1
Annô®XIK
mx; D'aiOSlïïlMEirT' P AB AN
Italie.....................1«. 3
Toue les paya de rUnlon de*
pOïA© ' . . .. . * 6
Amérique Sud . . . » 9
Ouls'abounot
Au bureau d'Adminlstratlon ;
Chez MM. les Paaî.eurs,
Che^ M. Eméak Kobert (Pignerol) et
à la Librairie Ghiantore et
MaacarelU (Pignerol),
L’abonnement part du Ir Janvier
et ae paie, d,’avance.
*19 Février 1886
CM
t-E3
—a
L
TE
N. 8
Naméroa séparés demandés avant
le tirage 10 centimea é^onn.
Annonces: 20 centimes par ligne
pour une seule fois, *lô centimes de 2 A 5 fuis et 10 centimes pour 6 fois et Att dessus.
S'adresser pour la Rédactloii et
l'Administration à M. le Pasteur H. Bosio — Saint Oêrmain~
(Pinorolû) Italie.
Tout cbangement d’adresse est
payé 0,25 centimes.
CO
C5?
ECHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
V-oVfS me seria témoin». Acras 8.
S'tttüííwí la vérité mee la charité. Bru, tv^ 15,
r^ÆiiJT'e*
19 Février. — Correspondance. — Lo
projetMi'Cnioii é Milan. — Le prejol d'ü* niitirS ta Ciuféronce lie Calante (Sicilia).
Chronique mMoise. —
—: Avis.
>,x
'ômiÿue.
-.( / Si •
“jFT’évrler
Lettre 2®
À M. LE RÉDACTEUR DU Témoin.
Cher monsieur et honoré frère,
Turin,, le 8 février )8S6,
Je crois avoir démontré, dans ma
précédente lettre, le peu de valeur
de l’argument avancé par mon honorable antagoniste contre ma proposition faite au dernier synode, d'etre
en omosiiion flagrante avec la morale
de cÈvangile:
.Quelques mqls aujourd’hui sqr qet
aiÿré , argument que je qualifierai
gj qyj ^ g>j| pgg été
aussi longuement développé que le
précédent, l’a été cependant assez,
pour ne devoir ^as être passé sous
silence, et d’au^t moins qu’il est,
je le crois, dàiâ. l’esprit d’un assez
grand nombri^, ^ qu’il ne serait pas
impossible quo plus d’un de ceux qui
n’auraient pas été ébranlés par le
premier, ne le fussent par celui-ci,
au moins dans une certaine mesüre.
« A quoi bon », conÈisté-t-il â dire,
«le recours à uii moyen aussi gflive
qu’un changement apporté à la Gonistitution, pour obtenir le résultât que
vous avez en v.ue: des PrésîfleMBs
moms prol()n0esf Voqs ,trouv^ dés
inionvenients â ce système qui téfid
à prévaloir, cela est positif. Mais le
tpoyen d’y remédier, toutes les fois
que la chose sera jugée convenable,
est déjà trouvé, il est entre vos mains,
pu plutôt entre les mains du Synode.
Le cas se présente-t-il où, pour l’une
QU pour l’autre de nos Administrations majeures, la réélection de spn
Président ne sera pas jugée avanlâgeuse au bien dé l’Eglise? Le remède
est là; qii’on le efiange. La même
constitution qui vous laisse la liberté
Ôe réélire, vous laisse celle de,changer. Mais si c’est lè cas contraire qui
a lieu; si l’église et par elle le SpocÎe
qui la représente, n’ont qu’à sé louer
de la manière dont ce President s’ac
quitte de ses fpneUons, et si, dé plus,
lui-même n’a pas d’p^eçtions àiaire
à ce qu’elles lui soient continuées.
quel mal verriez-vous à ce ^
le lui fükséntj non seulement pendant
dix, mais pendant quinze, pendant
vingt ans de,snite, et blusien^çore?
Se conduire autrement i remplacer le
2
système actuel de la nomination ilUiriitèe par celui d’une nomination d
■•ieme, n'nst-ce pas, sans nécessité
auft|ine,^;éGhangèi’ le certain pour le
problématique? Et c’est à cela », conclutron, que votre proposition nous
amènerait', si elle était adoptée».
Ce raisonnement (qu’on ne m’accusera pas, je l’espère, d’avoir affaibli
en le reproduisant) ne raanqtie pasq
j’en conviens, û'apparence, mais at-il autant àe -péaiité qu’il a d’appn*
renceîi;'" ^ r
Examinons l|s choses d’un peu près^.
et nous verroro.
‘S Les réélections , à long ,cours du
même Présidènt sbht' plus ou moins
passées dans nos habitudes, nous venons d’en convenir, Mais_ les raisons
qui poussent à cela, sont-elles toumurs et .uniquement les ci-devant al'taéfes'''i
t'■’'l‘à'- de^àù's ■ fài ''Hies doutés' 'et' 'dfe
'('Ecàrtòns d’éiitiblée,; j'é lè/Véux^autánt'-'(jqè'.' 'quicôhqhé'dé' céffx,'''qûi ' me
liéérit hefft té'y'Miomi’'éh^fÔils, dis-jë,
■lëà’ mm dé ‘idüi’^|ehrè'‘èu/ià'
'fiàÿi'rbblmltéte de^^u elles il h’y aurait
r’Omb’re dë quelque chose à rediré,
ptiisqu’il, n’ôst'/pas ,admissible'''’mie
daà' 'raisons ’ .'de; (Cptté ' nàtijr'ô' àïént
jathais uné' part‘'|^(iéléotìquè dàhà lès
résôïütihns d’ühe Assemblèe .comme
•nptré'.Sÿnodf.’;',' ¡ ■
'^'Âdtùeltonà''ëni;'qut,rë (ét ici'encoré,
jé'’mè‘i^àhgé’dé'"èrà'hd rcèur du côt'é
dés débonhairéâ) que hî Î’apathié, ni
%'^laisséf', Îairè,‘ni un peü'de ^
hi’’àr.rê'të làT, h''éi!iêrcerit
sür"éés'’réelectipné,_' tjiiana élles’ sont
dl’rijrée^i à uh'cértaih jidirit', àpcune
éép1ê6fefd’‘înilüBncè ' itítit 'delà admis',
éfet-il'j^ps^ibie si Tp'ri Veut êtréj'ùs'lé,
'dé rii^ôhhàîtrë'là grànde p'àrt d*i'nVflüëii'cé ' '. tjii’yl 'èsèrcërà' ’ *tlouj ours.' et
yrrVi jû ^ ‘ ii c!/v o*Ci ò >1 i r o m ¿^Tt’ r V» ¿ n f i *4^ k
• l*litlpêH 0 la ' f'ecóMhMiiíípe, 'héit'e ' rébyhhài'syàh'co*ilil’ìl ésí haiuiër,''''pîuk
'qu,é',Véíá‘;' 'qiiht‘’ëst‘‘juêi'é''^j()he .Ton
ré^étííe'iioür .htì'hòthché' qui,“,déph&
Biéri' dës'ùhhéés déjà', 'é^é'st'.'cônÿâcr'é
dü‘’ihîéux ;qü*il!'a hOh , sahs
béh'é'dictiôhs, ' àu Bién ' et à là’ pr'oétìé
; (iU'iir.ij!!î. 'y¡u::n:*.
rité de notre Eglises ?rN’est-iLipas/natorel que, parallèlement à ce séiltiraent, un autre prenne place et
concoure au même résultat, la
crainte d’affliaer un frère auquel on
se sent grandement redevable, en ne
le confirmant pas (puisqu’il n’y a
pas de loi qui le uéfenae) à une
charge pour laquelle il a montré de
là capacité, dont rien n’a donné la
preuve qu’il ne l’acceptera pas encore,
et même; avec plaisir, si elle lui est
continuée? Et liiÎ-m|me, aussi longtemps que ses forate le lui permettront
et que les voix dh Syinode lui seront
acquises, ne se persuadera-t-ii pas
facilémertl qu’il faillirait à son devoir,
s’il n’acceptait encore et encore? *
El ainsi, sans rien qui puisse inériter l’épithète de répréhen.sible, les
réélections s’ajoutent aux réélections,
les _ années succèdent ' âux années,
toujours, les mêmes tendances! prévalent, et la même impulsion, la
mémo direction,, nn faii^d’adi;Tfl[nisr•
Iration# est imprimée aux .^%ires !
— Et le mal à cela, ,,m’òniÌBnds-je
dire, où est-il et où le vóyez-»vous?
— Où il est, et où je le vois?
Premièrement, dans bieq ^es choses
que je rie’ spécifierai pas, *mais que
ceux qui me lisent connaissent aussi
bien que moi, si. içei n’est mieux,
qu’eux-mêmes ont plus d’une fois
soulignééis comtrië ifegrëltriblës,' au
moins danà, une cermine mesure., et
doiii òri est obligé dé rèconnaître
qu’elles sont un produit presque inStéparable, je,,ne (¡lirai,pas du pouvoir
.Op,isoimais de la' perpétuation, trop
prpipMpée . au 'pppvojr, | dp la ' même
nèpsQnnqHié, 'çi r.icheméhtùPpëe soji^
.ollév ®u,Tql^men.t, pi| iplgUetjtpëllgipéht
' " ................... - ■ ' .
En secón
second heu et àu^rtout^,, ye
.vois dans .une altération'mànifyç èt
i^ofoil'dy‘'du .^édiike iiiéîhîaÆmM-qm
%Ï'W 'àëke., ! allé'ràtiéh féé'óiide ëh^è'
Sültâià ■' Mcbeux!'!d'e’'bieri' dèé ^
inaisi i surlhiit ■' òòrriibé ' ' j'ài’''ep ' ' déjà "
l’ÒccàsiÒh é'é’Té dire àii Sÿriôdé; 'et
comme jè‘ tiéris Ù'le i^épétèr'Îèi, ëyéc
■plus dé'poù'viçtîori' éiiéoire',’ dë 'hcfü's
riripimunh, ji:ün poi’rif|u’DÎl àiiràit d'e
IS péïïié à' cboire, ',li M'né'‘devait le
-.1 ■ ■ :iq m-p ■ ; '
3
■ 67.
tooctiër dè'la'‘main de nous appauvrir A'hommes tkls qü’il nous les faudrait en faitd’administraiioh, et cela
essentiellement faute d’avoir pu s’y
préparer, grâces, en très grande partie, au système qui nous a envanis,
et qu’à cause de cela précisément, je
me Suis senti,' malgré ma faiblesse,
l'obligation dé signaler et de éoraba’ttfe au'Synode, quoique je ’né me
dissimulasse" auîlème'nt P opposition
que je soiiîèiteraisp en lé faisant.' '■
, .Êncprgàn'pbqdé diu'ri Pré-.^
sident, ^e .pefp^tuanfj' pendent |ü'ne
longbp’i'sUUe ■ d’années,, et,, piar çèla
seuf et, p’arfs., ''fipuf '‘ainsi aire;, qüfil’.
le,’Veuille;,;'.avoqûahl à lui tph’te's fés.'
affaires 'de. l’administràiion,’et. si
alors, pâf 'up dé, ces accidents qui
arrivent sans'qu’on y pense, ce Présîdept venait à nous kfe repris tout à
coup, qu’en a'dviendrait-ïl ded’peuyfe
qui ne l’aprait plùs pouf l’accomplir^.,
— A. cé pystjème de h perpétuité, \
substituez celui, d’une ¡nomination qui
ne . pui^sq dépasser îfw certçiin terme.
(J^avaip parlé de cinq ans, si cinq ans
ne. vous semblent p^s assez,; ¡mettez.
en six, mettez ep même sepi, vous
le voulez, ce n’est pas là ce qui ’
m’iraporleile,plus., Ce qui m’importe,
c’.est qu’il y ohy de. par la loi,., un
terme, fusié hmel ,le Président. en
fonctions soit obliqé de céder ,1a placé
à un Wireç v,n,tei;me,pay conséquent,,,
où de’ rie plus lui dqnner; sa ¡voix, |
ne puisse plus faire Suspecter celui
qui s’y déci|de n* d’ingratitude
parti 'prié de faire de la peine, mais
n’ait d’autre signification que celle
de conformité à la loi, et d’oàéissance au devoir. Adoptez ce système
et vous verrez que les inconvénients
que j’ai signalés comme, conséquences
à peu près inséparables du? régime
ac^qÎ disparaîtront, et cela, je tiepsn
à - ,let.<,nqter, sans.i.que, .nos , liber tés,
(les Vraies) en al,ient souffert anicunei
atteinte ï puisqu’en définitive, dans
ce quci l’on propose, c’est, l’Eglise
qui, en .,vue d’un bien plus girarid;âj.
conquérir, ise.,sera impÿsée à,elle-i
mômOiiceUeilipptiation,,bien,| mpdeste
à .sèsiiÎibertesn 'fj,,, .(o
— « 'Peut-être en cela allirez-yous'
raison », m’entends-je dire encore »p
mais qui. vous assure que d’autres
inconvénients bien autrement graves
que ceux dont vous vouliez 'note '
délivrer , ne surgiront pas du système
dont vous vous faites l’avocat?»
— Il pourrait bien ise faire ¡que
ceux qui parlent ainsi dussent la
raison de leur côté', et si cela 'm’était '
clairement déaiontré;-j-î je l’ai déjà
déclaré dans rma 'lettre '■Témoin
du premier décembre dernier, et‘jè’
I le ¡répété ici 3-si è'dla tri’étaiit'''clàirémenb démontré, ■•m’uniformàilt à l’à
-, -----. „ -'hésiierqis pris. —
instant à abandorinef jrii'oh' poibf dé'
vue. pouri' embVâssfer; le vôtre.' ‘ ’,"-’1
;Màis jusqu’îél, îl'faut qpe' jé lejCod-f
feSse ¡ ,rîën de, ce‘'que j’ai lu opcti-l
tendu ri’â produit eri'moi'Cette ebrivîctionl:’ , ; ' " ;’:;v
Cçs ihconùénienis iHd/éiirs.‘doriç‘'dü
système que 'je défends, eu quoi'con^
sistéraieni-ils? ’’ ‘ '
bienyéillarile hospitalité, "l""* '"¡'¡'v;
En attendant, croyez-moi tou|ô'ùrs^‘:’
cher ei, honoré Rédacteur, votrè'ccjV-“
dialeiriprit dèvbuééi afféctiorinéén J. C.,
I ' ij..P. Meille,. pasteur émérite.,h
li !
l'i
l!l; IK>! iijni
itp ''hf
!(!■
: >1 ..I|i Ivré.e, j j
. Chef Monsieur et honoré frère', '
' ' ■ ' ' ' ' 'I MI,' ■ JM
i Est-il permis à Un Evangéîislé de.
dire un mot sur. la Iquestibri’iîuî;'a,,
déjà été touchée plusieurs fois sûr
les colonnes du Témoin, je veux dire
la proposition de MM. J.'P. Meille, '
J. Ribèt et P. Calvirio tendant à limiter le nombre des ; ré,élections des'
¡Présidents de nos âdrninisl,ratiqns?|Jé|,
jn’ai pas l’intention de la discuter pouiTii'
aujourd’hui, me réservant de le mire
4
lorsque l’Eglise s’en préoccupera sérieusement.
Les taisons qui ont été mises en
avant pour l’appuyer, m’ont paru bien
faibles, quand il s’agit de changer
un système avec lequel, dans 25 ans,
nous nous sommes étendus d’Aoste à
Vittoria au fond de la Sicile, nous
avons pu dépenser environ cinq millions de francs, fondé quarante églises
et trente stations et porté nos ouvriers missionnaires au nombre de
120.
L’exemple des Etats-Unis ne me
paraît absolument pas juste, car je
ne puis voir la moindre analogie,
entre le Président de l’union Américaine et le Président de notre Commission d’Evangélisation, si ce n’est
peut-être, que le premier peut puiser
à pleines mains dans un trésor bien
rempli, tandis que l’on remet au
second une caisse vide, qu’il doit
remplir à mesure qu’on la vide; et
ce que ce travail incessant doit coûter de peines, de soucis et de veilles,
bien peu d’entre ndus le connaissent.
Ce que nous pouvons dire, nous Evangélistes, c’est qu’avec le système qui
nous a régi pendant 25 ans, hous
avons toujours reçu* au temps voulu,
de quoi pourvoir à l’entretien de nos
familles. ,,,
Mais je ne veux pas entrer dans la
discussion, ai-je dit. En effet, le but
de cés lignes est de dem\'inder si
l’année est bien choisie pour soulever
une question aussi grave (1); il me semble que nous en avons deux autres, qui
sont plus graves et plus urgentes;
j’entends parler de l’Unioa avec l’E
(1) NB. l.a question se discute dans le
Témoin dès les derniers mois de 18S5;
et comme noos avous donné la parole à
I’mto des trois théoriciens pour combattre
l’idée mise en avant par M. le pasl. J. I>.
Moille, il li’est que juste que nous la
dotinions à M. Meille pour répondre aux
objections que soulève sa proposition.
Cela ne signifie nullement que la question
doive être mise à l’ordre du jour de nos
assemblées délibérantes Elle ne pourra
l’ôlre que si trois Paroisses, au moins,
demandefil que la Coéslitutioo soit fôvisée
sur ce point. ' >i
Béd,
glise libre, et des difficultés financières dans lesquelle» se trouve notre
Commission d’Evangélisation. Cette
dernière devrait surtout préoccuper
l’Eglise. Notre Président l’a dit assez
clairement au Synode, etje sais que les
lettres des secrétaires de nos grands
comités d’Edimbourg et de Londres,
ont donné, hélas! amplement raison
aux prévisions de Mr. Prochet. Deux
ouvriers ont déjà dû être licenciés,
et si la situation ne s’améliore pas,
j’entends que d’autres devront Î^être
encore. Devant la possibilité de devoir
reculer dans notre œuvre, faute d’argent, n’y a-t-il pas quelque chóse de
mieux et de plus pressant à faire que
de discuter des modifications à la
Constitution? Cela ne remplira guère
la caisse de noire Comité.
Mais il y a plus: Mr. J. iP. Meille
affirme qu’il ne s’agit pas d’une question de personnes. Ce ne l’est pas
pour lui, mais je puis lui assurer
qu’elle apparaît telle abien des gens,
eu Italie, et à l’étranger.
Géla étaht (et cela est malhêüreuserheiit), èst-ce là le rhôyén. de stimuler l’intérêt de nos amis, d’en
créer de-nouveaux, et de fortifiei’les
mains de notre administraron ét surtout celles de son honoré Président,
au moment où, l’esprit soucieux et
peüt-êlre le cœur angoissé, il se prépare à un de ces longs voyages dont
notre œuvre a si souvent bénéficié?
Je ne le crois pas....
Agréez etc.
D. Revel.
’Le 10 Février'J886.
Monsieur le Rédacteur,
Ma qualité d’étranger, bien que je
sois un ami sincère de votre Eglise,
m‘a empêché de fn’ adresser plus
tôt à vous. Les iquelques remarques
de P. L., dans le Télnoin du 5’courant, m’encouragent à vous envoyer
ces quelques mots au sujet de Wnion
qui vous est proposée. Je dis Union,
malgré les affirmations de M. Prochet,
parceque le terme de* ffision s’applique
exclusivement, et d’une manière
5
69
VUWVWWN<SA^WWVS/VW«
stricte, aux matières inorganiques,
tandisque celui d'union décrit a’une
manière convenable la relation la
plus intime possible entre des corps
organisés. Mais, il se peut que fusion
soit, précisément pour cela, le meilleur terme, et je ne voudrais pas
assurer qu’il n’y eût un peu de humour dans l’observation de M. Prochet et qu’il ne voulût insinuer, ce
que du reste beaucoup de personnes
pensent, à savoir que le résultat de
cette opération, telle qu’on la propose, ne soit simplement la confusion
et la désorganisation.
J’avoue avoir éprouvé un véritable
désappointement en lisant la lettre
du President de la Commission d’Evangélisation. En apprenant qu’elle avait
Baril dans le Témoin, je me dis:
Maintenant nous allons connaître le
fond des choses, cette lettre va nous
révéler quelques-unes des raisons
qui ont dirigé le Comité et l’ont
induit à adopter le projet mis en
avant. Mais qu’y trouvons-nous? —
Une revue historique très intéressante
pour tous ceux qui n’étaient pas au
courant des faits, mais qui ne jette
aucune lumière sur les points qui
sont en discussion en ce momenç
Nous y trouvons, en second lieu,
une série de remarques sur les articles du projet d’union. Tout cela
est, sans doute, très intéressant, comme expression de la pensée du Président du Comité, mais il n’y a aucun argument pour justifier ces articles si combattus. Comme je suis
sûr que M. Prochet sait très bien
raisonner et n’est pas en peine pour
présenter les raisons qu’il a, devonsnous supposer que, dans ce cas, il
en soit dépourvu-î* J’en suis d’autant
plus peiné, qu’il se déclare décidé
a ne pas reprendre la plume de sitôt.
Cependant le sujet mérite qu’il y consacre son temps et ses pensées; et,
s’il possède aes raisons solides,' s’il
connaît des faits concluants capables
de déterminer les membres de l’Eglise
Vaudoise à accepter le projet soumis
à leur examen, je ne^ vois pas qu’il
puisse les garder pour lui. ^
Parlant le Part. 5«, M. P. cUe
l’exemple d’Abraham qui ne recule
pas devant le sacrifice de. son fils.
Mais M. P. oublie qu’Abraham avait
entendu la voix de Dieu qui lui
avait commandé de lui sacrifier Isaac.
Dieu nous parle, à pré.sent, par
sa Parole écrite et par les directions
de sa Providence. A-l-ii dit quelque
chose à l’égard de la question qui
nous occupe? Où est la direction
providentielle traçant le chemin vers
la vallée de rhumlliation?
D’aucuns disent, sans en fournir
de preuve, que le nom Yaüdois est
un obstacle à l’œuvre de l’Evangé
lisation. — Depuis quand? Les convertis ^de l’Eglise de Rome enjugêniils ainsi? Et les membres de l’Eglise
de Naples? Y a-t-il un seul homme,
des Alpes à la Sicile, que l’on soit
dans le cas de nommer et qui 'pût honnêtement déclarer que sa conversion
a été rendue plus dimcile, ou retardée;
par le nom Vaudois?
Par contre, je crois sans peine
3ue Satan et ses émissaires saluent
’un rire sarcastique la vue de quelques Eglises chrétiennes s’unissant
pour réaliser une entreprise qu’ils
avaient eux-mêmes tentée en vain, en
faisant couler desitorrents de ' satig,
savoir de renfermer le mom Vaudois
dans les limites étroites des Vallées. '
En somme l’impression que m’a
laissé la lettre de M^ P, se résume
dans les paroles d’un ami de Job:
« Les grands ne sont ipas toujours
sages ».
Votre bien dévoué
E, P. R.
Le Projet d’UniûD â Milim
Milà.n. U’ février ItiSS
A Monsieur le Directeur du Témoin.
Cher ami,
Tu désires assurément*avoir quelques mots sur la manière dont l’Eglise
de Milan a accueilli le projet d’union
ou de fusion, qui i fait maintenant
les frais des conversations et des discussions dans les églises et dans notre
petite presse.
6
70
’■L^S voici; V '■ '
Notre^ Conseil'd*Eglise étudia dans
deux séances très longues et très sérieuse^'|Ies iS art. si connus.
Les -membres de i’Eglise furent
souV;ent invités à se munir, s’ils ne
le.possédàient pas encore, du numéro
d’aoi\t, 'du, ¡Bpilettino,! numéro qui
renferme, les'.13 articles,, .et à les
étudier chqz, eux avec,spin pour, donner
ensuite un yote sérieux, bieniipesèj
et,,réfléchi.. ...\ . i,'., q,ii
^ La séianc,0 publique i qui eut lieu
à la 6>i! dôt janvier! dernier ;¿^;i.non
seulement éléiintéressante mais édi-*!
fi an te pour tout; ce qui àl été'dit ¡au
sujet de l’anionicomme principe chré-i
tienijipaii excellencfefiet pouri.l’ùite-*
chment frùfoniyyrtouùha-àt, jbyeuo&que HQçfrèreSi sortisidu catholicisme,'
ont: exprimé pour nous vaudois.
N’ontnils pas dit''que l’abandon du
nom dp vaudois" éqüivant presque :àj
une désertion I du drapeau, à une
manière de se débaptiser, à laquelle
npuS|i n’avons, aucun! droit? Ils ont.
souieuui* les uns atîeel une éloquence!
simple et'itftucbantey lie»'autres avecdes argument», .dont, je leur laisse
toute la responsabilité^ que l’abandon
du nom de -vaudois serait une perte
douiouyeuse, soit pour la dignité dé)
rEgIis6,i|t laquelle ilsis’honoirBnt d’appartfimr, soit mênie pouFda'qu'eÊfîiion,
ilnancière. uni; ^u-Àt
L’aptiS® est! modifié, par la-votation
des membres électeui's de l’Eglise,
dans un sens qui>'laï'sse‘iéui SyWode
vaudbis'I table la suprême autorité
qu’il possède maintenant.
L’art.,af est rejftlé à .runanimiié
raoinshwtns îqirrf •)?
Mon collègue et moi nous nous
sommes abstenus de toute parole qui
eût pu, exercer.,une ¡pression,,sur¡les
membres de l’Eglise et je çroiSj^ qu’il
fapdra, dans^ les délibérations définil’ifek qiii doivent ' clore la question,
tenir cpm P te dé celte' absten tipé sàgè
et' dOVrecte,' obsëryèé par plitsieurs’'
dë'.'piés‘;chers collègues el observée,'
avec'urië’impartîsilitè qui ne m’étonne'"
nülléithéiiti' bar 'notre honoré Présii *
dent, â Rome. > nq o.i
Avec mes meilleurs souvenirs d’ancie'Bne el toujours jeune amitié,' je
te prie d’agréer etc.
' PaolO Lo.ng
i Le projet (l’Dnion
â I» Conférence de Calania
• ïî
(Sicijia);
On nous écrit; ■ ■ : : n
« ¥oièi les modififcatïon^'àpportééi:',
par 'la'i Oonfèéenée'^*de‘' là Sicile ail'
projet d’Union;
r
ma-T
Art, 2;' — Afin d’éviter tout
lënlebdu on prè'fè’r.é diré: tes
très' wns¡acrés[ plovenanf | dé l’Egljsé
Libre jo'uiront'elc... 'ñi%s['évangélístes
non coifsacrés proyenànt dé''l’Eglise
Libre loüiront 'des mêrnes droits et
privilèges que les évangélistes' non
consacrés de l’Eglise Vaudoise. ' '
Art. 5. — Modifié conimè''Sujt'|
L’Eglise hors des Vallées prend' lé'
nom de « Chiesacristiana'evangelic'a; »
La votation a é-té irès partagée. Quatre
,opt, voté pour cé nbm;;‘l;wv, pour celui de « Chiesa Evangélica übiia
d’Italiaû. Le nom de «Chiesa Evan-‘
gelica djitália » nous a parti beaucoup trop prétentieüx, Né'/nous affichons-nou,s ' pás^'ipAC''là, idompie 'là
jséülè église,qüi ait drbit dè Pilé efi^
Ital'iç? J1 nous a pañi aúéSr apte - 'à bléSs'ef' les' süseëplibijitêà’ dés''aütr'ey'
idénominatioris. G’ést-uri Hbni d'b'e noué '
'pourrons prélidye, Hiàl-s'duî'në’hdfi'à'’
sérà jámais' dó'hi'ié. Ntíús|áVbns intèr"
jcálé" la' ókrOle «'''cristiana-*' àVafif
I « EVán'|érftía.','íi' phreè: qtiel'ipOur"’urt' '
! gràbtf nombré' Iqe G'âtboliq'itesV 'E‘óan^’¡
.gélico fest 'sVnó'ñ'^é''de ''MHy'àroyaüt '
; ' ‘Art" §1 ^ ?';Tándíé', hüe' Pécôie d'é
iThéOlégié dé''l’Eglise vaudoïse' qUî'l
■se trouve’.actaéllement h Florènëé c'Obtinuerâ d* 'êtré' P école dé P E'gliè'è '
Unie...... . ‘¡il! ’’ ii’i'. "vi.-uv
' La'fin' de
' ‘jll!'-‘ Il
’article 9'ht lë'dO 'on't q
été supprimés çorame. bônstifîiànt'décidémerit, trop d'achèmiüeŸnéM''
M1 TÎI Q i î j ' ■ ! i .II';,,-’
I -Aüt. 11. - Les candidâïs ¡aü'S.'
■i Ministère seront" éXantitté^ siir fictifis I
âiktHnû, sWr kur 'jftii éf' sUP- 'tew
7
'^iiL^es doctrines c’est,,ce
4d’H?: iè,^^ïgi]eront, la .'foi ¡.efest ¡ce
qij’i,!, erpient ,au,,fohd de . leé,r,;,âme j
c’,es,t leur j;ela,ii'ori. persohnelie.y,avec
leiBeipeur jé,sys vocation, .c’est
l’appel, qu’ils ont regu de Dieu pour
l’deuvre spéciale du ministère. i
Art. 12- ~ Suppression des paroles y'mr’ la base de la Confession
actuellé de PEglièe Lière. ■ L’ Eglise
Unie doit être parfaitement libre, à
ce sujet, tt’avoiv aucune préoçcupation de se conformer à aucune des
confessions, de fei exislanieSi'iii même
de se.,baser sur aucune,d’elles*,;.,,/
■ 1« jdiidois..¡mentionner qu’à Ifeirt:.
.5|,,..d6,s!iparqfes|de touchant .jattachemeni ‘ki Î’Eglises,,V.au:doisp! ont,.été
pf,0îipi)p^pa„,paç,., fes,'-.membres
vaudpiiS! dp,Ja,| Cft0féren,Çie<K,l''l-:!Î'0lr
feqofj,,,Kay,| >,¡.et,' ilpnfiien. ûjuT
liani. Le sentiment unanime .a, été
celui-ci: que d’abandonné,r le nom
de ff'liiaùdois » "était'très, rè'^iWaple,
nÜB"ôfefà1't'iine"grahde'v pér‘ië‘ qu’dn
de''*fës’f^nkit' 'à’'ëùb!îr ' uniquéfncht ëh
Vife’'dtt‘*b'îèh*'iÿüF''Tësulterail certainemèrit 'dè l’ünîon, ' ; '
t.. iVi-n ' . ‘ii;> v.v^mnnii ■ inii!
<f La Confèrence a vote aussi d'accorder les droits électoraux dans nos
Eglises, à nos sœurs âgées de 25
ans ». II. M.
cilitoni'ijtic ®iUibôiec
; li-î
:li. :r-l.
Î7\Février, '-- Fêle suL toute' la
ligne', favorisée par un beau 'soleil
qui h’à cependaht pa,s encore eii le
temps dé faire dispài'aît'i’e la neige
ni de sécher la boue des chemins.
N’importe;,c’est p^r centaines,,que
lbfe' èrife'nfô*^fe'iént Ôéi'>inàg&s*'.fes <
’'li)1u'^’'é'lôtgnés, bnnm’éi’Hs en lêie, sbji’vddl.''de gr.ép'di'niatin ,,’pdip’ setéiid'rë
àü'fehéf-lie'u' de chaque ''paroisse" dù
s'e célèbre ordinairement, u,ri'feerVic.e
comrhêmoraiif dé i’ETnàncipal ion suivi
de récitations entremêlées de charits ;
joyeux..Çeserviçea revêtu, cette année, :
un caractère plus solennel à cause t
des terribles,.souvenirs de la dernière
grande persécution évoqués la
date, 86! Le contraste,.est si ^ftoig/iant
entre Février d686 et.Février.i^iJ$§6
que l’on ne peut' s’empêcbef ¡(d’y
songer.;
Aussi bien, , ripn n’est plus propre
à faire naître la reconnaissance dans
les,,cœurs ,que ce contraste et nous
remercions bien cordialement, MMPaul et Henri Meille d’avoir t.fait' revivre ces Souvenirs d’il y q, deupe eer^ts
ans, dans.je charmant petilii opuécule
offert,,àux trois millelenfanfe Faudois
qui ontIprisIpart à.)ar'ffie:.,de .,1’Emancipation.,,,
La jolie couverture bleue porte,
.au, .haut, laj,.date .16ff6’ tfnrmontée
dfenU grande, ¡chaîné, ^ léiu, bus y, l.'onivqit
.ÿun coté,,des arfees,,,d,0j,,)’aulr,evja
Sainte Bible et, au'miliéupyife.eduiiPr
delier avec les sept étoiles. Ces emblèmes nous paraissent bien choisis
pour représqnldr d’égllS^ Vaudoise de
1686 assainie?,^ â'caûsnme son attachement, à la Bible, -par Jqsvarniiées
jFéuni^s ,4,6,1 France .,et d.e. .P.iémoni,
vaincue, gémissant dans lest prisons
du DuPide Sgavoie. Tels sqnt, ep:effet,
.fes„souvenirs, que,|lfepugçuief,:reûi|aiçe
dans ses.jâS | pages¡, qui|,Gnntiennent
les § suivants: 1. Les Avant-coureurs
de la persécution; 2. la persécutién;
3. la prisdn; '4, l’exil;! 5. quèlffues
'fflotside conclusion.'""' ' '
vLpouF une fois, le T’èmotnpefftbiên
se'fàirei le messager des enfants' dès
Vallées pour apporter, à leur adrësse,
au pied' de Superga lef l au pied’! de
l’Etna, deux!mera bÜÀl sirtdères.
t ’ V ••l’-'iiil œ.,
. ' 'Bibles^ de Mariage.'.' " ‘ La Sociélé
'Bib 1 i qii'& Brilà nni qué” ! iel" ' ' Etrangère
vient de faire aux "CddsiSt'oirék! dès
Vallées, par l’entremise de son agent
en Italie M. Aug. Meille, une propos! tjqu.gé^éfr^US;^ Elje|#6Te'de leur
céder, à moitié prix, de fort belles
Bibles françaises avec gros caractères,
no m b r,e use Si î ré fé re n ces, r eliu ru vé I é gante et solide, à la , conditfen .que
lies Consistoires !en)prendronbau moio.8
-5bexemplaiïF6s.'à. ta- :fois.:i;et. dansuie
but,exclusif d’en donnée un à phacfùe
.Bodyeair. cpu|jle qul,.:vienti demandeir
là bénédictibîii nuptiale. ■ 1*
"'i'i'
i.I
8
Nous espérons que tous les Consistoires des Vallées s’empresseront d’accept^ir cette offre et que les Eglises
leur fourniront lès moyens d’établir,
chez nous aussi, l’usage excellent qui
existe ailleurs, de donner une Bible
aux nouveaux mariés. Un semblable
volume, en gros caractères, peut
être d’une grande utilité pour le culte
de famille et pour les vieillards qui
ne peuvent se servir de Bibles plus
petites. Deux feuillets blancs places à
[’entrée du volume sacré, sont destinés au Registre de famille contenant les naissances, les mariaares et les
décès.
Puissent toutes les familles oùpénèIrera ce beau don pVendre la Parole
■de vie comme leur guide et leur
©oûsolateur.
.72.
Auberges et buvettes. — Le nombre
des débits de vin et de liqueurs était
de 146.075 en 1874; il s’est élevé à
167;475 ën 1884. De ce uombre '77
mille sont des auberges et. 90 raille
sont des cafés, débits de bière ou de
liqueurs.
Tenues. — Le produit net des tabacs
a été pour l’année financière 1^84-85
de 1^5 raillions de francs. En 1877
il'n’était encore que de 9H millions.
— En France les tabacs donnent 300
millions à l’Etat; en Angleterre 225;
en Turquie 218; aux Etats-Unis 171 ;
en Russie 75; en Allemagne 46 La
dépense moyenne pour les tabacs,
s’élève, en Italie, à fr. 5,79; et à
fr. 9,61 en France,
iHcDue politique
itatie. — La Chambre s’est occupée de la loi agraire; elle a entendu
l’exposition financière de Maglîani
qui est obligé de reconnaître un»dificit de plusieurs millions que quelques-uns font monter à plus de cent.
Les opposants au ministère dans ¿e
moment en veulent surtout à Magliani
qui aura cependant la majorité de
la Chambre pour lui et au ministre
de grâce et justice Taiani. — Nous
pouvons bien dire de tous les ministres qu’ils ne sont pas sur des
lits de roses.
— Les anarchistes ne
cessent de faire des manifestations,
au Père La Chaise et dans des assemblées convoquées pour faire du
tumulte.
Angteierre. — Les socialistes en
Angleterre ne se contentent pas de
faire des discours, ils pillent les
magasins, ils détruisent; Us sont
avec les Irlandais une cause de souci
pour le pays; c’est surtout à Londres
qu’ils accomplissent leurs faits et
gestes; mais d’autres villes n’ont pas
été épargnées. ‘
Orient. — La pàix n’est pas assurée entre les Bulgares et les Serbes.
Les Grecs, de leur côté, deviennent
menaçants, et le SuRan de (Constantinople se dispose, au premier mouvement des Grecs, à pousser cent
mille hopimes sur la Grèce et jusques
à Athènes.
A^nnonoeis
Maison à vendre au centre du
bourg de Saint Germain-Ctuson. —
Sept pièces au premier étage; six au
2““; six caves et un jardin potager.
Façade sur la rue principale. Pouvant
se séparer en deux lois bien distincts.
S’adresser à VAdministration du
Témoin à St. Germain Gluson.
MM. Mûris et Marauda fabricants
d’étoffe à Torre Petlice, reçoivent
chaque samedi à Pignerol; grande
route de Fenestrelle, N. iS, les Commissions pour filage des laines, confection d’étoffes, teinture, foulure,
etc.
t,_____________________________________________
Ebnest Robert. Gérant
Pignerol, Ttnprim. Chiantore et Mascarelli.