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Soixante-dixiême année - Apno XII®.
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28 Septembre 1934
N® 38
8pett. ;B0;dicii;ecft Valdese . '
TORRE PELUCE ANT CHAQÜE VEaîDBÉBDI
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PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes .
Etranger.......................
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L. 10,» 24,. 22,
PoDr 6 moia
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- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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■O- Le nnméro: SO centimes o
^ue toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures^^aimables..., digftes de louangeToCTupent vos pensées (Philipp. IV, 8)
]Ya{;saii(( d’oitc Priaccssc.
Nous annonçons à nos lecteurs que,
au Palais Royal de Naples, est née la
Princesse Maria Pia, fille du Prince
Humbert et de la Princesse Marie.
Nous participons à la joie de la
Famille Royale et de la Nation, et
faisons les meilleurs voeux pour la
petite Princesse.
COMMUNICATION OFFICIELLE.
La parcdsse de Pomaret est déclarée vacante. La nomination de son futur Pasteur devra être faite à teneur des artides
14, 15 et 22 des Règlements Organiques,
Torre Pdlice, le 24 sepitlembr© 1934.
Ernesto Comba. modérateur.
Vocnx de pasteur.
Je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dam mes prières,
afin que le Dieu de notre Seigneur JésusChrist vous donne un esprit de sagesse et de
révélation dam sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre cceur,
pour que vous sachiez :
quelle est l’esp>érancê~ qui s'atïacïïë d son
appel,
quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints;
et quelle est — envers nous qui croyons —
l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force.
Ephésiens I, 16 à 19.
Mes Frères et Sœurs en Jésus-Christ,
Il m’a semblé que je ne pouvais dioisir
un texte plus indiqué que celui) que je
viens de vous lire, pour grouper les quelques considérations que je voudrais vous
présenter ce matin, en reprenant contact
avec vous. C’est une nouvelle étape — une
nouvelle année de travail en commun, pour
nous-mêmes et pour les autres — que nous
commençons aujourd’hui. Avant d’établir
ce qiue, avec l’aide de Dieu, nous ferons
ensemble, il vaut la peine, me semble-t-il,
il est indispensable que nous nous demandions — et que, de propos délibéré, nous
établissions — dans quel esprit nous allons
nous mettre à notre tâche de disciples de
J&us-Ohribt.
Je voudrais — pour ce qui me concerpe
personnellement, comme pasteur — faire,
pendant les mois qui vont suivre, un effort
constant et sincère pour viviré et agir dans
l’atmosphère spirituelle qu’était celle de
St-Paul lorsqu’il écrivait aux Ephésifens
les paroles que vous venez d’entendre.
I.
^ Je ne cesse de rendre grâces pour vous,
faisant mention de vous dans mes prières ».
L Apôtre « rendait grâces » à Dieu pour
1 Eglise iCïue le Seigneur lui avait accordé
de fonder à Ejihèse et, lorsqu’il priait, il
^ faisait mention » de ses frères, c’est—àdire qu’il intercédait pour eux. C5es sentiments de reconnaissance à votre égard,
mes Frères et Sceurs, ont toujours inspiré mon ministère au miheu de vous. Ce
ministère a été accompli par moments
avec beaucoup die joie, par moments avec
beaucoup, de tristesse. Mais — comme dit
(1) Ce sermon a été prêché par le pasteur
J. H. Meille au service de Renti’ée de son
Eglise : il est de circoinstance, aussi pour nous,
au moment de commencer la campagne d’hiver.
REd.
1 Ehangile — « toutes choses concourent
an bien de ceux qui s’en remettent à
Dieu », et je ne regretterai jamais les annéœ que le Père céleste m’a accordé de
passer parmi vous.
Et si, comme l’Apôtre, je « rends
grâces », comme lui je fais aussi « mention
de vous » dans mes prières. Je crois qu’un
des plus précieux privilèges du chrétien
^ celui d’intercéder auprès de Dieu pour
ceux qiu’il aime, pouir ses compagnons dans
la foi. Si nous voulons toujours plus travailler ensemble pour l’avancement de son
Royaume, oh, saisissons toute la valetur de
la solidarité dans la prière et intercédons
tloujouirs davantage les uns pour les autrœ !
II.
Et quie devons-nous demander dans nos
prières ?
St-Paul répond : Je prie
« afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ vous dôme un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance
et qw’ll illvimine les yeux de votre cœur ».
Les requêtes présentées par l'Apôtre en
faveur des chrétiens d’Bphèse ne sont pas
quelque chose d’impréois et de vague.
« La vie régénérée n’est pas rédiiité à de
bons désiirs », à de vaines aspirations, elle
ne s’éniuiaei '^s en fleuirg sentimentales, en
brillantes fusées dè l’imagination, mais
elle se manifeste, au contraire, par une
inflexible orientation; de la volonté, par un
don grave et joyeux de nous-mêmes; qui
nous met aju bénéfice des inspirations d|u
Saint-Esprit, et des vertus ineffables dn
monde invisible (2).
St-Paul sait donc fort bien ee dont il a
besoin lui-même et ce dont ontVbesoin les
membres de son Eglise, et il demânde trois
choses : \
a) un esprit de sagesse ; '
b) une révélation dans la connaissance ;
c) et une lumière pour les yeux du cœur.
Presque vingt siècles ont passé sur ces
paroles ; fxensez donc, mes Frères : presque deux miUe ans. Et eles semblent avoir
été écrites pour nous .hier ou avant-hier.
EUes sont actuelles aujourd’hui comme
toujours !
a) Un esprit de sagesse.
On en a toujours besoin — de la sagesse
— quelles que soient les circonstances de
la vie ; mais on en a, je crois, un besoin
tout particfuher dans les rapjioTtls très
complexes et infiniment délicats qui constituent la vie d’une communauté protestante comme la nôtre. Nous nous rencontrons dans ce temple chaque semaine pour
une heure de culte ; mais — entre membres d’une même paroisse et entre ces
membres et leur pajsteur — il y a tous les
à-côtés, il y a des relations diverses et
multiples qui demandent en tout premier
heu — de paît et d’antre — beaucoup de
sagesse. Et la sagesse est le produit des
vicissitudes de la vie elle-même ; elle est
faite d’humflité, de patience, de largeur
d’esprit, de support mutuel, de générosité,
de compréhension réciproque, de noblesse :
en un mot, la sagesse est faite de bonté,
b) Mais après tout, fl ne s’agit là que
d’une' vertu humaine, et les vertus humaines ne suffisent pas dans une jiaroisse.
St-Paul se hâte donc de demandex au Seigneur — pour lui-même et pour ses frères — UTte révélation dans la connaissance.
(Quelle connaissance ? La connaissance de
Dieu et de Jésus-Christ, et de ce qu’il a fait
(2) W. Alonod : Silence et Prière, p. 18.
pour nous et de ce qji’il demande c[ue nous
^ fassions à notre tou# pour les autres : en
d’autres termes, la vie religieuse intime
et la piété personnelle.
« Nous savons — dit l’apôtre St-Jeian —
nous savons que le Fils de Dieu est venu,
ét fl nous a donné l’intelligence pour conlladtre le vrai Dieu » (1 Jean I, 20). Nous
ayons tous besoin, mes Frères, de faire
die sensibles progrès en fait de piété perâMinelle et de spiritualité. Une église ne
peut se développer et prospérer, une comûnmanté protestante n’est pas dans une
isitualbibn normiale, elle ne peut pas s’attendre à la bénédiction de Dieu — eBe
ri’est même pas dans les conditions morafe indispensables pour la recevoir — tant
que la vie religieuse intérîeme fait défaut : tant que parmi les personnes qui
fréquentent cette Eglise, ou la dirigent ou
là Soutienin/ent de leurs contributions, fl
n’y A pais dans une proportion très forte
des hommes et des femmes qui ont compris, dans le tréfonds de leur âme, ce
•que c’est que la Rédemption. Une Eglise
fySvante et agissante n’est possible que si
»elle est composée — sinon entièrement, au
^moins en majeure partie — de personnes
.qui ont appris — par une expérience inMviduelle qui est une expérience sacrée —
wque odla veut dire que d’être « sauvfe »: ■
sauvés du châtiment die nos fautes, sauvés
de l’empirise du mal, sauvés de l’attrait
du monde et de ses convoitises : sauvés et
pardonnés par Jésus-Christ !
c) C’est alors — et alors seulement —
que l’on reçoit la troisième grâce que
St-Paul jiomandiait pour les membres de
l’Eglise d’Ephèæ :
une lumière pour les yeux de leur cœur.
Oh ! mes bien-aim& ! Votre cœur a-t-il
des yeux ? Et ces yeux sont-ils éclairés
par la lumière céleste ? Autrement, quelque chose fait défaut dons votre vie religieuse : quelque chose d’indispensable et
d’essentiel. Seulement les yeux du cœur
éclairés par la grâce divine sont capables
toujours de voir dans notre semblable « le
Frère ». Et cela, quek que soient ses torts,
envers nous, quelles que soient ses fautes
à notre égard, quelque excellentes que
soient les raia>ns que nous avons de lui
en vouloir, ou de nous plaindre, ou d’être
mécontents de lui:! (4 suivre).
Sur les liares des Vaudois
rosiovaouie.
Cette année j’ai passé le commencement de mes vacances au sud-est de la
Bohême, non loin de la frontière de Moravie, près de la petite ville de Pelhrimov.
C’est ainsi que je suis arrivé dans la contrée où jadis les Vaudois trouvèrent un
refuge. Ici üs vécurent -et eurent aussi
une grande influence sur le développement du mouvement protestant en Bohême et en Moravie.
Dans ce pays ils trouvèrent un cheimp
très fertile pour leur activité, au point
que l’on fit même des tentatives d’unir
les Vaudois avec les Frères Moraves (ce
fut surtout Etienne de Bâle qui travailla
pour atteindre ce but). L’influence des
Vaudois s’étendit aussi à la htbérature
taborite (le parti hussite radical). Chez
les écrivains taborites Nikulas-Drâzdan
(Nicolas de Dresde) et Nicolas de Pelhri
mov, cette influence est si remarquable,
que selon les commentaires d’autres écrivains (tel que rhistorien tchèque Palaeky),
leur langue perd le caractère essentiellement tchèque et passe à k vaudoiserie
(« valdenstina »).
Une fois arrivé ici, j’eus le désir de connaître les endroits où vécurent les Vaudois, d’autant plus que j’ai du sang et
vaudois et hussite qui coule dans mes veines. De la ville de Pocàtky, à l’est de la
Bohême, jusqu’à Dacice, au sud de la Moravie, s’étend uné bande de terre, encore
de nos jours fiche en souvenirs des Vaudois établis ici fl y a quelques siècles. Aujourd’hui encore cette contrée est parsemée de colonies évangéliques.
Je fus particulièrement intéressé par
un petit village du nom de Valtinov (environ 15 km. à l’ouest de Dacice) où, jus-«
qu’à tout dernièrement, mon cousin Dalibor Mohiâr était vicaire, et où (1 fit des.
découvertes intéressantes.
Derrière un cimetière catholique on découvrit un vieux baptistère, qui avait été
déposé là, et où aujourd'hui le sacristain
catholique éteint la chaux pour blanchir
l’église.
La tradition locale dit que près de Valtinov se trouve un cimetière vaudois. Dalibor Molnàr fit des recherches et réussit
à le trouver; aujourd’hui c’est un pâturage communal où l’on peut encore très
bien reconnmtre où se trouvait le mur
d’enceinte du cimetière, parce que les fondements en sont encore bien conservés et
l’on peut même reconnaître dans quelle
direction les tombes avaient été creusées,
d’après les enfoncements de la surface,
recouverts d’herbe.
Et encore pne chose : le nom |(te Valtinov lui-même n’est-fl pas intéressant et
frappant ? Je suis sûr que, avec les années, il se développa par la déformation
du nom des Vaudois, en tchèque « Valdensti ». La finale tchèque ov signifie toujours « heu ». Mon argument est renforcé
par le fait qu’il y a encore plusieurs communes, dlalns cette contrée, dont l’arifeine
des noms semble être la même, par exemple Valdov, Valdovka ou Cizkrajov. Cizkrajov est un nom intéressant, car ciz, de
la racine « cizî » signifie étranger, et
kraj signifie pays, ov = lieu. (Je nom signifie donc à peu près « lieu des gens d’un
pays étranger».
Pendant mon voyage à Valtinov — je
l’ai fait à bicyclette — j’ai traversé un
village, Lipolec (sa population est allemande et en majorité catholique). Derrière le village mon attention fut attirée
par une pierre particulière, érigée non
loin de la route provinciale, tout à fait
solitaire. EUe était plate, carrée et rugueuse, mais néanmoins on peut reconnaître d’un côté une croix gravée, et en
bas, du côté gauche, une hache. Cette
pierre n’a-t-elle pas, elle aussi, quelque
chose de commun avec les Vaudois ?
Non seulement cette pierre énigmatique, mais encore beaucoup d’autres indicáis qui n’ont pos encore été expliqués, se
trouvent dans cette contrée, et beaucoup
d’autres sont cachés dans la terre et attendent leur découverte, qui peut-être
arrivera dans l’avenir et éclairera une
page de l’histoire vaudoise, jusqu’ici la
page la moins connue, la question des
Vaudois en Bohême et Moravie.
Enrico Molnar-Selij.
2
L’Echo des Vallées - Vendit 28 Septembi^e' 1934-XII
üne visite à Saint-Loup.
Saint-Loup, le nom est bien populajaie
parmi les Vaudois de nos Vallées ; e’est
de là que nous soint venues, lèn 1844, Jœ
diaconesses à l’Hopital de La Tour et, en
1898, celles du Refuge, ces f chers bonnets
blancs toujours en mouvement », mais
combien l’œuvre .eUé-même est peu connue. Nous sommes heureux d’a,voir pu aller visiter cette « Cité de Charité » et de
pouvoir donner ici, brièvement, quelques
détails.
Nous mvitoins ceux qui peuvent, de faire
cette visite intéressante, ils ne le regretterfflit pas ; te frdur pèlerinage vaudofe en
Suisse, nous l’espérons, ne manquera pas
d’aller connaître un peu de près cette belle
œuvre chrétienne, qui a fait tant de bietn
aussi dans nos Vallées.
C’est ecti 1842 que l’œuvre a été fondée
par le pasteur Louis Germond, d’abord à
Bchahens ; transférée ensuite à Sa:intLoup, elle avâit débuté avec quelques malades, 4 ’novices et de l’argent pour quinze
jours ! La petite famîUe a bien grandi :
elle éomipte en effet aujourd’hui près de
400 diacomesses, et, dans une vaste étendue, une dizaine de grandes bâtisse.
* Saint-Loup se trouve à un quart d’heure
de La Sarraz, dans le Canton de Vaud;
ce n’est pas un village vraimetat, mai« un
ensemble |de Maisons hospitalières ; toutes
sont mtourées de beaux jardins fleuris, et
die befles promenades ombragées. L’endroit
est vraiment pittoresque.
A part les maisons |dle Saint-Loup, les
diaconeæes desservent 70 postes externes
(dont trois dans nos Vallées Vaudoïses)
hôpitaux, maternités, cliniques, asiles de
víeiUauis, pavillons de tuberculeux, un
temps même un pénitencier.
Tv ll y a aussi les Sœurs visitantes : jour,
^ nuit elles accounent auprès de malades'
isolés pour les soigner ou les veiller, mettant la main à tout, au ménage même, si
la maman est alitée, et qu’il n’y a pas les
iMoyeUs, Que d’histoires elles pourraient
raconter ! [Mais de leur part, toujours le
même dévouiement, le même amour. C’est
la devise ide ces âm^ charitables : « Aimer
pour servir ».
Nous nous sommes trouvés en pays ide
connaissance à notre arrivée ; en effet notre chère Sœur Alice, du Refuge Roi Charles-Albert, de Luseme Saint-Jean, était là
pour ses quelques jours de vacances bien
méritées ; puis nous avons vu d’autres
Sœurs bien connues : Sœur EHise, du Re“fuge. Sœur Enulie, Sœur Constance, Sœur
Emma, Sœur Maria, et encore d’autres qui
sont cheres à notre souvenir.
^ A Saint-Louip même il y a un grand hôpital avec 60 lits.
Un Second hôpital c’est le Châlet, celui-ci
pour incurables, femmes et enfants. Dans
ces deux hôpitaux pas moins de 1.001 malades ont été hospitajibés en 1933.
Le pavillon pour tuberculeux est en
construction, il aura 40 lits.
La « .Miaison Mere » est la résidence des
Sœurs malades'OU en vaicances.
Sœur Alice, qui nous guide dans cette
visite, nous fait voir encore la maison
« Mni»: c’est là où les novices sont
préparées à la sublime vocation de la
diaconesse. * '
Nous visitons encore la m^aison de retraite des diaconesses.
Et il y en aurait encore à voir, mais
nous nous promettons d’y retourner, D. V.
Tout est bien disposé, partout ordre et
propreté, un certain confort ne manque
pas non plus. Mais ce qui frappe c’est
cette atmosphère de calme et de paix qui
r^e dans chaque endroit ; et pourtant,
que de vie dans toutes ces bâtisses. On a
1 impression que SainibLoup, comme le désirait son fondiâteur, est resté une famüle ; l’œuvre en grandiæant n'a varié ni
dans son esprit ni dans son organisation.
Une fois par an, le premier mercredi
de septembre, il y a la fête traditiontieU©
de Saint-Loiup : ulne fête de grande sim^
plicité ; des centaines de persoînnes accourelnt de toulte pajrt : c’est des diaconesses ou
des amis, qui viennent témoigner le vif
intérêt qu’ils portent à la fondation Louis
Germond.
Nous disons encore ici toute notre ad
1
mirattion à 1^ le piasteur Paul Béguin, qui
dirige avec intelligenoe et sagacité cette
' grande et splendide œuvré de charité,
ainaà qu'à la vaillante'direotrice Sœur
Lotosa.
Nous visitons encore la bdte Chaiielle,
d’un beau style austère; une diaconesse
muskitone était aux orgues, elle jouait
une douce mélodie : c’était comme une
prière- qui montait au Ciel ; nous y avons
associé ,1a nôtre : Que Dieu bénisse abondamment cette belte œuvre de miséricorde.
■ . P. M.
I
(Col de la Croix - i6 septembre 1954).
L’année passée, lors du Camp Unioniste
du Villar, quelques jeunes Pasteurs 'Vaudois et français des Hautes-Alpes lancèrent
l’idée d’une' retocontre de jeunesse des deux
pays, et diésîgnèrent le Col ide la Croix
comme le lieu d’accès le plus aisé des deux
côtés de la frontière. Pour de nombreuses
causes, ce projet ne pnt se réaliser alors,
mais ce ne fut que ren-voyé.
Au mois de juin dernier, nouveau
renvoi, mais les idifRcultés, surtout d’ordre bureaucrajtique, n’arrêtèrent pas
l’infaittgable organisateur de cette journée, M. Robert JaMer, pasteur au Villar. Nous-mêmes avons vu sur sa table
l’énorme amas de paperasses que lui a
coûté la préparation de oOtte rencontre,
et avons eu p,ar là l’idée des idémarches
qui ont été nécessaires.
Beaucoup des participatots, malgré le
temps pluvieux, montèrent au Pra dès
1 après-midi du samedi 15 septemibre ; le
lendemain, le temps était meilleur, let
beaucoup d’autres montèrent dans la, matinée. Le rendez-vous général diœ Unionistes — accourus idu Val P,élis, dü Val SaintMartin et de Pignerol (quelqu’un même
de Turin) était pour 8 heures au Pra.
Nous somimes presque deux cents, et nous
partons en un seul bloc, presque mîli'tari^.
sés. Nous tenons à renouveler dès maintenant nos iremerciemente à nos Autorit^
de frontière, qui ont su concilier le respect des règlements et la rigidité miliv '
taire avec la plus parfaite amabilité et la
plus grande gentiHe'sse. Nous sommes au.
Col à 11 heures, et nous descendons jus-,;i
qu’au Refuge Napoléon, où nous trouvons
une oentlaine à peu près de nos frères des.
Hautes-Alpes, quelques-uns venus de très
loin. Après les salutations enthousiastes,
on casse unie croûte, et puis on se réunit
pour le culte. Après la lecture, faite par
M. Jahier, d’un chaleureux message de
M. Louis Marauda, pasteur à Pignerol,
qui regrette d’avoir dû, pour des motifs d©
force majeure, renoncer à la jote de cette
rencontre fraternelle, |M. Jean Meyer, pasteur à Arviieaix-en-Queyras, ouvre le culte
en invoquant la présence de Dieu, et l’assemblée chante le Psaume CXXXVIII (fi
faut, grand Dieu...). Les différentes parties du culte, toutes inspirées au sujet
général de la journée : « Ce que Dieu demande idle nous au service du Christ », se'
suivent sous la direction alternée des Pasteurs français et italiens. Après la prière
de confession dite par M. Mèyer,, c’est
M. Jahietr qui fait la lecture de la Bible, ^
et c’esti te candidat en théologie doct. Charles Gaq) qui élève à Dieu la prière. Suit le
chant du Choral de Luther, enlevé avec
force par toute l’assemblée, après quoi la
parole est au pasteur Meyer, qui pronœice
un court sermon, très touchant, où dl nœt
en relief combien la foi de nos pères était
plus puissante que la nôtre, et proclame
que nous devons ôtre dignes de nos ancêtres. On chante encore deux strophes du
cantique 174 {Qu’il fait bon à Um service...), et puis te pasteur Jahier parle des
différentes et opposées façons dont les
hommes interprèteint et exécutent leur vocation diVine. En considérant la différence
qu’il y a entre notre religion paisible et
la religion des pères, qui recherchaient
dans la communion avec Dieu, plus qu’une
tendre consolation, la force pour ides viles
héroïques à Son service, il exhorte à se
méfier de cette espèce de christianisme
qui ne fait appel qu’à notre faiblesse, et
à retourner à k foi virile et réelle des
pères. Après te chant du cantique Debout,
sainte cdwrteL,., k parole est au pasteur
M. JE. C. Ai/übert, de Frieissinîères, qui
communiqua un affectueux message de
ses paroissiens et rappelle k, figure de Félix Neff. lapotre qui provoqua te fameiux
Réveil de 1825 des deux côtés des Alpes.
A ces exhortations à un renouveau de
vie et de fidélité répond le Serment de Sibaud, chanté par les Vaudois : c’est les enfants qui répètent la promesse des pères.
Les autres cantiques étaient choisis de façon à oe qu’ils fussent connus par les deux
groupes, qui n’en formaient cependant
plus qu’un seul, tellement que nous ne
nous distinguions plus !
’Après le culte, on se groupa autour
d’un grand feu dû à l’amiabilité ides douaniers français — nous les remercions
aussi — car nous étions à 2310 mètres
d’'alti'tUlde et il s’était levé un peu de
brouükrd, qui ne sut cependant refroidir
l’enthousiasme de nos chants. On en chanta
de communs et aussi ide spéciaux des deux
côtés. Mais le temps était limité, et il fallait se séparer. M. Meyer fit former xm
grand cercle où tous se tenaient par k
maim, et l’on chanta le Te Deum', et enfin
on prononça la formule huguenote : « Nous
maintiendrons ; nous reviendrons ! ». M. Jahier remercia dans les deux langues tes
Autorités, et les Vaudois remontèrent vers
le Col pour redescendre au Pra, ,d’où chaoun revint librement.
Avec nos frères frainçais, nous avons
fixé un rendtez-vous pour l’année prochaine, et nous serons encore plus nombreux (on choisira aussi une saison^ plus
propice). Nous avons tous profondément
senti, dans cette journée, que pour des
cœurs chrétiens il n’est point de frontières ; et tout en étant fiers de notre patrie
italiennie, nous avons senti la douceur des
liens de la fraternité sous le regard de
Dieu, qui nous a si largemaut bénis.
emm. t.
COMUNE DI TORRE
STATO CIVILE # IV ^ 23 SeMfe min
Nascite N® -3 — Decessi N° 1
CHRONIQUE VAUDOISE
DONS R
EgUS
Per VAsilo dei Vecchi di San Germano :
Cléanthe Cocito, L. 25 - Peyrot Lidia, 25 - Pbët Luigia, 10 - Eugenia Cabella, 20 Unioni Cristiane Femminili di Villasecca,
40 - Famiglia Dreher, in memoria di G. A.
DreheT, 100.
POUR LE COLLÈGE.
M. RadoFo Rollier L. 50,____
» ^ *
LA TOUR. Asile d’enfance. Notre Asite
pour les petits sera ouvert, D. V., le limdi
1®'' octobre, à 9 heures. Se présenter à
la directrilae, Mlle Arias, pour l’inscription, en piortant tes certificats de naissance
et de vaccination.
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Idonéité à la IIP Lycée ; Tron Eugène
Promotions à la IP Lycée : Bleynat
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Eostan Francesco, Viotto Spartaco, Bounous Ada.
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Aida, Eevel Ermanno, Trezzi Fernando.
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Aldo, Bonifazi Aldo, Giraudi Giovanni,
Lazzairini Eugenio, Marchetti Luigi, Peyran Osvaldo, Rom'isondo Piero, Vidosrich
Franco, Trezzi Aldo, Ernst AFonso, Geymet Irène (idonéité).
Admis à la P^ Gymnase : Arnoulet Iride,
Badariotti Giuseppe, Bosio Renzo, Graia
Claudia, Creste Giuseppe, Grotta Umberto,
Gaudina Caterina, Geymonat Giov. Giacomo, Micol Licia, Paltrinieri Gianni, Pronello Tommaso, Roccati Giorgio, Roman
Ric-cardo, Sita Antonio, Berton Luigia, Sibille Andrea.
— La réouverture des cours aura lieu
lundi, 1®*' octobre prochain, à 15 heures,
dans la Maison Vaudoise, sous la présidence du Modérateur. Le discours d’inauguration sera tenu par le prof. Corrado '
Jalla. Le public y est cordialement invité.
MASSEL. Dons pour lœ réparations au
temple : Théophile Gaydou, Chabers, L. 20
- Jean Pons, Balsille^ 20 - Henri Pons feu
Barthélemy, Robers, 10. R.
PBARUSTIN. La 17 courant se sont
unis en mariage Aldo Forneron, de la Risolta, et Elvirm Roman, de Sea. Nos époux
sont partis en voyage de noces pour
Rome : nous demandons à Dieu de bénir
le nouveau foyer qui se forme dans cette
paroisse.
— Dimanche prochain, s’il plaît à Dieu,
nous rentrerons dans te temple de SaintBarthélemy, après d’importantes réparations que nous y avons faites grâce à la
générosité dé M.me Emma LeidheuserGardiol, de MM. Emile Gardîol et Jul-s
Rostan, de Mikn, et en souvenir de la
toujops regrettée M.me Louise VinçonGardiol. La chaire sera occupée par
M. V. A. Costabel. G. R.
SAINT-GERMAIN. A Saint-Jean est décédée M.me Rachel Revel née Jahier, apres
une longue maladie. Aux sœurs qui l’ont
assistée notre sympathie chrétienne.
—^ Le 1®“' octobre nos écoles rouvriront
les portes à nos enfants. Nous recommandons la ponctualité et demandons à Dieu
que ce soit une annéei bénie pour chacun
d’eux. luA Ghigo.
SAINT-JEAN. Vendredi, 21 courant, a
eu lieu l’ensevelissement de notre sœur
Rachel Revel née Jahier, décédée au Pont
jtes^NazerotS’ à l’âge de 59 ans, après une
nèbre fut présidé par M. te pasteur B. t
diol avec te concours de A. liAria^ et
A. JaiUvat^.” ■ ■■ '
Que Dieu soutienne et console k fan, lie
éfr-lèg parénte affligés' par ve dépaTt.
PERSONALIA.
Le 20 sepetmbre, à Còme, se sont unis
dans les liens sacrés du mariage M. le
prof. Bruno Revel et M.lle Madeleine
Schweitzer.
La bénédiction du mariage a été donnée par le père de l’époux, le pasteur émérite M. David Revel.
Félicitations et bons vœux.
Aux Zauibézias d’Italie.
Aux fidta soutiens de là Mission du Zauibaze.
Chers amis.
Le centenaire de la naissance de François Cbilajrd a sans doute été rappelé par
de nonïbreux amis de la Mission, et particulièrement par les Zambézias. Nous en
aurons l’écho un mois plus tard.
Le 17 juillet, date de sa naissance, n’a
pas passé inobservé daps les pays auquel
Coillard a consacré k deuxième moitié de
son ministère, et où il est mort. Ceux qui
ont eu la jôie d’assister à la fête de Séfoula ne l’onblieront pas, et ils en rep,arleront dans leurs églises. Cette vie de dévouement, de prière, d’amour que rien
n’arrête, a fait impression et kissera des
traces bénies dans les cœurs de plusieturs.
Le prince Litia (te roi actuel Yéta III) a
été un de ceux que Coilknd a beaucoup
aimés et pour le salut desquels il a prié
jusqu’à k fin. Il était présent à cette fête
du souvenir ; c’est im exaucement. Il a
parlé de l’affection que lui a prodiiguée celui qu’il appelle encore son père ©t dont il
a été comme un fils adoptif. Contânuons à
prier afin qu’il rentre dans le sein de
l’Eglise !
La commémoration de ce centenaire est
en même temps pour nous k préparation
d’une fête nationale, celle du cinquantenaire de k fonidation de k Mission du
Zambèze. Oet événement a marqué un
3
L’Echo des.VaUées - Veidredi ^ Septembre 1934-XII
'"U
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•J. ;
M
^ :
tournant dans l’histoire de ce pays, il a
été le commencement d^une ère nouvdle.
la nation est ujnianime à le reconnaître.
Coillard avait déjà traversé le Zarnhè-Ty:
en 1878, au cours de son voyage d'exido
ration, et le roi Léoanika l’avait instamment prié de retourner dans son pays
pour y fonder une mission. Le 26 juillet
1884 Coillard put atteindre, une deuxième
fois, Léshoma, la porte du pays, avec l’expédition, qui devait réaliser le désir du roi.
Mais ce ne fut que le 21 août 1885 que
toute l’expédition put franchir le Zambèze
et an-iver à Kazoungoula.
Le 21 laoût 1935 sera donc la date du
cinquantenaire. Nous demandlonB à Dieu
qu’elle soit, par Sa Grâce, Une journée de
joie, qui marque l’aurore d’une ère nouvelle pour l’Eglise et pour tout le peuple
du Barotsé, que ce soit l’ainsnée du Réveil !
Oh ! que l’Esprit Saint souffle puissamment sur les os desséchés, afin qu’ils reprennent vie, qu’ils se lèvent et qu’ils
forment une armée nombreuse de soldats
de Christ !
Mais notre prière est aussi que le cinquantenaire marque, pour la Mission, la
reprise de la majrohe en avant. Au point
de vue du personnel européen, cette marche a été arrêtée en 1914. Depuis lors il
est souvent arrivé que ceux qui sont partis en congé pour l’Europe ne sont plus
retournés, et les soi-disant renforts n’ont
pas comblé les vides. Si, d’une part, le
nombre du personnel indigène et des annexas fonidlées s’est accru, d’autre part, les
missionnaires ont été de moins en moins
nombreux, et il a fallu fermer les stations
de Sênanga et de Nalolo. Les apppis de
notre tente ont été ébranlés par la menace, venue de Paris, de céder le Zambèze ou de l’abandonner. Enfin, après de
longues années, pendant lesquelles le nationalisme a prévalu, ce cauchianar semble s’être dissipé. Ne serait-ce donc pas le
moment ^iwiqe da,rj|preniike Ja.
en. avant fwouB l’avons demandé
mité ; il nous a été répondu ; 4: impiaasibiei
--i ’
Amis dé l’osovre du Zambèze, membres
des Zambézias, vous nos fidèles soutiens,
vous qui n’avez cessé de lutter avec nous
et qui attendez avec foi l’aube qui doit
poindre après la nuit, nous vous prioins
instamment ,de dire au Comité et aux Eglises : « C’est possible et c’est nécessaire ».
En plus de vos dons ordinaires, qui servent à lutter contre le déficit qui menace
l’existence même de la Société, ne voudriez-vous pas constituer un fonids spécial
pour la marche conquérante de la Mission
du Zambèze ? Que ce soit le Fonds du
Cinquantenaire, à la ménioire de CoiHard !
Puisse le Cinquantenaire être la fête
joyeuse d’une Mission qui veut vivre et
qui ne peut se contenter de marquer le
pas pendant que d’autres ouvriers s’emparent de son héritage (1).
Entendez, comme nous l’entendons, la
voix du Dieu des Armées qui crie : « Elargis le lieiu de ta taite et qu’on étaide les
courtines de tes pavillons ; n’épargne rien,
allonge tes cordages et fais tenir ferme
tes pieux, car tu te répandras à .diroite et
à gauche » (Elsaïe LIV, 2-3). Et que l’écho
répète ce mœsage au peuple de Dieu !
Pour la Conférence du Zambèze :
___ Adolphe Jalla.
(.1) Les adventistes, les catholiques se sont
mis eux aussi à l'œuvre comme il est dit dans
la pairtie de la cireulaire que nous avons dû
supprimer à cause de sa longueur excessive.
_________ EEd.
Les Livres.
Contes du temps présent, par M.me Lucie
Rauzier-Foosttayne, une plaquette de 64
pages, illustrée de bois gravés par
M. Léon Schum. (Prix ; 3 frs. ; franco,
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Réformées - 47, Rue de Clichy - Paris.
Trois con.tes modernes : « Une petite
bonne à tout faire », « Randonnée », « La
réponse », qui promèneront le lecteur dans
le ménage d’une jeune professeur de lycée, sur les routes d’Alsace et des Cévennes,
et dans l’intérieur d’un sympathique ingénieulr dont le patron l’est teaucopp moins :
et voilà de quoi captiver petits et grands
pendant quelques heures de loisir.
Faits et Nouvelles.
Les Rdiques. là& Sdiweiz Eeformiertee
VctksUatt (27 janvier), ctKitient un petit
article sur les letiques, à pjnopos de la
robe sans couture du Christ. On sait qu’on,
a exposé oeUe de Trêves, mais Argenteiuflî
possède aussi Tunique robe san.s couture
du Christ. Frédéric le Sage, qui fut le
protectenilr de Duthesr, x>ossédait 5,006 rehqufis : Albert de Braiidebourg, 8.933 parties de saints ou antres objets et 42 corps
efutiers. Il paraît qu’il y a en to(ut 20 robes
sans couture du Christ, deux seules sont
reconnues saintes par le pape. Saâint-Dénis
existe en deux ex^nplaires comidets (StDenis et Ragensbourg). De Saînt-Aïùlré
dn montre S corps, 6 têtes et 17 bras, jambes ou mains; de Sainte-Anne, 2 corfis, 8
têtes et 6 bras ; de Saint-Antoine, îl existe
4 corps let 1 tête ; Saitut-Luc bat un record
avec 8 corps et 9 têtes; mais ks Saints
Georges et Pancrace sont plus favorisés
avec 30 corps complets. Il ^ vrai que
l’authenticité des rioliquies n’est pas indispensable à la validité de la dévotion.
(Setmeutr Vaudois).
***
Un journal norvégien, Dagen, propose
le doet. John R. Mott pour le prix Nobel
de la paix. '
Le docteur J. R. Moitft est le président
de l’AUialnce Universelle des Unions Chrétiennes et idu Conseil International des
Missions. Le choix est fort justifié : J. R.
Mott est un des personnages les pkK connus du monde. Basil MlaiÜiews vient de publier sur lui un livre : J. R. Mott, A World
Citizen (un citoyen universel).
* ^ *
SüE8E. L’Armée du Salut vient d®
: f a]ire ime grave perte dans la personne du
! lieutenant-colonel Jeanmomd, et les journaux en ont rappelé la carrière en ter) mes élogieux.
IM. Jeanmonod était bien connu aussi au
milieu de nous; il a travaillé en Italie
pendant plusieurs années et ^t venu souvent aux Vallées, où, en plein accord avec
les Pasteurs des paroisses, il a conduit des
campagnes ide réveil. Il représenta TArdnrJHV'âu'^pilde Vaudois, où il
ime note de citeude sympathie à
' ■ife l’Efelise V^iWoise qu’ü appré
et qp’il.aifmait <»^is sa jeunesse.
Ndii ne IfelONl non plus
qu’après le tremblement de Messine de
1900, il se rendit dans cette ville, chargé
par l’Armée du Salut pour y distribuer
des secours.
La eourge miraculeuse.
Creseit emào! Les miracles se multiplient, toujours plus extraordinaires, toujours plus étranges. Celui que nous allons
signaler est atetoment hors de pair, et
a eu lieu dans le midi, où le peuple a
rimaginatton féconde.
On lisait dans La Stampa du 4 juillet
que ragricuOteur Giluseppe Ajpiceha, en
travaillant son champ dains le territoire
de Nocera Inferiore, s’aperçut qu’une
courge avait crû d’une façon tout à fait
exceptionnelle. Sur Tétrange citrouille on
nota, en rehef, une croix et quelques scènes sacrées. Une demi-heure après, la bourgiaide entière était en émoi, et la maison
de l’agriculteur devint le but d’un pèlerinage incessant et tout le monde, naturellemient, cria au miracle.
Tous voulaient Audr la courge miraculeuse et des centaines de pesrsonnes accouraient des localités avoisinantes.
Pour raisons d’ordre public, le commandant de la station des gendarmes, de No^ cera (ah ! l’impie !) fit saisir la courge
prodigieuse, la soustrayant ainsi à la vénération du peuple.
Si la citrouille donnera... d’autres signes
de vie, nous ep informerons les lecteurs.
üi attendant, qu’aucun d’eux se garde
bien d’affirmer que l’âge des miracles est
passé...
La Levatrice A. CHAUVIE
avvisa la sua Spettabile Clientela, di
aver traslocato in Via Roma, N° 2.
L’Avvocato Stefano peYrot
ora residente in TORRE PELLICE,
riceve ivi (Via Roma, 9) ogni giorno
feriale dalle ore IO alle ore 12.
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Ih^ny Long-Eivoire, Pinerolo, L. 20 - Eoedes
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Union Chrétienne de Jeunes Filles, Villesèche, 40 - Mlles .Viglielmo, institutrices, Id.,
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10'- A. Coïsson, 10 - E. Bertoii, 10 - F. LongKitoire, 20 — Pì-arostino : S. Rostaing ved. Cardon, 10 — S. Gennano Chisone ; T. Genicoud,
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Torre Peilice p. (1) 6,- 7,15 10,10 12,38 16,58 18,20 (I) 19,48 (2) 21,03
Luserna S. G. * —, 6,04 7,19 10,14 12,42 17,02 18,24 19,53 21,08
Bricherasio > . 6,15 f ■' 7,33 10,25 12,52 17,15 18,41 20,07 21,20
Pinerolo » 5,24 6,36 7- 7,53 10,45 13,14 17,38 19,04 20,25 21,39
Airasca > 5,47 6,50 7,26 8,05 11,06 13,33 18,01 19,20 20,49 22,02
Torino a. 6,31 7,20 8,10 8,30 11,47 14,07 18,42 19,51 21,27 22,40
Toiiao p. S^25 4,50 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 18,25 19,06 20,10
Airasca > 1,03 5,29 7,22 8,26 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32 20,44
PineroJo » 1,22 5,54 7,48 8,41 12,36 14,23 18,18 19,28 19,46 21,Bricherasio > t 6,14 8,06 9,04 12,53 14,40 18,40 20,13
Luserna S. G. > - i 6,25 8,17 9,14 13,04 14,51 18,51 20,24 ^
Torre Peilice a. * 6,30 8,21 9,18 13,08 14,55 18,55 > 20,28 t
(1) Feriale — (2) Festivo - (3) Al Lunedi.
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre P. p.
S. Margh. >
Chabriols >
Villar P, »
ViaFourca »
Bobbio P. a.
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20,35
20,40
20,47
20,54
21,—
21.05
BobbioP.p.
ViaFourca *
Villar P. .
Chabriols »
S. Margh. »
Torre P. a.
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19,—
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19,11
19,18
19,25
19,30
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p. 6,15 7,52
Ponte Lemina (fac.) » 6,23 7,59
Abbadia » 6,26 8,02
Riaglietto-Fiugera(Aic)» 6,30 8,05
S. Martino » 6,33 8,08
Porte » 6,36 8,11
Malanaggio (fac.) » — 8,16
S. Germano » 6,44 8,19
VillarPerosa » 6,54 8,26
Dubbione » 7,02 8,33
Pinasca » 7,05 8,36
S. Sebastiano , _ _
Perosa Argentina a. 7,15 8,45
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugerar/acj
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo a
6,50
6,53
6,58
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7,17
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7,24
7,27
7,30
7,33
7,36
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7,35
7,38
7,43
7,46
7,53
8,
8,03
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8,13
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0)
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(1)
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9,02
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9,31
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9,39
9.45
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12,55
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13,39
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12,23
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17,56
18,06
18,09
18,16
18,24
18,31
18,34
18,37
18,40
18,43
18,50
(2)
19,50
19,57
20,
20.03
20,06
20,09
20,12
20,15
20,22
20,29
20,32
20.37
20,40
(2)
19,35
19.38
19,43
19,46
19,53
20,
20.03
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,25
(1) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA.PERRMtO-PRALY in vigore dal 15 Loglio.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti'Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
Praly
a.
7,35
7,43
7,58
8,02
8,10
9,
13,50
13,58
14,13
14,17
14,20
15,10
19,30
19,38
19,53
19, ^7
20,
Praly
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa
P- -,» 6,—
6,03
» 6,07
» 6,22
a. 6,30
10,35
11,25
11,28
11,32
11,47
11,55
16.15
17.15
17,18
17,22
17,37
17,45
MISTURA LAMPUGNANI
(RICOSTITUENTE DIGESTIVA)
Qiuoto Tacohio preparato a base di estratti di erbe aromatiche
amare ^on dose piccolissima di ferrOt è da qaasl mezzo secolo il
preferito, per la sua pronta e realb efficacia, in tutte le forme di
esaurimento, da qualunque causa prodotti. Inappetenza, cattiva
digestione, postumi di febbre malarica, convalescenza, sviluppo,
menopausa, gravidanze, ccc.
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