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Cinquantième anaée.
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20 Février 1014
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Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, San/ oenx dn
' commencement de l’année. ,
Les ohangements non accompagnés de la somme de 15 oent.
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vrâies, hoimêtès, justes, pures, aimâbles...., ^gnes de louange, occppent voà pensées. (Phü IV, >i).
SOMMAIRE:
Une joiirnée mémorable — Uu’eco dei patrii
monti — Courrier Anglo-Américain -i—
Chronique vaudoise — Bibliographie )
— Nouvelles politiques — Pro Scuola (
Normale.
"fP
Une journée mémorable. c
Notre correspondant de la ’cajtitâle
vous a entretenus la semaine dernière de
l’inauguration du superbe temple vaddois de Rome, qu’il nous a retracéé dans'
tous ses détails; mais nous croyüris qu’il
vaut la peine d’en reparler brièvement,’
ne fût-ce que pour affirmer Une fois'encore la solennité et l’importance du mémorable événement. .. . . o.
Nous constatons tout d’abord"qûe la
joie qui inondait lés cœurs des évangéliques vaudois le 8 février a été partagée
par tout le peuple évangélique d’Italie,
sans distinction de dénôrtïinations. Une
Í ,
cordialité réellement touchante et fratèrnelle, sans l’ombre de jalousie, pour le
succès'lfehaporté par notre vieille église.
Le journalisme évangélique a salué rôü-'
verture de ce nouveau local, où rEvangile sera prêché dans toute sa puréte, avec
des accents de chaude sympathie'; et il
n’y a pas lieu de s’en étonner, vu què lés
petites rivalités, qui semblent parfois
nous diviser, sont bien plus apparentes
que réelles. Mais ce qui nous a surtout
agréablement surpris c’est la largeur d’idées de la presse politique locale qui, dans
íes termes les plus bienveillants, les plus
courtois a entretenu ses lecteurs de la
cérémonie du 8 c. ; qui en a mis en relief la
grande simplicité, la solennité et surtout
l’absence totale de polémique à l’adresse
de l’Eglise Romaine.
Et nous qui avons eu le privilège d’assister à cette belle fête d’inauguration,
nous n’oublierons pas de si tôt ce que
nous avons vu et entendu. Ce public choisi
qui bondait la vaste enceinte et les immenses tribunes; cette foule silencieuse
et recueillie toute pénétrée de la majesté
du lieu et de la solennité du moment; ce
discours de dédicace, élevé, empoignant
et si simple dans sa profondeur que les
quinze cents auditeurs ont suivi d’un
bout à l’autre avec l’attention la plus
soutenue. Et à un sentiment de légitime
satisfaction pour ce nouveau triomphe de
l’Evangile, se mêlait, dans tous les cœurs,
un autre sentiment, de reconnaissance
celui-là: envers Dieu d’abord qui a voulu
toutes ces choses; envers notre généreuse
bienfaitrice M.rs Kennedy et aussi eiîvers
l’homme qui a mené à bon port la vaste
entreprise, malgré la multitude des difficultés, M. Arthur Muslon.
Une date mémorable, disions-nous,
marquant 1 ouverture du plus beau, du
plus artistique et peut-être du plus vaste
temple protestant d’Italie; et cela dans
le quartier même où siège le prince du ca
tholicisme, à quelques centaines de mètres! du Vatican, et dans le voisinage de
î Castel Sant’Angelo qui a vu mourir sut
' un bûcher Gian Luigi Pascale ! N’estrce
I pas un rêve'? Qui aurait osé seulement
* espérer, il y à quelque quarante ans, qUé
i rtfuvertübé d’un'lieu de culte évangélique
dalis <ces phrages n’aurait pas provoqué
■ lé moindre' trouble et aurait été' salué
' avec tant de sympathie par tous'lés joütnaux libéraux, de Rome ? •
Màis nous devonis'surtout souhaitéi"
que la date du 8 février 1914 marq'ùe tmpas fait en avant, un progrès réel déFieujvrë d'évangélisàtion de nôtre patrieÀ’Et
mous, les Vaudois de la'montagne; nous
ideyops mon. seulement nous réjouir, avec
|nos frères de leurs succès, maiswsecQnder
Ileurs efforts avec notre sympathi.ej nous
intéresser davantage à l’œuvre qui se
poursuit au milieu de nos compatriotes
et hâter par. nos vœux et nos prières le
jour où chaque ville d’Italie aura sa caîthé'draie protestante bondée d’auditeurs
■aiïam&‘ de vérité.
! L’espace mpus manque pour transcrire
ici ou même résumer le superbe discours
du doeïeur Luzzi; nous nous bornons
;dônc à èli trâduire de notre mieux la derI nière^artie de là péroraison : « Mès frères,'
la vision, « de nuit, en songe», ne nous
sera pas atcordêe comme elle le fut à SaloffiOn Peu importe : il nous suffit d’avoir
l’assurance que les yeux et le cœur de l’Eternel seront tous lèS jours ici pour veiller
sur cette maison, pour la bénir comme
l’Eternel Seul Sait et peut bénir. Si toutefois nous saurons nous souvenit tous les
jours que cette maison que nous avons
consacrée« au Père de tous » doit être « la
maison de tous »: des évangéliques vaùdois aux soins desquels ellê ést tout particulièrement confiée; des évangéliques
de toutes les autres églises; des catholiques romains désireux de remonter à la
simplicité de l’enseignement chrétien primitif et à des formes de cuite s’harmonisantmieux à cette simplicité de doctrine;
et enfin de tous ceux qui, tout en n’appartenant à aucune église, ont cependant au
moins le pressentiment que la vie n’a ni
valeur ni signification si elle ne vient d’un
Esprit plus élevé, plus pur èt plus vaste
que notre esprit, et s’il ne tend pas vers
Cet Esprit aussi naturellement qu'un
fleuve va à la mer.
Et vous, mes collègues, à qui cette œuvre importante sera confiée, croyez-le
pourtant, comme si Dieu lui-même vous
en donnait l’assurance par mon moyen:
« Les yeux et le cœur de l’Eternel seront
tous les jours sur vous si, h’oubliant pas
que la maison que nous avons aujourd’hui
consacrée au « Père de tous qui est sûr
tous, qui agit par le moyen! de tous et qui
est en tous», vous allez Vous appliquer
tous lés jours à l’accomplissement de la
piission qui vous à été confiée, avéc un
; )
sentimënt d’absolue et filiale subordination a'bien: avec la conscience profónde de la responsabilité qui pèse sur'
vous, eL'àvec l’amour et avec Î’enthousiasme lesquels sont le partage de celui qui
recherebbe dans les hommes (}u’il évangér
lise cetie étincelle « divine » qui forme les
. / 'it"- ■ ■■ . ij>. -.•>»,
caractères, créé d honnêtes gens pour la
.’■’.•ÆÎÎ-.' U.:- 'ir ' i'v *'
patrie, . et, dphne de vrais citoyens au .
Royau^e'de Dieu». ‘ j. c.
ir»
L’A Ipe^nel gran i silenzio ¡del’ oscura
valle penduta, emerge.
E ne riinfranta ombra
riposa Tornò in su l'altura.
Nel cu^’fondò ròrido, ove Vondi
batte furente, è notte. >'■■■■" ' i .
Su per :^’ignudit rami .
stride F^bbfodo. La pace è profonda. ,,
L’alba i vicina. S’ode, in quando in quandò
un lonfanò' latràré, ' ' '
e nel sereno gorgo
l’onda che si dièatteyspàmeggimdo^^' L.,..
Nel diffuso .chiarore .indefinitot ,u dì ,
Spiccqn alte le cime . ,.¿,1 .r
che via la neve ingiglia, . ■
Piòvono i raggi giù per l’infinito.
Ma ecco, ne la grave; ìenèViòsa
¡ora di ombre arca/ie, ''"* L! .i .r :•.> . :
come nota sonòra Ui:,y.>ì ■
vibra fina Vóce, forte, imperiosa:
« Valdesi, è l’ora !.». Tacciono le rive
stridenti e Tonde'folli
per ascoltare il diva
\ palpito arcano che per Tetra vive.
Aliar, da l’Alpe, con un rombo forte
' una rupe si squarcia
ie dal sepolcro oscuro ,,
sorgon ne’ veli tre figure smorte.
j Vèr la chiesuola che da Tallo vide
' ilj lento andar de’ secoli, ‘ '
che sempre uguale, umile
\a gqardia de la valle al del sorride,
ile ire figure bianche movon Tale.
Gu'atda la prima: Indietro,
\e leu seconda: Avanti.
¡La terza: Al Cielo, verso l’Ideale.
Parla la prima, senza alzar la mesta
faccia bianca da’ veli:
« 0 Popolo I ricorda.
^Ricorda, o figlio I La tua arma è questa.
Ricorda, o figlio I Parlan queste alture
più che la forte storia.
Oh l che T antica gloria
di lor, non dorma in queste valli oscure 1.
Tu, che gioisci, che sei prode e forte
ò IsTcCel, ricorda.
Oh / sten presenti a voi
i vostri padri, che la santa morte
per la fede patir i... Figlio, ricorda n.
La secónda figura
forte si leva, e parla:
« Lavora ! Maledetto chi si scorda
fiò che Dio gli donò. Voce dè’ monti
grida: Israel I lavora.
Tu, sei il presente forte,
va’ pria che il sole su di te tramonti.
Va’ con T antico zelo e il lieto core,
va' con l’Italia e soffri,
va' con l’Italia e vinci.
Va’ con l’Italia, e amai II grande amore
di Dio tu porta a la lontana terra.
È il grido de’ tuoi monti t
F il grido de’ tuoi fiumi I
E il gtido che la valle tua disserra /... ».
Dolce, solenne, melodia di cieli,
parla la> terra, arcana:
« Spera, Israele l Spera I
Avrai — se speri 7- tutto ciò che aneli.
Spera col tempio del passato in core
' ed il presente in mano.
Va' non aver paura,
! Iddio saprà‘lenire il tuo dolore !
i Credi ne Tavvenir /,». Caste, rie' veli .
; tutte color di luce, . . , :
I le visioni arcane
j qùal nubi vaghe perdonsi pe’ cieli.
■ E il risveglio ! Il risveglio / Il grido suona
tra le nevose vette, i
j in un fascio di raggi
■ il,nuovo giorno atteso si sprigiona.
' Lenii, raccolti, su per sassi e gelo
salgono i figli al tempio
i per adorar l’eterno re del Cielo.
' E nel sommesso bisbigliar cadente
. S’alza la voce grave .
} d’avo ricurvo e tremulo ^ , ■
[che la gloria de’ padri a Tinnocente
\sùo nipotino narra che Tignora:
! ...Erano forse dieci...
¡dieci conlrò più rnilat...
iSi, Era del Torno sei ricorda ancora.
■ Piovono i raggi giù per T infinito ¡1
l alte .montagne ceruh
^ nel diff uso chiaróre irideflnitò. ' <
Lento ’ solenne, fòrte ed esultante
al grande Iddio de’ cieli '
^s’alza de’ figli il canto, , ,, ,
lassù, tra i cespi e le stridenti piante.
■■ Piccola Pra del Torno povera l 0 perduta
gelida valle, canta ì
canta al tuo Dio che adori,
la voce tua nòn rimarrà sperduta t
Canta una lode sola, un inno. Can la.
Canta col tuo torrente,
con i tuoi rami ignudi!
' Canta e gioisci, questa data è santa.
Via ne la pace, ne la luce viva
‘ su per Tetra: e ie nubi ' '
.muoion le dolci note,
‘ per T alte vette e la silente riva. .
Napoli, 17 Febbraio 1914.
I ' Nelly Buffa.
COURRIER ANGLO-AMERICAIN.
L’Eglise Baptiste vient de perdre un
.de ses hommes les plus influents par la
mort du docteur Marshall Les obsèques
ont été l’occasion d’une grande démonstration d’affection de la part de toutes
,les Eglises.
: — Le Comité des missions anglicanes
réclame, pour le 1914, la somme de 25
millions; la moitié de cette somme est affectée à la Church Missionary Society.
— La question de la fédération desEglises soulevée à la conférence de Kikuyn
continue à intéresser vivement le public.
Nous sommes heureux de constater que
la grande masse laïque anglicane est favorable à la chose, et que si les évêques
et archevêques se déclarent contraires,
il pourrait y avoir un schisme. L’étroitesse de l’évêque de Zanzibar a soulevé
une question qui ne peut qu’être favorable au parti évangélique, car maintenant
pe n’est plus seulement dans le champ
inissionnaire que l’on réclame là fédéra-
2
-8
' í:
1‘8
máis aussi en Angleterre même; on
áMi| Je besoin d’unê pjus in^the collabofàtf)B . etjtre les diSérentçs^’dénominalioiis pour l’ava^leraent du règne de
hes grèves, qui malheureusement
siqnl à l'ordre du jour, ont occasionné en
^n^iete#e une perte nette de 335 mil; lek gages obtenus par la force de
Ift; ^ève p’ont donné qu’une augmentade 50 millions. Comme on le voit, la
dj_lî|rençe est énorme et ces dix dernières
animes donnant un semblable résultat
devraient enseigner quelque chose à ceux
qui,iveulent se laisser instruire.
»Ç-—^ L’évêqùe de l'Ouganda prêchant à
Westminster, au lieu de traiter la questioii de la conférence de Kikuyn, s’est
limité à parler de son œuvre, laquelle
prospère d’une manière merveilleuse
puisqu’elle compte déjà 90.000 membres
baptisés et 1200 Eglises. Tous les chefs
de l’Ouganda sont chrétiens, sauf un qui
est passé au Mahométisme.
— Le docteur Jowett qui a laissé l’Angleterre pour assumer la responsabilité
de l’Eglise presbytérienne de 5 th. Avenue, New-York, est heureux de pouvoir
déclarer que Dieu a béni son travail. Son
Eglise ,a contribué l’année dernière, pour
les différentes œuvres, la somme de trois
millions! La'plus grande partie de cet
argent a été consacré aux œuvres missionnaires. L’Eglise compte actuellement
2436 membres.
—^ Lord Strathcona, le père du Canadá,
comme on l’appelait, vient de mourir en
laissant une fortune de 12 millions à sa
fillC; En outre, il a légué à plusieurs œuvres une somme de 12 millions et demi.
Ecossais d’origine et émigré au Canadá,
il s’est entièrement consacré à sa nouvelle patrie où Dieu l’a abondamment
béni.
— Le docteur John Mott vient de présider la Convention des Etudiants à Kansas City. Bien que fatigué par ses longs
voyages, il s’est montré toujours le même, vigoureux et plein de joie. II a eu le
bonheur de voir 1000 jeunes gens s’offrir
pour l’œuvre missionnaire. Sa présence
a été bénie et plusieurs Comités se sont
formés pour continuer son œuvre.
Vu meeting d’une grande importance vient d’avoir lieu à Londres, pour
protester contre les armements excessifs,
et, malgré les banquiers, il a été prouvé
qu’il était impossible d’aller plus loin
dans cette voie.
-— Un câblogramme de San Francisco
annonce une nouvelle à sensation. Le docteur Aked, d’abord baptiste éminent à
Liverpool et ensuite à New-York, pasteur de Rokefèller, après avoir passé aü
Congrégationalisme, ayant accepté le
pastorat d’une Eglise importante de San
Francisco, vient de déclarer qu’il ne peut
plus croire à la naissance miraculeuse de
Christ. Etant le président de la Confédération des Eglises libres, les pasteurs
presbytériens ont déclaré se retirer de la
fédération, si le docteur Aked persistait
à occuper ce poste d’honneur.
— Le roi d’Angleterre vient de donner
un louable exemple en augmentant le salaire à tous ses employés et en baissant
le prix.des loyers. Il a agi en même temps
au nqm du princè de Galles dans ses propriétés de Harfolk.
— On attend avec impatience l’arrivée
des déportés de l’Afrique du sud. Il parait qu’il s'agit tout bonnement d’une
révolution syndicale, et qu’il a fallu agir
ainsi pour éviter une vraie révolution.
•— Comme on le sait, le Docteur
Van Dyke a été choisi comme ambassadeur des Etats-Unis en Hollande,
l’Université de Erinçeton a voulu
le garder dans son rôle des professeurs
quand même, ce qui fait honneur àù.
Docteur et à TUniversité. >*
CHRONIQUE VAUDOISE
CAVOUR. Le février. Pour la pre^mière fois depuis trois siècles et demi,
Cavour a pris part, cette année, aux réjouissances des Vallées. Par les soins du
chev. J. Buffa di Perrero, un feu de joie
était préparé sur le haut de la roche caractéristique, avec la permission du propriétaire, M. L. Maurice, de Genève, l’héritier de Camille Cavour.
A 8 heures du soir, pendant que les
hauteurs des communes vaudoises se
couronnaient de feux, le bûcher fut allumé, répandant une vive clarté sur les ruines du vieux château. Quelques vaudois
de la Tour et St-Jean étaient descendus
pour fraterniser avec les amis de la plaine.
Deux d’entre eux adressèrent quelques
paroles à la centaine de curieux qui
avaient gravi la colline dans la nuit noire.
Tous écoutèrent attentivement l’évocation des hérétiques du moyen-âge et des
réformés du XVI.e siècle qui laissèrent
Cavour pour pouvoir jouir de la liberté
de conscience, du traité signé à Cavour
en 1561 et qui mit un terme à la guerre
du comte de la Trinité, des deux occasions où les soldats Vaudois versèrent
leur sang sur la Roche en la défendant
contre les Français, du capitaine Odet, de
Cavour, qui non seulement refusa d’entrer dans le complot du massacre des
Vaudois en 1794, mais qui s’empressa de
se rendre aux Vallées pour les avertir du
danger, enfin de l’occasion toute récente
où Vaudois et Cavourins se sont trouvés
côte à côte dans la dernière lutte électorale.
Une pensée fut aussi donnée à. Giordano Bruno, au supplice duquel on songeait en frémissant pendant que les flammes rougeâtres dévoraient, l’un après
l’autre, de nombreux fagots.
On se réunit encore un instant dans la
maison située devant l’église, dans laquelle fut signé le traité de paix de 1561,
puis les habitants de la montagne et ceux
de la plaine se séparèrent, mais non pas
sans qu’un lien tout nouveau eût été établi entre deux régions qui avaient semblé
jusqu’ici n’avoir rien de commun. Puisse
ce lien se resserrer d’année en année !
J. J.
LA TOUR. Le 17 février. Une journée
doublement radieuse, éclairée par un
beau soleil et animée par le souvenir de
l’événement que nous fêtons. A 10 ^2 h.
du matin, fête des enfants au Temple
neuf avec les chants d’usage, enlevés avec
entrain sous la direction de M. Rivoir;
récitations et dialogues de toutes les écoles. Allocution simple et pratique de M.
D. Forneron qui préside, de M. J. D. A.
Hugon évoquant un souvenir du passé;
fervente prière de M. D. Peyrot. Distribution de la brochure traditionnelle - que
nous devons cette année à M. Auguste
Jahier - gruyère, michette et orange...
traditionnels aussi. Public remplissant
les tribunes et l’espace de la nef laissé
libre par les 400 joyeux enfants qui en
occupent une bonne partie.
A midi et demi, banquet traditionnel
au Café Roma avec 94 convives dont une
quarantaine de dames. Le service est fait
par les propriétaires, M. et M.me Marchina, qui réussissent à contenter les plus
difficiles. Au dessert, M. D. Peyrot qui
préside prononce un bon discours d’occasion, imprégné de patriotisme et de
reconnaissance à Dieu et à nos émancipateurs, y compris bien entendu Charles
Albert. M. le prof. D. Jahier, membre de
la Table, intéresse vivement l’assemblée
par le récit détaillé de l’audience que S.
M. le Roi vient d’accorder à Rome aux
nlembres de l’Administration supérieure
de l’Eglise. Suivent MM. J. D. A. Hugon
et le prof. A. Vinay qui adressent à leur
tour de bonnes paroles de circonstance
sans oublier de remercier l’organisateur
du banquet, l’infatigable M. Et. Eynard.
On donne lecture d’une lettre de M. le député Giretti et d’un télégramme du comm.
Bosio, qui s’associent à la joie des Vaudois.
Le soir, à 8 h., l’Aula Magna est plus
que bondée d’auditeurs décidés à s’amuser à tout prix, à la soirée traditionnelle
du dix-sept. Et l’on s’en donna à cœur
joie et l’on rit pour .son argent... et audelà. Des quatre petites pièces que nos
acteurs jouent, les uns tout à fait bien,
d’autres... de leur mieux, celle que le public a saluée avec les applaudissements
les plus chaleureux est L’heureux gagnant,
une farce désopilante où l’impayable
Adolphe Jouve met en jeu tous ses talents de comique achevé. Le Segno di carbone, Una tazza di thé et Rosalie ont été
bien joués aussi et contribuent à égayer
l’auditoire. Ne pas oublier les chœurs soigneusement préparés sous la direction
de M. Rivoir, ni le culte avec lequel M. le
pasteur Peyrot ouvre la séance, et cela
toujours d’après une tradition que nous
voudrions condamner pour des raisons
que tout le monde comprend.
— A la tombée de la nuit, un cercle de
feux de joie entourait toute la vallée, rappelant même à ceux qui voudraient l’oublier et le faire oublier que le 17 février est
toujours la fête vaudoise par excellence.
— Il giro del mondo a piedi. Grandioso spettacolo cinematografico, con
cohferenza offerto dal prof. Alfredo
BatTEI,i.i a beneficio dell’erigendo Patronato Scolastico, la sera di Lunedì 23
Febbraio, nel Politeama Marchina, alle
ore 20. — Prezzi d’ingresso : primi posti
(poltrone), L. 1 — Secondi posti (platea),
L. 0,60. La Presidenza del Patronato.
PIGNEROL. Nous sommes peut-être
la seule église des «Vallées » (avec Turin)
qui n’ait pas son cortège d’enfants bannières en tête - le jour du 17 février...
Mais nous avons en revanche un culte
pour adultes dont l’excellente fréquentation a démontré, encore cette année,
que les vaudois de Pignerol n’oublient
pas la date qui nous est chère. — Le
dîner traditionnel, de plus de 30 couverts, à « l’Albergo délia Brunetta «, a
été des mieux réussis; nous ne parlons
pas du menu, vraiment exquis que notre frère M. Gander sait toujours nous
offrir, mais c’est surtout en pensant à
ces 3o frères et sœurs, unis par la plus
franche gaîté et la meilleure harmonie,
par les mêmes souvenirs et le même
idéal de liberté, que nous disons: ce fut
un banquet magnifique!
Et à St-Second, fraction importante
de cette Eglise ? Pas de dîner, mais une
soirée récréative donnée lundi et répétée
mardi per les jeunes filles de l’Union
Chrétienne, — soirée qui, en vérité, a
été pour nous une révélation: car qui
aurait soupçonné le véritable talent, soit
de récitation, soit de chant, que nous
avons remarqué chez ces jeunes filles qui,
modestement, nous disaient : « C’est la première fois...»? — Un cordial merci, donc,
à toutes nos vaillantes artistes, à leur présidente M.lle Lydie Gay qui a si admirablement choisi les pièces, sans oublier le
maître-chantre M. Vicino, — et... « à la
prochaine fois », maintenant que nous
vous connaissons 1
IA
Somme toute, excellentes fêtes, dOn^^
nous souhaitons que le souvenir soit ahon
damment béni. Im.
RODORET. Pour ks sinistrés de l'fnr
cendie.'-Kgiise de Venise, par M. A. Balmas, frs. 13 — Genève, par M. F. Balmas».
160 — Angrogne, par M. Revel, 150 ^—
D.r Rocchi St., Rome, 20 — Société de
coûture, 'Turin, par M.me C. Decker, R)4
— Milan, par M. A. Costabel, 20 — M.lle
De Fernex, par M.me L. Pons, 15 — Paroisse de New-York; Collecté à l’Eglise
le 18 janvier: P. G., dol. 1 — P. Garrçu,
1 — Emile Tron, 1 — Eugénie Jourdan, 1
— Joséphine Jourdan, 1 — Emma Plavan, 1 — François Grill, 0,50 —• Etienne
Grill, 0,50 — Philippe Martinat, 0,50 ^
Pierre Pons, 0,50 — Henri Durand, 1 —
Charles Poët, 0,75 — N. M., 0,25 — Jeap
Tron, ancien, 1 — Ferdinand Ribet, 0,25
— Judith Berger, 1— J. J. Bertalot, 1—■
Anna Gönnet, 1 — Catherine Allio, 1 —■
Alexandre Ribet, 0,75 — Judith Vigne, 1
Clémentine Odin, 1 — Marie Martinengo,
1 — Pierre Allio, 1 — Henri Rostan, 1 —
M. Piene, 1 — N, N., 0,80 —r Madeleine
Milleville, 1 — Henriette Rostan, 0,50 —^
Marie Ribet, 0,45 — Hélène Ghigo, 1 —
Clotilde Gaudin, 1 — Isabelle Salvageot,
1 — A. D. G., 0,50 — Barthélemy Marauda, 1 —■ Collecté par M. P. Griglio:
Georges Willhelm, 1 — Jean Malanot, 1
— Collecté par J. Tron, ancien: Philippe
Grill d’Henri, 1 — Emmanuel Micol, 1 —
Collecté par Henri Ghigo ; P. Pierre Ro»tan, 1 — Henri Ghigo, 1 —Jean Rostan,
1 — Charles Ghigo, 0,50 — Louis Martinat, 0,50 — Alexandre Bert, 0,50
Giov. Tessere, 0,75 — Jules Grill, 0,50 —
Pierre Geymonat, 0,25 — Ernesto Sellett, ,,
0.25 — Henri Menusan, 0,50 — Jean .
Pons, 1 — Louis Freyria, 1 — Albert
Bleynat, 2 — Auguste Bounous, 0,50 —
Philippe Bounous, 0,50 — Jean Grill,
0.25 Henri Pons, 0,50 — Jean Coïsson, .
O, 50 — Henri Tron, 1 — Ph. Ghigo, 1 —
Louis Bounous, 1 — Albert Jahier, 1
Jean Peyrot, 1 — Em. Willhelm, 1 —
Jules Willhelm, 1 — Durand, 0,25 — Avondet, 0,25 — César Bounous, 1 — Alfred Tron, 1 — Fréd. Peyronei, 1 — Collecté par Pierre Louis Rostan: Susanne
Bounous, 1 — Oreste Giulianello, 1,50 —
P. L. Rostan, 1 — Yvonne Grill, 0.75 —
Marguerite Reynaud, 1 — Amélie Hugon.
1 — Henriette Long, 2 — Emilie Long, 1
Louis Richard, 1 —■ Etienne Rostan,
1 — Louis Peyrot, 1 — Jean Tournet,
0,50 — Elisa Long, 1 — Esther Tron, 1
— Alexandre Constantin, 0,75 — Eléonore Micol, 1 — Clotilde Micol, 0,50 —
Henri Bounous, 1 — Emile Genre, 1 —
Henri Garrou, 1 — Jean Pons, 0,50 —
Susanne Pons, 0,50 — Louis Pascal, 1 —
Enrico Pons, 1 — Albert Long, 0,50 ■—
Héli Long, 0,50 — Henri Pons, 1 — Auguste Tron, 1 — Jean Tron, 1 — César
Tron. 1 — Henri Tron, 1 — Paul Catalin, 1 Ettore Rostan, 1 — Etienne Garrou, 0,50 — Jean Rostan, 1 — Total,
dollars 89,25 - frs. 454,25 — Giosué Vi
Trieste, 4 — Chicago, par Jacques
Balme: Rostan Stefano, junior, dol.5 —
Berger Antoine, 5 — Pons Antoine, 5 —
Richard François, 5 — Peyrot François,
jiihior, 2 — Grill Henri, junior, 1 —Grill
François Ferdinand, 5 — Belzoni Victor,
2 — Bertalmio Alexandre, 1 — Tessere
Louis, 1 — Genrone Ernest, 1,25 — Peyrot Albert, 1,50 — Bonini A. di Pietro,
0,25 —Perron John, 1,25 — Barai Adrien
1 — Henri Grill, senior, 10 — Bertalmio
Giuseppe, 2 — Garrou J. Louis, 2 — Germano Tanzito, 1 — Frank Peyrot, senior,
5 — Henri Rostan, 3 — Rostan J. Et.,
senior, 2 — Pasquale Servi, 1 —- Peyrot
Louis, 5 — Richard Louis, 5 — Reynaud
Serafino, 0,50 ~ Rev. Ph. Grill, 5 — Ber
Ì
“1
3
.'^'0
>
ger Philippe, 5 —Grill Beiï^jatnift,:^ w*
Rostan J. Louis, 3 — Peyrot Alexandre^
2 — Grazia Anna, 1 — Buvelot* Bettinl
1 — G. Notar Francesco, 1 ^ Tessorç
Flavio, 1,50 — Miss Long Luisa, 1
Breuza Eugène, 5 — Cereghino Giulio, 5
— Grill Henriette, 3 — Garrou François/
6,75 — Jacques Balme, 10j4-i;Tota|, 4°1'
lars 129 - frs. 663.
Mlle Genicoud, Berlin, fr. 10
Jalla, Turin, 25.
Aimé
fé
SAINT-JEAN. Notre fête du 17
vrier s*est annoncée par un magnifique
feu de joie allumé, vous ne le deVinéz pâ§,
sur la Roche de Cavour 1
Des amis de la plaine, et non point évangéliques, nous avaient dit: Nous serons
avec vous ce jour-là pour célébré? votre
fête de l’Emancipation; tournez les yeux
vers nous, quelque chose vous le dira...
Nous avons vu, et nos cœurs étaient
étrangement émus et reconnaissants à ce
spectacle lumineux de solidarité nouvelle
en lequel nous aimons à saluer un heureux signe des temps.
Une jolie et bonne fête que notre commémoration du Dix-sept ! Le temps, favorable; nos 250 enfants (sans compter
ceux de Mourcious et des Vignes réunis
sous la direction de M. Bertinat) pleins de
santé et d’entrain nous ont fait assister
à un programme bien nourri de récitations et cantiques, encore embelli par les
trois chœurs d’occasion exécutés par notre Chorale. Le public, assez nombreux,
en a paru pleinement satisfaite 11. L,(
A midi, le banquet traditionnel, 4anSti)
la salle Albarin de la Maison Vaudoise.
Une jolie couronne de dames, soixante'
couverts, une franche gaieté, un exquis
repas en famille servi par notre jeunesse
féminine, charmante en vérité dap« 'lô
sympathique costume vaudbis. '
Au dessert, sous Pengageante préssiôri ‘
du directeur du banquet M. V. Morgliâ,
les discours se suivent en feu de file. Le
pasteur M. Bonnet ouvre la série par
quelques vœux d’occasion sui^"'de ïà^'j^ecture d’un message très cordial de “nœ'
tre député au Parlement M, -Ed.-Giretti,
s’unissant en esprit à notre commémoration; messsage accueilli par de vifs applaudissements et auquel, sur la proposition du pasteur, l’assemblée répond, séance tenante, par une dépêche de reinercîments et souhaits également applaudie.
Suivent les discours et les toasts de MM.
le doct. Turin, Joseph Long, Frache secrétaire, Amato Albarin, chev. Ayassot,
E. Benech.
C’est encore le tour de notre directeur
de chant qui nous parlera sa langue harmonieuse en exécutant, avec sa Chorale,
plusieurs de nos chœurs entraînants du
Retour de l’Exil.
Infatigable notre M. Coïsson ! Il a lait
chanter le matin au temple les petits et
les grands; il va produire encore ses chanteurs dans la soirée entre les actes de la
représentation traditionnelle I II a bien
mérité, avec les siens, des applaudissements du public reconnaissant.
On échange de cordiales poignées de
main, l’on ne tarit pas en complimônts
envers les organisateurs du banquet, qui
ont rempli supérieurement leur tâche.
Mais l’on se reverra tandis que les feux
de joie flamberont sur la montagne, le
soir à 8 heures, pour applaudir sans marchander nos chers amis de l’Union Chrétienne qui, avec le concours de quelques
aimables demoiselles et de M.me Marie
Turin et M.lle Bagnari, avec leur musique appréciée, vont nous donner une soiT
rée des plus récréatives.
Les pièces représentées sont le Bugiardo de Goldoni; Le distrazioni del sîg.
quî^ «IhfifeïmTOr utf siféc^s ne'bb’nne humeur et y’hilarrté iiiin’terfdihphè.'’ '
Jtfoas ponjkinoHS, |>|rt^'C|uxiqi^
naiérit les rôles principaux et qui se révélèreiîl cêmiïiè'actèufs èüfji’éfiihé^tés et
pleins de vis comiccü'MM. Martinelli et
Bèneehp aihsi que M.lies Canton, L. Gay
et.L- Long, : ^
Un bravo de cœur à tousicës dtëïs amis
et à nos instituteurs ?et institutrices qui
préparèrent la fête des eniante, pour nous
avoir donné une si bonne journée.
VÎLLAR. Notre Eglise a eu la doTipeûf
de perdre, tout dernièrement, un dè^sés
, ^neilleurs nren^res, l’ex-ancien Paul S^tlophn, des Ga|i|is,i décédé à l’âge de fi|0
ans. Aussi lônêtemps‘que sa santé le lui
a permis, ce cher frère a été un modèle
de régularité aux cultes. — Nos sincères
condoléances aux membres de sa famille
qui sont au Villar et à ceux qui sont fixés
momentanément à l’étisiîigerl .‘J î,;;
— La fête du 17 février a été célébré
avec entrain et enthousiasme. A 10 H.
du matin, notre vaste temple regorgeai
de monde venu pour entendre l’allocution habituelle du pasteur, les chantV qt
lés récitations des 305 enfants des écOÎei
Quand le programme fut épuisé, le pasteur Communiqua à‘ l'assemblée une Îlettre de l’hon; Gifetti, par laquelle il s’associait à la fête de la famille vaudoise, et
le docteur Gay adressa quelques mots au
personnel ¡enseignant T et aux nombreux
parehtâ *óìCésèhtsP'-^ u ;
;d&Sï®Ktaàt du teihple, les enfants s’art
rêtèrent sur la place, devant la maisoà de
M. Buffa, ex-régent paroissial, et cHan»tèrent deux de leurs beaux cantiques; ’ ;;
Le soir,à7 % h., SOOpersonnessepre:^
jsaje^t àrsila ^andg |coi4-4- toujéürs
beaucoup trop petite dans de semblable^
occasions — pour entendre les narrations^
poésies, monologues et comédies pré^
parés par quelques jeunes gens et jeiines
^ filles dejjonng volonté, et lesi cinqxhœurs,
bi^ exécutés nar la-CliOTdeiv^-Sès ih- i
téressante soirée qui, vu sa réussite et îa‘
gfâ'ndè afiTuéncë de^rsbnnes"accourues
même du dehors, plusieurs desquelles durent s’en retourner faute de place, se répétera D. Y. le samedi 28 coprant.
A la troisième partie — à laquelle prirent part iês membres de la Chorale et
les acteurs —- plusieurs toasts furent portés : au Roi et à la famille royale, à notre
député qui s’est ainmblement^^uni^ux ^
Vaudois pour fêter leur émancipation, au
pasteur et à sa famille, à M. Divid Jâlla
qui, tout en n’étant plus régent ad Villar
— au régret de beaucoup — contìnue cependant à être un excellent membre de
notre Chorale. On se sépara à une heure
assez avancée, après avoir chanté plu'- ^
sieurs beaux cantiques. A. J.
Les correspondances sur le 17 fé-i
vrier des autres paroisses, arrivées en
retard pour que nous les insérions aufourd’hui, paraîtront dans le prochain N.°
N. du Rêd.
BIBLIOGRAPHIE.
Le Nouveau Temple Vaudois de Rome î
— Fascicule d’art de la Revue Bilgchnis — Rome, Via Crescenzio,! 2.
Le fascicule de 24 pages, grand format,,
imprimé sur papier de luxe est superbement illustré de 15 planches — y compris les deux coloriées — qui reproduisent
les vitraux, la chaire, la table de la communion, la nef centrale, une des nefs latérales et, bien entendu, la façade de la
cathédrale protestante de Rome, le tout
précédé d’une bonne,intçqduction,expliquant le cfité artistiqüe de l’édifice et la i
nouvelle leitdanee de l’art sacré pariai '
les évangéliques de l’Italie.
Nous recommandons chaudement la
snperbe publication à tous les protestants
it^iens et étrangers et tout particulièreihent à|<ce)iVqpf n*on|; pas eu|le’^privilège d’admiïèr sdr placé lek beâutés artistiques du nçdiyeau Teraplei .Elle ne (
cwte que 2 francs pour l’Italie et frs. 2,50
pdur l’étrahgër, port compris. S’adresser'
&\iProf. Lodovico Paschetto - Via Crescenzié, 2 - Rçnm.
fTURIN. Huitième rapport de VU. C.
d^ J. Filles et de ses diflérentes branches
d’$ctivité, de Turin. L’Union,de J. F. de
Tgrin patrdÎme et CntrètiêHt différentes
bnànches d’activité chrétienne telles que:’
l’éÿîole du jeudi, la mission des fleurs, la
soriété en faveur des ouvrières et employées italiennes, etc. ; sans compter la
Za^^âTTê'ï^yer, îé ^alet, trois œuvres pttls'DU moins indépendantes, dirigées par des Comités spéciaux. Chacune
de ces dernières branches d’activité a pareillement sa comptabilité particulière,
d’où'Jllli^tii^Ueiles entrées^ balancent
partddr lès sarîies avec un *« solde en
caisse » témoignant de la solidité des finances.
En pardoWraiït le rapport si sobre, mais
pourtant riiPlçïu, on a l’impression que
l’Uniiâifld ¿I.£ÎFs»’de Türin a bien mérité
de l’Eglise pour ^tout le bien qu’elle a fait
et qu’elle continue à faire.
IVouyelles politiques.
La discussion parlementaire sur les dépenses^ là guerre de Lybie a pris l’ampleur que l’on prévoyait. Un grand nombre d^^i^s ont parlé, d’autres parleront encore avant les répliques du gouvernement. Le tonlgénèràl du débat, a
été assez élevé, malgré les nombreuses
critiques adressées ï contre le gouvernement, soit pour la; préparation insuffisante deJ’entreprises soit pour la méthode
tenue, soit: pôûr d’àutres raisons de détail. M.iSonnirto, tqut' en déclarant qu’il
votera on -faiÆur, prqnonce pn jéqaisi-,
toire séyère, contre }a politi^uî|fifei»ière
du gouyeriiement. ÎLé’sociili^e^ï^blu*
tionnaire Artùro L^bWola, nouveau député de' Naplës reconnaît la nécessité de
la conquête et justifie la guerre coloniale
au nom del’intêret fiational. Ces affirmations courageuses jloiir un sociaBsle', lui
ont valu rex«)mnttinication de la part
de ses coreligionnaires politiques.
Les avocats et procureurs de la province de Milan se sdnt mis en grève pour
huit jours. C’est le (|ontrë-cdup d’une agitation dans l’ordre ^es magistrats et des
Jiommeaxie-leL-agitation qui -s’étend à
toute l’Italie et a aussi eu des échos à la
•- I I«*
Chambre. L^-ministre, M. FinocchiaroAprile, a dû et devra.répondre à de nomhfeuses interpellations sur ce sujet: plaint'éài,.|ur les locaux des tribunaux, sur le
niMÉire exigu de juges, difficultés économiques, etc.
|Le sénateuL Vigone vient de mourir à
\ Mtlah, sa ville natale, dont il fut maire
peridant plusieurs années. Il était à la
tê|e de l’administration municipale penda|at les troubles de 1898.
Albanie. Le prince de Wied est parti
de(Berlin pour prendre possession de son
royaume. Ses premières visites ont été
I pour Rome et Vienne, mais il a l’intenI tion de se rendre aussi à Londres et à
Bri"hn pour avoir l’appitti sympathique de
toutes les grandes puissances. En attendait, Essad paeha est parti de Durazzo
popr porter au nouveau souverain la couronne royale: Renonçant à ses ambitions,
EsSad a quitté l’Albanie en exhortant Ses
paytisaiis à soutenir fidèlement le roi
doànii È par l’Europe. De Rome, où il se
idîo|iye maintenant, il ira à Neuwied, et
ttFfera en Albanie à la suite du roi, esrté par plusieurs cuirassés autrichiens
^,et italiens* «
Le prince héritier Georges de Grèce
s’est fiancé avec la princesse Elisabeth
m
de Roumanie. Ce mariage, qui doit resserrer les liens d’amitié entre les deux na- è
tions aura lieu dans, le courant de mai i
prochain. ’
, ; SUÈDE.' Un conflit entre le roi et le
Parlement a amené une crise ministérielle, qui est en même temps une crise ^
nationale. Une grandiose, déptonstration
a eu lieu, il y a quelques jours, dans la
capitale: une colonne de 40.000 paysans
sont venus pour demander au roi d’aug- ;•
menter les àrménients pour la défense du
pays. Encouragés et approuvés par le roi,
ils sont rentrés chez eux en bon ordre,
mais le parlement a blâmé le roi, et une
contre-démonstration ouvrière a'èù liéù
dans la ville pour protèster contré l’attitude du roi favorable à de nouvelles dé
... ■ ^ ' î■ ■ ' * ■
penses militaires.
Le gouvernement turc et le chargé d’affaires de Russie ont signé à Constantinople l’accord relatif aux réformes arméniennes. L’Arménie sera divisée en deux
secteurs, chacun sous la surveillance d’un
inspecteur général^européen, qui aura le
contrôle de l’administration de la justice et de la police. Ces inspecteurs, qui
seront choisis parmi les citoyens des petites puissances pourront faire beaucoup
pour améliorer le sort des Arméniens, en
attendant que les grandes puissances européennes soient arrivées au partage de
la Turquie d’Asie, objet de leurs convoitises. vcv
PÉROU. Le président de la république,
du Pérou, ayant commis des actes contraires à la Constitution, a été arrêté etobligé de démissionner. Le Cohgrès’i^ap-»
puyé par tous les partis cohstitutionhels y
et par la grande majoritl'défoj^nipiypù-^
blique a nommé une « Junte gouvernementale » avec la mission de convoquer le
peuple pour l’élection d’un nouveau pyé-C:
sîdent. - Ç’ P ■ 'O
” L’aviateur gèhevois Parmelin vient ^
d’accomplir un voyage extraordinaire en
volant de Genève à Aoste par-dessus le .
Mont Blanc. Il s’est élevé à 5300 mètres '
d’altitude et planant au dessus du massif
des Alpes il a atterri à quelques kilomè-'
très de Aoste. On lui a fait de grandes fêtes à Turin et à Genève. E. L.
PRO SCUOLA NORMALE.
29* lâata SottoMiiinoai.
Cairo e Alessandria: Prof. Enrico
Charbonnier, L. 30. „
Provenienze diverse: Collettato a
Londra, a mezzo del sig. Nott Lewis H.,
L. 7005,60.
Totale 29» Lista L. 7.035,60
Liste precedenti « » 176.525,73
TOTALE GENERALE L. 183.561,33
Ab. payé! et non attittucéi.
1913-14: P. Postan, ex-anc. (Pommiers)
Pral.
1914: D. Gay, past., S. Second - J. D.
Guigou (Guigou) Pral - F. Garrou (ViHe)
Id. - D. Richard (Ville) Id. - F. Richittd
(Ville) Id. - A. Martinat, anc. (Ville) Id. J. Perrou, anc.. Coin, Id. - Et. Grül f. Et.
anc. (Jourdan) Id. - P. Rostan, anc. (Ribbe)
Id. - J. Grül, Pierrolet (Vüle) Id. - P. Menusan, ez-anc. (Adroits) Id. - P. Garrou,
f. F. (Vüle) Id. - V.ve Jeanne Menusan
(Adroits) Id. - B. Coïsson,^ régent. Id. - P,
Rostan, ez-anc. (Guigou) Id. - F.ois Grill
(Gros) Id. - J. Peyrot, ez-anc. (OrgèfiepJ :*
J. Et. Grül f. Phüip. (Pommiers) Id. -s.E.
Pons, ez-anc. (Ribbe) Id. - Et. Rostan f.
Ant. (Guigou) Id. - Jules Guigou (Gu^où)
Id. - H. Pascal, anc.. Fontaines - FranlÎ
Peyrot, Chicago - H. Pascal, past., Pral
(Merci, salut, affect.) - F. Grül f. Jean (Vüle)
Pral - M.te PeUenc, New-York - P. Griglio,
Id. (Merci, salut.) - Del Fabro, Florence J, P. Pons, La Bessée - Rostan-Trem, La
Tour - Gaudin-Bion, S.t Second -Terzano,
S. Marzano - Cramer-Meyer, Milan - MalanBerrer, Turin - B. Benech,. Iglesias. - M.
Nisbet, Gênes - A. Malan, Modène - D.
Hugon (Envers) La Tour.
C.-A. Tbo», Dindmr-mfmmkk*
4
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" ^ DOO di FEGATO mMERUil^ZO
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ANTICANiZIE-MIGONE
RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTURBI
Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
KioÉi,“" speciale indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeoobti, colore, bellezza e vitalità della prima giovinezza
senza macchiare nè la biancheria, ne la pelle. Questa impareggiabiie
composizione pei capelli non è una tintura, ma un’acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento necessarlo e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone k> sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
ATT EST ATTO
Signori MIGONE & C. — Milano
Finalmente, ho pf-tuto trovare una preparazione che
ini ridonasse ai capelli ed una barba il colore primitivo,
la freschezza e la b< Ilezz i dt ila gioventù senza avere il
,, . „ mimmo disturbo neirapplicazi -ne.
® * • 4 Anticanizie mi bastò ed i>ra non ho un solo pelo bianco.
¿«2 «PiÌISu® x®i una tintura, ma un’acqua che
* Pjanchena, ne la peUe ed agiace sulla cutec sul bulbi dei peli facendo
scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto che ora essi
non cadono piu; mentre corsi il pericolo di diventare calvo. peiraNI ENRICO
’ y* ^ ÍA bottiglia, cent. 80 in più per la spedizione 2 boi- 5i^
tigne L. 8. • 3 bottiglie l. 11 franche di porto ed t in vendita ¡.É
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