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Soixante-et-unième année.
24 Avril 1925
N« 17
L ECP^ DES IILLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'Ar
Vallées Vaudoises . . . ^
Italie (en dehors des Vallées)
Etranger...............................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique..................
Par an Ponr 6 mola
..clonies
L. 8,» 10,. 20,—
. 19,1 doli.
5,
6, —
11,
y, doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’ÉcAo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMCHT SB PAVE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean CoIsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
vt, Le Nnméro: 90 centimet w
Qae tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pares, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
CIRCIUMIRE
de la Gonnnission do Cbant Sacré
A Messieurs les Pasteurs et à tous ceux qui
s’intéressent au progrès du Chani Sacré
dans nos Vallées.
Messieurs et chers frères.
Comme nous l’avons annoncé dans tme
circulaire précédente, la Commission du
Chant Sacré a été forcée, pour différents
motifs, de limiter son activité cette année
à l’organisation des Fêtes de Chant. Nous
portons maintenant à votre connaissance
ce que nous avotts décidé à, cet égard.
1" Deux Fêtes de Chant auront lieu pour
les Ecoles du dimanche, à La Tour pour
le Val Pélis et à Saint-Germain pour le
Val Cluson, le jeudi 14 mai, à 10 h., dans
le temple, oû seront chantés par les Ecoles
du dimanche réunies, les cantiques: Voici
venir l’orage {Fs. et C„ 237), Je veux t’aimer, ô mon Sauveur (Ps. et C., 258),
Prendi, o Dio, la vita mia (Inni Sacri, 197;
Innario, 179), Se sovr'ali fiammeggianti
{Inni Sacri et Innario, 209). En outre,
chaque Ecole du dimanche chantera deux
cantiques à son, choix.
Comme ¡m- le -passé, les enfants porteront leurs provisions pour le dîner en
plein air, oû se déroulera la seconde partie de la fête.
Nou.s annoncerons plus tard la localité
et la date de la Fête de Chant pour le Val
Saint-Martin.
2“ Deux Fêtes de Chant auront aussi
lieu pour les Chorales : la première dans
le temple de Si-Germain le dimanche 3
nuii, (î 3 h. pom.; la seconde dans le temple de La Tour, le dimanche 17 mai, à
3 h. pom. Les Chorales réunies chanteront les cantiques suivants : Saint, saint,
sajnt (Ps. et C., 40), C’est 'Golgotha (Ps.
et C., 53), QuaJ tenero arboscello {Inni
Sacri, 140; Innario, 134), La voce tua dolcissinia {Inni Sacri et hinario, 210). La
pmernière -partie de ce dernier cantique
sera chantée par quelque voix seidement,
c’est-à-dire par un quatuor de chaque Clwraie. En outre, chaque Chorale exécutera
deux cantiques ou chœurs religieux à, son
choix.
3“ Nous nous -permettons d’insister auprès des Pasteurs et Directeurs de chant,
afin que toutes les paroisses intéressées
soient représentées à ces différentes fêtes.
Même si telle Ecole du dimanche ou telle
Chorale ne pouvait {pour des raisons particulières) exécuter un cantique ou un
chœur spécial, toutes peuvent étudier les
cantiques d’ensemble proposés par la Ccmmission. et se joindre au chœur général,
quel que soit le nombre de voix dont elles
(iispo.sent. L’essentiel est que pas une paroisse ne manque à l’apjxi, pour la bonne
réussite de ces fêtes et surtout pour le développement du chant .sacré dans nos
Vallées.
Permettez-nous d’insister encore .sur la
préparation .soignée des chants d’ensemble
de nos Chorales. Ces cantiques de nos recueils, bien exécutés, enlevés avec p?iissance et avec un accord -parfait, par la
masse des chanteurs des Chorales réunies,
produisent une impression profonde et édifiante sur le public, qui peut ainsi les apprécier davantage et juger de l’effet qu’ils
produiraient dans nos cultes, s’ils y étaient
chantés avec le même élan, la même mesure et la même modulation des voix.
Nous serons reconnaissants aux Directeurs de chant qui voudront bien envoyer
une copie des chœurs facultatifs qui seront exécutés par leur Chorale, ou au
moins le titre avec le nom de l’auteur de
la musique, si possible avant le 30 avril,
à M. le pasteur Louis Marauda (Pignerol), pour les Chorales qui se réuniront
à Saint-Germain, et à M. le. pasteur Eugène Revel (3, Rue Croix de Vêle, Aoste),
■pour les Chorales qui prendront part à la
fête de La Tour.
V Nous adressons dès maintenant un
appel chaleureux au public pour qu’il
veuüle bien assister en grand nombre à
ces différentes fêtes {soit des Ecoles du
dimanche, soit des Chorales), pour encourager nos chanteurs par sa présence et
contribuer ainsi au bon résultat de ces
manifestations musicales, qui procurent
d’aüleivrs une vraie jouissance artistique
à tous les présents.
Veuillez agréer. Messieurs et frères,
nos salutations bien cordiales.
La Commission du Chant Sacré.
OPERA BALNEARIA G. P. MEILLE.
E’ aperta riscrizione per la cura maiuna
a Borgio-Verezzi. Le domande devono essere inviate entro il giorno 10 Maggio al
Pastore della Parrocchia cui appartiene ü
richiedente.
In questa domanda, perchè venga -presa
in esame, i richiedenti devono indicare :
1" Nome, cognome, paternità.
2° Il preciso indirizzo (borgata, contrada
e numero).
3“ iLa data di nascita (giorno, mese,
anno).
4’ Professione o condizioni dei genitori
o chi per essi.
5® Se ed in quali anni vennero già ammessi alla cura marina, avvertendo che coloro i quali hanno compiuto consecutivamente -un triennio di cura, non potranno
essere accettati.
6° La data precisa alla quale saranno
liberi da obblighi scolastici. Quelli che ritengono di essere esenti da esami dovranno
notificarlo nella domanda stessa, onde, si
possa formare e far partire al più presto
una squadra.
Attiriamo l'attenzione degli interessati
sui punti seguenti :
a) perdurando ancora le ragioni di vita
enormemente cara, verranno rigorosamente
esclusi tutti coloro per i quali, a giudizio
del Sanitario dell’Opera, la cura marina
non sarà giudicata assoluta-mente indispensabile.
b) gli lajnmessi dovranno portar seco un
corredino con biancheria di ricambio,
scarpe in buono stato, pettine, forcelle,
ecc., e .sopratutto un costume da bagno,
senza il cjuale non. saranno accettati.
NB. 1 richiedenti verranno ulteriormente avvisati del luogo, della data della,
visita medica, delle speciali norme per
l'accettazione e della data precisa della
partenza.
Torino, 9 Aprile 1925.
Il Pkesidente : DAVIDE BOSIO.
Voir Abonnements payés en 4“® page.
De la piièie aa lalle piit.
IL
^ Je suis amiené tout naturellement à
m’occuper d’un argument capital, vrai
cheval de bataille, dont certains partisans
de la liturgie se servent pour étayer leur
thèse et la justifier.
On nous dit que la prière en public, surtout en chaire, est un don qui n’est pas le
partage de tous les ministres du culte et,
cela étant, il faut y suppléer en fournissant à ceux qui se trouvent en défaut sur
ce point un correctif, un succédané, qui
les mette à même d’accomplir également
cette partie de leur ministère.
Etablissons d’abord une vérité, que
nous avons énoncée plus haut, et c’est que
le don du Saint-Eiprit n’est pas restreint
à quelques privilégiés, et que, sous l’action du Saint-Esprit, notre esprit se trouve
dans les meilleures dispositions pour la
prière, en tout temps, en tout lieu, en
pri,vé et en public.
Nous ne pouvons pas restreindre et limite.r l’action du Saint-Esprit en disant,
par exemple : le pasteur a le don de la
prière a,u culte de, famille, qui édifie quelques personnes, mais il cesse de l’avoir devant une assemblée plus nombreuse.
Nous ne saurions considérer, ici, certaines subtilités qui prétendent distinguer
chez le ministre, du culte l’esprit de prière,
dont beaucoup peuvent être dou&, et le
don de prière en public, dont très peu le
seraient. Pauvre esprit de prière qui ne
sait s’épancher au dehors (sauf par la plume pour quelques-uns) et plus pauvre
Saint-Esprit qui concède des grâces si incomplètes, en accordant l’esprit de prière,
à un serviteur du Christ, mais non pas les
moyens de s’en servir pour le bien de. la
communauté !
11 y a pour nous encore une considéra,tion majeure, quant au ministre du culte.
L’imposition des mains qu’il reçoit, est la
reconnaissance des dons nécessaires pour
exercer un ministère béni. Or, on ne voudra pas tout restreindre à la prédication
e,t en conclure ; « il a le don de faire un
bon discours et cela suffit ». J’ai souve.na,nce que, lors d’un sermon d’épreuve,
tout récent, le corps pastoral s’arrêta avec
un spécial intérêt sur la prière d’abondanoe, prononcée par le candidat, laquelle,
non moins que son sermon, prouva aux
examinateurs qu’ils se trouvaient en face
d’une réelle vocation au Saint-Ministère.
On prétend de fournir au ministre du
culte un manuel de prières, couvrant un
cycle complet — et s’il le faut, en reniettant en honneur la, nomenclature, de l’année ecclésiastique romaine — de façon que,
au besoin, il soit dispensé de jamais se
hasarder dans l’improvisation, s’il s’est dit
à lui-même quil n’a pas le don.
On veut même prévoir le cas où tel pasteur, qui a le «don», se trouve, au moment de monter en chaire, en de telles dispositions spirituelles à ne pas pouvoir
faire une seule prière d’abondance... Mais
alors, sera-t-il dans les dispositions voulues
pour amduire son troupeau aux sources
de la vie et lui dispenser la nourriture .spirituelle, s’il ne se sent pas de s’entretenir
xm instiint avec Dieu, en son nom, sans un
souffleur ? Ne ferait-il pas mieux de rer
descendre les degrés de cette chaire, qui,
en aucun cas, ne doit être échangée avec un
traiteau ?
Mais une fois acheminés sur cette l'oute,
il est permis de se demander ; lorsqu’un
pasteur n’a pas un « don » marquant de
prédication (et combien sont-ils de ce. nombre !) ne vaudrait-il pas mieux le fournir
d’un sermonnaire pour tous les dimanches
de l’année, qu’il lise du haut de la chaire,
à côté des prières liturgiques ?
Il est vrai que cela porterait à simplir
fier de beaucoup la préparation d’un directeur de culte; direction dont pourraient se charger, à tour de rôle, les frères
de la congrégation qui ont bien appris à
lire.
Un don se. manifeste toujours plus fécond et plus riche par l’usage ; si faible
e.t rudimentaire, soit-il au début, il se fortifie et se perfectionne par l'exercice.
Voudrons-nous soute,nir que le Saint-Esprit
n’accorde le don de la prière, en une. mesure très étendue, qu’à des groupements
de croyants tels que les Amis, les Frères,
l’Armée, du salut, parmi lesquels de nombreuses prières spontanées, en public, sont
un des traits caractéristiques de leurs réunions ? Que penser alors d’xine ïlglise —
où ceux qui ont charge d’âmes suivent
une longue préparation, non sexxlement intellectuelle et scientifique^ mais aussi psychique et spirituelle — qui posséderait un
corps pastoral dont la majeure partie n’a
pas le don de la prière en public et a besoin, pour aller de l’avant, des béquilles de
la liturgie !
N’y a-t-il pas un sérieux danger d’insister tellement sur la théorie du « don »,
surtout pour les je.unes gens qui se préparent à la carrière pastorale ? N’ayant pas
encore eu souvent l’occasion de prier en
public, ils se persuaderont facilement qu’ils
n’ont pas le « don », et c’est si commode de
se l'eplier sur une liturgie : cela vous dispense de tout effort et, la paresse spirituelle aidant, on n’a pas même besoin de
s’y essayer. Ce sont des prophètes qui doivent sortir de notre Ecole de Théologie.,
non des liturgistes. Enfin, quel sera le critère qui déterminera qu’xm tel a le « don »
et tel autre ne, l’a pas ? On n’osera pas
nous dire que les prières admirées, louées,
dites belles, sont l’indice, à ne pas s’y
méprendre, du « don » ; car elles ont si peu
élevé l’assemblée jusqu’au ciel — même si
on les qualifiera « d’ailées » —■ que leur résultat se mesure aux louanges terrestres
qu’on leur décerne. Si, au contraire, une
prière bien inférieure comme substance,
comme disposition des parties, comme variété, saisit, secoue, émeut et rapproche
l’âme du cœur de Dieu, certes on ne
pourra nier à celui qui l’a prononcée de
l’avoir fait en bénéficiant du don de l’Esprit d’En-Haut.
On ne voudra pas davantage soutenir
que le « don de la prière » est quelque
chose d’inné, une bosse du cerveau, qu’on
a ou qu’on n’a pas, comme ce serait le cas
des dons musical, poétique ou artistique.
L’expérience de tout évangéliste et de
tout missionnaire, nous dira que des gens
qui, s’ils avaient un don c’était celui du
blasphème et du langage le plus trivial,
et qui, sous l’action de l’Esprit de Dieu,
ont développé un merveilleux don de
prière et n’ont ce®é d’édifier la communauté en se faisant, auprès de Dieu, les
interprètes de ses besoins.
Ici, on voudra nous arrêter en nous di-
2
sant que œ sont des cas exceptionnels,
que personne ne pense à nier et que les
invoquer est hors de propos. Point du tout,
ces cas très nombre,ux (grâces et gloire à
Dieu) sont les corollaires de notre thèse,
c’est-à-dire que, sous l’action de l’Eprit de
Dieu, tout croyant peut avoir le don de la
prière e,n public, voire même les pasteurs
en chaire, et, parmi eux tous, ceux que l’on
aurait, d’après les apparences, jugés les
moins aptes.
Ce qu’il y aurait à démontrer, plutôt,
c’est que ce « don », étant tellement rare,
au dire de tel liturgiste « rarissime », il
puisse se trouver des gens dans des conditions si étonnantes, que, déclarant euxmêmes de n’avoir pas le « don » de. la
prière pubblique, ils se sentent appelés à
être les mentore et les aiguillons de, leurs
collègues, en leur composant des séries à
répétition de prières publiques !
Il y a de quoi réfléchir sur ce phénomène, avant de conclure, trop facilement
à la préférence d'une prière liturgique sur
celle d’abondance.
(La fin au produtin numéro).
CORRESPONDANCE
...............—
NOUVELLES DE L’AMÉRIQUE OU SUD
Tout ce que je vous communique n’a pas
droit de se réclamer du nom de « nouvelle » ; tels faits sont vieux de plusieurs
mois, ou sont déjà arrivés à votre connaissance par le moyen de notre journal ; mais
je crois qu’il est bon de les réunir pour une
vue d’ensemble qui fournisse à tous les lecteurs de l’Echo une idée de l’activité des
Eglises Vaudoises de l’Amérique du Sud.
Je ne dirai rien de l’œuvre particulière
exercée, par des éléments toujours plus
nombreux, dans le sein de chacune de nos
paroisses, me limitant à ce qui a un caractère plus général.
Notre Conférence de Liÿtrict a eu lieu
à Tarariras, où. faute de‘temple, elle a eu
ses séances dans le. sp8icifiux local appartenant à l’ünion Chrétienne de jeunes
gens, qui depuis quelques années a donné
l’hospitalité à l'église. Une fraction de la
même paroisse (S. Pedro) a construit, pendant l’année, un joli temple que nous
avons solennellement coasacré au culte du
vrai Dieu, le matin du 8 mars, jour de
l’ouverture de la conférence. Une quinzaine de jours auparavant, l’assemblée générale annuelle du groupement des Unions
Chrétiennes Vaudoises de l’Uruguay s’était
déjà réunie, pendant trois jours, dans le
temple de San Pedro, y étudiant des sujets variés et intéressants, ayant trait à
l’action à déployer pour accroître l’influence bienfaisante des Unions Chrétiennes. Nous y avons vu, et entendu avec
plaisir, plus d’une demi-douzaine de représentants d’autres sociétés ou fédération de
sociétés, bien plus puissantes que les nôtres, venus de Montevideo, Buenos-Ayres,
Rio Janeiro et Lima, apporter à notre jeunesse leur sympathie et leur appui moral.
Un projet d’alïiliation à la Fédération
mondiale des Sociétés Chrétiennes de Jeunes Gens (Y, M. C. A.) y a été présenté,
et doit être étudié par chacune de nos
Unions Chrétiennes dans le courant de l'année. Je ne sais si cette affiliation, à laquelle on nous invite, nous rapj)orte.rait
de réels avantages. Ce qui est certain c’est
qu’elle compliquerait passablement le
rouage de nos Unions, et risquerait d’entraver, peut-être même de paralyse,r, la
marche de quelque.s-unes d’entre elles.
Vous savez que, depuis trois ans, nos
Unions Chrétiennes soutiennent un évangéliste itinérant qui doit visiter les Vaudois dispersés. Il ne s’agit naturellement
que d’une tournée annuelle. Elle se réduisait à 3 mois les deux premières années ;
elle a duré 4 mois en 1924 ; elle devrait
donner lieu, petit à petit, à une itinérance
continuée à laciuelle un ouvrier dévoué consacrât tout son temps. Les 9 Unions de
l’Uruguay ont contribué, l’année dernière,
la somme de 255 pesos or (soit, au change
actuel, plus de 5 mille lires) (X)ur l’honoraire de cet évangéliste, tandis que les
frais de voyage, très considérables aussi,
ont été soutenus par les familles visitées.
L’essai fait l’année dernière, en déchargeant pendant une moitié de l’année, le
pasteur Pascal des soins à donner à la congrégation de San Salvador (ou Nieto) a si
bien réussi que cette congrégation a demandé à la Conférence d’être reconnue
comme église à part, s’engageant à contribuer pour un minimum de tant à l’honoraire de l’ouvrier qui lui serait accordé. Et
tandis que le délégué de cette congrégation à la Conférence, manifestait le désir
de la population d’avoir encore le. même
évangéliste, celui-ci déclarait être disposé
à y consacrer tout son temps, cette année.
L’évangéliste est M. J. Pierre Gönnet, inspecteur scolaire en retraite.
Un autre fait réjouissant est l’ouverture d’un local de culte dans la ville de Colonia, chef-lieu de notre département. Il a
été rappelé, avec raison, que le, fait n’était
pas nouveau : il y a bien des années que
nos vétérans MM. Ugon et Bounous, et ensuite le regretté B. A. Pons, avaient célébré régulièrement des cultes dans cette
petite ville, ainsi qu’au Rosario, et que,
pour différentes raisons, ils avaient dû
être suspendus. Avec autant de raison on
a rappelé aussi que l’un des initiateurs de
l’œuvre, M. Manuel I. iDiaz, du Riachuelo,
que .Dieu a rappelé à Lui, dernièrement, a
toujours maintenu des relations spirituelles avec des familles qui sympathisaient
avec l’Evangile, et soufflé, pour ainsi dire,
sur les charbons qui couvaient sous les
cendres, à Colonia, surtout moyennant la
distribution de traités religieux. A côté de
lui, une. humble chrétienne a fait, depuis
bon nombre d’années, une œuvre d’amour, secourant, selon son pouvoir, des familles
pauvres, recevant chez ehe des jeunes filles, pour leur apprendre bien des choses,
mais surtout pour leur parler de Jésus, le
Sauveur. L’œuvre d'évangélisation de M.Ue
Nimmo, maintenant efficacement secondée
par son frère, a été patronnée par l’église
de Tarariras, Riachuelo, S. ¡Pedro, et le
sera désormais par toutes nos églises du
District, avec la conviction qu’elle est appelée à porter de bons fruits.
La ciuestion d’avoir des ouvriers formés
sur place — vu l’impossibilité d’envoyer
des étudiants en Italie — nous préoccupe
depuis quelques années ; et même cette
préoccupation nous a fait faire quelques
« gaffes », comme celle de décider de fonder une Ecole de Théologie !
Nous espérons être maintenant, après
bien des tâtonnements, sur la bonne voie ;
deux personnes se sont présentées demandant de faire quelques études qui les préparent pour le travail d’évangélistes. Un
nous vient de l’église de Iris, et, pour commencer, il s’est engagé comme colporteur
auprès du Consistoire de Colonia yaldense;
l’autre est un fruit de l’œuvic de M.lle
Nimmo, à Colonia. La Conférence a pris
en considération ces faits et a nommé trois
de ses membres ; MM. Ugon, Ernest 'fron
et le soussigné, pour leur donner quelques
leçons. La Commission de District, à son
tour, a prié M. Ernest Tron de pi'endre 1;)
présidence de ce Comité et d’oiganiser le
programme d’études, d’accord aussi avec
la Direction du Lycée de Colonùi Valdense,
où ils pourraient suivre quelques cours.
Nos églises répondronrielles à l’appel qui
doit leur être adressé pour fournir l’argent nécessiiire aux études de nos futurs
étudiants. Nous l’espérons fermement.
Est-il besoin de vous dire que l’arrivée
de M. Guido Rivoir a été saluée avec joie
par tous ceux qui .s'intéressent au progrès de notre Eglise dans ces pays? Il nous
est arrivé huit jours à peine avant la Conférence, et il nous semblait être déjà complètement des nôtres pendant nos séances.
Notre assemblée, a décidé de le placer à Tarariras, où il sera, D. V., installé vers la
fin de mai. Jusque-là il doit étudier son
espagnol et se familiariser avec nos pa2'oisses de l’Uruguay. Nous lui sommes leconnaissants d’avoir répondu avec empressement à notre appel et lui souhaitons une
activité bénie au milieu de nous.
I^a prochaine Conféience devra se réunir à Iris, et coïncidera avec le 25.me anniversaire de la fondation de cette lointaine Colonie.
La nouvelle. Commission de District est
constituée par MM. Henri Pascal, président ; H. Beux, vice-président, et J. Pierre
Gönnet, secrétaire. Elle a à son désavantage les grandes distances qui séparent
ses membres les uns des autres.
E. Beux.
CHRONIQUE VAUDOISE
Pour le Monumeet i HENRI ARNAUD.
Le Comité de Torre Pellice, ou Comité
Centî’al pour les Vallées, a nommé un représentant pour chaque ‘ Commune des
Vallées, représentant chargé d’organiser,
dans sa paroisse respective, un Comité local pour recueillir les fonds destinés- à l’érection du monument d'Arnaud. Ces représentants, auxquels on peut, dès maintenant, adresser les dons, sont : MM. Abel
Geymonat, Bobi - Eli Long, Villar - Amato
Albarin, Saint-Jean - Paul Benech, Angrogne - Jean Morel, Rorù - Barthélemy Monnèt, Envers Portes - 'Gustave Tron, SaintGermain - J. J. Long, Pramol - Castagno,
Envers Pinache - Louis Rostagno, Pomaret - 'Bounous, Ridaret - Rostan, Faët Alexandre Ghigo, 'Perrier - Henri GenreBert, Bouvil - Oreste Canal, SaintiMartin
- Ernest Poët, Traverse - Henri Pascal,
Chabrans-Maneille - Henri Balme, MasselSalse - J. P. Tron, Rodoret - Louis Barus,
Prali.
Lia souscription est bien acheminée et
nous comptons en publier une première
liste dans notre prochain numéro,
ANGROGNE. Dimanche dernier c’est le
prof. Jean Jalla qui a occupé la chaire de
Saint-Laurent, en l’absence du iPasteur,
monté au Pra du Tour. Nous le remercions
vivement pour sa bonne prédication sur
1 Cor. II, 2.
Dans l’après-midi, une soixantaine de
mères de famille et de jeunes filles de l’Union Chrétienne, réunies dans l’école de
Saint-Laurent, ont eu le plaisir d’entendre la secrétaire nationale des U. C. de J,
F., M.lle E. Meynier, venue expressément
de Turin. Des nouvelles intéressantes nous
ont été données, et la séance s’est terminée par un service de thé offert par les
Unions.
Nous remercions vivement M.lle Meynier pour sa visite.
— Samedi dernier, deux mariages ont
été bénis ; celui de Benech Louis avec Benech Argentine (Sonaillettes), et celui de
Malan Héli avec Ricca Clémentine
(Prassuit).
Nos meilleuis vœux accompagnent ces
époux.
LA TOUR. L’Union Cln'étienne des Chabriols a donné, il y a quelques jours, une
soirée de bienfaisance. Bien avant l’heure
fixée,, l’école était bondée, d’un public venu
de tous les hameaux du quartier pour encourager la belle initiative de nos Unionistes et aussi dans l’intention de passer
une agi'éablc. soirée. On ne s’y trompa pas.
Le riche programme - comprenant chants,
poésies, monologues, comédies - fut exécuté avec brio et avec art par nos braves
artistes auxquels le public ne manqua pas
de dire, par de vifs applaudissements,
toute sa satisfaction. Une partie des entrées a été versée au Piésident de nos Institutions de charité et destinée à l’Orphelinat. ’
— Sur l’initiative de l’Union des Mères
et avec la collaboration de l’Union Chrétienne de Jeunes Filles, a eu lieu, dimanche dernier, une gentille fête en honneur
de nos 30 jeunes filles catéchumènes reçues cette année. Celles-ci ayant été invitées à venir avec leurs mères, la grande
école de Sainte-Marguerite était comble.
Après la partie, édificative, au cours de
laquelle prirent la parole M.me Ida Jalla,
M.me Maghit et le Pasteur, ce fut le tour
des Unionistes, lesquelles par des récitations, où la note amusante ne manqua pas,
et par des chants admirablement exécutés,
contribuèrent puissamment à la bonne
réussite de l’entretien familier, qui laissa
dans tout le monde une impression des
plus agréables. Un riche thé clôtura la
réunion.
Et quand on se sépara, et qu’on remercia toutes .les personnes qui avaient préparé la fête, en particulier les Unionistes
et surtout M.me Jalla, on sentait bien que
les sentiments de. chacun étaient sincères.
j. t.
— La conférence du prof. M. Samuel
Tron ayant pour sujet ; La conception
moderne de l'au-delà, a attiré, dimanche
dernier, à l’Aula Magna, un public choisi.
¡M. Tron, qui n’est pas un conférencier ordinaire., est déjà très favorablement connu
parmi nous ; il s’est spécialisé dans l’étude des problèmes philosophico-religieux
et ne recule pas devant les affirmations
hardies. Il n’est pas tendre pour la théologie, pour une certaiiiie théologie, qu’il accuse d’avoir déformé le christianisme par
ses « incrustations ». Il faut donc remonter à la source, à l’Evangile qui ne vieillit
pas et nous donne — si nous savons les y
trouver — les « vraies conceptions modernes de l’au-delà ».
L’orateur étaye son discours sur quatre
grands principes, parmi lesquels la survivance de Vaine (en excluant la résurrection maférielle et intégrale du corps) ; la
réincarnation, qui, d’après le conférencier,
réfléchit le mieux la pensée chrétienne.
M. Tron démontre l’absurdité des peines
éternelles, telles qu’on les conçoit d’après
une fausse interprétation de l’Evangile et
déclare que le salut jiersonnel n’est pas
concevable sans le salut de toute l’humanité. Nous n’avons pas bien saisi, par contre, son opinion personnelle sur l’au-delà
et nous renonçons à analyser le beau discours qui, entre autres mérites, a celui
d'avoir abordé et discuté un des plus hauts
problèmes qui agite.nt les esprits. Le con-'
férencier, qui a parlé plus d’une heure, a
été suivi avec le plus vif intérêt et fut remercié par les plus chaleureux applaudissernent.s
iMARSEILLE. Ije samedi 7 mars, dans
le temple de la Rue Grignan, eut lieu la
bénédiction nuptiale de M.lle Anais Beyronel de Jean, des Sappiat de Pramol, avec
M. Rieux Victor René, de Marseille.
Le même jour, dans la cha[)elle de Menpenti, a été également béni, par M. le pasteur Kaltembach, le mariage de M. Durand
Edmond de David, originaire de la paroisse de Saint-Gei’raain (Provençal), avec
M.lle Blanchette Jahier, de Pramol (Bouchardon).
Ces derniers ont quitté notre ville pour
Carpentras, où réside la famille Durand,
Nous renouvelons à ces deux couples nos
meilleurs vœux de bonlieur et de prospérité.
— Décès. Notre Colonie Vaudoise a été,
ces derniers temps, frappée par le deuil.
Après le décès de M.me Madeleine Besson née Rivoire, d’Angrogne, survenu à la
suite d’asphyxie pour s’être mis du charbon dans sa chambre, nous avons eu, le
30 mars, les obsèciues de M. Daniel Chaume feu David, de la paroisse d’Angrogne
(Saint-Laurent), âgé de 36 ans.
M. Chauvie, neveu du Pasteur de Pramol, laisse à Marseille sa fidèle compagne
plongée dans le plus grave des deuils. ,Lors
d’une de nos dernières visites, nous avons
vu pleurer notre frère qui venait de perdre son père, aux Vallées. Hélas ! il ne
tarda pas à le rejoindre. Après avoir
exercé pour quelque temps un commerce
dans cette ville, où il jouissait de la plus
grande estime, il décida de reprendre son
travail habituel de cuisinier à bord d’un
transatlantique qui dessert la ligne MarseiUe-Ne,w-York. Ce fut précisément quelques jours après son retour à Marseille
qu’un soir, en rentrant chez lui ayant terminé sa journée de travail, notre frère,
passant sur un trottoir exposé à la pluie.
3
<}ui tombait depuis plusieurs jours, glissa
en se produisant une contusion à l’œil
droit avec ecchymose. Admis d’urgence à
rHôtel-Dieu, notre cher sociétaire y succomba le jour après.
Le samedi 4 avril, un long convoi funèbre, sous la présidence de M. Martin
Favenc, accompagnait à sa dernière demeure la dépouille mortelle de notre sœu.r
M.ine Aline Pons épouse Condio, de la paroisse de Perrier-Maneille (Faureng de
Chabrans), décédée à l’age de 38 ans,
après avoir mis au monde un enfant que
nous confions aux bons soins du TrèsHaut. père des orphelins.
Le lundi 6 avril notre Colonie, largement représentée par les Massellins, rendait un dernier témoignage, d’affection à
notre sociétaire IM. Henri 'Pons de iPhilippe, des Portes de Ma.ssel, âgé de 51 ans.
Après le service à la maison du défunt,
M. le pasteur Kaltembach et M. Bouchard,
président de l’Union Vaudoise, adressèrent tour à tour, au cimetière, des paroles
de consolation à la nombreuse assistance.
Le samedi 11 courant, nous avons encone repris le chemin du champ du repos
pour y accompagner notre sœur Marie
Quigou, de 4b ans, originaire de la paroisse de Prali.
Nous renouvelons à tous les parents aftiigés l’expression de notre profonde sympathie chrétienne. H. Bouchard.
PRARUSTIN. Nous sommes encore sous
la .conne impression de deux magnlifiques
auditoires de la Semaine Sainte. Le soir
du ]eiidi saint, une assemblée nombreuse
et recueillie assistait, dans le temple de
Saint-Barthélemy, au culte liturgique que,
depuis quelques années, on a l’habitude
d’y tenir ce jour-là, et qui paraît être très
apprécié.
Le dimanche de Pâques, notre vaste
temple était bondé d’auditeurs ; plus de
5(0f! i>e.rsonnes — plusieurs desquelles,
faute de place, eurent la constance de rester debout jsuqu’à la fin du service —
écoutèrent avec une attention soutenue et
un grand recueille,ment le récit de la résurrection de Jésus et des bienfaits qui en
découlent pour les chrétiens. A l’un et à
l’autre de ces cultes nous avons eu l’avantage d’entendre deux chœurs, exécutés
par la Chorale, sous la vaillante direction
de M. Vicino,
Qu’il nous soit permis, cependant, d’exprimer, ici, trois regrets ; 1" que le nombre de.s liommes qui communient soit trop
restreint ; 2" que tous nos cultes ne soient
pas fréquentés comme ceux dont nous venon.s de parler ; 3 ’ que le culte du vendredi-saint ne soit plus apprécié comme
il n était autrefois. 75 auditeurs, pour une
grande paroisse comme la nôtre, c’est décidément trop peu. Chère amis de Praimstin qui lisez ces lignes et qui aimez votre
église, ne partagez-vous pas nos regrets,
et ne voulez-vous pas unir vos efforts aux
nôtres pour éliminer ces gi-aves lacunes ?
A. J.
-- Hier, dimanche, l’Union Chrétienne
de Jeunes Pilles a eu le plaisir de recevoir
Ja visite des Cadettes de Pignerol et de
leur présidente, M.lle Quattrocchi, Cette
dernière nous entretint de l’œuvre intéressante et bienfaisante des Unions dans
le monde entier, et nous encouragea à
Servir l’Eternel avec allégresse » (|Psaume C, 2). Un cordial merci à nr® aimables
\usiteuses. Unioniste.
SAINT-JEAN. Le 8 avril a eu lieu l’en.sevelissement de Marie Madeleine Honjour veuve Rivoire, décédée, à l’âge de 60
ans. 'Foutes nos condoléances à la famille
en deuil.
l>ans l’après-midi de, ce même jour, un
long cortège accompagnait à sa dernière
demeure terrestre la dépouille mortelle de
Marianne Pastre née Ribet, entrée dans
.son repos à l’âge de 7i9 ans. Nous sympathisons vivement avec M. Pastre, ancien
du quartier des Dannes, qui se voit privé
de. celle qui a été sa compagne fidèle et dévouée pendant plus d’un demi-siècle - (ils
avaient célébré leurs noces d’or il y a quel
ques années) - et demandons à Dieu de le
soutenir dans sa grande épreuve, ainsi
que les autres membres de la famille.
a. y.
Nouvelles Politiques.
■La question des Bourses est encore loin
de la solution. iDes tumultes, sans gravité
heureusement, ont eu lieu dans les principales villes boursières d’Italie, provoqués,
dit-on, par le public impressionné par la
baisse des titres industriels et par la difficulté de trouver des acquéi'eurs. Le marché a été faible partout et dans quelques
Bourses les opérations ont été suspendues.
Profitant de ce que le Gouvernement avait
donné vacance pour lundi 20 courant, les
agents de change se sont réunis à Milan,
en comice national, pour un examen de la
situation actuelle du marché, qui pourrait
devenir inquiétante à l’égard de. l’économie publique et privée.
iLes journaux nous apportent la nouvelle, semi-officieUe, de la nomination du
général Badoglio, jusqu’à présent représentant diplomatique italien à Rio de Janeiro, à chef de l’état major de l’armée.
Le général Badoglio a été un puissant collaborateur du maréchal Diaz dans la réorganisation de l’armée sui’ le Riave après
les tristes journées de Caporetto, et surtout un collaborateur pour la préparation
de la victoire de Vittorio Veneto. M. Mussolini a donc fait un bon choix.
Le bruit court, confirmé dans les milieux
fascistes, que tous les sous-secrétaires, sur
la demande du wice-duce Farinacci, seraient prochainement destitués de leurs
fonctions et remplacés. Cela dans le but
d’exercer les députés fascistes aux affaires de l’Etat. Evidemment les candidats
ne manqueront pas.
Les yeux du monde politique ont été
tournés, cette dernière huitaine, vers la
France. M. Briand ayant renoncé à former le nouveau Cabinet, faute de l’appui
des socialistes, le Président de la République a, pour la deuxième fois, chargé M.
Painlevé de la solution de la crise. M. Painlevé a réussi à inclure dans son Cabinet,
soutenu validement par les socialistes, M.
Briand pour les affaires étrangères, et
M. Caillaux pour les finances. Ces deux
personnalités de tout premier ordre, qui
effacent presque celle du Premier, contribuent à donner à la nouvelle formation
ministérielle un caractère de solidité et
d'autorité. Le ministère Painlevé représente, plus cîu’avant. la majorité de la
Chambre, car ses membres appartiennent,
pour la plupart, aux partis de gauche, tels
que radico-socialistes, républicains de gauche et socialistes.
■La ligne de, conduite du Cabinet Herriot
déchu ne subira donc pas de sensibles déviations. M. Caillaux a la réputation d’un
grand financier et son rappel au pouvoir
serait une preuve de la gravité de la situation financière, car il ne faut pas oublier que M, Herriot est tombé moins à
cause de la campagne acharnée des clériconationalistes contre sa politique, qu’à
cause de la question financière qui s’était
encore agravée sous son gouvernement.
I^a droite parlementaire se prépare à
l’offensive contre Caillaux, après la lecture du programme ministériel de M.
Painlevé qui a lieu pendant que nous écrivons ces lignes.
Allemagne. La candidature du feld-maréchal Hindenburg semble prendre pied
toujours plus, malgré la violente campagne des partis de gauche, même dans les
milieux ouvriers qui vénèrent encore, én
ce vieux foudre de guerre, 1'« homme aux
clous». Une manifestation populaire a eu
lieu dimanche en son honneur, à Hannover, à l’occasion de laquelle il a prononcé
un discours en faisant appel à la concorde
des Allemands.
Belgique. La crise lielge n’a pas encore
eu de, solution. M. Vandervelde, leader des
socialistes, qui a été chargé par le roi Albert de former le nouveau Cabinet, n’a
pas encore porté sa réponse définitive au
Souverain. Les pourparlers entre les différents partis continuent et probablement, dans le courant de la semaine, on
saura à quoi s’en tenir.
La Brdgarie a passé par des moments
tragiques durant ces derniers jours. Les
communistes et agraires, d’après des instructions venant de Moscou, ont effectué,
dans le but de déchaîner la révolution et
d’instituer l’anarchie, une série d’attentats contre le Souverain et la classe dirigeante. Le roi Boris, i>endant qu’il rentrait à Sofia en automobile, a été attaqué
à coups de fusil ; deux personnes de sa
suite ont été tuées et le roi en a réchappé
miraculeusement. Le jour après, une machine infernale a explosé dans la cathé
drale de Sofia où se trouvaient deux mille
personnes pour les funérailles d’un député de la majorité, également assassiné
par les terroristes. Le toit s’est effondré
sur la foule et plusieurs centaines de personnes ont été tuées ou blessées grave-'
ment, entre autres 12 généraux, plusieurs
hauts fonctionnaires et 5 députés.
I^a réaction s’est déclarée. Le Gouvernement a institué la loi martiale. De, nombreux agro-communistes ont été exécutés
par la foule. L’armée, toujours fidèle, a
réussi à battre les révoltés. t.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
Dons reQus pendant le l.gr trimestre 1925.
Hôpitaux :
M. le proi. Maggiore, La Tour L. 50,—
M. Joseph Pons, Id. , » 5,—
JVI.nie Burton, Id. » 12,50
M. et M.nie Lagcard, missionnaires, Afrique » 25,i—
A. W. A. S., New-'Yarli » 2.296,—
Fonds Amato Jalla » 2â5,—
M.me Amélie Ilugon, New-York » 25,—
M. et M.me Pascal, missionnaires, Lesso'uto » 100,—
M. le doct. ,S. W. Kelley, Cleveland » 575,—
M. lo elicv. P.. Fontana-Roux, Milan » 200,—
M. Joseph .Bes.son, La Tour » 10,—
M.me E. Revcl-Ajms.sot, La Tour » 10,—
M.nie Cappellini, Rome, en souvenir
do M.lle L. Roman » 67,50
M.lle Mai'ie Gilglio, Villcsôcho » 10,—
Bozzi e Vido.ssich, Filati cudiini,
.Milan » 300,—
Prof. Jean Ribet, Turin » 10,—
Prof. Emile Vinçon, Ventimiglia,
en souvenir de M. H. Vinçon » 100,—
M.lle Madeleine Revel, La Tour » 4,—
Docteur 'Geymonat, pharmacien » 50,—
M. et M.me Henri et 'Catherine GrillGuiUelmet, 'Clücago » 550,—
Comité Pro Erigendo Ospedale. Civile, Penosa Argentina » 2.787,55
Famille Giiset, Pomaict, à la mémoire de leur fille Eva » 150,—
M. le docteur Cañavero, Turbi » 100,—
M.lle (Marguerite Grill, Pomaret » 15,—
Société de Mu.siquc, Pomaret, en
souvenir de l’avocat Gay » 100,—
M.me Peyran, Villesèehe » 5,—
La Jeunesse, Pomaret (soirée) » 200,—
M.ine Bertiri-Pasquet, Saint-Jean » 15,—
M. et M.me Philippe Peyrot, Pomaret, en souvenir de leur petitefille Eva » 50,—
M. Umberto Piazzani, Rome » 100,—
Ing, B. Goss, Saint-Jean » 25,—
M. me Vola veuve Pasquet, Id. » 50,—
Chev. off. F. Margarla, La Tour » 25,—
N. N., Villar Perosa » 50,—
Pour «Lit Charles Decker», Hôpital
de La Tour ; sa, femme et ses
enfants •¡^ 20.000j—
Total L. 28.307,
'Orphelinat :
Rag. Georges Maggiore, Turin L.
M. Auguste Pastre, Pomaret »
M. et M.me L-ageard, mis.sionnaires, Afrique ■ »
A. W. A. S., New-York »
Fonds Amato Jalla »
M.nie Amélie Hngon, New-York »
M. et M.me Pascal, missionnaires, l.e.ssoüto »
Famille J’oiis-Karrer, La Tour »
M. Diana Nicola, Bari »
En souvenir de M.me Caroline Malan-Agnès, La Tour : ses cnfaïUs »
M. le chev. P. Fontana-Houx, .Milan »
M. Jo.soph Bc.sson, La Tour »
M.mc' E. Rowl-Ayassot, La ’Tour »
Bozzi e Vi.dos.sich, Filati cucirini,
'Milan »
Union des Mèi’es, Bobi »
l’rof. Jean Ritet, Turin »
En .souvenir de (M. Heni’i Coïs.son,
né à .Martinail (Angrogne), décédé en Californie : scs plus proches parents ' »
Miss Dods, Edimbourg »
M.lle Madeleine Revel, La Tour »
Dooteui' Geymonat, pharmacien »
M. Barthélemy Ohauvie, La Tour,
ou souvenir do M. El. Giraudin »
Collecte de l’Eglise de Bohl »
M. et M.me Michel Robert, Turin »
La Paroisse du Pomaret »
Don Pedro Tonni, Col. A.lejandra »
25,—
25,—
25,^
229,60
235,—
25,—
100,—
10,—
18,—
100,—
200,—
10,—
400,
25,
10,
650,
30,
4,
50,
10,"
10,
-500,
30,
100,
Chev. oil. P. Margarla, La Tbur L. 25,—
M.me E. Leidheuser-Cardiol, .Milan, en souvenir de M., L. Vinçon » 150,—
M. Ting. J. Rostan, Id., id. id. » 150,—
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Le mari et les nièces, touchés des nombreuses démonstrations de sympathie reçues à l’occasion de la perte de leur bienaimée
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remercient toutes les nombreuses personnes qui s’associèrent à leur deuil en accompagnant la dépouille mortelle de leur
épouse et tante regrettée au champ du
repos, et d’une manière toute spéciale te
pasteur M. Revel pour ses consolantes paroles, ainsi que les voisins qui se prodiguèrent pour les aider et soutenir dans
cette douloureuse circonstance.
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VALLI VALDESI.
ìàNQROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Ti’on.
liASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore: Luigi MleoL
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMAREITO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RKJLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore: Bart. SoulJer.
abbazia - Chiesa - Pastore ; Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Crolx de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Carq, 17.
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Petrai, Casa Bogliettl, Biella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato BiUour.
BRESCIA - Chiesa : Vìa dei MlUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore ; Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Viale B.
Carlo V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa: Vìa Malda, 15 Evangelista ; C. Bonavìa, ivi.
BASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A, Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
BHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
VlUa Comunale, Casa Munez.
OOAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
DORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : A. Vinay.
BOURMATEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudlcL
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore: V. Sommani, Ivi.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynler, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig, Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa ; Via Assarotti - Pastore :
A. Slmeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista :
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. VerdL 8 - Pastore ;
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni GrUU.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pa.store ; Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Vìa Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attillo Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teoL Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore ; S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa ; Via Macqueda, 36 - Pastore ; Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiraa Evangelica Evangelista : G. B. AzzarelU.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pa.stori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducoi, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crisi. Colombo, 13
- Pastore ; G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sanipierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, aUe ore 18 - Pastore : S.
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Pupino, 35 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alil^erL 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francese» Peyronel, Via
Pio Quinto^ 15.
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore: G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rivolr, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale ti celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Bostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Rema (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Oossa,
42, Roma (26) - Professori ; O. Bostagno,
Ern, Coniba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeUice,
Via Arnaud, 31. — Commistione delle pubblicasioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Ibrre PelUce - Preside : Prof. D, Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PeUice - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
L. Marauda, Pineiolo.
CiONVITro AIASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastoie P, Grill.
OONVITTO MASCHILE - Poniaretto - Direttrice: Sig.ra V. Davit.
CONVIITO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A, Vincon,
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice ; Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Ferrei.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney,
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore ■
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