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Soixante-neuvième année - Anno XI®
if.
10 Février 1933
N® 6
Á
BSiloteca Valdese
TOIffijE fteLÎJCE
PARAISSANT CHAQÜE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT; Par an: g Pour 6 mots
Italie (y compris les Vallées et Colonies) L. 10,- 6,Etranger (y compris 1rs deux Amériques) » 24,— 12,Plusieurs aboiinenients à la même adresse . » 22,- ,
On s'uhonne.1 h Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’ffâofVia Wigran), 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE,
S’adresser : pour la Rédactiooj»‘à M. le Prof. Louis Micoi, - Torre Pellice — pour
l’Administration, au Bureau du jourtfal, Via Wigram, N» 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent ço centimes, sauf ceux du commeiicement de l’année.
O- Le numéro: 20 centimes -O
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimable^.., dignes de louange, occupent vos pensées (Phil IV, 8).
8
COMMUNICATION OFFICIELLE.
Les Eglises de Ombues de LavaUe et de
Colonia Miguelete sont dédorées vacantes,
La nomination de leur futur Pasteur devra être faite à teneur d)es articles 13, 14
et 2i5 des Règlements Organiques.
Eome, le 2 ifévrier 1933,
V. Alberto Costabel, modérateur.
n"n n nnn n n n n nnn n n n m
rôtit U m iiiTÉ«iiiD»i¡
Le témoignage cñrétien.
' « J’ai cru, c’est pouriquoi j’ai parlé ».
2 Cor. IV, 13.
En feuilletant une vieile collection dé
VEcho des Vcdiées, voici ce que j’appnis.
C’était en 1848. Notre chère feuiülle,
alors raensueUe, en était à sa, première
année d’existence et déjà elle pérorait avec
phateur les vrais intérêts die la famiUe
vaudoise. Uln correspondant — voyiez où
và se loger la liberté ! — sie prend le loisir d’adresser une lettre ouvéïte au Eédaoteur et de s’y pqsepr la demande :
<< Quel est un de nos principaux défauts,
comme peuple ? ». A cette demande, le
conrœpondant lui-même se miend... la liberté de répondre en ces termes et pan«
hésiter : C’est le défaut ,de courage moral ! Je ne vous cache pais que j’ai été
passablement interloqué déviant cette découverte. — Comment, eux, nos pères, dépoui'vms de courage moral ? Mais vous vous
trompez, mon cher monsieur' !
Eh ! bien, non ! soit dit entre nous, je
crois que ce cher monsieur ne se tromipe
pafc.. Du reste, lui-même nous dit francheinent les motifs de son affirmation, moti'fs qui nous semblent assez valables et
qui ue ternissent en aucune façpn la gloire
*.k ; tte nombreuse cohorte de témoins qui
ont ficeUé lepr foi par leur sang.
Miáis, laissons cette affirmation à son
auteur et à son époque.
Ce qui m’intéresse le pllus c’est le peuple vaudois de mon époque à moi, de cette
époque si tourmentée qui a tant besoin
de témoins fidèles qui veuillent et qui
sachent parler. ,
A l'heure qu’il est, donc, pouvons-nous,
après examen sérieux elt impartial, conclure que nous avons progressé à cet
égard ? En d’autres termes, depuis l’aube
de notre émancipation religieuse jusqu’à
nos jours, durant ces 85 ans de liberté civile et religieuse, le caractère de notre
peuple a-t-il gagné en fait de courage
moral ?
Entenidons-nous. En parlant de couirage
moral, je ne veux pas parler de la bravoure qu’on peu déployer sur un champ
de bataille, ou à risquer sa vie dans un
incendie ou dans une inondation. Ce courage notre peuple le possède tant et plus
que n’importe quel autre peuple. ¡Mais le
courage dont il est question ici est celui
qui consiste à oser se montrer ce que l’on
est, dire ce que l’on pense, à obéir à Diett
plutôt qu’aux hommes, dans toutes les occasions où notre foi est en jeu et surtout
eini idanger.
Eh ! bien, ce courage moral, l^avonsnous ? Ce courage est-ü, au jour d’aujourd'hui, le trait essentiel du caractère
de notre peuple ? Somimes-nous, comme exhortait l’apôtre Pierre (1™ ép. III, 15),
«toujours prêts à uous défendre devant
quiconque nous demande raison de l’espérance qui est en nous » ?
Je vis assez au milieu du peuple pour
ne pas' oser donner à cette demande angoissante une réponse affirmative.
Il y a, cela est certain, de très louables
et même de très nomibreuses exceptions,
mais le fait de notre extrême réserve en
matière religieuse, réserve poussée souvent jusqu’à l’infidélité, demeure d’une
manière inidéniable, au sein de notre
peuple.
Je sais qu’on explique souvent ce caractère réservé du peuple vaudeis avec l’atavisme. Nos pères, dit-on, ont e» tant de
persécutions à subir, tant ,de souffrances
à endurer, tant (de torts à supporter que,
à la longue, cela a laissé une empreinte
sur leur caractère et leur a donné ce cachet de réserve et de retehue, vis-à-vis
d’ime population souvent hostile.
Il se peut qu'ü y ait, .dans cette explication, une partte (de la vérité, mais seulement ane partie.
L’autre partie se trouve, en creusant
plus pnSfonjdément, dans les mystère de
1 âme humaine et de la conversion individuelle. Si c’est vr,ai (et cela est parfaitement vrai) que de l’albondance du cœur
la bouche parle, nous avons, dans pe phénomène parfaitement naturel, l’explication
plus vraisemblable de cette réserve que
trop complaisamment nous aittribuons à
l’atavisme et qui est, au contraire, l’indice
d’un manque de vie intérieure.
^ «J’ai cru, c’est iiourquoi j’ai parié»,
s’écriaient dégà le psalmiste et, après lui,
1 apôtre PaùL Et on peut dire que leur
expérience est celle de tous les jours et de
tous les individus (i La bouche est miuette,
si le cœur est muet ; elle éclate en hymnes de joie, si le cœur déborde. C’est pne
affaire de vases communicants, comme on
dirait en physique.
Sî * *
I
Frères Vaudois, que ferons-nous
(donc ? — Nous irons avant tout reconnaître notre état. — Les naturaHstés nous
parlent de Certains animaux d’Afrique,
très sauvages, qui sont tellement slûrs
deux-mêmes, de leur forpe et de leur agilité, jusqu’à arriver à s’endormir (dans lés
panneajux des chasseurs. Oette audace leur
cdûte souvent la vie. ^
Au nom de Dieu, ne faisons pas comme
eux, mais sachons regarder bien en face
le danger et secouer notre torpeur traditionnelle. Le réveil ! Le réveil 1, Ah J voilà
ce qu il nous faut ! Il faut — n’en déplaise
à notre chaluvinisme ! — que nos vieiHes
paroisses soient saisies à nouveau par un
message puissant à la coniversion. A ce
message, seul l’Esprit pourra donner cet
accent de solennité et d’angoisse qui fera
que notre 'peuple croira l’entendire pour
la première fois. Il y aura ain^, de nouveau, des irepentances au milieu de nos
cultes, des témoignages rompant la solennité dé notre liturgie. Les fruits de l'Bteprit apparaîtront et un de ices fruits
sera précisément le courage moral qui
fait les peuples conquérants et l’Evangile
triomphât.
Oh ! la belle vision que celle de notre
peuple, s'il voulalit bien se laisser guider
dans cette voie ! Comme l’Israël dé Judiée,
vous le savez, l'Israël des AlpéS est dijspersé un peu Rgintout. Aussi je pense au
bien immense que chacun de ses membres
poanrait faire dans cette dissémination.
4epuiis le jeune soldat qui est semé. Seul
j de sa foi, au milieu de sa compagnie, dej buis l’humible domestique, perdue dans le
I brouhaha de nos villes, jusqu’à ces colonnes de nos émigrants* qui ont passé les
n«»i.ts et les mers et dont chacun d’eux
' beurrait être une semence de vie dans
ce-champ immense qui est le mondé.
* Je pense à tout icela et je me dis que,
aussi bngtemps qu’il n’aulra pas été remédié à ce manque de courage moral et
de wnte intrépidité pour la Cause dé
(Sïrist, ü manquera beaucolup à notre
PÈUjâe pour être en état de s’a(cquitter
de la 'mission que la Providence lui a
ceMée.
- Oh ! Dieu, réveiHe-nous et fais die chaCMU' de nous di^ témoins dians ta sainte
%ise, dés témoins qui croient et qui
parlent! H. Tron.
i^OUR LA VÉRITÉ
Le Salut.
■Í
^’homme pécheur, ne pouvant par luiliieme rentrer dans la pleine communion
son Dieu, ni écarter de sa tête les fuis conséquences présentes et étemelqué Son qiéchê avait attirées sûr Ird, à
moins de succomber à une j.uste condaim"
^ nation, avait besoin qu’Une voie de salut
J lui fut ouverte du dehors, et le seul qui|
pût le faire était le Dieu même qu’il avait
i offensé,
(¿i C’est ce qui: advint. L’envoï dé son fils
^»sur la terre, dans des conditions humaif? nés, n’eut d’autre but que de rendre possible ce salut; aussi le nom de «Jésus»,
; qui lui fut (donné, marquait diès l’abord la’
raison de sa venue et le programme de son
vactivité.
Cette importante mission, annoncée, pré=' parée pendant de longs siècles, est insépar rable de la grainde persoiuifllité du Christ,
; qui l’a remplie entièrement ; elle ne peut
être partagée avec d'autres, ri subsidiée
ou complétée par des tiers, quels qu’ils
soient.
I-e Sauveur, étant fils de Dieu, ne peut
. qu’achever une œuvre parfaite én tout
point, — il a pu s’en rendre lé témoignage .au terme (de sa vie terrestre, en
s’écriant sur la croix : « Tout est accompli ». — par conséquent il n’y a pas eu
lieu, pour lui, de s’associer des co-rédempteurs qui l’auriaient aidé dans sa lutte contre lé prince die ce monde, ou qui aUraiient
concouru à étendre lés bienfaits de la rédemption au plus grand nombre.
Nous, chrétiens évangéliques, nous ne
Croyons devoir notre salut qu’à JésusChrist, et nous avons la conscience de ne
faire tort à jiersonne, cela faisant, moins
Que jamiàis à sa mère sebn la chair, ne
pouvant lui reconnaître une participation
quelconque à la grandie œuvre de la
Bédempition,
Jés’us, qui aimait et respectait sa mère,
toutes les fois qu’il lui sembla qu’elle sortait de son (rôle, qu’elle dépassait la tâdie
qui lui avait été assignée par Dieu, à son
égard, — et cela, selon toute probabilité,
inconsciemment, — le lui fit sentir alvec
fermeté, en établissant clairement qu'il ne
saurait admettre aucune ingérence, die sa
part, dans Tœuvre que son Père céleste
lui avait confiée.
Que l’on se rappelle de l'incidént aux
noces de Cana (Jean II, 3-4) et celui où
Jésus est criu hors de lui, telement que
sa mère et ses frères le font appeler pour
l’ieramener (iMiarc III, 21 ; 31-35),
Nulle part, dadsi les Saintes-Ecritlures,
trouvons-noius que la mère ,dé Jésus fût
chargée, par lui, de messages pour les brebis égarées de la maison d’Israël, ni qu’elle
accueillît jamais leurs demandles pour les
transmettre à son fils. i
Pendant les trois ans de son ministère
public eUe n'émerge nulle part, comnœ
travaillant au salUt du monde.
Au moyen d’une tradluCtiôn erronée
d’un texte de TAncien Testament (Genèse III, 15), ce qui est dit de la postérité de la femme, qui écrasera la tête du
serpent, est attribué ^à la femme même,
que l’on individualise dans la 'Vierge
Marie.
La Vulgate, munie du sceau diu Concile
de Trente et de différents pontifés, maintient cette traduction fautive. Ei dehoiu
de la version italienne, du prêtre sicilien
Gregorio Ugdhlena, faite sur les textes
originaux (Palerme, 1859), qui explicitement soutient que c’est à la postérité et
non à la femme que se réfère la promesse,
Ite autres traducteurs, y compris Mionsei"’
gneur Martini, tergiversent et s'efforcent
de fondre les deux; textes hébreux et lar
tin, en d'autres termes, d’attribuer à la
mère et aiu fUs ce qui n’appartient qu'à
ce dernier. i
Nous avons un exemple tout récent encore dé pe compromis herméineutique et
exégétique. Dans le manuel de religion
e: Lumen Vitae», du père Celestino Tesfore, s. J., et du prêtre doct. Cesarjo
Borla (Paravia, Turin, 1931), nous lisons
au I®’’ volume, page 105: «La postérité
de la fiemme qui doit écraser la tête du
serpent est, dans toute la tradition catholique, le Eédempteur». A la page 129, on
lit à propos de ¥Immaculée Conception :
« Ce (dogme est esquissé .dans l’Ancien Testament, dans les paroles de Dieu au tentateur (Gen. III, 15). Dans la lutte entre la femme et le serpent, Marie n’aurajt pas été pleinement victorieuse si pour
un seul instant eUe eût été soumise au
pouvoir de son adversaire avec le péché,
originel ».
A la page 106 on parle du rédempteur
et c’est lui le vainqueur du serpent ; à la
page 129 on parle de Mlairie Immaculée et
c’est eUe qui est vietorieiuse sur le
serpent !
Du reste, que nous sachions, jusqu’à aujourd’hui, on n’a pas banni des églises catholiques les nombreux tableaux qui représentent la 'Vierge Marie foulant de son
pied la tête du serpent, et le peuple, que
les images doivent instruire,-au dire des
controversistea romains, 'retiennent jusqu’à ce jour que c’est Marie qui vainquit
le serpent et par «mséquent eUe peut aider efficacement ses dévots à le faire à
le(ur tour. _ ^
La Parole de Dieu nous présente comme
lë seul et véritable vainqueur dIu serpent
ancièn, soit, le Diable, Jésus-Christ, qui
est venu au monde pour détruire sesr œuvres (1 Jean III, 8), qui a lutté victorieusement contre ses tentations, pendant sa
vie terrestre, aussi ai-t-il pu dire à ses
disciples avant de les quitter : « Prenez
courage, j’ai vaincu le monde » (Jean XVI,
33), c’est-à-dire la domination du iirince
de ce monde.
Son sacrifice a couroniié cette victoire.
2
• Si'.
-teUemént que nous lisons dans F Apocalypse ‘(XII, H) que les frères eè Christ,
â; leur tour, ont vadnpu te Diajbte : «A
cause du sang de l'Agnèsai^. Jésus-Christ
est ainsi celui qui a vaincu et qui assure
la victoire à ses disciples. Aucun vestige
d'une coopépsajttein de sa mère, selcwi la
chair, en tdut cete.
Le panallélisme énoncé par St-Paiul (Eom.
V, 12-19) entre Adam et Jéqus-Christ établit emphatiquement que te sahit est l'œuvre d’un seul et unique Sauveur, à savoir
Jésus\Christ.
Les catéchistes slus-nommés (Voir page
131) persistent ¡néanmoins à donner à
Marie te titre de corôdemptrice et ils l’expliquent comme suit : « Nous avons été
rachetés seulement pair te sang et par tes
mérites de Jésus-Christ ; Marie, cependant, peut s’appeler corédemptrice, parce
qu'elle accepta d’être la mère de Jésus,
f
lui donna corps et sang, qui fut offert
pour nous, et l’éteva et en eut tout te
soin ».
C’est toujours vérité et erreur réunis,
fondus ensemble.
Le fait que Marie a donné chair et sang
à Jésus, comme toute mère à son propre
fils, et a veillé sur son enfance, ne peut
en aucune manière impliquer que l’activité ultérieure de ce fils fût te fait aussi
de sa mère, parce qu'eUe est actionnée
par 1e sang qu’il a reçu d’eUe.
Une semblable théorie biologique porterait à des conséquences injustes et iniques, complètement insoutenables, soit
dans te bien que dans te mal. A-“teon jamais pensé d’attribuer te titre de « Victorieuse », de « Rédemptrice », de « Libératrice » aux mères des hommes héroïques
qui ont délivré leur patrie d’un joug
odieux et qui ont été des instruments bénis pour le relèvement et te salut de leur
patrie ? .
Qui a jamais tenté d’associer aux plus
grands bienfaiteurs de l’humanité leurs
mères, en leur attribuant une part considérable de leurs découvertes, de leurs inveintions, de leurs bienfaits ?
EtetMce que nous dirons que Rosa Raimondi a faoncouru à assurer l’indépendance du Brésil ou de l’Italie, parce que
son fils Giuseppe Garibaldi avait de son
sang dans tes veines?
Ou que Rosa Maltoni, pour la susdite
raison, a concouru à doter notre patrie du
régime que son fils Benito Mussolini, par
son génie, lui a assuré ?
Noïi' ; quoique nous ayons pour ces vertueuses mères te plus grand respect et la
plus haute estime, nous ne saurions, par
égard pour elles, les transformer en général et en homme d’Etat, qu’elles ne songèrent jamais de devenir, pas plus que
la Vierge Marie d’être la Rédemptrice de
l’humanité.
Cettè thèse de la communaluté du sang,
qui implique la communauté des actions
accomplies, est des plus dangereuses. La
théorie de l’hérédité et de l’ataVisme, dans
la jurisprudence, peut avoir, en certaines
limites, des raisons de plus ou moins grandes responsabilités pénales ; mais attribuer
à une mère, par la voie du sang, la participation méritoire à une précise mission
individuelle de son fils, c’est bouleverser
les fois ide la psychologie et de l'histoire.
Où sfarrêterait-on, en remontant d’an*cêtre à ancêtre, pour attribuer à chacun
la part qui lui ireviént de telle grande
entreprise, au nom de la communa'uté du
sang]?
^ Nous avons rappelé, dans la précédente
étude, une déclaration décisive de StPierre (lActes rv, 12) qui a encore son
entière application ici : « Il n’y a de salut
en auciin autne, car il n’y a sous le ciel
aucun autre nom qui ait été donné parmi
hommes, par lequel nous devions être
sauvés ».
S’il n’y a de salut en aucun antre, il n’y
en a pas dans Marie de Nazareth ; s’il n’y
a aucun autre nom salutaire, en dehors
de celui de Jésus, te nom de Marie ne
Fest pas. Voilà pourquoi nous ne pouvtHiai ni l’appeler, ni la considérer ccsnme
corédemptrice.
Un autre aspect de Fœuvire du salut,
que Christ accomplit, c’est qu’il se place
entre DieiU son Père et ses créatures ; ceb J
lesrii en tant que peuple élu, n’ont pas
gardé l'ancienne ABiance, à cause de teim
incapacité d’obéir à sa votenté ; c’est pour- ',
quoi ayant hiii-même obéi là èù ils avaient Jï.
désobéi, et cela jusqu’à la mort et à la ”
mort de la croix (Philjipi. IL 8), il se fait
Médiateur d’une nouvelle Alliance et jl ’
demeure dans cette fonction jusqu’à la
consommation des siècles (Héb, IX, 151; „
XII, 24).
Le manuel « Lumen Vitae », cité plus
haut, dit à ce sujet : « Jésus est notre jprincipal Médiateur, mais la Vierge est la
médiatrice secondaire. Par Marie nous al- ■'
Ions à Jésus et par; son moyen nous obtenons facilement les grâces de Dieu... ». v
St-Paul, — et avec lui les autres apô- ■
très, — ignorait ces différents degrés de
médiations, non seulement, mais il les excluait raidieatement Icrsqu’il écrivait, se
référant à la Nouvelte 'Alliance : « Il y a un seid Dieu et im seul médiateur entre
Dieu et les hommes, Jéslüs-Christ homme,
qui s’est donné lui-même en rançon pour
tous^» (1 Tim. n, 5-6, comparé à 1 Pierre
I, 18-19).
Marie n’ayant payé aucune rançon, par
l’effusion de son sang, —: ce qui, du reste,
ne lui était pas demandé, ^ ne pouvait
en aucune manière occuper la place de
médiatrice et se ranger même en seconde
ligne auprès du seul Médiateur.
Comme nous l’avons vu en parlant do
la «Divinité», mous avons les uns et les
autres accès auprès die Dieu directement
et uniquement par Jésus-Christ (Eph. II,
18) et pour nous aipprocher de Jésus il n’a
pas chargé sa mère des fonctions d’introductrice, mais ü a dit à chacun : « Venez
à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés... » (Matth^XI, 28, comparé Jean X,
9; XIV, 6).
Pour comprendre comment,, dans l’Egliac
romaine, la mère de Jésus a été si enti >
rement associée à la grande œuvre du sa- :
lut des pécheurs, il faut tenir compte de deux facteurs importants.
L’un qui ^ dû à la malheureuse déa-^
nition du Cfoncite d’Ephèse (431) qiui, pour
sauvegarder la divinité de Jésus, dans
l’union — pour ne pas dire compénétration •— en lui, des deux natures, appela
à^arie « mère rie Dieu », ce qui n’aboutit
qu’à diviniser une créature,': la Vierge.
Efo effet, elle est présentée dans le catholicisme comme la fille de prédilection de
Dieu le Père, la mère de Dieu le Fîte,
l’épouse die Dieu le Saint-|Esptit. Si elfe
n’entre i>as à faire part de la Trinité, ce
qui en bouleverserait la notion, cependant elle exerce un tel ascendant sur chaicune de ses persoinnes que dans le conseil
divin sa voix est prépondérante, à tel point
qu'on est arrivé à l’appeler : « la porte du
ciel », ce qui veut dire que c’est par jelle
qu’on y entre.
L’autre facteur est dû à la traduction
erronée d’une parole de la salutation angélique. L’ainge dit à Marie : « Salut, toi
à qui une grâce a été faite » (Lue I, 28).
La Vulgate traduit: «proim tplena», ce
qui es|t répété jusqu’à ce jour dans^ïa
prière romaine : Ave Maria...
Si la Vierge dispose d’une telle richesse
de grâces, on comprend aisément que celui qui ©n a besoin, surtout de cele majeure du salut, recoure à élite.
Par entière fidélité aux enseignements
de la Parole de Dieu, nous ne pouvons,
pour ce qui regarde notre salut, attribuer
à Marte ce qui est dit exjcluaiivement ute
Jésus-Christ : « C’est une parole certaine
et entièrement digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans te monde pour
saluver les pécheurs » (1 Tim. I, 19)|.
A. M.
{Catéchisme, chapitre X : « L’œuVre du Sauveur »).
Je n'ai pas <pewr de la science, pairm que
je crois en la vérité.
La mdt que tu a/perçois n'est qu'tme tache dams le jour infini.
Charles Wagner.
Les temps sont durs, dites-vous? Vous
êtes là pour les rendre meHleurs.
MaroAurêle.
iNOS PROBITES
■iiiimiiniiitiiiiiiiii
Discussion en famille.
A la brun !
{Suite - Voir N. 4).
Ce soir-là, Pierre et Jeanne n'étatent
pas parfaitement d'accord. L’afocien du
quartier avait porté une circulaire et une
envteloppe qui formatent le sujet d’une
discussion plutôt chaude, si ce n’est violente, et créaient un différend qui certes
ne leur pei'mettrâit pas de s© donner la
main pour grimper ensemble à la bruoi,
La discusision était née à propos de la
semaine de renoncement (*). Le m/üri ne
voulait pas en savoir, il était dur, il ne se
nommait pas Pierre pour rien ; la femme,
au contraire, sentait qu’une petite mani^
festation' ide sympathie et d’amour envers
leur Eglise ne les appauvrirait pas dd tout,
et représenterait une force moríale en même temps qu’un appui raaténieb
— Renoncement ? on nous propose des
renoncements ? grommelait le campagnard ; on ne sait donc pas que pour nous
le renonceimenit dure toute l’année, que les
affaires Vont mal, que les impôts sont
chers...
Et ce disant il boumaiit sa pipe au long
calumet, s’aidant die son gros pouce, nerveux et solide, et répétant com-me par refrain : Renorrcement ? pour nous c’est
toute l’année...
Il allume, s’assied s|ur sa vieille chaise
au coin du feu, tandis que sa femme s’occupe du ménage et garde le silence : elle
avait appris à se, taire quand son mari
commençait à s’aigrir,.
La pipe ne tirait pas, elle était trop
bourrée : une douzaine d’aUumeittes étaient
parties sans aucun résultat : il fallut prendre du papier qui donne .une flamjjie plus
grosse et qui dure plus longtemps.
Tout à côté du feu, idans une caisse, ü
y a dete journaux, des livres, mêl& avec
du bois, et barbe Pterire déchire nonchalemmetnit im feuillet d’un vieux volume,
noirci par le temps et par la fumée.
Il va l’allumer, mais, en homme curieux
et prudent, ü y donne un coup d’œil pour
s’assurer de quoi il s’agit ; on ne sait
jamais...
C’était une vieÎIte histoire vaudoisel; la
chose l’intrigua et il se mit à lire : Us
(les Vaudois du passé) renoncèrent à tout
pour conserver leur foi.
Renoncement, irenoncèrent ! C’était une
persécutioin^ on en voulait au pauvre homme, substantifs et verbes se liguaient ensemble pour le tracasser.
Tout à coup cependant il devint pensif,
quelque chose d’étrange traversa son esprit : il appela sa femme pour s’informer
du coratenn de la circtdaire et de la somme
qtu’il fallait verser,, U fut vite satisfait :
on devrait 'verser au moins cinq lires par
membre oomme contribution extraordinaire pour aiideir l’Eglise à traverser la
crise, à eiurvivxe à la prise.
L’homme sg sentit humilié d’avoir pu
perdre son calme pour une vétille de ce
gcinire eit córame^ malgré ses accès de cote e, ü était raisonneur et raisonnable, ü
renfira lun instant en lui-même et commença à faire un calcul qu’il n’avait fait
de sia vie.
Notre contribution pour l’Eglise est de
(*) Qu'entcndoiis-novs par semaine de renoncement '{ Nous lésumons à radie*e de ce x
(|ul no nous ont pa.s suivi.s ou qu,i ne lisoiit
pas le.s longs articles.
L’Eglise traverse une <‘ri,sc financière et voit
son anivi-e entravée par k- mamiue de moyens.
Qui va jiourvoir aux néees-sités mgeiites
d’une œuvre qui a éU entiepiiw au nom de
Dieu ?
Nous J- peuseron.s nous-mêmes, ca.i l'œ-uvi e de
noti-o Eglise c’est notie œuvre.
De quelle manièm? Pai- .nos eontrlbution.s
oi’dinaii'eis et par des dons extraordinauc.s. Ln
Taille propose an peuple vaudois de c-onsidérer
la .sennaino du 12 au 19 février comme semaine
de renoncement, dans le but de verser un don
.s])é(,'ial i)our faire face .à notre délicit.
Elle invite tout Vaudois à démontrer so,n
anunir ponr l’Eglise et sa rocoiinaissaure envem Dieu, qui nous a délivrés,, en .-oiisci ivant
exceptionnellement cinq lires pendant la se•¡rvaine dn XVII février, 'qui nou.s rappclir' l’héTOïsme de nos ]rères, leurs sou fframes, leur
délivrance.
Est-t e ciaiir ? ^
Veuillez le démontrer en i-eniettant spontanément votae don à l’Ancien du quartier ou
au Pa.steur.
dix lires par a», et en un moment palati*
culiêreraent difficile òri nous demainide un '
don extnaandiinaire, ce qui veiut dîne, si
nous nous,, en tenons au minimum deraanidé, que tout ce que nous faisons pour
oonservier la foi- des pênes se ré|d|uit à 20
lires !
Barbe Pierre n’était ixas font en mathè-"
jnatiqlie, màis sans te vouloiT, presque
comme poussé par une force supérieure,
mystérieuse, invisible, il se mit à cakulêr
ce qu’il dêpensiaât en tabac, et en vin les
joulrs de marché et de foire : quelques cen-=
taineS de lires' par an !
Il n’avait jamais pensé à ce gaspillage,
ü n’avait pas considéré que l’argent peut
être bien mieux employé. Il aurait voulu
éloigner de lui cette idée qui le troublait,
qui l’humiliait, mais impossible, telle s’était
emparée de lui, elle le tenait et une de-,
mande importune résonnait dans son es-1
prit : pourquoi y a-t-il plus de gargotes '
que de clochers ?
Il était convaincu qu’il fallait répondre'
à l’appel de l’Administration, il sentait
qu’il donnerait plus que le minimum demandé, maïs ü .alla aiu lit sans rien dire
à sa femme, sans avouer qu’elle avait
raison.
Quelques journées passèrent et il ne
parlait plus die l’affaire ; nrais la femme
qui avait prié Dieu pour le succès de l’initiative, se sentait calme : elle pressentait
.que tout irait pour le mieux.
Le matin du dix-,sept février, barbe
Pierre dit à sa feîmme : Allons à l’église ; ;
j’aime cette cérémonie, je ne peux m’en^
passer.
Et en même temps il lui tendit l’einvœ
loppe du renoncement ; elle la trouva très
légère et eut comme un frisson, craignant
qu'eUe ne fût vide.- Elle ne l’était pas : son.,,
mari y avait mis un billet de banque tout
neuf. Il lui .expliqua : — Cela ne
coûte rien. — Comment ? je ne comprer
pas... — Cela ne me coûtera rien, cap j’»
décidé de ne plus fréquenter les auberg
pour aider l’Eglise à accomplir sa missio
La pa'uvre femme ne put pro^ncer p
mot, mais ime larme furtive, forme
prière que Dieu seul connaît, parut
ses yeux.
La semaine de renoncement, comment
oée d’une manière un peu orageuse,
minait ainsi au brillant soleil qui éclairaî|
la brua, symbole de joie et de victoire.
CHRONIQUE V^UD0ISE'í;
de l'Asile des Vieillards de la Sicile
Vittoria, 31 janvier iç^î
L’initiative prise, il y a plus de
ans, par l’évangéliste Deodato et poursB||
vie ensuite par l’infatigable et toujot
regretté pasteür G. Fasulo, die doten
Sicile et l’Italie méridionale d’un lieu
refuge pour nos vieillards évangêliqTi
vauidois, si nécessaire dans ces contr
tandis que le nord et le centre de la
ninsule sont déjà bien fournis de floris
santés institutions de bienfaisance
cette initiative correspond aujourd’hui,'
une belle réalité !
A Vittoria, à une petite distance idie \
Méditerranée, en face de l’Afrique, à qr
queS heures seulement de Syracuœ
d’Agrigento (pour ceux de nos amisl’étranger qui voudraient nous visitep|
dans une riante et saine contrée, à
quelle chaque saison apporte l’agréi
de ses. fruits délicieux — oranges, mai
riñes, amandes, figues, et toute la
des produits qui en font une tefrire
— à Vittoria, une ville ide la grandeur
notre Pignerol, est surgi, dans l’irameu
appartenant à l’Eglise Vaudoise, Fi
des ViteiBards de la Sicile.
Surgi, avonsmous dit, non pas cer
comme ün champignon, du soir au
main ; et M. Arthur Mingardi,
Vittoria,. en sait quelque chose,
toutes les difficultés inhérentes à l’a
tation des appartements, à l’instaHat
3
de rameublemienit, alux démanchiee auprès
des autorités pour l’ouverture de l’Asile
€t pour Il’obtention gratuite des services
publics, ont pesé sur lui. Allez un peu essayer d’organiser, même en petit, quelque chose de semblable, et vous verrez que
s’il y a quoi que ee soit qui pousse comme
des... qhiampignons, c’est précisémemt les
obstacles et les difficultés.
Enfin, lie jour ide l’inauguration es^
venu : 31 janvier 1933. Les vieillards y
sont aussi : deux, pour le moment, un troisième est .annoncé, d’autres suivront bientôt. Du reste, l’Asile est actuellfement aménagé pour servir à huit pensionnaires.
Siamo piccoli, ma cresceremo.
L’inauguration proprement dite est
faitei au nom de la Table, par Ite surintendant pour' la Sicile et l’Italie méridionale,
M. le paateur Jean Bonnet. Les autorités ..
assistent nombreuses, il y en a bien une
iiuiinzaine;; on y distingue un des chefs
de la « Milizia » de l’endroit, un représentant de la genidarmerie, celui de l’armée,
des journalistes, et maintes autres autorités sanitaires, assistenziali, etc. Le discours d’inauguration est bref et supérieur : l’allocution de M. Bonnet est intéressante pour noua, mais c’est une misé
au point pour les autorités, qui ne pairticipent pas à notre foi et qui pourtant
saisissent à la pertfectilon un fait : les Vaudois sont à l’avant-garde de la nation non
seulement à cause de leur moralité, mais
encore par If œuvre qu’ils déploient sans
cesse en faveur des ënfants, des jeunes,
des vieillards.
Suit une petite réception, apirés quoi
les invités et le public se pressent pour
visiter l’Asile, guidés par Sœur Malrguerite Jourdan, une excellente angrognine,
avec laquelle nous avons été bien aise
d’échanger un mot de patois. Son beau
costume de diaconeisæ protestante éveille
la curiosité, tandis que son esprit de sa^
crifice, qui lui a fait abandonner les Vallées, attire le respect de ses intetrlociuteurs.
Les lits,/ commodes, propres à l’envi,. se
succèdent les uns aux autres, te chambra
privées, lé petit dortoir, la. salle de toilette
(eau courante, s’il vous plaît !)., sont admirés par tout le monde. Par contre, nous
avuns trouvé un peu misérable la chambj'ette à bain.
L’inauguration officielle est terminées,
les invités rentrent chez eux. Nous, nous
notis réunissons en un culte d’adoration
et de remerciements à Dieu. C’est encore
M. Bonnet qui préside.
Nous me voulons cependant pas oublier,
d’autant plus que nous sommes pasteur
à îlicsi, que Finauguration du 31 janvier
a été singulièrement rehaussée par l’intervention de 35 Vaudiois de Riesi, qui
n’ont pas craint d’affronter, le Pasteur et
sa Dame en tête, te 170 kilomètres, aller
et retour, qui te séparent de Vittoria,
pour venir irmigrurer, eux aussi, FAsile
des Vieillards de Vittoria. La Vén. Table
n’avait invité personne pour des raisons
d’ordre économique — et elle a bieU' fait
— mais te Riesini ont su s’imposer des
siicrifices. Voilà pourquoi, à 9 heures du
matin, Vittoria résonnait du clacson de
5 automobiles (cinq, dis-je!}, provenant
à cinquante à l'heure de l’intérieur de l’île.
Et vous pouvez croire que te Vaudois de
Riesi et cefux de Vittoria ont fraternisé!
Ah ! qu'il est beau de voir des frères...
BeUte journée, pas trop de soleil. Le soir
humide, firoid et pluvieux. Qu’importe ? A
Gela, te autos s’arrêtent ; on chante les
■ hymnes religieux sur la place. On se remet en, route — la route egt si longue ! —
le bruit des (motetCrs couvert par nos
chants. Mlais est-ce bien le moteur qui fait
marcher chacune des autos à l’assaut des
montagnes environnant Riesi — ou est-ce
le chant ? Thêodokr Balma.
»H « «
F. G. V.
Dimanche 29 janvier, malgré le temps
peu favorable et la neige qui tombait en
abondance, environ 160 jeunes gens et
jeu'nes filles sont accoutius de toutes te
paroisses de la vallée au Pomaret, pour
prendre part au deuj^îême « Conveguo
régional des ,Unions Vaudloises appartenant à la F. G. V.
Le culte d’ouverture a été présidé, dans
le temple, par M. Louis. Marauda, modérateuriadjoint ; ensuite, sous la présidence
de M. Guido Comba, pasteur, qui adressa
quelques mots de bienvenue à tous les
présents, deux études, furrait présentées :
1“ La pnèr&, d’après l’EvmigUe et l’expéîienee religieme, par M. le pasteur Guido
Mathieu;, 2" Les Unimistes comme coUahoratewrs dm Pasteur,
Pour cette deuxième étude, après l’introductioU' faite par M. Henri Tron, pasteur à St-Germain, une agréable surprise
nous a été réservée,: deux jeunes filles et
un j,eune homme de St-Germain présentèrent, chacun, une courte relation sur
ce sujet. Un échange d’idées eut lieu, au
cours duquel une dizaine de personnes
prirent- la parole et l’on souhaite qu’a
l'avenir d’autres jeunes gens encore prennent directement part à ces discussions
si intéressantes.
Une bonne tasse de thé offerte à la
grande école après la réimion, contribua
efficacement à rendre cette réunion de
jeunesse très agréable à tous.
Nous soiihaitons que ce « Convegno »
soit utile à beaucoup de monde et porte
des fruits en abondance pour' Christ et
pour l’Eglise. Aster.
is * *
LA TOUR. La commémoration de l’émancipation des Vaudois aura lieu, pour les
« grands », ce dimanche prochain, 12 courant, au culte de 10 h. 30, au temple, par
un discours de circonstance ; et le soir, à
20 heuiresi, à Sainte-Marguerite, par une
conférence faite par M. le prof. Jean Jalla.
Vendredi prochain, 17 courant, à 10
heures, dans le temple, aura lieu la fête
des enfants de nos écoles.
A midi et un quart de ce même jour :
dîner traditionnel idans la grande salle du
« Convitto ».
Le soir, à 8 h. 30, à l’Aula Magna du
Collège, les jeunes gens et jeunes filles de
l’A. C. D. G. joueront la comédie, en trois
aptes, de G. CasèUi : ...è stata trasmessa
l’Opera in qimttro atti... ; et la comédie,
en deUx actes, de Eva Lecomte : La fiancée de Cvcuruc.
PIGNEBOL. La chaire a été demièretment occupée, pendant l’.absence du Pasteur, par M. le prof. H. Fomeron et, le
29 janvier, par M. rinstituteur-évangéliste
Emile H. Ganiz.
L’Eglise remercie ces frères pour leur
message chrétien, et suit en particulier
par la pensée M. Ganz et sa compagne,
qiui piartent pour leur champ de travai
^dans nos colonies Sud^Américaines.
POMARET. Dimanche 15 janvier, notre
jeunesse a récité avec beaucoup de succès
une comédie : Un diavoletto, suivie de la
farce : La consegna è di russare. Pendant
te entr’actes la musique du Pomaret a
égayé te nombreux spectateurs. Les braves acteurs iront biehtôt répéter cette’
soirée au « Sajiatorio » de Pra Catinat.
Astexr,
PRALI. Samedi, 28 j.anvier, a eu lieu
l’ensevelissement de M. Rostan Etienmr
de ViUe.
. Sur la famille, déjà idurement éprouvée .
quelques mois passés par le départ d’u»
cher enfant, nous invoquons les oonsolar
tiopB célestes, en lui renouvelant l'expression die notre profonde sympathie
chrétienne.
SAINT-GERMAIN. La paroisse de SaintGermain, en fexprimaiut sa sympathie à
son Pasteur, offre, à la mémoire idu pasteur émérite M. JosMê Tron, son père,
pour la Caisse Ehiéritation, L. 260.
E. Jahbër. ’
SAN GUSTAVO. (Argentine). On nous
annonce que le 13 décembre dernier est
morte Marie Grül veuve Genre-B&rt. Née
à Bouvil il y a 77 ans, elle partit de Vülesèche en 1900 avec son mari et neuf en^
fants, liaient leur afinéie mariée dans la
paroisse de Pomaret.
' Ce couple, profoUdément pieux, s'efforaa
d'élever ses (nombreux enfants dans la
crainte de Dieu. Le mari partit le premiler, il y a onze ans. Us laissent dix enfants, 54 petits-Kvfants, 14 arrière-petite
’‘V
enfants. La défunte laisse aussi une sœur
à Bbuvil et des hevOux et nièces, disséminés ça et là,
SAINT-JEAN. Mardi après-midi, dans
notre temple tout or(né de vetldjure et de
fleurs, une vraie foule d’amis et de parents des famiUes Peyrot-Eynard et Ri*bet-Cougn assistait à la célébration du mariage de ¡M. Henri Peyrat, docteur en chi- ^
une, avec M.lle Nora Rihet. Aux nombreux ^
messages qui ont été lus et aux bons vœux
qui ont été adressés aux époux; après la
cérémonie nuptiale, nous voulons encore
ajouter nos mieüleurs souhaitsi. Que Dieu
soit avec leiux à Perugia, leur nouvelle de- >
mei^Té, pour leur acporder, ainsi qu’à leurs
chèies familles. Sa bénédiction et Sa joia
—- Noiûs aurons, D. V., cette année aussi,
dans la Salle Albarin, à l’occasion de la
fête du XVII février, notre agape fraternelle qui, grâce aux bons æins des organisateurs, sera à la portée et à la satijsfaetiofa de tous. Prière donc de s’inscrire
chez MM. J. Bbninet (Ayrals) et F. Eynard (Saint-Jean).
Le soir idu XVII, à 8 h. 30, dans la
Salle Albari'n, aura lieu la traditionnelle
soirée de bienfaisance, organisée par la
locale A. C. D, G. En voici le programme :
Peg dd mio cuore !... comédife en trois actes, de Hartley Manners. Suivra une farce
en un acte.
Les billets numérotés, se trouvent en
Vente auprès des acteurs.
SAINT>SECOND. Samedi, 4 courant, notre Union de Saint-Secoindi invitait l’Union
de Pignerol et celle de Prarustin pour une
soirée en commun. L'invitation fut bien
accueillie et notre salle se vit bondée de
jeunesse, ce (qui causa im peu d’émoi
parmi,te demoiselles chargées de m’épurer le thé. '
A 8 h. 30, le Président ouvre la soirée
en donnant la bi^venue aux invités et
tout particulièrement à l’Union de Prajustin, qui vient d’être fondée, et à son
ûdent, M. le pasteur Rivoir, qui à son
ur nous porte te salutations des Unions
ud^Américainfis.
M. Marauda relève ensuite te intérêts
communs des deux paroisses qu,i demandent des liens toujours plus étroits.
La seconde partie du programme comprend des chants, des récitations de la
part de toutes les Unions, et termine par
une bonne tasse de thé.
Une heureuse soirée, qui nous a permis
de passer ensemble quelques heures en
parfaite intimité d'esprit et de cœur et
qui a fait du bien, laissant derrière elle
le désir d’en avoir souvent de semblables
pour resserrer toojjours plus te biens qui
doivent unir notre jeunesse vaudoise en
Christ. r, p
TURIN. M.Ille Alphonsine GrîU, du Home
- Via Massena, 5 - nous prie de faire savoir que les jeunes filte qui desiœndent
à Turin, pour y séjourner quelque temps,
doivent apporter avec elles leur certificat
de naissance!, et te personnes mariées le
eertificat dé mariage, le tout sur papier
simple, d'après te nouveles dispositions
de la Mairie.
VENISE. La Lagune — chacun lé sait
— est silenpieuse, mais de temps à autre
un coup de rame vous dit que la vie va
son train. Après :un très long silenoe, c’est
un coup de ramie que je voudrais faire
entendire, a|fin que les lecteurs de notre
cher EcJw sachent qu’à Venise tout n’est
pas mort. Au'contraire. La campagne d'hiver s’est acheminée d’une façon tilès réjouissante. Eln automne, une série de six
conférences sur' l’Au-delà a attiré chaque
dimanche soir,'idans notre chapebe, un bon
auditoire, en grande partie cathobque-romaîn. Un bon noyau a suivi fidèlement
toute la série.
Les cultes du dimanche matin sont généralement bien f réquentéa. La veiUe de
Noël, les dieux Eglises se sont réunies dans
notre chapebe, qui était bondée. Culte solennel, avec un exicebent concert de musique sacrée. A minuit, émouvante célébration de la Sainte-Cène. Qe qui ne nous
a pas empêché d’avoir quand même un
magnifique cvdte le matiiu de Noçl, avec
un nombre iTéjoüisaant de ôommunîants.
Mentionnons encore les beaux cultes de
fin d'armée et du Nouvd^An, ainsi que la
jobe fête de l’Arbre de Noël.
Nous venons de comimencter une autre
série de conférences sur la Foi. Nos efforts
sont suivis avec intérêt par un bon nom-^
bre de Nicoiêtaies ^rmpathisants. Nous
avons aussi des résultats pratiques. Dans
quelques jours nous auronei, D. V., la réception d’une troisième recrue provenant
du catholicisme-romain, comme les deux
qui l’ont précédée ; Ib tout déjà dans le
courant de cette année ecclésiastique. *
Les études bibbquiœ du vendr^b soir,,
dans la chapebe, sont suivies par un bon
et fidèle noyau.
Notre jeunesse travaille avec eUtrain,
a)it comme participant au Cercle Vaudois
« Henri Arnaud », dont quelques membres
présentent des études fort intéressantes,
soit qomme participant à l’ancienne A
C. d.'g.
A Venise aussi nous avons été violemment attaqués par une certaine preæe
soi-disant religieuse. A mentionner une
échange de lettres :, la dernière, écrite par
un membre dU clergé, est pourtant animée d’un bon esprit. Nous pourrions à ce
sujet totéresser te lecteurs. Mais nous
ne detons pas abuser de l’hospitalité du
journal.
Somme toute, c’est avec ime très vive
reconnaissance envers le Seigheur que
nous pouvons relever un fait positif : mialgré te difficultés de l’heure actuebe, cette
année ecclésiastique est plus encourageante et promettante que cebes qui l’ont
précédée.
— Maintenant, il serait intéressant de
glaner les nouvebes prqyenaint de la, très
vaste Diaspora. A Tramonti, malgré te
deuils qui se Sont succédés d’une façon
impressionnante, le flambeau de la foi continue à brûler d’une vive clarté.
A F<yrrd di Sotto, l’œuvre est très promettante. Oh si la distance, le manque
de temps et l’économie qui s’impose nous
permettaiçUt de mieux cultiver cefte nouvelle station ! Nous venons d’y célébrer
trois cultes fort bien fréquentés. Là Surtout, que de ssmipathisantsl
A Nogarè, nous avons eu à lutter contre
te efforts du curé, qui s’opposait à ce
qu’une brave femme fût inhumée parmi
te «baptisés»... Nous avons revendiqué
nos droits, et avec succès. Au cimetière,
une foule recueilbe et attentive. Le dimanche suivant, deux prônes (l’Un- du
curé et l’autre de l’évêque venu expressément) pleins d’indignation et de reproches à l’égard de ceux qui avaient participé aux funéraibes. Naturebement, ces
messieurs ont fait grand tort à eux-mêmes, et nous ont rendu 'un précieux service : la population a pu voir de quel côté
se • trouve la charité chrétienne ; et en
commentant les événements, ebe a pris
notre parti.
Ratent à mentionner d’autres faits.
Mais nous nous excusons d’avoir déjà été
long.
La moisson est grande, et les ouvriers
sont peu nombreux, et ils sfentient leur
faiblesse. Nous venons de prêchuer sept
fois dans une semainei. PVIais que de travail qui reste à faire! Frères Vaudois,
priez pour noua Jeaiî Bertinatti.
UN TABLEAU HISTORIQUE.
La F. G. V. a fàit réduire à carte postale un tableau historique vaudois. Le tar
bleau est de Jacob Grünewald et représente un épisode des persécutions du
XVn® siècle. Le motto : Jusqulà la mort '
nom serons fidèles ne pourrait être plus'
approprié.
La carte en question peut former un
job petit souvenir de notre fête du
XVII et nous recommandons aux familles
vaudoises de se la procurer en s’adressant : Pastore Arnaldo Comba - 3, Via
Verdi ■= Livorno, ou Pasteur Guido Comba
- Pomarettoi.
Le prix est de 30 centimes l'exemplaiire et si on en commissionne au moins
20 on fait l’exjpédition franche-de port
recommandée.
La famîUe GODIN, profondément toudhée des nombreux témoignages de symr
pathie reçus à l’occasion du départ de leur
bien-aimée mère, remerde vivement toutes
les personne qui ont pris part d leur demi,
soit à Saint-Second, soit à La Tour.
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(Le «.don» est entre parenthèses).
1933 : Long Emile, S. Germano Chisone - B0U7
nous louis, Id. - Rochal L., Firenze - Forneron Rachele, Bricherasio - Alberto Pons, Valdese (4,95) - Eüenne Bouchard, Id. (4,95) Suzanne Pons, Id. (4,95) - Henry Perrou, Id.,
et 1932 (9,90) - Benjanün Giraud, Id. (4,95)
- Bai'us Luigia ved. Crumlère, Villar Pedice
(2) - Rostaing EItoto, S. Secondo (1) - Baret
Alberto, Inverso Rinasca, et 1932 - Garrou J.
Louis, New-York (9,90) - Peyrot Anna, MarsedUe - Pons Arnaldo, Aosta - Benech Emile,
Genève - Mnirtinat J., Paris (6) - Covarei
Luisa, Bologna (5) - Tobler Corradini, Firenze
- (2) - Jahier Giovanni, maresciallo maggiore,
Avigliana - Berton-Perrachon Caterina, ViUar
PeUice, 1932 - EU. Jean Beux, Ogden, Utah,
U. S. A., et 1934 (9,90) - Sappé Henri, SaintJean, PramoUo - Ribet Eli, Bouchard, Id. (2)
- Sappé Eli, Pellenc, Id. - Long Henry feu
Jacques, Id., Id. - Plavan Elsa,, Peumian_Jd. Long Jacques, Id., Id. - Castagna Luigi, San
Germano Chisqne - J. J. Henri Pascal feu
Henri, Fontaines, Salza - Pons Suzanne, Id.,
Id. (2) - Alessandro Tron, Asmara, Eritrea,
et 1932 (10) - Borione Susanna, Torino - Bounous Cesare, New-York - GriU Alfonsiria, Torino (3) - Enrico BiUour, Piani di VaUecrosia (5) - Genre-Bert Eugenio, Vrox, Bovile Genre Bartolomeo, Grange, Id. - Genre Jean,
Id., Id. - Genre-Bert Henri, Vrox, Id. - Genre
Jeanne, Id., Id. - Farrier Henri, Mourras, Riclaretto - Ferrier Paul, dos, Id. - Pons Ciiarles. Mourras, Id. - Peyrot Lydie, Trossieri, Perrero, et 1932 - Ferrier Catherlné, Jhlbers, Riclaretto, et 1932 - Tron Henri, Villasecea Superiore - Massel Maarie Poèt, Pian, Faetto (2)
- Clot Federico, Barneo, Riclaretto - Tron Jean,
Bâtie, Bovile - Gtiraud Charles, Clos,. Riclaretto
- Pep'an Marie, Brières, Bovile - Perro Marguerite, ViUasecea Superiore (1) - Bonnous
Henri, Albarea, Riclaretto (2) - Bounous Caterine, Id., Id., 1931 et 19S2 - Vlglielmo David, VìBasecca Inferiore (1) - Pascal Chailes,
Fontaines, Rodoretto (2) - Pascal Edmondo,
Id., Salza - Pascal G, Pietro fu Francesco,
Id, Id. - Pons Giacomo Enrico, PTnerolo Schreiber Armando, Id, (5) - CostaeUo Alberto, Id. - Marauda, Id. - Long Bartolomeo,
Abbadia Alpina - Gunetti lima, Id. - E. Gay,
S. Secondo da Pinerolo - Cardon Malia, Id. (2)
Guido Gary, Milano - Ritet Alessandrina, NewYork (1) - Roland Marv, Pinerolo - Roland Susette, Torre PeUice - Rostan J. Etienne, Guigou,^ Prall - Gay Emilio, Ciabot Cardon n, Prar^’no - Francesco Pasquet, Gay, Id. - Gaudin
Alexandre, Id. - Gaudin Adelina, Columbin, Id.
- Pasquet Margherita, Pianot, Id. - Pasquet
Luigi, Baravaiera, Id. - Rivoira Luigi, Cardounat, Id-, et 1932 - -Gönnet Jacques, Fortuna,
W, et 1932 - Codino Enrichetta, Moïssa, Id. Pasquet David, -ancien, S. Secondo (3) - Mas^1 Giacomo, Faetto - Gönnet Madeleine, Villar
PèUice (1) - Peyrot-Albarin E., Pinerolo (10).
(A suivre).
Inttitntfons Hospitalières Vaadofses«
Dons reçus pendant le mois de Janvier 1933.
ORPHELINAT.
M.mes et M.rs: J
M.me Alice Storti-Revel, L. 100 - Pellegrin
David, La Tour, 50 - M.me veuve Geymonat et
fils, Id., 100 - Joseph Pons, tailleur, Id., 5 Jean Romano, pasteur émérite, Id., 15 - Paroisse de Massel, 30 - M.me Mary PierucclBondlcchl, Buggiano, 200 - M.me Elise Goss
veuve Revel et enfants, Saint-Jean, 300 - M.me
Chiesa, La Tour, pour soins reçus de Sœur Eva
Gay, 50 - Mjnes Adeline et Ernestine Parise, on
honneur du chev. Mourglia, 44.
HOPITAUX.
M.mes et M.rs:
H. Balma, instituteur, Pignerol, en souvenir
de son neveu Albert Pons, L. 20 - Prof. Achille
Malan, La Tbur, 20 - M.me veuve Geymonat
et fils, Id, 100 - M.Ue Adeline Coïsson, Id.,
pour le nouveau Pavillon, 50 - Joseph Pbn.s,
tailleur, Id., 5 - Jean Romano, pasteur émérite, Id., 40 - Paul Oudry, Id., pour le nouveau Pavillon, 80.
REFUGE.
M.mes et M.rs :
MJle Natalina Ferrini, Pise, L. 10 - M. Phil.
Bree, Jersey (par M. Gardlol), 60 - Mme veuve
J. Gapr Saint-Jean, 10 - M.me veuve Gleymonat
et fils, La Tour, 100_- Joseph Pons, itaiiîleur,
Id., 5 - Jean Romano, pasteur émérite, Id., 15
- M.mes Adeline et Ernestine Parise, à f’occasion du nouveau chev. Vincent Mour^la, pour
extra aux malades. 68 — En souvenir de
M. Pierre Adolphe Prochet: Ses enfants, SaintJean, en souvenir de leur cher père, 500 - Ins
amis Breinta, Turin, 100 - Le personnel de la
Maison Fratelli Prochet, 121.
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ALI-MOHAMED vorrebbe rientrare al fortino ma non ricorda le parole d'ordine, le sapeva prima di uscire, ma ora tutte le sillabe girano
confuse net suo cervello e non riesce a nmctlerle insieme. Aiutateao “ *
conjuse nei suo cervello e non riesce a nmctlerle insieme. Aiutateeo ... a s -
GUADAGNATE L. 25.000
£CCO 11 DmHIc^nriA I .. /iVir/4inA W-» . «--i .• .
Ecco il problema. Lt* parole (IVirHine
sono fi; i nomi di Ire citlà d'Ilalia ed i nomi di Ire
grandi GeneralT italiniii. Ciascun nome si compone
di tre sillabo. Bisogna con queste sillabe Isolate
formare nuovamente I sei nomi, farne un completo
elenco ccl inviarcelo immediatamente.
NON PERDETE UN ISTANTE I
poiché, oltre alle 25.000 lire di premii In
contanti di cui è dotalo il Concorso, inviamo
immediatamente un
ASSEGNO BANCARIO di L. 1000
a quel concorrente che per il primo si sarà
qualificato entra pu jiarso 1933-XI.
Questo non è il primo concorso che noi organizziamo e gli importi già pagati sono molto rilevanti.
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Tulli coloro che presero parte al concorso precedente riinasero soddisfatti del nostro nuovo metodo
..IIUOVO IUClOaG
commerciale di vendila diretta. Fate anche Voi come
loro e cosi, divertendovi, potrete gareggiare per il
PREMIO di 15.000 LIRE.
COMCORSO GRATUITO
PREMI in CONTANTI
depotliail presso II Notalo Or. LAPIDARI
di MILANO
1* premio
2’
3* a
4*
5 premi da
i5 premi da
Lire 15.000
• 4.000
• 1.500
a 750
a 300 caci
» 150 cad
concorrenti qualificati ai quali non
verrà attribuito uno dei 24 premi
saranno ricompensati.'
REGOLA. 1® - Su un fogl io di carta indic.ote i
nomi dei tre Generali ed I nomi delle tre città
dTlalia; ben chiaro scrivete il Vostro cognome, nome
cd indirizzo, ricliiamando poi anche questo giornale.
<1° - Al cuncorrante che invierà la sua risposta
relazioneremo per lettera la sua posizione e lo pregheremo di elTcHuarc un modico acquisto dal nostro
catalogo Oli articoli cho non aoddUloranno
•aranno cambiati oppure rimborcall.
3° - Giudici di superiore competenza e di imparzialità assoluta, assistiti dal Notaio Dr, Lapidari,
.sltribuiranno per Atto Pubblico I premi e la loro
decisione sarà inappellabile.
Al nostro personale è proibito di concorrere.
PRIMO
Qui il caso e la sorte sono esclusi; vale solo la
capacità e la perspicacia. In tutti i modi, inviandoci
subito la Vostra risposta non Vi Impegnate a nulla;
potete quindi guadagnare molto senza correre alcun
rischio di perdita.
Rispondete subito alla S. A.
nEiiiiB min» nuiiu
Reparto C. I.
Via del Carmine, 1 • MILANO
4° - Il concorrente che abbia ottenuto 1.000 punti
od il numero dei punti più prossimo sarà dichiarato
vincitore del primo premio.
Si. suddividono i punti cosi:
900 punti (massimo).per la soluzione esatta;
75 punti (massimo) per l’csscrsi qualificato in conformità alia regola N.- 2;
36 punti (massimo) per l’aspetto generale, la presentazione, la forma, la scrittura, ecc.
Il Concorso terminerà il 30 aprile 1933-XI e la
lista del vincitori col nominativo del Giudici sarà
Inviata al concorrenti regolarmente qualificati.