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Italie ! . . . ^ Ti. :i
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Tovro-PhllioK' . • '
Ponr l'^.ci(i>(6ìer ilo Biivoaii d'A<U
minÌRti‘aiion.
N. 40.
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Un 0« plusieurs nmiiéroB séparoH, dnmandiia avaitt 3e tiraj«
10 cent, chacun.
Annoncesi 25 eentlmes par ligne.
fiC« tmiiois d'argent «o font par
htti^e on par man~.
daU bur lo Bureau .ilô Pero^ri
.ir;}en.Hnn._ ' ‘
Pour la ItïïDACïIÜN »‘adreBsçf
aih.RÎ : A la Direction du Tetnoin'.,
Pomayetto fX^lnerolo) Italie.
Pour VADKTNISTEAI^IOK adreè.'<erainsi: A rAdinlhl«tration du
Tcrnoiu , Pomaretto TPinerolol
ftaUo. ■>. i . ’
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
' i Wij \rtTiis
•^OBIl:ïll#ll l*<A\
? Octobri', héfnifaliôiis éiràiigèrcs au
Syuofîy 'àî'i lÈié. — oVguciÎ'. — bornuies de
Sodome'cl'nuiiisüiigi' ilè Satan, — 1,’avis
de Spurgéon jSiirU^ guérison parala foi.
" NoiivuUeé
Ì /il!’’’ ■ . i ) ^: -li :
iîfliçum, ^ Piinsées — Itumie polUique.
— Avis.
Î<Î Ootol>i*o i
: -en il :-Oi±iiiai=. li .•ll'.'l v.llO
I)ÉI‘1)I4TI0Î3^
îui SfyiHMb dié 188S
, .. iirii . •-.Ui'ii
i'.'!. ■, ,s)'l !fie .'' 111 I ,
’■.üfvaieia.nai, dépuié de
l’EgtïseHÎLijqBe^dH Cantori de Vaud :
NoBsria'vbns ireçulisoaveni des délégués .venant dd Vôtre é'flise ht'nous
n’en avons .plus ■ envoyéaprès -Louis
Monastier, iinaintenânl entré dans son
repos. J’ai été heureux d’assister à
vot re Synode etc’éiti.avec un sentiment
de respéeü que je sih'fe arrivé sur celte
terre arrosée du sang des martyrs. —
Notre Eglise ne conifrie que 4000 meni'^
bres groupés en 41 congrégations. Nous
l<( lu'ritd nref ia clviHld. Bru. iv15.
.sommes séparés de l’église nationale,
non dans un sentiment d’étroitesse,
mais parce que nous voulons maintenir Îe principe de la souveraineté
de Christ sur son Egli.se^’comme aussi
)e^devoij’|de l’église sç gqffire.q:.
eile-même. Nous essayons de pratiquer
la formule de Cavour: « Libéra Chiesa
in Libero Stalo». Quand Pieu nous
montrera qu’il veut la f^on des deux
églises nous la ferons; .jasQues, là,
nous maintenons.
Notre église collecte, en tout, francs
220,000 par an, et nous ne sommes
pas riches. Ce h’esi pas l’argenP qui
manque daiiÈ le monde; on en dépènée
tant pour antre chose 1'Lë‘'gpaiid secret, c’est de le faire sortir'du cdéui'■
d’abord, puis de la bourse. Notre
faculté de théologie compte cinq pfofesséurs et 52 étùdiants. Nous'aivons'*
commencé une*^ raissibri''àü Sud de''
l’Afrique et travaillons aussi à l’éVàngélisation inlérieurte. La vie reçue doit
être communiquée 'à d’aotrè'sl Voüé '
l’àvez fait daiis lé passé, vous le faites ’
encore. Je fais le vœu très-cordiar
que Dieu vous bénisse dans toute
votre œuvre au dedans et au dehors,
2
,.3i4
M, Adolphe Gautier, délégué de la
Société évangélique de Genève:
Des rapports intimes ont toujours
existé entre la Société évangélique et
les Vaudois, et il est bon de les cultiver. C’est un laïque qui se présente
à vous aujourd’hui, un vieux genevois:
j’entends de la Genève de la Réforme.
Pour les vieux genevois le peuple
Vaudois est un peuple privilégié.
Tandis que votre église luisait déjà
au moyen âge, nous étions encore
dans les ténèbres. Plus tard, notre
devise est devenue vraie: Posl tenebras
lux. Cette lumière ne la laissons pas
éteindre. Alimentons-la avecde l’huile,
non pas falsifiée, mais pure.
Je ne vous donne pas de détails
sur notre œuvre; vous la connaissez.
Nous avons cette année un déficit de
fr. 40000 qui nous force à restreindre
f le champ de nôs travaux. Nous avons
supprimé le poste de Marseille, avec
l’espoir que l’Eglise Vaudoise le reprenne. Il y a là 60000 italiens. Je
termine en vous offrant les salutations
cordiales de {Société Evangélique de
Genève.
*
* ★
M. le major Frobisher, délégué .du
Comité Vaudois de Londres:
Votre église a été comparée au
buisson ardent qui ne se consumait
point. Vous avez été témoins contre
♦ l’erreur. Et si Dieu vous a gardés,
c’est pour que vous ayez une grande
part dans la régénération spirituelle
de l’Italie. Dieu a mis déjà son sceau
sur le travail de votre charité.
D’église d’Angleterre prend un intérêt croissant à votre œuvre. L’année
dernière, 3000 livres sterling ont été
collectées et nous avons 100 sociétés
locales s’intéressant à l’œuvre d’évan*
gélisation. Mais chaque année les collectes deviennent plus difficiles.
Quant à l’Union, le sentiment de
vos amis d’Angleterre est qu’elle est
bonne, mais qu’on peut la payer trop
cher. On a prié en Angleterre pour
que Dieu vous dirigeât. L’Eglise Vaudoise perdrait son prestige, si elle
abandonnait son nom. J’espère que
l’unioij ne sera pas bâclée à ce Synode
et que l’on continuera, dans les journaux et autrement, à l’étudier. —Au
nom démon église, je vous souhaite
les bénédictions du Seigneur.
♦
* «
Rev. Campbell de Montrose (Ecosse) :
Je vous salue au nom de la Société de Montrose, qui collecte pour
votre évangélisation, ainsi qu’au nom
de mon troupeau. Vous avez été conservés pour annoncer l’Evangile à
votre patrie; mais vous avez besoin
d’apprendre le devoir de donner.
Quand je vois des troupeaux oonsidéi ables quf donnent peu, je dis: les
Vaudois ne connaissent pas encore le
devoir de donner. Peut-être votre organisation à cet égard est-elle défectueuse. Chez nous, les jeunes filles s’occupent beaucoup des œuvres chrétiennes.
Je puis m’appeler votre collaborateur, car je m’occupe d’évangéliser
les marins de toutes les nations qui
touchent le port de Montrose. J’ai
appris pour cela plusieurs langues.
Vous avez besoin aussi, de travailler pour une plus grande sanctification du dimanche. Chez nous, on a
une demi-journée de congé sur semaine
et le dimanohe est sanctifié. — Je
souhaite qu’on puisse dire de votre
église comme de la femme vertueuse
des p?-overbes: «Plusieurs filles ont
une conduite vertueuse; miais loi, lu
les su rpasses tou tef ?>.
3
B1Q
M. le pasteur G. Appia, délégué
de la Société des Missions de Paris;
En 1883 voire Synodé a déclaré que
tout ministre vaudois se vouant à
l’œuvre des missibns, serait conservé
suv le- rôle. L’église ne veut pas se
renfermer en Italie. Merci pour le
don fait à notre Société d’un ouvrier.
Merci pour vos contributions. Nous
devons tous sentir que le champ c’est
le monde. N’oubliez pas que vous devez
soutenir M. Weilzecker.
Je dois m’acquitter d’un mandat
reçu de M. Coiliard. Il m’a chargé
de saluer ces Vallées où il s’est retrempé dans le contact avec une église
vieille et cependant nouvelle.
Les chrétiens sont nombreux; mais
aucun ne doit se dispenser de son
devoir envers les missions. Ah s’il y
avait parmi vous beaucoup de laïques
comme M. Joseph Malan ! Que chacun
sente qu'à son poste d’évangéliste, de
pasteur, de professeur, de chef de
famille, il travaille à l’évangélisation
du monde.
Orgueil
Je m’appesantis sur les péchés des
autres, je m’indigne des iniquités du
monde, je ne puis les supporter:
mais je supporte et j’excuse avec une
incroyable facilité mes propres péchés.
Je veux absoiiiment combattre, écraser
ceux que je ne puis détruire et qui
ne me peuvent nuire: je garde opiniatrément ceux que je pourrais anéantir et qui me tuent.
Je rêve de magnifiques progrès dans
le monde; l’abolition des péchés publics, le relèvement de l’église, le
bonheur de tous les hommes; mais
dans tous ces projets, je me réserve
toujours in petto — à moi — la première place.
Oh si j’étais riche! si j’étais puissant ! quelles choses admirables je
ferais, moi! Et je ne vois pas que
tout en m’enivrant ainsi de vertueuses
chimères, je m’abandonne au plus
grand des péchés : l’orgueil ! L’orgueil
qui Ole à Dieu sa gloire, en oubliant
que lui seul peut guérir, convertir
et sauver! L’orgueil qui ôte à l’homme
toute sa force, en lui ôtant la grâce
de son Dieu.
Je m’entretiens du Seigneur, je
parle de bonnes œuvres, je m’échauffe
à encourager les autres, à secouer
leur mollesse, et je trouve toujours
moyen de me mettre, — moi - en
relief, dans quelque coin du discours,
par un ensemble de mouvements qui,
sans l’exprimer, veulent dire: Voyez
ma foi, voyez mes œuvres, voyez —
Moi !
Il me semble que je commence
seulement à entrevoir ce que c’est
que l’orgueil, la place effrayante qu’il
occupe dans mon cœur,_^et les conséquences fatales qui en résultent pour
ma foi et pour ma vie; pour ma foi,
en m’ôlant la vue de ma misère et
par conséquent du Sauveur; pour ma
vie, en m’ôlant la vigilance et la
prière:
Bien que je connaisse le vieil homme
et sa corruption radicale, il me semble
toujours qu’il doit s’améliorer, s’ap.
privoiser (si je puis parler ainsi de
cette bêle immonde et féroce), se
dissoudre dans le nouvel homme et
se confondre avec lui. En sorte que,
quand je reviens à moi, et me retrouve toujours mauvais, où quand
ce naturel perverti éclate, par moments, j’en suis étonné et découragé;
comme si aucun mal venant de moi
4
■
pouvait me surprendre; comme si je
pouvais jamais posséder aucune autre
justice que ceile de Jésus-Glirist !
Orgueil! voilà encore un de les
fruits: le découragement et le désespoir!
L’orgueil, péclié des péchés, abîme
au fond de l’abîme, image et puissance
de l’enfer! I! nous en ouvre la porte
et nous en ferme le verrou; il nous
y plonge jusqu’au fond et nous empêche de le voir; comme ces pièges
dont la mince issue se cache à l’animal qui s’y prend et s’oppose invinciblement à celui''qui veut en
sortir; La main de Dieu seul peut
briser cet infernal filet. '
Il est un état d’âme où personne
ne nous plaît: l’un; est trop légal,
l’autre trop libre,, l’un s’ouvre trop,
l’autre trop peu; on trouve tout misérable, pitoyable; on cherche un^
idéal: on se cherche soi-même.
L. Meyeh.
¡Lellres él frngmenis'i.
IJ. U sSotltiirré
et metfsongcs de Salan
j M
.ri-iip
i! :ai
,i: , ■ ' à I:' il.iU" Vf ' ir
Au vrai, personne ne fait difficnllé
de reconnaître que la volonté propre*.,
ou, si vous le préférez, le moi, est
notre plus grand ennemi!
Et pourtant! non seulement le moii-.
dain,; pour lequel Dieu n’est qn’un
étranger, mais hélas ! “quelquefois
aussi le,dis,çtple de Jésus-Christ;, sou-1
pire après sa seule volonté;, ,si'nous
pouvons,nous exprimer ainsi, il.langu.it
de pouvoir s'y livrer, et il .s’irritede
deyojr renoncer au plan .qu’üinvail
formé, aux chimères qu’il s’était forgées.. ..t, ¡iUiî Ii-.i ,nr ■' -iicn.
Donnez à votre enfant de quatre
ans., une assiettée; de soupe tbop
chaude, e.t qu’affamé ilis’y jette dessus
avec avidité, il sebrûlera eertainem.epl ;
je parie que le lendemain, ,1e sur^
lendemain, il soufflera prudemment
sur .sa soupe, de crainte de se brûler
une seconde (bis; , il n'est pas néces-s
saire pour cela dlavoir beaucoup'd’inb
lelligence. Et.nous , qui nous vantoni?
d’être de .grandes, personnes* inpus qui,
devons si souvent cQnyepjr’devanl.Dieui
et devant les hommes,:, que. rmtre
en têtem en t, ji;, fa i r e j j ..potro ifVoJonlé'.est
la .cause de unos, .peines et de »npS;
malheurs; nous, qui nous écrions,cent,
fois en,,.versant desn,larmes, amères
«Oh que n’air;j€|,marebé dans laivoie
préparée par,,mon,,Dieu., ..quei n’ai-fje
écouléises avertissements,, ses-epnseils*.
ses appels ! que j.lefjisse été plus ,he.UTii
veuX'lv*;)». ;r-T^ nous .¡nlen .. contiquons.
pas inom,s,ornalgt'é' notre ,expérieo,ce,
à avaler précipitamment notre soupe,
trop chaude,; et, trop .tard alors,,.nouS]
noua apcrcêvons que nous,nous iSom-!
mes brûlés! i.nviui ni.
Nous soupirons, nous gémissons,
nous nous tordons de douleur; mais
encore une fois, il est trop lard:
nous nous sommes brûlésl , ,
i. . .-..i I 'mil,;ji; isl ‘'I
, L’homnie,,se .fig.u,i;e i.volontiers .qnq,
s’il pouvait loujoprs. îji.çcQmpUq,.,aa.i,
volonté, ce ,Sb*’ait Je^paradîs sur^.U,.,
terre, Cher .fecteuî;, ne l’aa-lu jamais,,;
dit? Quél est riiqmm,e,,jqui n’a.pas ;
petisé ,une .fois dans..sa yje: «A,h!,si,
les èhose.s pouvaient aller,cominè ceci,,,
ou comme cela,j comme tout
cherait bien ! ppr 'exemp.lp,
pa^i^yiens à exécu,tp}j(Je pian;q]i,e j’ai^
formé, SJ jo pujs ,6btenit’j,.eetteip!aqe, ,j
cet honneur; réussir dans celte spé-t.j
culation, O,Uj .prendre part.j.àj,pettfi,,i
parjii« de plaisir, .n^e.,procurer,.,cette,.i,
paai’i
,si
5
34i7:
robe bleu dé-ciel, gagner l’affeiclàon
de celle personne, si ce que je désire
devepftii une, ,réalijé,. que ;je serais
heureux, e^copient ! .•.., li ;.;u,
Je le répète, itanl que de semblables,¡idées; ifermenteinl dans une -tête
et ¡un .cœur, il, estiévidenl que cette
tête et ;ce cœur sont fermement conv»
vaÎBOn« que faire sa ¡Tolonté »est le
vraii-paradis.. ^
' ' Lè- malhnureèxi,1 ■' préoccupé de' * l'amanière dont ihpourraît d’abord'trouver, puis ensuite ouvrir la porte’qiti
mèné''à’ somparadis , jusqu’à manquer
de sommeil et même d’appétit 'pour
sef;piets.|fvp}i's J yiuperd ¡aon temps
et ^es ¡peinas- Tant|que J.’hommeinin;
pas réussi à accomplii;-;sai pleinenvîo-.
lonlé,,,!iiaiS| qq’il epj fait. l|’pbjet,de
sqn,a|n))i'lion, il,,^e. figpre, q.ii,a, là |esj,,
iHj* •ü;q
.Mais si..Dieu s'enflammant de colèrey^
permet que laitvo.loalé ¡de iîhomrae;
s’accomplisse, (Nombres xTOji^Oi22),. •
le pauvret reconnaît tout à coup , ou
petit .qV petit ji; ài son, grand t effroi,
qu'il ¡¡i'e,sl\lnQWpe. Il ¡découvreo en
soupirant ,et, en gôtni.ssant,. ¡que faire,;
sa j ,y pi O nté n’es t ,pas soni para d i s y .mais i.
son enferI II avait cru cueiJIiq des,;
fruilf, Siivour.cux; ¡et .par,futnôs,ii; tandis
qu’D .ne,.tenait dans.sa main,hque des;.,
pox^jes de,Sodome:.\.' • -- r. «e «i
Oni donne ce nolti.â ceifruit extraor«i
dinaire qui croît sur le sol rnauttit
de Dieu,' au ; bord ; de nia i .mer • Moli'te,
où se trouvait autrefois Sodome. Son
apparenceiextérieurë !6st! charonante,.
il .est rose et appétissant: Leivoyrageur.
fatigué' et 'altéré s’en approicheçiitoufr.!
joyeux le saisit et le.porle à sa.bowcàéi
Mais, à peinei.y a-t-il mis la dént,
bi'tllantüextérieur!'! à ■ l’intérieuri*'de
la ipoussièré et' surtout le vidë!
nilmage frappante de ce qui attend
l’bomme'ilorsquNl' ' s’imagine que dé'
bonhennde sa' vié’dépend de l’accomplissément de isO' volonté' et 'de seé'
paiii'vresidésirs,! Tâiït 'qu’i! né peut pas
réaliser ses vœux',-il y voit l*ëxténeUr
cbannani 'de ce fruit qu’il' cbnVoitc.
Licsréalisé-t-if? iMne trouve'plus que
des [cendrés,'fit le Voilà tout triste,
la mine altOfigée'Ü ,m:'’
Trompéf trortipét‘'i -■ iti'.ii.u. t
I €ompare2: ’(S'gweSe - rn, 5.6;7,’ avec
Matthiiîu XXVI',
• ' ; . ; . , ; ; J I r. '• U
(Coinràent connaître In
14.16,' *xxviïi 3 5.
votnnie dt- uien ,
fl > î' -'.¡id;-:? i
par
OÎ^'FclflCfKR)'.
.-HtiüJ¿t-U—‘.tU.'iU '
-■J> ''iiUi.'J'j Î'I -'l'I'l; -ÎÎÎî/P'i'M r'Îli'i!
-Kl Spoi'pnii ii'iuii
' ''’‘sur ’ir'àiiénWàii né 1« fni'^ ?
,;! <>h ' ' '-Ilru ■■■.>■> J.
■ y jj iliiïïiï •• i'. '
Dans le ¡pahien de septembre,, de iSai>
reï,n,e,,niep,SHe!]e Tni^lkset f!Epée,h
lisons-nous dans la Sm- Delig., le Rév.
Spurgeon présente les réflexions!,
suivantes.qui, venant d’up ,,ebrélien,q
aussi.dei'iVent, d’un, thénli^i® .ausst.j
orthodoxe ,et d’un,pasteuii!ftu.s,si, expérimenté, sefpntpeu.t-être ¡tnieux éqour;;,
tées .que les, observations anaiogneSti
deIbeaucoup,d’autres¡jonrnaljstes
((Les guérisons pac la , foi..œnire’-.;i
prises; parades, chrétiens,i^eiprofession,;!
en ont provoiqué d(’a,uti'es. ¡En ,é(raé-;!i
rique, des gens qui sont même
hostiles à l’Evangile, opèrent des cures
analogue^i eticeà'X qui' lès'aUâtjuenl
reconnai.ssent eux-mêmes que- beaucoup des guériéons qlii’ Iëûi'isOTït 'at^
iriliuées' sont aathentiqués','ét qu’ellé.^'“
sont d’*un: genre à bien' 'dés égardà*'!
que la pomme éctatei, et ilirt’ai'éàii.sii.semblable à celui des merveilles éf-(
la bouche qu’une cendre i noire ,'âfcre‘ fectuées; par les orthodoxes. Airi.si la
et nauséabonde I ce n’était; qu’un \ foi Inspirée> par dés charlàtanSsémble’
6
SIS
avoir à peu près le même effet que
celle qui est inspirée par des hommes
de bien. Il y a là un fait qui devrait
imposera nos amis uneextrêmecirconspection, s’ils veulent être bien sûrs
de ne pas favoriser une erreur et une
méprise. Nous croyons fermement que
la prière de la foi peut sauver le malade,
mais nous doutons fort qu’aucun homme, aucune classe d’hommes, aucune
maison possède à cet égard un privilège spécial. Si les personnes sujettes
à des maladies nerveuses se mettent
à croire qu’elles sont guéries, il est
certain que, dans beaucoup de cas,
la maladie disparaitra; mais nous
nous refusons à croire que ce cas constitue un miracle. Le fait est que nous
nous trouvons dans la période des
manies et que, si nous n’y prenons
pas bien garde, nous risquons fort
d’être pris dans l’engrenage de la
superstition et du fanatisme. Il y a
dans l’atmosphère actuelle de l’Eglise
des courants de subtile incrédulité,
mais il s’y trouve aussi des courants
de crédulité grossière; Les gens qui
prétendent posséder les dons de prophétie, de guérison et de miracles
s’enhardissent peu à peu, et l’on est
plus disposé qu’aiiparavantà se laisser
influencer par leur aplomb. Heureux sont ceux qui, fermes dans leiir
fol au Seigneur Jésus-Christ, ne se
laissent pas duper par les imaginations
illusoires de cerveaux enfiévrés ! «
Un enfant qui «pleure
Un petit enfant vivait seul avec sa
mère qui était veuve et pauvre de
biens de la terre, mais riche en Dieu.
La pauvre femme était si mal qu’elle
s’en allait mourir, et pour consoler
soiii enfant elle lui disait que Jésus
serait son ami et viendrait à son
secours.
Ce fut avec le cœur gros de chagrin
que le pauvre orphelin suivit le cercueil de sa mère, et quand tout le
monde se fut retiré, il était encore
là près de la tombe qu’il ne quitta
qu’à la nuit noire. Rentré chex lui,
tout était sombre, et personne n’était
là pour lui dire une parole affectueuse;
tout désolé qu’il était, lepauyre enfant
courut au cimetière en criant en son
angoisse:
— Oh nàa mère! ma mérel Ne le*
verrai-je plus?
11 se coucha sur la tombe et sanglota jusqu’à ce que le somitleil l’eut
réduit au silence.
Le malin après, un homme au
cœur pieux et tendre, qui passait
par la roule qui longe lè cimetière,
entendit les pleurs de Penfant et Se
déloarnai pour connaître la causé dfe'
ses chagrins.
-- Que fais-tu là mon enfant?
— J’attends que Jésus vienne née
chercher, répondit l’enfant, car mh
bonne mère m’a dit encore l’autre
jour avant de mourir qu’il prendrait
soin de moi.
Le brave homme était un chrétièti
et il avait les moyens de faire dû
bien à ses semblables. Aussi après
un moment de réflexion il dit à
l’enfant;
““ Jésus m’a rais au cœur de passer
ici ce matin, et je crois qu’il m’a
envoyé pour prendre soin de toi. Si
lu veux venir avec moi, je te conduirai
dans ma maison et je te considérerai
comme mon enfant.
— Vous avez-'bien tardé à venir,
dit l’orphelin en prenant la main de
son bienfaiteur, qui fut dès lors son
père adoptif.
7
.319
Notre Père céleste est animé pour
nous, d’une affection encore plus
tendre, en nous adoptant en Jésus
Christ, et en nous introduisant pqpr
tpujpurs dans sa demeure céleste.
Itoiuvellee reltj^teuecô
Valais. — Une Chapelle anglicane,
essentiellement destinée aux touristes
anglais et américains, vient d’âlre
construite près de l’hôtel de l’Eggischborn, à 7,â00 pieds audessus du
niveau de la mer. Elle a été consacrée
le dimanche 23 août par le Rév. Dr.
EllicoU, é\;êque d,e QÎpucesler et d®
Bristol, l’un des meUlenrs exégètes
du clergé a,pglican.
M. Paul Germond, actuellement
pasteur de l’Eglise libre de Morges,
va reprendre son activité missionnaire
et repartir pour |e Lessouto, au service
de la Société de Paris. Tous nos voeux
accompagneront le vaillant pionnier
de l’Evangile dans cette nouvelle phase
de sa noble et utile carrière.
/$m. Religj.
Missions de Bâle. — Le rapport
annuel des Missions de Bâle, qui vient
de sortir de presse, constate que la
Société compte dans ce moment 185
missionnaires (frères et sœurs) en
service actif et 43 en .séjour en Europe;
84 élèves, dont 9 de la Suisse, font
leurs études dans l’Institut de Bâlé.
Le nombre des stations missionnaires est de 124 aux Indes, de 72
en Afrique et de 34 en Chine. (Les
annexes sont comprises dans ce chiffre).
Total : 230. Les convertis s’élèvent à
un total de 17,053 membres (dont
8,441 communiants); soit; aux Indes,
8,224(4,302 communiants), en Afrique,
6,108 (2,528 communiants), et en
Chine, 2,721 (1,611 communiants).
En i8X5, les dépenses se sont élevées
à 406,030 fr. 36, 'et les recettes à
899,379 fr. 07. L’excédant des dépenses
sur les recettes a donc été de 66,651
fr. 29- Et, comme le déficit de 1883
était de 14,606 fr. 50, le solde passif
au 31 décembre 1884 était de 81,257
fr. 79.
Les dons, legs, etc., provenant de
Genève ont été supérieurs de 14,153
fr. eux résultats de l’exercice précédent.
En nous communiquant ces chiffres,
le secrétaire français de la Mission
bâloise exprime levoeu que Dieu récompense tous les amis dévouéede.l’çeuvre.
(Sem. Reiig).
Ce gui change. — On demandait
un jour à une femme faisant partie
d’une des Eglises évangéliques .italienne: - « Est-il vrai que votre mari
a changé de religion? » — « Non,
répondit-elle, c’est la religion qui a
changé mon ¡mari. Avant, ,il n’en
professait aucune, et maintenant il
en a choisi une. Il faut bien iju’elle
soit bonne, puisqu’elle peut changer
le cœur d^s gens. 1(ous êtes vous-même
témoin qu’il ne s’enivre plus et ne
blasphème plus oopime il fai^il autrefois chaque jour.
F* enstféesÿ
La confiance est la condition de la
force; et comme c’est une foi imperturbable au succès qui fait les hommes
puissants dans tous les genres, c’est
le désespoir de réussir qui fait les
hommes faibles et timides dont la
société est remplie, je voudrais n’avoir
pas à ajouter, et les chrétiens faiblei
8
m-
et I tí raides .don t i^Eglise est ,em'bÁt:i'>
rassée. . iKiiíMintii ■ i Hol.ii
'•■lillilfHUII.'i'» ■ ■ f f’. i ■ '■ t '.:A .£ .''IHl!'!
Lep^nderhommeíníesl qireKén\(érs
de la,|VÍp,,, celui de l)|eu en|j€e|l^il’enf
lí^-,
dr®íí;
1 ‘ Pa'^lití'nif^tér
I .-;i
, rè tfué nWs’ne sâiiro'ri’s,
iamàisiici-bdS'péi1eli*er“jilsqii-Âu lônd,'
Fiacli^fitomaineîà sdnilibreîjed dans
lie-'v^e jsein de i»>vplonlédiviDei,i qui
l’isole, et si j’ose ainsi dire, iarrespecte, tout en la_ contrôlant. . ,
fiier ïâl liberté de .rhomuie, kj
Sdpposei^ ' coniraint; dans 'sa'’désobéis-'
sahefeou même daïrskon Obéissàn'cej'
ceiSflrait renverseviileifondement del
tou te Jp tnorale, de.diQUfce la. religion,
pi U ^ sp éciaj e rp pu t ^de ,1a. i:el i gi on. ,c h rétiétine. Màîs,’'par un 'second mystère
pl’Usirtipén'élraftl'è'''eric6re 'qué le pi'emieriji'ladiberté humaine s’allie, sans
s’aliéner, à la souveraineté divine,
quiila contienli sans contraindre,
etiilp ¡dirige sansdiandétOiiraioer» ;,|
~nî* -:=sff?^î==.
■ott
H
iKcüue nfoltiiquf
Hip ¡Í
rii'io.
"^Sà' Majesté' le roi’'Huttihert s’est
rbndu de'Môflïa A Roihë dâiisd’inien
tioD' de partürJiiimniédiatement pour
Puleprae, iOiùqle .rainistire de.J,aij.;U4iiee
T^jppl. l’nyaMt,,précédé. ,Le, rof, de.vgit
être accbn|pagné au ministre de la
g'tfèrra' Ri'cbfti,' et pèu t■ être' dé' GéhaVa
mitiîst'rb de'S^li^'ïfauîi publics.' ’''■ ‘
Après un voyage thés aOèidétltév
S. M. a été accueillie à Rome avec
de grandes démonstrations d’affection
et d’enthousiasme et'aux criç de:
Vive le roi bienfaisant et charitable.
rlMai.s ,-,,eni-,iSUiie des lettre^ reçues
J- ______
de,, ïiyani,, et en considération de
lar polipi-
rèlaf poliiiq uéi^ de i’Eùfbpe et des
côftipîicétiohs (|ù>' pèuvent surgir'd’Uli'
rrioment àii^àuiré, pendant in rââladië'
de'iDépitélisrtquî aiàjouté àiia direc-.
tipn dk,îpinl3lèr.e|d6.1’inlérieur, proVI spi rémbn i ¡çe! 1 ç, d es,, affa i re,s, éJLr^n-.
gérés,^ ièShiibistrés, pfeSents a Rome,
ont été’ presque ■ unanimé’s' ’ a'^‘décon- ‘
seillér au roi de partir dans cè mofflént
pour Palerme, Peut-être que les corFditions de ¡rile, au point de vue de. ,
la^sûreté pubiique, n’ont.pas été.sans¡
influence sur cette délibération deSj
ministres. Ce qu’ÎÎ y a de défiain c’èsl
que les journaux nous donnent à cet
egnrd les nouvelles les plus contra; '
(¿(Hoi’res^ * - 11*> i i .J Ì; í/JiOÍ
S. M. a énvoyé à Palerme un nouveau secours de cent mille francs en
fayeu); des pauyres, et des malades,
jj,es dernieres'nouvelles sur Ig,santé
dé jDéprélis ne sont pas bonnes.
'ü^r^tàte étJÉHfépe'. — Le prince
de BoÎgcU'fe demande qtv’ôn àccèpié
leS> faits accomplis dahs ia Rouraélie'; '
il ..promet de recon,naître la Suzerai“'
neté du^^Sultan. -n', Ce;derpier, ainsi i
qqe ses ministres, ne paraît pas très.|
ardent'à revendiquer ses droits. .j
#‘rrtiice, — La Frappe'n’est'guère,, .
préoccupée que de's'é'â'éiéctibhà'pbli'-'
tiques pour ta Chambre des députés.
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EftNEéT RoBERt, Gérànl'et AdiMniitràtevr ’■
Pigherôl, ÎTiprim. Chiant'ore ét'MascarbÌlL