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I yAÌTante-cinquième année - Anno VII*.
13 Septembre 1929
N» 36
L EGDO DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Italie (y compris les Valides et Colonies) .
Etranger (y compris les denx Amériqnes)
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de l’année.
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M
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes, de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Fragments du Sermon d'ouverture.du Synode.
Texte : Deutéronome I, 21 : « Regarde,
l’Eternel ton Dieu met devant toi le pays :
monte et le possède, selon que l’Eternel,
r le Dieu de tes pères, l’a dit : Ne crains
point et ne t’effraye point ».
...Pourquoi notre peuple demeura-t-il
attaché avec ténacité à ses rochers et au
sol qu’on lui contestait ? Pourquoi, des
pays de l’exil qui l’avaient accueilli avec
tant d’affection, voulut-il retourner dans
la fournaise ardente, ne rêvant qu’à ses
vallées rougies de sang, à ses maisons incendiées, à ses villages détruits ? Nos pè.res ne se sentaient probablement poussés
que par la passion indomptable de la petite patrie lointaine et par l’ardeivt désir
d’y relever les autels de l’Eterncl. Ils ne
pensaient pas que si Dieu les ramenait,
en marchant devant eux dans la nuée protectrice ou dans la colonne de feu, des rives du Léman à Sibaud, de Sibaud à la
Balsille, de la Balsille jusqu’au seuil de leurs
temples reconquis, ce n’était pas seulement pour satisfaire leur véhément désir
de l’adorer noiuvellement là où les aïeux
s’étaient prosternés ; mais parce qu’il voulait mettre un pays devant eux, le pays
jadis parcouru 'par leurs prophètes dans
leur fervent apœtolat et d’où, depuis lors,
étaient montées, en viofent leurs derniers
, asiles, les hordes persécutrices ; le pays
qui lies avait repoussés ,et vers letiuel II
voulait que, dans la grandeur d’un amour
sans exemple, ils étendissent leurs mains
bénissantes.
Dieu est dans l’histoire de tous les peuples ; tantôt évident dans les événements
inattendus qu’on ne peut expliquer ni par
la loi, ni par une évolution naturelle, tantôt caché et mystérieusement actif dans
ces lois et ces évolutions mêmes. C’est
Dieu qui conduit les peuples vers les buts
préétablis, même s’ils ne le savent pas,
, même s’ils le renient. Oublier Dieu ne
veut pas dire le supprimer : comme on ne
peu pas le retrancher de la vie des individus, on ne peut pas davantage retrancher Dieu de l’histoire. Que nous le voulions ou non. Dieu est, ô Vaudois, dans
notre histoire : Il a été dans notre passé.
Il sera dans notre avenir ; malheur à nous
si, au présent, nous ne le voyons pas, ou,
si nous lui sommes infidèles.
Dieu est dans notre histoire ; et II y
est pour nous confier une mission précise,
nous conduire, nous et -d’autres, vers un
but ; Il a mis le pays devant nous.
Il faut nous rappeler. A l’aurore de
notre liberté religieuse, qui s’unissait dans
un ciel plein de promesses, à l’aurore des
libertés civiles et politiques de la grande
patrie italienne, la vision du pays s’offrait à nous de façon claire et lumineuse.
Le pays était là, ouvert devant nous, et
nos évangélistes descendaient dans la
. plaine avec la certitude absolue : d’être
prédestinés par Dieu à une œuvre prédestinée ; et ils trouvaient dans cette certitude une source d’énergie inépuisable
et une incitation infinie à la constance.
Aujourd’hui, il semble que la vision se
décolore trop fréquemment. Notre peuple
comprend bien moins sa responsabilité à
l’égard du pays qui est ouvert devant lui,
ou bien il s’imagine qu’il lui a été ouvert
uniquement pour la conquête de positions
sociales qui étaient refusées à noç pères.
et non pas pour lui donner l’Evangile de
ce Sauveur au nom duquel nos pères marchaient à la mort.
En regardant vers la plaine : « Voüà la
mission de l’Eglise », semble dire notre
peuple ; et il oublie que le jour où se
séparerait nettement le peuple de l’Eglise,
une blessure mortelle serait portée au
cœur de nos Vaudois. C’est de l’Eglise
Vaudoise que le peuple vaudois tire son
-Existence (comme peuple) > c’est l’Eglise
qui l’a fait çlevenir ce qu’il est. Si, malgré ses infidélités et ses égarements, quelque énergie morale et quelques hautes
vertus demeurent en lui, c’est à l’Eglise
qu’il le doit; et l’Eglise seule, qui l’a
couvert de son ombre maternelle et l’a
sauvé dans les siècles de luttes très dures,
peut garder son futur. Le jour où le peuple vaudois dira que l’apostolat de l’Eglise
n’est pas son apostolat, et que la vie de
l’Eglise n’est pas sa vie ; que le pays est
ouvert devant un peloton de pasteurs,
mais non pas devant les rangs de ses
commerçants, industriels, employés, professionnels de toute classe, agi'iculteurs et
artisans — ce peuple, parce qu’il aura
trahi sa mission, disparaîtra en se confondant dahs la grande' masse qui l’environne; L’adversaire, qui n’avait réussi à
vaincre les pères ni par le fer, ni par le
feu aux jours de la persécution et du sang,
aura vaincu les fils aux jours de la prospérité par l’apathie de l’esprit, par l’indifférence religieuse, par les appâts du
monde, par la passion frénétique du dieuargent. Et en attendant, sur ces monts
sacrés, un reste de fidèles, se dirigera vers
les temples abandonnés implorant de l’Eternel le réveil des rochers endormis et les
promesses d’une nouvelle aurore.
Mais je ne veux pas me laisser abattre par ces pensées. J’espère que notre
peuple comprendra quelle est la raison et
la sourcf la plus profonde de son existence. Et que ma confiance soit bien fondée — elle remonte à Dieu — la présence
ici, aujourd’hui, d’une partie de ce peuple me le dit ; votre silence, qui n’est pas
le silence glaaial de l’indifférence ou de
l’hostilité, me le dit ; les frémissements
que je perçois ça et là, me le disent, les
.vôtres, jeunes gens, qui font écho aux
miens, des frémissements qui sont des promesses, des frémissements qui sont des
'consécrations, des frémissements qui sont
des réjwnses à la voix descendant du ciel,
à la voix de, l’Esprit... Viens des quatre
vents, ô Esprit, et souffle sur ces morts
et üs vivront...
h: an «
...Notre œuvre n’est pas une œuvre de
contestation. Nous ne sommes pas descendus ni nous ne descendrons de nos montagnes pour barrer la route à qui que ce
soit... Notre œuvre n’est pas une œuvre
de démolition, n’est pas une œuvre négative. On nous a appelés protestants ;>vous
savez' quand et pourquoi.' Le nom, nous
l’avons relevé, et comme on voulait, par
son moyen, nous railler, nous nous en
sommes fait un ornement. Mais le nom,
pour nous, n’œt pas l’indice de notre œuvre. Notre tâche n’est pas de faire des
protestants, mais d’amener des âmes à
Christ. D’ailleurs la manière la plus puis
sante de construire, ne consiste-t-elle pas
à édifier ? La manière la plus sûre de tuer
l’erreur, ne consiste-t-elle pas à faire resplendir la vérité ?...
'’ Notre œuvre n’est pas une œuvre confessionnelle. Nous aimons, oui, d’un amour
ardent, notre Eglise, la Sainte Mère Eglise
qui a nourri nos pères et nous de son lait,
de son sang; mais au-dessus de l’Eglise,
dans nos pensées, dans nos aspirations et
dans nos luttes, domine toujours plus le
règne de Dieu...
^ « H! HC
...Et maintenant, au nom des pères je
veux terminer en implorant sur vous la
paix. Au nom des pères ? Je me suis mal
expliqué et leur esprit qui flotte tout au
tour, sur les montagnes et entre ces murs
sacrés, m’avertit, ainsi que la nuée de témoins qui 'nous entoure. Au nom des pères, non ; mais au nom du Dieu des pères.
En ton nom, ô Dieu, qui a placé le pays
devant nous, qui nous a ordonné d’en
prendre possession, qui nous a dit de ne
pas craindre. En ton nom, en te consacrant ces enfants prosternés sous le poids
de ta grâce ; en. nous consacrant nousmêmes, dans la flamme renouvelée que,
par ton ministère, l’Esprit marquait de
son sceau ; en consacrant à Toi notre peuple, pour qu’il deviennè ton peuple, qu’il
te soit fidèle jusqu’à la fin et n’abandonne
jamais tes autels, ô notre Dieu, ô Père
de nos pères ! Giovanni Rostagno.
V ♦♦♦ ♦♦♦ *** ♦♦♦ ♦♦♦ ♦♦♦ ♦♦♦ *Z* ♦♦♦ ♦♦♦ ♦♦♦ *♦* *♦* *** *♦* *♦* *♦* *♦* *♦* *♦* *♦* *♦* *•* *♦*
LE SYNODE
(SUITE).
Séance du mercredi 4 c.
On commence, comme toujours, par le
culte, présidé par M. Fasulo. Après quoi, le
Président communique que la séance de la
matinée aura lieu à huis clos. Ce qui fajt
que nous n’avons pas te droit de la résumer pour nos lecteurs. Nous pouvons dire
cependant qu’on s’y est entretenu du
« projet de Statut de la Table » et du
« projet de révision de la Constitution »
de l’Eglise "Vaudoise ; que 1e Rapporteur
de la Commission ad hoc demandée par le
dernier Synode (MM. D. Jahier, A. Muston, G. Petrai^ Th. Longo et avocat Giov.
Rostan), c’est à dire le prof. Th. Longo
donna lecture d’un excellent rapport, clair
comme eau de roche, précis, complet, sur
les deux sujets, rapport qui servit de base
à la discussion qui s’ensuivit, où l’on accentue le fait qu’il ne s’agit pas de modifier ni nos Statuts ni nos règlements
dans le fond, mais de mieux les coordonner et de les rendre plus clairs et plus
maniables.
« « «
A 2 h. 30, la séance est reprise et le
public y est nouvellement admis. Il s’agit
maintenant d’examiner les deux projets
mentionnés plus haut, article après article. Après les remercîments du Modérateur à la Commission pour les projets
qu’elle nous a préparés avec tant de soin,
1e même Modérateur propose au Synode
d’envoyer le télégramme ci-dessous à Son
Excellence Mussolini :
« Il Sinodo Valdese, riunito nell’annua
sîia sessione in Torre Pellice e costituito
dai rappresentanti Æ tutte le Chiese Evangeliche Valdesi, presenti i delegati delle
principali Chiese Evangeliche del mondo,
ha preso conoscenza con vivo compiacimento della pronudgazione della Legge
24 gingilo 1929, N. 1159, sidVesercizio dei
culti ammessi nello Stato ; e 'mentre esprime tutta la sua gratitudine a S. E. il Capo
del Governo Nazionale per la riaffermazione in essa fatta dei grandi principi di
civiltà che informano û nostro diritto pubblico, quali sono le libertà di coscienza e
di cidto, Veguaglia'nza dei .^cittadini di
fronte alla legge, qualunque religione professino, la libera discussione religiosa; invoca le benedizioni dell’Altissimo sul Capo
del Governo e sulla nostra Patria, affl'iiche prosperi e grandeggi per il bene di
tutti i suoi figli.
« Il Preside'hte : G. Fasulo ».
La lecture est accueillie par de chaleureux applaudissements, ainsi que celle de
la « lettera-espresso » envoyée au ministre
de Grâce et Justice S. E. Rocchi, et dont
le contenu se rapproche de celui du télégramme au Chef du Gouvernement.
L’exameii minutieux des articles du
projet de « Révision de la Constitution »
ne prend pas moins de deux heutes^œt,
après quelques légères retouches, le Synode le vote à la presque unanimité.
L’examen du projet des « Statuts de la
Table Vaudoise », ente morale, est plus
laborieux ; chapun de ses articles est pesé,
examiné à fond par tes compétents, dont,
entre autres, l’avocat Piacentini, sur la
proposition duquel la Commission va reprendre l’Art. 4 pour 1e modifier ou plutôt le transformer. La suite de la discusscussion est renvoyée à la séance de demain, vu l’heure avancée.
Séance du jendi 5 c.
La séance est ouverte à l’heure précise
par le culte présidé par le vice-président,
doct. Rocchi. Suit la lecture des procèsverbaux des laborieuses séances de mardi ;
et l’on reprend la discussion des Statuts
de la Table — ente morale. — Voici 1e
texte de TArt. 4 modifié par la Commission, revu encore par le Synode, et voté
ensuite à la presque unanimité : « La Tavola Valdese tiene il ruolo di tutti i suoi
dipendenti; sovraintende al buon andamento delle Chiese particolari, della Facoltà Teologica Valdese con sede a Roma
e degl’istituti d’istruzione e di beneficenza
che da essa dipendono. La Tavola Valdese
nomina i ministri di culto che da essa
dipendono, salvo quelli delle Chiese che,
ai sensi del regolamento, abbiano facoltà
di eleggere il loro 'pastore ; provvede in
oltre il personale degl’istituti d’istruzione
e di beneficenza, a 'norma dei loro speciali
Regolamenti. — Il Consiefiio ed i professori della Facoltà Teologica Valdese sono
nominati dal Sinodo ». Le projet ayant ensuite été voté dans son ensemble, le Pr'ésident croit devoir ajouter qu’il va désormais constituer te « texte unique » des
Statuts de l’Eglise Vaudoise.
A 10 h., le Synode se transporte au
temple où a lieu la réception des Délégués
des Egh'ses sœurs dont il sera parlé dans
une autre partie du journal.
» * * 1
2
}-■
-I'
La séance est reprise régulièrement à
2. h. 30 et le vice-modérateur M. D. Bosio
lit le rapport dê“la Commission qui devait rapporter sur 1’« œuvre d’évangélisation, de l’Efeliie, dans l’heure présente » ;
un beau travail aux vues élevées, larges
et pratiques. Le programme de nos Eglises doit être réveil et témoignage, élévation de la culture religieuse, valorisation
mieux comprise des aptitudes des ouvriers,
etc. La discussion qui s’ensuit est des plus
animées. M. G. Miegge, en un discours
fort nourri, mais quelque peu paradoxal,
déclare qu’il ne voudrait pas d’un réveil
à base sentimentale. Pour évangéliser
avec-fruit il faut revenir aux idées de
la Eéforme ; nous avons'Tjesoin de nous
différencier. M. Ugo Janni veut lui aussi
qu’on se différencie — tout en visant
à l’union, à la fraternisation — par
un retour à la Eéforme, c’est à dire à la
pepsée religieuse de,Ja Eéforme, pour demeurer sur le fondement de la vérité.
M. Falchi : Par cette discussion nous nous
évangélisons nous-mêmes : nous devons tâcher de mieux comprendre, pour faire
mieux comprendre aux autres. M. Lwpo :
Dans notre œuvre d’évangélisation il nous
faut nous préoccuper du problème social et
l’Eglise doit valoriser à fond son patrimoine spirituel. M. Rinaldo Malan demande
qu’on soit pratiques, le milieu ambiant est
changé, dit-il, la grande masse va à l’Eglise catholiqiie ; il y a ensuite ceux qui
cherchent parmi nous ce qu’ils ne trouvent pas dans le catholicisme. Parmi les
moyens efficaces d’évangéhser il y a le
culte principal, préféré à la conférence
par les sympathisants, ü y a les visites
aux familles mixtes, sans parler des autres moyens. P. Bosio .• L’Eglise doit s’occuper directement de la jeunesse pour la
guider et la discipliner, si l’on ne veut
pas qu’elle lui échappe. M. A. Mustcm:
Nous devons souligner les idées pratiques
du Eapport, entre autres celle qui concerne
la mission spirituelle de l’Administration,
et voir s’ü n’y aurait pas moyen de décharger les Chefs de District de la direction d’une église particulière, ]X)ur qu’ils
puissent se donner plus complètement à
celle qui devrait être leur vraie tâche.
La même Commission ci-dessus mentionnée a préparé un rapport sur les écoles du dimanche, rapporteur le pasteur
M. Emile Trqn qui, en un travail clair,
sobre et pratique, expœe la situation actuelle, peu favorable .au développement de
nos écoles du dimanche ; détaille son fonctionnement : division en sections et groupes ; méthodes ; programmes, qu’il s’agit
d’adapter aux nouvelles dispositions sur
l’enseignement religieux dans les écoles;
directeurs et moniteurs ; fêtes et solennités. A part quelques observations de détails, il n’y eut pas de discussion sur ce
deuxième rapport et cela est fort regrettable. M. P. Bosio nous exhorte à encourager le Comité des écoles du dimanche
qui s’occupe du << bulletin des leçons », bulletin que M. G. Miegge juge très bien fait.
Le Modérateur résume tout l’entretien
sur les deux rapports par ces mots : « Aimez l’Eglise, la jeuneæe, les enfants : voilà
le meilleur système, qui œt celui de hier,
d’aujourd’hui et de demain ».
Et l’on reprend la discussion, suspendue
mardi, sur les Unions de Jeunes Gens. Et
nous eûmes nouvellement des discours de
MM. G. Miegge, Bonavia, Falchi, Lupo,
Paolo Bosio, plus ceux de MM. Abate,
L. Jouve, Varvelli et H. Tron, junior, discussion qui aboutit enfin, faute de mieux,
à la votation de cet ordre du jour proposé
par le Modérateur : « Le Synode invite la
Table à étudier la manière d'organiser et
de coordonner les forces de jeunesse (giovanüï) vaudoises». Cela veut dire que la
situation reste la même et qu’on reviendra sur le brûlant sujet au moins une autre fois.
Séance da vendredi 6 c.
Culte très bref du Président. Lecture
des procès-verbaux de mercredi. Le Président informe que le télégramme adressé
à M. Mussolini a été communiqué par
l’agence Stefani à bous les journaux de la
péninsule.
Le Modérateur voudrait savoir si les
ouvriers « sotto 'prova » peuvent être nommés députés au Synode par les ConférenI
ces de District. Comme les avis sont par-; tagés, le Synode décide de renvoyer la
question à la Commission des Eèglements!
Au nom de la Commission de revision
des Eèglements, l’avocat Rostan présente
au Synode un petit rapi)ort concernant
les modifications à introduire aux règle-^
ments de la Bourse Pellegrini. M. Eostan
estime que le Synode a le droit d’élucider v
et de compléter certaines dispositions con■ tradictoires ou peu claires contenues dans
l’ancien Eèglement. La Commission de revision ne veut pas que le choix des boursiers^soit fondé uniquement sur le titre
d’admiæion ; ' il faudra donc exclure les
postulants riches, ensuite ceux qui résident dans une ville universitaire, et préférer les moins aisés. Le titre d’admission
sera toujours encore le diplôme de maturité classique. Les modifications proposées
s’inspirent de ces principes et le Synode,
les vote à l’unanimité.
Le pasteur de PigneroJ, M. L. Marauda,
communique au Synode d’avoir reçu de
M. l’avocat Etienne Peyrot un don de
500 ,hres à attribuer au Vaudois premier
classifié (parmi les autres candidats vaudois) aux prochains examens de secrétaire
communal.
Et l’on passe aux propositions. Le président de la Commission, M. A. Jahier, déclare qu’il n’y en eut qu’une, qu’il lit, relative au prochain recensement de 1931.
Nous ne la reproduisons même pas, vu
qu’elle ne fut pas adoptée.
La séance est suspendue à 10 h. poulie eqlte traditionnel de Sainte-Cène, quii
eut lieu au Temple Neuf avec une nom-,
breuse assistance.
A 2 h. de l’après-midi, séance des élec-'
tions et de clôture. |
Voici le résultat des élections:
Table : MM. V. Albert Costabel, modérateur (réélu à la très grande majorité des|
suffrages) ; David Bosio, vice-modérateur ; !
Louis Marauda, Giuseppe FasvJLo, Emüioi
Corsani, Enrico Meynier ; David Jahier:■
Paolo Margiunti et Adolphe Giampiccolî,
conseillers..
Commission des Hôpitaux : M. le pasteur
Jules Tron.
Membres adjoints du Conseil de la Fa
culté de Théologie: MM. comm. Niccdô Intrôna et Jean Bonnet.
Suivent la lecture et votation des Actes du
Synode, rédigés par l’assesseur M. Alexandre Rivoir ; le petit diæours de clôture, de
rigueur, du Président ; les remercîments
à la Table pour les facilitations accordées
aux membres du Synode et à la Direction
du « Clonvitto » pour l’hospitalité qui leur
fut offerte. '
Le prédicateur d’office du prochain Synode est désigné en la personne du pasteur
M. Ernesto Comba ; suppléant M. Einaldo
Malan.
La Session Synodale 1929 est clôturée à
5 h. de l’après-midi par le chant du Te
Deum et une prière de M. C. A. Tron.
j. c.
Ht « He
SÉANCE DE RÉCEPTION
des Délégués.
Jeudi 5 c., à 10 h., dans le Temple de
La Tour, a eu lieu la réception des Délégués étrangers et italiens.
Le rév. P. J. Madagan, modérateur de
l’Eglise Presbytérienne d’Angleterre, ouvre la série des discours, en exprimant
toute son admiration pour notre Eghse
à laquelle il porte les salutations de
l’Eglise qu’il représente ^ « Mon prédécesseur, dit-il, considérait une visite aux
Vallées comme le prix pour_le travail
d’une année et lorsque je dus choiisir entre le Congrès Pan-Presbytérien de Boston et votre Synode, je choisis ce dernier.
Dès mon jeune âge, je m’intéressais à votre histoire, parce que ma maison natale
était tout près de la maison de votre
grand ami, le docteur Gilly. Je ne connaissais pas assez votre œuvre actuelle ;
ce qui m’a surpris en lisant vos rapports
c’est son extension. Je me réjouis de cela
oomfne je me réjouis jDOur l’abondante mesure* de liberté dont vous jouissez pour
l’accomplissement de votre œuvre en Italie. Le verset 8 du chapitre III de l’Apocalypse peut s’appliquer à votre Eglise :
« Dieu a ouvert devant vous une porte,
par laquelle je vous souhaite de pouvoir
entrer ».
Le rév. Charles Herron, D* D., profes' seur d’histoire ecclésiastique à la Faculté
Théologique Presbytérienne de Omaha (Nebraska), représentant de l’Eglise Presbytérienne des Etats-Unis d’Amérique et de
l’Alliance Pan-Presbytérienne, dit ensuite :
« L’Eglise Presb3iérienne n’a pas l’habitude d’envoyer des représentants aux
Eglises de l’étranger, mais, comme on savait que je venais visiter ces Vallées, j’ai
été chargé de vous apporter les salutations
de l’œuvre que je représente. C’est la
première fois que l’Alliance des Eglises
Presbytériennes envoie un représentant à
votre Eglise, ce qui est une preuve de la
profonde sympathie que l’on a pour vous.
Et moi je considère cela comme un grand
honneur, non seulement parce que j'e représente une grande Eglise, mais parce
que vous représentez une grande force
spirituelle dans le protestantisme, malgré
"votre petit nombre. Ayant été 25 ans professeur de théologie, j’ai visité les principales Facultés de Théologie du monde,.,
mais je n’ai jamais éprouvé autant d’intérêt qu’en visitant l’ancienne Faculté
Théologique du Pradutour : il y a eu des
écoles de théologie fournies de tous les
moyens nécessaires ; mais il n’y en a jamais eu une ayant tant de force comme
l’ancienne Ecole des Barbes ; et j’ai réfléchi à la piété qui animait ces derniers,
à leur ferveur dans le témoignage et à
leur fidélité allant jusqu’au martyre. Dès
lors, soit à La Tour, soit à Florence, soit
à Eome, votre Eglise a tenu à avoir des
pasteurs ayant une culture solide ; c’est
avec sympathie que je vois que votre
Eglise donne toujours une grande importance à la pureté de la Parole de Dieu.
Je me réjouis aussi de me trouver dans
une Eglise qui a Ig sentiments profond de
son devoir d’évangélisation et qui met en
pratique le christianisme social par ses
nombreuses Institutions de bienfaisance ».
M. Fred. G. Goodman, représentant de
l’Eglise Presbytérienne des Etats-Unis
d’Amérique, de l’AUiance Pan-Presbytérienne et de l’A. W. A. S., exprime tout
son attachement à notre Eglise : « Après
40 ans de travail dans lœ Unions Chrétinnes, je me suis voué complètement au
travail absorbant de la Société qui s’occupe de votre Eglise et mon but, dès lors,
a été de faire connaître votre œuvre dans
les Etats-Unis et mon privüège a été de
contribuer à ce que votre Eglise* puisse
vaincre la bataille qu’elle a engagée. J’ai
gagné à cette cause un grand nombre
d’amis et j’ai fait beaucoup d’expériences précieuses. Depuis plus de 25 ans,
l’A. W. A. S. travaille à établir des relations entre votre Eglise et les Eglises américaines ; et ces dernières années, à la
suite surtout des visites de vos Délégués,
la sympathie de nos Eglises a été toujours
en augmentant. J’exprime ma reconnaissance pour mes trois visites en Italie et
j’ai une triple dette envers votre Eglise
dans laquelle je vois une démonstration
lumineuse de la signification de l’Evangile primitif, une expérience de fraternité
humaine et un moyen de contribuer avec
vous à l’évangélisation de l’Italie ».
La pasteur suédois des marins Scandinave de Gêne et Marseille, M. Ludvig
Danielson, représent^unt de l’archevêque
N. Soderblom de Upsala, après avoir porté
les salutations de ce dernier et exprimé
se sentiments d’admiration à l’égard de
notre Eglise, termine par ce mots : « Vous
êtes% comme dit l’Archevêque, les vrais
successeurs de l’ancien Christianisme qui
ne meurt jamais ». ~
Le prof. Ko Demura, du Département
théologique du Japon septentrional, dit
que le chrétiens du Japon aiment l’Eglise
Vaudoise pour le raisons suivante : 1° A
cause de son histoire glorieuse ; le Eglises du Japon ont eu elles aussi à souffrir
et l’on estime qu’un septième de leurs |
membre sont morts pour la foi. 2“ ’A,é|
cause de sa fidélité à la Parole de Dieu;
le Eg’lise Protetantes, fondée en 1855 ^
au Japon, eurent comme base la Parolè^'l
de Dieu. 3“ A cause de son eprit patripr-J
tique. « On dit que les Japonais sont Pa-|l|
triote, mais vous, Vaudois, vous nous enseignez un patriotisme d’une forme sui>é-”i
rieure ». 4“ A cause de son activité présente. « Cela me paraît miraculeux qu’une
aussi petite Eglise que la vôtre puisse con-^.,
tinuer un aussi grand travail que celui ;
qu’elle a entrepris. Au Japon nous sorn- 5
mes 300.000 chrétiens sur 100 millions >
d’âmes; il y a beaucoup de villes et de”’
villages où le Christianisme n’a jamais '
été annoncé ; ces âmes doivent être conduites à Christ ; c’est la tâche de nos Egli- '
ses. Je suis venu dans ces Vallées pour ;recueillir quelques étincelles du feu qui |
brûla pendant des siècles afin de contri-|
buer à allumer un feu plus grand au Japon afin que les nations puissent être con.quises à Jésus-Christ ».
Le pasteur allemand de Rome, M. Von
KaltenbornStachau, représentant des Eglises Evaîigéliques Allemandes, affirme que
notre Eglise, qui n’est pas oubliée dans le
monde, n’est pas une refique, mais une
réalité vivante qui agit au nom du Dieu
vivant. Il lui applique les paroles de Luther : « Que personne n’abandonne la conviction que par son moyen Dieu veut faire
de grandes choses ».
M. le pasteur Louis Appm, de Paris,
aprœ avoir remercié notre Eglise pour
sa collaboration à la Société des Missions
qu’il représente, exprime le désir de voir
bientôt de nouvelles candidatures à la vo^
cation missionnaire parmi nos étudiants ;
et cela soit à cause des grandœ tâches qui
s’imposent à la Société des Missions de
Paris, soit à cause du caractère de l’Eglise
Vaudoise qui a toujours été une Eglise'
conquérante.
M. Raccaud, pasteur de l’Eglise Evangélique du Caire, exprime sa joie de se
trouver parmi nous. Après avoir évoqué
des souvenirs personnels relatifs à notre
histoire, il rappelle sympathiquement les
Vaudois du Caire et les pasteurs de notre
Eglise qui ont travaillé dans cette ville.
Le pasteur A. Autelli, qui représente
l’Eglise Méthodiste Episcopale, et le pasteur
D. Seta, qui représente l’Eglise Méthodiste
Wesleyenne, disent qu’ils ont été amenés
à l’Evangile par le moyen de l’Eglise Vau- ^
doise à laquelle ils témoignent leur reconnaissance et à laquelle ils apportent les salutations des œuvres qu’ils représentent.
Le rév. A. E. Pullen parle enfin de son
œuvre à La Spezia et se dit reconnaissant
d’avoir pu assister à notre Synode. « Je
m’en vais en promettant de prier pour
vous et je vous demande de prier pour*
moi ».
Le président G. Fastdo remercie tous
ceux qui ont parlé en les priant de transmettre à leurs Eglises et Œuvres respectives les salutations et les vœux de l’Eglise
Vaudoise. D. P.
1
i
» H: S:
SOIRÉES DU SYNODE.
Séance
de la Société d'Histoirc Vaudoise.
{Lundi sSir, 2 septembre).
La séance est ouverte à 20 h. 30, sous .
la présidence de M. le prof. D. Jahier, de- |
vant un public qui semble augmenter d’an- *
née en année et montrer un intérêt toujours plus grand pour les travaux de la
Société. '
Le Secrétaire donne lecture du procèsverbal de la dernière séance qui est approuvé sans observations.
Le Président prend donc aussitôt la parole pour son rapport, toujours soigné et
complet, sur la marche et l’activité de la
Société au cours de l’année qui s’est écoulée. Il rappelle d’abord, en termes émus,
les iiertes subies par suite du décès de
sept de nos membres et rend hommag»
d’une façon particulière à la mémoire de
notre regretté modérateur M. B. Léger,
qui occupa pendant 13 ans la place de
vice-président de notre Société, et de M. le
3
[f
prof. Jean Maggiare qui en fut le fidèle
'trésorier l’espace de 35 ans. Numérique^
ment ces graves pertes sont compensées
par 12 admissions.
Le chiffre des membres à vie s’est élevé
de 64 à 69 depuis la dernière séance. Mais
celui des membres annuels reste en suspens car la révision de la liste a occasionné un long et patient travail de correspondance qui a donné déjà de bons résultats, mais qui n’est pas tout à fait
terminé. M. Jahier remercie le trésorier
pour le zèle et la persévérance qu’il a déployés dans ce but et annonce que les
listes revisées paraîtront dans le prochain
Bulletin. En attendant, il est à espérer
que plusieurs des 47 retardataires, qui
ont fait la sourde oreille, se décideront
encore à se mettre en règle.
Le Président se plaît à faire remarquer que, tandis que la plupart des Sociétés d’histoire ont ralenti quelque peu
leur activité ces dernières années, en fait
de publications du moins, la nôtre a continué à donner ses deux Bulletins habituels
cliaque année outre ses deux opuscules popidaires du 17 février, auxquels les familles
et les Eglises font un accueil de plus en
plus bienveillant.
A propœ des rapports entretenus avec
d’autres Sociétés, il mentionne la part active qu’il prit, comme représentant de notre Société, au « Congresso Storico Subalpine» et voue une pensée de reconnaissance à la mémoire de l’historien Carlo
Patrucco, décédé depuis, qui jouait un
rôle de premier ordre dans ces assemblées
-et qui, dans les ouvrages qu’il a laissés,
a écrit de belles pages sur les Vaudois qu’il
connaissait de près et qu’il estimait.
11 communique ensuite que le « Comitato
Esecutivo deU’Esposizione Nazionale e Inter nazionale di Torino» a décerné un diploma di henemerenza à notre Société, qui
avait mis à disposition de la « Mostra Storica Sabauda » des documents, des monnaies, des médailles et des drapeaux appartenant à notre Musée Vaudois.
Il mentionne parmâ les^ dons reçus une
copie des « Privilèges et concessions des
Vaudois, données le 30 septembre 1699 par
le duc de Würtemberg Eberhard Louis »
et une précieuse gravure faite en Hollande
en l’an 1731 à l’occasion de*la collecte en
faveur des sinistrés vaudois.
M. Jahier termine en affirmant une fois
de plus que le but de notre Société n’est
pas d’alimenter en nous un esprit de séparatisme mesquin, car — faut-il le répéter ? — nous sommes et serons toujours
plus italiens de cœur comme nous le sommes de race ; mais parce que nous devons
nous acquitter toujours plus consciemment de la mission que notre histoire nous
impose et concourir de notre mieux à la
reconstruction morale et religieuse de la
nation.
Le compte-rendu financier lu par le
caissier, M. le chev. Ep. Ayassot, accuse
aux Entrées L. 20.284,35 et aux Sorties
L. 12.145,90, d’où un excédent de recettes
de L. 8.138,45, dû à l’augmentation de la
cotisation annuelle en partie, mais surtout
au nombre considérable de cotisations arriérées qui ont été encaissées grâce au
travail persévérant et inexorable du Caissier lui-même. Il nous faut cependant remarquer que de ce fonds de caisse, très
réjouissant, L. 1.050 doivent être capitar
lisées en tant que contributions de membres à vie et L. 2.200 devront servir à
solder les frais du dernier Bulletin.
La parole est ensuite donnée au secrétaire, M. le pasteur Em. H. Tron, pour
une causerie sur les Colonies Vaudoises
d’Allemagne qu’ü a eu le privilège de visiter et où il a trouvé non seulement l’accueil le plus fraternel et enthousiaste,
mais aussi des marques touchantes d’attachement aux traditiorfâ, à l’histoire et au
pays de leurs ancêtres et, ce qui est plus,
des preuves indéniables de fidélité au Dieu
de leurs pères qui les a bénis matériellement et spirituellement.
Après de courtes communications de
MM. Louis Appia et Guido Miegge, M. le
pasteur Arthur Muston fait remarquer que
le cinquantième anniversaire de la fonda
tion de la Société approche et propose âu
Bureau d’aviser à ce que cette date soit
célébrée dignement.
Les membres du Bureau sont ensuite
réélus par acclamation dans leur charge
et M. le modérateur V. A. Costabel est
appelé à occuper la charge de vice-président, restée vacante à la mort de M. B.
Léger. La séance est levée à 22 h. 15.
> E. H. T.
Conférence Janni sur le chant religieux.
Mardi, 3 c., à 20 h. 30, dans la SaUe
des assemblées synodales, a eu lieu la conférence de M. Ugo Janni sur le chant religieux des églises d’évangélisation. La réunion a commencé par le chant de l’hymne
N. 157 du nouveau recueil italien : Deh,
più vicino sempre al Tuo cuor, et par une
prière de M. le pasteur D. Bosio. Après
quoi, M. Janni, qui est assisté dœ deirx
autres membres de la Commission, MM. A.
Giampiccoli et G. Del Pesco, fait remarquer l’importance du chant dans notre
culte, dont il est presque le seul élément
esthétique. Or, l’église évangélique d’Italie (?) doit «posséder un «Innario» qui
soit digne du respect que l’on doit à Dieu,
ainsi que de la civilisaiîon de notre peuple ». L’orateur voit par conséquent la nécessité de créer un recueil qui contienne
le plus grand nombre x>ossible de cantiques
dont la musique, tout aussi bien que les
paroles, soit d’auteurs italiens.
La Commission se propose d’atteindre
le nombre de cent cantiques entièrement
inédits; elle en a réuni, jusqu’à présent,'
quarante-trois. M. Janni lit les vers de
bon nombre de ces cantiques nouveaux,
qui devraient avoir « un caractère spirituel, et ne pas être simplement des banalités rimées », et la Chorale de La Tour,
sous la direction de M.me N. Balma-Van
Aalst, et accompagnée sur l’harmonium
par M. le prof. Adolphe Tron, en chante
neuf. Le conférencier a eu soin d’avertir
le public que ces neuf ne sont pas les
> meilleurs de tous ceux que la Commiæion
a reçus. Au,fait, s’il nous est permis d’exprimer ici notre opinion, la plupart, de
ces airs, tout en n’étant pas dénués d’une
certaine valeur au point de vue musical,
n’ont cependant pas le caractère de chant
liturgique protestant. Ce sont des chants
spirituels sur le genre de ceux que contient la première section des « 100 canti
popolari », et ils pourraient être très adaptés pour certaines circonstances spéciales,'
mais, sauf deux ou trois, ils ne nous sembleht point faits pour être chantés dans
nos temples, par une assemblée nombreuse,
pendant le culte; quelques-uns surtout,
qui ont un caractère trop nettement catholique. Après l’exécution, M. Janni remercie publiquement^le prof. A Tron, qui
lui a conseillé d’adapter des paroles à des
mélodies classiques italiennes, auxquelles
on pourrait apporter les modifications nécessaires. Un troisième système consistera
- à choisir dans les recueils étrangers se,ulement les exdellents cantiques qu’on peut
y trouver, en laissant de côté ceux qui
sont seidement bons. De ces trois façons,
on pourra avoir, dans une dizainë d’an^ nées, le nombre assez respectable de 300
chants nouveaux et ü ,sera possible alors
de refondre notre « Innario », en en faisant une sévère révision aux points de
vue esthétique, harmonique et iioétique,
et en enlevant tout ce qu’il y a à enlever.
L’orateur a été salué, à la fin de son
discours, par les applaudissements du
nombreux public qui bondait la salle et
les tribunes, et qui a suivi avec un vif
intérêt la conférence, la lecture des vers
et l’exécution des chants. &.
* * H:
Soirée de la Société «Pra-del-Torno».
Comme chaque année, la « Pra-delTorno » a eu sa séance dite « du Synode »,
jeudi soir, 5 c., à 8 h. 30. M. le prof. Ernest Comba, qui préside, après avoir lu
quelques versets (Jean XV), s’adresse aux
membres, en leur exprimant la sympathie
du public, très nombreux et choisi. On
applaudit lorsque le premier orateur est
annoncé. C’est le président pom: 1929
"1930, Gustave Ribet, qui prend son texte
en Proverbes XVI, *3 : « Confie tes œuvres en r Eternel, et tes pensées seront
établies». «L’incrédulité règne... Plus sousouvent, elle est tiédeur et apathie... La
jeunesse traverse une crise... Elle veut se
rendre compte de ce qu’elle croit... Souvent, on sort de cette crise rendus païens...
Les jeunes de la «Î*ra-del-Torno» sont
' privilégiés... Dieu est une réalité... ». Voilà
* quelque points du discours qui a été fort
igoûté pour sa simplicité et spontanéité,
et bien applaudi.
C’est ensuite le tour de Ernest Ayassot,
qui parle sur Luc XXVIII : « Nous possédoiK peu ; rien. Donnons-le tout de même... ». « Heureux le jeune qui peut dire :
«Je sais en qui j’ai cru...». On ne connaît pas assez les Missions... ». Il conclut*
par un salut et un souhait aux amis qu’il
va quitter. Il est lui aussi vivement
applaudi.
La parole est donnée encore à Hermann Rostan, qui revient de Vaumarcus
(lac de Neuchâtel) où eut lieu le Congrès
des Chevaliers de la Paix et de l’AUiance
universelle pour l’amitié internationale
par les Eglises. Il y avait là 200 délégués
de dix nations. Tous sont appelés à tra
vailler pour la paix ; ce que Christ a prêché ne peut pas être utopie,! Autres
applaudissements.
M. Comba se réjouit d’avoir pu présider cette séance parmi les jeunes, et prie
M. le prof. Jean Rostagno de terminer par
i la prière.
Les discours ont été intercalés par le
chant de cantiques appropriés, accompagnfe à l’harmonium par le prof. Adolphe
Tron. La collecte, qu’on a faite entre le
deuxième et troisième discours, a donné la
magnifique somme de L. 608,45. emm. t.
Il faut forcément renvoyer au prochain
numéro deux 'autres articles intéressants.
AVVISI ECONOMICI
ecçezionalmeiile in 4^ pagina
CHRONIQUE VAUDOISE
PERSONALIA.
Mardi, 10 c., au Temple Neuf de La
Tour, paré de verdure pour l’occasion et
devant un nombreux public, eut lieu la’
bénédiction du mariage du jeune pasteur
M. Elio Eynard avec M..Ile Lydie Munzi,
de Forano Sabino. Pasteur officiant M. le
prof. Giovanni Rostagno.
Aujourd’hui, vendredi 13 c., a lieu à
Prarustin la célébration du mariage de
M. Giovanni Ribet, de Florence, avec M.Ue
^Marie Jahier, fiUe du pasteur de la paroisse, M. Auguste Jahier.
Nous prions les deux heureux couples
d’agréer nos plus vives félicitations, accompagnées de nos meilleurs vœux de
bonheur.
DOBI. Un joyeux cortège, nuptial de parents et amis a accompagné, jeudi 5 c., à
la mairie et au temple les époux M. Jean
Michelin-Salomon et M.lle Annette Geymonat. Une vraie noce de chez nous, où les
couleurs caractéristiques des tabliers et
châles s’harmonisaient si bien aux coiffes
blanches !
De nombreuses personnes ont assisté à
la bénédiction du mariage dans le temple
orné de lierre et de fleurs blanches.
Nos vœux les plus sincères de bonheur
et de vie heureuse accompagnent les chers '
époux, membres fidèles de nos Unions Chrétiennes, dans la nouvelle vie qui commence
pour eux, et avec le poète nous leur disons:
Vous voilà donc unis ! Tout à l’Iieare, à l'église.
Quand vous vous promettiez un amour éternel,
Nous avons dit tout bas: O Dieu, que rien ne brise
Ce serment solennel !
Un and.
— Dimanche prochain, 15 c., au culte
principal, nous aurons le plaisir d’entendre M. Hermann Von Kaltenborn, pasteur
de la communauté allemande de Rome et
délégué à notre Synode.
LA TOUR, hollège. Le concours — par
titres et par examen — à une chaire de
professeur du gymnase inférieur eut lieu
au Collège les 9, 10 et 11 c., sous la présidence du prof. M. Onorato Tescari. de
l’Université de Turin, assisté des professeurs MM. Emile Tron, de l’Ecole Supérieure de Commerce de Gênes, et Gîulû>
Morganti, du Gymnase Balbo de Turin.
Le docteur ès-lettres M. Gino Costabel,
qui venait de subir, avec distinction, ses
examens d’Etat pour l’habilitation à l’enseignement, est déclaré ■vainqueur de concours et entrera en fonction à partir du
1" octobre prochain. Ses anciens professeurs, qui vont l’avoir pour collègue, lui
souhaitent la plus cordiale bienvenue.
SAINT-GERMAIN. L’Asüe des VieiUards
était en fête, lundi 9 c., pour l’inauguration solennelle du Villino Fede, destiné à
recevoir des pensionnaires payants, vieillards des deux sexes de la petite bourgeoisie mltivée qui n’ont pas ou qui n’ont plus
de foyer. *.
Il s’agit d’une coquette vüla, sur deux
étages, due, en grande partie, à la munificence de M.me Ranney née Balch, de Detroit, avec le concours auæi de M.me BriceMonnet et autres généreux donateurs. Construite sur les plans dessinés par l’architecte
Ch. Charbonnet, délicieusement et très pratiquement aménagée avec tout le confort
moderne (eau courante chaude et froide
dans toutes les chambres à coucher) meublée avec beaucoup de goût et pouvant loger commodément de 12 à 15 personnes.
Située au midi de la vaste propriété de
l'Asile, avec son entrée indépendante et
son ravissant petit jardin, le Villino Fede
— quatrième construction, sans compter
les dépendances, du grand établissement —
le complète et l’embellit dans son ensemble.
La cérémonie de l’inauguration, qui coïncide avœ le 79® anniversaire du fondateur et directeur de l’Asile, M. le comm.
C. A. Tron, eut beaucoup de relief. Elle
est présidée par M. Tron lui-même, entouré
des invités dé marque : S. E. le sénateur
Facta, le. modérateur M. V. Albert Costabel, le grand’off. ing. Bosio, l’avocat Ferreri, « commiæario prefettizio » de Pigne. roi, ring. Vinçon, commissaire de StnGermain, le général Cdombini, les ingénieurs
Guttermann et Wid,emann, le « capo-manipolo » Berutti ; maints représentants d’institutions que nous allons nommer tout à
l’heure, beaucoup de pasteurs, professeurs
et instituteurs, l’architecte Charbonnet,
bpn nombre d’amis et de soutiens de l’œuvre, dont M.me Leidheuser, MM. Wiêeley
et Goodman avec leurs dames... et maints
autres dont le nom nous échappe. Phiblic
fort nombreux, accouru de St-Germain .et
des paroisses avoisinantes.
Et l’on eut non moiœ de dix discours bu
allocutions que nous voudrions résumer. Si
l’espace dont nous disposons nous le permettait, mais que nous ne pouvons que
mentionner. Les dix orateurs se sont suivis dans l’ordre suivant : M, C. A, Tron
ouvre la cérémonie par la lecture d’un passage de l’Ecriture et la prière et explique
en quelques mots le but de la nouveUe bâtisse. Viennent ensuite le Modérateur, qui
parle au nom de la Table et de l’ïfelise Vaudoise ; le comm. Vinçon, au nom de la Commune de St-Germain ; le pasteur M. Jules
Tron, au nom de la paroisse de La Tour ;
M. Lîi/po, au nom des Eglises de l’Evangélisation ; le prof. J. J alla, au nom des Institutions Hospitalières Vaudoises ; le pasteur M. Louis Marauda, au nom de notre
Maison des Diaconesses ; le pasteur M. Em.
Tron, au nom de l’Asile des Vieillards de
St-Jean ; le pasteur Fasulo, au nom du futur Asile des Vieillards de Sicüe ; le pasteur de St-Uermain, M. H. Tron, junior,
au nom de sa paroisse ; et enfin le pas'teur
M. Breeze, au nom de nos Colonies de
l’Amérique. Et c’est un chœur unanime
d’éloges, d’admiration et de gratitude envers le vénéré fondateur de l’Asile et M.me
Tron pour la belle œuvre qu’ils poursuivent
avec tant d’ardeur, d’abnégation et de générosité en faveur de nos vieillards.
On visite ensuite le Villino Fede, ainsi
que les autres parties de l’Asile, peuplé
actuellement de non moins de 70 « pensionnaires ». Puis vient le dîner (80 con\aves), servi dans le réfectoire de l’Asile par
les soins des hôteliers de l’Hôtel de l’Ours,
un fin repas, copieux et servi à souhait,
au cours duquel l’bn eut encore de charmantes allocutions de MM. C. A. Tron, du
Modérateur et du « capo-manipolo » M. Berutti. Groupe photographique de rigueur
à la sortie du dîner. Bref, une fort belle
fête dont on va garder un heureux
souvenir. c.
VILLESECHE. En l’absence de M. Miegge
pour une période militaire, nous avons eu
l’avantage d’avoir M. D. Bosio qui a occupé notre chaire durant ce mois, nous
donnant de très édifiants sermons à la
grande satisfaction des fidèles. Pour bien
employer son temps disponible, M. Bosio a
?
'I
fi
:'4
4
I
bien voulu donner quelques réunions de
quartier et apporter ainsi le bon message
divin à tous, à nos bons vieillards spécialement. Nous voulons par ces quelques mots
faire parvenir nos remercîments à notre
Vice-Modérateur et demander à Dieu qu’il
bénisse ce mois de ministère pour l’union
et la prospérité toujours croissante de notre Eglise. e. e.
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