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Soixante-deuxième amiée.
13 Août 1926
N“ 32
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
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de l’année.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Retour de conscience.
Tout dernièrement, au cours d’une de
mes promenades à la campagne, j’ai eu
. l’agréable surprise de'me rencontrer avec
une vieille amie d’enfance, une très bonne
femme qui étudiait jadis son Saint-Luc,
assise à côté de moi dans un banc de
l’école de notre quartier. On ne se revoyait
plus depuis de longues années, aussi vous
pouvez penser si l’on se fit faute! de rappeler le bon vieux temps, et d’évoquer les
souvenirs du lointain passé, ces doux souvenirs d’enfance se rapportant le plus sou“
vent à des choses insignifiantes en ellesmêmes, mais que notre imagination embellit et poétise à distance. Après avoir
rappelé avec une émotion à peine contenue
les anciens! condisciples, les compagnons de
' nos joyeux ébats, dont plusieurs dorment
dans le petit cimetière de la paroisse, tandis que d’autres ont quitté le pays pour
ne plus revenir, la conversation prit, petit
à petit, un autre tour et l’on causa du
présent. La brave femme déplorait avec
moi le dépeuplement progressif de nos
bourgades où les deux tiers des vieilles maisons sont désormais inhabitées ; Je relâchement non moins progressif des mœurs
parmi notre jeunesse vaudoise des deux
sexes ; la coupable indifférence des parents
qui font trop rarement acte d’autorité et
ne prêchent pas toujours d’exemple. Je
vous fais grâce de la suite de notre conversation que ma vieille amie, pleine de
bon sens, conclut par ces mots : « Oh, nou
soim pû prou braou »,., Sur ce nous nous quittâmes, je continuai ma promenade et me
pris à réfléchir sur l’aveu aussi spontané
que naïf de la vieille magna.
Le lecteur a déjà compris que mes simples réflexions ne sont pas adressées aux
gens foncièrement pieux, qui n’en ont que
faire parce qu’ils ont l’habitude de descendre au tréfonds de leur conscience et luL
tent, jour après jour, héroïquement contre
leurs mauvais penchants. Je vise plus particulièrement les lecteurs dont la spiritualité n’est qu’en embryon — si tant est
qu’on puisse parler de spiritualité, — mais
qui, à de certains moments, en faisant un
retour sur eux-mêmes, s’avouent loyalement qu ils auraient quand même quelque
chose à faire pour devenir meilleurs. Nous
n’avons pas la moindre difficulté à reconnaître, de façon sommaire, que nous ne
sommes pas ce que nous devrions être.,
Tout le monde est d’accord sur la vue d’ensemble. La difficulté commence lorsqu’il
s’agit d’analyser en mettant, comme on dit
vulgairement, les points sur les i. Essayez
d’arracher à l’avare l’aveu de son avarice
qui éclate cependant aux yeux de son entourage ; demandez à l’ivrogne, au blasphémateur, au médisant, à l’homme dé>pravé de reconnaître leur péché capital;
les voilà qui se fâchent, se renfermant
dans un mutisme obstiné, ou vous priant
peu aimablement de vous mêler de ce qui
vous regarde.
D’autre part, voici un ivrogne qui vient
de cuver son vin. Lorsqu’il se réveille de
son sommeil de plomb, la tête lourde et le
cerveau à peine dégagé des fumées de l’alcool, et qu’il se remémore certaines scènes
de la veille, qu’il se voit regagner sa demeure en trébuchant, qu’il devinei les commentaires et les sourires moqueurs des
voisins qui l’ont surpris en état d’ivresse,
il est accablé de r^rets, de honte et d,o
remords et se dit, en toute bonne foi, en
s’injuriant, qu’il ne doit plus, qu’il ne veut
plus retomber. Voilà le moment propice
pour une bonne résolution, à la condition
expresse de compter sur l’aide de Dieu. Je
crois que si, dans|ces moments favorables,
il jette à Dieu, dans ,1e secret de son cœur,
cette simple prière : « IDonne-moi la force
de me corriger »,> et qu’il la répète ensuite
chaque jour et surtout à l’heure de la tentation, il sera sans aucun doute en voie
de se corriger.
Et la commère — nous en avons trop
dans toutes les classes sociales — qui, par
pure méchanceté, ou pour faire de l’esprit,
ou tout simplement pour le besoin de par1er, se plaît à débiner une voisine, à en
calomnier une autre, à susciter des brouilles dans les familles, à salir la réputation
d’une jeune fille, et qui enfin découvre un
beau jour, dans un cas particulier, les très
funestes conséquences de ses péchés de
langue, conséquences que dans sa légèreté
elle n’avait pas prévues et qpi ,1a remplisrsent de cordusion ! Elle se repent sincèrement sur le moment, sous le poids du remords et se propose, non moins sincèrement, de tenir sa langue en bride à l’avenir ; moment propice pour se corriger, tout
comme l’ivrogne,, avec l’aide de Dieu, et par
une survei,llance de tous les instants.
Il en va de même pour tous les autres
péchés mignons dont chacun de nous est
affligé. J’admets qu’il faut un certain héroïsme pour les reconnaître et les avouer
pU)bliquement ; j’admets qu’on supporte
difficilement les critiques et les avertissements trop directs qui blessent notre susceptibilité. Mais il y a un autre moyen,
infaillible celui-là, de nous corriger en nous
ramenant sur la bonne voie : écouter la
voix de notre conscience, une voix jamais
complètement éteinte, même chez les êtres
les plus endurcis. L’écouter lorsqu’elle nous
parle impérieusement à l’heure où nos
yeux se dessillent et aperçoivent avec horreur toutes les funestes conséquences de
nos fautes, et surtout d’une certaine faute,
du péché particulier qui nous domine. Il
ne suffit pas de se dire : « Je, ne suis pas
assez bon, je ne suis pas ce que je devrais
être », si l’on ne fait) pas le moindre effort
pour que, cela change. Il faut apprendre à
se connaître, à se juger sans la moindre
indulgence, et ensuite se ressaisir énergiquement en invoquant du fond de notre
cœur l’appui de Celui qui est toujours là
pour nous tendre une main secourable.
j. c.
Les Six Sœurs des Vallées.
Qui n’a pas entendu parler des Six
Soeurs des Vallées et qui n’a pas lu le roman qui porte ce titre ?
Le point de départ de ce récit romantique se trouve dans Thistoire de Léger
qui, à l’occasion du martyre de deux des
membres de la famille Prin, ajoute :
« Ils estaient six frères et avaient épousé
six sœurs, ayant tous plusieurs enfans, et
vivoient tous ensemble sans avoir jamais
fait de partage, et sans que jamais on ait
remarqué la moindre discorde dans cette
famille, composée de) plus de quarante personnes, chacun se tenant à sa tâche, les
uns au travail des vignes et au labourage
des champs, les autres au soin des prairies
et à celui) des troupeaux de vaches, de brebis ou de chèvres. L’aîné des frères et sa
femme, qui estoit l’aînée des sœurs,, estans
le père et la mère de toute la famille ».
La famille iPrin ou Perrin, du Vilar,
éteinte aujourd’hui, était représentée au
17.me siècle par de nombreuses branches,
distinguées par des surnoms, Simonet, Cachin, Miquelot, etc. Une branche, appelée
Prin tout court, remonte à un Antoine,
qui figure comme témoin, en 1549, au procès intenté au prieur de St-Jean. Son fils,
Peyron, épousa Jeanne Fontane. Leur fils
Jean, homme influent, était consul, c’est-àdire syndic, du Villar en 1611. Etabli à la
Baudeine, il possédait encore d’autres propriétés à Moutieir, à la Traversa, à Chiotillard (le Te’ di Prin). La peste pénétra en
1630-31 jusque dans ces hameaux reculés
et y fit Iles mêmes ravages que nous lui
avons vus faire à 'Bobi.
Ainsi elle balaya entièrement une autre
famille Prin, composée de plusieurs frères.
Nous ignorons si elle fit aussi des victimes chez Jean Prin., Marié au moins dès
1613, il avait épousé Jeanne, probablement
sa cousine, fille de Jacques Fontane, Alflere
délia Müitia del ViUaro. Au lendemain de
la peste, ils avaient six enfants, tous adultes. Ici, cependant, nous nous écartons des
données de Léger. Ce dernier, écrivant en
Hollande, après des années d’exil, n’est pas
exact dans tous les détails, lorsqu’il ne
cite pas des documents. Au lieu de six
frères, ils n’étaient que quatre, et deux
sœurs, déjà mariées en 1636 : Marie avec
Jean Prin Miquelot, de la Combe, Susanne
avec Barthélemi Moussât, de Moussa. Comme la Combe et Moussa sont près de la
Baudeine, on peut croire que les gendres,
tout en cultivant leurs terres, vinrent
s’établir dans l’ample maison patriarcale
des Prin, où l’on vivait cette vie heureuse
et active, décrite par Léger. Il s’agit donc
de quatre sœurs et deux belles-sœurs.
Ils eurent cependant bientôt la douleur
de conduire leur mère au champ du repos.
En 1641, le chef vénéré tomba frappé d’une
maladie aigüe et rapide, car Son testament,
dicté le 4 juin, est très laconique. Il mourut peut-être le jour même ; l’année suivante, selon l’usage, ses fils donnèrent à
leurs sœurs ce qu’il leur avait assigné.
Le souvenir de leur père, l’aisance due
au travail, leur honnêteté et leur piété
leur valurent d’être entourés de la même
eistime que lui. Si le père est appelé comir
mendabile, les fils sent les provvidi GiaGobo, Davide e Stefano.
A côté d’eux, dans le même hameau de
la Baudeine, vivait la famille Albarea. Originaires du hameau de ce nom, aujourd’hui fourest, sur la montée de l’Arvura
à la Vachère, les Albarea étaient descendus d’Angrogne à iGarsiUane, au confluent
du Péliis et du Cluson. (A mesure que la
réaction religieuse s’accentuait dans la
plaine, ces sentinelles avancées du peuple
vaudois se repliaient vers les rochers séculaires où leurs aïeux avaient lutté et souffert. Ayant vendu leurs fertiles campagnes
de Garsillane, les Albarea cherchèrent une
existence moins aisée, mais plus paisible,
l’un au Teinau, l’autre à la Baudeine.
pierre Albarea amenait avec lui quatre filJtettes qui furent les campagnes d’enfance
et de jeux des jeunes Prin. Ils se retrouvaient dans les ruelles du hameau, à Clotillard où les biens de leurs parents étaient
tout entremêlés, au pré, au champ, au fourest. A mesure que les jeunes filles s’épanouissaient comme des fleurs, l’affection
des quatre frères se changeait inconsciemment dans le sentiment si doux de l’amour.
Que d’idylles innocentes sous le regard
bienveillant de leurs mères ! jusqu’à ce que,
un beau jour, Jacques Prin devint l’heureux époux de Marguerite Albarea.
Cet événement ne fit que resserrer les
relations entre les deux familles et, l’un
après l’autre, David épousa Marie, Pierre
Susanne et Etienne Catherine, Jacques et
Marguerite gardant, après le départ du
père, une autorité exercée avec amour et
acceptée avec déférence.
Jouissant de l’estime générale, Jacques
fut ancien de son quartier et accepta la
charge, bien plus délicate que de nos jours,
de percepteur des impôts à la Baudeine et
à la Combe. J.- J.
(A suivre).
ün Ministre de i’Intérieur
champion dn Protestantisme.
Avec ncB notions latines, nous croyons
facilement qu’un ministre de l’intérieur,
qui dispose de la police, et ,au besoin de la
gendarmerie, lorsqu’il voit des abus ise produire dans des institutions nationales qui
relèvent de TEtat, n’a pas de meilleur
moyen d’y mettre ordre qu’en se servant
de son autorité et en intervenant par des
mesures irrévocables.
Cela peut être nécessaire et justifiable
en bien des cas, mais il peut y avoir des
institutions, dans les pays qui ont une
religion d’Etat, au sujet desquelles une
intervention violente blesserait des modus
vivendi désormais traditionnels et heurterait bien des consciences.
Que reste-t-il à faire, à un ministre de
l’intérieur qui ne veut pas recourir à la
force pour enrayer des abus qu’il déplore ?
Il lui reste de les dénoncer courageusement en public et en démontrer toutes
les conséquences délétères pour l’institution même, au sein de laquelle ils se sont
produits.
C’est ce que vient de faire le ministre
de l’intérieur de la Crande-Bretagne, Sir
W. Joynson Hicks.
Il est du su de tout le monde que depuis le mouvement d’Oxford du siècle
dernier dit des « tractariens », une lente
mais continue infiltration de doctrines et
pratiques romaines s’est produite au sein
de l’Eglise anglicane, ll^es romanisants,
sous le nom d’a,nglo-catholiques, pris d’impatience, ont cru que le moment favorable
était venu — surtout après les pourparlers de Malines — de mettre en jeu leurs
batteries et ils les ont découvertes, par
une double manœuvre qui portait au
Parlement le débat des restrictions légales au .sqjet des catholiques-romains, afin
de les abolir, et à la Chambre des évêques
la question de la révision du Livre de
prières (Liturgie) pour y introduire, entre autres, des modifications de substance
au service de Sainte-Cène, qui en feraient,
ni plus ni moins, une Messe.
La fraction évangélique, au sein de
l’Egli.se anglicane, s’alarma, et déjà l’année dernière, sous les auspices de l’Al-
2
liajice Evangélique, une réunion monstre,
à Londres, dénonça ces manœuvres et protesta au nom de la vérité scripturaire, des
concordats et des lois, des grands intérêts
de la nation, qui devait depuis plus de trois
siècles sa grande prosjîérité à la Réformation.
Cette réunion était présidée par le ministre de l’intérieur Sir C. Joynson Hicks.
Sous les mêmes auspices et grâce surtout à l’intelligente organisation du vaillant et distingué secrétaire de l’Alliance,
M. iH. Martyn Gooch, le l.er juin de l’année courante une autre réunion a eu lieu,
plus grandiose encore que la première, où,
à côté des anglicans évangéliques, se trouvaient les repr&entants les plus autorisés
des Eglises libres (dites : non conformistes) . Et de nouveau nous trouvons aq fauteuil de la présidence, malgré ses occupations débordantes (— qu’on pense seulernent ce que signifiait, pour un ministre
de l’intérieur, la grève générale d’abord et
puis celle en permanence des mineurs —)
le vaillant et courageux Sir W. Joynson
Hicks.
H prononça en cette circonstance un ma,gnifique discours fort applaudi, duquel
nous détachons quelques phrases.
Après avoir établi que les chrétiens évangéliques se tiennent fermement ancrés à
la iParole de IDieu, il poursuit : « Si vous
abandonnez les Saintes-Ecritures et vous
vous aventurez sur la pente glissante de
l’infailUbilité papale ou de la suprématie
du pape, il sera très difficile de s’arrêter.
Une fois qu’on à lâché la Parole de Dieu
en ne peut pas se ressaisir et dire : J’irai
jusque-là et pas plus loin ! ».
Sir W. Joynson iHicks exemplifie son, assertion par le débordement progressif de
la doctrine sacrementaire dans sa propre
église anglicane. Il affirme hautement que
leur débat n’est pas une question de parti
ni une question politique ; « Tous ceux qui
ont trouvé leur assurance et leurs esjjérantes de salut dans la. Bible et tout ce
qu’elle renferme, isont décidés, à ce que, arrive qu’arrive, le sacrement de la Cène du
Seigneur, — un souvenir, une commémoration du plus grand événement de l’histoire — ne soit pas transformé en un sacrifice se répétant par les mains d’un
prêtre ».
S’émerveillant de ne pas trouver à ses
côtés l’archevêque de Canterbury et l’évêque de Londres (il y avait cependant le
vénéré évêque docteur Knox) il conclut :
« Nous avons passé par des moments d’anxiété dans notre Etat. Nous avons défendu
notre Constitution dans les affaires d’Etat,
défendons-la en ce qui regarde la religion.
« Nous avons vaincu le bolchevisme industriel, vainquons aussi le bolchevisme ecclésiastique. Le protestantisme n’est pas
quelque chose que l’on puisse mettre sous
le boisseau, c’est quelque chose dont nous
sommes fiers.
« Nous sommes fiers de l’œuvre missionnaire du protestantisme, de l’œuvre philanthropique du protestantisme, nous sommes fiers de la vie spirituelle que le protestantisme a donnés à notre nation.
« La grande réunion de ce soir est un
coup de clairon de la Grande-Bretagne pour
défendre la Réformation, maintenir et conserver sa foi en la Bible de nos aïeux.
« Au XX.me siècle, la clarté aUninée au
XVI.me ne doit pas s’éteindre. Nous devons lutter pour les droits des laïques en
cette affaire, pour la liberté de parole et,
par-dessus tout, pour le libre accès à notre
Dieu ».
Après que plusieurs autres influents orateurs eurent parié, un vibrant ordre du
jour fut présenté par le Président lui-même et voté à l’unanimité, qui revendique
les principes distinctifs du protestantisme
et dénonce les empiètements romains. Cet
ordre du jour devait être communiqué au
Premier Ministre, aux deux archevêques
et à tous les évêques, aux membres des
deux branches du Parlement.
Britannia docet.
Les protestants de tous pays doivent être
sur leurs gardes et dénoncer les déviations
des vérités scripturaires dès leur début ;
car, un peu par l’affaiblissement de la spi
ritualité, un peu par une fausse conception
de runité religieuse, un peu pour aller à
la rencontre des tendances payennes de
l’âme humaine et se faire un public, dans
toutes les Eglises il y a des) alliés de Rome,
conscients ou inconscients, de bonne ou de
mauvaise foi, mais toujours dangereux.
Si on ne veille pas, la crainte du célèbre
homme d’Etat, Sir Robert Peel, se réalisera,
et non seulement pour l’Angleterre : « Le
jour n’est pas éloigné où nous aurons à
combattre de nouveau la bataille de la
Réformation ».
Il le disait pour son pays, considéré comme protestant ; Dieu veuille qu’aucune
Eglise, dite protestante, n’ait à se l’entendre dire pour elle-même.
Arthur Muston.
Correspondanee de Helsingfors.
'Helsingfors, 3 mût 1926.
Le Congrès Mondial des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens, ouvert le l.er courant, réunit un grand nombre de délégués
venus de tous les coins du monde. Plus
nous approchions de la Finlande, et plus
l’on se sentait émus d’avoir le privilège de
prendre part à cette réunion qui doit laisser une trace bénie dans l’histoire des
Unions Chrétiennes.
L’esprit qui règne ici, non seulement
pendant les réunions officielles, mais dans
tous les cœurs, est bien résumé dans la
prière qui s’éleva à Dieu au commencement des travaux :
« O notre Maître et Sauveur, tu veux
que tes disciples soient le sel de la terre
et la lumière du monde. Que le sel conserve
sa saveur. iPermets que nos reins soient
ceints et que notre lumière brille.
« Donne-nous des cœur» compatissants
aux souffrances qui font gémir les peuples.
Que la puissance du mal soit dominée et
que par le Saint-Esprit ton règne vienne,
avec la justice, la paix et la joie.
' « Que ton Esprit nous conduise à la vé
rité, malgré toutes nos difficultés. Accordenous la patience qui nous est nécessaire
pour connaître ta volonté. Donne-nous le
courage qu’il nous faut pour marcher sur
le chemin que tu nous indiqueras.
« Et quand viendront les jours de déception, puissions-nous fidèlement te suivre.
« Bénis chacun de nous pour que nous
vivions une vie victorieuse, pour que nous
soyons tes imitateurs afin que ton nom soit
glorifié partout. Amen ».
Les cinquante groupes de discussion qui
se réunissent deux fois par jour sont le
centre moteur de la Conférence. C’est dans
les séances des chefs de groupes que l’on
peut se rendre compte de la marche de la
Conférence, du chemin parcouru, de la direction imprimée.
Ici se rencontrent cent cinquante hommes représentant cinquante groupes de
trente personnes chacun. Ib sortent de
leurs groupes de discussion et nous exposent les problèmes affrontés. La question
sexuelle a été au premier plan dans 25
groupes, et au deuxième dans 14 ; la question de la famille au premier dans 17 et
a,U second dans 7, et ainsi de suite poulies problèmes nationaux qui n’ont été indiqués en premier lieu que par un seul
groupe^ pour le problème des races et celui
des affaires.
(Ces résultats sont ceux de la première
journée du Congrès).
Les opinions diffèrent nécessairement ;
cela dépend du fait que ceux qui ont parlé
de la famille comme du problème pri,ncipal
disent qu’il l’est en réalité, parce que la
famille est l’unité fondamentale de la société ; une fois ce problème résolu, toia?
les autres le sont, qu’ils aient trait au sexe,
aux relations internationales, etc. D’autre
part, dans le problème sexuel on fait intervenir comme une des raisons principales
des conditions actuelles de la vie de famille
et de l’immoralité, l’amoindrissement de
l’autorité des parents.
Nous avons eu sous les' yeux comme la
vision de ce qui s’était passé dans les cin-.
quante groupes. Nous avons vu mieux encore, Par dessus les difficultés énormes, provenant des cultures et des langages si dif
férents, nous ^ons vu à l’œuvre l’esprit
de fraternité q|i ne peut provenir que de
la communauté |es intérêts.
Dans chacun ® ces groupes il y avait 10
nationalités repæsentées, mais il y avait
des problèmes, d^ idéals, des espoirs, des
buts communs qli renversent toutes les
différences. Ainsi |e révèlent de mieux en
mieux la présencaet la puissance de ces
forces qui nous unisent et qui nous maintiendront dans la mie où nous nous sommes engagés. | Gi«.4re Gay.
CHRONIOUt VAUDOISE
Poyr i@ll5 août.
Il nous rement de^ifférents côtés, que
le renvoi de la « fêtMu 15 août » (de la
Vallée du Pélis) au lumi 16 courant a soulevé dans notre publ\ des protestations.
Les protestataires estment que l’ajournement n était pas justif\ et voudraient que
la fête eût lieu le dimaMie L5, surtout en
vue de favoriser l afflueice des ouvriers et
même des cultivateurs Mort occujyés en
cette saison.
Les organisateurs ont \ans aucun doute
eu de bonnes raisons poiÀrenvoyer la fête
au lundi,.seulement il aurât. peut-être fallu
nous les dire. Soumis, conme toujours, aux
autorités constituées, noM n’avons, personnellement, pas d’objeetms à faire, objections désormais inutiles\ d’ailleurs, et
nous convions une dernièrkfois le public
à se rendre en grand no7?ib\e — le lundi
16 courant d la Sea de Ba Tour, pour
la « fête » si chère à tout co^r vaudois.
^ ^ ®
La réunion pour les hauteAParoisse du
Val Baldlle aura lieu, D. V.,\au Col des
Fontaines le dimanche 22 août\à 3 heures
de l’après-midi.
^ ^
Pour le Moeumeot i HENRI IRNAUD.
29.me Liste de Souscription :
Report de la 28.me Liste U 40.182,30
Jean Pierre iPons, Embrun »■, 10,—
Alexandre Clot, Luán Tolo, Ré- I
publique Argentine » | 50,—
Intérêts semestre Banque Pel- |
legrini, Turin » | 207,60
t
Total à reporter L. '^1.449,90
Hî :î: Hi '1”
LA TOUR. Le rapport annuel dàla P'aroisse, qui vient de paraître, con.stÉe que
si Ion ne peut pas parler de grande succès, « il y a eu du progrès et les |'ruits
visibles n’ont pas manqué », ce qui fait
qu’on entre dans la nouvelle annéâ « le
cœur plein d’espoir ». — La fréquenlation
des cultes est bonne, « mais pourrait Etre
bien meilleure » ; les réunions de quai|ier,
des 7 quartiers, sont toujours bien fréquentées. I
L’activité chrétienne se manifeste d’|ne
manière réjouissante par huit Sociétés ^ui
« travaillent en vue de la bienfaisance,Vie
l’Evangélisation, des Missions et de réification personnelle et sont une véritable
force pour la Paroisse. Six écoles du dimanche réunissent et instruisent des cettaines d’enfants. L’enseignement bibliqifc
est donné dans toutes les écoles sur semaine. L’enseignement religieux a ét|
donné par le pasteur, d’Octobre à Pâques^
à 136 élèves » et 48 nouvelles recrues sd
sont ajoutées: à l’Eglise le jour du vendredi!
saint. De nouvelles Associations de jeunesse ont été fondées à l’Envers et au
Taillaret. |
On pourrait glaner d’autres données intéressantes dans ce rapport substantiel,
complet et soigneusement rédigé, ce qui
n’est pas pour lui nuire ; mais il faut nous
borner à ajouter un mot sur les finances.
Nos frères de Un, Tour, disons mieux, bon
nombre de nos frères donnent généreusement pour toutes les œuvres, à tous les
appels qui leur sont adressas, sans oublier leur Eglise, bien entendu. La collecte
annuelle a dépassé les L. 15.000 ; la collecte à la porte du temple atteint L. 7.000
environ ; les dons éventuels plus de 14.000
lires, grâce surtout à la très large générosité de la famille Dreher qu’il faut si.gnaler a la vive reconnaissance de la Paroisse, sans oublier les autres généreux do
nateurs qui savent faire un si noble emploi des biensi que Dieu leur a donnés.
La Tour verse à la Caisse Centrale
L. 10.000 ; L. 1.000 à la Caisse des (Emérites (plus L. 1.157 de la collecte spéciale,
pour l’Eméritation) ; L. 3.000 à la Caisse
des Vallées ; L. 3.000 à l’Asile d’enfance,
etc,, etc., et solde son bilan par une encaisse d’environ L. 7.000. On est donc en
bon chemin, mais il faut encore faire plus
et mieux, puisque la chose est possible.
MASSEL. Actes liturgiques juin-juillet.
Baptêmes : Tron Jean Albert (Roucias),
Micol llda (Portes), Tron Gustave (Champs
la-Salse).
Mariages : Gaydoui Ernest et Giraud Esther — Peyron Ernest et Micol Aline.
Ensevelissements : Pons Pierre feu Jean,
décédé aux (illisible), à l’âge de 82 ans.
g. m,
NAPLES. « Notre Eglise Vaudoise, affirme le dernier raj^port annuel, garde ses
positions et sous différents aspects elle les
a peut-être améliorées ». Elle continue à
rendre son témoignage et à exercer son
influence spirituelle au milieu de ces chrétiens qui cherchent en elle le pur Evangile. L’évangélisation y est difficile tant
qu’on n’aura pas un local qui s’adapte
mieux à la propagande. Et à ce propos,
une dame généreuse de la congrégation a
remis au Pasteur L. 100.000 pour « une
première pierre angulaire du nouveau temple ». Les cultes sont généralement bien
fréquentés ; l’école du dimanche de Cappella Vecchia prospère et nombreuse, et
dont la majorité des enfants sont catholiques.
Les contributions sont en progrès sur
tous les chapitres : culte, bienfaisance. Société de couture, etc., et l’Eglise peut
ainsi verser L. 6.000 à la Caisse Centrale ;
L. 1.000 à la Caisse des Emérites et L. 1.000
pour l’œuvre de Torre del Greco.
RODORET. L’Echo a reçu pour les sinistrés de Rodoret, de M. et M.me Jean et
Marguerite Richard, de Lausanne, L. 30.
SAINTiJEAN. Nous avons eu le privilège d’entendre, dans le courant du mois
de juillet, M. Miegge, candidat en théologie, qui occupa la chaire les dimanches 4
et 11, en prêchant devant des auditoires
nombreux et attentifs des sermons d’actualité, et plus précisément sur ; « Ne vous
conformez pas au siècle présent » et « La
vie chrétienne ».
Le 18, la chaire fut occupée par M. Revel, pasteur émérite, et le 25 par M. B.
Gardiol. Nous remercions cordialement ces
vénérés Pasteurs qui ont bien voulu remplacer M. Tron pendant sa courte absence.
— Nous rappelons aux amis de la bienfaisance que le Bazar annuel de la Société
du Printemps s’ouvrira, D. V., à la Maison Vaudoise jeudi, 19 adût, à 3 heures de
l’après-midi. — Tous sont cordialement
invités. Y.
NOUVELLES POLITIQUES.
'¿fi
Le;s récentes mesures économiques déliliérées dans le Conseil des Ministres du 3
courant sont discutées par l’opinion publique avec un intérêt tout particulier, tout >.ÿJ
en étant approuvées à juste titre pour le
motif, de capitale importance pour la na
tion, qui les a inspirées. Dans le dernier
numéro nous avons omis, faute d’espace,
de mentionner une de ces mesures qui
concerne la (suppression de nombreuses
sous-préfectures du royaume. D’après cette
délibération, qui a été prise dans le but de
réduire les dépenses de l’Etat, la province
de Turin perdra les sous-préfectures de fj
Pignerol, Suse et Ivréo. On ne sait pas encore quand elle sera mi.se à exécution, mais ’-1
on suppose <]uc ce sera très prochainement^ U
Pendant qu’on attend, avec... patience,^.-1
le futur pain bis, les nombreux spéculateurs... sur la gourmandise ne se résignent
pas facilement au décret qui abolit la fabrication des pâtisseries en farine de froment ; aussi se sont-ils adressés en toute
hâte au Gouvemement pour qu’il... adoucisse cette mesure qui réduirait sensiblement leurs grosses recettes.
La presse officieuse trouve encore plu) sieurs propositions à faire en vue d’empê\cher l’exportation de notre monnaie. Ainsi
VImpe.ro, en con.statant comme quoi ü y a
200 millions de lires par an qui sortent du
î>ays pour les achats de modèles étrangers
M
i
3
•de robes, habits et chapeaux, voudrait qu’on
empêchât cette coûteuse émigration pour
obtenir « la création d’une mode italienne
et la collaboration de notre industrie de
rhabillement à la bataille économique ».
A notre modeste avis, il serait aussi fort
à propos, puisque nous sommes en matière
d’économie, de ne plus exagérer, dans les
parades et les festoiements, officiels et non
officiels, qui sont encore trop nombreux
malgré le désir exprimé en haut lieu, car
cela aussi est une source considérable de
dépenses... même pour l’Etat.
La Famille Royale, aictuellement à Racconigi, est dans la joie pour la naissance
d’un petit Prince de Hesse, premier-né de
la princesse Mafalda.
'Notre Gouvernement, par l’entremise de
son ambassadeur! à Madrid, M„ iPaolucci dei
Calboli, vient de conclure avec l’Espagne
un pacte d’amitié, de conciliation et de réglement jiÆciaire entre les deux pays. Par
ce traité, qui est considéré comme une contribution à la paix européenne, les deux
nations se ;garantiraient une neutralité réciproque en cas d’attaque non provoquée
d’une puissance européenne et défendraient
leurs intérêts politiques communs dans la
Méditerranée et en Afrique.
Le général Nobïle, valeureux commandant du Forge, ainsi que l’équipage italien
qui l’a accompagné dans l’expédition polaire, ont été reçus à Racconigi par les Souverains qui leur ont fait un, accueil des
plus chaleureux. La ville de Turin n’a pas
voulu manquer, à leur passage, de manifester son admiration pour les hardis aéronautes dont l’Italie doit être orgueilleuse
à juste titre.
—• France. L’action énergique de M. Poincaré en vue de la istabilisation du franc a
commencé à donner des fruits. La confiance
est revenue en France et les luttes politiques ont subi une trêve en pr^ence de la
situation fort peu brillante des finances de
l’Etat. En imitant l’exemple de notre ministre Voilpi, M. Poincaré a proposé, avec
l’approbation générale, l’institution, d’une
Caisse d’amortissement pour assurer le service des intérêts, du remboursement et de
la rénovation des Bons de la (Défense
nationale.
Le franc, à la suite de ces mesures heureuses, a marqué une .sensible amélioration
en comparaison deis monnaies à haut cours
en remontant à 158 sur le marché de Londres. Cependant, tout demèrement il vient
de retomber à 166. Cette rechute est attribuée à une lettre que M. Clemenceau
a récemment adressée au président, des
Etats-Unis, M. Coolidge, pour « protester
contre les principes rigoureusement financiers qui ont présidé, au-delà de l’Océan,
au réglement des dettes de guerre, tellement différents, dans leur essence, des
communes obligations financières entre une
nation et l’autre » ; et aussi au renvoi à
l’automne de la ratification des accords avec
l’Angleterre et l’Amérique pour le réglement de ces mêmes dettes.
— Mexique. La tension entre l’Etat et
l’Eglise catholique s’est quelque peu relâchée après les troubles qui ont eu lieu en
CE QUE L’ON PENSE DE JÉSUS
DANS LE MONDE
(Suite, voir N. 28).
En 1909, le docteur J. K. PUNK posait
aux théologiens, historiens et publicistes
juifs d’Amérique, la demande suivante :
« Que pensent du fondateur du christianisme les plus savants parmi les Israélites
modernes ? ». Voici, entre autres, trois réponses, d’après la North American Review,
reproduites par II Marzoœo du 10 janvier
1910 :
Le docteur K. KOHLER, directeur du
Collège Juif de Cincinnati, affirme que les
Juifs n’ont aucun motif de repousser Jésus,
« l’homme, le maître, l’être humble et charitable qui a aimé les affligés. 11 a été un
des meilleurs et des plus véritables fils de
la synagogue. Jl a été un vrai prophète ».
Ix; docteur GUSTAVE GO’fTHETL, rabbin de 'New-York, dit : « Placer le Maître
de Nazareth à côté des prophètes hébreux
n’est pas un déshonneur ix>ur eux, et
n’ajoute pas du décor à son nom,. Il a enrichi leurs trésors spirituels de nombreux
joyaux de vérité religieuse et prononcé des
paroles de vie, parce qu’elles pénètrent jusqu’au fond du cœur humain ».
^ U professeur MORRIS JASTROW, de
l’Université de Pensylvanie, dit: « Au point
de vue historique, Jésus peut être considéré comme le successeur immédiat des
prophètes hébreux ».
MAX NORDAU, illustre Israélite de
France, écrit : « Jésus est âme de notre
âme, chair de notre chair ; qui pourrait
plusieurs centres. pourparlers sont en
cours entre les parties intéressées et on
prévoit que Tordre sera bientôt rétabli
grâce aux mutuelles concessions.
— Russie. D’après certaines nouvelles
venant de la Russie, ce pays se trouverait
da.ns une grave situation à cause d’un vaste
mouvement centre- révolutionnaire dans le
Midi. Le bruit court qu’en présence de ce
fait les Soviets auraient proclamé la mobilisation générale ; mais les représentants
diplomatiques russes à Londres et Paris
démentiraient catégoriquement ces nouvelles alarmantes. t.
IVouyelle religieuse.
L’Alliance Presbytérienne vient de perdre son distingué président, le rév. doct.
J. Nicoli Olgivie, et c’est le vice-président
en charge, qui d’après la Constitution,, lui
succède automatiquement, en la personne
de M. le doct. Charles Merle d’Aubigné.
C’est la première fois, depuis la fondation
de l’Alliance, qu’un non anglo-saxon se
trouve à ce poste.
Le nom de M. Merle d’Aubigné est bien
connu a,U sein du protestantisme de langue
française ; grâce d’abord ,'à la mémoire bénie de son bienheureux père, l’historien de
la Réformation, et grâce aussi à ses qualités personnelles.
Il a fourni d.éjà une carrière des plus
actives dans l’Eglise missionnaire belge et
se trouve actuellement pasteur à Neuilly
(Paris) ^
Sa descendance d’une mère irlandaise,
son éducation en Angleterre et ses études
en Allemagne, en France et en Suisse lui
ont donné une parfaite connaissance des
langues étrangères du monde protestant et
Tont mis, par ses fréquentes députatio.ns
en maint pays des deux continents, en
contact avec les plus notables personnalités
du protestantisme évangélique.
Notre Eglise, qui est la doyenne parmi
sas sœurs presbytériennes, ne peut que se
réjouir de cette nomination et souhaiter
d’avoir, dans ,un avenir pas trop éloigné,
le privilège de lui exprimer personnellement sa haute considération dans un de
nos ISynodes. A. M.
L'entêté et rhoime énergique.
Nulle confusion n’est plus fréquente que
celle qui s’établit spontanément entre Tentêté et l’homme énergique. Or, l’expérience,
d’accord avec les spécialistes de la psychologie, révèle que les entêtés, qui donnent
par leur attitude obstinée et butée, l’apparence d’une grande force intérieure,
sont, tout au contraire, des gens mous,
sans énergie, entièrement dominés par
une puérile idée fixe, implantée dans leur
cerveau par une tyrannique vanité. L’entêté est, par définition, l’homme qui n’a
pas de volonté. L’entêtement est une sorte
de « crampe mentale ». Un entêté persiste
parce qu’il a commencé. Loin de donner une
preuve de son énergie, il montre qu’il est
l’exclure du peuple d’Israël ? Saint-Pierre
restera le seul juif qui ait dit du fils de
Dieu : Je ne le connais 'point !... Jésus honore notre race, et nous l’accueillons, comme nous accueillons les Evangiles, fleurs
de la littérature hébraïque ».
THEODORE RËINACH, président de la
«Société des Etudes Juives», dit que Jésus « mérite d’être honoré comme les prophètes qui l’ont précédé et auxquels il se
rattache ».
La même pensée est exprimée par JACOB SCHIFF, le philanthrope américain
bien connu,
ENRICO 'CASTELLANI, professeur à
l’Université de Padoue, écrit : « Se la mia
famiglia è monogama ; se le mie abitudini
si allontanano dalTapatia contemplativa dell’uomo orientale ; se non mi sento più prigioniero di tutta quella rete di comandi e
di divieti rituali, che sono isolante più insormontabile delle stesse mura di un ghetto
fra l’ebreo ortodosso ed il gentile ; se, nelle
idealità dell’arte e della condotta, nel giudizio della storia e nelTindirizzo dell’attività, vivo, non solo della vita della patria,
ma della esistenza della società civile, nella
quale son nato, senza alcuna riserva, senza
alcuna reticenza e senza alcun sottinteso :
da che dipende tutto ciò ? — Da questo
esclusivamente che in me è penetrata tutta
la coltura cristiana, tutto l’insegnamento
di Cristo : che sento in me tutto il riflesso
delTanima cristiana. Cerco le ragioni ultime dei miei sentimenti, cerco i fondar
menti primi della mia coltura, cerco l’ultimo faro delle mie aspirazioni : e dove li
trovo ? In Cristo ! E perchè non dovrei ri
tout simplement victime d’une « contracture » de sa volonté qui fonctionne mal.
iDe plus, il persiste par impuissance. Il
n'a pas eu lui la force d’âme nécessaire pour
s’arrêter, et, s’il le faut, faire machine en
arrière. — Il lui manque le pouvoir de
« freinage » indispensable à tout homme
énergique.
L’entêté est un orgueilleux qui, généralement, n’obéit qu’à un puéril besoin de
vaincre. Méfions-nous donc des êtres têtus
et bornés qui foncent toujours dans la même direction et se bercent de Tillusion de
posséder une volonté de fer. L’entêtement
est, tout au contraire, l’indice d’une veulerie morale. Qui ne sait pas,se vaincre soimême est incapable de vaincre les autres.
Gardons-nous donc de prendre pour une
manifestation de force, un indice scientifique d’incurable faiblesse. Excélsior.
OUVRAGES REÇUS.
Aurelio Cai’fei.lo : La confessione evangelica — Casa Editrice « La Speranza »,
iRoma — L. 1,25.
Dans cette br ochure d’une trentaine de
pages, l’auteur prouve clairement par
d’abondantes citations tirées des SaintesEcritures, surtout des Pères de l’Eglise et
des Conciles, que la confession auriculaire
n’est pas d’institution divine et qu’elle n’est
pas nécessaire pour notre salut : « la confession faite à Dieu seulement, est nécessaire et suffisante au salut de notre âme ».
Cette petite étude est à recommander
comme un bon instrument de controverse
pour les personnes dépourvues de culture
théologique.
DICTONS VAUDOIS.
(Travaux champêtre,,
économie domestique, etc.).
Couërto avêno - Ardo pièno.
An da fen - An da rien.
Qui frcumëntîo - Foulâtrio (1) (A Rodoret).
Sasoun accueigl meissoun.
Pra mal sdà e fêo ben toundüo - Mantênën
la meisoun drüo.
Qui meinaggio sa driiggio, meinaggio soun
pan.
Tant vadot maglio coum vacias.
Lou gouvèrn passo (2) la sors.
Pmâenta poulentâ - Pansa piena e mal
gouërnâ.
L’ê pess la toundeuiro - Que Vagneleuiro.
Toummo diiro - Doun’ën piiro.
Toummo frêcio - Grosso lèdo.
Toummo grasso - Grosso lëdasso.
Sèll ënt â sënrass - Froumënt ënt â pautass.
Qui taglio soun avêno - Meissouno e fêno.
Qui taglio soun Ma vërdan - A. l’a la paglia
e lou gran.
Diir .sii diir - Fai pâ boun miir.
Pi grosso è la driiggio, pi grò è lou paisan.
Lou bounpat è pi vitte â meisomi qu’ lou
patroun.
Robbo bouno, i e jamais tro darò.
Qui baratto - S’ gratto.
Nebbia bassa - Bel tëmp lassa.
Nebbia roussa la matin - D’nant qu’la sìe
neuit, la(s) arôsën lou giardin.
conoscerlo e glorificarlo come il rigeneratore
delTumanità e la luce del mondo ? ».
En 1910 le journal La Pace publiait une
prière de FERRUCCIO COEN. En voici un
fragment : « S’egli è vero, o Rabbi Gesù,
che venti (secoli or sono, discendesti fra
noi, dalle sfere superne, per la redenzione
delTumanità ; s’egli è vero che portasti, la
parola consolatrice per gli oppressi, ed a
sangue sferzasti gli oppressori ; s’egli è
vero che scacciasti i mercanti dal tempio ;
che proclamasti la fratellanza fra tutti i
popoli della terra, ritorna, ritorna ancora
una volta, o Rabbi Gesù !... Sì, tu ritornerai ; ma non pi,ù vittima predestinata,
non più ravvolto nella veste inconsutile.
Tu sarai nello spirito di tutti gli oppressi,
sarai nella (coscienza di tutti i ribelli. Ed
insorgeranno quelli che hanno sete di giustizia ; insorgeranno quelli che vivono in
amaritudine. E tutto spezzeranno, catene
ed œtacoli, e giustizia sarà fatta sopra la
terra. Amen ».
VI - Croyants protestants.
JEAN-AMOS COMHNIUS (1592) t 1671),
sàvant grammairien et célèbre éducateur
morave, écrit dans son testament : « ...Je
louerai toujours le Christ, l’objet de mon
amour suprême, pour m’avoir inspiré un
vif amour pour ses agneaux et pour avoir
l>éni mon travail en leur faveur... Tout ce
que je ferai désormais ce sera comme si
Christ en personne me l’avait commandé...
J’ai trouvé Christ : éloignez-vous de moi,
vaines idoles ! Il est pour nioi toutes
choses. Le marchepied de ses pieds vaut
plus pour moi que tous les trônes du monde;
sa bassesse est meilleure que toutes les
gloires de la terre. Je crois avoir trouvé le
Sëren dë neuit - Düro fin qu’lou dinâ ê
keuit. t. p.
i(l) Celui qui sème du froment, ne sait pas
ce qu’il se fait.
(2) Vaut mieux ; ce piwerlie s’applique au
liétaiL
* « *
(Sur Dieu).
Lou Boundimi n’ën vd pâ niin d’countënt
sii kto tèrro.
Ogni d’ün për se, e Diou për tiii.
Lou Boundiou pago pâ sampre lou sande^
Quant lou Boundicm sèrro la porto - A l’euhbro iino fënêtro.
Lou iBoundiou â pago tart - Ma â pago lare.
Lou Boundiou gardq sampre ëncaro Un priis
për la sé.
Qui s’agiiio - Lou Boundiou l’agiiio.
Qui serv sëgnour - Serv doulour.
Qui fai ben a Un vÜen, fai ounto â Boundiou.
Lou Boundiou â fai II fol e peui gl’acoublo.
Jean Coï i«an. directeur-responsable
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ciel dès ici-bas, puisque je vois clairement
devant moi les traces de mon Guide céleste. En suivant ces traces, sans m’en
écarter, je suis sûr d’arriver au ciel ».
GODEFROY-GUILLAUME LEIBNITZ
(1646 t 1716), illustre philosophe et grand
géomètre allemand, inventeur du calcul infinitésimal, s’exprime ainsi dans un hymne:
« O .Jésus, ta mort et ta douleur
Sont notre joie et notre vie ! ».
Le comte ZINZENDORF (1700 t 1760),
fondateur de TUnité des Frères Moraves,
a laissé cette parole : « J’ai une seule passion : Christ, et Christ seulement ».
JEAN-JACQUES ROUSSEAU (1712 t
1778), illustre écrivain et philosophe genevois, parle, dans son Emile, de la sainteté de l’Evangile, après quoi il ajoute :
« Est-il possible que celui dont il contient
l’histoire ne soit qu’un homme ? A-t-il peutêtre le ton d’un visionnaire ou d’un sectaire ambitieux ? Quelle douceur, quelle
pureté dans ses mœurs ! Quelle grâce émouvante dans ses discours ! Quelle promptitude d’esprit, quelle finesse et quelle précision dans ses réponses ! Quelle maîtrise
sur les passions ! Où est l’homme, où est
le sage qui sache agir, souffrir et mourir
sans faiblesse et sans ostentation ?... Oui,
si la vie et la mort de Socrate sont d’un
sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un
Dieu ».
Rousseau dit encore de Jésus : « H suffisait de l’entendre une fois pour être convaincu; on sentait que le langage de la
vérité ne lui coûtait rien, parce qu'il en
avait la source en lui-même ».
(A suivre).
4
VALLI VALDESI.
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia,
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Cffiesa : Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore: Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G, Miegge, candidato teol.
PERRERO - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore ; Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Sig. Roberto Jahier, candidato teol.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODORETTO - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore ; Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
PRADELTORNO - Sig. E. Coi’sson, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Piume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Euigeuio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Cluesa Evangelica - Sig. Amato
Billour, evangelista.
BRES'CIA - Chièsa : Via dei MlUe, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno, M.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqualoni, evang.. Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Patore : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Sem BenelH, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron. Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Cliiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Vìa G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore ; Giovanni Grilli, Viale
Pranscini. 11.
MANTOVA - Cliiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chie.sa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia. 25 Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani, evangelista (Diaspora).
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet. ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. Azzarelli,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore: S.
Oolucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
Billour. Asilo Evangelico.
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ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Cliiesa : Coi’so Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampìerdarena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore : S. Colucci.
SUSA - Chiesa: Via Uinberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Ili Palma, 13 - Pastore : Antonio Mìscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Prancesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis .(S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Pigna (presso 11 Duomo) - Pastore : B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Troljia.
Il evito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolmneo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Lonqo.
UFFUCIO PUBBLICAZIÓNI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pvhUicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. Perazzi.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore P. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice: Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre Pellice - Presidente :
Prof. A. Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice: Suor J. Cv.gnj/.
OSPEDilLE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Lu.serna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO PEMMlisiILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet. 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasnuet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore;
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore: Pastore F. A. Billour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione: Luserna San Giovanni (Torino) Direttore ; Pastore A. Comba, Augrogna
(Torino).
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi
Rio Marina, SaDe, Sanremo, Vallecrosia,
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Ufficio di ritagli da giornali e riviste, fondato nel 1901 — Direttore : Umberto Frugiuele — Corso Porta Nuova, 24 - Milano
(12) - Telefono N. 53-01. - Corrispondenza:
Casella Postale 792 - Telegrammi
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