujours amis et
soutiens. A leurs famiUes comme aussi
à celles des régents Buffa et Peyrot, af-,
fligées par la maladie il fut décidé d’envojœr une lettre de profonde sympathie.
Le président Rivoir lut ensuite un
bref compte-rendu moral de la Société, suivi du financier présenté par
le caissier M. Peyrot,. constatant un
¿déficit de 30 francs, qui pourtant seteit couvert par les nouvelles cotidations annuelles des membres. —
Vint ensuite la lecture de l’intéressante
relation de M. Baline régent à Massel
sur « L’enseignement du français par
rapport à^la loi du 4 juin 1911 qui
par un de ses articles autorisait cet
enseignement dans les «Vallées de Pignerol » . Le rapporteur examina point
i^grès point les différentes questions
attenant au sujet, c’est à dire celles
de l’horaire du programme, du subside
spécial acèordé aux maîtres, des titres
autorisant à l’enseignement, mais vu
le manque du nouveau réglement qui
doit les déterminer et qui n’a pas encore été publié, il ne put conclure que
par une série de points interrogatifs.
Certains points pourtant purent être
éclaircis et expliqués par M. le prof.
Jahier, vu sa double fonction de membre du Comité pour le français et de
membre du Conseil scolaire provincial.
Une discussion assez vive suivit sur
le critère à adopter dans la répartition des subsides et l’on conclut par
un ordre du jour conseillant que le
subside fut proportionné aux heures
d’enseignement hebdomadaire et à la
durée des classes (annuelles et non annuelles).
Une fois terminée l’intéressante discussion du français, deux propositions
spéciales furent présentées: la première du maître E. Long, invitait le
nouveau Conseil directif à s’occuper
de la fondation possible d’un cours de
chant pour maîtres ; la deuxième présentée par M. le prof. A. Jalla traitait
de la question du « Corso Magistrale »
équivalent à l’Ecole Normale, à ajouter au ;Gymnasç;,4® Torre Pellice, pour
la préparation des maîtres d’école. Le
prof. Jalla, après avoir dit qu’une proposition semblable avait été présentée
à la Vén. Table par la Conférence du
District et que la Table s’en occupait,
fit voir la grande utilité morale et pratique de ce cours qui non seulement
permettrait de former des maîtres vraiment vaudois, instruits et éduqués dans
tel ambiant, mais offrirait en outre un
enseignement supérieur de français.
Après que plusieurs orateurs eurent
applaudi à la proposition, on approuva
àTunanimité un ordre du jour du maître Riv^oir, par lequel on invitait la
Vén. Table à pourvoir au plus vite à
l’institutinu de ce « Corso magistrale »
si nécessaire.
Enfin comme membres du nouveau
Comité diiectif furent confirmés les
trois membres échus. Les membres de
la Conférence se réunirent ensuite en
un banquet frateimel.
Permettez-moi, M. le Directeur, de
ajouter deux mots sur le « Corso Magistrale », que l’on propose d’établir à
râ Tour. L’utilité d’avoir une école formant nos maîtres et maîtresses est si
évidente que la Vén. Table y avait
pourvu par le moyen de deux Ecoles
Normales, qui malheureusement ont
dû l’une après l’autre, céder les armes
pour différentes causes, et surtoutparce
que elles ne délivraient pas de diplômes ayant une valeur officielle. Et
puisque à présent il nous est offert un
moyen facile d’en instituer une, qui
ait une valeur légale, il me semble
qu’il serait de notre devoir d’en profiter. A cette époque où l’Etat de plus
eu plus enlève aux communes le droit
de s’occuper de l’école, il est urgept
et nécessaire de pourvoir à ce que
beaucoup d’instituteurs vaudois soient
formés, afin que nous n’ayons pas à
voir dans nos écoles des étrangers ne
comprenant ni nos usages et coutumes,
ni notre mentalité. Il est urgent de
donner à nos populations le moyen
d’ainener à la carrière de l’enseignement un plus grand nombre de jeunes
gens, qui se trouveraient instruits et
éduqués dans un milieu vaudois et se
ressentiraient de l’influence morale des
Vallées: En ôütfe notre école, en plus
d’un enseignement supérieur de fran
çais, donnerait un cou^s ¡pratique et
profond d’histoire saei ée. Mais il est
nécessaire de se hâter de prendre une
décision avant que la bonne occasion
ne nous échappe. A. J.
Turiu. C’est avec peine que nous
ein egistrpns le départ soudain; de M“®
Léonie Moreno-Qaydou. Il y a peu de
jours encore, elle se trouvait à l’Hôtel
Bel-Air, et en un clin d’œil elle a été
enlevée à l’affection des siens. Nous
exprimons à M. l’amiral Moreno et à
sa fille Gabrielle notre vive sympathie
chrétienne.
8 Le rapport sur VInstitut des Artigianélli est fort intéressant. Le nouveau dheeteur M. H. Decker, aidé par
M”® Marie Costabèl, se trouve heureux
en présence de sa noble tâche. Les
élèves se trouvent en famille, respirant l’air de la famille. Le déficit est
réduit à 259 francs et on se demande
si ce ne serait pas le cas de modifier
le réglement et recevoir un plus grand
nombre d’élèves, qui a atteint le nombre de 18 dans le courant de l’année.
Les dépenses se sont élevées à 12.000
francs.
Villar..Acies liturgiques de Juin et
Juillet. — Baptêmes: Charbonnier Etienne Jacques, de Jacques (Teynaud)
— Gönnet Joseph et Susette, de Emile
Daniel et de Odin Marie (Fornel, Envers) — Geymonat Alfred de Paul et
de Gönnet Marie (Teynaud) — Bonjour
Hélène Marie, de David et de Dalmas
Marguerite (Piântà). — Mariage : Geymet îean, de; Jean Daniel (Theynaud)
avec4Gohnet Catherine, de Pierre (Sarei). -y. Enterrements : Bouïssa Marie
née jBoûïssa, veuve (75 ans), Teynaud
— Lgiisarot Elisabeth, née Salomon,
veuvè (56 ans). Buffa. A. J.
Minerva
Rivista delle Riviste.
Colloquium.-. Dopo )e Questioni del giorno,
e le Note e Noterelle, pubblichiamo in questo
numelo alcuni articoli su gravi argomenti di
politica estera: sulla Questione albanese-, e
sulla Rivalità anglo-germanica, quella rivalità che il barone Marschall, nuovo ambasciatore tedesco a, Londra, dovrebbe mutare in
amicizia; importantissimo è anche l’articolo
che tratta della Forza finanziària degli Stati.
Altri si occupano di problemi religiosi, come
quello sul Behaismó, pedagociei {le lingue
straniere e la formazione deiVintelligenza,
e la femminizzazione della coltura), letterari {G. d'Annunzio poeta nazionale-, il centenario di S. Krasinski; i Teatri di Berlino),
scientifici {cronache scientifiche-, il linciaggio fra gli animali, la percezione dei colori
e la scelta di una professione), sociali {la
camorra e la maffia negli Stati Uniti ; piccoli mendicanti), o di varietà (l'evasione del
principe Krapothin ; gli ultimi Pelli-rosse ;
una moda nuova). Americo Scarlatti racconta
di Una battaglia nei Dardanelli ; seguono le
recensioni, nove più brevi articoli riassunti da
riviste e giornali, i sommari e dopo il caffè.
IVouYelles poliliques.
L’occupation de Zuara est un fait
accompli. C’était le dernier point important de la Lybie, près de la côte,
où nos troupes n’avaient pas encore
pu s’établir, malgré les bombardements
de la flotte, répétés plusieurs fois dès
le commencement des hostilités. Mais
après la bataille meurtière de Sidi-Ali
la place ne pouvait résister longuement, et la prise de possession s’est
effectuée d’une manière très prompte,
l’ennemi n’ayant pas opposé une longue résistance. Une brigade d’infanterie, sous les ordres du général Tassoni s’était concentrée à Augusta en
Sicile. Embarquée sur plusieurs paquebots escortés par uñe division de
la flotte, les troupes ont débarqué en
bon ordre, sur un. point établi à quelques kilomètres de Zuara.
Pendant ce temps les troupes de la
V“® division, avec le général Lequio
marchaient de Sidi Ali vers le même
objectif, et le général Ragni, commandant le corps d’armée de Tripoli envoyait des troupes faire des démons. tfations au sud de Ain Zara et Gargaresch pour retenir une partie des
ennemis. Le plan a parfaitement réussiv A midi le drapeau tricolore
flottait Sûr la casernç de la yUle qui
était presque déserte, les? hâbifants
ayant fui à notre approche; mais ils
ne tarderont pas à revenir comme ils
ont faitàMisurata, et la ville reprendra
son animation ordinaire. C’est une
ville de cinq-mille habitants et le district qui l’entojire en a vingt
ils appartiennent en grande majorit.é
à la race berbère qui a toujours été
hostile aux arabes; les différentes tribus sont aussi souvent en lutte entre
elles. C’ept heureux que les)turcs-arabes n’aient pas prolongé- fleur résistance, d’ailleurs inutile, et qu’ils se
soient retirés après quelques petits
combats partiels. L’expérience du passé
leur a servi cette fois: ils n’ont pas
voulu se faire massacrer inutilement.
Le nouveau ministère Turc a pu
obtenir le décret de dissolution de ja
Chambre se fondant sur une interprétation particulière d’un article de ;îa
Constitution. La chose n’a pas rüàrché
sans difficulté : la Chambre élue sous
le régime de la violence était toute
une émanation du Comité Union et
Progrès qui ne voulait pas renoncer
à cette arme. Mais la volonté des nouveaux ministres soutenus par la Ligue
Militaire et la presque totalité de l’armée, les délégations des Albanais sommant le Sultan de dissoudre la Chambre
dans un délai de 48 heures, les graves
conditions de l’Empire à l’intérieur et
au dehors, toutes ceS; Causes ont rèhdu
possible et nécessaire cette dissolut! on
L’état de siège est maintenant proclamé à Constantinople. Les houyèl|es
qui arrivent de l’Albanie sne sont pas
meilleures. Les insurgés ont occupé
Pristina et menacent toujours Uskub.
C’est dans cette localité que deux
bombes ont éclaté faisant plusieurs
victimes. Les gendarmes tui’cs en ont
profité pour massacrer une cinquantaine de chrétiens. Bombes et victimes
à Salonique aussi. A Kolobine. il y a
eu un sanglant combat entre les- troupes régulières turques et des Monténégrins qu’ils avaient attaqués sur leur
territoire. Il y aurait de nombreux
morts et blessés des deux côtés, inais
surtout du côté des Turcs qui ont laissé
60 morts sur le terrain. •
La paix est elle prochaine ? C’est ce
que feraient^ espérer les nouvellès
publiées par “plusieurs journau^, des
pourparlers auraient été engagés Çn
Suisse entre les délégués Turcs et Italiens. On fait les noms dé MM. Fusinato
et Luzzatti parmi les hommes de confiance du gouvernement italien qui Se
trouvent à Lausanne. Les délégués
Turcs, nommés par le nouveau nainistère, se trouvent à Evian les Bains.
Les conversations sont fréquentes ét
ont lieu alternativement d’un côté et
de l’autre du lac Léman. Les journaux
autrichiens, d’où viennent ces informations vont jusqu’à donner les bases
probables du traité de paix. Tous ces
bruits sont démentis d’une manière
péremptoire par les officieux.
France. M. Poincaré, président du
conseil et ministre des affaires étrangères a quitté Paris lundi pour se
rendre en Russie. Il s’est embarqué à
Dunkerque à bord du cuirassé Condé
qui doit le conduire à Cronstadt: il
passera deux jours à Moscou, hôte du
Tsar. On donna à ce voyage une grande
importance militaire et politique. La
presse européenne s’est beaucoup occupée de la nouvelle d’une convention
navale franco-russe qui aurait été conclue récemment. Dans le corps diplomatique on prétend de n’en rien savoir.
Ce sont les chefs d’état-major des deux
armées qui se soqt réunis pour régler
plusieurs questiona --techniques,, sans
aucune portée politique. Mais l’existence de cette çony.entiout paf^t certaine et l’émoi ^ est; : Gon^flérablé^. surtout en Allemagne, èellè-ci:se séritant
particulièrement visée. Üh" ft^tiîgnificatif c’est aussi que M. Poincaréi'pour
se rendre officiellement en Russie a
pris la voie de mer, la. plus longue,
pour éviter de traverser l’Allemagne.
____________________ ’ E. L.
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