1
Çtnqnante-nenvièine année.
7 Settembre , 1925
S
L ECHO
N.“ 56
\
PRIX D'AB(
9e'
■9e
RAIsèANT
ValJées Vaudoises ...
Italie (en dehors des Vallées) .!>
Etranger..................... . . .
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique...................
Par an
L.
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Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
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de l’année.
Le Numéro *0 centimes
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...*, dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV; 8).
S
8
FOI VACILLANTE
{Suite et fin).
Quelles sont les principales causes de ce
désordre moral et intellectuel ?
C’est d’abord l’ignorance des lois et des
mystères du monde et de l’univers. La
plupart des hommes ne connaissent rien
ou presque rien de ces merveilleuses réalités qui composent la grande harmonie
universelle et qui parlent éloquemment de
la présence et de l’amour de Dieu. Et ce
qui est pis, c’est que, en général, ile ne
font rien pour les connaître. Nous ne croyons pas aux béatitudes de l’igniorance ;
l’ignorance ne donne pas la vraie félicité
et ne rend pas meileurs ceux qui l’adorent.
En tout cas,, elle ne vapt pas mieux que
cette science orgueilleuse!qui prétend abolir le mystère et qui erbit tout savoir et
tout expliquer avec les cinq pauvres sens
desquelfe sont doués les h|)mmes ordinaires.
Une autre cause du df^ite c’est oet égoïsme doublé d’orgueil qui produit infailliblement le dérèglement pr^ral de lia vie, en
éloignant la créature ¡du chemin de la vérité qui conduit à Dku. La majeure partie des hommes qui doutent des vérités religieuses, et qui touriient en ridicule tout
«e qtttvâ trait à la via spirituelle, ont quelque interdit à cachep quelque passioin à
flatter ou à justifier. li ont peur de la lu
mière ; ils préfèrent s<
nèbres ou dans une liscrète pénombre,
pour ne pas être trouilés : « la lumière
étant venue dans le nmde, les hommes
ont préféré les ténèb-es à la lumière,
parce que. leurs œuvre: étaient mauvaises». Le péché ! Voilà 1: triste compagnon
du doute et de l’incrédilité.
. Et finalement, pami les causes du
- doute nous rangeons læ phénomènes muL
tiples produits par le aal qui règne dans
le monde et les épreuvs diverses qui nous
frappent personnellem nt. Il est parfois
bien difficile de ne papperdre de vue le fil
conducteur de 3a bonti et de la puissance
tenir dans les té
événements quj se
ent dans le monde,
lous pas entendu
ere: « Si Dieu exis)on... s’il était toutâmes scandalisées,
de Dieu au milieu des
déroulent et s’enchevêt
Que de fois n’avonsexhaler cette plainte ar
tait... s’il était juste et
puissant !...». Pauvres
quand pourrez-vous conjirendre que le mal
qui règne dans le mondi ne dépend pas de
la volonté de Dieu, m^s du déréglement
des hommes, et que lépreuve qui nous
frappe est bien nécesaine, indispensable
même pour nous éduqur et nous amener
à la perfection ? Oh ! embien Ites voies de
Dieu sont plus élevées que les nôtres !
Comment pouvons-mus vaincre le doute
ou les restes du doute 3ui se mélangent à
notre foi et affaiblis lent notre vie de
croyants ?
La première condit m à remplir, c’est
de travailler à afferm* notre volonté. Le
doute ne peut être vjneu que par une
volonté ardente et tfiace d’arriver, non
seulement à la foi, mis à la connaissance
directe de la vérité. S nous nous contentons d’une « demi foi f, d’une croyance superficielle, alors Ite doite ne nous lâchera
plus ; il étendra toujors son ombre froide
et sinistre sur notre vie. « Le royaume des
cieux est forcé, et ce sont les violents qui
s’en emparent ». B faut vouloir croire, il
faut vouloir pénétrer dans le monde divin,
pour atteindre la perfection.
Mais, abandonnés à nous-mêmes, nous
nous découragerions bien vite et nous renoncerions à la lutte. Il faut chercher des
appuis autour de nous pour avancer vers
le but. Ces appuis et ces aides nous lés
trouvons dans la connaissance, l’expérience
et la sympathie des croyants qui nous ont
précédés sur cette terre ou qui y vivent
actuellement. Pourquoi ne pas aïfer vers
ceux qbi en savent plus que nous ? Et parmi ceux qui savent et qui peuvent nous
aider, nous plaçons bien haut, au-dessus
de tous, Jésus, le Maître et le Seigneur.
C’est à Lui qUe nous devons recourir pour
retrouver le chemin perdu, pour sortir des
ombres et des pénombres du doute.
Et si notne âme a de la' peine à croire
ce que .nous dit le Guide divin, ce que les
croyants nous répètent, si nous ne pouvons comprendre l’expérience chrétienne
des autres... proposons-nous d’appliquer fidèlement, à notre vie, une à une, les vérités de l’Evangile. Si nous persévérons dans
cette expérience, les résultats que nous en
obtiendrons nous prouveront, mieux que
tous les raisonnémeritsT si nous ' marcHon§'
sur le chemin de la vérité ou sur celui de
l’erreur... Et il arrivera certainement ceci;
en pratiquant la vérité, nous apprendrons
à la connaître directement et à l’aimer.
Les brumes du doute s’évanouissent devant l’expérience, chrétienne.
Pour rendre cette expérience plus efficace ajoutons, à la pratique des vérités
proclamées par le Christ, la méditation, le
silence intérieur et la prière. Par ce dernier moyen nous pourrons percer le voile
et arriver lentement à connaître la vérité
lace à face, à remplacer la foi par. la vision,. C’est par ces moyens que les mystiques et les saints sont parvenus aux plus
hauts degrés de la vie spirituelle.
^ H«
Le doute est le poison de l’âme. Il ne
doit pas s’établir en nous, il ne doit pas
devenir un lit de paresse sur lequel notre
âme -s’endort du sommeil de la mort
spirituelle.
Nos églises sont menacées plus par le
doute que par l’incrédulité. Les croyants
qui paraissent les plus assidus et les plus
diligents n’en sont pas exempts. Comment
le règne de Dieu pourra-t-il progresser, si
ceux qu doivent en être les propagateurs
sont « semblables aux flots de la mer, agités par le vent et poussés de côté et
d’autre ? ».
Affermissons notre foi par tous les moyens, afi,n qu’elle devienne ce que le Christ
veut qu’elle soit: une puissance victorieuse,
une lumière, une vie. Si nous nous sentons
défaillir, que notre invocation soit celle du
père qui criait au Christ ; « Je crois !...
Viens au secours de mon incréduMté ».
F. Peyronel.
Vedere in 4^ pagina il
CATALOGO delle Pübblicazioni
della Libreria «LALUCE«.
LE SYNODE.
’ La suprême assemblée législative de l’Eglise Vaudoise, réunissant les Pasteurs et
pélégués de toutes nos Congrégations, a
inauguré sa session de 1923 le lundi 3 cou■ rant, à 3 h. de l’après-midi, par un culte
d’occasion.
"Le Synode est toujours un événement
pour la population de La Tour et des environs ; aussi nous ne songeons pas à nous
étonner que le temple neuf, pouvant contenir de 800 à 1.000 personnes, fût littéralement bondé à la séance d’inauguration,
bien avant l’heure où devait commencer
la cérémonie, si solennelle et imposante
dans sa simplicité.
L’entrée du long cortège des Pasteurs
et membres du Synode, précédé du prédicateur d’office M. Louis Marauda et du
Candidat qu’on va consacrer, est saluée
par les accords de l’orgue. L’ordre du culte
est réglé d’après la liturgie spéciale des
séances d’inauguration du Synode, et le
discours du prédicateur est immédiatement précédé par un chœur de circonstance exécuté par la Chorale dç La Topr,
sous la direction de M.me Bàlme.
. V Le texte choisi par M. Marauda est contenu dans la dernière partie du v. 11 du
chapitre XXII de l’Apocalypse : « ...et que
celui qui est saint soit sanctifié encore ».
« Le secret de notre délivrance, débute l’orateur, est tout entier dans notre persévérance sur le chemin de la sainteté ».
Nous pourrions, si l’espace ne nous faisait défaut, faire l’analyse de ce beau discours d’une admirable clarté, tout pétri de
vues et d’idées aussi pratiques que profondes ; nous#pourrions suivre l’orateur à travers les développements successifs des différentes parties de son beau sujet ; mais
nous allons faire mieux que cela : dans notre prochain numéro nous comptons en offrir à nos lecteurs un résumé rédigé, sur
notre prière, par l’orateur lui-même.
Après la cérémonie toujours solennelle
de la consécration du Candidat, 1’ artiste
M. Vlllani, que nous avions déjà admiré
dimanche dernier au grand concert de musique sacrée, chante avec infiniment d’expression VAir d’Eglise, de StradeUa.
Détail touchant : les parents du candidat M. Colucci, venus tout exprès de la
lointaine Bari, ont assisté, avec une profonde émotion qui se peignait sur leurs visages, à la consécration au ministère évangélique de leur fils bien-aimé.
A 4 h. 1|2 la cérémonie est terminée et
l’immense foule s’écoule pour se rendre en
très grand nombre au bazar des Institutions Hospitalières qui s’ouvrait au « Convitto » ; tandis que les membres du Synode
se réunissent dans la salle ad hoc pour leur
PREMIÈRE SÉANCE.
Le Bureau provisoire, formé de (M. Jacques Marauda, doyen d’âge des Pasteurs
en activité de service, président) de MM.
Hemi Twn, junior, et Guido Comba, pasteurs ; des professeurs J. Cdissm et E.
Guigou, procède rapidement à la vérification des mandats ; d’où il résulte que les
membres du Synode, présents ou attendus,
sont au nombre de 140 environ.
Après quoi, on passe à l’élection du Bu
reau définitif qui résulte formé de MM. :
François Bostan, président ; comm. Introna de Rome, vice-président ; Guido
Comba, H. Tron, junior, et Emile Gorsani,
secrétaires ; Francis Monney et Alexandre
Rivoir, assesseurs.
En occupant le fauteuil de la présidence,
M. Rostan prononce un discours de circons- '
tance pour remercier, d’abord, l’assemblée
de l’honneur qui lui est conféré ; pour rappeler ensuite avec émotion les ouvriers de
l’Eglise et les « amis » qui nous ont quittés depuis le dernier Synode; et enfin pour
placer les délibérations que nous allons
prendre sous le regard de Dieu et sous son
inspiration. Il exhorte les membres du Synode à être réguliers et ponctuels aux séances... et à se garder des discours trop
longs ou inutiles. Toujours de 1’ avis du
Président, il est convenu de tenir nos séances de 8 h, 1|2 du matin à midi, et de
2 h. à 6 h. 1|2 du soir... sans compter les
séances supplémentaires qui auront lieu
dans la soirée. Dernier terme pour les délibérations ; vendredi ,à raidi. ,
DEUXIÈME SÉANCE
^ (mardi matin).
Elle est ouverte par le culte présidé par
M. Rostan lui-même, qui lit un Psaume et
adresse à Dieu une fervente prière. M. Arthur Muston prononce une autre prière de
supplications à Dieu pour qu’il ait pitié
des malheureuses populations du Japon,
victimes de l’épouvantable catastrophe
dont la nouvelle nous arrive ce matin même. Suit la lecture du procès-verbal de la
première séance, faite par le secrétaire
M. G. Comba.
Le Président communique les noms des
membres de la « Commission des propositions » à savoir : MM- Ugo Janni, président ; Paolo Bosio, Luigi Micol, Ravazzini
et Adolphe Coïsson.
Le télégramme traditionnel au Rioi, accueilli à sa lecture par des applaudissements chaleureux, est rédigé comme suit :
« Riunito oggi per iniziare suoi lavori,
sotto sguardo di Dio, Sinodo Valdese pieno
di fede negli alti destini patria diletta,
rende omaggio al Sovrano amatissimo, simbolo e guarentigia per tutti dì giustizia
verace e delle sacre libertà religiose e
civili ». •
M. Davide Bosio, rapporteur de la Commission d’examen de la Gestion de la Table, lit son rapport, un travail nourri, complet, courageux, où toute la gestion de
l’Administration est passée en revue dans
ses parties essentielles; où les remarques,
les critiques faites dans le meilleur esprit,
les conseils pour l’avenir abondent et que
l’assemblée accueille par des applaudissements.
Suit l’examen du Rapport de la Table,
paragraphe par paragraphe. M. Arthur
Muston commémore le fidèle et généreux
ami de notre Eglise M. Cramer, dont le fils,
en souvenir de. son bienheureux père, lui
a fait parvenir pour la Caisse de Retraite
la somme de 10.000 francs suisses.
A propos des séances de la Table que le
rapporteur a jugées trop nombreuses (plus
de 3(0 jours au total), le Modérateur dé-
2
«J I'“ '
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montre l’impossibilité d’en réduire le nombre ainsi que l’impossibilité de les tenir à
moins de frais. :
M. C. A. Tron est d^’avis que, dans l’intérêt de l’œu¥re, il serait à désirer que les
chefs de district n’eussent à desservir
qu’une petite église, afin d’avoir plus de
temps à consacrer à la visite de tous leurs
rœsor tissants.
Le Modérateur, après avoir mis en relief les services que IMIM. Jacques Marauda
(43 ans de service),, Giovanni Luzzi (37
ans), l’ancien-évangéliste Trobia (40 ans),
et le prof. J. Ribet, qui doit se retirer pour
cause de santé (34 ans), et rerjdu hommage à leur activité fidèle et dévouée en
faveur de l’Eglise et de ses œuvres multiples, propose leur éméritation au Synode
qui la vote, pour les quatre, à l’unanïraité.
Au paragraphe « collecteurs », M. Barth.
Soulier propose, et le Synojde approuve,
que le Bureau écrive une lettre spéciale de
remercîments à notre grande bienfaitrice
Mrs. J, S. Kennedy.
Au sujet de nos « relations avec les Eglises de l’étranger », le Moderatem’ souligne
le cordial accueil fait à nos délégués au
grand Congrès des Eglises Presbytériennes
à Zurich, églises qui représentent, une
force du Protestantisme.
A l’endroit de la « Maison Italienne des
Diaconesses», le même Modérateur annonce que la Table a projeté de faire une
collecte spéciale pour que cette œuvre si
utile puisse vivre et se développer.
M. U go Jauni rend un excellent témoignage à l’Institut de Vallecrcsia et à son
vaillant directeur M. Billour, et fait des
voeux pour que, avec le concours de l’Eglise, il arrive à se dégager de ses embarras financiers.
Au sujet du « Consig-lio Evangelico interdenominazionale » en projet, sur lequel
prennent successivement la parole MM.
Paolo Bosio, Josué Tron, H. Pons et le Modérateur, M. Janni, avec sa fougue éloquente, préconise encore et toujours l’Union des Eglises d’Itah'e, but qu’il faut
poursuivre, malgré tout, et sans jamais se
lasser. Réjouissons-nous, en attendant,
pour ce premier pas vers l’Union.
Le Modérateur parle de nos églises d’Amérique en termes fort affectueux ; il dit
leur reconnaissance de ce qu’on leur a envoyé M. Amoulet pour desservir la paroisse de Tarariras ; souligne l’abnégation
et le dévouement de ce dernier et ajoute
qu’on nous réclame maintenant un ouvrier
pour San Salvador. Que ces frères reçoivent l’expression de notre affection et aussi
de notre gratitude pour tout ce qu’ils font
pour l’Eglise mère. M. C. A. Tmn parle
dans le même sens.
TROISIÈME SÉANCE
(mardi après-midi).
Au paragraphe « finances », M. Arthur
Muston s’associe au rapporteur là où il
exhorte l’Administration à la plus sévère
économie et surtout à ne faire que les dépenses strictement nécessaires. « Ne craignez pas d’être des administrateurs de la
«lésina» et laissez de côté tous les frais
de simple embellissement». Le Modérateur
réplique en affirmant qu’on est déjà sur
cette voie, mais que lœ derniers frais pour
l’achèvement des « Convitti» étaient indispensables.
L’examen du Rapport de la Table étant
achevé, on passe à celui des « Rapports des
Consistoires » des Vallées.
M. /, Marauda lit le rapport — tiré au
sort — de sa paroisse de Villesèche, qui ne
donne lieu à aucune observation.
Le rapport de la paroisse d’Angrogne
attiré l’attention de M. L. Rostagm, qui
se réjouit des progrès réalisés cette dernière année surtout en ce qui concerne les
contributions. Il se réjouit avec le Pasteur
pour trois catéchumènes provenant de l’Eglise romaine, qu’il a pu recevoir dans sa
congrégation.
Sur la paroisse de Saint-Jean, M. J. Bonnet trouve trop pessimiste le rapport de
cette église où l’on n’a mis en relief que
les ombres, tandis qu’on semble avoir voulu
tenir caché tout le bien qu’on aurait pu en
dire. M. B. Gardiol, qui a rédigé le rapport, s’excuse en disant qu’il a cru retracer fidèlemenf la situation. L’assemblée a
cependant l’impression qu’il a quelque peu
exagéré.
A propos de la paroisse de Turin, le rapporteur tient à souligner toute la reconnaissance de l’Eglise pour le versement extraordinaire dè 54.000 lires à la Caisse
Centrale, que ladite paroisse a fait le printemps dernier.
M. B. Soulier estime que, en fixant le
minimum pour chaque paroisse des versements à la Caisse Centrale, l’Administration a parfois exagéré la situation financière de certaines paroisses, témoin le Villar, taxé pour 5.000 lires, tandis qu’Angrogne — avec 100 communiants de plus
— ne l’est que pour 3.000. Il ajoute qu’à
côté de son versement de 3.500 lires, la paroisse du Villar a donné généreusement
pour toutes nos œuvres de bienfaisance.
M. H. Tron, junior, et le Président remarquent cependant que le premier devoir de
toute paraisse est de donner pour l’Eglise
d’abord et ensuite pour les autres œuvres.
II.me DISTRICT.
Au paragraphe « Casale et Diaspora »,
M. Soulier se demande s’il est convenable
de maintenir un ouvrier pour 54 communiants et pour une œuvre si peu encourageante. Le Modérateur, \MM. Forneron et
Paolo Bosio affirment qu’un nombre restreint de communiants n’est pas une rai- '
son suffisante pour qüe nous nous retirions,, vu que notre tâche principale est
d’évangéliser.
Suit un entretien fort animé sur le
« mouvement de Nus », auquel ont pris
part MM. P. Chauvie, P, Bœio, H. Tron,
junior, Ugo Janni, etc., que nous .ne croyons pas devoir résumer dans nos colonnes,
M. V. A. Costabel lit le rapport — tiré
au sort — de la première église de jMilan.*
à propos duquel M. C. A. Tron se réjouît
des progrès de cette église, une des premières de l’Italie.
Il résulte du rapport de l’église de
Trieste que son Pasteur a tenu un culte
spécial à r occasion de la solennité des
Saints et du jour des morts, qu’on y a célébré la Sainte-Cène, à laquelle plusieurs
catholiques ont été admis à participer. Ce
fait, nouveau pour notre Eglise, produit
une vive impression chez plusieurs membres du Synode, entre autres MM. B. Gardiol, A. Muston, G. Banchetti, G. Petrai,
G. Romano, qui le désapprouvent, en soulignent les dangers et recommandent la
plus grande prudence. M. Paolo Bosio fait
également des réserves, en reconnaissant
cependant qu’il y a des cas particuliers où
l’admission de catholiques ayant des besoins religieux peut et doit être conseillée.
Quant à la commémoration des défunts —
faite à un point de vue strictement biblique — elle n’est pas à copdamner, vu que
c’est une excellente occasion d’évangéliser
les catholiques. M. Janni applaudit aux
considérations de M. Bosio, approuve et
justifie la ligne de conduite du Pasteur de
Trieste qui, ajoute-t-il, « n’a fait et ne fait
que son devoir».
La discussion, très animée, est suspendue sans qu’on en arrive à une conclusion.
(A suivre).
ERNESTO COMBA
STORIA del VALDESI
dalle origini ai nostri giorni
300 pagine con 46 illustrazioni
e carta geografica
L. IO, franco, per l’Italia.
L. 13, franco, per l’Estero.
Libreria « LA LUCE »
TORRE PELLICE (Torino).
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Dimanche 26 août, tandis
que la chaire de Saint-Laurent était occupée par M. le prof. Jean Rostagno, le
Pasteur de ia paroisse se rendait à Cacet
pour Un culte spécial sous les châtaigniers
de cette localité, où se trouvaient réunis
un bon nombre de voisins et amis de barba
Pa.ul Benech, et sa digne compagne, magna
Madeleine, qui célébraient ce jour-là leurs
noces d’or. Cette belle fête de famille a été
rendue plus émouvante par le baptême de
sept enfants du fils Etienne, qui formaient
comme une couronne de fleurs printanières autour de leurs grands patents, réalisant cette parole des Proverbes : « Les enfants des enfants sont la couronne des
vieillards, et les pères sont la gloire des
enfants ».
Nous renouvelons à nos chers barba Paul
et magna Madeleine nos sincères félicitations et formons pour eux et leur nombreuse famille les meilleurs vœux de bonheur, avec d’abondantes bénédictions di
E. R.
vines.
CHABAS. Le culte de dimanche prochain, à 4 heures, sera présidé par M. le
pasteur Arnaldo Comba, de Fiume.
LA TOUR. L’avocat Albert Costabel a
parlé vendredi dernier, à l’Aula .Magna, des
« Italiens de la République Argentine »,
devant un nombreux public qui a suivi sa
« causerie » avec toute l’attention que le
sujet méritait. M. Costabel — un Vaudois
distingué qui a fait brillamment son chemin — est actuellement le « président de
la Fédération générale des Sociétés italiennes de la République Argentine », et comme tel, bien placé pour nous fournir des
renseignements de première main.
La Colonie Italienne de l’Argentine
compte au-delà de 1.-300.000 âmes r elle est
généralement très prospère, fort appréciée
et respectée de la population indigène: elle
possède les plus beaux pala’s de BuenosAyres ; groupe dans ses différentes Sociétés plus de 300 mille membres. Elle a des
écoles fort bien organisées. Avant, pendant
et après la guerre, elle a donné des preuves tangibles de son ardent patriotisme et
de son inépuisable générosité •’ sans compter les souscriptions s’élevant à plusieurs
millions pour secourir la mère patrie dans
maintes calamités, elle a souscrit plus de
800 miUiops à la Dette Publique de l’Italie. Environ 50 mille de ses enfants ont
répondu volontairement à l’appel de la patrie, lors de la dernière guerre...
Présenté par M. A. Pasquet et remercié
ensuite par le Syndic, M. Costabel est salué, à la fin de sa causerie, par de chaleureux applaudissements.
— Le Concert de Musique Sacrée, que
nous annoncions dans notre dernier numéro, a donc eu lieu dimanche. 2 courant,
dans le temple et fut, ainsi que nous nous
y attendions, un succès, un vrai suocès.
Nous n’avons entendu, à la sortie, que des
appréciations élogieuses voire même enthousiastes à l’adresse de chacun des artistes en particulier, de l’organiste, de la
Chorale et de son incomparable Directrice.
Ce fut également un succès au point de
vue financier, vu que la vaste nef et les
galeries étaient bondées, et personne ne
regrettera le prix de son billet.
Pour parler dignement d’un concert
comme celui de dimanche dernier il faudrait un artiste ou du moins un expert en
musique. No(U3 ne sommes, malheureusement, ni l’un ni l’autre ; n’e,mpêche que
nous n’ayons joui de toute notre âme du
régal artistique qui nous fut offert. Vous
connaissez le programme choisi, débutant
par un morceau pour orgue de César
Frank, que le prof. Tron, toujours sûr de
son instrument, joue avec beaucoup d’expression et de sentiment. Suit M.lle Olmo,
une vraie artiste, qui fait «parler» sa
harpe dans la Canzone de GolineUi et Romanza de Hasselmann. M. O. Vittanv, une
basse à la voix pleine, sonore, sans efforts
apparents, mais remplissant la vaste nef,
nous enchante avec Quai, stella mattutina,
de Carrot ; et le maestro Marco Peyrot, le
virtuose bien connu du violoncelle, ravit
son auditoire par le Grave della sonata in
la minore, de Bononcini.
Et nous voici au clou du Concert : La
Redenzione (trilogia), de Gounod, exécuté
à la perfection et où l’on ne saurait trop
admirer la complète fusion hannonique
des chœurs aux puissantes voix, les solos
de soprano et de basse de M.lle Chauvie
et de M. Villani, la direction parfaite de
M.me Balme et l’accompagnement impeccable du prof. Tron.
Dans la troisième partie, comprenant
(luatre morceaux plus amples et plus accessibles au gros public, à savoir : Fantaisie, de Dubois (harpe). Adagio della HP'
sonata, de Ariosti (violoncelle), l’admirable
Preghiera «alla mente confma», de’’fosti,
le plus connu (basse), ot Preludio e fuga,
de Duxtehude (orgue), tous supérieurement exéctUités ou chantés, l’auditoire recueilli et remué confirme et complète ses
impressions, son admiration, et voue à la
Chorale, à sa Directrice qui fut l’âme du
Concert, et à tous les artistes, ses sentiments de profonde reconnaissance pour
l’heure de réelle jouissance qu’ils nous ont
procurée.
— Société n'HisTomE Vacdoi.si;. La
séance annuelle a eu lieu; comme d’habitude, le premier lundi soir de septembre,
et fut présidée par le prof. David Jahier.
Bon nombre de membres de la Société sont
présents et un hi^breüx public, tout particuliêreme,nt attiré par la conférence de
M. Louis Appia,/remplit la vaste salle du
Synode. ^
e du procès-verbal de la
,e Président rapporte, sema rche et l’activité de
Après la leétu:
dernière séance
Ion l’usage, sur li
la Société dans le; courant de l’année qui
vient de s’écouler.\Et d’iabord il rappelle le
souvenir de ceux de nos membres qui nous
ont quittés : M. Charles Decker, M.lle Marie Bert, Mime Tro&relli, avocat Bertetti"
et M.me Orline Lcng-Gay. La liste des
membres, qui portait 232 noms l'année
dernière, en compta maintenant 246, malgré les pertes que nous venons de mentionner, grâce à 18 nouvelles recrues, parmi lesquelles nous devons signaler tout
particulièrement les nouveaux membres à
vie : MM. Henri Bounous, ingénieur Roland, Mario Cignoii, Arthur Taylor et J.
Campion de Londres qui, à côté d’un don
généreux de 150 Ires, fait hommage à la
Société d’un bel exemplaire de VHistoire
Vaudoim de J. Léger, œuvre rare dé- ^
sarmais.
Les finances de a Société ne sont pas
brillantes, et, n’eût été la collecte du 17
février qui nous a liourni environ 2.000 lires, nous aurions tté dans l’impossibilité
de faire face à tous nos frais. « Du concours de nos Eglisfs, affirme le Président,
dépend en • grande partie l’activité de la
Société ». Cette activité se résume - - pour
l’année qui va fini’ — dans la publication
de deux bulletins, dont l’un est distribué
séance tenante, et par celle des deux opuscules du 17 février, un en français, pour
les 'Vallées, un deuxième en langue italienne, pour les Eglises de la Mission.
Le Musée s’est enrichi des nouveaux
dons que voici '• 1° Du dexiteur Robert Prochet : médaille déeemée à l’Ecole Professionnelle de Gênes à l’occasion de l’Exposition italo-américaiïe ; 2“ de M.me PonsGonin : portrait de Josué Meille, de sa
femme, d’Auguste Caffarel et décorations
de M. J. P. Pons ; I" de M.me Robert : dé
I
corations de M. P; Robert ; 4" de M.me
veuve Pons-Gay : portrait à l’huile de
Cromwell ; 5" de M.lle Rostan de Via
Uliva : un Nouverq Testament de Pierre
Geymet avec autographe. Le Président saisit l’occasion pour renouveler la prière aux
familles vaudoises de confier au Musée tous les objets en leur fossession qui ont quelque intérêt pour l’histoire vaudqise, et il
conclut son rapport en disant que la Société a enfin repris son activité et qu’elle
' ' ' ' O:' f'*
3
ferait bien davantage si nous avions un
« Mécène ». Attendons le « Mécène » ! {Applaudissements) .
Le compte-^rendu financier accuse aux
entrées L. 8805,08, et L. 4976,15 aux sorties, d’où un excédent de recettes de
L. 3829,93, dont une bonne moitié servira
à solder les frais du nouveau bulletin.
M. A. Muston est d’avis, ainsi que bon
nombre de Pasteurs de la « Mission », qu’il
nous faut continuer à publier un opuscule
du 17 février en langue italienne.
La parole est ensuite donnée à M. Louis
Appia pour sa lecture sur ; üne page inédite d’histoire vaudme : GaribaMi et la
campagne du Tyrol (1866) dans les récits
du docteur et du pasteur G. Appia. C’efôt
une très longue série de lettres, dont quelques-unes contiennent réellement de l’inédit, sur la campagne de Garihaldi dans le
Tyrol, sur les rapports de iMM. Louis et
Georges Appia et de leurs collaborateurs
de la « Croix Rouge » d’institution récente,
avec Garibaldi, sur leurs impressions au
sujet de la campagne de 1866, sur l’œuvre
de secours efficaces qu’ils ont apportés, au
soulagement des blessés italiens et autrichiens, etc.
La lecture, qui a duré plus d’une heure,
est saluée à la fin par les applaudissements
de la nombreuse assemblée.
L’heure étant avancée et le public menaçant de quitter la salle, la nomination du
Bui'eau, ou plutôt sa « confirmation », est
faite par acclamations. Le Bureau est donc
confirmé comme suit ; MM. D. Jahier, président ; B. Léger, vice-président ; J. Coïsson, secrétaire; J. Jalla, archiviste; J. Maggiore, caissier.
La séance est levée à 10 h. 1|2.
— La Pradel Torno, Société de Missions,
tiendra vendredi soir, à 8 h. 1|2, sa réunion annuelle, dans la salle du Synode. Plujsieurs membres y parleront, sous la présidence de M. le prof. Rostagno.
LUSERNE SAINT-JEAN. La chaire sera,
D. V., occupée par M. le pasteur Luigi
Rostagno, de Brescia, dimanche prochain,
et par M. le prof. H. Rivoire, de Gênes, le
16 courant.
GHROniIQVE POllTIftllB.
Le Conseil des Ministres a établi la constitution de deux nouvelles provinces : la
Spezia et Taranto ; la circonscription de la
ville de Milan a été élargie par l’inclusion
de 11 petites communes avoisinantes; trois
nouveaux,ministres d’Etat ont été créés
dans les personnes de M. Garroni, chef de
la délégation italienne à Lausanne, M. Th.
Eossi, ex-ministre de l’industrie, et l’amiral Cagni.
— M. Benes, ministre aux affaires étrangèies de la Tchéoo-Slovachie, s’est rendu à
Rome où il a eu, avec M. Mussolini, un
colloque très important en vue de jeter les
bases de nouvelles conventions économiques et commerciales entre les deux pays.
Il s est déclaré lui-même très satisfait de
la visite qui prélude à un rapprochement
'de l’Italie et de la Petite Entente.
— Grâce à l’intervention de l’Italie, la
Commission paritaire pour la solution de
la question de Fiume a enfin achevé ses
lES VAUDOIS
jiigis par leurs amis et par leurs ennemis.
{Suite, voir N. 33).
Un autre écrivain turinais, EMIIJQ
EGA’, exprimait, dans la Gazzetta del Popolo du 4 Septembre 1907, ses impressions
sur le Synode, sur la « Ginevra Italiana »
€t le peuple Vaudois. Nous reCevons de cet
article sympatliique les lignes suivantes :
« ...Dalla valle di Lusema a sinistra, dalla
valle di Angrogna a destra, vengono verso
di noi i grandiosi ricordi dell’epopea val«fise, cielo meravigflioso di ardori guerreschi, conchiusosi col regno di Carlo Alberto
pel trionfo completo dell’idea che raccolse
intorno al suo sventolio la volontà incrollabile di un popolo e trasse dal suo cuore il
fermo coraggio di vincere o di perire, purché alta e immacolata restasse la fede dei
padri...
« Per formarsi un concetto esatto dei caratteri peculiari dei Valdesi, bisogna venire a Torre Pollice, in mezzo a queste valiate dove le ombre dei morti vegliano il
travaux et a établi les lignes fondamentales d’un accord qui va être soumis à l’approbation des Gouvernements intéressés.
— Mais tous les événements de la politique
intérieure et étrangère ont été complètement offusquœ par les conséquences du
massacre de la Mission Italienne en Epire.
L’impressiqh suscitée dans toute l’Italie
par la nouvelle de ce crime horrible n’a pas
tardé à se transformer en irritation violente contre la nation grecque. Dès la première enquête est apparue la complicité
du Gouvernement hellénique qui, entre autres, avait permis, sous le régime de la
censure la plus étroite, toute une campagne d’attaques oonstantes contre l’Italie et
,CDup férir et on compte une dizaine de
victimes parmi les civils. En présence de
cet acte d’énergie la Grèce, se posant en victime, a fait appel à la Société des Nations;
mais le Conseil de la Ligue, dont fait partie M. Salandra, a ajourné toute discussion
à ce propos, dans l’attente d’informations
campléraentaires.
En France, on considère la question à
un point de vue généralement favorable à
ritalie ; il n’en est pas ainsi de l’opinion
publique anglaise — le Gouvernement n’a
fait encore aucune déclaration à cet égard
— où M. Venizelos, malgré la débâcle de
sa pditique mégalomane, compte encore
bien des amis, qui désirent faire de la
i NOVIT/1 La Libreria «La Lace» ha pubblicato in questi giorni due
impoHanti volumeuijdi poco più di 100 pagine ciascuno.
I.
L’IMMORTALITÀ ‘DELL’ANIMA
TEODORO LONGO.
Indice: I. Il Problema — II. La negazione del Materialismo — III. L’anima e le sue
facoltà — IV. Le facoltà sopranormali dell’aniina -a V. Lo Spiritismo — VI. Le aspirazioni
dell’anima umana — VII. La personalità umana e la sopravvivenza — Vili. L’esperienza religiosa e l’immortalità — IX. La certezza cristiana dell’immortalità.
IL
L’IDEA CRISTIANA DELL’ALDILÀ
UGO Janni.
Indice: I. La finalità del mondo — IL Per quale mézzo il mondo raggiungerà il suo
fine. — III. La sopravvivenza dell’anima alla morte del corpo — IV. La vita intermedia —
V. La nozione della vita intermedia alterata nella dottrina romana — VI. Il purgatorio nella
dottrina romana — VII. Degenerazioni della dottrina romana del purgatorio — Vili. Gli avvenimenti finali della Stoiia IX, La sorte dei riprovati. — X. La sorte gloriosa dei redenti.
Prezzo di ciascun volumetto: L. (L. 2,75 franco in Italia).
Per l’Estero L. d,50.
Questi due trattati, che sono fra i migliori che esistano sull’argomento nella letteratura religiosa europea, si completano reciprocamente in modo mirabile. Il loro valore eccezionale sarà
_ tosto riconosciuto dal pubblico italiano.
\ ® d offre al prezzo cnmnlatìvo di L. 5 (franco in Italia), e di
L. 0,a0 (franco all’Estero) — Pagamento anticipato.
contre la Mission du général Tellini, quoiqu’elle fût internationale. C’est pourquoi
M. Mussolini a exigé des réparatlions immédiates et draconiennes : dans un délai
de cinq jours la Grèce aurait dû verser
une indemnité de 50 millions de lires, présenter des excuses solennelles à la Légation d’Italie à Athènes, rendre les honneurs au drapeau tricolore, et admettre
un représentant de l’Italie à son enquête
pour la recherche des ooupables, tous passibles de la peine de mort. La Grèce ayant
exprimé ses regrets, mais refusant ffiacoepter toutes les claxises de Ytdtimatum
italien, le Président du Conseil, avec son
énergie habituelle, a fait occuper File de
Corfou. ».
La note explicative que M. Mussolini a
envoyée aux représentants de l’Italie à
1 étranger avait soin d’ajouter que « par
cette mesure de caractère temporaire, l’Italie n entend pas accomplir un acte de
guerre, mais seulement sauvegarder son
propre prestige et manifester son inflexible vobnté d’obtenir les réparations qui
lui sont dues conformément à l’usage et
au dix^it des gens ». Malheureusement l’occupation de l’îlie m’a pu être faite sans
destino della discendenza, qui dove tutto è
voce di una passione che ha pochi eguali
nella storia di altri popoli,..».
Le 17 Février 1918, le professeur GIOVANNI yiDARI, « rettore magnifico » de
1 Université de Turin, fit un éloquent disscours dans la Maison Vaudoise de Torre
Pellice, dans lequel il dit, entre autres choses . « La data del 17 Febbraio ha un alto
significato, poiché rivela un’intima connessione tra il pensiero di liberi credenti e la
fede nei destini d’Italia, sacri l’uno e l’altra ai Valdesi. E la celebrazione di una
vittoria del diritto, conquistata con lunghi
patimenti, con lotte tenaci, con fede incrollabile. E la identificazione della causa
della libertà con quella della nazione ; dal
Febbraio 1848 infatti data il movimento
liberale e nazionale italiano».
Dans ce mouvement, « l’azione dei Vaidesi è stata tanto più sentita quanto più
profonda era in essi la coscienza morale e
religiosa». — Et il conclut par ces mots :
« Irhitiamo il mirabile esempio che nella
tenacità delle loro lotte ci hanno dato i
Gtèce la vassale de la Grande-Bretagne en
Orient. On ne réussit pas autrement à expliquer l’intérêt et la sympathie qu’inspire tout à coup un Gouvernement illégal,
non reconnu des puissances œcidentales et
coupable de l’assassinat de ses prédécesseurs.
— Les élections politiques ont marqué,
en Irlande, une victoire éclatante pour le
parti constitutionnel qui, tout en défendant 1© principe de l’autonomie tient à ne
pas sortir du giron de l’empire britannique ; (a défaite des républicains révolutionnaires a été complète.
— Un épouvantable tremblement de
terre a porté la désolation et la mort dans
la région la plus riche et la plus peuplée
du Japon. Les grandes villes de Tokio —
la capitale avec plus de 1.500.000 habitants
et de Jokohama ont été en partie détruites et les victimes se comptent par centaines de müliers. D’immenses incendies se
sont développés un peu partout, accroissant le désastre. A. S.
mi - [liso Simeli. üfiK - Tomn.
Borsa vacante per studentessa evangelica.
Indirizzare domande alla Difettrice.
Valdesi !... ». {Gazzetta dd Popoh, 18 Febbraio 1918).
5. Hommes de science.
En 1898, l’illustre professeur et sénateur PA ori) MANTEGAZZA, de Fbrence
(1831 t 1910), publiait un volume intitulé
L’Anno 3000, dans lequel il retraçait la civilisation future : plus de pape, plus de
catholiciàme-romain ; toutes les Eglises
chrétiennes se seront fondues en une seule
église « che somiglia assai all’antica Valdese »,
Le même professeur nous donnait, dans
son Arc/w'uîO (l.er fascicule de 1900), «l’indice cefalico dei Valdesi ». C’est une étude
comparative des crânes faites par un médecin à l’occasion de la conscription. D’après lui, il serait prouvé la relative « dolicocefalia » des Vaudois et la plus grande
« brachicefalia » de leurs voisins catholiques ; en d’autres termes, que les Vaudois
ne sont pas des têtes carrées conrme leurs
voisins catholiques. — Et il conclut :
« Ognuno sa che questi paesi sono tuttora
abitati da una razza speciale ivi rifugia
I VOSTRI FIGLI
cresceranno sani di
corpo e di spirito,
se educati al
CONVITTO VALDESE
TORRE PELLICE (TORINO)
Inauguratosi il 4 Settembre 1922 in onore
dei caduti nella Grande Guerra e dei 500
Valdesi immolatisi per la grandezza
della Patria
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inglese e tedesca. II francese come
lingua parlata.
Massima libertà di coscienza e di fede
Fate aftenziotie e vi convincerete che
tutti i Vermouth contrariamente alla
leggenda vi tolgono l’appetito. • Preterite invece 1'
OYNOS
Ganbaroïïa
e constaterete che vi tonifica lo stomaco e vi stimola veramente l’appetito. - E’ vino sceltissimo del Piemonte a lungo invecchiato a contatto
di vegetali speciali che hanno la proprietà ormai indiscussa di agire sulle
mucose dello stomaco. — Si prende
un po' prima dei pasti puro o diluito.
Esigere la bottiglia originale.
^‘V'V'XSO,
La Commissione delle Pubblicaziorìi
invita coloro, che avessero in preparazione qualche RACCONTO PER FANCIULLI 0 GIOVINETTI, purché di carattere educativo e d’ispirazione evangèlica,
a inviarle il relativo manoscritto, entro
il 30 Settembre, indirizzandolo al prof.
Ernesto Comba - Via Pietro Cossa, 42
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JEAN BONNETf Gérant responsable
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S. Giovanni. Rivolgersi Tipografia Alpina.
tasi da secoli per ¡sfuggire alle persecuzioni religiose. Invero la storia dei Valdesi
nelle loro origini e nelle loro peregrinazioni è ancora molto oscura. Dai risultati
che ho ottenuto si vede però che la razza
valdese si mantiene sempre co’ suoi caratteri antropologici in istato di purezza :
fortuna questa per lo storico dell’avvenire
che potrà attingere a questa nuova sorgente di documenti che ha la sua base immutabile nelle leggi che regolano la relativa stabilità de’ tipi umani ».
En 1906, M. le pasteur Quattrini eut une
entrevue avec GUGLIELMO IMARCONI.
Dans le cours de la conversation, l’illustre
savant affirma son vif attachement à l’Eglise Vaudoise, dont il est membre depuis
nombre d’années.
En Février 1918, Marconi écrivait au
Modérateur de l’Eglise Vaudoise: « Il largo
tributo di sangue che i Valdesi hanno dato
alla nostra Italia in questa guerra li addita
all’ammirazione ed alla riconoscenza di noi
tutti » (V. La Luce, 1918, N. 8).
{A suivre).
■ ■ ■*!
.. i
{■ I
4
INDIRIZZI
itile priDtipaii Vm ed Opere falde» la italia
VALLI VALDESI,
Aagrogna - Pastoie: Eugenio Revel.
Bobbio Pellice - Pastore: Enrico Tron, S.
1,'aaerna S. Giovanni - Pastore: Emilio Tion.
«faiaelld - Sig. D. Gaydou.
Ferrerò - Pastore: Luigi Mi col.
Fincrolo ■ Pastore: Luigi Marauda
ï: Giulie
jPamaretto ■ Pastore: Giulie Tron.
Frali - Pastore Guido Comba.
Franaoilo - Pastore: Davide Pons.
Frarostino - Pastore: Augusto Jahiet.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore : Alberto Fuhrmann.
RorA - Pastore: F. Peyronel.
S.Germano Chisone - Pastoie : Bu rico Tron, J.
TorrePellice ■ Pastore: Davide Bosio.
VillarPellice ■ Pastore: Bari. Soulier.
Aoela - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Pietro Chauvie, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Ém., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella • Chiesa: Via Funicolare - Pastorei
G. G. Ribetti, Casa Bpglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G, Bert.
fSrcBcla - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachìa, 22 - Pa
store: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltaninetta - Chiesa: Vìa Maida, 15
Cbieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi.
Pastore: G. Moggia, ivi.
Courmayeur - Rue Reine Marguerite - Evangelista C. Arnoulet.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51: Pastore
V. Sommani.
Chiesa: Via^Ianzoui, 13 - Pastore:
E. Meyùier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli,_ 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste,2»9.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Tvrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazatio.
La Maddalena - Chiesa Evangelica:
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Sig. Paolo Calvino - Pastore Evangelico, vassarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore; Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
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F. Peyronel, F. Boston). Compendio delle verità fondamentali
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CATÉCHISME ÉVANGÉLIQUE, edizione in lingua francese del
precedente'................... . • ” L— [Estero » 2,—]
SCIENZA E FEDE (B. Celli) . '..........0,50 [Estero » 1,—]
PERCHÈ SIAMO CRISTIANI r®- -Bwofre; . . . . » 0,50 [Estero . 1.-]
Per fanciulli:
IL MIO NIDO E. Fasanari-Celli) Racconto .... » 3,— [Estero 1 4,—]
IL LUMICINO SULLA MONTAGNA (N. Buffa), Racconto . » 2,50 [Estero » 3,-]
TRE MESI IN CAMPAGNA (8. Bongo), Racconto ...» 1,50 [Estero . 2,—]
FANCIULLEZZA (F. Buffa), Racconto.....» 3,50 [Estero » 4,50]
Pachino - Chiesa Evangelica
Palermo - Chiesa; Via Mac^ueda, 36 - Pastore; Rinaldo Màlan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingatdi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre. Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa; Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa; Corso Crist. Colombo. 13
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracnsa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - .Sig Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore;
Guglielmo Del Pesco - 53,3, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Fast. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo)"
- Pastore; B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobf a.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Fasi. Bartolomeo Léger, Moderatore.
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre,'S.oma.ii).
Facoltà di Teologia: Roma (26) - Via Pietro ■
Cossa,42: Prof. G. Lussi,G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, Vta
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice •
Preside: Prof. D. Jahier.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore ; Prof. A. falla.
Scuola Latina: Vova.&te.ttà - Direttore : Prof..
G. Maggiore (TorrePellice).
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore:
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: Torre Pellice ■ Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Gouid : 51. Via Serragli - Firenze (3 3)
— Direttore : Past. V. Sommani.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: LusernaS. Giovanni
Asilo pel Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pel Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Diresione
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino..
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carama, Dovadola, Forana, Grotte. Pa
chìno, Paiemio, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
chiese alle ore 11 circa della Domenica.
LA BIBBIA, NEL GIUDIZIO
(A. Jahier)
DI ILLUSTRI ITALIANI
LA
Serie apologetica :
L'ESISTENZA DI DIO (T. ion^o) . . . .
L'IDEA CRISTIANA DI DIO (T. Bongo)
L'IMMORTALITÀ DELL'ANIMA (T. Bongo) .
Serie di controversia:
IL CULTO CRISTIANO RIVENDICATO CONTRO
DEGENERAZIONE ROMANA {U. Janni) . .
L'AUTORITÀ NELLA FEDE (U. Janni) ....
L'IDEA CRISTIANA DELL'ALDILÀ (U. Jaimi) .
Serie storica :
STORIÀ DEI VALDESI (Ern. Comba) dalle origini ai nostri giorni. 292 pagine, con 46 illustrazioni fuori testo e
una carta geografica. Franco di porlo . .
CHI SONO I CRISTIANI EVANGELICI, opuscoletto.
[100 copie L. 7,50 50 copie L. 5]. Una copia di saggio,
PERCHÈ SON DIVENTATO EVANGELICO ? Opuscoletto
2,75 [Estero L. 3,50]
B 1,— [Estero » 1,50]
» 1,60 [Estero B 2,60]
B 2,25 [Estero » 3,50]
B 1,— [Estero B 1,50]
B 2,— [Estero B 3,—]
B 2,25 [Estero B 3,50]
Ï 10,— [Estero Cent. 25, franco. » 13,—]
L. 0,20 [Estero Cent. 30].
M
AMORE E LUCE (T- Vasserot), Esposizione sintetica dell’inse
guarnente di Gesù. 444 pagine..............................» 10,
[Estero » 13,—]
/franco di porto).
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