1
Année XIV*
PRIS B'JVBONinSMKjp? BAR AÏT ,
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ItaUe , . , . . ,, : 'ij
Toas lès pays de l’Unlon dè
¡., poste
Amérique du Sud
1 Í*
Otî s’abonne:
Au bureau d'AdraiuistrAiiîon;
Chez AtM. les, Passeurs ;
Chea'M. Ernest Rtibèti; fPignerol^
A la Iiil>raii;ió.Chian,tor0. el
ÍMascarellí ^Plgaerol).
r.:
L’al?i?p\i?epetit pftTt du Ij Janvier
■ ’ '’ét'90 pal^ d'ávaüce. ' "
N. 21.
25 Mai 1888
Numéros séparés demandés avant
le tirage Id centimes ciiaeun.
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S’adresser pour la Rédaetion et
l'Administration à M. le Pasteur H. DosîOi—Sffint {ferfuain^
Ctuson ('Pinorolo) Italie.
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payé 0,25 centimes.
ses
os
ECHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
Vie seres témoins. Aorus g.
Sî^hant îa ve'riié ttvee ht chaHtê^ Eru. iv, 15.
Ca$
Cs3
S O ntl ntl aire.
Qijestions ët répëhsës. — Repostsanclifié.
— On pen da'beurre avec! — Paine
adQUëie. — Le linotie d’éleclioh des anciens.
—La' religion dans la vie mililaire.,r- Nouvelles religieuses. — Chronique vaùdoise.
— Revue politique. — Annonces.
~TTTc ■!lrr . : I ' I : ' I
QBKSTIONS CT BÊVONSKS
Qüjîstion: Que peut-on savoir au
sujet du mystérieuse personnage dont
il est parlé dans Genèse xiv, 18?
Réponse. — On n'en’ peut rien
savoir que cé qui résulte dn passage de la G.enèse cj,të, comparé
avec. Hébreux v j\ vu et-Ps. ,yo.
Meichi-sédec doit avoir été un
pHnee càrianéeQ qui avait conservé
la coiiuai-ssaiice ét le culte du Dieu
t0.iat puissant, et .qui, par l’exeellencè de son caractère, avait mérité d’exercer ;ilà foi.s'les fonctions
de roi et celles tie sacrifleateur.
Il 1 es exer&e , en, effet,,, è l’égard
d'.Abraharu et de sa petite troupe,
fatîgdée mais victorieuse, en leur
apportant du pain et du vin, et
en. bénissant le patriarche qui
s’était montré tout ensemble humble croyant et courageux guerrier.
Qui étai.ont ses parents,, ses
ancêtres ? Quand avait-il été établi
sacrificateur? Quelle fut son histoireaprèssarencontre avec Abraham? Eut-il des successeurs? La
Bible nous laisse ignorer tout cela.
Mais ce qu'elle fait ressortir
admirablement c’est que Melchisédec, par ce que l’on sait de
lui et même par e,@ que l’on ne
peut savoir, est Un type, divinement choisi, de Jésus-Christ.
Jésus est tout à la fois Roi et
.Sacrificateur. Le nom de Melchisédec qui veut dire Roi .de justice
et son titré de roi de Salem (ou
Jérusalem) qui signifie roi depaix,
s-ont réalisés à la perfection en
celui' qui est le Prince depaix et
dont le sceptre est la justice.'Que
seulement son règne vienne sur
notre pauvre terre I ~~ A ceux qui
combattent pour la bonne cause,
il donne le pain qui nourrit, et
le vin qui fortifie.
2
162
Comme Sacrificateur, il s’est
offert lui-même à Dieu pour les
péchés , il intercède pour son peuple et répand sur les siens la
bénédiction d’en-Haut.
Nul ne peut indiquer le commencement de ses jours, ni la
fin de sa durée. Son œuvre est
parfaite et ne doit point être renouvellée par le ministère d’un
successeur. — Il est Sacrificateur
unique- de son espèce et demeure
éternellement tel. h. b.
REPOS SANCTIFIÉ
Familles de mon peuple, qui respectez le jour du Seigneur, ne cessez
pas vos chants et vos prières. ■
Courbez vous, inclinez-vous plus profondément devant le trône du Saint,
afin que si son bras vient à frapper
la patrie, il ne retranche pas « le
juste et le méchant * en un seul
jour.
Que votre sabbat ne soit pas u,ne
muette inaction, ni une lourde immobilité, mais un jour de bienveillance. Dieu l’a béni ; bénissez-vous
donc les uns les autres, bénissez Dieu,
bénissez les hommes.
Que voO*e sabbat soit un jour de
bienveillance. Cherchez les malheureux, enquérez-vous de leurs besoins;
pansez leurs ble.ssures, cherchez surtout les brebis égarées; ce sont bien
les «plus pauvres du troupeau»...
Ainsi a fait le Maître.
Donnez avec sages.se des conseils
de paix aux violateurs du sabbat;
peut-être que votre exemple les entraînera d’abord comme malgré eux;
ensuite Dieu les bénira, et ils se
reposeront .saintement devant lui.
Frères! loi.sque le jour du repos
vous verrez votre voisin, ou même
votre ennemi, succomber sous le
poids de quelque accident étrange,
rompez votre repos ! aidez-le à sortir
de la détresse.
Dieu a béni le septième jour pour
que l’homme bénisse, à son tour,,
tous ceux qui sont os de ses os et
chair de sa chair.
Souvenez-vous du jour du repos;
mais souvenez vous aussi que le repos
du sabbat n’est ni la sanctification,
ni le salut. 11 n’y a de bon Dimanche comme il n’y a de salut assuré,
que par la grâce et la paix qui sont
en Jésus-Christ .. C’est lejour où vos
âmes doivent surtout faire provision
pour le voyage souvent orageux de
la semaine, où vous devez mettre de
« l’huile dans vos lampes », et « acheter sans or ni argent, du vin et du
lait B , {Esaïb 55) de »peur que vous
ne défailliez en chemin.
Si par légèreté ou par insouciance,
vous négligez de prendre ces utiles
précautions, vous direz avec ainerlurae; Mon cœur a élé frappé et est
devenu sec comme l’herbe, parce-que
I‘’ai oublié de manger mon pain»,
‘s. 102.
«
* * .
Le lempla. de la nature s’ouvré le
jour du Seigneur comme les autres
jours; il paraît même souvent plus
brillant et plus magnifique.
Frères! vous pouvez y regarder en
vous souvenant de Celui qui remplit
ce temple , auguste de sa présence
adorable.
Surtout vous pouvez y lire, y prier
et adorer.
Rappelez à votre mémoire, « le
bois de chênes où Abraham invoquait
l’Elernel, et les campagnes de Béersébah, où le pieux Isaac venait, sur
le soir, confier ses peines au Seigneur.
Que le livre de Dieu soit surtout
constamment ouvert en face de votre
cœur!
Lisez! car le temps est court. Chaque porlion du saint Livre renferme
des trésors de lumière et de grâce.
Aucun penseur cbrélieri ne pourra
jamais le? épuiser.
Lisez! la parole de Dieu fait circuler
la vie et la paix dans le cœur.
Frères, priez! Quand les prière.s
du vermisseau sont écoutées; quand,
3
163^
après être montées jusqu’au trône
des compassion divines, on les voit
retomber ensuite sur la terre en
pluie de bénédiction, de quel étonnement, de quelle joie ne doit pas
être remplie une pauvre àme qui
reçoit ainsi des réponses de Dieu?
Une heure de celle joie céleste ne
vautfelle pas mille ans de la folle et
pernicieuse joie du péché?
«
* *
Vit-on jamais, sans sabbats, une
église chrétienne attachée aux enseignements divins? Jamais!..
Tous les siècles de l’ère chrétienne
ont senti que l’ordre du Seigneur,
de sanctifier le jour de repos, devait
subsister aussi longtemps qu’il resterait deux hommes sur la terre avec
une Bible, leur conscience et leur
Dieu. {Du traité: Le repos).
.... Un peu de beurre aveci
Connaissez-vous, chers lecteurs, la
'Comédie enfantine de Ratisbonne, ce
livre qui a fait les délices de tant
d’écoliers, mais surtout de tant de
mamans! Il y a, enlr’autres, une
charmante poésie, dont la naïveté et
le fràîcheur font tout le charme, mais
qui revêt dans certains cas un intérêt
tout particulier. Une mère fait répéter
à son enfant la prière du soir: c’est
«Notre Père». Lorsqu’il en arrive à
la quatrième demande, le petit homme
s’arrête et, à sa mère qui s’enquiert
du motif de cette pause inattendue,
répond d’un'voix bien douce:
Jé priais le bon Dieil, (car le pain, c’est bien sec).
Denoiisdoniier toujours un peu ilo beurre avec.
Le pain... c’est bien, le nécessaire:
Le beurre.... c’est du superflii, quand
il s’agit de tartines,m ais il est pour
tant bien utile quand il .«’agit de donner à certaines soupes et à certains
plats de pommes de terije un goût plus
appétissant. Non que l’appétit manque
ou qu’il soit néçe.«sairedele provoquer
chez nos /«tite-ci'iiq Arligianelli : ces
chers garçons pourraient donner plus
d’un^point à leurs semblables, soUs ce
rapport. Aussi pouvez-vous pensercom^
bien je me suis réjoui et combien
j’ai béni Dieu en voyant les sacs de
pomme de terre cl de haricots secs,
nous arriver les uns après les autres
de tons les coins de nos Vallées, en
suite de l’appel qui je leurs avais
adressé en décembre dernier. Saint
Jean nous a envoyé du vin, des châtaignes, du maïs, des pommes et 186
kiiog. de pommes de terre; Angrogne
483 kilog. de pommes de terre et
raves; St. Germain et Pramol 970
kilog. de pommes de terres, et tout
dernièrement encore, c’est Pomaret
qui nous en expédie 200 kilogrammes!
Vous voyez que l’on a visé au substantiel et qu’on nous a comblés, au
delà de tous nos dé.sirs et de toutes
nos espérances. Nous nous sentons
pressés de remercier cordialement
donateurs et expéditeurs; même les
plus humbles ont voulu contribuer
de leur pauvreté et ce n’est pas envers
eux que nous sommes le moins reconnaissants. Avec une telle avalanche de
provisions, vous pouvez bien penser
que le menu de nos chers élèves n’a
pas péché pai’ insuffisance : peut-être
l’a t-il fïïit par un peu de variété...-,
et un peu de souplesse. Les pommes
de terre... c’est tout ce qu’il y a de
plus sain, de plus nourrissant... mais
c’est bien sec! Donnez-nous donc un
peu de beurre avec/ G’esl là une pensée
qui a surgi spontanément dans mon:
esprit à cette époque de l’année où
nos prés l'everdisseni et où nos .pâturages SC révèlent de leur manteau
le. plus luxuriant mais aussi le plus
succuletH, si bien que l’abondance
de laitage fait descendre le beurre
au minimum de son prix habituel.
El si tous ceux qui descendent au marché le vendredi ou le samedi malin pou-;
vaienl loger au fond de leur panier uii
pelit pain de beurre bien frais (pas
nécessaire qu’il soit d’une livre) qu’on
appellerait la part des . ÂrtigianélU,
ne pensez-vous pas que, même en le
faisant fondre avec un peu de grais.se
de veau, on pourrait remplir d’un
ciinduît des plus appréciés, les pombreuses toupines qui ornenl, pour le
moment, de leur vacuité, lès élagères
en pierre de Luserne (car tout est
4
:i6i.
Yaudois cheznous) que Ton vient d’ins-'
taller dans la nouvelle dépense? Ce
serait pour nous une véritable res-i
source, une notable économie, dont
nos amis des Vallées ne pâtiraient'
probablement pas.
Seulement, comme le beurre fond
facilement avec la chaleur ou devient
vite rance, il faudrait agir promplement. Les expéditeurs sont pleins de
bonnevolonlé: oncpnpaitleuradresse;'
nous nous chargeons du, port et dU|
dazio... et quant au reste, c’est à
dire à l'essentiel, nous sommes persuadés que les amis que notre établissement compte aux Vallées voudront s’en charger.
W-, Meille.
Peine adoucie
La neige a disparu, l,ës gens ont repris
aveç, ardenr les travaux de lâ campagne: On est en retard.
Les journées de travail spnt, fati-j
gantes, la sueur à laquelleThomrne a
été condamné coule avec abondance
du front. Combien sont, las de la viq
à cause du travail écrasant qtii les,
attend chaque Jour ! ;
Comment adoucir la sentence de
Dieu?
Elle peui l’êlre parla confiance en
Dieu, gui veut bénir'nos travaux et!
pourvoir aux besoins de ses créatures.
Heureux qui se redit la promesse:
Votre Père Céleste sait de quoi vous
avec besoin.
La jpaix de l’dme voilà un autre
adouci.ssement: «Venez à moi votis
tous qui êtes fatigués et chargés et
'e vous soulagerai, et vous trouverez
e repos de vos âmes. Oh lerepoide
l’âme 1 Quelle influence bénie il exerce
sur toute l'activité dù corps IMais ii
ne se trouve qu’au pied de la Croix.
Au milieu delà fourmilière humaine
occupée aux travaux qu’exige la nourrituréqui périt, combien élèvent leurs
pensées vers celle qui demeure jusqu'en vie éternelle? I..... t, j.
i
" Le Kitnie (l'élecliftii des .mcieiis ’
IM
Monsieur. le Ré4<^çtwr,
Je désirerais commuhîquèl* aiii lédteqrs de'notre petit jburnâl 'qdéiques
considérations Sur notre mani,ère actuelle d’élirq les anciens, dahs'l’egpiôir
que'd’aulrès personnes vôudrèht', 'à'
leur tour, éxprimér leur sentiment'
sur cettequestion. Depuisdescentaines
d ’ a n n é es' les q u a r t i e rs o ni ; ton j ours
élu leurs anciens ¡ aujourd’hui, c’estadiré depuis une .trentaine d’années,
il en est autrement. Dé%e-tiOn faire
nommer une personnedansunendroil?
on n’a qu’à travailler dans les quar-i,
tiers non inléressésqtour obleuir unemajorité dans la votation et lesnccès;
est assuré, lors môme qu.e le quartier
aurait le Sentiment iqu’il subit .une
espèce d’esclavage. Noos qui sommes
amis de la liberté, nous nous rendons
ainsi'èsclâve.s dè nbuS-fnêrneài en
nous soumellant au joug d’une personne étrangère à nos voles ¡et à nos
sympathies,, -li
Groyez-le, b’èst là itne'source d@'
désunion dans, un bon nombre, de
paroisses-. Si la charge d’'anciennesl,.
aussi importante ;qrt’on le dili. cenx>
qui en sont revêtus doivent vivre de
l’aiTection de leur entourage; car les,
soumissions forcées et à iContre-coeur
risquent de favoriser iles vues des,
sectes qui se présentent pour semer
des divisions, Ils sont si, 'doux çes.l
mots: U a été choisi des sims, •parce,
qu'il était aimé, j .î ii;.
Autrefois leï" anciens, étaient nimés
et respectés, ils étaient écoulés dans
les différends à concilier; aujourd’hui,
ou en fait moins de cas parce qu’jis
ne sont pas Choisis par les rhembrès,
de leur quartier, mais par toute là'
paroisse. Chaque quartier doit •élire
sou ancien: tel est le désir que' l’on
exprirne partout aux Vallées. ' j
Les objections sont de,'péu d'e;va-'l
leur. On dij 'qüfi la paroisse forme
un seul corps et que lés élècteurs'
qui en sont tes ' fnérbbréS doivent
travailler ensemble pour le mêmë,
corps, il y a dti'Vrai éri. bêla ;'''iilàîs
alors pourdhoi ne clioiÉlràî'iiori'*'t)aâ '
5
dix ou douze anciena danis un même
quarlier? Un électeur,communal ne
peut Ÿoter dans toutes les sections de
laicomniuiie, . i '
Nous avons besoin d’union:et quant
à moi j’espère que le Synode c6rri-i'
géra un jour son erreur involontaire
en rendant à chaque quarlier ses
anciens’ droits. Alors les brages s’apiiiseront èl Von verra la population des
Vallées respirer à son aise l'air pur
de la liberté.
Bobi, Avril 188S
Vtí Agriculteur.
uiicilcs relrqieuôes
Voici quelques chiffres qui montrent
l’impulsion, puissante que le protes-i
tanlismè évangélique de notre; siècle
a donnée à lai diffusion de la Bible.
En Í800, il n’existait guère dans ce
mondé que 5 on 0 millions d’exem*
plaires dé la Bible; actuellement, la
Société briiatinique et étrangère en
livre, à elle seule, à la circulation
4 millions d'exempiaires par année,
et, copamg il y a 60 autres Sociétés
bibliquesil est probable qu’il se
publié maintenant 5 ou 6 millions
d’exeipplaires du saint volume par
annèg. Jpsqu’à 1877, il n’exislail guère
que 35 veçEiiqns de la Bible; dans
ces dixderniéres années, Ü en a été
publie 70 iijaductions,i nouyoljés,
Société bnlqnnique et étrangère emploie 500 corporteiirs et, en 0>'ient^
200 « femmes de la Bible », qui p,énètrenl dans les gynécées, et. elle
peut dire, sans exagération, que, Je
soleil ne se coudhé jamais sur la va,il-,
lante armée de ses pieux auxiliaires:'
Elile Iravaifle pour toutes les nations
de toutes léS'dangiies. Aussi a^l-elle
drioîl à rajipni fralernel de tous les,
chrétiens evàngéliques.’
Le Dr Wrigt, qui a été dix ans
uiissionnaire à Damas, compare l’effet
yiviliant-produit par la Parolo sainte
a la fèrlilisation du déséri par les
eaux =de l'Abana et < du Parpar ; ét les
chr étie li s ‘ ' q uî- ■ jou i s sen t * égoïs l e me n t Í
de^ IrésOirs de,l’Evangile, sans aonger
à) les. communiquer ài d’âuti’es, ,à la
Mer Morte, qui reçoit loujoiirs les
eaux du Jourdain sans: janiais ilef.
renvoyer au désert,
■ Cl ■ ■■ , ■ ” 'I ,:if 'TÏTixj ■ ; 'II!'
L’Egliisopresbytérienne d’Angleterrei
a perdu dernièrement u,rt dé ses laï"'
ques les 'plus jusieineut estimés eti
célèbre.sr le prof. Léon Levi, Docteur
en Loi eturenommé Qo.mme slatisticien et éeoflomiste^í non napias que ■
comme philanthrope. Le Docl. Levij
était d’origine italienne et de.religion
israëlile; mais à Liverpool; il étudia
de plus près les Ecritures: et crut aui
Christ promis. Déshérité par, seSj pa.i
rents, Dieui jlii, fUltrouye,l^dans V'ôstime donl.il fut entouré et dan® t’oBjuvre
qu’il lui confia upe. abondante .com^.
pensalion.;::, . ,;i ,
iii'i; ■■‘Jir;:'|, ' i h:;, j r-..,-.ii iul :
Le rtiissionnaire Coillald'a reçu'la'
médaille .d’argent de la' Société dei
Géographiè'dé Paris’,' pour nonibreux services réiidus à là sciencl^
par ses explorations a’u nord'dli'¿ambê'ze, '• 'i '' ' ■" " ■ i ■
.,"11 '.!:i l-'.l. , tii iir.-;'J
.li-t' . ' ;:1~TT ; -Ü-M'i ï i'i.i
Le pape ayant condamné les moyein.s
violents - employés par : le parti de
l’aulondmie irlandaise,,les chefs de>
ce parti ont déclaré qu’ils obéissaient
au papei dans lesi choses apiriluelles,.
mai^, non dans les affaires politiques..¡
C’est bien ainsi qu’agistsent ausîsi .les.
Catholiques italiens qui ne veulent
pas du pouvoir temporel. Mieux vaudrait encore' 'lie pas‘S’exposer ; á de
pareilles inconséquences en reconnais-;
sant à un homme l’autorité ôl Tin-“
faillibilité qui appartienfieni ,à’ Dieif
.seul. 1
■' ■' :-ll' ___■',! .fl:.
L’Asile ,ppur Je® jeunes, ijlle® éi!'à'n.-|,
gères à Naples a l'eçu en l887..,p.ôn Z
moins de i06 personnes dont' 37’
Suissesses et 38 allemandes. Les journées: de présence 'se sônti élevées alu
chiffrCi de 1840.' ''Le ^Comité ¡présidé |
par Madanie Oscar- Meuéicoffre. songe 1
a’s’oècuper d'iinemiànière plusm'é-ît
guliére du pihcirneinlides jeuneeifillès
6
166™
qui viennent à ; J’Asile. Il y est engagé
par les nombreuses demandes qui lui
sont adressées par les familles en
quête de personnes de service.
Dans une réponse à un partisan de
l’Armée du Salut, le Directeur de la
Semaine Religieuse de Genève écrit:
Dieu nous est témoin que depuis le
jour où l’Armée du Salut a paru à
l’horizon de notre ville, nous n’avons
cessé, dans les nombreux articles que
nous avons consacrés à celte invasion,
de poursuivre simultanément deux buts
distincts i mais parfaitement compatibles: protéger le vrai christianisme,
tel que nous le comprenons, contre
la déformation dont ib était menacé
par des idées et des procédés sectaires,
et protéger les adeptes du salulisme,
dont beaucoup étaient absolument
inoffensifs, contre les mauvais traitements auxquels les exposaient des
passions immorales ou impies. Il
s’aghssail, en d’autres termes, pour
nous, d’empêcher,¡d’une part, que
les chrétiens genevois ne,< prissent le,
système de M, Booth pour un nouvel
Evangile, divinement destiné à donner à l’Eglise et au monde la vérité
et la vie qui leur manquaient, et
d’empêcher aussi, d’un autre côté,
que nos concitoyens peu versés dans
les questions religieuses ne prissent
les Salutistes pour de vulgaires exploiteurs, essentiellement préoccupés
d’un gain sordide.
l'i
,te Synode natioiaal du Canton de
Vaud s’est occupé assez: longuement
des Régleraénls sur le Caléchuménal
et sur l’admis.sion à la Sainte Cèr)e,
L’obligation de suivre au moins deux
ans les catéchismes a été maintenue.
Les jeunes gens ne pourront être
adtriis' au premier cours qu’à l’âge de
14,;ans.
I,- : - _ij'.'
‘■'î;. ■ ■'
i Le baron de May vient d’être appelé
pnb l’empereur d’Autriche à la présideu.te de la chambre des Magnats de
Hongrie. Comme M, de Vay appartient
à la confe88.îon pi'oierStanle et que le
président du Cabinet hongrois, Mr.
Tisza, et. le ministre des finances*,
Mr. de Péchy,. se rattachaient déjà à
la même communion, les organes du
clergé romain sont assez mécontents
idu choix de l’empereur.
Un colonel d’artillerie français ,
Mr. Henri Lasiserre, se croyant guéri
d’une maladie d’yeux par les eaux
de Lourdes écrivit, il y a quelques
année.* un livre qui eut une immense
circulation et fil la fortune de l’eau
de Notre Darne de Lourdes. Plus lard
le même colonel découvrit les quatre
Evangiles et pensa faire une bonne
œuvre en les traduisant en bon français moderne. 11 y ajouta une préface
où il déplorait que les fidèles fussent
privés de la lecture des Evangiles.
Le livre fut imprimé et répandu avec
l’approbation de l’archevêque de Paris
et du Pape. Récemment un décrel de
la congrégation de l’Index ena défendu
la circulation. Evidemment les Evan~
giles ont paru moins édifiants que
te volume sur Notre Dame deLourdes.
vÜTItroiiique ®aub0Ì0C
La Tour. — Mr. le pasteur Romano
de Venise se trouve depuis deux ou
trois semaines dans la paroisse pour
y travailler à côlé de Mf. H. Melile pendant l’ab.sence de Mr. J. P. Pons qui
s’est rendu à Divonne, dans le Jura,
afin d’y suivre une ciii'e d’eâtix.
Au cominencèmcnl du , mois une
inspection détaillée .a été faite à'notre
Collège par deux professeurs, l’un
deiellres, l’autre desciences, délégués
à cela par le gouvernement. 11 paraît
qu’une inspection toute pareille^a été
ordonnée pour tous les él.ablisserhenls,,
d’instruction secondaire qui ne .dé-i,
pendent pas du gouvernement. '
Massel. — Une commission com
Îiosée de MM. J. J Tron pasteur,
Sm, Tron Syndic, Pierre Micol ancien ;
de Balsille, Pierre Gi'idelinet conri i
7
.167.
seiller, Jacob Iron inslilutenr, a été
nommée par la Table de concert avec
les cheik de famille du quartier de
la Balsille, afin de s’occuper activement d'assurer au plutôt à l’Eglise
un emplacement convenable pour y
ériger l’école-souvenir qui doit s’élever au pied des rochers de QiialreDents, et pour diriger et surveiller
les iravaux lorsqu’il sera possible de
les commencer.
BiCENTENAinE. — Un mois avant sa
mort, ledoct. Alexis Muston a composé
encore une poésie patriotique et religieuse destiné^ à être mise en musique et chantée, dans son pays natal,
à l’occasion du Î2™'* centenaii’e de la
Glorieuse Rentrée.
Nous apprenons avec plaisir que la
souscription d’actions de grâces pour
le centenaire est bien acheminée au
Villar, à La Tour et en quelques lieux
à l’élranger. A La Tour l’on est arrivé en quelque temps au chiffCe de
frs. 7400.
Marseille. — On lit dans le Bulletin de la Société scientifique Flammarion de Marseille, année J8S7, le
paragraphe suivant qui est un hommagerendu aux travaux scienlifiquesde
l’un de nos coreligionnaires vaudois ;
(! Dans un mémoire présenté à la
Société, étayant pour titre: La Terre,
sa création et sa fin, notre honorable
collègue M, Mathieu Toiirn expose
brièvement une théorie nouvelle de
la translation des planètes, et en particulier de la Tei re, à travers les espaces célestes. Le but de l’auteur est
de chercher à expliquer les transformations successives qui ont été
éprouvées par notre globe â travers
les âges..
S’appuyant siir l’auloi ité des travaux
de Cuvier et de Candolle. Mr. Tourn
Conclut qu’aux diverses époques de
sa formalion, la Terre a dû traverser
des régions différenies de l’espace,
'égions qu’elle a quittées pour errer
■'^tir d’autres plages du ciel et qui
®ont encore actuellement parcourues
par des planètes subissant les même?
transformations que la nôtre. La Genèse et la Science se trouveraient
ainsi d’accord sur les période.s assignées à ces transformations successives, qui constituent le grand oeuvre
de la création.
Par ses rechei'ches pleines d’intérêt,
notre collègue atteint le but qu’il se
propose et qui est celui de notre
bociété: être utile à la Science. En
cela, il fait œuvre de bien et mérite
les éloges de tous ceux qui aspirent
à la conquête de la vérité ».
PiGNEROL. — La famille Long de
Pigncrol a fait remettre, en .souvenir
de feu M. Michel Long, frs:i500( au
Ricovero de la ville, frs. 1000 h l’élablisseinent des Artigiauelli Yalàcsi
de Turin et frs. 1000 à I’/sîîîwîo Professionale Evangélicoà Florence
par le Docteur Comandi.
ÎSCKÏUC |>oUtt£|UC
ttatie. — L’embarras de choisir
entre les aspirants au portefeuille
dos finances a obligé le président du
ministère a couvrir de sa responsabilité le ministre Magliani qui a perdu
sans retour la confiance du Parlement, G’esl donc à M. Crispi qup là
Ghambre a entendu témoigner son
approbation plutôt qu’à son collèg^ue
des finances, et il est permi.s de
douter que le président du Conseil
ait été bien inspiré en accomplissait
cet acte de générosité. ' '
Le nouveau Gode pénal auquel on
travaille depuis de longues années et
dont s’est occupé avec un soin tout
particulier et une compétence incon
testable le minisire Zanardelli,. contient des dispositions relatives aux
abus des ministres du culte dans
rexei'cice de leurs fonctions. Le Va-
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tîcan s’ën pst éjHiu et'il a commencé
ji.ne çâmpàg'ne'avec'Uous beS |'soldais
pour empêcher l’adoplion des arlicle^
relaliifs à;'celle malière, il aifecite
ime entière ceMiludè de la !?icloire,
uniquement peut-être, pour cacher
sP'n ihécon|ènlem,enl et sa frayeur.
.Don Peclro, Pfimpereur du Brésil,
malade depuis longtemps,•. à l?Hôieî
Milan, à Milan, que l’on disait hors
de dariger et sur le point de partir
pour Aix-les-Bains, est plus rnal que
jamais, mourant à ce qu’annonçaient
hier les jouroaux,] un peu mieux
au moment où «us. écrivons ces
lignes; Il a eu la joie d’apprendre
que lés Cortès brésiliennes ont voté
l’abolitjon immédiate de l’esclavage
à laquelle Don Pedro avait tant travaillé. (h .I
Par contre, la santé de l’Empereur
d’Allemagne s’est assez améliorée pour
qu’il soj^ip^'misid’espéref; B| rétablissement de quelque durée, et un
heureux prolongement d'un règne
conirnencé sous de si tristes auspices.
Gps sera presque comme une résùrreclion^d’enlre les morts. Pour la paix
de'i’Éurope et la prospérité dp
temàgnê, nous'souhaitons'ardemment
que la santé dé l’auguste malade
contiriué à s^affermir.
i; " ■ • ; ■
-r- ,)Le prince iFerdiUiand, vient de rentrer dans sa, capitale après avoir visité les villes principales de sa petite |>rincipaulé. il
se déclare enchanté4e l’accueil qu’il
a reçu.,partout, de: ses suj&jLs^ é la
fidélité desquels il ¡ne parait cepen-^
da.nit pas se fier, absolu me ni. Pour te
moment, et pour des raisons d?opporlunilé la Russie le laisse Ira nqu il le.
B»tMê0ne. -H- : L’exposition espagnole de Barcelone a fourni l’occasion
de voir réunies dans te port et la
sliperbe rade de celte ville les escadres des principales puissances maritîmés. Jaurais encore autant dé formidables cuirassés et autres vaisséaux
de‘guerre ne s’étaient rencontrés sur
aucune mer et il est à désrrei' qu’ils
ne se rencontrent jamais pour mesurer iés uns sur les autres leur puissance de destruction. C’est le due de
Gênes qui commande l’escadre italienne. La reine régente y est l’objet
de grandes fêtes.
La Conférence,, nouvellement
réorganisée, des Eglises, du Val
Pérouse, se tiendra , D. V., le mercredi 30 mai courant, à Pramol.
dès 9 heures du matin. Sujet a
traiter : La Coopéeration laïque.
Les membre.s des deux ii,utres
Conférences y sont cordialement
invités. i ■ .
Une réunion aura lieu le mardi
.soir dans la chapelle. ‘'ü L
NB. Les invitations particulières portant une antre date sont
m'odifîées selon l'avis ci-déssüs.
/V intiionoo.'
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Fondé en 1349, cet établissement
forme, suivant les cas, des institutrices, des bonnes d’enfant,, des maîtresses iRouvrages manuel, .etc.
S’adresseï' pour renseignements à
M"*Lft1iNNA; Walden Direttrice, ou à
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et ,1. M. TüRiN-BoEa à Tiirm- ,
ËRSEST R OHE RT , Germt. i' '
Pignarol, Irap: Ghiantore-Mascarelli.