1
M. B. Léger, pasteur
Quarante-deoxième anaée.
26 Avril 1907.
PERB.ERO
N. 17.
%
L’ICHO DES VALLÉES
F»ARA.I»S»AIV'I' OJHAQUB? VKiVDKKüI
Prix d’abonnement par an:
. Fr. 2,50 - Italie .
Vallées Vattdoises . Fr. 2,50 - Italie . Fr. 3,00
Etranpr . .................................^5
Pins d’nn exemplaire à la même adresse, cbacnn . ” 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,”
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par ah onnement
Postal selon VAccord de Vienne ... 300
On s’abonne : à l'orre Pellice au bureau d’administration et à
rImprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, cbes MM. les
Pasteurs.
L’abonnement se péye d’avance.
Annonces: S’adresser à l’Imprimerie Alpine; voir conditions à
la quatrième page. ____________
8’ adresser pour la Rédaction à M. N. Tônm, prof., 7brr« Potties,
et pour l’Administration & H. J. Coïssou, prof., Torre Pettiee.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 16 cent, ne
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. IV, 8J.
SOMMAIRE :
Le Congrès des Ecoles du Dimanche —
Ephémérides vaudoises — Nouvelles
de l’Evangélisation — Mieux qu’ un
million de dollars — Chronique —
Nouvelles et faits divers — Revue
politique — Fonds Matteo Prochet —
Feuilleton: Les paradoxes de Jésus.
ie
des Ecoles , dn Dimanche
Au sujet de ce Gongrès.i qui va se
réunir à Rome du i8 au- 25 mai, le
Comité national des Ecoles du Dimanche adresse aux amis de cette oeuvre
une -circulaire que nous traduisons volontiers pour les lecteurs de VEeho.
Rome, 10 Avril l907.
Honorés d chers amis,
Le moment approche à grands pas
où le V Congrès international des Ecoles
du Dimanche se réunira en cette Ville
Eternelle. Des milliers d’amis chrétiens
y aocourronfcde l’Amérique et de l’Angletwre, comme aussi des autres parties
du Continent européen. Des délégués
viendront de l’Afrique et de l’extrémité
de l’Asie, et Rome italienne verra, pour
- i la première fois, réunis dans son en
ceinte, en une glorieuse manifestation,
- les représentants d’une des plus admirables!,énergies de l’ Eglise de Christ,
celle, qui est toute consacrée à l’éducation religieuse des petits enfants.
Ce sera un solennel témoigfnage de
foi évangélique donné à Rome, à l’Italie,
au monde entier ; ce sera en même
temps une preuve de la potentialité du
travail que l’Eglise de la Réforme accomplit dans les Ecoles du Seigneur.
* Nous n’avons pas besoin d’insister
auprès de vous sur l’importance de
l’événement qui va s’accomplir: quiconque aimé l’Ecole du Dimanche sait
dans qÙelle ville il devra se trouver,
Sauf les cas d’empêchement insurmontable, du 18 au 25 mai; et pour vous
rappeler ce devoir sacré, nous nous
'adressons à vous, chers amis chrétiens,
"afin que vous vous prépariez à venir.
Tout doit vous attirer et vous engager même à quelque sacrifice pour ne
pas iq^hquer au noble rendez-vous: le
zèle de la cause évangélique, qui, à
' Rome pourra librement proclamer au
* mohde qu’une de ses plus hautes idéa'Htés^fest de conduire à Christ les âmes
des petits I l’amour des chers enfants
des Ecoles du Dimanche, dont les grands
iiitéirêts seront largement traités dans
dette réunion internationale; le bonheur
de se trouver avec des centaines d’amis,
tôus 'btûlart d’un même amour, celui
"dé ’ Christ et des chers enfants ; enfin
les attraits d’une visite à la grande
Rome, dont le nom seul est un poème
enchanteur.
Dans les avertissements que vous
trouverez à la suite du programme, que
nous vous envoyons dans ses lignes
générales, vous lirez quelles facilitations
le Comité exécutif du Congrès a obtenues de la générosité du Gouvernement.
Il ne nous reste donc qu’une décision
à prendre : celle de venir. Quelle fête
glorieuse si les Ecoles du Dimanche
d’Italie envoient toutes leurs représentants I
Venez, et soyez les bienvenus parmi
nous : venez, et de grandes bénédictions
descendront certainement, sur Rome, sur
l’Italie entière et spécialement sur les
Ecoles du Seigneur dans tout le monde.
Envoyez, sans retard, votre adhésion
et la demande de Livrets de chemins
de fer, de Cartes de membre, d’imprimés,
etc,, au Président du Comité exécutif,
M. le prof. chev. Ernesto Filippini, Via
Palermo, 37, Borna, et vous recevrez tout
ponctuellement.
Unissez-vous spécialement à nous eu
de ferventes prières, pour qu’une puissante effusion du Saint-Esprit accompagne la réunion du Congrès, pour le
complet succès duquel il est nécessaire
que grands et petits luttent avec force
auprès du Trône de la Grâce.
Dans la joyeuse espérance de nous
voir en mai, nous vous prions d’agréer
notre chaleureuse salutation chrétienne.
Le Comité National des Ecoles du Dimanche.
(Suivent les signatures).
ËPltlÊilBËS YllBOISIS
24 AVRIL À 1 MAI.
Les cinq journées de Bora.
Milan a eu ses « cinque giornate »
de résistance héroïque aux autrichiens,
dont elle est fière à bon droit ; Rora a
eu deux fois ses cinq journées de résistance héroïque.
La première fois ce fut en Février
1561 dans la persécution de Trinità.
Lentolo les résume en ces mots dans
son Historia, page 202 : « Il sig. della
Trinità mandò a bruciar Rora ; et per
far questo vi mandò soldati per cinque
giorni continui, ma furono sempre discacciati dalle guardie ». La seconde
fois ce fut en Avril 1655 dans la persécution de Pianezza. Cette fois, l’historien contemporain des évènements, Jean
Léger nous donne un récit détaillé de
ces 5 journées, (II 186-190).
Première journée : 24 Avril, jour des
Pâques Piémontaises. Christophe Rorengo avec 500 hommes arrive du Villar
par la Sea de Goudran sur Rumer,
quand- Janavel avec six compagnons
les arrête dans une gorge et les met
en déroute leur tuant 60 hommes.
Deuxième journée -. 25 Avril, PianeZza
fait attaquer Rora par 600 hommes,
qui à peine arrivés à la collette de
Cassuler sont assaillis par Janavel et 17
autres divisés en trois groupes qui les
repoussent en roulant sur eux des rochers et en mettent plus de 50 hors
de combat.
Troisième journée'. 26 Avril. 800 Attaquants surprennent les bourgades de
Rora et y font du butin lorsque les
18 défenseurs les assaillent à Ramasser
es puis à Pianpra leur reprenant leur
proie.
Quatrième journée : 28 Avril. Pianezza
a ramassé à la hâte les milices de la
plaine. Le capitaine Mario de Bagnolo
monte à Rumer à la tête de quelques
milliers de Piémontais et Irlandais. Janavel et ses 17 compagnons les mettent en fuite en en tuant 65 et puis
les devançant aux hameaux de Peiret
et Ciapel, ils en précipitent bon nombre
au bas des rochers jusque dans la rivière, entr’autres le capitaine Mario
lui-même qui mourut peu après des
suites de ce bain froid involontahre ;
après quoi ils remontent encore à la
rencontre d’une bande qui vient du
Villar et la repoussent comme celle de
Mario,
Cinquième journée : les premiers jours
de Mai. Dix mille hommes montent
cette fois de trois points différents, de
Bagnolô par le Cournour, de Luserne
et du Villar. Cette fois c’en est trop ;
Janavel repousse bien le premier corps
qui arrive ; mais pendant ce temps les
autres corps ravagent Rora et y font
126 martyrs parmi lesquels la sœur
de Janavel et la femme de son lieutenant Etienne Revel.
La femme de Janavel (Catherine Bastia)
et ses trois filles sont faites prisonnières. Pianezza offre au héros de Rbra
leur libération s’il abjure ; il refuse noblement et s’en va emporter son fils
unique, de huit an.s, en lieu sûr au
Queyras pour revenir bientôt combattre
avec Jahier les grandes batailles de
Juin et Juillet qui ont tant contribué
à sauver de la destruction le peuple
Vaudois.
TEOFILO GaY.
Nonvelles de rËvangélisatiOD
On nous demande pourquoi A'Eého
ne donne plus de nouvelles de l’Evangélisation. Pourquoi, demanderons-nous
à notre tour, ceux qui pourraient seuls
nous en communiquer de première main
les gardent-ils si soigneusement pour
eux — ou pour d’autres ? C’est encore
le vétéran de l’évangélisation italienne,
notre infatigable collaborateur malgré
son grand âge, qui leur donne l’exemple. Que ses collègues plus jeunes le
suivent et ils n’auront plus à se plaindre du « silence > de VEcho. ¡Béd.
Oeuvre de Gênes et de Sanpierdarena.
M. Rostan, fort et robuste, plein de
zèle et d’une infatigable activité, est
heureux dans le champ de travail qui
lui est confié. L’on dit, il est vrai qu’il
n’y a pas de rose sans épines, l’important c’est que la reine des fleurs répande tout alentour son doux arôme.
M. Rostan travaille beaucoup et bien:
visites de familles, prédications trois fois
par semaine, école du Dimanche, deux
sections de catéchumènes, correspondances diverses, comme membre du Comité..... Son auditoire du dimanche matin varie entre 100 et 150 personnes,
et dans les grandes solennités, plus de
200. Au culte de l’après-midi il » en
compte au moins une cinquantaine; le
jeudi soir, le nombre varie selon qu’il
fait bon ou mauvais temps. Sa prédication, toujours soignée, et riche d’idées,
est faite avec chaleur, sans jamais*se
perdre dans des digressions inutiles.
Toujours évangélique, elle coule de
source et se hâte vers le but. On l’é-- -i,
coûte volontiers et avec profit.
— A SaUpierdarena le travail ne manque pas au jeune'pasteur M. Balrnas,
dont la famille s’est accrue cet hiver
d’un deuxième garçon. Il me cède,
comme l’a fait aussi son devancier, le
culte du matin, fréquenté par une i5.ne
de personnes seulement, parce que des
ouvriers' employés ' dans les fabriques
et' établissèmëhts divers doivent travailler jusqu’à midi ; mais l’assemblée de
4 h. i|2 se compose ordineùrement de
50 à 60 auditeurs ; tandis que la réunion du soir à Comegliano est firéquentée par une 30.ne de personnes, dont
la moitié sont des jeunes filles, qui fréquentent notre école de lecture et de
couture. Cette réunion a été commencée
par M. Balmas, et a déjà fourni quelques bons catéchumènes, qui pourront
probablement être reçus cette année.
Le culte du mercredi soir se tieiÆ à
Sanpierdarena, et n’a un bon auditoire
que pendant la belle saison. Les membres de l’Eglise sont malheureusement
dispersés, à gauche, du côté de la mer,
jusqu’à Sestri, à droite, jusqu’à Rivarolo. Il faudrait visiter ces personnes,
mais on ne trouve guère les hommes,
dans la journée. Il faudra fixer une
soirée chaque 15 jours, ou au moins
chaque mois, surtout pour Sestri, où nos
amis sont plus nombreux. Visiter! visiter I les familles, voilà le grand devoir, et le seul moyen de maintenir et
de développer notre œuvre. Le <dier
M. Balmas fait bien ce qu’il peut, mais
2
il faudrait pouvoir trouver des aides
dans les membres de la congrégation,
fc Je visite moi-même quelques familles
que j'ai^évangélisées, et je vends et dis^ tribue gratis des Portions de l’Evangile,
^ soit à Sanpierdarena, soit à Gênes. Aux
ouvriers il faut les donner, j’en ai distribué 2000 exemplaires. Si l’on continue à m’aider, je continuerai volontiers
cette œuvre qui me semble de toute
importance, parce que notre peuple n a
jamais rien lu de la Bible, et ne connaît ni la vie de Jésus-Christ ni l’œuvre des Apôtres, c’est un des meilleurs
moyens pour évangéliser notre peuple.
D. T.
Mieux qu’un million de Dollars
Comme la bienheureuse M.me Gould
a légué au Comité Vaudois son importante institution à Rome, pour les enfants orphelins et autres, l’on apprendra avec plaisir, et aussi avec édification
le trait suivant de la vie de M. Gould,
tel que nous le donne le New York
Adverürer.
M. Jay Gould et un autre magnat
du chemin de fer, furent forcément retenus quelques heures dans une ville
de l’Ouest. Ils décidèrent d’occuper ces
heures à visiter les environs de la ville.
Bs n’avaient pas encore fait un grand
chemin quand ils entendirent une cloche, et virent une foule curieuse autour
d’un crieur public, qui criait; « 1500
dollars I 1500 dollars ! Quelqu’un veutil offrir davantage ?» M. Gould toucha
le bras d’un homme de haute taille, et
lui demanda quel était l’objet de la
vente. — « Ceci est un coup contre le
pasteur, qui pourrait le faire mourir ». « Comment cela » demanda M. Gould ?
— « L’argent vint à manquer, et le
marchand de bois fait vendre le tout
pour rentrer dans ses fonds». — M.
Gould s’approcha du crieur public et
lui demanda qui était le créancier qui
faisait faire cette vente, et le crieur le
lui ayant montré, M. Gould vint à lui,
et lui demanda quelle était la somme
qui lui était due. — « 17 cents dollars,
et les frais » répondit-il. — « Combien
voulez vous pour régler cette affaire»?
demanda M. Gould. — «J’accepte de
régler pour 15 cents dollars, et je donne
la quittance». M. G. tira de sa poche
2)
Le paradoxe du nouveau talion
(suite')
Ainsi Jésus nous donne le précepte
et l’exemple du talion évangélique. Il
nous indique, très clairement, que tout
doit être sacrifié au but suprême de la
vie lorsque la fidélité à celui-ci nous
met en conflit avec les hommes. Après
avoir épuisé tous les moyens légitimes
de faire entendre raison à nos adversaires ; après avoir fait appel à la bonne
foi, à l’esprit de justice de nos persécuteurs, il n’y a plus qu’à subir notre
destinée dans l’esprit de Jésus, à nous
laisser élever par lui sur les hauteurs
du sacrifice volontaire et saint, à transformer la mort en martyre.
L’aveu complet de nos Intentions,
sans invoquer de circonstances atténuantes. afin d’éclairer les hommes sur
la nature de notre idéal, de les convaincre de notre désintéressement et de notre attachement à la vérité, c'est l’acte
victorieux et fécond du prosélytisme.
Dans cet esprit le paradoxe du talion évangélique décrit l’attitude nor
divers billets d’une grande valeur, les
donna au créancier, reçut une quittance
légale, — «M? l’étranger », lui demanda
un monsieur, « qu’allez-vous faire de
l’édifice que vous venez d’acheter ?» —
« Pourquoi voulez-vous le savoir, demanda M. G.! «C’est que je suis;l’économe de cette Eglise, dans laquelle
sont actuellement réunis, et à genoux,
tous les membres, le président des anciens, et les enfants de l’Ecole du Dimanche, priant Dieu de venir à notre
secours, et de sauver notre Eglise ». —
« M. G. ne répondit rien, mais prenant
l’acte qui constatait la dette du Pasteur, et le reçu légalement signé, qu’il
tenait encore à la main gauche, il les
donna à l’économe, et se dirigea rapidement vers le train. L’Econome entra
dans le temple maintenant libre de toute
dette, annonça aux membres de l’Eglise
ce que Dieu venait de faire pour eux.
D’abord il y eut des larmes dans les
yeux de la plupart, mais tombant ensuite à genoux on rendit grâce et l’on
chanta la doxologie. Puis sortant du
temple ils cherchèrent l’étranger ; on
leur dit que le petit homme n’était autre que Jay Gould. Le train qui l’emportait venait de partir, et l’on ne put
voir que la fumée qui indiquait la route
suivie par leur bienfaiteur. Quelques
temps après M. G. reçut une lettre signée par tous les membres de la congrégation, et il déclara à ses amis que
cette lettre lui donnait plus de satisfaction que s’il avait gagné un million
de dollars. D. T.
La Tour. La réunion du soir, dans
la salle de l’Ecole normale, a été tenue
dimanche par MM. les étudiants Ernest
Tron et Guglielmo Del Pesco, membres
de la Société Fra del Torno, qui ont
parlé d’une manière très intéressante,
le premier du Zambèze, et le second
du Maroc, où plusieurs sociétés missionnaires travaillent, sans avoir obtenu
jusqu’ici beaucoup de succès.
• Nous avons le regret d’annoncer le
décès de l’ex-ancien David Stallé des
Guichards, rappelé à Dieu mardi matin
à l’âge de 71 ans. Après avoir occupé
dignement la charge d’ancien du quar
male du chrétien. Il n’y a pas de limite
possible aux épreuves que nous devons
accepter par fidélité à Dieu, et, en définitive, par amour pour le prochain,
en ayant dans le cœur une infinie compassion pour les aveugles instruments
de l’iniquité.
Mais, dans une vie, çoiqme celle du
chrétien, dominée par un idéal aussi
élevé, consacrée à la préparation, à l’avancement du règne de Dieu, quel est
l’acte qui ne rentre point, par une face
ou par une autre, dans cette sphère supérieure ?
Lors même que tel acte n’intéresse
pas directement ma vocation chrétienne,
ni se rapporte exclusivement au but
qu’elle contemple, et n’a pour effet que
d’àccroître ou de conserver mes biens,
de défendre mon bonheur personnel,
est-ce que, en cas de conflit avec le
prochain, l’abandon volontaire de mes
droits et de mes intérêts ne servira pas
mieux mon idéal, ne rendra pas plus
efficace ma vocation ?
Indubitablement, ces actes de renoncement et de vengeance chrétienne apaisent des colères, éteignent des haines
j enracinées ou violentes; ils éclairent des
tier de Sainte-Marguerite, aussi longtemps que l’âge et les forces le lui permirent, quand il donna sa démission le
Consistoire voulut lui donner un témoignage d’estime en lui décernant le titre
d’ancien honoraire.
Nous exprimons notre vive sympathie aux membres de sa famille.
Nouvelles et faits divers
La famille Baridoii est d’une très
ancienne souche vaudoise. Des procès
faits par l’Inquisiteur de Turin en 1387
mentionnent un magister Baridon, arrivé
récemment dqs Pouilles et qui était un
des prédicateurs vaudois d’alors. Originaires de Dormillouse, le hameau le
plus reculé de Freyssinière, une tradition en fait des Lombards réfugiés
là-haut pour leur foi. Les féroces persécutions qui désolèrent à la fin du
Moyen Age en décidèrent plusieurs à
s’établir au Val Luserne, où ils se sont
fixés à Bobi et au Villar, partageant
les destinées sanglantes de leur patrie
d’adoption. Parmi les descendants de ceux
qui restèrent à Dormillouse, deux furent
des disciples les plus zélés de Félix
Neff. C’est de l’un d’eux, instituteur,
établi aux Ribes, chef-lieu de Freissinière, que naquit Auguste Baridon en
1852. Il fit ses études secondaires au
Collège de la Tour, puis à celui d’Embrun et fut reçu en 1868 à l’Ecole des
Batignolles, près de Paris, où il passa
deux ans. Ses parents, surtout sa tante,
Susanne Baridon, l’élève bien connue
de Neff, désiraient le voir devenir pasteur. Mais avant d’embrasser cette carrière, au printemps de 1870, Auguste
partait avec son frère aîné pour l’Amérique, où il connut la maladie et les
privations et acquit une foi personnelle
qui l’amena à l’Ecole de théologie de
Genève, dont il fut un étudiant distingué et aimé. En 1881, il recevait la
consécration dans l’Eglise nationale du
Canton de Vaud, dont il acquit plus
tard la bourgeoisie. Nommé pasteur au
Brassus, il y passa douze années et demie d’une activité intense et bénie, soit
comme prédicateur, soit pour avoir tiré
plus d’un buveur du fossé, au sens propropre et au figuré, dit le Semeur Vmdois. Nommé à Chesalles-Brenles en
1894, il continua à y prodiguer ses for
insensés ; ils désarment parfois le méchant et le transforment en ami : c’est
la récompense que l’Evangile offre aux
miséricordieux et aux débonnaires. La
preuve de cette vérité n’est plus à faire.
Cependant, Jésus, qui a fondé, par sa
vie, la valeur de cette preuve, n’a pas
triomphé, moralement, de son vivant, ni
même après sa mort, de tous ses ennemis.
Le triomphe du bon sur le méchant,
par le sacrifice et la charité prévenante,
n’est pas toujours la règle, ni la conséquence forcée de la pratique du talion
évangélique. Néanmoins le pardon réel
des offenses, les concessions exagérées,
l’abandon de ses droits positifs et incontestables , 1’ imprudente générosité
même, sont dans l’esprit de l’Evangile
et sont profitables à sa cause.
Le précepte du talion évangélique a
donc une valeur impérative, quoique
figurée dans tout ce qui a rapport à
la vocation chrétienne. Il est encore
une admirable et précieuse règle de
conduite dans une multitüde de circonstances. dont chaque individu est seul
juge.
♦
* *
m
ces phj'siques et intellectuelles peu
communes. Il prit plusieurs fois la plume
et publia des études, des prédications,
des traductions de l’anglais, des impressions sur l’Amérique, toutes très goûtées. En janvier dernier, comme il accompagnait un mort au cimetière, les
forces lui manquèrent. « Mais, .dit-il, il
fallait bien marcher ! Le défunt était
pauvre : je tenais à le suivre». Bientôt
après il dut s’aliter et, après trois mois
de maladie, s’éteignait à Vevey après
avoir dit : « Je me sens dans le creux
de la main de Dieu ». Ses obsèques, célébrées le 11 avril, furent un v^ài plébiscite de regret.
— M. V, Pasche, pasteur d’Orpierre,
qui devait être consacré au Synode
des Alpes et du Jura, réuni à Divonne-les-Bains les 24 et 25 c., a visité
récemment les églises de Freissinière
et du Queyras. Il a trouvé partout des
I auditoires nombreux et attentifs. Deux
' choses 1 ’ ont particulièrement frappé
chez ces Vaudois du Dauphiné : l’observation scrupuleuse du dimanche et
le zèle pour la maison de Dieu. Il y
a bien peut-être chez plusieurs un manque de piété personnelle, mais enfin il
y a un fond solide de convictions. A
Freissinière, l’gspnt commence à souffler et M. PâSChe a participé à une
réunion de prières vraiment vivante.
— En Angleterre, comme en Ecosse
et en Irlande, l’Union des étudiants
pour la mission volontaire, travaille avec
succès dans les Universités pour l’accroissement des membres de l’Eglise,
comme des missionnaires auprès des
païens.
Depuis peu d’années, plus de mille
étudiants sont partis pour la mission,
et l’union de ceux, qui cherchent à
évangéliser dans les divers collèges
supérieurs, compte 1742 étudiants. Il
y a trois ans, 181 étudiants signèrent
l’engagement à partir pour la mission,
l’année suivante 183 et l’année dernière
209. C’est le réveil de l’Asie qui excite
un si grand intérêt. La Chine est décidée à imiter le Japon, et à se mettre
en rapport intellectuellement, matériellement et spirituellement avec notre
monde moderne. Elle veut connaître la
science de l’occident. Et cortime la
science est une puissance, on se demande; sera-ce une puissance pour le
Mais il y a une borne chrétienne aux
applications de ce précepte. Lorsque la
charité prévenante fournit un aiiment
à l’immoralité, à l’iniquité ; lorsque la
tolérance du méchant devient complicité avec le méchant ; lorsque le support de ses œuvres mauvaises constitue
pour nous une .participation passive et
reelle au mal ; alors, : le silence et la
patience. sont infidélité, l’indulgence èst
la négation même de l’arnour.
Jésus a reconimandé à ses discipjes
la simplicité de la colombe, la ruse du
serpent et la sagesse des enfants dn
siècle. A nous de savoir quand il faut'
pratiquer l’une ou l’autre de ces vertus.
La vengeance personnelle et préméditée est toujours condamnable. Ce prim'^
cipe ne souffre point d’exception, Mais
la résistance directe, patiente et ferme,
est une belle vertu chrétienne. Quand
elle ne suffit pas, la résistance légale
ou l’appel au bras de la justice, est un
devoir, sans parler des cas de défense
légitimé que j’examinerai dans une autre étude.
Si je suis médecin et que quelque
fainéant m’accroche en route pendant
que je me rends auprès d’un malade
J-
3
-r 8
bien ou pour le mal ? Un savant a dit
^"1-que les neuf dixièmes des maux de
Î~ l’humanité proviennent de ce que le
t développement de l’intelligencè’* n’est
- pas accompagné d’un haut idéal. Le
haut idéal n’est pas seulement l’instruction, mais la vraie vie nouvelle que
nous donne le Seigneur J.-Christ. Sans
;^jffivangile l’éducation de la Chine ne
ÿ-'sera qu’un matérialisme agressif.
5^"'" Un Japonais très influent dans la so};'ciété écrit qup les jeunes gfus du Japon
¥' sont ouvert à la réception de la vérité
(dirétienne. Des associations d’étudiants
Chrétiens se trouvent dans 58 centres
3;; d’éducation. Il n’y avait que 4 associa* 11008 il y a 4 ans ; aujourd’hui elles
t„sont plus de 100, avec 2000 membres ;
5? et 1300 jeunes gens fréquentent les
-.filasses bibliques. Un semblable mouvement commence aussi dans la Corée.
T
Revue Politique
& ITALIE.
¿Pendant que les souverains anglais jou‘ iwent en touristes des'beautés de Naples
et de ses environs, notre roi, après l’en^hevue de Gaëte s’est rendu à la Spezia
où il a assisté au lancement d’un cuirassé
qùi portera le grand nom de Roma.
Mais les commentaires n’ont pas cessé
leur train : les journaux offlcieux allemands et autrichiens ne semblent pas du
tout satisfaits du voyage en Grèce et
' surtout de la rencontre de Gaëte qu’ils
considèrent presque comme une trahison.
Ceux qui ne blâment pas ouvertement
l’Italie, ne peuvent cacher leur mauvaise
humeur. On a oublié les entousiasmes qui
ont suivi l’entrevue de Rapallo, on nous
J”^accuse de duplicité et d’infidélité. Aussi
pour nous justifier il faudra une nouvelle
- '".entrevue politique qui aura heu, parait-il,
^ prochainement entre le Chancelier autriï chien M. Aehrenthal et notre ministre des
affaires étrangères M. Tittoni. Nous en
parlerons quand le nrôment sera venu.
Au milieu de la plus grande indifférence la Chambre a repris ses travaux
M hier mardi, 23 courant, M. Giolijti a anP; noncé les modifications qui ont eu heu
dans la composition du Cabinet, c’est à
^ dire que M. Massimini ministre des fl£ nances, démissionnaire pour ca,qse de santé
ii. a été remplacé par M. Lacava, qni aura
en danger de mort, je me garderai non
'S seulement de faire deux milles avec ce
. fâcheux, mais même d’en faire un, et
jè pratiquerai l’autre précepte de JésuSî
«ne saluez personne en chemin.»
; Si je suis propriétaire d’un immeu
que j’ai cru louer à d’honnêtes gens,
et dans lequel ils ont ouvert un tripot
<si>u un lupanar, je vais tâcher d’éclairer
leqr conscience sur leur vie criminelle.
Et s’ils n'entendent point raison, je les
somme de déguerpir au plutôt ; je les
dénonce incontinent à la police ; j’in
> voque le secours des lois pour rompre
mon bail, et si je n’y parviens point,
il me reste encore l’héroïque ressource,
¡ après les avoir avertis de se mettre^en
sûreté, de rffettre moi-même le feu à ma
maison, quitte à endosser les consé
quences judiciaires de cet acte. Serais
V. je infidèle à la loi d’amour de l’Evan
...
^ gile en agissant ainsi ?
g r Ceci nous fait toucher du doigt l’ab¥ surdité d’élever à l’absolu l’un quel%,conque des préceptes de Jésus.
Av Tous ces préceptes se limitent les
*’'> uns les autres ; il faut les éclairer et
les expliquer les’ uns par les autres. II
"^ est constamment fait appel non seule
comme sous-secrétaire aux finances M.
Cottafavi. L’ex sous-secr." aux finances,
M. Marco Pozzo a passé des finances aux
sous nxinistère de grâce et justice. M.
< Pietro Lacava est un vieux parlemenitaîre
qui a déjà été trois fois ministre, et qui
s’est souvent occupé de questions financières. Quant à M. Majorana, ministre
du trésor, dont la santé est depuis longtemps fort éprouvée, il a dû se rendre
en Sicile, ÿon pays natal» pour tâcher de
se remettre. On dit qu’il a plus d’une fois
insisté auprès dû président du Conseil
pour donner sa démission, mais que M.
Giolitti n’a pas voulu se priver d’un si
précieux collaborateur.
De longues et violentes polpiaîquea s’é" talent engagées entre les deux journaux
socialistes, VAvanti organe central du parti
et le nouveau journal VAzione organe de
la fraction syndicaliste. Nous ne référerons
pas les accusations qÿon se lançait de
part et d’autre. Enfin la question â été
portée devant le conùté de direction du
parti socialiste italien. JJ Azione était sur(tout accusé d’être alimenté avec des ea-,
pitaux d'une originé inavouable, ou plutôt d’origine policière et gouvernementale.
La séhténcé a été prononcée après quatre
jours d’interrogatoires et de débats, le
jugement rendu a été complètemenj; défavorable à, l’organe eyndicaliste. „
« La direction flétrit le directeur et lés
rédacteurs, qui aveuglés par la passion
politique ou poussés par l’interèt personnel ont commencéTa publication de l’Azione
avec des capitaux d’origine équivoque,
refusant toute enquête sérieuse et loyale
sur leur provenance : elle les engage à
rompre immédiatement tout rapport avec
cette feuille, déclarant que, au cas où il resteraient, ils seraient par ce fait immédiatement expulsés des rangs du parti. » Il
n’est peut-être pas hors dé loisir d^âjoüter
que la plupart des juges étaient des rédacteurs de I’Atouî«'.
ETRANGER.: ’
Angleterre. Lés ministres de toutes
les colonies anglaises sont actuellement
réunis à Londres pour une conférence coloniale dans laquelle ils doivent discutèr les
relations générales ; de l’empire. Un grand
nombre de questions ont été examinées
: dans les séances sfuccessives : questions
douanières, commerciales, politiques, financières. »Maintenant c’est la question
militaire, c’est à dire la défense des co
ment au bon cœur, mais au bon sens,
à la raison, pour en défihÎi’ là ’.portée
et régler les conflits qui peuvent surgir
, éntre leurs applications. Leur, valeur est
donnée par le rapprochement, la comparaison, fa subordination A des ’ ftfihcipes généraux qui doivent inspirer et
^orienter notre vie.
Une perpétuelle synthèse morale des :
maximes de l’Evangile s’ impose à
chaçùn afin de ne pas tomber dans la
plus avilissante ou ineflicace des casuistiques. Chacun fait cette synthèse,
pour soi, à travers la synthèse piafs
générale, déjà faite par les hommes de
son temps et de son milieu, dans la.
mesure où ils sont pénétrés de l’Evangile, J
L’idéal défini par cette synthèse fléchit ou s’élève avec chaque génération.
Il semble que de notre temps, et parallèlement à la déchristianisation superficielle de la société, il s’annonce un.,
beau relèvement dè l’déàl évangélique.
La génération qui vient verra de
dellèS''ét grandes choses. Elle va se
trouver en face de problèmes que les
générations précédentes ri’ont pas posés
ni voulu reconnaître. Poussée par le
lonies et de la mère patrie elle-même qui
occupe la conférence, et surtout la question de l’armée navale qui est d’un intérêt si puissant pour la Grande Bretagne et son empire colonial. Une délibération très impórtente prise à l’unanimité
par tous les ministres réunis, a fixé que
désormais la conférence coloniale se tiendra tous les 4 ans régulièrement, spus la
présidence du premier ministre anglais, et
que dans ITntervalle -entre une conférence
et l’autre on aura un comité colonial permanent qui sera le trait d’union entre les
diverses parties de l’empire. Ce comité
permanent n’aura pas de pouvoir exécutif
mais son importance morale n’en sera que
plus grande pour tout ce qui regarde les
intérêts généraux des colonies vis-à-vis de
l’Angleterre.
Espagne. Les élections politiques ont
eu lieù Dimanches. La lutte électorale n’a
pas été très vive, vu que presque partout
les candidats gouvernementaux se présentaient sans avoir d’adversaire. C’est
donc le parti conservateur et clérical qui
a eu la victoire assurée et le Gouvernement de M. Maura, président du conseil
des ministres aura une majorité bien supérieure à l’ancienne majorité libérale.
La lutte a pourtant été très vive dans la
Catalogne ou les partis républicains et
séparatiste ont eu la victoire quoique divisés en plusieurs factions ennemies. Trois
jours avant la date fixée pour les élections bn a attenté à la vie de M. Salmerón ex-président de la république expagnole à la suite de l’abdication du Roi
Amédée de Savoie. .Le chef du parti républicain s’en est tiré sans blessures
mais son compagnon de voiture M, Cambo
chef du parti dit de la « solidarité catalane » a été mortellement blessé A
Barcelone le dépouillement du scrutin a
donné-lieu à des bagarres et il y a eu
un mort et des blessés. Les républicains
catalanistes ont triomphé. E. L.
Ami de la Jeunesse.
Sommaire du numéro d'Avril.
Le braconnier de Vielmur — Retour
du printemps — Résurrection — Les
mémoires de Mistral — La sœur de la
Muse (fin) — Traduction, commerce de
mots — Chez les Peaux Rouges du
Canada — Impôts pittoresques — En
dérive — La catastrophe du cuirassé
Jéna. ‘
meilleur esprit du temps, gui est une
xj^émanation secrète de l’esprit dé Jésus,
elle les résoudra, ces problèmes, dans
le sens le plus généreux, conformément
à l’héroïque idéal évangélique.
i* Í
Hit ^
♦
Néanmoins ces sentences paradoxales
restent là, comme des blocs irréductibles pour les consciences timorées et
bornées. Et T on a vu des croyants
les accepter et les pratiquer dans toute
Téténdue de leur sens, dans toute la
fôrce d’un impératif de conscience. Ils
se vouent délibérément à l’absurde; car
ils ne donnent cette valeur absolue à
tel précepte qu’au détriment de quelque
autre vérité. Ils surabondent dans une
^endapce et ils sont moralement appauvris dans l’ensemble. Leur christianisme
a l’apparence de quelque chose de gigantesque, mais, comme les géants il
est disproportionné, sans harmonie, sans
équilibre, et, chose infiniment plus grave,
sans force utile.
Pourtant le paradoxe du talion évangélique n’est pcis surhumain. Car, lorsque l’on lit les apologies des premiers
chrétiens, on est introduit dans un autre
Minerva,
Sommario del numerò 20.
Rivista delle L’Africa-fra cin
quant’anni — La ferrovia di Bagdad
— Una nuova scoperta agricola — Le
cooperative di consumo in Germania
— I pericoli della confederazióne nordamericana — La giustizia militare in
Svizzera ^ L’anno 1906 nel Messico
— Gli Ebrei nella musica —c La preparazione delle medicine —'.’Qh«si»o»i
del giorno'.. Per il 1911 -— La carezza
dei viveri a Roma — Un provvedimento municipale — Spigolature — Ira
libri vecchi e nuovi — Et ab hic et ab hoc'.
Iscrizioni di biblioteche — Rassegna settimanale della stampa : La scrittrice Th.
Bentzon — Compensi ai fanciulli che
frequentano la scuola — Le pensioni
popolari nel cantone di Vaud — Le
consultazioni per i lattanti —- Il giubileo di Augusto Righi — Le cáse popolari a Venezia — Il valore del sottomarino.
SOTTOSCRIZIONE
RI FONDO "MSTTEO PROCHET,.
PEB
SCUOLA MAESTRI EVANGELISTI
(Queirta lista) ;_
Somma precedente L. 2725,15
Rev. James Gordon Gray, D. D.,
Roma L. st. 5 i2¡
Sig. Paolo Calvino, pastore, Lugano . .i ; .
Cav. Uff. Giacomo Weitzecker, ,
pastore, Pomaretto 25
Dr. M. Lang, Pottsdam 50
Signor e Signora D. Peyrot
Zürcher, Torino 200
Cav. Ing. Liborio Coppola, Roma 100
Mrs. M. G. Brovrhe (Inghilterra) L. st. l 25,20
Totale L. 3350,35
FOIRES DE MAI |
Le 6 à Moretta, le 8 au Perrìer pt
à Bàgnol, le 13 à S. Germain, le 14'à
Cavour, le 16 à Pinache, le 20 au Vülar et à Briquéras.
■..!■ ' ' imi
f
Ah. payés et noiL; quittancés. 1
Clotilde Ayres, Gênes (0,50); Jeaji
Beux, St. Germain ; Jaoq. P^ronel, Pfamol ; Alexis Long, ano., id. ; Jacq. Long,
anc., id. ; Daniel Long, ànc., id. ; G. D.
Buffa, past., Venise.
monde, et l’on constate que les croyants
se sont éloignés de l’Evangile. La cupidité généràlè, l’esprit processif déà
enfants du siècle, sont les nôtres ; leurs
mœurs entachées de paganisme sont
les nôtres, à peu de chose près. ' ?
Un puissant et profond réveil religieux est de la plus urgente nécessité ^
pour rendre à l’Evangile son divin
prestige ; non pas un réveil de la vie j
ecclésiastique, ni un simple réveil de ,
la piété, mais un réveil de la conscience ;
chrétienne, de l’idéal chrétien, suivi
d’une réforme profonde des mœurs et
de rétablissement d’une société chrétienne plus animée de l’esprit de son
fondateur, plus apte à remplir sa mission rédemptrice, plus capable de dort- i
ner tout ce que l’homme va chercher,
de perfection et de fraternité, dans les
rêves matérialistes des faux prophètes ,
de la cité de justice. '
(à suitre'Jh
A. Rivoir, gérant.
4
- 4
A partir du 1®‘‘ Janvier 1907 on est prié de s’adresser exclusivement à l’administration de la TIPOGRAFÍA ALPINA, Via Arnaud N® 31, pouj
tout ce qui; regarde les annonces, remerciements ou communications payantes^ àûnsérer sur Vallées.
'TABtlir
it-Eíá PKTlTfiS ANNONCKS
Par ligue ou espace de ligne
J. : en ^oaraatères ordinaires ;
' Ponii la ¡ireuiière fois . . . . .15 centimes
De la 2® à la ñe fois (eonséc.) . 10
* Pouf 6 fois et plus . . 5
¡'« Pour A'mois oil nu an prix à forfait
COHIÜUHICATIOHS ET AOoicES
S’adrosser à l’IM F E1M E E1 K ' A L PIN E
Concessionriaire dé la 4® page
Envoyer les annonces dans la journée du Mercredi au plus tard
pour qu’elles paraissent dans le numéro de: la.même semaine.
DES GRANDES ANNONCES
-m.
Pour nu au . .
„ 6 mois
s 3 « •
. 4 numéros
L. 2,00 la ligne
. s 1,26
• s 0,70
0,30
MB0RAT0RI0î>Df MMII E-PIETRE
D’OGNI GENERE
nûKQLM Vincenzo
wTiifl!N0:rl5e.lZ,ïia Pi»Quisto, 15el7 -.T&RIfiO
A -louer
Local adapté pour industrie avec force
•«1013100’ et ’trausfflissions.
^'adresser, à V Imprimerie Alpine,
Torre Pell ice.
RIVOIR
MÉDECIN DENTISTE
Rf ÇiOIT TOUS i.ES^OÜRS
dans l’après midi d’une heure à quatre
DENTS ET RATELIERS ARTIFlèlELS
ORPHELINAT VARHÍHS
ON CHERCHE une bonne maîtresse de couturé.' S'adresser pour informations
à M. le prof. J. Ribet, In.specteur de P Etablissemént, du à''M. le prof. J.
- Maggiore, Président de la Commission des I. Hi V. ,
üâmiüii
Le seul dé| ôti autorisé panTa SociétéiBiblique ^Brltanni^ue & Etrangère
se trouve rue Garibaldi 4, Torre Eellice.—s S’adresser à .BOSS ancien.
Neurasthénies
* CIvIIVIQXJJ®
du
O'* TREUTHARDT
L e s ’ T r ém î è r.e s
.. Hlont-Riond, LAUSANNE
Cures de dy"'pep.sie. Repos. — Isolement.
Suralimentation.
PSYCHOTHÉRAPIE
HOTEL-"DE L’
ENTIÈREMENT REMIS À NÈUF
Service de Restaurant - Chambres et appartements --.. Arrangements
pour familles — Salons et salles- pouf fêtes et diners.
’ JEAN JOUVE,' noüveaw propriétaire.
AMERICAN DENTIST
Dr. JOHN BIAVA, 2 Quintino Sella, Milano.
Diplomato in Italia, Svizzera e New York
I Denti senza placche. Otturazioni. Goiont
in oro. Dentiere. Estrazione senza dolore.
1
o
co
o
W
C-)
■m
a,:
i»
a
oc
• M
03
E
sii
Ph
m
o ^
'O
e
■ S %
Ah ^
®S 0Í
Ph ^
Ph oc
sd a
■a :m
.1^ C
Cd
a»
3
.a
Cd
■<S>
■
a
C0
0)
a
o
(=B*
.
« ‘M
§
o
04 '
m
•'pH
Cd
Ss
œ
Torre Pellice — Imp. Alpine
Società fiancaria Italiana
Società Anonima col Capitale Sociale L. 50.000.000 Tersato
SociAi-is« Al 11^ IVO
Gmovu, Torino,'€umé, Pinerolo,^Alessandria, Cuneo, Chieri, Nizza Monferrato, Novi Ligure e Venezia
ka^ AGENZIA DI PINEROLO
Rappresentante della Banca d’Italia, del Banco di Napoli e Banco di’Svoilia
con Servizio di Tesoreria Militare
PRIMEVE Denaro -ad"interesse in conto corrente ed a scadenza fissa;
■v ■ iDepositi'idt'titoli e valori in custodia semplice e amministrati ;
% Ri k A S 01 A'Assegni <;chèques) pagabili in Italia e all’estero, I.ettere-circolari di credito per
tutti i. paesi ;
ACQUISTA Valute metalliche, divise, Biglietti- Banca e,steti ; :
S”IN CARICA della compra é della vendita di Titoli di Stato, Fondiari, di Enti pro.yincia.li,
■ icomuifali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc. sia del R,egoo,-.sia
dell’’estero ;
» dell’esazione, ..di Gdole, Ti'oli estratti, al portatore o nominativi, eftetti cam
biari, ecc,, pagabili in Italia e all’Estero ;
» del servizio di Cassa per conio di Industriali, iCommercianti,'Società ; indu
' striali, Enti diversi, ecc.;
i » della trasmissione di fondi per posta o telegrafo ;
E SCONTA EfiGetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero, e Warrants;
A P B E Crediti ! in conto corrente e accreditamenti all’interno e all’èstero per importazioni;
F A Sovvenzioni e riporti su Titoli di Stato o Valori pubblici e merci ;
’ si; OCCUPA in generale di qualsiasi operazione di Banca.
Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinérolo ha provveduto" recentemente ad un nuovo, impianto di cassette chiuse df sicurezza in locale appositamente costruito ; dette cassette vengono cedute in abbuonamento al prezzo annuo di :
;,iLì:20 per :!Cassette. piccole (altezza cm. 12 X 25 di larghezza,, profondità cm. 50).
L»'30< per-Cassette grandi (altezza cm. 26 X 25 di larghezza, profondità cm. 50).
AVVERTENZE:
Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. — Agli utenti cassette cMuse vengono pagati gratni- {
.•t4-«ment? i “ conpons „ e titoli estratti, esigibili a Torino. i
L’impianto può e8.^ere visitato in tutti i giorni feriali dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 17.
1 f
Í ?
L’Ifflpriinerie Alpine
TORRE PELLKE
ayant supprimé sa succursale des Jlppìots (Vìa Umberto I, N. 4), prie ses amis
bt clients, de bien vouloir
'i’dorénaüant s’ adresser Rue
^yant réuni ses ouvriers,
ses machines et son matériel,
elle pourra fournir rapidement les .travaux qui lui
seront coti fiés, à des prix
les plus modérés.
Torre ^Pellice, 25 Avril 1907.
SUSazin Sj (Boïùùon
1
o
£)