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Soixante-douzième année
24 Avril 1SB6-XIV
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PARAISSANT. CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT t Par aai Pour S mela
Italie et Colonies italiennes . . ' . L. 10,- 6Etranger - . . . • » 24,— 12,Plusieurs abonnements à la même adresse . . 22,—
Ob •'■bonac: à TorrePeilice, au Bureau d’Adminlstration del’EcftoIVla Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
S’adresser : pour la Rédactton, à M. te Prof. Loms Micol - Torre PeUiee — pour
l’Admlntetrattoa, au Bureau du journal, Via Wigt.am, N* 2 - Torre Pellice. . j
L'ABOtÔIBMENT «B PAYE D'AVASêOB.
■ la Rédactton, à M. te Prof. Loms Micol
lu Bureau du journal, Via Wigr.am, N® 2 ■
Pour toutes lea aaneaeca s’adresser au Bureau du journal.
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d'adresse coûtent fo eanttna
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cernent de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aiiriables..,, digpaes de louange, occupent vos pensées (Philipp. I¥, 8).
Pour la vie inférieure
ttne fM Ugititne.
« C’est par la grâce de Dieu que je
suis ce que je suis, et la grâce qu’il
m’a laite n’a pas été vaine »,
1 Cor. XV, 10.
Si vous aimez les rapprochements, comparez le « pharisien » de la parabole du
pharisien et du péager, et Tapôtre Paul.
Tous les deux nous apparaissent satisifaits d’eux-mêmes : le pharisien remercie
Dieu de ce qu’il n’eSt pas comme les autres htMnmes, et Saint Paul exprime la joie
profonde d’être ce qu’ü, est.
Mais que le rapprochement ne vous induise pas en erreur et ne vous amène pas
à mettre œs deux hommes sur le même
plan spirituel, car la distance qui les sépare est considérable, et leurs sentiments
de satisfaction ont une origine tout à fait
diverse. Le pharisien semble se faire un
mérite personnel de ses vertus, vertus
que nous ne sommes pas autorisés à mettre en doute, mais qui perdent toute valeur aux yeux de Celui qui sonde les
cœurs, parce qu’elles sont considétrées
comme un mérite personnel. Mais laissons
de côté le pharisien pour étudier un instant la satisfaction de Saint Paid.
A plusieurs reprises, dans ses léttres,
il se montre content, joyeux, malgré ses
souffrances et ses peines. Il rappelle avec
force et avec courage ses qualités et ses
droits : juif et citoyen romain...
Arrêté miraculeuaement par la puissante main de Dieu sur le chemin de Damas, il est conscient de la, profonde transformation qui slest produite dans sa vie,
il est heureux du ministère, de l’apostolat qui lui a été confié. A n’en pas douter, on sent chez le grand apôtre une certaine fierté. Mais i s’agit d’une fierté létgitime, qui n’a rien affaire avec l’orgueil
que devait ressentir le pharisien priant à
côté du péager qu’il méprise dans son
for intérieur « ni même comme ce
péager »,
Oui, Saint Paul est satisfait, heureux,
fier de sa condition, mais deux faits rendent cette fierté légitime.
Tout d’abord, il ne s’attribue aucun mé^
rite : toute sa vie a été dirigée par l’Eternel et s’il est ce qu’il est «-dest par Ut
grâce de Dieu». Par la grâce de Dieu!
Voilà qui éloigne tout sentiment de présomption, d’orgueil, de vaine gloire. Nul
autre homme ne peut vanter dans son
existence un si grand miracle que celui du
chemin de Damas, nul autre n’a été le
témoin d'un si merveiUeuK changOTient,
mais lui, Saul de Tarse, Ifancien persécuteur de TEglisie de Chriÿt, îi'en a aucun
mérite : c’est Dieu seul qu.1 a agi*
Mais relevons encore une autre raison
qui rend l^itime la fierté die Saint Paul,
Ce qu’il est, il ne h-est pas en vue de liuitnême : il est pleinement convaincu que
Dieu l’a fait Ifobjet d'ime grâce spéciale
pour lui confier un grand apostolat. Et de
oet apostolat il est fier, à juste titre, mais
il sait qu’il devra en rendre compte à Celui qui le lui a confié. Il se sent heureux
de la mission qu’ü a à accomplir, mais
aucun orgueil n’entrera dans son cœur,
et s’il réussit, le mérite en est à «la
grâce de Dieu».,
Nous voudrions voir en tous la joie et
la fierté de l’apostolat telles que les sentait le grand apôtr^ des gentils. Ce qui
manque à beaucoup et qui rend le ministère peu profitable, c^est précisément la
joie, la fierté de s’y consacrer. Et quand
nous parlons de ministère nous n’entendons pas te limiter à la charge ofRoielle
du pastorat, car tout chrétien, par te fait
même et dans la mesure qu'il est tel, a
un ministère à accomplir. Tout chrétien
devrait donc sentir la légitime fierté
d’être un enfant de Dieu et d'avoir,
comme tel, une grande mission.
Mais, hélas ! nous sommes tous plusi enclins à l’orgueil qu’à cette fierté légitime
de Saint Paul, parce que nous oublions
que si nous avons et si nous sommes quelque chose, c'est par la grâce de Dieu.
Les dons qui nous semblent les. plus naturels nous viennent de Dieu : rintéUigence est un don de Dieu, la force physique de même.
La bonté, la droiture que nous croyons
peut-être de créer par nos efforts, sont
encore un don de sa grâce. Il n’y a rilen
de sain, de ton-en nous, qui ne soit l’effet
de la grâce divine. i
Il est clair, dès lors, que s’il est permis et raisonnable de sentir de la fierté,
il est impossible, à moins d’être des insensés, de glisser vers l’orgueil d’un pharisien, ou de s’abandonner au mépris de
ceux qui n’ont pas eu les mêmes avantages que nous, qui, en d’autres ternaes, attendent encore, en gémissant, les effets de
la grâce.
Un Intendant libéral.
On parcourt avec un vif intérêt, dans
l’Histoire des Vaudois de T. Gay, la liste
des « Personnages » : nos Martyrs, nos Barbes, nos Pasteurs, nos Capitaines, nos Ecriivains, nos Députési, nos Héros; nos Amis
et nos Ennemis. Oui, rappeler aussi nos
ennemis; mais i nous est plus agréable
de rappeler nos amis, en commençant par
les catholiques romains. Nous en trouvons
de toutes tes classes de la Société : des
Souverains, des Ministres d’Etat, des Magistrats, des Officiers, des Prêtres... plus
qu’on ne croirait. Et encore en a-t-on oublié bon nombre, qu’on verrait avec plaisir figurer dans te livre cCor de la reconnaissance vaudmse.
Prenons par exempte tes Intendants de
Pignerol. Nous Isons, non sans quelque
surprise : « En général les intendants de
Pignerol furent très mauvais envers les
Vaudois ; mais ü y en eut deux qui firent
exception ». Rien que deux ? — Allons
donc, j’en connais pour ma part bien d’autres qu’il serait injuste d'oublier. Bons
fonctionnaires du gouvernement, tout en
étant hommes de cœur et parfaits gentilshommes.
Laissons les places d’honneur aux deux
Intendants mentionnés par notre historien. Et pour commencer rappelons aujourd’hui te Comte Crotti de Castigliole,
que nous pouvons bien classifier parmi les
plus grands amis des Vaudois.
* * *
Il fut nommé Intendant de la province
de Pignerol, à la Restauration de 1814,
lorsque te roi de Sardaigne crut pouvoir
effacer d’un coup d’éponge toute la péricde de la République et de l'Empire, en
réportant son règne au moment où son
ptrédecesseur l’avait laissé en 1798. Retourner ainsi à l'ancien régime n’était pas
chofe facile, surtout par rapport aux Vaudois, qu’il fallait replacer sous ladégiriation
restrictive du Moyen-âge. Que de ques- .
tiens épineuses à résoudre !
La première, la plus complexe, fut cteKe
des biens nationaux concédés aux pasteurs
Sans tambour ni trompette, par te simple décret du 21 mai 1814, la donation fut
considérée comme non avenue et tes curés des églises supprimées rentrèrent en
possession de leurs biens séquestrés. Mais
qui pis est, 'tes curés redevenus très puissants réclamaient une forte ind^nnité pour
de prétendus dégâts. C’est dans tes débats qui s’ensuivirent par devant l’Intendance de Pignerol, entre les curés et tes
pasteurs, que te Comte Crotti eut l’occasion de connaître de près la distinction du
corps pastoral vaudois et de se rendre bien
compte de la spoliation légale dont il était
l’objet. Il s’employa dès lors à résoudre
la question le plus honnêtement possible.
Ün manifeste du Gouvernement (4 janvier 1815) rappelait en vigueur toutes les
lois restrictives du passé. C’était aux magistrats d’interpréter plus .ou moins sévèrement ces lois. Le vice-juge Cerutti du
" mandement de La TouSr s’empresaa de
spécifier, dans un manifeste pubHc, les
neuf prescriptiçns les plus odieuses des
anciens édits ; à tel point que te trop zélé
fonctionnaire dut être rappelé à plus de
modération et de prudence pour l'avenir.
Lé Comte Crotti, tout au contraire, agissait aveci les plus grands égards. Il dut mjoindre lui aussi de fermer les temples
construits hors des limites ; mais il ajoutait de sa mains un P. S. qui disait ; «Le
pense qu’ü suffira ne plus ouvrir le Temple
bâti hors des limites, d’aviser aux moyens
de voue réunir ailleurs, et de prévenir (feux
de votre ReMgion de l'endroit que vous
aurez chosi, sans devenir à des publications
qui pourraient faire de la peine à plUr •
sieurs ». Tout se réduisit à la fermeture
provisoire du temple de Saint-Jean, érigé
sous l’Empîhe ; mais pour peu de temps,
car à la suite d’un recours au Roi, puissamment appuyé par le Ministre Borgarell
et par l'Intendant Crotti, le temple fut
rouvert au ouite vaudois, en dépit de la
cloison qui devait cacher sa façade à la
vue du temple catholique vis-à-vis. Ce
temple qui avait été rouvert aussitôt, au
service d'une cinquantaine de catholiques,
tandis qu'on avait fermé te temple au
service de plus de 2000 Vaudois !
Pendant'le règne des cent jours, én 1815,
ü y eut un arrêt dans la réaction clèn
ricale aux Vallées — Napoléon aura-t-il
te dessus, dans sa tentative extrême, contre tant de souverains conjurés contre lui ?
— Tout le monde était dans la plus anxieuse attente, tes Vaudois comme tous
tes autres. Mafe tes cléricaux les disaient
tout joyeux, dans l’espoir du retour de
leur libérateur. On en parla au Roi, qui, se
sentant offensé, s’«i plaignit à son Intendant. Celui-ci te rassura tout à fait. Les
Vaudois avaient bien quelque raison de sé
plaindre, mais il les savait fidèles à leur
Souverain : il pouvait te garantir personnellement pour eux. Il 'fallait cependant
récompenser leur fidélité à toute épreuve,
par une application bienveilante de la
législâtiôn exceptionnelle à leur égard!
Le Roi en œnvint de bonne grâce. Il
était foncièrement bon, mais trop faible pour résister à son entourage intransigeant. Il en prit cépendant une bonne
leçon, ‘Et l'Intendant d’informer le Modé
rateur de tout, le priant d’inviter les Vaudois < à faire paraître par la sagesse dpvotre conduite, dans ces temps dskffùMes et
épineux, que vous descendez de ces andens
Vaudois qui, quelquefois maltraités,, nè
’ laissaient gue d'oublier les torts dé leurs
supérieurs pour courir à leur secours, et
que rien n'était capable de détourner de
leur devoir ».
Napoléon I partit pour Sainte-Hélène, et
’ la réaction reprit de plus belle. ’
^t,es pasteurs, privés des biens nationaux, mouraient de faim, réduits au petit Subside Anglais. L'Intendant les recommandait chaudement au Gouvernement, pour qu’il pourvût à teur subsistance. Mais que d’insistances vaines ! Une
requête au Roi restait sans réponse. L'foitendant', de passage au Pomaret, conseila
au Modérateur de s’adresser directement
au Minihtne des Finances. Il ajouta sa recommandation toute spèciate et eut le
bonheur de pouvoir bientôt écrire au modérateur Peyran : « J’ai la satisfaction de
vous apprendre que j’ai été autorisé de
faire payer aux treille Pasteurs de lia ReUgion Réformée la somme de cinq cent lir
vres neuves à titre de secours à cJwque
Pastmr... Je suis enchanté que cette cowrse
dam la Vallée de St. Martin faite pcjur
l’avantage des curés ai fait naître l’occadm favorable et fort.démée de procurer
quelcque secours à oeux de votre Réligwn.
Vos ccynfrères vous doivent certainement
de îa reconnaissance pour l’avoir sollicité,
et en mon particulier je vous dois le bon^ heur que j’^éprouve de vous avoir engagé
à cette démarche ».
La somme de cinq cent francs, accordée alors à titre de secours, sera bientôt
consolidée au bilan de FEtat et dure encore aujourd'hui.
Mais l’Intendance du Comte Crotti fut
de trop courte durée, à Pignerol. Le Roi
le nomma Intendant Général à Nice, en
1819 : une promotion, sans doute, mais
qui fut reçue avec grand r^ret. « Je ne
vous dissimule point. Monsieur — ébrit-ü,
à son cher Modérateur — l’état pénible
de mm âme, devant me séparer de tant
^ de persmnes qui me amt chères- Cet état
ne peut être adoud cfue par l’idée qu’ü
faut servir le Roi partout et avant tout,
et par la,douce pensée que j’emporte dam
mon cœur que je ne aerai pas oublié par
ceux que j’ai distingués... Même au delà
des monts votre Intendant ne cessera
point de faire des vœux pour votre bmheur ». Un© lettre on ne peut plus affectueuse, qui, mériterait d’être publiée en
entier, si l’espace le permettait.
Avant de q;aitter sa place, il écrivit encore au Modérateur qu’il s’était entiretepu
avec S. M. pendant plus de trois quarts
d’heure, au sujet des Vaudois ; qu'il les
avait chaudement recommandés à son successeur, l’intendant Caccia, sur (tequel fis
'pouvaient compter; et qu’enfln il avait
prié rambassadeûr de Prusse Waldburg- '
Truchsess de faire de temps en temps
quelque visite dans les Vallées pour en
imposer à leurs ennenus.
A Nice, l’intendantj Crotti continua de
s’intéresser aux Vaudois, qn les recommandant à leurs amis de la Colonie Anglaise. De passage à Turin, en 1820, il
fut à La Tour, en yisite chez te pasteur
Bert, auquel il remit la somme de 206 frs.
du chev. W.. Tennant, de Nice, en faveur
de l'Ecote d’enseignement mutuel qu’on
venait d’établir. Ce qui porta te pasteur
Bert À lui écrire ensuite et à lui donner
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■ des nowyeies, en 1821,rde lè»^Ré?dki:^o«i-^'|^* pren^ ^2^*towijourBi mais qnefe lâcljetô“'
^ ; Piémontiàise^aiix VaBées^^ J’afeî^^d/nie l^' de'Ärger tàs absent, et devant l’égflisel
" permtder çfiw wm^ne^eà^ pm^ fâché-^JnaJy^^íIîier,’ poeté en; sentilneaie sur ,d'apprendre ^ ce^pt^îon de jyos awr'%g' fe dît jardin somdain cria,-« Le-voilà,^^'
ciens administres, dé ^JacpteSe vous, ¡C et à pied 1 i> 'Le pasteur apparut, roug'et
êtes complu en da^res tems à rendre un
bon. témngmge, estif demeurée entière- ^
ment passive dans une • conjoncture amsi
déUcate et qtd peunb si smgudèrement ith,
flim-"sur son sort.„ ». Et dans ixne seconde .
lettre il ajoutait : , rNos Voilées ont con- M
tinué à jouir, par la grâce de Dieu, d’une ^
tranquHUté parfaite. C’esb^ mns doute let-i
notoriété de cet heureux état qui a déterminé ‘un Ministre de^S. M. d“ se'retirer >
parmi nous... ».
En 1823, le comte WaMbourg-Truchaess
initia une cdEecte parmi lès Anglais de
Nice, en faveur des Pasteurs Vaudois. Il
.chargea son ami, le Comte Crottî, d’en
faire lia distribution, lui qui s’était tant
intéressé à leur sort,. Ce que celui-ci fit
avec la^ plus vive satiafactjoiî^ Il répartit
la somme, d’après les données du Modérateur ; mais i ajouta de son cru une colonne sous le titre de supplément de traitement (oent frs. pour chaque pasteur),
qu’il .Cliquait ainsi dans un style quel. que i>eu badin : « afin que tous les pasteurs puissent boire Veau de vie (le Vermouth d’alors), à la santé de leurs confrères les Anglais qui ont concouru à la formation des subsides».
Voilà pour le Comte Crotti. Nous dirons
prochainement de l’Intendant "Alberto
Nota. David Jahier.
nnDnnDnnpnDDDnnnnn
L’Oasis-Chardonne s/Vevey (Suisse),
ce 25 mars 1936.
Mon cher Directeur,
J’ai lu, im de ces jours -r- d!œ«s: le Messager ,Sociai dé . Geneve .un-.airticie si
excellent, poter-.le fond et q>our: la forme,
que je me fais un piaidr de vous l’envier. Vous le publierez sans doute vcJmr
tiers dans notre ~Eeho. IliforaM bien., à
iottt le monde chez nous. ' J. H. M.
Nous publibns bien, volontiers cet article qui a paru en Suisse, mais qui est profitable dans tous les paysL^ ■ réd.
Nos Pasteurs.
C’était aux premiers’ beaux jours du
printemps, devant une, jolie châpejlle de
village toute inondée de soleil. Nonchaiapt, le mafr^uiEier attendait le pasteur
pour annoncer par une seconde vdée de
ciloches le début dû culte. Les fidèles s’en
venaient S£ins hâte comme alanguis par
la tiédeur du temps. Groupés devant le
porche de bois, ils échangeai^t quelques
banalités, pe(u pressés de pénétrer dans la
crudité de la chapeOle.
Le pasteur n’arrivait pas. Il est de nouveau en retard, fit une voix ! —Oui, reprit une autre, il ne peut jamais être à
l’heure ! — Une voix conciliante : « Le village n’avancenb-il p^ de cinq minutes ? ».
—■ C'est «nnme pour l’école du dimanche,
renchérit une vieille demoisrile à la mine
pincée, fil n'\a pas prévenu les enfants
qu’elle est suprimée aujourd’hui. Qud beau
tapage pendant la communion ! — Les
choses sont toujours faites à moitié, dans
cette paroisse. — Et chacim de lancer sa
petite fièche. B était dix heiues et dix.
Qn commença à s’étonneir. Pas d’auto à
l’horizon. «M. Durgnat est pourtant là
d’habitude à dix heures : B a été retenu 1
Qm sait ? une panne d'auto »Í et la voix
conciliante de s'étendre sur tous les désa-.,
grérnents causés par oes ixiachines. Cest
comme pour ce culte de dimanche pa^,
Tepnt une dame^ ne s est-il pas avisé de le
supprimer ! — Mais non, fait sa voisine,
H y avait séance de la Croix-Hepe dans
la chapeUs ! M. Durgnat nous a annoncé
au début de ÎTuvier'que tous les premiers
dimanches du mois, les cultes du soir
n’auraient pas lieu ! — C'est égal, il y a
bien des cho^ qui pourraient Mler mieux !
La voix conciliante tremblait d’indignation. Ceux qui accumulaient les griefs contre le pasteur étaient des plus empressés
auprès <te Iw- Certes elle-même ne M ’oom
les-,fidèles entrèrènt dans l’église. Un orage
■■ se préparait': l’atmosphère était lourde,'
soufflant, le regard angoissé rayais avec son^^
bon sourire ooutummr. Il portait avec une
gaucherie touchante un sac de boite dont^
les couleurs vives détonnaient sur son ha-*’
bit sombre. Gétait te pain et le vin de là * '
oommimion. Une note implorante dans la
'Voix,*il tendit la main à chacun, s'excu-‘
sant^'r J'« B avait été voir une paroissienne
. à l’hôpital. Au retour, panne d’auto, tout“
le moteur a sauté», Silencîfeux et confus,
mais plus lourds encore les cœurs.
Ce fut moins un sermon qu’une causerie en famille, vivante et gaie. Le pasteur
se multipliait. Toute son attiitiude semblait
dire : « Pourquoi êtes-vous si mornes, ne
m’avez-vous pas encore pardonné mon retard ? Souriez, mais souriez donc ! ». Il
était seul à soujrire, le pauvre ! Nous étions
trop honteux pour monter à son diapason.
La prière finale soudain devint pathétique : « Mon Dieu, s’écria le pasteur, mon
Dieu, sois avec cette paroissienne qui' agonise à cette heure à l’hôpillal ! » « Qui agonise à cçtte heure», ah ! quel aiguillon
dans le cœur de ces hommes et de ces femmes qui, quelques minutes auparavant,
passaient leur pasteur au crible. Est-ce
l’angoisse de cette agonie ou l’humiliation
de leur petitesse ou ratmosphère de plus
en plus édrafiante ? Toutes les femmes
pleurèrent peiîdan't( la communion, tandis
que les hommes se mouchaifent ou haisr
saient la tête plus que d’habitude. Ah, mes
amis ! quel étrange culte, nous nous en
souviendrons longtemps, n’est-ce pas ?
Le lendemain, on apprit que M.me Dunat, don.y les derniers moments furent ime
torture naorale et physique, était morte *
pendant ce culte. Le pasteur Durgnat lui;;
avait apporté la suprême consolation.
m :ji 4:
Nous tes aimons pourtant nos pasteurs,,,
mais pourquoi sommes-nous si méehfmts!'
Il faut que notre langue passe t|out; en^^
revue : le pasteur et son ministère, sq,,
femme, sœ enfants, sa domestique. Et nous,,
jugeons sans savoir et sans comprendre."
Nous sembtens ignorer qu’ils ont des ^u^^,
cls comme tout le monde, des enfants délicats ou de caractère difficile ; il leur faut
vivre de peu et êttre toujours prêts à donner^ Ils ^ont à lutter contre leur propre
santé, leurs propres défauts, dont ils souffrent eux-mêmes.
• On leur demande d’être prédicateurs,
pédagogues, conducteurs d’âmes. On les
surcharge de responaabibtés, de tâches
écrasantes et, sa tout ne va pàs selon notre idée, nous les critiquons. Nous dénonçons les visit)es qu’ils ne font pas et, tout
par hasard, nous apprenons qu’üs accourent quotidiennement, depuis des mois, au
chevet de quelque malade. Ils ne refusent
jamais de faire une visite demandée, ma s
comme nous teur facüiterions la tâche en
aillant tout d’abord à îéglise pour prendre
contact avec eux ,!
Ce sont des silencieux et des modestes.
Ife taisent les conversions, les relèvements
qu’üs ont opérés à force d’amour et de
patience. Ils gardent dans le secret de
leur cœur les noms' des désespérés qu’ils
ont rendus à la confiance et à la joie. .
Nous épluchons leurs sermons. Eux y
mettent te meilleur de leur âme. « J'aime
tous les entendre ! » me disait récemment Í
un vieux paysan, très croyant, tandis que .
je lui citais mes prédicateurs préférés, et
j'ai compris depuis lors que tous les sermons sont beaux pourvu qu’ils nous laissent le fervent désir de nous améliorer.
Ds sont époux et pères, mais n’ont que
peu de temps à consacrer à leur famille.
' Ils se privent du plus légitime repos et
Se donnent sans compter. Quoi d’êlonn&nt
à ce que la maladie les enlève souvent pour
de longs mois à leur paroisse, quand ce
n'est pas pour tbujours !
Les paroisses s’agrandissent et te nombre des pasteurs diminue par suite de’
l'état des finances de l'Eglise. Il est temps
de nous,en préoccuper et sérieusement.
Q-Une paroi^, s'écrilaiL’Un
éclairé, ce sont les paroissiens qui la font,
Jr bien plus'que pasteur » Voùlei&-vGiUs'
‘ que voitre 'pasifeur devienne un bon prédicateur ? Alez régulièrement au cultje et
,„amenez-y parents et anus. L éloquence ne
^ s'abprend pas devant des bancs vides! A
l'occasion, exprünxez-lui le plaisir que vous
I avez à l'entendre et le bien qu’il vous fait
V Ji' et) vous, mes sœurs de la campagne, n’ou,-!bliez pas le frais bouquet qui égayera.la
,gi: chapelle. ■ ,
Nos pasteurs ne sont pas parfaits, et ne
prétendent pas l’être ! Mais plutôt que de
'!^:,.les critiquer entre nous, disons-leur loya-*'
lement, comme à des amis : « Voilà ce qui
vous manque ,!, « Bien souvent, par leurs „
réponses, nous comprendrions que nous
nous sommes trompés et que c’est à nous
qu’il manque quelque chose. Surtout laissons les jeunes admirer sans réserve leur
pasteur. Leur enthousiasme a besoin de
viser très haut pour durer. Médire de leur
pasteur, c’est les éloigner de lui et briser
une foi naissante. Ne colportons pas davantage les médisances, et interdisons-nous
les critiques. Elles usent peu à peu la considératilon nécessaire à l’autorité de nos
chefs spirituels.
Faisons-leur largement confiance et prions pour eux. En detrx mots, aimons-les
mieux et soyons ouvr iers avec eux. De multiples bénédictions en re1(omberont sur notre paroisse et sur nous-mêmes.
Claire Delafontaeste.
Vendredi,
frère
17 courant, décédait notre
MARIO DAVID AILLAÜD
directeur de la Manufacture Mazzonis de
Pralafera. Il n'avait que 59 ans. Son départ inattendu fut un coup pour tous
ceux qui ont été à même d’appréciîer les
exquises quailités de pen^ et de cœur
du défimt.
Bien que sà santé fût ébranlée depuis
quelque temps et que son état eût empiré
tout dernièrement, au point qu’il dut descendre à Turin pour passer quelques jours
à rHôpital Vaudois, sa fibre robuste ne
laissait pas prévoir un aussi rapide progrès de la maladie.
David AiDaud éta^t ’ universellement
connu dans la Vallée, puisque depuis plus
de qixarante ans il était employé au bureau de la fabrique Mazzonis de Pralafera, d’abord comme secrétaire, puis
comme caissier, et maintenant comme
directeur.
Né à Marseille en l’an 1877, par des
circonstances de famille il fut porté', alors
qu’il n’avait que quelques mois, à Bobi,
qui devint son petit pays d’adoption. Sa
vieille tante veiUa à son éducation et à son
instruction, et l’envoya au Collège Vaudois, dont ü conserva toujours un souvenir reconnaissant.
Il eut pour Bobi une constante affection
et il en parlait avec plaisir et fierté ; dans
les derniers jours de sa vie son e^rit se
tournait vers ses montagnes aimées et
vers ses sourcees rafraîchissantes.
David Aülaud fut un bon Vaudois ; nous
nous souvenons combien il aimait assister
à la fête du 17 février avec sa compagne
et comment il accordait volontiers les tricolores pour la circonstance. Son supérieur qui connaissait bien le caractère fier
et ferme de son fidèle collaborateur, lui
accordait, de bon gré et largement, ce qu’ü
demandait.
David Aillaud fut im homme droit, smcère, honnête, qualités rares que tous durent lui reconnaître. C’était aussi un
homme doué d’im grand cœur. Sa position lui faisait connaître tant de misères et tant de douleurs que son^cœur cherchait à soulager.
Il fut parmi les fondateurs de la « Mutua» de Pralafera, dont il était le président honoraire ; président du « Gruppo
Sportivo Mazzonis», ü en défendit lea
couleurs avec énergie et avec affection.
C’est pour cela que la démonstration
d’estime *et de reconnaissance, qui fut
donnée à cet homme actif et modeste, fut
des plus imperantes. Une énorme foule
d’ouvriers,/d’aipis, de connaissances-acoompagnà 'la dépouille mortelle au temóte' Saipt-Jean, où les pasteurs Gardîol et Erivoira rappelèrent les consolations de l'Evangile et où la Choralè
d'église chanta le (»ntique : Oh ! beati su
n ei deli!
Parmi les personnes qui suivaient le
corbillard, littéralement couvert de couronnes, on remarquait: MM. lies chevaliers Mazzonis Frédéric, Jean et Gigi, qui
avaient envoyé une riche couronne de
fleurs, îles Autoriitési communales et mülir
taires et les délégations de nombreuses Sociétés avec drapeaux.'
Nous tenons à dire ici les très vives
condoléances de notre journal à lia veuve
désolée,, au fis Ermanno, à la sœur Blanche Braceo, arrivée tout juste à temps
IK)ur recueillir le dernier soupir de son
frère, et à tous lês parents affligés. Qu’ils
trouvent de la consolation d^ns la sympathie unanime” dont ils^ sont entourés.
UN PETIT FAIT k MÉDITER.
Je lis dans le Semeur Vaudcàs un petit entrefilet, qui mérite d’être reproduit,
car i peut être matière à réflexion...
L’humour proleslani
« Dans ce village de France te presbytère menace ruine, et ses occupants courent le risque de’ voir, un jour, les murs
ou le toit s’écrouler sur eux. Des réparations s’imposent. Malheureusement le village est pauvre et l’argent nécessaire fait
défaut. Cependant, comme on ne saurait
ainsi exposer la vie du pasteur et de sa
famiUe, le Conseil de paroisse, à moins que
ce ne soit quelque autre comité, a pris la
décision, en attendant mieux, et pour parer à tout éventualité fâcheuse, de... faire
contracter au pasteur une assurance contre les accidents !...».
Le journal conclut (je transcris exactement l’orthographe) : Si nom e vero...
CHRONIQUE VAÜDOISE
A'NGROGNE. Jeudi, IS courant, Dieu a
rappelé à Lui notre frère Antoine Bertalot feu Jean Pierre, âgé de 81 ans. Après
avoir fait ses études à l’Ecole Normale de
La Tour, ü était entré au service de
l’Eglise Vaudoise en qualité d’instituteur à Saint-Jean (Mourcious), Pise, Turin, Coazze et Angrogne. C’est en cette
dernière localité qu'il travaila pendant
trente-neuf ans. Pendant oette longue série d'années, l’Eglise a trouvé en lui un
collaborateur fidèle, tant pour tes écoles du
dimanche que pour le chant. Plusieurs
centaines de personnes, parmi lesquelles
se trouvaient ses nombreux anciens élèves, ont exprimé leur sympathie à la famille en deuil, en participant au service
funèbre, qui a eu liteu samedi après-midi.
Nous avons eu te privilège de connaître
M. Antoine Bertalot pendant ses derniêrea
années, à Angrogne, où il jouissait de sa
retraite, et nous remercions Dieu pour Ife
fidèle serviteur qu’il a accordé à l'Egliae
et à sa famille. Qu’il Lui plaise de susciter d’autres ouvriers qui miarchent selcm
son exemple ! R. N.
POMARET. Mardi, 14 avril, ont eu lieu
les obsèques dé Paul Menusan feu Paul,
de Bout (Pomaret), décédé à l’Hôpital, à
l'âge de 87^ans.
ir Samedi dernier, dans notre temple
du Pomaret, nous avons uni en mariage
M. Germain ViUielm de Ferdinand et de
Baral Henriette, avec M.lle Lageard Alphonsine d’Alexandre et de Collet Fanny,
tous deux de notre paroisse. Nos bons
vœux les accompagnent.
, ★ Rencontre de jeunesse. Dimanche,
19 avril, dans l’après-midi, la jeunesse du
Pomaret s’est rencontrée avec celle de StGermain, au Clôt de l'Enversi-Pmache.
Plus d’une centaine de jeunes gens et de
{jeimes ôBes des deux paroisses ont participé à cette rencemtre, rendue si bienfaisante par les mutations, les études
sur quelques faits die notre histoire vau
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doise et d’autres, présentêies par'ita jeur:
i nesse même, les chants et les jeux. Trop têt nous avons dû news diire « au revoir... »,S
mais à prochaâjiêïnentT ' -., , ‘
★ Nous prions vivement nos mtembres ‘
contribuants de ^ voidoir remettre leur
' deuxième enveloppe de contribution à
teur ancien ou à leur diacre, ou directe- "
ment au Pasteur, ' ?*
PBALI. Nous avons eu de bonnes assemblées aux cultes de'la Semaine-Sainte, et
notre Chorale y a participé activement.
Que le Seigneur aide les trois catéchumènes, qui ont été admis à l'Eglise le jpur
du Vendredi-Saint, à maintenir leur promesse de Lui être fidèles jusqu'à la mort.
★ Quelques-unes de nos familles ont été
frappées par le deuil, dernièrement. Le
lundi 21 mars, ont eu lieu lies funérailles
de Richard Marie née Perrou, de la Ville,
enlevée subitementt à Iteiîection de sa famille, à l'âge de 51 ans. Le mercredi
8 avril, celles de Guigou Anne veuve Rostem (Dando Nanoun), mère de notre ancien des Pommiers, de 76 ans ; et le lundi,
13 avril, celles du petit TJgo Pascal de Mario, du Malzat, de 7 mois. Nous apprenons
aussi, de Paris, la mort de Rostan François feu lAntoine Louis, du Malzat, à l’âge
de 50 ans.
Nous renouvelons l’expression de notre
sympathie chrétienne aux parents qui
pleurent le départ de leurs bien-aimés,
tout en continuant à demander à Dieu de
vouloir leur accorder ses plus précieuses
consolations.
PBAMOL. Le 28 mars, a été béni le mariage de Beux Jean David, de La Tour, et
de Long Henriette Léovde, de Pramol
(Ribets).
Nos sincères souhaits de joie chrétienne
accompagnent ces époux dans leur nouvelle vie.
★ Le jour du Vendredi-Saint, seize catéchumènes ont été reçus dans l’église
après avoir fait leurs promesse. Puissent
les salutaires impressions de cette touchante cérémonie rester gravées dans leur
cœur et lés aider, pendant leur séjour sur
la terre, à vivre pour « Celui qui est mort
et ressuscité pour eux ». C’est le souhait
que l’église, dont ils sont devenus membres, leur adrœse avec affection.
★ Le culte de Pâques a réuni un grand
nombre d’auditeurs ; cela a été pour nous
une cause de joite et de reconnaissance à
Dieu ; combien nous voudrions contempler plus souvent, dans notre temple, de
telles assemblées ! Car c’est pourtant toujours la même Parole de Dieu, actuelilie et
vivifiante, qui est prêchée, à Pâques
comme les autres dimanches ! et c'est
cette Parole que le monde néglige d’entendre. La Chorale a participé à l'une et
à l'autre de ces cérémonies avec des chœurs
appropriés, et a ainsi contribué à la solennité des cultes.
★ Lundi, 13 avril, notre frère Sappé
Lem feu Louis, des Plencs, est décédé, à
läge de 59 ans.
Nous exprimons notre sympathie chrétienne à la famille en deuil.
PRARÜSTIN. Nous remercions lès étudiants de la « Pra del Tomo », qui ont présidé le culte du dimanche 19, dédié aux
Missions.
★ Une quinzaine de jeunes cyclistes se
sont rendus, le lundi de Pâques, au Clos,
pour y saluer la jeunesse de cette paroisse. B y furent reçus avec une touchante cordialité, et Taprês-midi passa
très rapidement, malgré la neige qui tombait à gros flocons.
Nous remercions M. Janavdl et la jeunesse de sa paroisse, pom: toutes leurs
attentions. “
★ Nos meilleurs souhaits aux époux
Palmira Avondet, de Bosebarbé, et Matthieu Bonnet, de Saint-Jean, qui ss sont
mariés le 18 avril. G. R.
' BODORST. Nous avons eu, pendant la
Semaine Sainte, de bons cultes. Le jour
du Vendredi-Saint, un nombreux public
entourait de sympathie et de ses vœux
trois nouvelles recrues qui, en ce jour,
promettaiènt de servir fidèlement leur
Maître, et de vivre comme de vrais disciples du Christ. Que Dieu veuille les aider
’Í3T'
à maintenir leurs promesses et exaucer,
les prières qui Lui furent adressées. ' •)[
A Pâques, culte des grandes solennités
temple bondé, comme on voudrait lia voirtous les dimanches. Un nombre assez con-*
sidérable de fidèles s’est approché de la ta-1
ble du Seigneur.
★ Nous donnons la bienvenue aux quèl-,
ques Eodorins, rentrés de l’étranger, es~pérant^ lés revoür souvent à nos cultes.' >
RORÀ. Le 22 mars dernier, nous avons
eu la joie d’avoir parmi nous le pasteur
Robert JahJer, du Villar, qui, au culte
principal, nous a porté un message très
édifiant. B a aussi présidé une réunion au
Casei-Gro, dans l’après-midi. Nous le remercions sincèrement pour toute la peine
qu’i s’est donnée.
★ Le dimanche suivant, le Pasteur étant
alité, le culte fut présidé par l’étudiant
M. MeUi, et les réunions de quartier par
le diacre M. Jean Mourglia.
★ Les solennités de la Semaine Sainte
ont été célébrées avec un entrain particulier, et nous gardons un bon souvenir de
l’imposante assemblée du matin dé Pâques et de la participation à la SainteCène, .qui marque un tout petit progrès
sur les anné^ passées. Le culte a été enrichi par deux baptêmes et par la confirmation de Toum Cyprien.
,★ Le soir du lundi de Pâques, l'A. C.
D. G., de La Tour, guidée par son Président, est montée à Rorà, pour nous donner une magnifique soirée. Le public peu
nombreux garde le meilleur souvenir de
la chère et active jeunesse de La Tour.
★ Le Consistoire et une petite assemblée ont assisté, dimanche 19 courant, aux
examens de treize catéchumènes, qui ont
tous donné un résultat positif.
8AINT-0ERMAIN. Le jour du Vendredi-Saint, 24 catéchumènes ont été admis au sein de notre Eglise. Puissent-ils ■
maintenir la promesse de fidélité qu’ils
ont faite devant Dieu et l’assemblée, et
marcher, la main dans la main, aveC: le
Seigneur, qui les aidera dans les heures
de la tentation. Ce sont là nos souhaits.
★ Dimanche, AUX Gorgés, ont eu lieu
les obsèques de notre sœur Lotdse Long
veuve Beux, des Sappiats. ^ la familte-affligée, nos sincères condoléances.
SAINT-JEAN. Samedi dernier, 18 avril,
une foule immense accompagnait au champ
du repos la dépouillé mortellé de notre
frère M. DavM AMlmd, décédé à Pralafera, à l’âge de 59 ans. Il était, depuis plusieurs années, directeur en chef des établissements Mazizonis de Prallafera, où il a
passé quarante ans, en, donnant un exemple constant d’activité, de fid^té et de
bonté. Le long interminable cortège, au
sein duquel la famille Mazzonis était largement représentée, avec parents, les
amis, les ouvriers et les Sociétés avec leurs
drapeaux et leurs hommages de fleurs, disait k grande estime et affection dont
jouissait le défunt et le regret profond de
toute la Vallée pour son départ.
Que le Dieu des miséricordes répande
Ses précieuse consolations sur la veuve,
sur le fils et sa famille, sur la Sœur et sur
tous les parents en deuil, auxquels nous
renouvelons, ici encore, l’expression de notre sincère sympathie.
★ Asüe des Vieillards. Nous accusons réception, avec gratitude, des dons suivants :
M.me A. Rosati-Buffsi, L. 20 - M. Joseph
Long, 20 - Fleurs en souvenir de M.me Catherimtte Goss-Turin; Ses sœurs M
Pauline, Cléanthe et Clémentine, L. 300 Son frère M. Félix Turin, 100 - Ses neveux Marguerite et Guido Balmas, 50.
SUD-AMERIQUE. Le Mensajero VaL
dmse nous apporte les échos de la Conférence, ou mieux, du vrai petit Synode
de nos Eglises du Rio de la Plata.
Le Synode suivit deux journées préparatoires, dans lesquelles on commémora le
quatrième centenaire de la Réforme de
Calvin et on entendit plusieurs appels à
une vie plus fidèle et consacrée. La Société d'Histoire Vaudoise avait préparé
une récitation : « Lâ^Ule de Vancien », qui
fut très appréciée, grâce aussi aux soins
du président de la Société, M. Emile Ganz.
Parmi les nombreuses décisions du Synode^ nous soulignons celle de fixer la se
’ nuâne à l’époque.-^ Synode
' dTtaUj», is -mW» de aepterak:e. PuUisent'
nos prières, «uniès’ à celles de nos frères
sud-amérîcalo!^ inspirer nos décisions dans
le pr<«ham’Synode ! Merci, frères du Rio
de la Plâtai pour votre aide spirituelte.
On .étudiera comment -puir; l'’enseignie- ^
ment des florissantes écoles du dimanche
aux cours" de catéchisn}e pouif avoir .une
s^ule ligne d’enseignement. ' .
' .Le Mensc^ero Valdmse n’a plus de dé' fiçit et on décide de fonder une « Librerà EpcmgéHca », qui portera le nom de j
«'Michel Morel » en, souvenir du, pasteur .
qui partit le. premier pour l’Amérique du<
Sudi, afin.d’y soigner les colons vaudois;, ?
qui y avaient émigré
' Les digues au Synode d'I-telie soift le
docteur Stanislao Rocchi, de Corno, et le
prof^seur Théophile Pons, de La Tour,
Inais nous aurons, cette année, le plaisir
de recevoir parmi nous, aux Vallées; le papteur Silvio Long, d’iris (Pampa Argentine), qui revient en congé après une longue période de travail fidèle, béni et très
apprécié. Noua lui donnons la plus cordiale bienvenuei.
Ce qui nous a ému davantage c’est
l’amour profond que nos Cdoni^ témoignent envers l’Eglise-Mère. Connaissant,
les difficultés dans lesquelles nous sommes,
la Conférence décide de nous venir en aide
en envoyant une offrande à la Table. Il ne
faut pas oublier que le District fait tous
ses frais !
Ce secoura et plus encore le sentirnent
qü’il témoigne, nous touche profondément.
' Que Dieu bénisse l’œuvre si importante
de nos Eglises Sud^Américames. G. R. *
VILLESÈCHE. 18 catéchumènes ont été
reçus, le Vendredi-Saint : que Dieu les
aide à maintenir leur promesse.
★'Le jour de Pâques, devant une aæemh!ée nombreuse, ont été présentés au baptême Guglîélmet AttSio Albert de Josephj
e^ Masaél Pierino d’Hector : nous invoquons sur ces enfants les bénédictions
divines.
Le lundi de Pâques, malgré le temps
peu favorable, nous avons eu k visite de
i k Jeunesse de Pranistin, âk^oriipaghée par'
,j son Pasteur. Les heures de l’aprês-midÎ se
’ Sdhf écoulées bien vite, grâce à un programme de chants et de jeux. Cette visite
a servi à resserrer les liens d’amour fraternel qui doivent nous rmir, surtout dans
des temps si difficiles.
Nous nous sommes quittés par ces mots :
« Au revoir à Prarustin, » ; c’est ce que
nous espérons bi«i.
★ Dimanche passé, l’Union des Mères
et des jeunes Files a reçu la visite de
M.he Anita Mathieu, qui a bien voulu leur
apporter un message efficace. Nous l’en
remercions vivement.
★ Dimanche prochain, 26 courant, D. V.,
aura lieu notre Bazar annuel Tout 1e
monde y est cordialement invité.
Nous rappelons à k jeimesse vaudoise,
et spécialement aux catéchumènes dernièrement reçus et à leurs parents, le « Convegno» de dimanche prochain, 26 avril, à
3 heures de l’après-midi, à l'Auk Magna
de La Tour. G. R.
COMUNE DI TORKE RELUCE,
STATO CIVILE dal 13 al 20 Aprile 1936-XlV.
Nascite N* 1
Decessi N« 2
PROVIHCIA DI TORINO ^ HOVIMENTO POPOLAZIONE
Mese di Febbraio 1936:
Nati . . Morti .> . Diminuzione popolazione Capoluogo . 743 . 777 Resto Provincia 628 676 TOTALE 1371 1453
34 48 82
Mese di Marzo 1936:
Capoluogo Resto TOTALE
Provincia
Nati . . . 783 640 1423
Morti . . . 875 773 1648
Diminuzione popolazione 92 133 225
te'. ■■■ s Jí.4®ís.S'1
I, Moíísfewr Gustave Sert ci Modamé ra- ^
i mard&ü;- tous''ceux qui leur ont témoigné î'
‘ de îa^^sympathie d¡ans,la triste mroom-^*
tance de la mort accidentéUe de leur /ïtob
jeaM .bert : ^
:u
arrivée à Flushing ‘ (Long-Jdand),
14 mars: PartvauUèrement 'm remeremtt’* '
M. le pasteur GrisüoC'de NeW-York/et'^.
la^odété ^La Vcdddtame», de Neiô-Yorkt\
pour les parues dléioges prqnmoêes sur
notre Ms. , >•
'Les familles AILLAUD, CHARBONNIER,
BRACCO, MALANOT, éwîtcs et recomaissantes pour les témoignages affection et
d’estime rendus à leur cher dhimfu
MARIO DAVID AILLAM
ne pouvant le faire per&mneUement, désHirent exprimer id leur gratitude et leurs
remerciements sincères à tous ceux qui,
d’une mamère ou de Vautre, ont voulu,
prendre part à leur profonde douleur: |
Elles désirent en particulier exprimer
leur vive reconnaissance à ia Maison Ma^
zonis qui a voulu, par sa participation au
convoi funèbre, par l'envoi de fleurs, par
ses expressions de cdmolatim, rendre aU
disparu un témoignage de vive affection ;
au docteur Gardiol, pour ses soins assidus
et affectumx ; aux pasteurs B. Garditd,
L. Rivoira et J. Tron ; d la Chorale^ de
Saint- Jean ; d toutes les ^Autorités et aux
Sociétés p^entes avec drapeaux et coUr
rennes ; à la fidèle Angiolina ; aux « Maestranze » des Etablissements ; aux nomr
breux amis et d tous ceyx qui, de près m
de loin, ont apporté Tour témoigna dJaffection et de sympathie dems la doulotu-.
reuse circonstance, en accompagnant au
champ du dernier repos la dépouille mortelle du cher disparu..
La Tour, le 16 avril 1936,
La famille de la regrettés
remerde vivement tous ceux qui ont voulu
prendre part à son deuil, à l'occasion, du
départ de leur chère luère. ~ ,
Un remerciement spécial à M. Tron, pasteur, et M. Bert. .
S. Germano Ghisone .(Le iGorgie)j 19 avril 19S6i.
M.me et M. Georges Tron, M.tte EijaTA
Tron, M.lte Elvire Dapples, M.tte Emdue
Gourd, M.me et M. Charles Werner et
leurs enfants, ont la douleur de particù>
per la perte qu'üs viemnehit de faire en
la personne de ,
Madame LEONIE LA SALLE
veuve BERT
leur mère, grand’mère, tante et grancVtante.
Mikno (Via Pancaldo, 4), 18 avril 1936.
« Venez a mol, vous tous,
qui êtes fajtigués et chargés, et
je vous soulagerai».
Matthieu. Il, 28.
La farmUe du régent
ANTOINE BERTALOT
émue et reconriaissemte pour les témoignages de sympathie qui lui ont été donnée à
l’Occasion de son deuü, remercie dune mamère toute particulière M. le pasteur Nisbet et le docteur De Magistris, Ze« porent«,
les amis, et tous ceux qui ont bien voulu
accompagn&r leur cher mari et père à sa
dernière demeure. ' •
Les Joupdans d’Angrogne, 20 avril 1936.
Emma Charbonnier et famMe remercient, avec reconnaissance, les personnes
qui, pendant la longue maladie de leur
cousme ‘ ' '
LOUISE nURIS
Z’ont entourée de leurs soins, et les personnes qui ont bien votdu l’accompagner
au champ du repee. ’
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L’îôhô des váleefe *■' T¿4di*édi 24 Avril* 1936-XIV
L’ÉHSEIGItílllENT O'ÜWE PlAfifE:
t--'¿r
XÍn évaii«élí®tie» <te la ráiasim inteim
de lÍDod^, remonte qu'il ávajt connu une
pauvne iemmi^ qqi vivait dans une mansajde miaéra^ de^ la vüle inuruense. A
sa fenêtne^ <1^ W pot, ¡eMe soignait un
buisson ufe bruyère. Lorsque l’évangéliste
ldi dëndii^ ïioiÀxiuoiii èOe donnait tañé '
dè mi^ à cdfete, plante ordîriaire, la fémnàe í^)ón<^ :
' ^ Í© jai cnèai& dans là cajnp^ne, et
je rai intiSe dànà ce pot pour avoir ici quelque chose de vivant. En voyant cette petite planté iJousser ¡et prospérer, je sais
que ï)^ touitrpiiiissant est dans ma diambré,'câr ctràment oe buisson pourrait-il
croître sans ta puissance de Dieu ? Pour
mqi, <¡e ne saurai® lie faine fleurir. Et c'est
pour moi une grande consolation que de
penser : « Lui qui est dans la petite
plante, est austi là auprès de la pauvre
femûie que je suis ». Otto FuîTcke. '
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Jat«a Traa. dinatanr-caaaaaaaUa _
r«IB^ - lay^pri» <Ua»a.« A
liÉi iliOiiefliiidiipiM
VALLI VALDESI.
AHGROG'NA - Pastore : Roberto Kisbet.
ANGROaìN.^ (Serre) - Pastore : A. Deodato.
BÒBBIO PÉLUCE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LliSERNA S. GIOV. - Pastore •: Lorenzo Rivorrà.
AI4SSELL0 - Pastore : Alberto Ribet.
PERRERO - Pastore : Oreste PeyroneL
PÌNERÒLO - Pastore : Luigi Marauda,
POMARETTO - Pastore : Guido Mathieu.
PRALI ^ Lami OeSsson, CanA Min.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Róstan.
PRAROSTINO - Pastore-^ Guido Rivoir.
RICLARETTO - Cand. TeoL A. JanaveL
RCJTOORE'FTO - Candì. TeoL A. Gente.
RORA’ - Pastore : Enrico Geymet.
S.GERÌLCHISONE - Pastore; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
TORRE PÉLLIGE (doppieri) - Pastore: A.
Fuhrmann.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
ABBAZIA - «Chiesa di Cristo». Culto alte
ore 16 - Pastore: Valdo Vinay, da Piume.
AOSTA - Chiesa : S, Rne Croit de ViOe - Da
Ivrea
BARI - Chiesa ValdeSe - Da Córate.
BERGAMO - Clilesa : Viale Vittorio Eroanuete, 4
- Pastoie : Arnaldo Ccanba, Viale Roma, 6.
BIELLA - Oii^a : Piazza Funicolare, Palazzo
del Cbiitózio AgiCatìa
.BCteD'ÌGHEÌlA,-Chiesa ; “Piani di Vàllécrtìsia
' Pastore : 'Davide Pòns, Istítüto Femminile
Valdese.
BRESCIA - ’Chiesa : Via dei MiBe, 4 - Pastore :
-Enrico Meynier, ivi.
BRINDISI - CSùesa Valdese : Via Congregazióne - Da Taranto.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Da RtesL
CATANIA - Chiesa; Via Naumachia, 20 - Par
store : Teodoro Salma, ivi.
CERÌGNOLA - Chiesa Evangelica - Pastore:
/3. Castiglione.
CHIETl -’Qiiésa Evangelica.
COAZZE Chiesa Evangelica - Da Torre Peilifce.
GOMOvr ®ii0Ba; Via Rilsconi, 9 - Pastone:
G. Miegge : Via Luigi GuaneUa, 14
CORATO - Chiesa Valdese : Corso Mazzini, 27 Pastore : A. Miscia, ivi.
FEIX5NICA PO - Chiesa Evangelica - Cand.
Ministero E. Ayassot.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 eWasa di Via Manzoni, 13 - Pastore : Virgilio Somman) - Coadiutore : Pastore T.
vinay, , >
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psr S^ua, AostI, Vini, L,teuDr|,4ldroppi,
Olii, Msdlelnalli Protoknl, Cali*.
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3.50
5,
3.50
4,
3
3.50
3.50
3,
6
5,
4,
5,
Cartoliné illustrate con versetto biblico, da L. 0,10 - 0,15 - 0,20 0,30
Maoiiaie gidiDaiìDni e vaglia alia LIEREBIA EDÌIRItE umiDISlIA - torre Pellín (Torino)
PIUME - Cliiesa ; Via Pascoli, 6. Culto alte
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, presso Big.
Wiltech, Via Baccàch, 5. ' ‘
FORANO - Chiesa - Pastore : Paolo Coiseon,
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa : Via ASàarotti - Pastore :
EAiiLio Corsani, Via Cuirtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Caltanissetta. •
IVREA - CSiiesa : Cor^ Botta, 5 . Pastore ;
Arturo Vinày, Casa Ravero, Piazza d’Axmi.
LÍVGRNO - Chiesa : Via ‘6. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via GdlR Tassi, 18.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 57,
isolato 147 Pastore ; Seiffredo CdluGei,
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa : Piazza Missorì, 3 Pastore
emerito V. A. Oostabel, Via A. Da Giussano^ 23 - OoadiQtore ; Cand. TeoL Y. Subilla.
NAPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano Moreschini. Corso Vittorio Emanuele, 42 (presso
Dott Ricciuti).
NÉW-YORK - Prima Chiesa VaMese - 405 West,
'41 Street - Chito principale ; 4 P.M. — Pastore Pietro Griglio : 18 West - 123 Street.
NIZZA - Chiesa; Rue Gloffredo, 50 - Pastore:
(Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUpLIA - Chiesa Valdese - Da
Cerignoia.
PACHÍNO - Chiesa Evangelica - Pastore : Alfonso Alessio.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 43 - Pastore :
Elio Eynard, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI M VALLECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Cario Albei-to.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: F.
Peyronel - Via Santa Maria, 85.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco :
Via Possidonia, 4 - Pastore : Enrico Pascal,
Via Possidonia, Casa Medici.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Beri.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Da Livorno.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore ; Giovanni Bonnet, ivi - Chiesa di
Piazza Cavour - Pastore : Paoto Bosio, Via
Marianna IMonìgi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo, Via G. B.
Monti, 25-5.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-EvangeUsta Scarinci
Giuseppe, ivL
SANREMO - Chiesa : Via Roma, 8 - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - 'Chiesa Valdese : Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, ivi.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Da Torre
Pellice.
TARANTO - Chiesa : Via Puplno, 16-20 (angolo
Via F, Dì Palma) - Pastore ; Gustavo Berti n, Córso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastore emerito Augusto Jahier e Cand. 'TeoL E. MlcoL ivi.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M, Maggiore - Pastore G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnls (S. M.
Formosia) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Bresóia,
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
■VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Antonio Rostan, cassiere Pastore Guido Comba, segretario del Moderatore - Via Quattro Novembre, 107 Roma (101) .
FACOLTA’ DI TECÌLOOIA - Via Pietro Oossa,
4fi, Roma (126) - Professori : O, Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATA - Torre Pellice - Preside'; Prof. E, Longo.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Prof, Jf, Comba, presidènte ; En rico Meynier, Giovanni Ml^ge, Mariane Moreschini.
(50NVITTO MASCHILI' - Torre Mice - Direttore: Inastare Davide Fornerón,
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - ValleCTosia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.ha Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sómmani.
rSTITUTA ARTIGIANELLI VALDESI - Torino
- Via BerthoUèt, 34 - Direttore : Gr. Uff.
Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a ’Torre Pellice - a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore: Pastore Luigi
Matauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanna
ASILO PEI VECCHI - Luserna San GipvannL
àSIIG PEI VECCHI - San Germano Chisone
- Direttore : B, Soulier, pastore emerito.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (Sicilia).
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Pep.to de Colonia) Pastore ; Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Dopartametìto de Cblonia) - Pastore; Enrico
Beux —. Pastore emerito : Pietro Bonnous.
TAHAKIRA3-RIACHUEL0-SA'N PEDRO Y COLONIA fDep.to'de Crionia) - Pastore: Daniel Breeze, Estaotón Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUELETE. (Desp.to de Colonia) - Pastore : Carlo
NegTÌn, Ombues de La Valle.
RC®AR10-BARKER-COLLA-POLONIA (JDep.to
de Colonia) - Evangelista : Emilio Ganz,
Colonia Valdense.
S. SALVADOR - Pastore ; Giovannni Tron Dolores (Soriano).
COLONIA NUEVA VlALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Pastore : da destinarse
ÓOLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Pastore : da destinarsL
Argentina.
OLONIA TRIS (Pampa Central) - Pastore : Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C.S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Evangelista Carlo Alberto Grlot,
Estación Wildermutìi, P.C.C.A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé)- - Visitata periodicamente.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entre Rios) Vteitato, periodicamente.