1
Soixante-deuxième année.
12 Novembre 1926
N» 45
VALLEES
• V-î‘
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT;
Par an Pont 6 mois
Italie (y compris les Vallées) et Colonies . . L. 10.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes,, pures, aimables...,| dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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MM. les PiÉsideots et tes Memlites des [onsistoires
Messieurs et chers Frères,
En vous adressant, au seuil de la campagne d’hiver, ces quelques lignes auxquelles vous êtes désormais habitués, nous désirons tout d’abord voüs présenter nos meilleurs vœux; de bénédiction pour vos chères
Eglises ainsi que pour vous-mêmes et pour
notre activité commune au service du Maître. Nous exprimons en particulier nos souhaits fraternels aux nouveaux Conducteurs
des Paroisses de Rorà (M. Henri Pascal,
pasteur), de Prali (M. Albert Fuhrmann,
fMstear), de Rodoret (M. Elio Eynard, candidat en Théologie), et de ViUesèche (M'.
Guido Miegge, pasteur), ainsi qu’à l’ancien-évangéliste M. David Gaydou (Pra du
Tour).
„ * * *
Nous n’avons rien de saillant à relever
dans les délibérations de la dernière Conférer« e de District, ni dans celles du Synode touchant spécialement nos Vallées;
rien, d’autre part, à vous signaler d’extraordinaire à. l’égard de notre travail d’hiver.
!” Les Paroisses qui recevront, D. V., la
visite rtiglementaire de la Commission, sont
celles de Rodoret et Pignerdl {M. L. Micd),
de Prarnol et Villar {M. L. Marauda), et
du Pomaret (que le Secrétaire et le Président de la Commissicm se partageront); le
Vice-Président accompagnera tour à tour
ses collègues dans la mesure du possible.
Nous n’insistons plus, désormais — il serait superflu de le faire — sur l’opportunité de bien préparer ces visites d’église:
« visite » proprement dite, séance du Consistoire et Archives, réunions...
Quant aux réunions ordinaires de quar■' tier et, éventuellement, à celles extraordinaires, nous vous laissons comme toujours
la plus ample liberté de les fixer d'après
les besoins locaux et d’y traiter les sujets
que les circonstances ne manqueront pas
de vous suggérer. Que le Souverain Chef
de l’Eglise veuille Lui-Même les inspirer
et les bénir pour le salut et la sanctification de beaucoup cTâmes!
2" Par contre, dans les examens de quartier, nous vous invitons à étudier tous ensemble le même sujet suivant : à côté du
message que vous allez recevoir de la Vén.
Table et que vous voudrez bien distribuer
et recommander à toutes les familles vau-doises, le considérant vous-mêmes comme
l’objet naturel de bienfaisantes conversations dans les différents entretiens que vous
aurez ou dans les" visites que vous ferez,
■ soit Pasteurs, soit Anciens — nous vous
ïmojmsons comme sujet spécial (’Eglise.
Tandis que d’autres, autour de nous, font
, de l’Eglise leur unique bannière et y cen, tralisent l’idéal religieux au point d'étouffer toute vie intérieure individuelle, ne
nous arrive-t-il pas, à nous, d’eocagérer dans
le sens inverse, de ne pas toujours nous
souvenir de ce que notre Eglise a été —
de ce qu’rile est pour nous, de ce qieüe
est en droit d’attendre de tous ses membres ? L’Eîglise, done, considérée sous tous
|vscs aspects: sa formation, son évdution;
[J* notre Eglise et sa glorieuse histoire ; l’importance de l’Eglise au point de vue spirituel {édification de ses membres, témoignage qu’elle est appelée à rendre...); sa
f; nécessité, dans des temps comme les nôw
très surtout, dü plus que jamais «l’union
fait la force », etc.
C’est d’ailleurs dans ce même sujet que
rentrent plus ou moins directement tous
les autres qui nous sont à cœur et sur
lesquels nous n’avons pas besoin d’attirer
longuement votre attention:
a) La jeunesse — cette belle jeunesse
de ' nos Paroisses, dont les représentants,
dernièrement réunis en Congrès des A. C.
D. G.., ne demandaient pas mieux que de
collaborer avec leurs Eglises : qu’à leur
tour leurs Eglises les secondent et les encouragent, qu’elles engagent plus .à fond
leurs énergies précieuses dans la grande
œuvre de Dieu ! .
b) Les catéchumènes : que chacun de
vous, chers Collègues présents au «Colloque Pastoral» de Pignerdl, examine avec
Ses Compagnons d’œuvre des Consistoires
le meilleur moyen pour appliquer partout
la mesure dont nous avons tous senti le besoin: d’établir, c’est à dire, trois années
d’instruction religieuse —, en anticipant
les inscriptions d’un an — afin de réserver
toute la première année à l’étude de la
Bible.
c) Finances. Qu’il vous suffise de ne pas
oublier que les minima {que la Table n’a
pas cru devoir retoucher) se trouvent être
désormais bien inférieurs, en réalité, au
« minimum véritable » à atteindre pour que
nos Vallées puissent se considérer indépendantes !
J * ^ *
A l’égard des.écoles «privées » et de français, chacun de votis a reçu ou recevra encore les instructions nécessaires. Nous
comptons ici avec confiance, et sur vos efforts, et sur la bonne volonté de tout notre
peuple {des plus intéressés, surtout !), et
sur la sympathie tangible de nos Frères
de l’étranger qui n’ont pas oublié — qui
riouhlieront pas de nous venir en aide dans
la crise que traverse notre instruction
primaire.
« Or, à Celui qui peut, par la puissance
qui opère en nous, faire infiniment au-delà
de tout ce que nous demandons ou pensons,
à Lui soit la gloire dans l’Eglise et en Jésus-fChrist, dans tous les âges, aux sièdes
des siècles! Amen».
Pignerol, le 3 novembre 1026.
Les Membres de la Commission de District;
L. Marauda, pasteur, président
Th. Pons, professeur, vice-président
L. Micol, pasteur, secrétaire.
Senatore Dott. Davide Giordano,
Venezia.
Apprendiamo con virissimo dolore aggressione patita, ci rallegriamo cordialmente felice scampo e facciamo migliori
aìiguri pronto ristabilimento e ripresa preziosa opera sua.
Léger, moderatore.
* *
Il s’agit d’une agression où le sénateur
Œordano aurait pu laisser la vie. Il n a
rapporté que quelqies blessures qui ne
semblent pas très graves. Les détails au
prochain numéro; en attendant nous nous
réjouissons avec tom les Vaudois de ce
que notre iUustre concitoyen a miraculeusement échappé à un si grand danger.
Réd.
Coupage difficile.
Les « prêcheurs » ne sont pas souvent ^
sympathiques et on ne les aime guère. Nous
n’aUons pas mettre dans la catégorie des
prêcheurs les « prédicateurs » de l’Evangile, qui jouissent de l’estime générale, même de ceux qui ne vont jamais les entenri
dre. Par « prêcheurs » nous entendons les
faiseurs de remontrances, les gens qui ont
toujours le nom de Dieu ou un passage de
la Bible à la bouche, affectant l’austérité
avec toutes les vertus chrétiennes, reprenant ou désapprouvant leurs semblables à
tout propos : des gens qui, parfois, n’ont
rien à gagner à être observés de près, vu
que leur vie intime de tous les jours est
loin d’être en harmonie avec les principes
chrétiens qu’ils affectent de, professer. Nous
les avons qualifiés un jour « d’ennemis de
la religion », des pires ennemis de la
religion.
IPar contre, nous avons la plus profonde
estime pour celui qui a le courage de ses
opinions et qui, sans aifficher ses convictions, religieuses surtout, ne les cache pas
non plus par couardise, mais les affirme
hardiment toutes les fois qu’il le juge nécessaire et qu’il est mis en demeure de
rendre son témoignage ; les hommes à convictions fermes et courageusement proclamées ont toujours imposé le respect de
ceuxdà mêmes qui ne les partagent pas.
Mais vous allez me dire que nous aurions
fort bien pu supprimer ces quelques lignes
d’introduction : les prêcheurs et les faux
dévots sont rares parmi nous et c’est plutôt sur le défaut contraire qu’il nous faudra nous arrêter un instant- Le caractère
du Vaudois est .généralement réservé ; nous
avons une pudeur exagérée de nos sentiments intimes ; nous ne disons pas souvent
— en matière religieuse surtout — ce que
nous sentons, même ce que nous croyons
fermement, retenus par une fausse honte
ou de crainte d’être accusés de vouloir char
pitrer les gens ou de vouloir faire parade
de nos convictions. 11 y aurait quelque
chose à dire là-dessus, qui rentre précisément dans le sujet que nous nous proposons de traiter brièvement : le courage
difficile.
Comme je désire être compris de tout
le monde, j’observe que je m’adresserai exclusivement aux personnes sérieuses, ayant
des principes et des convictions, à ceux
qu’on tient généralement pour de braves
et honnêtes gen^. — On est réunis au cours
d’une longue veillée d’hiver, dans l’écurie
ou dans le «peilou » du voisin. Il y a là
des hommes, des jeunes gens, des femmes
et quelques enfants qui devraient être au
fond de leur lit. Eît les langues ne chôment
pas : on devise sur maints sujets, sans exclure la politique, bien entendu ; on plaisante, on raconte «des histoires»... Or, il
peut arriver qu’un narrateur, mal embouché, qui croit avoir beaucoup d’esprit,
émaillé son, récit de détails scabreux, de
grivoiseries, de propos trivials... pour amuser la société. On rougit bien un peu, une
timide protestation part d’un coin de la
chambre, mais les gauloiseries ont quand
même eu leur petit succès d’hilarité. Et
personne n’a ouvertement protesté, personne n’a eu la hardiesse de condamner ce
langage déplacé en rappelant le narrateur
au respect des convenances ; non, pas même cet homme d’âge ntûr, si sérieux pourtant, pas même cette femme foncièrement
'pieuse : l’histoire grivoise les a choqués,
ils l’ont écoutée en rougissant et en protestant dans leur for intérieur, mais ni l’un
ni l’autre n’a eu le « courage difficile » de
manifester hardiment sa réprobation.
lEt si nous nous transportions dans une
société plus choisie, au milieu de gens instruits, foncièrement polis et bien élevés,
réunis dans un salon, croyezrvous qu’il né
nous arriverait jamais d’entendre des propos choquants, des jugements qui vont à
l’encontre de nos convictions religieuses ou
morales ; des conversations où l’esprit i)étille, dont la médisance fait à peu près
tous les frais et où l’on déchire parfois à
belle dents les absents... pour le simple
plaisir de causer ? Je ne nous fais pas l’injure de croire que nous nous sommes associés à ces médisances, que nous avons approuvé ce langage frondeur. Oh non ! nous
avons cSû écouter, malgré nous, par politesse, mais en condamnant tacitement la
tournure fâcheuse qu’a prise la conversation. Quelle magnifique occasion pour rendre notre témoignage avec tout le tact
possible et pour aiguiller l’entretien sur
une meilleure voie ! Nous n’en avons pas
eu le courage et n’avons osé protester que
par notre silence.
Et c’est toujours encore par manque de
courage que nous n’abordons presque jar
mais, avec nos amis ou avec les personnes
que nous fréquentons habituellement, avec
nos compagnons de travail, par exemple,
un sujet religieux; et si la conversation
l’amène tout naturellement, nous voüà
gênés, hésitants comme si nous avions
honte de découvrir le fond de notre pensée.
Et nos jeunes gens sérieux qui manquent
de courage pour résister à un camarade
corrompu qui veut les entraîner au mal ;
qui n’ont pas le courage de protester, de
crainte qu’on sé moque d'eux, lorsque ce
même camarade tient des discours inconvenants, des propos graveleux !
Que dirons-nous de nos jeunes soldats
— de rares exceptions, heureusement —
qui n’ont jamais eu le fourage, je ne dis
pas de proclamer hardiment leur foi devant les camarades, mais de dire tout simplement qu’ils sont protestants-vaudois.,
même si cet aveu ne leur cdûte, comme
cela arrive ordinairement, que les stupides
railleries de quelques imbéciles, et comme
si le titre de Vaudois n’était pas au moins
aussi honorable que celui de catholique ?
Et je ne parle pas des mauvais sujets, mais
d’excellents garçons, uniquement coupables
d’un peu de lâcheté, tandis qu’ils sont peutêtre allés au feu sans trembler ! On a vu
cela.
Je ne crois pas me tromper en affirmant
qu’il est fort peu de mes lecteurs qui
n’aient à se reprocher plus d’une lâcheté
du genre de celles dont je viens de parler.
Combien d’occasions où nous nous sommes
honteusement tus, lorsqu’il aurait fallu
parler, soit pour affirmer, je ne dis pas
orgueilleusement, mais hardiment, sans
crainte des qu’en dira-t-on, nos convictions,
soit pour redresser un jugement peu chaN
ritable ou injuste à l’endroit d’un absent,
soit pour désapprouver les intempérances
de langage et les propos inconvenants qu’on
a pu entendre dans le cours d’une conversation. Et notre conscience nous en a fait
lés reproches les plus amers, nous en avons
été humiliés à nos propres yeux, nous en
avons positivement souffert ; l’on se disait
chaque fois qu’à la prochaine occasion on
serait plus courageux, et nous sommes encore retombés dans la même faute, tout
simplement ix>ur avoir négligé de puiser
le « courage difficile », le courage moral, à
sa vraie source, au fond de notre conscience
de chrétiens. j. c.
2
'W0T
’ß"
le Comm. ROBERT PROCHET
est décédé soudainement à Turin, le 4 courant, à la suite d’un accès d'uricémie. Ses
deux enfants, appelés par dépêche, eurent
la suprême consolation d’arriver à temps
pour recueillir le dernier soupir de leur
père bien-aimé.
La personnalité de M. Robert Prochet,
fils aîné du toujours regretté docteur Matthieu Prochet, n’est pas un simple reflet
de celle de son père : elle en était absolument distincte et lui fut propre, ainsi oue
le reconnaîtront avec nous tous ceux oui
ont eu l’avantage de le connaître, et ils
sont très nombreux même en dehors de
notre Eglise Vaudoise.
M. Prochet était universellement admiré
pour sa vaste culture : où trouver dans
nos Eglises Protestantes quelqu’un qui,
comme lui, parlât couramment non moins
de 6 langues modernes ; qui maniât avec
la plus parfaite aisance l’italien, le français, 1 anglais et l’espagnol, sans parler de
la plupart des dialectes d’Italie qu’il connaissait également à fond? Et quel traducteur idéal dans nos assemblées ! Et quel
charmant causeur, quelles inoubliables conversations, toujours pétillantes d’esprit de
, bon aloi !
M. Prochet fut, pendant plus d’un quart
de siècle et sans interruption, sauf erreur,
m^embre actif et influent de nos Synodes!
Cest là que bon nombre de nos lecteurs
lont connu, apprécié et admiré. Il fit fréquemment partie de « Commissions » importantes dont il était souvent nommé rap,porteur; appelé à maintes reprises à la
yice-présidence de l’Assemblée, on n’oubliera pas de si tôt la façon irréprochable,
distingi^e de présider les discussions. Quoiqu’il eût l’élccution facile et l’éloquence
brillante, il n’abusa jamais de la parole ;
aussi ses discours, toujours pratiques et
marqués au coin d’un grand bon sens,
étaient-ils écoutés avec intérêt et contribuèrent maintes fois à éclairer des questions embrouillées.
M. Prochet a toujours pris le plus vif
intérêt aux différentes œuvres et aux multiples activités de son Eglise, et en particulier de notre vaste champ de l’Evangélisation. Mais il n’oubliait pas ses Vallées
ni leurs besoins, ni leurs belles initiatives
d ordre moral, matériel ou religieux. Nous
rappelons avec reconnaissance la précieuse
sympathie qu’il témoigna constamment à
ceux qui font les plus pénibles efforts pour
que notre pauvre français n’ait pas à disparaître des Vallées. Membre électif, depuis quelques années, du Conseil de Théologie, professeur d’anglais à notre Faculté
de Rorne, président de la Section italienne
de 1 « Alliance universelle pour l’amitié internationale par les Eglises », ü laisse partout des traces de son intelligente activité,
de son esprit d’initiative et de sa féconde
collaboration.
Mais son Eglise, qu’ü aimait par-dessus
tout, ne fut pas la seule à bénéficier , de
^n activité désintéressée. Le commandeur
Robert Prochet vivait à Rome depuis de
ongues années ; il s’y était créé des relations précieuses en dehors de l’Eglise et
indirectement utiles à notre cause. On l’appréciait vivement. Maintes institutions humanitaires de la capitale l’eurent comme
collaborateur. C’est en grande partie à son
initiative qu’’est due la fondation de cette
excellente institution de la « Pro Infanzia »
quil présidait et dont il fut l’âme jusqu’à
sa mort.
Le commandeur Prochet a honoré son
Eglise et le Peuple Vaudois dont il s’est
toujours réclamé avec une légitime fierté
et auxquels il s’est donné sans compter.
C est donc avec un sentiment de profonde
gratitude pour tout ce qu’il a fait et avec
des regrets sincères pour son départ prématuré — il n’avait que 62 ans — que
nous disons à la famille qui le pleure : fils,
fille, frères, sœurs, beaux-frères et autres
parents, notre très vive sympathie. j. c.
Voir en 4“* page :
■ ' et Dons ponr la Società B. B. F.
Le
des U.C. de J. G.
Le Convegno qui, durant trois jours, réunit à Prarustin les représentants des Unions
Chrétiennes des Vallées et de Turin, s’est
déroulé d’une façon très satisfaisante malgré le mauvais temps. Trente-cinq Unionistes, représentants de 15 Unions, assistèrent à la plus grande partie de sa durée,.
Les délégués des Uiiions de St-Jean, Rorà,
St-Second et de la Société « Pra del Torno »
méritent particulièrement d’être cités pour
leur assiduité et leur constance à suivre
toute la Conférence. Plusieurs Pasteurs y
assistèrent également et y collaborèrent
avec beaucoup d’intérêt, démontrant pratiquement les liens étroits qui unissent
Pasteurs et Unionistes, Unions et Eiglises,
comme membres d’un même organisme l^e
Modérateur y adhéra par une lettre très
affectueuS'e.
Là Conférence, préparée déjà par le
culte de dimanche matin, dans lequel M. le
pasteur Auguste Jahier et M. le prof, Attiliô Jalla prononcèrent de vibrants appels
à 1 apostolat chrétien, s'ouvrit dans l’aprèsmidi sous la, présidence de M. Auguste Jahier, seconda par le vice-président M. Alexandre Gardiol, et par les secrétaires MM.
Gardiol, Bert et Restagno,, et ,se déroula
régulièrement suivant le programme établi.
A son bon résultat contribuèrent la large
et cordiale hospitalité, et le sentiment d’intérêt fraternel ces habitants de Praru.stin,
de leur Pasteur, du Consistoire, de la Chorale, qui tous y apportèrent leur active
collaboration.
La Conférence constituait une tentative
nouvelle pour notre milieu; celle de réunir les «leaders» unionistes dans une retraite de type spécial, dans un lieu solitaire et tranquille, où, méditant, discutant
et priant ensemble, sous le regard de Dieu,
ils^ aient comme but de se préparer euxmêmes à l’action chrétienne, et de prépaler pour leurs Unions un programme d’activité pour la saison d’hiver. Et la tentative a réussi. Quoique le mauv«is temps
ait empêché plusieurs inscrits de prendre
part-à la Conférence, et quoique la préparation de celle-ci ait présenté quelques inconvénients inévitables dans un premier
essai, nous pouvons affirmer qu’elle a atteint son but.
Excellents furent les travaux présentés
pour introduire les différentes discussions :
celui,de Riccardo Pellenc sur l’organisation
matérielle de 1 Union, basé sur une expérience longue et répétée, tout empreint
de sens pratique ; celui de Carlo Lupo sur
les études bibliques et religieuses, empreint
d’un grand enthousiasme spirituel et d’une
aspiration très vive à une vie religieuse
plus profonde; celui d’Ybargoyen sur
l’éducation physique, pratique et intéressant, illustré d’une façon originale et nouvelle par l’exécution directe du jeu du
« woUey bail » par le conférencier et les
congressistes dans la cour de l’école ; celui
de iDavide Bosio et de Giulio Tron sur les
relations entre Unions et Eglises et sur
la conquête de la jeunesse à Christ, inspirés en même temps à un sentiment très
haut de l’apostolat chrétien et à une conception claire et pratique basée sur les
réelles possibilités de notre jeunesse ; celui
de'Guido Miegge sur les grandes œuvres
chrétiennes organisées, animé du fort désir de persuader la jeunesse à s’intéresser
utilement à l’Evangélisation et aux Missions. Et les cultes d’Auguste Jahier, de
Luigi Marauda, de Carlo Lupo ; et les conclusions exprimées par Attilio Jalla furent,
et les uns et les autres, parfaitement en
accord avec l’ambiance spirituelle qui spoœ
tanément s’était formée : ambiance de cordiale fraternité, dans laquelle la discussion
se développait libre et sereine ; ambiance
sainement juvénile soit dans les moments
de détente, soit dans le recueillement et
la méditation ; ambiance intensément spirituelle et pourtant sans aucune exaltation
mystique, comme le veut le caractère vigoureux et pratique du peuple vaudois.
Après avoir exprimé les plus vifs remerciements aux habitants de Prarustin
si cordialement hospitahers, les membres
de la Conférence se transportèrent, pour
la dernière àprèsi-midi, à S. Secondo. Ils y
furent accueillis par l’Union locale avec
une telle cha’eur d’affection et dé telles
démonstrations de fraternité que cela parut vraiment un rayop de soleil là où dehors les nuages épais et la pluie incessante
obscurcissaient l’horizon. Là, dans une dernière réunion de caractère officiel, présidée
par M, Luigi Marauda,, furent votées les
conclusions du Convegno, et fut nommé le
nouveau Comité Directeur du Groupe, dans
les personnes de MM. Attilio Jalla, professeur, président ; Guido Comba, ' pasteur,
vice^président; Adolphe Jouve, secrétaire;
Matthieu Turin, caissier ; Carlo- Lupo, Giovanni Rostagnb, conseillers. ,Le Comité
s adjoignit, comme collaborateur. Italo
Hugon.
Notre vive reconnaissance fut exprimée
aux trois membres de l’ex-Comité qui, pour
.différents motifs, ne pouvaient conserver
leur charge; MM. Luigi Rostagno, Bino
Ba'ma et Henri Coïsson.
Ainsi notre jeunesse unioniste s’est prér
parée sérieusement à l’action,.
Selon l’entente préalable qui fut une des
conditions du Convegno, les Unions se sont
Gngagées en tant que possible à traduire
en pratique les délibérations prises.
Nous en recommandons ainsi chaudement
l’exécution.
Dieu veuille bénir l’effOrt de notre jeu-,
nesse et en faire un instrument de vie
spirituelle plus intense et d’une action morale plus pure et plus vigoureuse dans nos
Vallées. A. Jalla.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TOUR. Conférence Jézéquel. MJe eut
lieu dimanche dernier, au temple neuf,
avec un nombreux public, comme il était
à prévoir, et fut naturellement fort intéressante. M. le pasteur Jézéquel, agent de
1 « Alliance universelle pour la paix interna.tionaile par les Eghses », y a traité le
sujet suggestif «la Société des Natioms et
l’Evangile » en apôtre de la paix et en
chrétien. Il a d,émontré, d’un côté, ce que
la Société des Nations a fait .jusqu’ici en
faveur de la paix, au milieu de difficultés
sans nombre et malgré l’atmosphère de
soupçons, de rivalités, d’hostilité qu’on y
respire parfois, vu la situation internationale toujours tendue ; et de l’autre le devoir des lËglises, de toute confession et en
particulier des protestantes, d’unir leurs
efforts pour laciéation d’une nouvelle mentalité, pour une collaboration toujours plus
efficace en faveur des idées de justice et
de paix internationales. Ce n’est qu’en
s inspirant de l’Evangile du Christ que les
nations, tout comme les individus, refouleront les rancunes, les jalousies, les haines de races. Le même Evangile d’amour
leur inspirera l’esprit de bienveillance et
de support,, de tolérance et de confiance
réciproques, de pardon et d’oubli, sentiments sans lesquels la paix internationale
ne sera jamais qu’un leurre.
Nos bons vœux accompagnent le confélencier dans son œuvre si haute de propagandiste de la paix. c.
'Pour la Colonie Alpine de Rorà, le
Comité de la Croix Rouge a récemment
reçu L. 500 de M. et M.nie Odin, de Naples ; L. 70 de M.mes Costabel et Kramer,
et 'L. 50 de M.me Gurgo, de Milan, à la
mémoire de la bien-aimée fille de cette dernière, M.lle Valentine Gurgo.
Remerciements chaleureux aux généreux
donateurs.
PRAMOL. M. le prof. Henri Bosio vient
de partir pour se rendre à Vallecrosia, auprès de la famille de sa fille M.me Arnaldo
Comba. En le remerciant de ce qu’il a bien
voulu occuper la chaire à la veille dû Synode, nous lui souhaitons un bon hiver,,
avec le vif désir de le revoir au milieu de
nous l’été prochain.
Nous saisissons cette occasion pour remercier aussi son fils et son gendre, MM.
Paolo ¡Bbsio et Arnaldo Comba, de ce qu’ils
ont remplacé le Pasteur pendant quélques
dimanches, ainsi que M. Silvio Long, caœ
didat en Théolegie, auquel nous souhaitons
un service militaire pas trop pénible.
. ■ 11
— Après une maladie bien douloureuse,'"
M. Jacques Long (de l’ancien), est enti^
dans son repos à l’âge de 76 ans. Sa fo^_'|
l’a soutenu pendant sa rude maladie
les soins des siens et des voisins ont été or
ne peut pljus empressés.
Malgré le temps peu favorable, un long'
cortège a accompagné à la dernière de
meure terrestre ses dépouilles mortelles, le^
29 octobre.
Nous exprimons notre sympathie chrétienne à tous les parents, dont ceux de Tu*
rin ont toujours montré un intérêt spé^
cial pour notre Paroisse.
— M.me IJna Beria^.mio désire remer-1
cier publiquement tous ceux qui ont contribué pour elle et pour ses deux enfantâl
(qui viennent de perdre leur père), à l’oc-|
casion de leur départ pour Toulon. p. cj
SAINT-GERMAIN. Le dimanche 31 octo^î
bre nous eûmes la visite de notre cher et
vénéré modérateur, M. B. lAger. Malgré'«
le mauvais temps, le temple était comble,f
comme, il serait à désirer qu’il le fût plus]
souvent. M. Léger, prenant pour textel
Ephésiens IV, 15-16, nous donna un ser«
mon édifiant sur les conditions de la croissance spirituelle, que l’assemblée écouta
avec une religieuse attention.
Nous nous faisons un devoir de réméré
cier notre bien-aimé Modérateur, au nom^
de l’assemblée qui eut l’avantage de;
l’entendre.
—■ Le jour suivant, l.er novembre,
rent lieu les funérailles de M.me Made-[\
leine Baral née Bounous. Après le culte, a~
la maison mortuaire, où MM. les pasteurs’^
Henri Tron et J. J. Ribet firent entendre",
des paroles d’exhortation et de consolation, ‘î
un cortège d'environ SCO personnes accom-i
pagna au champ du repos la dépouille mortelle de notre regrettée sœur.
Notre sincère sympathie à la famille enV]
deuil. ,j. J,
SAINT-JEAN. Le 2 novembre, Gnslave'u.
Bounous était rappelé par le Maître aprèsS
une douloureuse maladie, à Tâgeffe 22 ans.^
Malgré l’inclémence du temps, une vraié^j
foule v'enue aussi de Turin, a tenu à en-iourer de sa sympathie la famille .si dure-’^
ment éprouvée en assistant aux obsèpuesqui eurent lieu jeudi, 4 novembre, et ene
accompagnant la dépouille mortelle at
champ du repos.
Après une prière du Modérateur, à la’
maison mortuaire, le cortège se dirigea verst
le temple, où eut lieu le service religieux'^
sous la pré.sid.ence du .Pasteur de la Pa-'^
rcisse. Ont parlé successivement ; MM.’^
Bosio pour la Paroisse de Turin à lacuelle;
le défunt appartenait, M. Lupo au nom des'^
Unions Chrétiennes ; un étudiant, son compagnon d’études, et un jeune membre du
« Circolo Giovanile Valdese ». Enfin M. Al-/^
bert Prochet, venu expressément de NiceJ
qui avait été son conducteur spirituel à?
l’école du dimanche et au catéchisme, lous’'
ont voulu témoigner de la grande liontê|
de cœur du disparu, de sa soif d’idéal pour]
les cheses de Dieu et de son grand ameuri
LUange coïncidence ! Au moment même où l’on confiait à la tombe les i estes"
mortels du neveu, mourait à Turin, où iÎ
s’était rendu depuis peu de jours, M. Ro-s
bert Prochet, l'oncle bien-aimé.
Le service funèbre eut lieu samedi, 6o
novembre, dans le temple, devant un nom-J
breux auditoire profondément recueilli.i
M. Emile Tron qui pi’ésidait, parla sur ceS'=
mots : «Je sais en qui j’ai cru» et rap-';
pela tout ce qu’avait ôté pour l’Elglise de"
St-Jean, (]u il aimait, celui qui vient de la;
quitte!'. M. Albert Brochet, en sa qualité,"
d ami du défunt, ajouta quelques exhorta-^
tions ; M,. Léger, au nom de l’Ecole de
Théologie, dit ce qu’avait été pour TEglisôf
de Ronie le comm, Prochet, membre du^
Consistoire depuis plusieurs années et'
membre du Conseil de la Faculté de Théologie. Ensuite le docteur Rocchi voulut fendre son témoignage personnel et dire la
tendre amitié qui l’unissait depuis les'
bancs de l’université — amitié changée''
plus tard en vraie affection de frère —'
et qui avait beaucoup contribué à sa propre conversion. En dernier lieu M. le prof.
3
> •’> ' ■--rij..',-r. •••*-•• ,■'■ •-.».. Î; ■•'->•. .■.r>' y ■■
WfiW“"
Falchi, au nom du Comité National de FA.
C. iD. G., a déposé sur sa tombe une fleur
de reconra'&sance. La cérémonie au temple
termina par une fervente prière de M. Tron.
L’inhumaticn eut lieu dans le tombeau
de famille dans le vieux cimetière, où les
derniers honneurs lui furent rendus,
iii. Nous renouvelons à la famille du comm.i.
^ Bounous, aux enfants du comm. Prc.chet,
aux frères et sœurs, et à tous les parents
que ce double deuil afflige, notre profonde
sympathie chrétienne.
— Samedi soir, devant une assistance
restreinte à cause du mauvais temps, M.
Jé?équel a donné une conférence très
daire, très complète, très éloouente sur
Les forces spirituelles et la paix, pour laquel'e nous le remercions encore très cordialement. Après avoir rappelé que les
Eglises n’ont pas su depuis des siècles être
les pacificatrices qu’elles auraient dpi être,
l’orateur démontre que les temps ont
changé, que les chrétiens ont compris leuf
devoir et qu’ils se mettent à l’œuvre. Pendant que les peuples se débattent dans des
convulsions financières, é;onomioues et autres, ce mouvement de 1’« Alliance universelle pour l’amitié internationale par les
Eglises », qui a pris naissance dans les
Etats-Unis, fait partout des adhérents et
tâche de substituer aux forces mécaniques,
brutales, matérielles, une atmosphère plus
pure, plus confiante et plus_ cordiale afin
d'instaurer et développer la paix parmi
les nations.
— - Dimanche, au culte principal, nous
avons eu le privilège d’entendre une édifiante prédication de M. le pasteur Albert
Fi’ochet, que nous remercions encore très
sincèrement. . a. y.
— Un rare exeinple de dévouement et
d’attachement pour ses maîtres nous est
fourni par la domestique M.lle Maria Gogg'.a, au service de la famille du ccmm. Léopold Eounous depuis plus de 20 ans, y
étant entrée à peine à quelques mois de
distance de la naissance de Gustave, le
dernier enifant des Eounous que Dieu vient
de rappeler à Lui. ¡Elle a constamment entouré le petit enfant d’abord, le .jeune homme plu.s tard, d’une touchante et maternelle affection,. Au moment de la propagande faite dans les écoles pour le «Prestito Nazionale », Maria Goggia avait voulu
que « son » Gustave en achetât deux titres de cent lires avec son argent à elle,
pris sur ses maigres économies, et dont
elle lui abandonna la jouissance jusop’au
jour de sa moit ! Mie a fait plus : ne voulant pas garder pour elle les deux titres,
elle vient de les destiner à l’Asile des Vieillards de Saint-Jean, en souvenir de celui
qu’elle aima comme son propre enfant !
Ce noble exemple d’attachement et de
délicatesse chez une personne d’origine et
de condition modestes, méritait d’être
signalé. S.
— Fleurs à la. mémoire d^ Gustave Bounou-s, pour l’Asile des Vieillards de SaintJean Maria Goggia, 2 titres de L. 100 du
« Prestito Nazionale » — I^s oncles Milca
et Stanislao Rocchi, L. 2C0 — Les cousins
Aldo et Hélène Rocchi-Lanoir. liCO — Les
cousins Lilia et Ettore Malacrida, 100 ___
Les cousins Alfred et Itala Prochèt,'50 —
Les cousins Olga et Charles Mariani, 50.
Four l'Orphelinat de La Tour: L. Ferrerò
et lamille, L. 50.
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C ulupilato da una Commissione nominata
(mila Tavola Valdese, questo Mantuile in
due volumi, di^ sapore e contenuto schiettamente biblici, presenta la Storia. Sacra
nell'ordine voluta dalle recenti disposizioni
•ntìnisieriali sull’insegnamento religioso.
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( ® elementari)., costa L.Jì. Il 2"
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Il Geometra PAOLO ROSTAGNO
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■essendosi ormai dedicato interamente alla
professione, assume, relativamente a questa, qualsiasi incarico di assoluta fiducia.
I^OllVELLES POLITIQUES.
Le 4 novembre, 8.me anniversaire de la
Victoire, a été célébré avec beaucoup de
solennité dans tous les grands et petits
centres de la péninsule. Partout des cérémonies à la mémoire des SCtOJXX) héros
tom,bés pour la patrie, des cortèges, des
parades au milieu des pavoisements et des
carillons. A Florence, la fête a été rehaussée et rendue plus émouvante par l’inauguration, à la présence des Souverains, du
monument à la Mère italienne, aux .sacrifices de laquelle nous devons en grande
partie la Victoire. A Turin, la ¡grande date
a été célébrée' en témoignant la plus vive
reconnaissance de la nation à l’un des principaux artisans de la Victoire, à S. A. R.
le duc d’Aoste, auquel sa ville natale a
voulu offrir le bâton de maréchal, tandis
que les anciens combattants qui avaient
appartenu à son invincible et glorieuse 3"
Armata lui effraient une médaille d’or pour
lui démontrer leur attachement et leur dévetion impérissablesi.
Après sa visite triomphale dans l’Emilie
et la Romagne, qui avait failli lui coûter
la vie, M. Mussolini est rentré à Rome où
de milliens de personnes l’attendaient pour
lui manifester leur joie pour la miraculeuse délivrance dont il a été l’objet. Le
5 courant, à la suite de l’attentat, au cours
de la séance du Conseil des Ministres, a
eu lieu un remaniement dans le Ministère.
Le premier Ministre s’est adossé encore la
charge de ministre de l’intérieur, tandis
que M. Federzoni, quittant le ministère de
l'intérieur, prenait la place de M. Di Scalea
comme ministre des Colonies. ¡En outre,
tous les sous-secrétaires ayant démissionné, ont été remplaicés. Au cours de la
séance poméridienne le Conseil a approuvé
le,s projets de lois « pour la défense du régime » concernant l’institution de la peine
de mort pour les attentats contre la Famille 'Royale et le Chef du Gouvernement,
et l’application d’autres sanctions pénales
variant de'3 à 30 ans, qui seront infligées
par des Tribunaux spéciaxix et expressément institués centre les organisateuris de
complots, les instigateurs, et ceux qui appartiennent à des associations ou partis
déjà dissou,s par les autorités publiques.
En outre le Conseil des Ministres a approuvé plusieurs mesures proposées par le
Ministre de l'intérieur, dont voici les principales/: révision et annulation, à partir
du 9 courant, de tous les passeports pour
l’étranger ; révocation, pour un temps indéterminé, de tous les gérants des journaux d’opposition ; dissolution de toute
association ou parti politique contraire au
régime ; institution de la rélégation pour
raisons de police contre « ceux qui auraient
commis ou manifesté l’intention de commettre des actes tendant à bouleverser
violemment les institutions sociales, économiques, nationales, constituées dans l’Etat ».
Le 9 courant, la Chambre est convoquée
en séance extraordinaire pour approuver
le projet de loi concernant l’institution de
la peine de mort.
Un récent décret, qui vient d’être signé
par le Roi, onnoyice l’émission d'un emprunt naiicnal moyennant la création d’un
nouveau titre de « consolidato » rendant le
5 i0|0 par an, qui remplacerait les Bons
du Trésor ordinaires quinquennaux et
septennaux.
— France. Un vaste complot préparé par
des révolutionnaires espagnols et des émigrés italiens — annonce-t-ôn — a été découvert par les autorités françaises, le 3 courant, dans le Midi et précisément à Perpignano, tout près de la frontière espagnole.
Environ 200 personnes ont été arrêtées. Il
s’agissait d’une forte bande, équip.ée et armée militairement, qui avait — paraît-il
— le ,but de provoquer un mouvement séparatiste en Catalogne et d’y instituer le
régime républicain. Etant donnée la participation d’éléments italiens, l’autorité de
police française a fait arrêter, à Nice, le
cdonnel Riociotti Garibaldi, petit-fils du
grand Général, soupçonné d’être un des
organisateurs du complot qui aurait dû
avoir aussi une répercussion en Italie. Il
paraît que sa culpabilité aurait été prouvée à la suite d’une entrevue qu’il a eue
avec son frère Santé, ces jours-ci, entrevue qui aurait eu lieu en présence de
la police.
— Amérique. Iæ 2 novembre 60 millions
de citoyens des Etats-Unis, appartenant
aux deux sexes et ayant atteint (la
majorité, ont été appelés a,ux urnes pour
renouveler un tiers des représentants du
Sénat' et la totalité de leurs représentants à la Chambre. D’après les récentes
nouvelles, il résulte que les démocrates ont
gfigné du terrain tandis que le parti républicain, auquel appartient le président
Ccolidge, en a perdu joliment. Les élecrtions américaines se sont rendues intéressantes pour le fait que le parti prohibitionniste a commencé, hélas !, à faiblir sensible
ment ; tous les Etats qui ont été consultés
surla question de l’alcool, ont demandé que
, la loi fût atténuée. Cependant il ne s’agit ici
que d’un petit nombre dlMats ; aussi il ne
, ' faut pas se faire trop d’illusions à propos
du retour au régime humide.
— D’Angleterre aussi a eu ses élections,
^^mais il s’agit ici d’élections communales.
■j_Le résultat en a été fort inattendu, car
'elles oiit constitué un succès incontestable
pour l’extrême gauche, c'est a dire le laîbourisme. Les socialistes ont gagné plus
de 150 sièges dont les deux tiers ont été
, peidus par les conservateurs et un tiers
par les libéraux. Ce qu’il y a de remar, quable, c’est que le parti libéral tend à disparaître et les libéraux œdent leur place
' aux labouristes dans la lutte contre les
conservateurs.
. — Grèce. Les élections helléniques ont
marqué la pleine victoire des républicains.
Le général Condylis, qui gouverne actuellement la Grèce, a déclaré que dès qu’il
connaîtra le résultat définitif des élections,
il abandonnera le pouvoir. Il n’y aurait
pas à s’étonner si le fameux Venizelos venait à rentrer en G rèce pour y reprendre
son activité politique. f.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
Dons reçus pendant le 3.rne trimestre 1926.
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M, J. Grill, Prali » 3,—
M.me Jenny Clot, S. Martin » 3M. Henri JaMei-, !R>maret » 25,—
M. Evasio Bonetto, P'érousc » 15,Sœur Suzanne Beux ■ » 2 —
.M.me Barbière, en souvenir de
' Georges CoiiiSlaiitin » 25,—
Doct. Molinengq, Turin » .50,
décédée au Pra du Tour le l.er novembre
1926, dans sa SQ.me année, remercient toutes les personnes qui ont visité leur bienaimée pendant sa longue maladie, chrétiennement supportée ; toutes celles qui, accourues de près et de loin, ont assisté à ses
funérailles, et tous les amis qui leur ont
démontré tant de sympathie dans leur
épreuve.
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BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore ; Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - ‘Pastore : lAIberto Pulirmann.
PRAMOLLO - Pastore ; Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jahier.
RICLARETl’O - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Sig. Elio .Eynartl, cand. tool.
RORA’ - Pastore : Enrico Pa.scal, J.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore ; BarL Soulier.
FRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evang: lista.
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1927 : Comba 'Arnaldo, Piani di, Valiecrosia (5) «- Martinat Henriette, Grimaldi
' Long-Boër C., Milano, 1926 (15) - Selli
Adelina, Roma (5) - Rosina Bertin, Id.
Messina-Se^li Clementina, Messina - Anita
Molnar^eUi, Praha - Jahier Héli, Torre
Penice - Buffa G. D., Pisa (5) - Coi'sson
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Pesaro - Coisson Ines, Stresa - Lévy Tron,
Colonia Belgrano - iPrichard, BuenosAyres
- Peyronel Jeanne, Cannes. '
nm PEI u soiiETi iiiiiu uinmiu e fiiesiieu.
10^ Lista - Ottobre 1926.
Somma anteriore L. 28.591,90 — Ncvara :
Chiesa Cristiana, 20 — Roma : Cliiesa 'Battista
(Via Teatro Valle), 85,55 — Fior¡dia : V.
Adorno, 10 — Milano : Chiesa Battista, 220 —
Trieste : C. Fantini, 5 — Venezia : Chiesa Metodista,, 25 — ‘Pwmhino : Scuola domenicale,
,15 —■ BassignanoChiesa Metodista, 30 —F/nerolo : S. Cairuis, 8 — Mntcra : Chiesa Battista, li2,20 - Chiesa dei Fratelli, 30 ^ A. Lacolato, 1-0 — Creva: Gr assi, 5 — Scicii : iG.
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