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Cinquante-hnitième amée.
!>' Septembre 1922
N» 55
ÉrPJ DES VALLÉES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
\-niEMENT!
PRIX D
Vallées Vaudoises S...................
Italie (en dehors des VÉlées) et Colonies
Utrkngèt ... J........................
Plusieurs àbonuements i la même adresse
Etats-Unis d’Amérique
Par an Pour 6 moia
L. 8.—
> 10,—
• 15.”
• 14.—
I doll.
3.—
t*.—
Va doll.
On s’abonne: à Torre ce, au bureau d’administration de i’Ecio (Via
Arnaud, 29), dans tcptes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
S’adresser pour la Rédaction à M. JEAN BonneT, past., Luserne S. Jean etpour
l’Administration au Bureau du journal - Via Arnaud, N* 29 - TorrePellice.
Four toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
-wv Le Numéro i ÏO centimes v».
Que tbntes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de Ipuange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
Lunedi 4 Settembre, alle c|e 15, avrà
luogo l'inaugurazione del Ccìivitio Valdese sorto in onore della fioreMe gioventù
Valdese caduta per la Patria e|n vantaggio della nuova gioventù risorgente per
integrare, nella pace, l’opera dma guerra.
La solennità avrà luogo ne| gran salone dei Convitto. Per la ristrettezza dello
spazio, potranno assistere, oltre’f membri
del Sinodo, le sole persone munije di speciale invito, le quali dovranno ritrovarsi,
alle ore 14.45, alla Casa Valdese, dove ritireranno una tessera personale, col|a quale
soltanto si potrà accedere al Convitto.
È quasi assicurato l’intervetito ìi S. E.
Facta, il presidente dei Ministri, don alcuni egregi Parlamentari, come |]ue!lo
delle rappresentanze delle Autorità ed
Associazioni cittadine. i
Presiederà il moderatore sig. B. L^ger;
dirà il discorso di circostanza il Vicemoderatore prof. Ernesto Comba ; ¿ommemorerà gii studenti caduti il sopìaintendente prof. Davide jahier. Si avranno
poi brevi allocuzioni occasionali.
Seguirà lo scoprimento delle due lapidi commemorative, coi 500 nomi dei
Valdesi caduti.
Un ricevimento verrà quindi offerto alle
rappresentanze ed agli invitati, dalla Tavola Valdese, e servito da un Comitato
di gentili Signore.
Dopo la cerimonia inaugurale il Convitto sarà aperto al pubblico, che Io potrà visitare con ogni suo comodo.
ESPOSIZIONE ARTISTICA.
Nella ricorrenza dell’inaugurazione del
Convitto e dell’apertura de! Sinodo, verrà
aperta al pubblico l’Esposizione dei dipinti e quadri del valente pittore professore Paolo Paschetto, ad illustrazione |
artistica di queste Valli. Quanti ebbero |
!a fortuna di visitare la prima Esposi-!
zione Paschetto, anni sono, saranno lieti)
di vedere la seconda, che oltre i migliorij
pezzi dell’altra, offre un centinaio di la-f
Tori nuovi pregevolissimi.
« OÙ as-tu ülané auiourd’liui ? »'
Ruth II, 19.
En ces temps de moisson, on lit aVec
joie et avec profit le charmant petit liVre
de Ruth qui nous raconte, avec beauc()up
de fraîcheur et de naïveté, une scèni de
moisson au pays de Canaan. Que dé leçons, que de paroles bienfaisantes et instructives on y rencontre. Je n’en veuV relever aujourd’hui qu'une seule. C’ist la
question que Nahomi adressait à Ruth,
■a belle-fille, un soir que celle-ci rentrait
à la maison après une journée passée
dans les champs ; « Où as-tu glané aujourd’hui ? ». Dans cette question il y
avait beaucoup d’affection — car Nahomi aimait Ruth qui ne l’avait pas abandonnée dans sa tristesse et sa misère —
mais il y avait aussi un peu d’inquiétude,
car Nahomi connaissait les dangers auxquels sont exposées les pauvres glaneuseSi Mais Nahomi fut complètement
rassurée quand elle entendit la réponse
de Ruth ; * L’homme chez qui jfai glané
aujourd’hui s’appelle Booz ». Car Booz
était un homme intègre et pieux et de
plus le parent de Nahomi.
Ne sommes-nous pas tous en quelque
mesure des moissonneurs ou des glaneuses? Et la vie n’est-elle pas un champ
où chaque jour nous faisons notre petite
provision d’impressions, de remarques,
et où nous pouvons enrichir le trésor de
nos intelligences et de nos âmes ? — Et
quand vient le soir, heureux sommesnous si nous savons faire un petit examen de la journée écoulée, et si nous
savons nous poser à nous-mêmes la question de la vieille Israélite à sa belle-fille :
« Où as-tu glané aujourd’hui? ». Quelles
impressions, quelles provisions intellectuelles, quelles richesses morales et religieuses avons-nous glanées aujourd’hui?
Quelles sont les idées, les enseignements,
; les leçons que nous avons recueillis pen: dant le cours de la journée? — Voilà
' un petit examen de conscience bien facile à faire et qui peut nous être très
profitable et qui est nécessaire, car moissonneurs ou glaneuses d’aujourd’hui, nous
sommes exposés aux mêmes dangers que
la jeune Moabite réfugiée à Bethléhem.
Nous pouvons glaner de bonnes choses,
mais nous pouvons aussi en glaner de
mauvaises, et les sollicitations sont très
nombreuses.
Comment faire pour n’en glaner que
de bonnes? Il nous faut aller dans le
champ de Booz, comme Ruth la Moabite. Ou si nous voulons passer de
l’image à l’application : il faut savoir,
pendant la journée, n’ouvrir que de bons
livres, ne fréquenter que des compagnies
honnêtes,, n’entrer que dans des lieux où
nous n'avons pas besoin de cacher le
drapeau de notre foi chrétienne. — Mais
encore, dira quelqu’un, comment savoir
au moment d’entreprendre une lecture,
de faire une visite, d’entrer dans un lieu
quelconque si nous y recueillerons de
bonnes ou mauvaises choses? Qui nous
indiquera les champs où nous pouvons
glaner des choses utiles à nos esprits,
utiles à nos âmes? Qui?... Celui même
qui a guidé, il y a bien des siècles, la
petite étrangère de Moab vers les champs
de Booz; notre bon Père céleste. A la
condition toutefois que nous le lui demandions et que nous soyons fermement
décidés à nous laisser conduire en tout
et partout par Son Esprit. Ruth avait prié
avant de quitter l’humble demeure de
Nahomi. Ne commençons jamais une journée sans avoir prié, sans avoir dit à notre Dieu: Dirige-moi pendant cette journée. Et sûrement, le soir venu, en faisant
notre petit examen intérieur, nous pourrons 'nous réjouir de toutes les choses
excellentes que nous aurons recueillies
pendant la journée. B. S.
Nolne raison d’être.
Le Synode annuel de notre Eglise approche à grands pas; les représentants
de la grande famille vaudoise vont bientôt se trouver réunis dans la petite capitale des Vallées. Le tableau général de
notre œuvre et de notre vie religieuse va
passer sous nos yeux, avec ses ombres
et ses lumières.
C’est donc vers nos montagnes que se
tournent en ce moment les regards de
nos églises et des fidèles amis de notre
peuple. Nos vaillants collègue^ de la
mission intérieure commencent à arriver
de tous les points de l’Italie. Ils viennent
volontiers — quand ce privilège leur est
réservé — se retremper physiquement et
moralement dans l’air pur de nos montagnes; et plusieurs d’entre eux aiment
revoir, avec une émotion toujours nouvelle, l’humble foyer chrétien qui les a
vu naître. C’est comme un pèlerinage à
la montagne sainte, sainte malgré les misères et les faiblesses de notre peuple.
Ils viennent pour s’inspirer aux échos du
passé, pour puiser de nouvelles forces
a la source séculaire, mais ils viennent
aussi pour nous apporter leur message,
pour nous dire encore une fois que « la
moisson est grande et qu’il y a peu d’ouvriers... ».
Ce message nous arrive bien à propos.
Il devrait être écouté avec recueillement,
il devrait nous rendre pensifs, il devrait
remuer notre conscience.
Il est bon de rappeler à notre petit
peuple qu’il a une œuvre d’évangélisation à faire en Italie. Plusieurs Vaudois
— d’ailleurs très fiers de leur nom —
l’oublient trop facilement, laissant volontiers à d’autres le souci de s’en' occuper
sérieusement. Oubli fatal, qui représente
un danger de mort pour notre église! Si
Dieu l’a sauvée miraculeusement à travers les orages qui, pendant des siècles,
se sont si sonvent abattus sur elle, c’est
parce qu’elle avait une mission toute spéciale à accomplir dans notre patrie. Et
cette mission constitue sa raison d’être
au milieu du peuple italien. La souche
qui ne pousse plus de nouveaux rejetons, se limitant à nourrir maigrement
l’arbre séculaire dont les branches commencent à sécher et à se détacher au
moindre coup de vent, ressemble à un
vénérable mourant dont le râle d’agonie
monte tristement au sein de la forêt. Ainsi
l’église qui vivote du passé, qui se berce
de ses souvenirs glorieux et s’endort sur
l’oreiller de paresse d’une liberté qui ne
lui coûte plus rien et qui n’implique plus
pour elle des responsabilités et des sacrifices, est une église agonisante, de laquelle on peut écrire l’histoire en la terminant par une épitaphe.
Notre Eglise n’en est pas réduite à ces
extrémités. Elle peut compter encore sur
une élite d’avant-garde qui l’entraînera
vers de nouvelles conquêtes, non pour
sa gloire, mais pour le triomphe du règne
de Dieu.
Cependant il faut que, dans son ensemble, elle ait une vision bien nette de l'œuvre qui lui incombe en Italie. Qu’est-ce
donc que cette œuvre ? Ce n’est pas une
petite œuvre de polémique rageuse et de
prosélytisme sectaire. C’est une œuvre
plus vaste et plus noble, qui dépasse de
beaucoup les limites trop étroites des
murs de nos temples et de nos chapelles.
Il ne s’agit donc pas d’ajouter quelques
noms de plus à nos listes de membres
d’église; il s’agit de révéler — c’est le
mot — l’Evangile à tout un peuple qui
l’ignore, ou qui n’en coni\aît que la parodie ou la déformation cléricale. Il s’agit
de préparer le terrain favorable pour une
large et profonde révolution morale et
religieuse, capable de transformer les
consciences et d’orienter les âmes éperdues vers le Christ vivant et glorieux.
Si des âmes tourmentées viennent à nous,
nous leur offrons volontiers !e libre asile
de notre fraternité religieuse, dans une
atmosphère de paix et d’amour, mais le
but de notre œuvre c’est surtout de les
amener à Christ.
Si nous maintenons notre physionomie
historique, si nous ajoutons à celui de
chrétien le nom de vaudoîs, c’est parce
que ce nom a un contenu religieux et
social qui le rattache, par nos traditions
glorieuses, par mille fils subtils, mais tenaces, à l’idéal religieux et social du Christ
et de ses premiers témoins. Cependant
nous sommes prêts à y renoncer du jour
où notre cher peuple se lèvera pour briser les idoles et secouer le joug d’un
matérialisme fardé de superstition.
Que faif notre Eglise pour préparer,
de concert avec les églises sœurs, l’heureux jour du renouveau spirituel en Italie? Elle tient de son mieux ses positions, elle envoie ses messagers, comme
autrefois, des Alpes à la mer; mais son
œuvre est loin d’être ce qu’elle pourrait
et devrait être. L’Eglise mère aux Vallées
vit un peu trop détachée de sa fille, elle
ne sent pas assez vibrer en elle le saint
enthousiasme, la foi invincible qui crée
les prophètes et qui les soutient dans la
lutte, comme l’aigle porte ses aiglons audessus des abîmes.
Ce détachement presque inconscient
n’est-il pas la conséquence directe de
l’affadissement de notre vie morale et religieuse? Le feu sacré — nous osons
l’avouer — ne brille plus dans nos montagnes comme aux jours plus difficiles
et plus glorieux où les anciens barbes
descendaient vers les terres italiennes
pour y apporter le trésor caché de la vie
en Christ. Si le foyer s’éteint, la lumière
se perdra dans les ténèbres. Nos églises
de la mission ont besoin de se réchauffer
encore au foyer de notre foi et elles ont
besoin de nos messages comme jadis.
La mission des fils de nos montagnes
n’est pas terminée ; notre chère patrie en
a besoin plus que jamais. Les événements de notre époque tourmentée la rendent de plus en plus nécessaire et lui
donnent un nouveau ton d’actualité.
Vaudois des Vallées, la moisson mûrit
dans les plaines et sur les riants coteaux
de notre belle patrie: Dieu nous demande
de sortir de notre quiétude ; il a besoin
de moissonneurs, il a besoin de prophètes! Quelle belle tâche et quelle immense
responsabilité !... F. PEYRONEL.
Per la Società di Storia Mti
Alla lista precedentemente pubblicata
delle collette delle Chiese Evangeliche
Valdesi, nella ricorrenza del 17 Febbraio,
in favore della Società di Storia Valdese,
sono da aggiungersi le seguenti Chiese:
San Remo, L. 25 — Pinerolo, L. 20,30
~ Como e Chiasso, L. 31 — Biella e
Piedicavallo, L. 10 — San Germano elusone, L. 30 — Sono L. 116,30, da aggiungersi alle altre L. 2116,90 della prima Lista,
con un totale di L. 2233,20.
Il Presidente Davide Jahier.
2
Le grand homme. ^
li ne s’agit ni d’Alexandre le grand, ni
de Napoléon I, ni de Bismark, pas même de Poincaré, mais plutôt du gallois
Lloyd Georges. Ce grand homme, car il
l’est, se trouve être le seul dès le début
de la grande guerre à la tête de son gouvernement, ayant mis la main un peu à
tout, organisateur admirable, innovateur
audacieux, insensible à la critique de ses
adversaires, persévérant dans ses idées,
les modifiant à l’occasion avec une rapidité foudroyante, passant de l’aile radicale à l’aile conservatrice, prévoyant tout,
chrétien convaincu et pétri d’humour, non
entêté et conduisant, en vrai pilote, la
barque anglaise et de l’empire colonial
sans se heurter aux écueils, toujours en
lieu sûr.
Ce grand homme, qui pour ses mémoires s’est assuré la bagatelle de 12 millions, est parfaitement à son aise dans
un parlement comme dans un temple,
toujours prêt à parler et toujours écouté
comme un oracle. Tout dernièrement le
grand homme, dans une assemblée composée de l’élite de la société anglaise,
prononça ces mots : Watch and act, ou,
en langue française; Veillez et agissez.
Qu’y a-t-il de nouveau ? Ce cri d’alarme,
cette trompette retentissante est impressionante et saisissante, elle trouble. Oui,
elle trouble, et il y a de quoi.
Le grand homme prévoit une autre
guerre! Malheureusement la génération
qui passe a oublié les horreurs de la
grande calamité, les morts vont vite, les
désastres se réparent et on oublie, en se
jetant dans le plaisir, dans la rapacité,
dans la volupté, dans l’égoisme le plus
répugnant. La nouvelle génération, ignorant ce qu’est la guerre, se délectant dans
la lecture qui exalte les héros, rêve une
nouvelle guerre et se prépare à la revanche ! Nous marchons vers la barbarie, et
Guillaume Ferrerò dirait : vers le pa|;anisme.
Comment éviter une telle catastrophe,
qui serait la débâcle du vieux monde?
Watch and act, nous dit Lioyd Georges.
Qui ? tous, oui tous, mais d’une manière
spéciale VEglise. C’est à elle que le grand
homme s’adresse, c’est elle qui a la
mission de faire voir les horreurs de la
guerre, de mettre en garde contre l’arme
de Satan qui doit la frapper et faire connaître les bienfaits de la Paix. La Paix
sur la terre, n’est-ce pas l’idéal, l’idéal de
Christ, le Prince de la Paix? N’est-ce
pas le grand bienfait célébré par l’armée
céleste? La paix, n’est-ce pas ce qui doit
rapprocher les nations, les partis qui déchirent la patrie, la famille qui doit être
un sanctuaire, le cœur qui a soif de tranquillité, de bonheur et de joie?
L’Eglise a la grande mission ; à elle de
démontrer que l’Evangile est toujours une
puissance à salut; à elle d’agiter les masses en les conduisant à Christ ; à elle de
réparer le passé qui a laissé un souvenir
d’impuissance de sa part; à elle de faire
entendre le cri de ralliement et de jeter
le cri d’allarme.
Pie XI a fait entendre sa voix en pensant à i’italie, mais la grande responsabilité retombe sur VEglise Protestante du
monde entier. Cette Eglise possède un
trésor inconnu à d’autres; elle a des énergies en réserve. Sentira-t-elle sa responsabilité, ce que demandent les hommes
et Dieu ? Nous, Protestants d’Italie, petit
troupeau, il est vrai, mais ayant les promesses du grand Berger, nous pensons
faire quelque chose dans notre milieu;
nous devons, dans tous les cas, être le
sel de la terre, la lumière qui brille.
Anathématisons la guerre et proclamons
la paix en la faisant goûter dans ce qu’elle
a de plus beau et sublime.
C. A. Tron.
Foyer *le Xiirin.
Les jeunes filles qui veulent entrer au
Foyer sont engagées à faire leur demande en
Septembre, le Comité désirant caser premièrement les évangéliques. — Une demibourse pour étudiante est vacante.
S’adresser: g bü, Corso Sommeiller Torino.
1 propos Pc lopoiDora
tolUtts, Unteialres, tiMaaaires. etr.
Ces deux dernières années ont fourni un
nombre extraordinaire de commémorations.
Les unes, comme celle de Dante, de Napoléon I, de Mazzini, ont concentré sur elles
l’intérêt de tous les peuples civilisés; d’autres n’ont eu d’importance que pour un
peuple, ou même seulement pour une fraction de peuple, comme l’a été en son temps
le bicentenaire de la « Glorieuse Rentrée ».
Une commémoration qui n’a fait aucun
bruit, est celle du massacre de tous les
Protestants de la Valtelline (il sacro macello) en 1620, Elle offrira toujours un poignant intérêt à tout cœur chrétien.
Une autre commémoration des plus intéressantes est celle qui a été célébrée au
mois d’Avril écoulé, dans cette vallée des
Grisons appelée le « Prâttigau ». qui depuis
Landquart, tout près de Coire, monte jusqu’au célèbre village de Davos, à 1500 m.
d’altitude et est en communication avec
la Haute Engadine par les cols bien connus de Fluela, de la Scaletta et autres
passages que connaissent les chamois et
les chasseurs.
La singularité de la commémoration dont
nous voulons parler, parce qu’elle nous
intéressera spécialement nous, Vaudois du
Piémont, c’est qu’elle a été célébrée en
même temps par les catholiques-romains et
par les protestants. Ceux-ci pour rappeler
les persécutions, les martyres soufferts par
les aïeux qui, victimes du fanatisme romain, ont soutenu des combats héroïques
pour affirmer leur foi et obtenir leur liberté politique et religieuse; ceux-là pour
faire l’apothéose d’un des plus acharnés
persécuteurs, qui, après avoir payé de sa
vie son zèle aveugle, a été proclamé saint
par le pape.
Déjà sous l’empereur Maximilien (f 1519)
l’autorité de l’Autriche sur le pays des
Grisons avait été grandement ébranlée par
les victoires qu’à l’aide de la Suisse ces
vaillants montagnards avaient remportées
sur la soldatesque impériale. La plus grande
partie du pays put s’unir à la Confédération helvétique en constituant le 13® canton, mais l’Autriche se réserva certains
droits, entre autres, sur la partie appelée
le i< Prâttigau ».
Malheureusement Vanri sacra famés fut
une des causes de la désunion qui régna
trop longtemps entre les citoyens de ces
belles contrées, non seulement entre un village et l’autre, mais souvent au sein de
la même famille, par le fait que trop de
jeunes gens, désireux de faire une brillante
carrière dans le métier des armes, où ils
excellaient, allaient mettre au service du
plus offrant — Autriche, France, Espagne
ou Pape — leur conscience et leur épée.
On sait avec quelle force le grand Zwingli s’éleva contre le « Reissiaufer » de ces
aventuriers. La Réformation a naturellement mis un frein à ce honteux trafic dont
le souvenir s’est perpétué dans le dicton:
« Point d’argent, point de Suisses ».
.Aujourd’hui, à part la légion étrangère
en France, qui est un ramassis des sanspatrie de tous les pays, il n’y a plus que
le Vatican où les Suisses de confession exclusivement papiste, constituent la garde,
aussi moyenâgeuse que pittoresque, du soidisant vicaire de Jésus-Christ.
Si l’occasion de la première protestation
de Luther, en 1517, a été la vente des indulgences, pratiquée en Allemagne sur l’ordre du pape Léon X, par le trop fameux
moine Tetzel, il en fut de même en Suisse
où deux ans plus tard le moine milanais
Samson avait été chargé de la même besogne Ici ce fut le curé Ulrich Zwingli,
profond connaisseur des Saintes Ecritures,
qui protesta contre le honteux tratic et
prêcha avec puissance le salut par la foi
au Seigneur Jésus et par l’observation des
préceptes de l’Evangile: Une vie pure, une
piété sincère, c’est là ce qui est beaucoup
plus agréable à Dieu que des macérations,
des pèlerinages, des indulgences achetées à
prix d’argent. L’étude de la Parole de
Dieu est le sûr moyen d’apprendre à connaître la volonté de Dieu et d’y régler
notre conduite.
La prédication de Zwingli trouva un, puissant écho non seulement à Zurich, mais”"
aussi dans les autres parties de la Suisse et
dans les Grisons. A Coire ce-, fut l’archiprêtre de la cathédrale Jean Comander qui
sut réveiller l’intérêt de toute la population pour la doctrine évangélique. Son influence s’étendit jusque dans les vallées
de l’Engadine où l’on parle un langage qui
ressemble autant à l’italien que le lombard.
Entre 1521-1525 la presque unanimité
des habitants du Prâttigau, quoique politiquement dépendant de l’Autriche, avait
embrassé l’Evangile et jusqu’en 1621, en
vertu d’un accord de respect mutuel en
fait de religion, passé à la diète d’IIanz,
entre les Catholiques et les Protestants, la
célébration du culte réformé n’avait rencontré aucun obstacle; mais soit par le
moyen des disciples de Zwingli, soit par
le moyen des nombreux Italiens persécutés
par l’Inquisition et réfugiés dans ces parages qui dépendaient de la Suisse comme
en dépendaient alors aussi les bailliages
tessinois, les doctines évangéliques se répandirent dans la Valtellina et dans beaucoup d’autres vallées ou villages deg environs du lac de Còme.
Une tradition populaire fait passer par
là, évidemment, lors de son voyagq à Rome, Martin Luther, qui ayant prêché un
peu partout [pas encore la rébellion au
pape, auquel alors il était sincèrement soumis], mais en tout cas l’Evangile qui était
déjà pour lui la perle de grand prix (*).
Des Italiens qui annoncèrent l’Evangile
en Valtellina et dans les Grisons, nous devons mentionner ici Bartolomeo Maturo,
prieur des dominicains de Crémone et deux
ouvriers bergamasques, les frères Bellichelli,
qui travaillaient dans une mine de fer au
pied de l’Albula. A leur retour en Italie,
ils tombèrent dans les filets de l’Inquisition, mais la diète helvétique obtint leur
libération. (A suivre).
(*) Nous devons ¡ci recommander aux lecteurs
d’une iuanière toute particulière les œuvres de
notre toujours regretté docteur E. Comba, spécialement la Visita ai Grigioni riformati italiani.
xon de la Unii Castle Line, et espérons
être à Nalolo
li. Rhodesia, Via Inghil
tertâ) vers la li-Novembre.
NB. Les don
sions de Paris,
!.. Lageakd, missionnaire.
pour la Société des Miseuvent être envoyés aux
banquiers MM| Pellegrini et Moris - 6,
Piazza Solferini - Torino.
CORRESPONDANCE.
Dons reçus pour la Société des Missions Evangéliques de Paris:
ff Amos », Milano L. 50,—
« Reconnaissance », Torre Pellice » 25,—
M. A. Leali, Id. » 2,—
N. N., par M.me J. Charbonnier, Id. » 5,—
M. l’ancien Gaydou, Id. » 10,—
« Actions de grâces », Id. » 30,—
M. le prof. J. Coïsson, Id. » 10,—■
M. le colonnel Al. Armand
Hugon, Id. Il 100,—
« In as much », Luserna S. G. » 100,—
Eglise de ’riobi (y compris L. 10
de N. N.) » 35,—
M.me Marie Rochon, La Brusà,
Prarostino » 25,—
M- et M.me H. Tron, Pinerolo » 25,*—
Union Chrétienne des Mères,
de Vülesèche » 16,—
M.me Jeanne Genre, Bovile » 20,—
L. 4.53.—
Listes précédentes » 20.050,—
Total L. 20.503,—
Je retiis un très cordial merci à tous
ces nombreux et chers amis qui se souviennent des Missions ainsi pratiquement.
Et je fais bien des vœux pour que le bel
élan, qui .s’est manifesté ces derniers temps
au sein de nos chères Eglises des V’allées
et d’Italie en laveur des Missions, se généralise de plus en plus, et l’œuvre du Seigneur en sera richement bénie.
Je saisis l’occasion pour remercier et saluer bien cordialement aussi tous ceux qui
nous ont entourés et nous entourent, ces
derniers temps surtout, d’une si chaude et
bienfaisante sympathie. Oui, bien chers
amis, nous comptons beaucoup, pour tenir
bon, être fidèles, sur vos promesses, sur
vos prières; elles'donnent des ailes à notre courage, à notre foi.
Nous nous embarquerons, D. V., le 22
Septembre, à Southampton, à bord du sa
LMima:i ( Snla Homale taliasi
)areggiati
Esami della lessione Autunnale 1921-22,
Gli esami dfllasessione autunnale avrann*
principio il » Settembre, alle ore 8, per
la promoziote e l’ammissione alle vari«
classi ; alle (fé 9 per la licenza liceale a
quella normfle.
I candidai che iniziano gli esami in detta
sessione depno presentare alla Presidenza
la domanda corredata dai documenti di
rito e pagaie la relativa tassa, entro il la
Settembre i. v.
Gli esani di licenza ginnasiale verranno
fissati ulteiormente.
Iscrizioni ier l’anno scolastico 1922-23.
Le iserzioni alle varie classi per Tanna
scolastico si chiuderanno irrevocabilmente
il 15 Ottobre p. v.
Gli alinni già iscritti dovranno però presentare a pagella dell’anno 1921-22 e pagare la frima rata della tassa di frequenza.
I dteumenti necessari per l’iscriziona
alla classe del Ginnasio sono i seguenti:
1“ Atto di nascita su carta da bollo da
L. I, legalizzato dal Presidente del Tribunale solo quando sia rilasciato dai Comuni
non compresi nella giurisdizione del Tribunale di Pinerolo.
2° Certificato di vaccinazione e di rivaccinazione, su carta libera, vidimato dal
Sindaco (e legalizzato dal Sottoprefetto o
dal Presidente del Tribunale se non è rilasciato da un sanitario di Torre Pellice)
30 II diploma di maturità o di licenza
elementare.
40 La ricevuta del pagamento della tassa
di ammissione di L. 18 e di quella di iscrizione pure di L. 18.
Le domande devono essere redatte s»
carta da bollo da L i.
Per l’iscrizione alla prima cla-.se della
Scuola Normale occorrono i seguenti documenti:
1° Atto di nascita su carta da bollo da
L. I, legalizzato dal Presidente del Tribunale solo quando sia rilasciato dai Comuni
non compresi nella giurisdizione del Tribunale di Pinerolo.
2° Certificato di vaccinazione e di rivaccinazione. su carta libera, vi limato dal Sindaco (e legalizzato dal Sottoprefetto 0 dal
Presidente del Tribunale se non è rilasciato
da un sanitario di Torre Pellice).
30 La licenza complementare o della Scuola
Tecnica, e, per i candidati promossi alla
ginnasiale, il certificato dell’esame di
iitegrazione
4” L’attestato di sana co.stituzione fisica
ei esente da imperfezioni fisiche (legalizzato
dd Sottoprefetto per i non appartenenti
al Comune di Torre Pellice, su carta da
bdlo da L. i).
f L’attestato di condotta irreprensibile
(lefalizzato dal Sottoprefetto per i non
apjnrtenenti al ConTiine di Torre Pellice).
6 La ricevuta dei pa,gameiito della tassa
di anmissione di L. 25.
I locumenti di cui ai N^i r® e 2® possono essere chiesti d’ulficio dal Direttore
della Seriola al Capo Istituto da cui proviene il candidato.
Le domande devono essere redatte su
carta dii bollo da L. i.
Tori-.' Pellice, 30 .Air sto
Il Preside Ciuwhfssit Magoiokb.
IL Direttore Giovanni Ribet.
i L’AUTORIT/l NELLA FEDE »
di Ugo Janni - l.ibreria « La Luce » - Torre
Penice, 1922 - Pagine 120 - (Italia L. 2
- Estero L. 3), più i! 20% per la spedizione postale.
3
CHRONIQUE VAUDOISE.
ÌLA TOUR. Dimanche prochain, 3 Septembre, à 5 h., aura lieu‘“'dans notre tem' pie le concert annuel de musique sacrée,
i' Ceux qui ont assisté à celui de l’année
I passée savent quel puissant moyen d’élé; vation et de joie spirituelle une telle fête
! d’art représente.
Le concert de cette année sera à la hau’ teur de celui de l’année dernière. Les or' gués seront touchées par le'prof. D. Sin>. cero du Conservatoire de Turin. M. E. Re■ vel dirigera deux doubles quatuors de
Graun et de Haydn. M me E. Revel prendra aussi part au concert en chantant un
assolo. M.lle Toreno, professeur de chant,
nous donnera deux compositions de Schubert et de Foschini, et la Chorale une
partie de VOratorio de Noël, de Bach.
Les billets se vendent au prix de L. 10
(numérotés), 5 et 3, et pourront être achetés même Dimanche après-midi, à la Cure.
— Società di Storia Valdese. La seduta
annuale della Società di Storia Valdese
avrà luogo Lunedì 4 Settembre, alle ore
20.30, nella Casa Valdese.
Dopo la relazione del Presidente, sarà
commemorato Pietro Geymet, antico moderatore della Tavola Valdese eppoi sottoprefetto di Pinerolo, durante la domina’ zione francese.
Il pubblico è cordialmente invitato.
Il Presidente Davide Jahieb.
— Samedi, 19 Août, nous avons eu la
joie de célébrer, au temple, le mariage de
M. David Gaydou, fils de notre AncienEvangéliste, avec M.lle Marie Louise
Bouïssa, du Villar. — Nos meilleurs vœux
aux époux.
OHHOIVIQUE POLITIQUE.
Les deux branches du Parlement sont
en vacances, la politique active chôme,
chez nous comme partout; aussi n’avonsnous que quelques petites nouvelles décousues à vous servir, cette semaine. Le
Président du Conseil a passé ses deux
semaines de congé — un congé tout relatif — dans sa ville natale de Pignerol
qui l’a accueilli, comme toujours, avec les
plus chaudes manifestations d’affectueuse
estime et qui lui prépare des réceptions
grandiose pour le 24 septembre, à l’occasion du 30® anniversaire de sa première
élection comme député. Au grand banquet qui lui sera offert — 3 mille couverts. à ce qu’on, dit — M. Facta prononcera un discours politique.
C’est par dizaines et dizaines, tous les
huit jours, que les administrations so
LES VAÜOOIS
I119K par leurs aiuis et par leurs epieuiis.
(Suite, voir iV'« 30 à 33).
L’historien lombard CESARE CANTÜ
(1805 t 1897), parle à plusieurs reprises et
longuement des Vaudois, dans sa Storia
Universale et surtout dans ses Eretici d'Italia, en général en des termes grossiers et
mensongers. — Voici quelques échantillons
de sa prose: n 1 Valdesi, quieti, ignoranti,
vivevano d’industria, finché i Riforrnati
svizzeri non li sommossero. Allora il go. Verno piemontese dovette tenervi d’occhio,
ora più ora meno tollerante; ...sorsero a
rivolta n (Storia Univ., t. IX, Lib. XVI,
cap. 35, p. 459, 460).
'f I Valdesi del Piemonte... contro i proprj re invocarono l’intervento straniero »
(Eretici d'Iialia, t. Ili, p. 570).
De l’historien Léger, il dit qu’il « aveva
inveleniti (les Vaudois) contro i Piemontesi,
poi... determinati aU’insurrezione, descrivendo e (speriamo) esagerando le persecuzioni da loro sofferte, .. eccitava l’indignazione de’ Riformati di tutta Europa » (p.
dég). (I II Léger non cessava d’accanire,
inibrune do < gni atto del governo, por, tando lamento ai principi protestanti, acoumulando calunnie, armi, danari, .. non
placabile mai finché morì » (p. 364).
Cantù parie aussi de l’œuvre d’Evangélisation de l’Eglise Vaudoise, dans ses
Eretici d'Italia, mais il le fait d’une manière indécente, indigne d’un historien qui
se respecte. Qu’on en juge par les citations
suivantes:
« Favoriti da circostanze e da rancori po
cialistes résignent leurs fonctions entre
les mains des Préfets, sous le prétexte
que nous avons mentionné dans notre
dernière chronique. A Milan le Commissaire Royal, installé immédiatement après
l’occupation de l’hôtel de ville par les
«fascistes », vient de dissoudre le Conseil Communal, et il y avait de quoi !
Songez que la ville la plus riche d’Italie,
en moins de dix ans d’administration socialiste, a accumulé un déficit de 350
millions de lires, sans compter les 100
millions de mandats non payés! Il faut
cependant observer que les employés et
les salariés de la Commune de Milan
étaient les plus grassement rétribués du
royaume; le moindre bedeau, le plus chétif balayeur de rues gagnaient un peu
plus qu’un professeur de lycée de l’Etat.
Voilà qui explique une des causes du
formidable déficit.
Faute de sujets plus intéressants et plus
actuels, nos grands journaux continuent
à deviser sur les prochaines élections
politiqnes et sur le mode de votation.
Une feuille de Turin ayant ouvert une
enquête à ce propos, auprès des parlementaires et hommes politiques en vue,
il en résulte que la très grande majorité
se prononce contre le système actuel, plusieurs contre la proportionnelle même, et
tous pour que la loi électorale soit réformée en vue de permettre à l’électeur
la libre manifestation de son choix, ce
qui n’a pas lieu avec l’ancienne loi. Quant
à la date des futures élections, on ne sait
rien de précis, sauf que la législature actuelle ne sera plus de longue durée tout
en excluant que la Chambre soit dissoute
dans le courant de cette année.
L'Autriche est à l'agonie, économiquement parlant; la couronne précipite
de quelques centaines de points chaque
jour: il en faut 6.000 pour un kg. de
pain, 20.000 pour un kg. de sucre et
30.000 pour un de viande ! Le reste à
l’avenant. Si l’Europe n’y avise, c’est la
banqueroute à bref délai, la révolution
et peut-être la dissolution de l’Etat. Dans
le but de la retenir sur cette pente fatale
et essayer de sauver ce qui peut encore
être sauvé, le Chancelier autrichien eut
dernièrement une entrevue à Vérone avec
M. Schanzer, notre ministre des affaires
étrangères, suivie d’une conférence à Rome, de délégués des deux pays, pour
exarainer les moyens de secourir économiquement et financièrement la république autrichienne. Etrange destin que le
nôtre ; nous saigner à blanc pour sauver
ceux qui voulaient nous perdre; mais
songez que la ruine de l’Autriche .se ré
litici, anche altrove — (il avait parlé de
l’inauguration dù tempie de Turin, en
1S53) — erigono chiese, stampano giornali,
fanno proseliti e ispirano paure e speranze »
(III, 368).
« Fondarono varie stazioni per Italia,
professando non badare a differenze di
confessioni, bensì convenir tutti all’uffizio
dominicale, qualunque credenza professino
e comunque interpretino il vangelo» (p 577).
« A Milano, molti accettarono i sussidi,
pochi le dottrine degli evangelici: sono
forse ottocento i convertiti, fra cui dodici
o tredici giovani di belle speranze, ma che
si sono dati all’industria dell’apostolato
perchè poveri e incapaci di educarsi altrimenti, e vivono a spalle dello straniero »
(P- 575).
(i A Palermo... si diffusero i libretti vaidesi stampati a Torino, e le oscenità stampate a Milano» (p. 582, 583). Insieme alla
Bibbia, divulgavansi quelle scritture alla
moda, che eccitano lo scontento della ragione e l’indignazione della coscienza colle
accuse menzognere.. V’andavano compagni
libri immorali ed osceni, stimolando insieme la libidine del corpo e quella dello spirito... (p. 583).
A la suite d’une pastorale de l’archevé-'
que de Paierme, « fu cacciato obbrobriosamente il ministro (Georges Appia) che intaccava l’onor del costume e la fede sempre inviolata in quell’isola » (p. 583).
A Venise, en 1866, « accorsero tosto i
predicanti...; tutto fu inondato de’ libri
propagandisti, colla sciagurata accompagnatura degli osceni ed immorali » (p. 591).
Il est juste de noter que Cantù a, parfois, des paioles moins sévères et injustes
percuterait infailliblement sur l’Italie ; que
nous devons empêcher son annexion à
l’Allemagne ou son morcéllement au profit des Etats de la Petite Entente. Il nous
faut donc agir: dégainer d’abord les 70
millions de lires que nous avons promis,
presser la France et l’Angleterre de faire
honneur à leurs engagements, et après
cela voir si le projet d’union monétaire
et douanière préconisé ne risque pas
d’être trop onéreux pour nous. C’est là
le problème que nos délégués de Rome
sont en train d’examiner.
Les conditions financières de l’Allcmagne ne sont guère plus brillantes; au
dire d’un homme d’Etat anglais qui vientde faire une enquête sur place, elles seraient «épouvantables». Il faut déjà plus
de 40 marks pour acheter une misérable
lire italienne et il n’a pas fini de descendre! Le public allemand est désemparé;
il a perdu toute confiance ; avec l’extrême cherté des vivres, les salaires sont
insuffisants et les masses sont en souffrance. Il faudra bien, après cela, que
M. Poincaré mette un peu d’eau dans
son vin et qu’il ne s’obstine plus à vouloir tirer du sang d’une rave. Qu’il le
veuille ou non, l’Allemagne a besoin d’un
moratoire à longue échéance et il faudra,
bon gré, mal gré, le lui accorder.
A la suite des graves désordres provoqués par la grève du Hâvre, le Gouvernement français avait vigoureusement
sévi contre les grévistes. Dans le but de
protester contre l’intervention de la force
armée, la Confédération du Travail vient
de proclamer la grève générale dans
toute la France pour la durée de 24
heures. Moins indiscrets que les nôtres,
MM. les grévistes français. j. c.
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à l’égard des Vaudois. Il parie de la « forte
vita » des habitants des Vallées, qui « studiosissimamente coltivano » leurs terres. —•
a I Valdesi cercano persuadere che la religione loro derivi direttamente dagli apostoli e da’ primi loro discepoli, che si conservasse senza adulterazione fra questi
Israeliti delle Alpi, che perciò sarebber i
cristiani più antichi; predestinati da Dio a
mantenere la vera fede e la purezza del
Vangelo; che i Riformatori d’ogni tempo'
attinser da loro le dottrine che predicarono » (p. 345).
« Regolavansi essi sotto la direzione di
anziani, detti barba, cioè zii; carezzevole
nome di famiglia, donde trassero il titolo
di Barbetti. Avversi a Roma e ai riti che
qualificavano d’idolatria, pretendeano aver
conservato la integrità dell’evangelica predicazione; ma non intricandosi in sottigliezze dogmatiche, stavano paghi di poter
credere e adorare come la coscienza lor
dettava » (p. 346). '
« Furono i Valdesi che diedero alla Francia la prima traduzione della Bibbia ».
« Ai tempi determinati il ministro va a
cercare le popolazioni isolate per le Alpi,
per recarvi il ristoro della religione. Allora
da tutte le praterie, da tutti i vertici accorrono i mandriani sui passi di esso; e
l’eco delle vallate ripete le lodi del Signore
e i salmi della fede e della consolazione. Il
ministro dispensa consigli, conforti, rimproveri, compone dissidi, concilia matrimoni, sradica scandali; poi a tutti insieme
infrange dalla cattedra il pane della parola, e raccomanda loro di vigilare, pregare, star in fede » (p. 367}.
« Osservano rigorosi la domenica, astenendosi da feste 0 danze, e tengono adu
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Sig. e sìg.ra M. Cignoni, Orfanotrofio L. 500,—
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nate vespertine, obbedendo solo alla ispirazione dello Spirito Santo» (p. 367).
« Fondarono una colonia detta del Rosario, che finora prospera per laboriosità
e morale » (p. 368).
ERCOLE RICOTTI, professeur à l’Université de Turin (t 1883), n’est pas toujours exact et impartial quand il parle des
Vaudois. Il fait une courte mention d’eux
dans ses Discorsi storici sulla Rivoluzione
Protestante, mais il en parie plus longuement dans sa Storia della Monarchia Piemontese.
Il dit « le vicende dei Valdesi un episodio dolorosissimo della storia del Piemonte,
nel cui racconto abbondano le esagerazioni,
massime per parte dei Valdesi ». « Vittorio
Amedeo II lasciò (sic) che gli espulsi (del
1686) ritornassero dagli esigli nelle abbandonate sedi ». Il ajoute cependant; '■ E
poco stante n’ebbe fedeli ed efficaci aiuti
contro quella Francia appunto che l’aveva
obbligato a incrudelire sopra di loro ».
Pour clore cette première partie, citons
le témoignage rendu aux anciens Vaudois
par leurs ennemis, tel qu’il est recueilli
dans le poème La Nobla Leiezon (vers 269373, ms. de Cambridge, cité par E. Comba,
Histoire des Vaudois, p. 57^):
« ...S’il y a quelqu’hommc bon qui veuille aimer
Dieu et craindre Jésus-Christ,
Qui ne veuille ni maudire, ni Jurer, ni mentir,
Ni commettre adultère, ni tuer, ni prendre ce qui
est à autrui,
Ni se venger de ses ennemis,
Ils disent qu’il est vaudois et digne d'être puni ».
(A suivre).
4
INDIRIZZI V
iilii pflBtlpall tllese eil Opere faldesì le Italia
VALLI VALDESI.
Aafrogna - Pastore: Eugenio Rerel.
Btoltbio Pellice - Pastore: B. Bertalot.
LÉacrna S. Giovanni - Pastore: Gioranni
Bonnet.
Mawcllo - Pastore: Pietro Chaurie.
Parrcro - Pastore: Enrico Tron, S.
Plgfeerolo - Pastore: Luigi Matauda.
P«maretto - Pastore: Giulio Tron,
PraU - Pastore Guido Combo.
Prttnaollo - Pastore: Em. Tron.
Prarostino - Pastore: Gìot. Bertìnatti.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmanu.
Btird - Pastore: F. Peyronel.
S.G ermano Chisone - Pastore : Enrico Tron, Jf.
TorrePellicC - Pastore: Davide Bosio.
VHlarPelHce - Pastore: Bart. Souliet.
Aosta - Ciiiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Aug. Jahier, ivi.
Borii Chiesa: Corso Vitt. Bm., i&4,
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore;
G. G. Ribetti, Casa Boglietli Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Beri,
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
ÌÌBccaro - Sig. Pietro VarvelH, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giat*
dini Pubblici - Pastore ; Davide Forueron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 23 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Malda, 15 - Pastore: Luigi Micol, ivi.
Cfaieti - Chiesa Evangelica; Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore: R. Buràttinl.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Fclonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fttime - Chiesa: Via Sem Benelll, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 319,
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa; Via Assarotti - Pastore:
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Micol.
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa; Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Miiston, ivi.
Lacca - Chiesa: Via Galli Tas.si, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Chiesa Evangelica - Pastore :
Paolo Calvino.
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pa.«tore; Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S, Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore; Emilio Corsani, 1 Via Stradivari.
Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagliayia
Pastore; Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica -Pa-store: Davide Pons, ivi.
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescoianciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
RIesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma; Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore; Alesa. Simeoni,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommani, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa; ló, Via G. Carducci - Pastore: Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa; Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
SavQna - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13 Pastore; G. Petrai.
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 3 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracnsa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18 - Pastore; Davide Pons.
Snsa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Burattini.
Taranto - Chiesa: Via d’Aquino, 132 - Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tomma.so) - Pastori: Alberto Prochet e Paolo Bo.sio,
13, Via Pio Quinto,
Trieste - Chiraa: Via S.M.Maggiore . Pastare;
Guglielnlo Del Pesco - 335, Via Seorcolìa,
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa)-Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesçi: Via Pigna (presso il Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2. Vicolo S. Andtéa.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore
Sig. Past. Ani. Rostan, Segretario-C*s~
siere, 107, Via Tre Novembre, Roma.
Facoltà di Teologia:Firenze, 51 - Via Serragli - Prof. G. Lussi, G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni : Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice Preside: Prof. G. Maggiore.
Scuola Normale Pareggiata: Torte Pellice
Direttore : Prof. G. Ribet.
Scada Latina: Fomoietto - Direttore : Prof
D. Jahier.
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore:.
Past. F. Grill.
Convitto Femminile : Torre Pellice ■ Direttrice.: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
N. jirnouìet.
Istituto Femminile Valdese dì Vallecrosia
Direttore Past. F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delie Diaconesse - Sede e Diresione
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttile
A. Cornba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo. Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra tri tulle
chiese alle ore ii circa della Domenica.
3
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ii LA RELIGIONE CRISTIANA, compendio delle verità fondamentali
'♦) /lùl n-rícjí-.iQTií^oiTYm iOfOA -rto m’-rt ni
del Cristianesimo, 220 pagine
[Estero L. 6].
IL CATECHISMO EVANGELICO, edizione popolare,
e in francese - 27 lezioni in 70 pagine
{Estero L. 2],
E. RivQìre - PERCHi SIAMO CRISTIANI?
{Estero L. 1],
B. Celli - SCIENZA E FEDE
{Estero L. 1],
t. Longo - L'ÉSistÉiàZÀ DI DIO .
{Estero L. 1,50].
T. Longo - L'IDEA CRISTIANA DI DIO
{Estero L. 2,60].
U. Janni - IL CULTO CRISTIANO .
{Estero L. 1,50].
U. Janni - L'AUTORITÀ NELLA FEDE
n italiano
L. 4,
» 1,» 0,50
» 0,50
» 1,—
* 1,80
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{Estero L. 3].
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