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Soixante-treizième année
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23j^^ 1987-XV
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N" 25
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PRIX P’ABONNeMjBMTi Par aoi 1 Peur s mala
Italie et Colonies italiennes . . ... L. 10,- 6Etranger . 24,- 12,Plusieurs abonnements à la même adresse . . < . 22,-
On s’abonne! à Torre Pellice, au Bureau d'Administration de l’Ec/io (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
^ Om- m
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L'ABOMMBMBNT SB PAYB D'AVANCE.
Prof. Luigi Micol * t
S'adresser ; pour la Rédactisn, à M. le Prof. Loms Micol - Torre Petlice — pour
l‘A4p4nHitr«tloa, au Bureau du Journal, Via wigram, N" 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les siuionees s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent ÿo centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le snmlto : 25 eentim«i O
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., digjt^s de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
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COMUNICATO OFFICIALE.
L'adunanza del CORPO PASTO7
RALE è convocata per GIOVEDÌ’
19 AGOSTO, alle ore 9.30, nella Casa
ValdesediTorrePellice con il seguente
Ordine del Giorno:
1 - HoniiDa delle [onunissIODl Esaminatfiii
2 - Esame di fede di altooi CaDdidati ai l Miaisteio
3 - [omoniiaziOBi e proposte varie.
I membri laici della prossima Assemblea Sinodale che desiderano prender
parte alla nomina delle Commissioni
Esaminatrici dovranno presentarsi, al
momento dell’apertura della seduta,
muniti del loro mandato.
Torre Pellice, 9 luglio 1937-XV.
Il Moderatore :
ERNESTO COMBA.
Fêles du XV Roûl.
Les réunions traditionnelles se tiendront, D. V., comme suit ;
Pour le Val Pérouse, dimanche 15 août,
à 10 heures du matin, à la « Baïsasso »
de Bociabrand (Pramol).
Pour le Val Pélis, dimanche 15 aïoût, à
10 heures du matin, à la « Fontaine de
la Santé » (Bohhio Pellice).
‘^?oiir la Vit intirleiire
«■](' afin que tous soient un».
Jean XVII, 21.
C’est cette prière de Jésus qui pousse
ses disciples à runion. Et quand des progrès sont faits sur le pénible chemin de
l’unité chrétienne, nous nous en réjouissons ; et nous regardons avec un grand espoir aux grandes assemblées œcuméniques
qui se réunissent dans nos jours : Oxford
et Edimburg.
Les représentants des grandes Eglises
ortodoxes et évangéliques se sont réunis
à Oxford, le 12 juillet, pour rechercher
l’union dans l’action (Mouvement du
Christianisme pratique), union qui devrait être bien facile si l'Esprit du Christ
régnait dans le cœur des chrétiens...
A Edimburg, le 3 août, doit s’ouvrir la
Conférence du Mouvement « Foi et Constitution », qui a une tâche bien plus difficile, car il s’agit de lutter contre toute
une éducation religieuse, souvent traditionnelle, que nous avons reçue ; et qui aurait chance de Succès complet uniquement
si nous retournions' à Jésus en laissait
de doté toute traiiibion humaine;, Mais
dans ses difficultés quel bien peut nous
apporter cette Conférence si elle réussit
à mettre en relief ce qui unit les Eglises
'et si, en étudiant les différences qui les
séparent, peut démontrer que quelquefois
eUes ne sont que chicanes de mots.
Que l’Eîternel bénisse ces grandes assemblées en envoyant sur les représentants des Eglises l’Esprit de Jœus, pour
qu’ils puissent oublier le petit orgueil de
personne ou de dénomination en écoutent
St pour comprendre désormais la prière
du Maître « qu’ils soient un » !
* Il «
Mais regardons plus près : que de divisions et de luttes « chez nous », que de
, transgressions à la volonté de Dieu !
Nous parlons bien souvent, dans nos
assemblées d’église et dans nos Conférences, de ce que nous désirons faire, des
progrès à réaliser, du travail qui nous attend... et nous oublions que rien ne nous
sera possible si nous ne détronisons avant
tout les divisions, les disputes, les intolérances.
Et dans nos villages et famille, que de
chicanes entre voisins et parents et bien
souvent pour des causes misérables : un
héritage, quelques centimètres de terrain...
Mais le plus pénible c’est que, m,algré
nos intolérances et disputes, nous avons
l’illusion d’être chrétiens, et nous ne nous
rendons pas compte, qu’au contraire, nous
trahissons le Maître...
Jésus connaissait nos misères et il savait que Satan mettrait dans le cœur de
l’homme l’esprit de division (comme du
reste il a toujours fait ; Caïn et Abel) et
c’est pour cela qu’ü priait le Père pour
nous : « Qu’ils soient un » ! Ecoutons la
prière du Christ. G. R.
“llyaileslmliresaiipiiiililMpliarii,,
En 1925, à la Conférence de Stockholm, le professeur Adolphe Deiissniaîîli,'
un des pionniers, aujourd’hui malheureusement disparu, du napprochement
des Eglises, citait ce proverbe japonais :
« Il y a des ténèbres au pied du phare ».
Il est, disait-il, relativement facile de
se proposer l’amélioration des relations
internationa,les par le moyen des congrès et d’oublier l’essentiel. .Et l’essentiel, c’est que nous commencions chez
nous l’œuvre de compréhension, que
nous illuminions l’espace qui entoure le
phare lui-même et qui est souvent si
sombre.
L’Eglise a toujours devant elle quelques problèmes très graves à résoudre.
Il ne suffit pas, pour les résoudre, qu’elle
s’efforce de projeter aussi loin que possible, dans les ténèbres du monde, lès
lumières de l’Evangile. Il faut que les
membres de l’Eglise acceptent sans réserve les exigences de l’Evangile pour
eux-mêmes.
Il ne suffit pas de condamner vi,goureusement l’athéisme militant de tant
d’hommes. Il faut enco,re s’en humilier
et se demander si cet athéisme n’est
pas tout près de nous et si, au pied du
phare, il n’y a pas des ténèbres.
J’entendais l’autre jour reprocher à
l’Eglise de lutter avec trèp peu d’énergie contre l’athéisme communiste. Et ce^
lui qui mettçpt le plus de véhémence à
accuser l’Eglise de tiédeur, se vantait
de ne pas être un « pratiquant » et de
ne pas avoir, disait-il, « beaucoup de
religion ».
Et j’ai pensé au proverbe japonais :
« Il y a des ténèbres au pied du phare ».
On voudirailt que TEgliseï parta en
guerre contre le communisme athée de
ru. R. S. S.
Certes, autant que quiconque, je souffre de l’athéisme officiel du communisme et je déplore l’emprise toujours plus
grande du communisme destructeur.
Nous devons nous défendire sans faiblesse contre les influences mortelles de
ces doctrines qui nient la liberté et méprisent la dignité de l’homme.
L’athéisme est un mal. Il est le mal
par excellence. Nous devons le dénoncer partout où il se trouve ; nous der
vons le combattre et, par la grâce de
Dieu, en triompher.
Mais il est nécessaire que nous nous
posions une première question. Le sansDieu est-il seulement celui qui nie publiquement Dieu ? Est-il seulement le
doctrinaire négateur ou l’athée militant
qui a pris nettement positievn contre
Dieu ?
Le sans-Dieu n’est-il pas aussi et surtout celui qûi, mns nier Dieu, ne lui accorde cependant aucune place dans sa
vie quetidienne ? L’athée n’est-il pas cet
homme qui s’indigne vertueusement que
la lutte contre le communisme athée ne
soit pas menée avec plus de vigueur et
qui, lui-même, dans sa vie personnelle,
n’a nul souci de Dieu, vit comme si
Dieu n’existait pas ?
Le sans-Dieu n’est pas seulement celui qui ’nie l’iexistence de Dieu, c’dst
aussi celui qui vit sans avoir aucun
souci 4© Dieu.
Oui, parlons-en de l’athéisme^ mais
parlons-en avec humilité, pour constater que les sans-Dieu, ceux qui, dans
leur existence quotidienne ne donnent
aucune place à Dieu, sont tout près de
nous et qu’ils sont peut-être quelquefois
nous-ffiêffies.
« Les ténèbres sont au pied du
phare ».
Il y a, tout autour de l’Eglise, des
gens qu’on a appelés « les arcs-boutants
extérieurs du sanctuaire », qui dans
leur vie privée comme dans leur vie
publique ne donnent aucun témoignage
de leur foi ni de leur obéissance à la
volonté de Dieu ? Il y a dans nos villes
et dans nos villages «des hommes qui,
aujourd’hui, se lamentent des pre^rès
de l’athéisme et qui oublient qu’ils portent une lourde responsabilité. Leur indifférence religieuse a semé l’indifférence religieuse. Leurs enfants ont été
élevés dans une atmosphère négative
qui les a convaincus que la religion ne
tenait aucune place dans la vie de leurs
parents. Et leurs infidélités quotidiennes aux lois de l’Evangile sont une manifestation de leur athéisme pratique.
D’accord, le communisme est une révolte contre le christianismei
Mais, dans nos milieux à nous, dans
nos villes et dans nos villages, et jusque
dans nos Eglises, n’y a-t-il pas des trahisons contre Dieu ?
i C’est pourquoi je pense que, en présence de l’athéisme militant, nous avons
d’abord à nous humilier et à nous demander si par notre piété froide, notre
indifférence .coupable, notre attitude irréligieuse devant la vie, nous n’avons
pas contribué à créer dans le monde le
«îvide» que cause l’absence de Dieu.
La lutte chrétienne oontre le sansdieuisme n’aura quelque efficacité que
dans la mesure où ceux qui se disent
chrétiens seront portés par une foi totale en Dieu et se soumettront à sa volonté. Un homme qui essaye de penser
et de vivre en chrétien, acceptant toutes les conséquences de cette attitude,
ébranle bien plus fortement l’athéisme
que tqus les congrès, toutes les ligues,
tous les discours
Ce sont les ténèbres qui assombrissent le pied du phare qu’il s’agit de
dissiper. Paul Métraux.
(Semeur Vauâms).
ZOO.
Les viRes principales du monde se sont
mises à rivaliser dans la richesse et la
splendeur de leurs jardins zoologiques.
D’énormes capitaux ont été ainsi dépensés et des frais considérables sont requis,
chaque annéei, pour établir et mamtenir
ces espèces de musées vivants, au bénéfice de l'instruction et de la science, paraît-il.
Certes, le zoo a du bon, du mament qu’il
s’agrandit partout et que sa popularité
augmente, et il représente un immense
progrès sur les ménageries de jadis, auxquelles il est dans le même rapport que
les établissements pénitentiaires modernes de notre temps sont aux cachots du
passé.
Les enfants s’y amusent, les grands les
fréquentent pour différents motifs ; quelquefois même pour voir les animaux. La
foule s’intéresse surtout aux singes, assez
mortifiants pour notre amour propre, à
cause de leur extraordinaire ressemblance
avec des êtres humains.
Mais, une fois la curiosité satisfaite, on
est saisi par une grande tristesse à la vue
de tous ces captifs qui ne se laissait pas
prendre à l’iRuBion de liberté qu'on a
voulu leur donner.
Voici les grands fauves. Ils gisent somnolents sur les faux rochers, au-delà du
fossé qui les sépare des espaces libres. Ils
ne regardent même pas les hommes qui,
de l’autre côté du fossé — les admirent
avec une curiosité craintive, tandis que
l’inévitable Tartarin raconte aux amis, assez haut pour que tout le public l’entende,
ses exploits plus ou moins vraisemblables.
Un frisson parcourt la foule : le fauve
s'est dressé nonchaiemment, il a posé son
regard jaune sur le fossé et semble en
mesurer la largeur : c’est un pauvre petit fossé qu’il franchirait d'un bond, mais
la rocaille est disposée de telle façon qu'ü
ne peut pas prendre l’élan nécessaire^
Alors à quoi bon tenter encore une fois
ce qui a déjà coûté autrefois l'expérience
d’un bain peu agréable. Le fauve s’étire
en baülant et disparaît par l’étroite ouverture qui donne dans la cage ; là, derrière les barreaux, il y a plus de solitude,
et la sensation tangible de la captirité conseiUe à la résignation.
Je songe à ces esprits supérieurs, si
nombreux, qui végètent captifs dans un
entourage mesquin, parce qu'ils ne peuvent pas prendre l'élan nécessaire à franchir le fossé du manque de moyens matériels, des préjugés, des rivalités, de l'indifférence qui les sépare de leur véritable sphère.
Voici encore des singes, précieux spécimens d’espèces rares : leur cage est spaeieifâe et aménagée avec tout le comfort
moderne qu’un singe est supposé désirer.
Mais ils passent tout leur temps accrochés aux barreaux, leurs bras minces passés au-dehors, leurs mains délicates tendues en un geste de mendiant. Frappante
l'image de la vie de bien des hommes. Esclaves de leur famille, de leurs aflfaires,
ils passent leur vie sur la marge de leur
prison, qui semble si confortable aux autres, en rêvant, leur esprit perdu après
une chimère irréalisable. Mieux encore
que par ces singes qui espèrerit au moins
attrapper quelque chose que le public
est toujours prêt à offrir, l’aspiration
sans espoir de ces hommes est persemni-
2
■:'*'■ . 4f 'il /i f là >/ ... ■', . L’Echo des Vallées •
j.V.J!*«''' I
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L’Echo des Vallées - V#d^di 23 Juillet 1937-XV
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fiée par les oiseaux iqfui, en mépriaaut leur
Immènse volière, se tiennent coUlês au
treillis, les yeux fixés sur la voûte du ciel.
Ce sont encore les loups, les dxacails, les
hyènes qui parcourent leur cage tout le
long (de la grille, à la recherche incessante
d'une brèche par où s'échapper. Je vois là
ies hommes, sans nombre, prisonniers
dans la cage d’un travail qu’ils n’aiment
pas, obligés à des renonciations' qui leur
répugnent, qui passent leur vie à chercher une voie d’évasion qu’ils ne trouveront jamais.
Et noue voEà en présence de messieurs
les ours qui semblent satisfaits dans leur
enclos et qui ont l’air de se sentir tout à
fait « chez soi » et pas du tout prisonniers. Peut-on ne pas penser aux hommes prisonniers de leurs vices et de leurs
habitudes, qui se croient libres et maîtres d’eux-mêmes?
Oui, le monde des humains est un immense Zoo avec des cagra de toutes sortes, que la civilisation a dû imaginer et
que les hommes mêmes ont accepté sous
l’empire de la grande Loi de Nécessité.
Le fauve n’apprécie guère d’être dispensé d'aller à la recherche d'une nourriture qui lui vient tout naturellement en
échange de la liberté perdue. L’homme a
accepté ce pacte, et je ne vois guère comment on aurait pu faire autrement sans
tomber dans l’anarchie. Seulement il n’a
pas encore réussi à être aussi sûr de sa
nourriture quotidienne que les pensionnaires du Zoo le sont.
L’homme a dû reconnaître la nécessité
de ces cages, mais bien souvent il s’en façonne lui-même d’autres encore plus, étroites. Malgré cela, E n’a jamais cessé de
rêver l’évasion. Il a élaboré de toutes pièces des projets parfaits en théorie, et
quand, par un hasard fortuné, il a pu
réaliser une partie de ce projet, il a fini
par se trouver dans une prison plus
étroite et moins confoi’table que la précédente.
Est-ce donc ime condamnation sans appel qui est infligée à l’homme dès' sa naissance ? Est-ce le lot de l’homme d’être un
prisonnier perpétuel ? On ne pourrait le
croire. Si, après tant de générations de
prisonniers, l’humanité cherche encore à
s’évader, cela veut dire que sa nature est
faite pour la liberté. Et si cette liberté
est un idéal irréalisable dans le mondé actuel, doit-on en conclure que l’homme est
sujet à une loi d’esclàvage qui est pour lui
la règle, tandis qu’eHe représente l’exception pour les autres animaux ? Ce serait
accepter une philosophie par trop pessimiste de la vie que conclure ainsi. Le
genre humain serait à la merci d’un démon narquois.
Non. Il y a une voie d’évasion. Vous le
savez, amis lecteurs, vous qui descendez
d’un peuple qui, pendant sept siècles, a
été l’un des plus libres de la terre. Car il
n’y a qu’une façon d’être libre. C’est de
posséder'quelque chose que personne ne
peut nous enlever. Chaque homme est
surtout prisonnier de la crainte qu’on lui
enlève sa vie, ses biens, ses dignités, son
pain quotidien, mais, comme l’Apôtre, nos
pères savaient « que ni la mort, ni la vie,
ni les anges, ni lés principautés, ni te
puissances, ni les choses présentes, ni te
choses à venir, ni les choses élevées, ni te
choses basses, ni aucune autre créature,
ne nous pourra séparer de l’amour que
Dieu nous a montré en Jésus-Christ, notre Seigneur ».
Et Luther nous a confirmé que l’homme
chrétien, tout en paraissant dans sa chair
l’esclav'e des lois, des obligations, des devoirs, est en esprit libre comme l’air par
l’amour du Christ. M. E.
Aüez, rmrchez, avancez. Ayez iJans les
yeux la darté de, l’aurore. Ayez en vous
ta vision du droit, lu bonne résdutim,
la volonté ferme, la conscience qui est le
grand conseil. Ayez en vous ces deux
choses, qui sont le plus court chemin de
l’hommei à la vérité: la certitude dans
l’esprit, la droiture dans le cœur.
Victor Hugo.
La
tí'
faire
des étudiants Vandois.
En' 1837, grâce à l’aide indispensable
de Gflly et de'Beckwith, les premiers étu>diants franchirent 1^ seuE du CoEège de
La Tour.
Depuis lors, plusieurs générations y ont
profité de l’engeignemeht de leurs professeurs dans, l’espoir de pouvoir un jour porter avec honneur dans le monde le nom de
Vaudois.
Les études obligatoires ne suffisaient
pas à leur enthousiasme. Comme le dit le
premier rapporteur de la BaJsille, « ils sentirent le besoin de déployer leur activité
dans de nouveaux champs plus vastes et
plus personnels ».
La première Société d’Etudiants fut formée cinq ans après l’ouverture des cours,
en 1842 : ce fut la Société des BéUes Lettres que le dit rapporteur appelle ironiquement « un type pour les sociétés subséquentes ». On ne sait que très vaguement quelle fut l’activité de cette première Société : après cinq ans de vie languissante et indisciplinée (voir les numéros 4 et 5 du petit journal L’Etudiant),
elle cessa de vivre en 1847. La cause en
fut sans doute, outre le peu de benne volonté de ses membres, qui, paraît-il, préféraient voir effacer leurs noms que payer
5 centimes d’amende, les nombreuses restrictions imposées jusqu’à la veiEe de
l’émancipation. Huit ans après fut fondée
« la Balsüle ».
Nous chercherons à en retra:er les débuts.
En 1855, selon une chronique de La Buova
NoveUa, mûrit le projet d’ouvrir une Ecole
de Théologie à La Tour. Les jeunes
étudiants vaudois qui, jusqu’alors devaient
fréquenter les cours de théologie dans les
Facultés de Suisse, vinrent à La Tour et
apportèrent avec eux le projet de la Balsille. Le même rapporteur nous dit : « S’il
fallait retracer la genèse de son dévebppement, nous serions peut-être dans l’embarras de trouver la cause qui la fit naître, quoique nous puissions probablement
en retrouver la source dans une imitation. En d’autres termes, l’idée première
vient de l’étranger ». Les étudiants en
théobgie, ayant vu de semblables organisations en Suisse (Société Littéraire d’étudiants Vaudois) mirent au courant leurs
compagnons, et le 6 octobre la BalsiOe
tint sa première séance. Le but se résume en un double idéal ; but littéraire
et but de res.serrep te liens d’amitié de-s
étudiants.
Il a été trouvé dans les archives de la
Société un très intéressant caliier sur lequel, à partir de la première année sociétaire, sont inscrites les propositions approuvées pendant te séances ; la première
propositiqn fut celle d’appeler la nouvelle
Société littéraire « la Balsille », mettant
ainsi en valeur te éléments héroïques de
notre patrimoine vaudois.
La recherche d’une devise fut le premier désir des étudiants. « Alere flammam » fut l’expression synthétique de
leur idéal
La Balsille.ne comptait que quelques années d’existence lorsque te professeurs
du CoEège lui témoignèrent leur confiance en remettant à ses soins la Bibliothèque des Etudiants. Les relations entre professeurs et élèves demeurèrent excellentes sauf pendant une année, dans laqueEe,
nous ignorons pourquoi, le proviseur,
M. Charbonnier, refusa de céder une Auk
pour la séance anniversaire. La Société
accueülit ironiquement ce refus et la
séance fut ajournée.
Si la BalsiEe ne fut pas la première Société Chorale de nos Vallées, elle fut du
moins Tune des premières ; le chant y était
très soigné, un ou deux chœurs étant obligatoires dans chaque séance, et il fut,
pendant quelques années, dirigé par M.lle
Appia.
Les étudiants ne se bornaient pas à ces
activités intérieures de mu)fcuel développement cultural ; ils se prodiguaient aussi
dans des œuvres d’intérêt public. En 1885,
par exemple, ils organisèrent une coDecte
au profit des montagnards, dont les mai
tsï
sons avaient été emportées par une aivalanche : peu auparavant ils avaient recueilli une souscription destinée à combattre le banditisme dans l’Italie Méridionale. Les choses, jusqu’en 1916, se passèrent régulièrement, au grand profit des
étudiants. En 1916, la BalsiEe fut dissoute, pour la première fois, à cause du
grand nombre de Sociétaires qui durent
pailtir pour le front.
Depuis lors, la Balsille fut deux fois
fermée et deux fois réorganisée ; malheurei:iaement, eEe commença à décliner ; on
prenait tout à la légère, te verbaux
étaient rédigés en dialecte romain ; les
libations étaient si abondantes que te
professeurs durent intervenir et en 1928
interrompirent d’autorité les séances.
En 1935, la Balsille fut réorganisée sur
des bases nouveEes et avec des intentions
plus sérieuses : l’étude de l’histoire vaudoise et de ce qui concerne te problèmes
vaudois.
L’esprit des sociétaires actuels est encore celui qui animait leurs prédécesseurs
du XIX° siècle, ainsi que le démontrent
les résul'tats. Roberto Mal.\n.
Gommissione Fioanziaria
PRO EMERITAZIONE.
{Ventunesima Lista).
Signore e Signori :
Moreno e Bleiker L.
Coisson-Ma'thieu »
Ester Revel-Ayassot »
Eli Long e famiglia, in memoria di Eli Jahier »
In memoria di Rinaldo Malan »
Orfani Enrico Garrou, in memoria del. loro caro padre »
Noélie Malan »
100,
20,
25,
ICO,
100,
2C0,
3000,
G. V. S., Roma L.
Dott. G. Tron, Milano-tíL »
I. H, G., Luserna S. Giovanni »
500,
100,
100,
PRO COLLEGIO.
{Ventunesima Lista).
L.
»
Signore e Signori;.;
Moreno e Bleiker
Coïsson-Mathieu
Ester ReveLAyassot »
1. H. G., Luserna S. Giovanni »
La famiglia di Danna Giuditta,
in memoria »
Albina Revel, Torre PeEice »
Viglielmo Amandina »
Comitato Valdese di Danimarca »
G. PeEetier, Marsiglia »
Avondet Alessandro, S. Germano »
Augusto Armand-Pilon, Colonia
Iris »
Silvio Long, Id. »
Parise Adelina »
100,
20,
25,
100,
10,
200,
50,
1000,
100,
2,
25,
50,
100,
Hanno inoltre versato la quota del loro
impegno triennale pel 1936-37 i Signori :
Eynard-Rostagno Lina.
Pel 1937-38 : Ayasssot Epaminonda,
Bruschettini Hilda, Durand Alberto, Geymonat Oscar e Ernesto, Col. Grill Luigi,
Jahier Carlo, Long-Marey Willy, Margaria Federico, Maurin Giovanni Daniele,
Monti-Long Emilia, Peyrot Arturo, Peyrot-Zurcher Fanny, Rivoir-Long Fanny,
Pons Davide, Schenone Federico, Tron Enrico (Vallombrosa).
Hanno inoltre versato la loro quota pel
1938-39 : Bruschettini Hilda.
Hanno versato una quota per il fondo :
Bert Lina (tutto l’impegno), Bounous
Francesco (seconda quota), Bruschettini
Maria (seconda quota), Girardon Margherita (seconda quota). Long Eugenio (seconda quota), Rivoir Enrico (seconda
quota).
CHRONIQUE VAUDOISE
COLONIA IRIS. C’est le nom de l’unique paroisse vaudoise du Sud de l’Argentine. Le pasteur, M. Silvio Long, a des
paroissiens dispersés dans la « Pampa » et
dans la province de Buenos-Aires, sur une
étendue qui dépasse de beaucoup l’Italie.
Mais les centres dans lesquels sont établies de nombreuses familles vaudoises occupent une extension d’une centaine de
kilomètres. Pour desservir cette énorme
paroisse, le pasteur a son auto, indispensable pour la bonne marche de l’Eglise.
Le sol est très fertile, et plus sablonneux que celui de l’Uruguay, et permet
aux colons de cultiver avec facilité de
grandes fermes. La fécolte dépend de la
pluie, qui n’eSt pas trop abondante : quand
il pleut, la récolte est magnifique, mais
malheureusement, il y a des années sans
blé (c’est presque l’unique culture) à
cause de la sécheresse.
L’Eglise est en progrès, te Pasteur
prêche dans quatre temples et de temps
à autre, chez des familles éloignées des
centres.
Les naissances sont bien nombreuses, si
nous les comparons aux décès : 54 baptêmes et 8 enterrements... et la Commission Exécutive devra certainement, dans
quelques années, diviser en deux la paroisse, pour qu’on puisse soigner le trou
peau en constante augmentation.
LA TOÜB. Dimanche prochain, 25 courant, aura lieu, à la Sea, un Convegno
des Unions Chrétiennes de la paroisse. Le ■
culte commencera à 10 heures.
★ Vendredi dernier, a eu lieu l’ensevelissement de M.me Eugénie Peyrot, que
Dieu a rappelée à Lui, à l’âge de 75 ans.
Notre sœur a beaucoup souffert ces derniers mois et soupirait après la délivrance.
Dimanche dernier, nous avons dû reprendre une autre fois le chemin du cimetière, pour y accompagner la dépouiEe
mortelle de M. Jacques Travers, enlevé
à l’affection des siens, à Fâge de 72 ans.
Notre frère était affligé depuis quelque
temps par une dotdoureuse maladie.
Nous tenons à rendre aux farnüte en
deuil notre vive sympathie chrétienne.
MARSEILLE. Union Vaudoise. Comme
les années précédentes, nous avons eu,
dans le cadre habituel de nos manifestations champêtres, notre sortie de printemps, toujours si impatiemment attendue.
Pritnitivement fixée au G juin, nous
avons dû, en raison de la pluie diluvienne
qui n’a cessé de tomber pendant toute la
journée, la reporter au dimanche 13, qui
fut à tous te points de vue une belle
journée.
te dimanche suivant, 20 juin, au nombre d’une soixantaine, nous nous rendons,
accompagnés par quelques amis de l’Eglise
de Marseille et M. A. Staflé. de Cannes,
Pds du premier président de l’Union Vaudoise, à Mérindol, « la petite viEe bénie »,
qui fut le centre des colonies vaudoises,
autrefois prospères, pour prendre part à
la grande concentration vaudoise qu’avait
organisée M. le pi^teur Marché.
Cette belle manifestation débute pTr
un culte solennel cSébré dans le temple,
à 10 h. 30, où il nous est donné d'entemdre une puissante prédication de M. le
pasteur Paul Guenin, de Cabrières-d’Aigues, sur ce texte : « Certainement l’Eternel est en ce lieu ».
Ce culte est suivi d'un service de SainteCène, présidé par MM. les pasteurs Guenin, de Cabrières ; Marché, de Mérindol,
et Nougat, de teurmarin, auquel participe une bonne partie du nombreux aur
ditoire.
L’après-midi, près du vieux village,
dans un bois de pins,, qui a heureusement pu être préservé du feu qui, l’année dernière, a fait de grands ravages,
nous avons d'abord le plaisir d'entendre
une très intéressante et instructive conférence historique de M. le pasteur Nougat, sur « Les Vaudois de Provence ». Un
résumé de cette conllérence ne pourrait
en donner qu’une idée imparfaite, mais
nous pensons que (Son auteur ne refuserait pas d’en condenser te points essentiels dans un bref article, si le désir lui
en serait manif^té, et si le Rédacteur de
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L^Echo des Vallées - Vendredi 23 Juillet' 1937-XV
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■ , 1*^A u .
Y Echo ne voit pas d’inconvénients- à. lui
ouvrir ses col<jnnes (1).
Après le chant de Inno oMa Eede, par
le chœur de notre Union, M.- Gédéon Sabliet, de la Brigade de la Dnôme, auteur
du livre César Malan, un gagneur d’âmes,
partant' de ces paroles : « Ne dites pas
nous avons Abraham pour père », nous
adresse un vibrant et émouvant appel, qui
est suivi d’un nouveau chant et termine
par la prière.
M. le pasteur Marché dit sa joie de la
réussite de cette journée, salue les présents, excuse ceux qui n’ont pas pu se
joindre à nous et exprime l’espoir que les
saintes émotions que nous avons éprouvées
ne soient pas simplement superficielles
et passagère, mais puissent porter en chacun des participants beaucoup de fruits.
Nous visitons ensuite les vénérables
ruines du vieux village, et ce n’est pas
sans émotion que nous contempbns ces
vestiges d’un passé héroïque.
Arrivés au sommet de ce qui fut le village, le chœur de l’Union de Marseille
entonne le Serment de Sibamd. Ce chant
marque la note finale de cette magnifique
journée, et c’est le retour.
★ Sympathie. Nous la renouvelons à
M.lle Marie Rostan, notre excellente sociétaire, à l’occasion du départ de son
fierc, et nous voulons redire aussi à M. le
pasteur Martin-Favenc, notre vénéré président d’honneur, qui a vu sa fille Hélène
ravis à son affection, celle très affectueuse, que nous lui avons exprimée déjà.
(1) Bien voloniiers. EEd.
PBRRIER-MANEILLE. Le 26 juin,
dans l’église de Maneille, nous avons uni en
mariage Jean Ribet, du Sa.ret, yvecYvonne
Micol, du Faureng. Nous souljaitons aux
époux une vie heureuse et ^bénie !
★ Le 4 juillet, a été présenté au baptême Jean Luciano Peyran, de Traverse,
fils d'Albert et de Marie Tron. — Le 18,
a été baptisé Sairmel Emmanuel Peyran,
des Granges, fils d’Henri et d’Aline Poët.
Que Dieu veuille garder ces chers enfants !
FRALI. A notre culte du dimanche
11 courant, a été baptisée la petite Rmes
Grill d’Arnaud et d’Alice Long, de la Ville.
Que le Seigneur garde cette enfant et
inspire les pareiîts afin qu’ils l’élèvent
dans Sa crainte,
★ Mardi, 13 courant, nous avons accompagné à sa dernière demeure terrestre la dépouille mortelle de notre sœur
octogénaire Marie Louise Rostan née Peyrot, des Guigou (Dando Marioun la Valea). Nos condoléances au vieux mari et
aux enfants avec leur famille, dont trois
sont en Amérique.
PRAMOL. La date de notre Bazar,
c’est-à-dire le 1®'' août, s’approche à
grands pas... et nous sommes encore loin
d’avoir tout ce qu’il nous faut pour préparer la salle de l’exposition d’une façon
à faire bien ouvrir les yeux et la bourse
des paroissiens et des amis quf viendront
nous rendre visite. Voudront-ils bien, les
uns et les autres, nous venir en aide, de
la manière qui leur est la, plus convenable, et faire ensuite, comme l’on dit, un
tour au Bazar, dimanche l®'' août, à
14 heures ?
Nous espérons que cette invitation reçoive beaucoup de réponses, et que cette
manifestation, toujours si utile et réusaiie,
.soit encore couronnée par le meilleur des
succès. Merci dès à présent et au revoir !
PRARÜSTIN. C’est avec plaisir que
nous voyons aux cultes nos « -iMeggianti »
évangéliques, et nous observons qu’ils augmentent chaque année.
★ Dimanche prochain, la réunion de
l'après-midi, nous l’aurons à Roca Ghiesa,
sur les hauteurs de Rocheplate.
★ M. le pasteur Auguste Jahier présidera le culte à Saint-Barthélemy, le dimanche 1®’' août.
★ Nous nous préparons pour le culte
de reconnaissance le dimanche 8 août ;
l'après-midi, les Prarustinencs et les amis
de la paroisse sont cordialement invités à
la vente annuelle de TEglise. G. R.
SAN GüSTAVO. Une colonie composée
surtout par des Villarencs, mais aussi avec
quelques représentants du Val Saint-Martin, près de La Paz, dans la province d'Entre Rios, la Mésopotamie argentine. Des
frères qui ont conservé, en bon Vaildois,
le culte et l’école, qui ont su orgajjtiser
l’Eglise, même s’ils ne jouissent pas d’un
ministère régulier.
Dernièrement, les chefs de l’Eglise se
sont adressés à M.me et M. EHio Maggi,
de .La Tour, mais qui a étudié dans le
Séminaire Théologique de Buenos-Aires,
pour diriger l’école et pour aider dans la
prédication et surtout le catéchisme.
Que Dieu bénisse ce centre évangélique
bien isolé des frères, mais qui sait tenir
bien haut le drapeau de l’Evangile.
TABARIRAS est une des plus imporr
tantes Eglises Vaudoises de l’Uruguay,
caractérisée par une population active et
enthousiaste.
Nous avons reçu le Rapport de cette
Eglise pour le 1936 et les bonnes nouvelles qu’il contient réjouiront cer'fcainement
les Vaudois de nos Vallées.
Une première observation nous devons
faire en regardant les statistiques des
baptêmes et des ensevelissements : 32 et
8 ; 4 contre 1. C’est ainsi que nos Eglises
Sud-américaines augmentent et seront
bien vite le foyer du groupement le plus
nombreux de Vaudois.
Dix écoles du dimanche sont ouvertes
et elles réunissent 571 élèves : que de possibilités dans cette masse d’enfants qu’on
amène aux pieds de Jésus ! Mais les 571
élèves ne sont pas tous enfants de membres d’Eglise, car 5 écoles (la moitié) ont
un caractère tout à fait « mistsionnaire ».
Bienheureuses les paroisses qui peuvent
avoir ainsi leurs œuvres d’évangélisation,
■qui les rappellent continuellement au devoir de tout chrétien ; être la lumière du
monde, crier sur les toits ce qu’on a appris et connu du Mmtre !
La jeunesse est réunie en quatre Unions
Chrétiennes de jeunes gens qui font un
bon travail, et les cultes sont célébrés régulièrement dans les quatre temples, de
temps à autre dans les familles isolées de
cette vaste Eglise.
VILLESÈCHE. Nous avons été heureux, dimanche, 11 courant, d’avoir la visite de M. Gustave Bert, qui a présidé le
culte principal et nous a donné des nouvelles des Vaudois de Lyon, parmi lesquels nous avons quelques familles de la
paroisse.
★ Avec une douloureuse surprise, nous
avons appris la nouvelle de la mort d’Auguste Ribet de Thomas et de Marie Peyronel, du Linsard. Né en 1911, notre frère
avait été rappelé sous les armes en avril
1935 et depuis le 11 mars 1936 se trouvait en Somalie en qualité d’automobiliste. Après avoir servi fidèlement sa patrie dans les l'égions les plus éloignées et
sauvages, c’est avec joie qu’il s’était em*barqué pour le retour. Mais tandis que
les siens,, jour après jour attendaient son
arrivée et s’apprêtaient à fêter son retour, arriva soudain la triste nouvelle
qu’il était mort en voyage et que ses dépouilles mortelles avaient été débarquées
à Naples.
Profondément émus, nous témoignons à
la famiUe en deuil toute notre sympathie
et nous invoquons sur elle les consolations
du Père céleste.
Dimanche matin, 25 courant, à 9 heures, aura lieu, dans le templp des Clos,
un service spécial en langue italienne,
pour la commémoration du cher disparu.
PERSONALIA.
Nos meilleurs vœux pour la petite Liliam Emica, fille de M.me Ida et de M. le
prof. Th. Pons, née le 15 juillet.
* « «t
M. le docteur Aldo Fuhrmann, résidant
à Omegna, a passé ses examens de Procureur à Turin, résultant vainqueur de
l’unique poste à concours auprès du ’rribunal de Pallanza, auquel il a été assigné.
Au jeune docteur, nos félicitations et
souhaits pour une brillante carrière.
(U France.
Malgré les difficultés qu’on a d!û résoudre et qui, heureusement, se sont résoluès d’une façon complète, le Pèlerinage
Vaudois aux Centres Protestants de la
France Méridionale se fera selon le programme établi. Seulement, tout juste à
cause de ces difficulté^, le départ a dû en
être renvoyé d’une semaine, et a été fixé
au mardi, 3 août, à la même heure (5.20
du matin). Tout le programme en a été
exactement conservé ; on n’a fait qu’en
transporter la date d’une semaine.
Les Pèlerins inscrits sont vivement
priés de se tenir exactement aüx données
du programme, soit pour le départ de
Torre Pellice, de Pignerol, de Turin, soit
pour tous les détails de l’organisation matérielle. Le billet de chemin de fer étant
cumulatif, et se . faisant à Torre Pellice,
ceux qui pâtiront de Saint-Jean, de Pignerol ou de Turin, sont admis dans la
gare sans billet, avertissant l’employé de
leur condition. Le prix du passeport collectif est de 23 lires par personne. Tous
les pèlerins sont priés d’envoyer avec urgence soit leur cotisation entière (L. 375),
soit ceUie du passeport. Ils sçnt aussi priés
de communiquer au plus vite la somme
en argent français qu’ils désirent pour
leurs petits frais personnels.
Les inscriptions au Pèlerinage sont ouvertes jusqu’au mardi matin 27 juillet.
Ceux qui désirent y prendre part, sont
priés de s’adresser à M. Attilio Jalla,
Torre Pellice organisateur du voyage.
* * ^
A cause des difficultés auxquelles nous
faisons allusion plus haut, et qui avaient
un caractère tout à fait général, nous craignions d’être obligés de renvoyer le Pèlerinage à temt jamais. Nous avons dû, alors,
communiquer la chose à nos frères de
France, qui nous attendaient avec tant de
cordialité. Nous publions quelques lignes
de la réponse de M. Marchand, pasteur .à
Castres, l’organisateur de notre réception
dans cette région, qui démontre la force
du sentiment qui l’inspire ainsi que ses
coreligionnaires : « Depuis hier soir, moment oit, j’ai reçu votre lettre et la nouvelle qu'elle contenait, j’ai été terriblement triste ! Mais la réalité de cette
tristesse m’a prouvé la profondeur des
sentiments de mon cœur pour vous'tous,
ceux des Vallées, et la force des liens qui
nous unissent. Aujourd’hui, à mesure que
s’est répandue la nouvelle à Castres et
dans le Tarn (c’était id jour de marché),
j’ai été touché par la grandeur de la déception générale ressentie par tous, cetix
de la vide et ceux des villages, les ouiriers et ceux des autres dusses sociales.
Je n'avais pas encore réalisé que c’était
a,vec tellement dfaffection chrétienne que
nms attendaient nos populatioris... C’est
demain matin, dimanche, que dans tous
nos temples, cette triste nouvelle sera
ccnnmuniquAe. Mais, fort de votre mot
d’espoir, j’ai bien précisé à tous que cette
visite n’est que. retardée... Que Dieu
veuille bien mettre sa main à la réalisation de ce grand projet que n&us désirons
faire servir à la venue de Son Règne.
* « !»
La force de ce sentiment fraternel devrait décider tous les incertains, tous ceux
qui peuvent, à se joindre à ce Pèlerinage.
Non seulement ils jouiront d’une organisation touristique complète, qui se déroulera avec toute facilité et commodité,
non seulement ils visiteront dœ régions
magnifiques comme nature et comme souvenirs historiques, des villes riches en monuments, en œuvres d’art, en intérêt social et politique ; non seulement ils retrouveront les souvenirs les plus poignants de l’héroïque histoire religieuse
protestante des Huguenots et des Camisairds ; mais dans chaque vile, dans chaque paroisse de campagne et de montagne, ils trouveront des foules de frères
qui les accueilleront avec le sentiment fraternel le plus cordial. Ils auront par là
une expérience inoubliable de fraternité
chrétienne, une certitude profonde de la
présence vivante et agissante de Dieu.
Le Camp-Coiigrôs National
Nous rappelons à tous les Unionistes et
à leurs amis le Camp-Congrès National
qui aura lieu à Prarustin, du 30 ax3(ût au
5 septembre prochain. Ce sera une réunion d’une grande importance, soit comme contenu de programme, soit comme
but de rendre plus vigoureux, plus conscient de ses grands devoirs ce mouvement
si utile pour l’avancement du Règne de
Dieu.
Pendant le Camp, du 30 août au 2 septembre, sera étudié, en quelques conversations, le sujet général très important :
La vie chrétienne et la jeunesse actuelle,
qui sera introduit successivement sous ses
différents points par différents orateurs
cennus dans le monde protestant, et discuté librement par tous les prësents.
Læ Congrès aura lieu le 2 et 3 septembre, avec examen et discussion des Rapports du Comité National, et analyse très *
soignée des réponses que les Unions auront envoyées au Questionnaire sur la situation actuelle des Unions Chrétiennes
en Italie.
Nous voulons souligner d’une façon
toute spéciale trois moments du CampCongrès : Avant tout, la soirée du mercredi, !«'■ septembre, dans laquelle un
groupe d’Unionistes de Torre Pellice représentera une belle production dramatique de sujet historique vaudois. Deuxièmement, la journée du jeudi, 2 septembre, .dans laquelle est prévue une excursion dans la vaUiée d’,Angrogne, avec, visite à la Ghieisa d’Ia Tana et à Chanforan et conversation sur les grands faits
historiques qui y ont rapport. Troisièmement, le dimanche uràmiste, 5 septembre,
auquel toute la jeunesse unioniste de la
Vallée est convoquée : culte solennel au
temple ; et dans l’après-midi, grande réunion en plein air, avec la présence de quelques groupes de Chorales Unionistes, qui
chanteront leurs plus beaux chœurs. Un
très cordial appel est adressé à tous les
Unionistes et amis, pour qu’ils soient présents au Camp-Congrès, et surtout en ces
belles réunions de jeunesse chrétienne.
Nous rappelons particulièrement les notes pratiques suivantes :
1° Les prix de pension sont établis c(m'me suit: L. 11 (logement sous tente);
L. 12 (logement sur paillasse); L. 14 (logement sur lit en chambre commun©);
L. 15 (logement seul en chambre); L. 5,50
le dîner et souper ; L. 2 le déjeuner.
2" Les Unions sont vivement priées de
nommer avec urgence leurs délégués au
Congrès; d’envoyer au Camp-Congrès le
plus grand nombre de leurs membres ;
d’envoyer au plus tôt la réponse détaillée au Questionnaire.
3" Les inscriptions au Camp-Congrès
doivent se faire à temps à M. Guido Rivoir, pasteur, à Prarustin (S. Secondo di
Pinerolo), qui indiquera aussi le moyen
le plus commode et rapide de s’y rendre
depuis la gare de Pignerol. A. J.
Dio richiamava a^Sè, la sera del 21 luglio 1937, mettendo termine ode sm sofrenze
ENRICO FRAGHE
Ne danno U doloroso annunzio :
la moglie Maddalenia Fraohk-Jahiek ;
i fi^i: EiNRrco e Margherita;
la nuora ed i nipoti;
i fratelli, i cognati e parenti tutti.
Torre Pellice, 22 luglio L937-XV.
I funerali avranno luogo venerdì 23 corrente, alle ore 10, partendo dai Giardanotti.
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'*1e¿|r,-^
> V ^COMUNE Dl TOREE VeLLICB.
«ato ClYlU dal 12%'tÙagllo^lWMÏ.
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Porte, 1935 et 1936 - Long Alexis, La Ruà,
S. Germano Çhisone - Comba Paolo, Martinat, Inverso Porte - Maddalena Plavan,
Pente S. Martino, Abbadia Alpina (2) Bert Gustavo, S. Germano Chisone - Forneron Lydie, La Risolta, S. Secondo di
Pinerolo, 1.936 - Rivoir Paul, Miloun, Prarostino - Heinersdouff, Düsseldorf (1) EHvira Bouchard, Genova-Albaro (2) Prof. Lcng-Marey, Roma (5) - Rochon César, Vivian, Inverso Rinasca, 1936 - GiaiMicol Adelina, Perosa Argentina - Coucourde Mariangiola, Milano - Long Aline.
Genova - Philippe Beriger, Chicago lU.
(9,35) - ^stan J. Etienne, Id. (9,35) Henri GriU, Id, (9,30) - Genre François,
Campo del Clot, Rodoretto - Barai Jacques, Serveil, Salza - Travers Henri, Michelet, PramoHo - Boudrandi Ernesto, Peumian. Id , et. 1936 - Tron Auguste, Salza
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Elisa, S. Secondo di Pinerolo (1) - Berger
Jeanne, Villar Perosa (2) - Simondet Alessandrina, Gelata:, Prarostino - Fomeron
Joséphine. Cardouna't. Td. - Long-Richard
A. Benx, Vaud (2)-- Eynard Massimiliano,
Roma, 1935-1936-1937 - Bleynat-Combe M-,
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Villasecca, Riclaretto - Clot Pierre, Barneou. Id., - Pfeyronel Elisa Trussan, Id. Peyronel Alexandrine, Peyrouneou. Id. Clot Lé\'y, Combegarin Id. (2) - Viglielm
Jules, Julbers, Id. - Peyronel Frédéric,
Peyrouneou, Id. - Peyrot Henri. Grange,
Bovile - Genre-Bert Eugène Id. - I^yronel M. ved. Rostan, Trossieri, Perrero Constantin Lidia ved. Tron, Massello Poët Jean, Marseille. 1936-1937-1938-1939
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20,02
20,13
20,16
20,15
20,52
21,08
(i) Feriale (2) Dal 1° Luglio al 31 Ottobre — (3) Festivo — (4) Al Lunedì.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
A Vi.iv T !• .H o ., oeiicmorc resTivo uno al IO Luglio e dal 6 Settembre m poi,
(3) Festivo dall II Luglio al 5 Sett. (4) Òal 10 Luglio al 5 Sett. (5i Festivo fino al 10 Luglio e dal 6 Seti, in poi.
(6) Festivo daini Luglio al 5 Settembre.
ORARIO AOTOMOBniE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre P. p.
S. Margh. .
Chabriois >
Villar P. .
ViaFourca •
Bobbio P. a.
8,30
8,35
8,42
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ViaFourca »
VillarP. .
Chabriois »
S. Margh. »
Torre P. a.
t 2 3
6,30 7,15 11,50 17,35 19,— 19,40
6,35 7,20 11,55 17,40 19,05 19,45
6,41 7,26 12,01 17,46 19,11 19,51
6,48 7,33 12,08 17,53 19,18 19,59
6,56 7,41 12,15 18,— 19,25 20,06
7,— 7,45 12,20 18,05 19,30 20,10
(1) AI Venerdì — (2) Feriale — (3) Festivo.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè
Crosetto-Gardiola
Rodoretto
Praly (Villa)
Praly (Ghigo)
ORARIO AUTOMOBILE PESOSA-PERRERO-PRALT.
3
P
9
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
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10,16
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I
13,55
14.03
14,18
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15,11
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19,53
19,57
20,
20,05
20,14
20.19
20,32
20,41
20,50
20,55
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
a.
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a.
5,
5,05
5,14
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5.50
5.50
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6,12
6,20
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10.55
11,07
11,11
11,20
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11.47
11.55
3
16,25
16,30
16,39
16,48
17,01
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17,15
17,20
17,23
17,27
17,42
17,50
i fetfivV da? i K ® Proseguc per Praly soltanto nei giorni precedenti
daini I al 5 Settembre - (3) Proviene da Praly nei giorni festivi e susseguenti I festivi,
dall 11 Luglio al 6 Settembre. - Il servizio fra Perrero e Proli/ Si effettua dal 27 Otugno al 26 Stìtembre.
ORARIO AUTOMOBILE SAN SECONDO - PINEROLO
S. Secondo p.
Bivio strada S. Martino »
Miradolo >
Ponte Lemina »
Pinerolo (P. Cavour) .
Pinerolo (Staz. Ferr.) a
Pinerolo (Staz. Ferr.) p
Pinerolo (P. Cavour) »
Ponte Lemina .
Miradolo »
Bivio strada S. Martino »
San Secondo
a.
(I) AI Lunedi
1 6- 7,20 2 9,- 14,- 18,- 3 21,.6,03 7,23 9,03 14,03 18,03 21,03
6,06 7,26 9,06 14,06 18,06 21,06
6,09 7,29 9,09 14,09 18,09 21,09
6,12 7,32 9,12 14,12 18,12 21,12
6,15 7,35 9,15 14,15 18,15 21,15
6,30 7,50 2 11,- 14,25 18,25 2L30
6,33 7,53 11,03 14,28 18,28 21,33
6,36 7,56 11,06 14,31 18,31 21,36
6,39 7,59 11,09 14,34 18,34 21,39
6,41 8,02 11,12 14,37 18,37 21,42
6,45 8,05 11,15 14,40 18,40 21,45
(2) Al Sabato — (3) Alla 1 Domenica.
Pinerolo P- 6,45 7,52 I 9,05 10,35 12,50 14,40 16,45 18,28 2 19,48 3 21,15
Ponte Lemina (fac.) 9 6,53 7,59 9,12 10,42 12,57 14,47 16,53 18,35 19,55 21,22
Abbadia 9 6,56 8,02 9,15 10,45 13,— 14,50 16,54 18,38 19,59 21,25
Riagiietto-Fiugera(/ùc)* 7- 8,05 9,18 10,48 13,03 14,54 17,- 18,41 20,01 21,28
b. Martino 9 7,03 8,08 9,22 10,51 13,08 14,57 17,02 18,44 20,04 21,31 ■.Vis
Porte 9 7,06 8,11 9,25 10,54 13,11 15,- 17,05 18,47 20,07 21,34
Malanaggio (fac.) 9 — 8,16 9,29 10,57 13,16 15,04 17,08 20,10 21,37 ::
S. Germano 9 7,14 8,19 9,32 11- 13,19 15,07 17,11 18,54 20,13 21,40 ■ì
Villar Perosa 9 7,24 8,26 9,39 11,07 13,26 1.5,15 17,18 19,01 20,19 21,47 A
Dubbione 9 7,32 8,33 9,46 11,14. 13,33 15,23 17,25 19,08 20,25 21,50
Pinasca 9 7,35 8,36 9,49 11,17 13,36 15,26 17,28 19,11 20,28 21,58
S. Sebastiano 9 — — — 11,24 13,39 15.34 17,33 20,33 22,02
Perosa Argentina a. 7,45’ 8,45 9,55 11,30 13,45 15,40 17,36 19,19 20,36 22,05
Perosa Argentina p- 6,32 7,55 9,05 4 10,02 12,03 14,- 16,25 18,— 5 19,26 6 20,40
S. Sebastiano 9 6,35 7,57 — — 14,04 16,28 19,28 20,43 ' 'Í
Pinasca 9 6,40 8,03 9,11 10,07 12,09 14,10 16,33 18,10 19,34 20,48
Dubbione 9 6,43 8,06 9,14 10,10 12,22 14,13 16,36 18,13 19,37 20,51
Villar Perosa 9 6,49 8,13 9,24 10,20 12,32 14,20 16,50 18,20 19,44 20,58
S. Germano 9 6,59 8,20 9,31 10,27 12,o9 14,27 16,58 18,28 19,51 21,05
Malanaggio (fac.) » 7,02 8,23 9,34 10,30 12,42 14,45 17,01 19,54 21,08
Porte 9 7,06 8,27 9,37 10,39 12,46 14,48 17,05 18,35 19,57 21,11
S. Martino » 7,09 8,30 9,40 10,42 12,49 14,51 17,08 18,38 20,— 21,14
Kiaglietto-Fiugerar/flc> 7,12 8,33 9,43 10,45 12,52 14,54 17,11 18,41 20,03 21,17
Aobadia » 7,15 8,36 9,46 10,48 12,55 14,57 17,15 18,44 20,06 21,20
Ponte Lemina (fac.) 9 7,18 8,39 9,49 10,51 12,58 15,- 17,18 18,46 20,09 21,23
Pinerolo a. 7,24 8,45 9,55 10,57 13,05 15,05 17,25 18,52 20,16 21,30
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