1
Soìxante-et-unìème armée.
31 JuiUet 1925
N* 30
DES VALLÉES
PARAISSANT 'CHAQUE! VENDREDI
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Par aa Poor 6 mota
.allées) et Colonies
L. 8,
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Vallées Vaudoi.*^
Italie (en dehors
Etranger . . .......................
Plusieurs abonnements à la même adresse , ,, j „
Etats-Unis d’Amérique............................. 1 doU- % “O"
On »'abonne i à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arpaud, 31); dans toutes les paroisses, chez AAM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïssoi!, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
•wv Le Numéro : 95 centimes w
Qae tontes les choses vraies, honnêtes, fastes, pnres, aimabigs..... dignes de lonange, occnpcnt vos pensées. (Phil. IV, 8).
COMUNICAZIONE UFFICIALE.
L'adunanza del Corpo Pastorale è convovocata per il giorno di Venerdì 14 Agosto,
alle ore 9, nella Casa Valdese in Torre Pellice, con il seguente Ordine del giorno :
1“ Nomiriia delle Commissioni esaminatrici
— 2" Domanda del sig. Eli; Bertalot di essere riammesso nel Corpo Pastorale Valdese — 3° Domanda consacrazione del Candidato in Teologia Guido Rivoir — 4° Co' municazioni e proposte eventuali.
I membri laici della prossima Assemblea
Sinodcde che desiderano prender parte alla
nomina delle Commissioni esaminatrici dovranno presentarsi, al momento dell’apertura della seduta, muniti del loro mandato.
Torre Pellice, 15 Luglio 1925.
Per la Tavola ;
B. Léger, moderatore.
LE 12“ “ CONCILE „
de rAlIiance des Églises Réformées
et à organisation presbytérienne.
Cette Assemblée, comprenant plus de 400
dél%ufe représentant au-delà de 7 millions
de croyants disséminés en 25 nationalité
différenté d’Europe et de tous lé autres
Continents, s’est réunie à Cardiff (pays de
GaRé), du 23 juin au 2 juillet dernier.of
Notre Eglise y était représentée par le
modérateur, M. Léger, et par le vice-modérateur, M. le pasteur V. A. Costabel.
Lé huit journées, entièrement consacréé aux séances, ont été plus qu’abondamment rem_plies par l’examen de sujets
divers, mais tous de très haute importance,
tels que « Mission intérieure et Evangélisation », « Union dé Eglises », « L’éducation chrétienne », « I.ns principé de la Eéformation et leur application aux temps
actuels », « L’Efelise Réformée et la démocratie», «La Situation internationale et
son appel à l’Eglise chrétienne », « Lé Missions en pays païens », etc. Tous cé sujets
ont été étudiés et discutés par des hommes
particuhèrement compétents et les quotidiens locaixx, qui avaient leurs corrépondants à la table de la presse, ont diaque
jour publié dé compté-rendus très détaillés des travaux de l’Assemblée.
Nous mentionnons, parmi cé journées si
bien remplies, celles qui doivent plus particulièrement intéresser — nous semblet-il — lé lecteurs de VEcho.
Le 24 juin avait été mis à part, par le
Comité organisateur, comme commémoration du 50.me anniversaire de la fcmdatûm
de l’AUiance. Le sérétaire général, M. le
doct. Fleming, ouvrit la série des discours
commémoratifs pour un aperçu aussi intéressant que succint touchant lé commencements de l’Alliance et l’œuvre bénie qu’ü
lui a été donné d’accomplir au cours dé
premièré 50 années de son activité. Il
a été suivi par ¡M. le doct. Charles Merle
d’Aubigné qui a admirablement retracé le
développement graduel des Eglises Réformées Prébytérienné du Continent Euro*péen, de 1875 à né jours. Un tableau de
même genre a été donné par le doct. rév.
E. D. Worfield pour l’Amérique, et par le
doct. rév. L. Robertson pour lé Eglises de
la Grande-Bretagne.
# » #
La journée consaci’ée à WUnion des
Eglises» (26 juin) s’est ouverte par la
joye,use admission, comme membres de l’Alliance, de 14 nouveaux groupements d’Eglises, et par celle — entre autres — de
l’Eglise Bantu du Sud de l’Afrique, la
première Elglise indigène qui ait fait une
telle demande. Dé représentants de l’Eglise
Anglicane, des Eglises Congrégationalistes
et Méthodistes ont, tour à tour, apporté à
raæemblée des mésagé inspirés par un
ardent désir de voir les Eglises chrétienné
évangéliques se rapprocher chaque jour davantage lé unes dé autres en vue du témoignage qu’elles sont appelées à rendre à
leur Sauveur et à son Evangile.
Lé soiréé — de 7 à 9, ou même jusqu’à 10 heuré, parfois — ont été consacrées à des réunions publiques dans lé
templé et dans lé salles lé plus vasté
que la viUe pût offrir, Cé réunions, toujours précédées par une demi-heure de
chant, admirablement exécuté par lé différenté Choralé des Eglises Prébytérienné locales, ont constamment été suivies par de véritablé foules d’auditeurs
infatigablé. Et quand le chant payait de
la Chorale à l’assemblée tout entière, il
était bien difficile de voir une seule bouche
dé e !
\Le Dimanche soir 28 juin au € service
musical de louanges et d’actions de grâce »,
tehü dans ’la «ÎMc HaR», les assistants
étrangers ont pu se rendre compte que les
GaRois sont vraiment un peuple de chanteurs et de poètes.
Lé chœurs étaient enlevés par touté
lé Choralé réunié, comprenant non moins
de 500 chanteurs qui ont su tenir bon pour
plus d’une heure et demie. Et quand on
entonnait un chant bien connu, en anglais
ou en gaRois, tout l’audi,toire, compéé de
3.000 personnes, s’y joignait avec un ensemble et un enthousiasme, on ne pourrait
plus édifiants et émouvants. L’on comprenait alors la part que le chant a joué dans
le dernier réveil de 1904-1905 ainsi que
dans tous les réveils précédents.
ÿ ^ ^
Le lundi 29 juin lé Délégués dé ïfelisé du Continent Européen se sont réunis,
sous la présidence du Modérateur de
l’Eglise Vaudoise, pour examiner leur situation particulière. On y a décidé, entre
autré chéé, d’avoir, en 1926, une réunion spéciale de délégués de cé mêmes
Eglisé, dans le but d’examiner, avec plus
de soin qu’on ne peut le faire dans une
réunion mondiale, leurs béoins particuliers. U a été décidé aussi que chaque
Eglise fournisse désormais dé nouvelles
plus régulières et abondanté au Quaterly
Register, l’organe officiel de l’AUiance, et
que ces nouvellé soient ensuite plus largement et régulièrement reproduites augsi
par lé organé particuliers de chaque
Eglise. De chaleureux remerciements y
ont également été votés à l’adrése dé
docteurs Fleming, Macdonald, Webster et
KeRer, pour l’intêret qu’i)s démontrent en
faveur dé œuvres du Continent, et à
l'adreée des Eglisé et dé chrétiens qui
leur ont fourni les moyens de leur venir
en aide. Cette même réunion a exprimé
sa vive et cordiale reconnaissance aux Eglb
sé et aux famiRé de Cardiff qui ont offert aux délégués du dehors ime hépitalité auéi généreuse que charmante.
La voix de l’Eglise Yaudoise a pu se
faire entendre, outre que dans de nom
breux entretiens particuliers avec dé
amis, anciens et nouveaux, à un des « Luncheons » journaliers, où M. Costabel a pu
parler avec chaleur et efficace au milieu
des chaleureux applaudissements des nombreux convives et au cours de la séance
spécialement réservée aux Délégués continentaux, où M, Léger a pu retracer — durant les cinq minutes qui lui ont été accordées, comme à tous les autres — un tableau natureUement très laconique de notre situation présente.
« « H:
L’impression générale que l’importainte
Assemblée de Cardiff a laissée ché chacun
de ses membres, c’est qu’ü est bon de se
• revoir de temps à autre entre frères et
qu’il y a un grand encouragement pour
tous, mais surtout pour les minorités évangéliques, appelées à vivre et à travailler
dans des milieux souvent hétilé et toujours peu favorables, à se savoir et à se
sentir entourés de nombreux frères et
sœurs prêts à vous témoigner leur sympathie dans l’épreuve, et toujours heureux
de bénir ensemble le Seigneur pour toutes
les victoiré que vous avez pu remporter
dans le bon combat de la foi.
Que Dieu bénisse ce 12.me Concile de
» TMliance des.%Rses Réformées, non pour
eUes seulement, mais pour le monde chrétien dans son ensemble. x.
La morale d’un larcin.
L’habile coup de main qu’une bande de
voleurs a accompli, dernièrement, sur le
trésor de Saint-Pierre, à Rome, a eu un
très grand retentissement.
Les uns y ont vu, par dessus tout, un détestable sacrilège, un vol fait au Bon Dieu.
D’autres ont déploré l’énorme perte ressentie par le ¡Pbntife et le Chapitre de la
basilique. D’autres encore ont surtout considéré la déconfiture de la police, qui ne
s’est aperçue de rien.
Ce larcin nous suggère quelque chose de
plus significatif et nous amène à de plus
importantes considérations d’ordre moral
et religieux.
Tout d’abord, quant à l’existence d’un
trésor auprès d’un sanctuaire chrétien,
nous ne saurions ni taire ni éluder l’importance d’un enseignement du Christ, luimême, que dès le début de son ministère,
et lorsqu’il énonçait les principes fondamentaux de son Royaume, U donne à ses
disciples : « Ne vous amassez pas de trésors sur la terre... où les voleurs percent
et dérobent: mais amassez-vous des trésors dans le ciel... où les voleurs ne percent ni ne dérobent » (Matthieu VI, 19-20).
Ce qui pourrait paraître une recommandation adressée individuellement à des
croyants, ne trouve pas moins son application l’orsqu’ü s’agit d’une coUectivité de disciples, organiste en association religieuse.
Amasser des trésors à l’ombre des églises et sous prétexte de piété méritoire,
c’est transporter le bazar et la bijouterie
dans la maison de Dieu, jetant un défi, en
plein visage et un outrageant démenti à
Celui qui a dit : « N’amassez pas de
trésors
C’est par là même laisser croire, au
peuple ignorant, que Dieu est honoré par
des offrandes d’or et d’argent, comme un
potentat païen de l’antiquité, ou un monarque oriental..., voire, même occidental lorsque, dès les temps anciens, par la bouche
de ses prophètes. Il n’a fait que protester
que c’est la justice, la droiture et la fidélité
qu’il agrée, et non pas des sacrifices et des
offrandes, dont II n’a que faire.
Malgré cela, au sein du catholicisme-romain, les églises et les sanctuaires rivalisent à qui amassera les bijoux les plus précieux, les objets de plus grande valeur intrinsèque et artistique.
C’est un mal séculaire et invétéré. Hugh
Latimer, en 1529, dans un sermon prononcé
à Cambridge, s’écriait : « Je vous promets
que si vous édifiez une centaine d’^lises,
que vous donniez tout ce qui est en votre
pouvoir pour dorer im saint et si tu te
rends, ô chrétien, à autant de pèlerinages
que ta constitution physique peut supporter, et si tu offres des cierges gros comme
des chênes ; si tu négfiges les œuvres de
la miséricorde et n’observes pas les commendements, cela ne te servira à rien.
Si vous vous délectez à dorer et peinturer des Christ dans vos églises et à l’honorer par des ornements sacrés, ayez
crainte que, sous vos yeux, les pauvres ne
meurent parce qu’il leur manque la nourriture et les vêtements». ,
On ne peut s'empêcher, lorsque l’on
entend magnifier tel ou tel autre trésor d’é^hse, qui représente une valeur
de plusieurs millions, et que l’on pense
que des centaines d'autres, dans notre pays et à l’étranger, rivalisent en richesse avec lui, ce qui, additionné, se chiffre par quelques mifiiards, on ne peut se
défendre, dis-je, de penser que ces richesses immobilisées et improductives sont
une provocation et une insulte à tant de
malheureux qui se traînent en haiRons sur
les daRes des cathédrales, ou végètent dans
leur ombre.
C’est la réflexion que iBlasco Ibanez met
dans la bouche d’un des personnages de
son livre. Dam l’ombre de la cathédrale, qui
s’adresse aux bas employés du sanctuaire :
« Tandis que vous, êtres de chair, vous
trompez votre estomac avec des pommes de
terre et du pain, les statues de bois se couvrent de perles et d’or par un luxe stupide, sans qu’ü vous arrive jamais de
vous demander pourquoi teRe idole, qui
n’éprouve pas de besoins, est scandaleusement riche, au lieu que vous, qui avez des
besoins impérieux, vous êtes dans l’indigence et manquez du nécessaire ».
Est-ce qu’au lieu d’un trésor qui requiert un trésorier, chanoine et monseigneur, qui revêt une charge que je n®
trouve pas mentionnée par Saint-Paul dans
son énumération des ministres de TEgRse,
et implique en outre la coopération d’une
série de sacristains et de bedeaux, ü ne
vaudrait pas mieux honorer et servir Dieu,
qui est charité, en créant des œuvres de
bienfaisance, d’éducation et de relèvement
à l’ombre des églises, avec les offrandes
des fidèles qui ne sont pas dévdues à l’entretien du culte, ramené à sa simplicité
évangélique ? Comme ComéRe — et c’était
une païenne — l’Eglise pourrait, en montrant ses enfants entourés de ses bras secourables, s’écrier : « Voilà mes bijoux et
mes ornements ! ».
Le larcin de Saint-Pierre a révélé une
2
ruse de sacristie. Les journaux, d'après des
iniformations dont la source n’est pas douteuse, se hâtèrent de calmer les appréhensions bien légitimes des généreux pourvoyeurs de joyaux aux trésors des églises,
en leur annonçant que la fameuse bague
de St-Pierre, valant, au dire de quelquesuns, jusqu’à 500.000 francs, n’avait pas été
emportée, mais que c’était son double en
similor et fausses pierres, qui chaque année est enfilée au doigt de la statue de cet
Apôtre, le jour de sa fête.
Je m’imagine que Simon Pierre, de son
vivant, eut autour de ses doigts l’empreinte
de cordes de ses filets et ne connut point
le cercle d’une bague lui serrant l’anulaire
ou l’index. Du reste, à Bethsaïda, il eût pu
chercher longtemps l’adresse de l’orfèvrerie qui lui aurait fourni un anneau pastoral. C’est triste, à dire, mais tout ce clinquant d’emprunt dans le culte romain,
s’il éblouit les yeux de bien des gens, — car
les sots sont un peuple nombreux, au dii o
de La Fontaine, et se perpétuent sans interruption, tellement que Voltaire a pu
dire que ici-bas, pour lui, « il n’y avait
qu’une chose qui lui donnât une idée de
l’éternité, et c’était la bêtise humaine » —
il jette sur la religion, qui veut encore se
dire chrétienne, le discrédit doublé de
ridicule.
Savonarola brûla la « vanité » sur une
place de Florence ; il balayait à la rue ce
qui était vain et trompeur dans la maison.
Quand est-ce que ses confrères du clergé
romain se décideront à sortir de leurs temples tout ce qui est vain et trompeur, non
pas pour le brûler, mais pour le transformer en d’utiles et réels bienfaits pour le
peuple ?, Les voleurs alors n'auront plus la
tentation de profaner les sanctuaires, vides des biens de ce monde, mais remplis
de véritables richesses spirituelles, que la
présence du Dieu de Jésus-Christ assure à
tout croyant._________________Arthur Müston.
Deiait la tanlia OEIIII mniD.
Dans le pieux Württemberg, au bas d'une cçalline.
Qui vers i’immense plaftie avec doùc’èÆr^'s’îiîcUne,
L’on voit encor fleurir le hameau des Mûriers
Fondé par les Vaudois chassés de leurs foyers.
Après un laps de temps de deux fois cent années.
Ce bourg, fameux pour nous, a vu ses destinées
Changer profondément au sujet de son nom :
Aussi non plus « Mûriers », ma’S « Schonberg ». le dit-on.
Là vécut le héros de la Grande Rentrée
Après qu’il fut proscrit deux fois de la Vallée
Où retentit sa voix de brave serviteur
Du Roi de tous les rois, du Seigneur des seigneurs.
— ^ C'est à Schonberg aussi que. Arnaud, tu reposes
€ Do tes bien durs travaux, de ta course sans roses ;
« Et c’est là que t’attend l’aurore du grand jour
« Qui viendra t’éveiller, te conduire au séjour
« Des élus que le Christ, dans sa grâce infinie,
« A sauvés de la mort et conduits à la vio ».
• • •
Dans un profond respect l’on devrait, d’âge en âge.
Se rendre à Schonberg presqu’en pèlerinage
Pour aller visiter ce modeste hameau
Et pour se retremper d’un esprit tout nouveau.
Le pasteur-colonel, le héros de Balsille,
Avait à peine un toit pour loger sa famille ;
C’était un simple abri, une étroite maison
Ressemblant en tout point à celle du colon.
« C’est que, 6 noble Arnaud, tes constantes pensées
« N’étaient point d’obtenir les croix ambitionnées
« Par les gens vaniteux, mais ton désir était
« De paître le troupeau qui de secours manquait 1
« Tu visitas les cours, parcourus les royaumes,
« Attendrissant les cœurs et rapportant des baumes
« Pour des cœurs ulcérés, tels que ceux des Vaudois !...
^ Et tu les as sauvés pour la deuxième fois !
• * •
« Tu dors depuis longtemps et aucun mausolée
« N’amène le passant où ta tombe est placée ;
« Mais on t’a réservé, une place d’honneur.
« Comme tu méritais, Ô grand homme de cœur I
c Dans la petite église où pendant vingt années
« Tu prêchas le salut aux âmes assoiffées.
« Au pied de cette chaire où tu mont^ souvent,
« Tu goûtes le repos, tu dors paisiblement.
« Ta tombe cependant n’est pas encor muette :
« Une auguste lueur sur elle se reflète,
« Puisque l’on a gravé sur ton simple tombeau
« Les sept étoiles d’or ainsi quo le flambeau
« Que nous voyons briller encor dans nos Vallées ;
< Mais pour le conserver, ô tribus exilées*
« Vous sacrifiâtes tout, sauf la fidélité
« Que vous deviez garder au Dieu d’éternité I
• • •
«: Puisse ton noble cœur, héros de notre histoire;
« Rallumer notre amour, nous exciter à croire,
« Nous pousser au travail bour le peuple Vaudois
« Que tu aimas toujours, toujours jusqu’au trépas I ».
h. f.
L'ECO DELLA STAMPA
il ben noto Ufficio di ritagli da giornali e
riviste, fondato nel 1901, non ha in Italia
nè corrispondenti nè succursali, ed ha sede
esclusivamente in Milano (12) - Corso
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CORRESPONDANCE
(Retardée). Frali, juillet 1925.
Savez-vous ce que vient de faire notre
Jeunesse ? Quand je vous l’aurai dit, vous
ne douterez plus ni de la hardiesse qui caractérise nos jeunes, ni de l’entente qui
règne parmi eux, ni de leur attachement à
relise. Il s’agit, ni plus ni moins, d’une
visite à nos frères des Hautes-Alpes.
Samedi soir, 11 juillet, malgré les rudes
travaux de la journée, les châlets de Bo-duCol résonnent des salutations bruyantes et
joyeuses que s’adressent les membres de
l’Union Chrétienne, Circolo Edelweiss, qui,
dans leur grande majorité, arrivent des
différents villages de la Paroisse. Aussitôt,
des chants retentissent : il s’agit de repasser à la hâte quelques chœurs qui doivent
former un numéro important du programme du lendemain. Une prière est adressée à Dieu dans le recueillement solennel
qu’inspire la nuit sur la haute montagne.
Ensuite les granges sont envahies, et l’on
s’étend volontiers sur la paiUe.. ¡Dormir ? Il
n’en est pas question ! Mais l’on se repose.
A une heure, debout. Une bonne maman a
veiUé, pour nous préparer un excellent
café-au-lait, auquel toute la bande fait
honneur. A une heure et demie, prière,
chant, départ. L’on gravit la rude pente
qui mène au Col d’Abriès, du haut duquel
nous saluons l’aube naissante. En moins de
rien, l’on atteint le joli bois de Mamozelle,
parcouru par un gai ruisseau qui nous invite à faire un brin de toilette. Un bon déjeuner nous attend ap Roux, et bientôt la
troupe arrive en bon ordre à Abriès, le Pasteur et un Ancien en tête, les jeunes filles, les jeunes gens, en rang mihtaire, par
quatre : cinquante-trois Italiens-Vaudois,
qui viennent visiter leurs frèr^ FrançaisHuguenots. La population d’Abriès est sur
la place, attirée par le spectacle insolite.
Mais, voici le pasteur d’Arvieux, M. Jacques du Pasquier et sa dame, qui, avec une
gentillesse exquise, sont venus à notre rencontre. Et voici encore les protestants de la
haute Vallée., dont quelques-uns originaires de Massel, de Rodoret, de Bobi. Un quart
d’heure après, toute cette troupe donne
l’assaut à deux énormes autobxis, qui filent
bientôt à grande vitesse, mais je vous assure que le bruit des moteurs est couvert
par les cris de joie et les chants d’afiégresse.
Quel magnifique parcours ! Aiguille, VilleVieülc, Château-Queyras : autant de joyaux de cette belle vallée,.
En route, un troisième autobus réunit
les frères descendus de Saint-Véran. Enfin, Arvieux ! Arrêt devant le joli temple.
Une foule nous attend, et même un appareil cinématographique ! L’émotion nous
gagne, les mains se serrent... Dans la sacristie, nos jeunes filles se parent de la
charmante coiffe vaudoise qui — modestie
à part — sera admirée de tout le monde.
Ensuite, le culte. Redire les saintes émotions éprouvées ? Impossible. Dieu veuille
les bénir pour tous. L’on n’est plus qu’ime
seule famiUe. Le Pasteur d’Arvieux préside la première partie, et prêche sur la
liberté en Christ. Son collègue de Prali préside la deuxième et prêche sur l’Amour
fraternel en Christ. La Chorale de Prali
exécute deux chœurs avec entrain et
sentiment.
Le culte terminé, nous voilà de nouveau
sur les autobus qui nous transportent à La
Chalp, au presbytère de Félix Nefî et de...
M, du Pasquier. Surprise, des plus agréables : une collation exquise et copieuse. Les
paroissiens d’Arvieux, de Saint-Véran et
d’autres groupes de. la vaste diaspora nous
ont préparé une masse de bonnes choses,
surtout des gâteaux exquis... et c’est qu’ils
sont légion ! C’est une vraie agape fraternelle, car plusieurs habitants de la Vallée
sont à table avec nous. Le jardin du presbytère retentit aussitôt de chants joyeux.
L'appareil de M. du Pasquier fixe idusieurs
fois nos physionomies. Et l’on repart, mais
pas encore pour le retour ! L’autobus nous
amène à Brunissard, où une chapelle toute
garnie de fleurs nous attend. Aussitôt, il
y a foule. M. du Pasquier nous donne mie
excellente causerie sur les rapports de Félix Neff (dont nous célébrons le centenaire)
avec les Vaudois. Les deux Pasteurs échangent des remerciements, des appels chaleureux sont adressés aux représentats des
deux Eglises sœurs, des chants en commun,
encore des chants pralins, des prières ardentes s’élèvent à Dieu. Enfin, quoique le
cœur dise ; « Il est bon que nous soyons
ici», l’heure de la séparation est arrivée.
Des poignées de mains, l’émotion qui nous
gagne, les « Au revoir à Prali ! », les « Revenez !» — et nous voilà repartis.
Nous ne saurions exprimer la, reconnais
sance profonde que nous éprouvons. M. et
M.me du Pasquier se sont prodigués pour
I nous : leur accueil a surpassé tout ce que
l’on aurait pu imaginer. Mais, au fond, où
saurait s’arrêter le sentiment de fraternité chrétienne ? Nous leur adressons,
ainsi qu’à M.lle Watier, évangéliste à SaintVéran, à tous les frères d’Arvieux et de
la Vallée, notre gratitude, en demandant à
Dieu de les bénir abondamment.
Cette journée demeurera inoubliable. Ni
la longue marche fatiguante, ni même la
descente du Col d’Abriès, dans les ténèbres,
la neige, la boue, rien ne pourra faire regretter à un seul d’entre nous d’avoir participé à cette exursion, qui sera pour tous
l’un des plus beaux souvenire de notre vie.
Un mot encore, nécessaire : il faut que
l’on sache que notre jeune^e de Prali a
eu, pendant toute la journée, une tenue
irréprochable. Malgré le nombre, nos Jeunes se sont tous comportés comme doivent
le faire les membres d’une Union Chrétienne. La journée en a été d’autant plus
bénie. J. Bertinatti.
CHRONIQUE VAUDOISE
iiimiiKiiiiimimmiiiuiiiiK iKiimiiniiimiiiiimiiiiKiiti
UNE VI5ITE Â ZOAZZt.
H pleuvait à verse lundi 13 courant, et cependant, malgré l’orage, sept Pasteurs du
Val Pélis bravèrent le mauvais temps et
se dirigèrent du côté de Giaveno, en arrivant à Coazze à 9 heures précises. Notre
joli petit temple était ouvert, et nos frères en la foi, avertis de notre arrivée, au
nombre de vingt-cinq, vinrent nous souhaiter la bienvenue.
L’occasion était trop belle pour ne pas
en profiter ; aussi, à 10 heures, nous eûmes
un culte qui a laissé une profonde impression et qu’on n’oubliera pas de si tôt. Chaque paste.ur apporte son message : M. C.
A. Tron, en présentant ses collègues, exprime le vœu que l’Eglise garde sa bonne
renommée, qu’elle croisa en vie spirituelle
et qu’eUe résiste dans ces temps difficiles.
M. Philippe Grill souhaite que la déclaration de l’apôtre Pierre se réalise pour les
frères de Coazae : « L’Esprit du Seigneur
est sur les justes ». Sous cette direction, la
cradnte disparaît et l’œuvre de iDieu s’accomplit avec triomphe. M. B. Soulier apporte le message de Christ : « Voici, je suis
avec vous jusqu’à la fin ». Christ avec nous,
ses armes à notre disposition, c’est l’assurance de la victoire, de la joie et du bonheur. M. Henri Tron, senior, en décrivant
le monument de Siba,ud, élevé à la mémoire
de ceux qui ont combattu, décidé à vaincre ou à mourir, propose cet exemple à
l’Eglise de Coazze, qu’elle saura suivre.
iM. Emile Tron, en découvrant les armoiries
de FEglise Vaudoise sculptées sur la chaire,
se demande pourquoi le chandelier est couronné de douze étoiles, au lieu de sept. Il
en est de l’Eglise comme de la Confédération des Etats-Unis : à chaque conquête on
ajoute une étoile au drapeau national ;
Coazze est une étoile de l’Eglise Vaudoise,
et on en ajoutera bien d’autres. M. Jules
Tron invite au calme et à la foi en présence
des épreuves : « Prends courage, a dit
Christ, j’ai vaincu le monde ». Par le Maître nous avons l’assurance des forces qui
nous sont nécessaires pour vaincre les afflictions et les dangers, en arrivant à la
victoire. M. B. Gardiol rappelle que la visite de Saint-Paul à Rome a rempli de joie
les frères de cette ville ; il est sûr que la
visite des Pasteurs des Vallées a produit la
même impression sur les frères de Coazze.
En effet, l’ancien M. J. Rosabrusin répond au nom de l’Eglise, en remerciant vivement les Pasteurs des ¡Vallées, qui ont
apporté la bonne nouvelle, le message rafraîchissant, qui a rempli les cœurs d’une
véritable joie chrétienne.
Une prière est adressée à Dieu, on chante
le Te-Deum et l’on se sépare en s& serrant
la main avec effusion. Que,lie belle heure
rafraîchissante dans la maison de Dieu !
Que le Seigneur bénisse l’Eglise de
Coazze et son ancien qui a voulu exercer,
à notre égard, une hospitalité vraiment généreuse. Excellente journée, dont nous garderons un souvenir ineffaçable,
C. A. Tron.
Sooscription
pour les Écoles de Quartier.
Listes précédentes L. 7.849,
Collecté parmi nos frères de
l’Amérique du Sud, par M.
le pasteur Lévy Tron » 200,
Total L. 8.049,—
Il s’est glissé, dans l’une de nos dernières
listes, une erreur que nous voulens rectifier. Ce n’est pas M. Pierre Brochet, de
Saint-Jean, qui nous avait fait remettre
L. 15 pour les Ecoles de Quartier, et L. 10
pour le Mmument à Arnaud, mais iftf.
Pierre Pfassuit, également de Saint-Jean.
ANGROG'NEl. Décès. Nous avons eu, la
semaine dernière, deux décès à la montagne. Le 23 juillet, un long cortège se formait à la Vachère pour accompagner au
lieu du repos, à Saint^Laurent, la dépouille
mortelle de Rivoire Joséphine mariée Piaran, de Cacet, âgée de 40 ans, arrachée
soudainement à l’affection de ses cinq enrants et de son mari. Le 25 juillet nous accompagnions, depuis les hauteurs du Bagnou, au cimetière du Pradutour, le cercueil de Marie Benech feu Jean Jacques,
du Bagnou, décédée à l’âge de 67 ans.
Que le Seigneur console et soulage les
familles plongées dans le deuil !
— Notre Vente de hienfaisance a eu lieu
dimanche 26 courant, dans l’école de SaintLaurent et dans le jardin du presbytère.
Le temps nous a été favorable et le concours du public a été supérieur à toute attente. Aussi le succès de, la vente a-t-il été
complet.
Nos remercîments sincères aux organisateurs de cette belle fête, les Dames et les
Demoiselles de nos Unions Chrétiennes, qui
ont travaillé avec tant d’ardeur et de persévérance et qui ont vu leurs efforts couronnés de succès. Nos remercîments chaleureux aussi à toutes les personnes qui
ont concouru de quelque façon à la bonne
réussite de la vente soit en nous envoyant
des dons, soit en nous aidant d’autre façon, soit en participant à la fête. D. P.
— Le Rapport de la Paroisse, que nous
avons sous les yeux, accuse uné sensible
aûgmentation des contributions et collectes
sur les années précédentes, ce qui permet
de verser L. 35fX) à la Caisse Centrale et
L. 350 pour la Caisse d’Eméritation. Grâce
à deux dons considérables et à une collecte
spéciale on a pu recueillir L. 2360 pour les
Ecoles de Quartier ; a,ussi a-t-on pu tenir
ouvertes les écoles des hameaux excentriques de Serre-Malan et des Pons, qui seraient demeurées fermées sans cela.
LA TOUR. Ces dernières semaines Dieu
a rappelé à Lui trois fidèles membres de
notre famille : M.me Pasqualini née Ribet,
souffrante depuis de longs mois, mais supportant son épreuve avec une soumission
filiale. — M.me Jahier née Hugon, qui a
été bien éprouvée durant sa, vie : ses souffrances morales ont été plus grandes encore que ses douleurs physiques ; mais
Dieu, dont elle ne cessait d’exalter l’amour
paternel, lui a donné en toute occasion sa
puissante force. — M. Jean Rostan, qui a
été durant quelque temps ancien de l’Eglise, puis pendant de longues années concierge du temple. Humble, il a accompli
un travail humble, mais s’ést efforcé de
glorifier le Maître dans l’accomplissement
consciencieux de sa tâche. Il avait pour son
Sauveur un grand amour, possédant une
foi personnelle. Assidu aux réunions, lecteur intelligent de la Saint-Ecriture, il alimentait puissamment son être intérieur
qui, suivant-son expression qu’ü nous répétait encore l’avant-veiUe de son départ,
se vivifiait de plus en plus, à mesure que
son corps se mourait.
Nous renouvelons aux famiUes en deuil
l’expression de notre vive sympathie chrétienne. t.
PERRIER-iMANEILLE. Un nouveau deuil
vient de frapper notre Paroisse. En moins
de deux mois nous avons accompagné au
champ du repos trois de nos membres
d’église, fauchés à la fleur de l’âge. Vendredi, 24 juillet, nous avons confié à la
terre les dépouilles mortelles de Peyran
Emmanuel d’Emmanuel, du Serre (Maneille), emporté par une violente maladie,
à 19 ans. Il était rentré à la maison de
l’étranger quelques jours auparavant, pour
expirer au sein de sa famiUe.
Que Dieu soutienne le père et la mère
et les sœurs dans leur angoisse.
SAINT-JEAN. L’Asile des Vieillards
vient de perdre un de ses membres en
3
personne de M. Théodore Guy qui s’est
^dormi dans les bras de son Sauveur le
'18 juillet. Tout jeune, il était entré au Colîège de La Tour, puis avait continué ses
études en Suisse, mais sa santé ne lui
ayant pas permis de se consacrer au saint'Uiinistère comme ses deux Îrères, les toujours regrettés pasteurs M¡M. Teófilo et
¡Abel Gay, il se retira dans sa maison pal^^elle, au Teynaud, qu’il quitta ü y »
Welqnes années seulement pour s’établir à
,'Saint-Jean. Sa foi, sa piété vivante ne se,
démentirent pas jusqu’à la fin de ses jours.
iC'était un Vaudois de la vieille roche et il
^jg’en alla sans souffrances à l’âge de 72 ans.
Xie service funèbre a été fait par MM. les
tpasteurs Tron et Gardiol, le 20 courant.
Nous renouvelons aux parents, et tout
■particulièrement aux neveux, l’expression
!de notre sympathie chrétienne.
— Lundi 20 courant, dans le temple, a
jeu lieu la bénédiction nuptiale de M. Arthur Vola et de M.lle Chiri Letida. Nos
^3ons souhaits accompagnent les époux.
a. y.
SIENNE. M. Alberto Mario Rostan, fils
•du Pasteur vaudois de Sienne, a obtenu,
,â la suite de très brillants examens, son
diplôme (laurea) de docteur en médecine.
Nos vives félicitations au jeune docteur et
’.à sa famille. _____________
La Fête du Centenaire de Félix Neff
"'aura lieu à Freissiniëres les samedi 8 et
dimanche 9 août.
Programme : Samedi, à 14 h. 30, culte
; et service de Sainte-Cène, 'à Dormillouse.
Dimanche, à 9 heures du matin, culte
et service de Sainte-Cène aux Viollins. —
13 heures. Collation officielle à Pallons. —
15 heures, Kéunion en plein air.
Il est rappelé que la Vallée de Freissinières ne pœsède, ni hôtels ni restaurants,
mais à Pallon se trouve un magasin d’aÜmentation.
Nouvelles Politiques.
Durant cette dernière semaine, le Gouvernement s’est occupé surtout d’agriculture, en prenant les premières mesures
pour combattre, avec espoir de succès, la
«bataüle du blé». La première de ces mesures consiste da.ns le rétablissement de
la douane sur le froment qui a été fixée en
L. 7,50 par quintal. ¡Mesure de protection,
-qui frappe les céréales importées de l’étran■ger, et dont les compétents en matière
d’économie ne voient guère l’utilité ni
l’avantage, vu le change élevé qui représente, à lui seul, déjà une forte défense.
Les autres mesures concernent l’abolition
de l’octroi sur les combustibles qui doivent
servir à 1’a.griculture mécanique, les primes et les facilitations accordées aux agriculteurs pour les encourager à améliorer
la culture et à intensifier la production
du blé.
D'après une récente statistique, la production de blé en Italie est, cette année, de
62 millions de quintaux contre les 46 millions de l’année dernière, ce qui est réjouissant pour notre balance commerciale.
Le Comeil des Ministres, sur la proposition du nouveau ministre des finances hon.
Volpi, a décidé d’abolir l’impôt extraordinaire du 15 0|0 sur les dividendes, intérêts et primes des titres au porteur. Cette
mesure, fort louée dans les milieux industriels et commerciaux, a été prise dans le
but « d’acheminer les courants de l’épargne
vers les placements productifs de l’industrie et du commerce ».
L’hon. Amendola, chef des aventinistes,
vient de subir un deuxième attentat.
Obligé, à cause d'une invasion fasciste, à
■quitter l’hotel de Montecatini, où il venait
de descendre lundi dernier, il a été assailli
de nuit par d’autres fascistes, sur la route
■de Pistoia. Les assaillants, jusqu’ici introuvables, l’ont blessé à coups de bâton, sans
gravité heureiisement, à la tête et au bras.
M. Farinacci vient de finir sa tournée
'cn Sicile, au cours de laquelle il a prononcé
des discours plutôt enflammés qui ont déterminé la constitution d’un bloc d’opposition constitutionnelle à Palerme, en vue
des prochaines élections communales.
M. Federzoni, ministre de l’intérieur,
dans son récent discours de Brescia, a rappelé les fascistes à la discipline en les invitant à ne pas provoquer de violences. A!
la suite des épisodes de violence fasciste à
Parme, ¡M. Farinacci a publié un communiqué dans lequel il déplore les dévaster
tiens des bureaux appartenant aux personnalités de l’opposition en demandant la punition des coupables. Ces deux faits que
nous mentionnons sont assez symptomatiques et laissent espérer un probable relâ
chement de la pression exercée à l’intérieur du pays par le fascisme, ce qui n’aurait que du bon pour la tranquillité de la
nation.
France. Dimanche 19 courant ont eu lieu
les élections cantonales achevées dimanche
dernier par les élections de ballottage.
D’après les résultats définitifs, le « Cartel »
aurait gagné 133 sièges ainsi répartis : 6
radicaux, 72 radicaux-socialistes, 3 républicains-socialistes, 52 socialistes. L’élection a
confirmé le mouvement vers la gauche en
le rendant plus sensible encore par la victoire des socialistes et a marqué la défaite
complète des communistes.
Angleterre. La crise minière qui durait
depuis quelque temps n’a pas encore trouvé
de solution ; ce qui a décidé 1 intervention
du Gom’Crnement qui, par le moyen du
premier, M. Baldwin, tâchera d’en arriver
à un accommodement avec les Trades
Unions.
Maroc. Depuis quinze jours la situation
s’est sensiblement améliorée pour les Français grâce aux renforts qui arrivent nombreux du bassin de la Ruhr que l’on a commencé à évacuer. Les troupes françaises
ont pris l’offensive et l’arrivée du maréchal Pétain a contribué à précipiter les
évènements. Les riffains ont abandonné les
rives de l’Uerga après maintes attaques
sanglantes et sans succès pour s’emparer
de la localité. On espère qu’avec l’offensive
générale la situation s’améliorera encore.
La France et l’Espagne sont décidées à ne
pas conclune de paix séparée.
Fortugal. Une nouvelle sédition militaire
a éclaté, mais elle a été réprimée complètement en un seul jour. L’état de siège a
été proclamé dans tout le Portugal.
— L’Italie vient de, conclure et de signer
un accord commercial avec la Yougo-Slavie
et un autre avec la Lettonie. Dans les deux
accords en question les intérêts de nos émigr^ts dans ces pays sont réglés par des
dispc^itions précises et nos concitoyens devront être traitœ comme les citoyens de
leurs nouvelles patries. Au point de vue
commercial, l’accord œt également avantageux pour les deux parties contractantes.
t.
Nouvelles religieuses.
Conférence de Stockholm. Du 19-29 août
aura lieu, à Stockholm, la «Conférence
mondiale pour le Christianisme pratique »,
avec la participation de, 600 délégués, dont
275 pour le Continent Européen, 124 pour
l’Empire Britannique,, 151 pour l’Amérique
et 30 Orientaux. Les Eglises protestantes
du Japon se,ront représentées.
On remarque parmi les invités, l’économiste Charles Gide, M. Gustave Ador, 1 expremier ministre anglais Macdonald, le c^
lèbre écrivain Selma Lagerlöf et le président de la Tchéco-Slovaquie, M. Masaryk.
Voici le programme :
1“ Les desseins de Dieu à l’égard de l humanité et les devoirs qui en découlent.
2" L’Eglise et les problèmes industriels
et économiques. Quel est le programme social implicitement contenu dans l’Evangile?
— Les applications sociales du principe de
la fraternité chrétienne. — Les problèmes
posés par la propriété : capital et travail,
patronat. — L’industrie et l’esprit de coopération, aux points de vue national et ininternational. — L’enfance, l’adolescence et
le travail. — Le chômage.
S“ L’Eglise et les problèmes moraux et
sociaux. Professions et vocations. — _Le
foyer (la famille et le Icgement). — La jeunesse. — Les relations entre les sexes. '
La notion chrétienne de la répression pénale. — Alcoolisme. — Loisirs et récréations (le dimanche).
4“ L’Eglise et les reîatims internanationales. Le caractère universel de l’&
glise (l’Eglise et les nations). — ^ devoir
de l’Eglise d’enseigner la fraternité. — Le
problème des races. — L’action de l’Eglise
pour la paix, contre la guerre. — L’œuvre
de 1’« Amitié internationale par les Eglises ». — La paix par le droit (la loi se substituant à la force). — L’extension de l’ordre juridique aux relations entre les peuples et son fondement dans l’enseignement
biblique. ■— Le chrétien et la patrie.
5" L’Eglise et l’éducation chrétienne. La
formation de la personnalité chrétienne. —
L’éducation de la conscience civique. —^
L’éducation de la conscience internationale
par la fraternité,
6" La coopération des Eglises La coopération effective des forces chrétiennes, ses
méthodes. — Efforts vers l’unité. — Comment continuer l’œuvre de la Conférence ?
— Quel message la Conférence adresserat-elle au monde chrétien ?
H: ^ ^
. Unions d’Eglises - L’Union au Canada. A
partir de mercredi prochain 10 juin, l’union
des trois Eglises Presbytérienne, Méthodiste et Congrégationaliste sera un fait accompli. Le premier synode général de la
nouvelle Eglise évangélique nationale siégera ce jour-là à Toronto. Les corps directeurs des trois Eglises se réuniront encore
une fois séparément, puis s’achemineront
en CQriège vers un point de la ville où ils
se fondront en une procession unique pour
se rendre à la séance constitutive de
l’Eglise nouvelle. L’union a été adoptée à
runanimité, ou peu s’en faut, par les méthodistes et les congrégationalistes ; malheureusement il s’est trouvé, dans l’Eglise
presbytérienne, une minorité numériquement faible, mais très tenace, qui a résisté
à l’union jusqu’au bout ; efle s’est affirmée
sui-tout dans quelques grandes villes, Montréal, Toronto et Hamilton, et a décidé de
rester fidèle au régime presbytérien. L’un
de ses premiers actes a été d’envoyer des
délégués en Ecosse pour se faire reconnaître par les églises de ce pays. Cette résistance, sans empêcher l’union de se réaliser, assombrit quelque peu les fêtes qui
doivent l’inaugurer. Ajoutons à titre de
renseignement que l’Eglise presbytérienne
du Canada compte 374.961 communiants,
et que le 70 pour 100 des membres, le 80
pour 100 des pasteurs, le 85 pour 100 des
paroisses et le 90 pour 100 des missionnaires se sont déclarés favorables à l’union.
L’Eglise dissidente comptera un peu plus
de IQO.OOO membres. Le partage des prœ
priétés pourrait bien occasionner quelques
difficulté.
L’Union en Ecosse. L’Eglise nationale
d’Ecosse, possédant déormais une complète
autonomie doctrinale et financière, les obstacles principaux qui s’opposaient à la reconstitution de l’Eglise presbytérienne ont
disparu. L’Assemblée générale de l’Eglise
d’Ecosse a reconnu le fait à la quasi unanimité de ses membres et celle de l’Eglise
libre unie à une écrasante majorité. Il a
été décidé des deux parts de poursuivre les
négociations et en même temps de consulter les Eglises auxquelles on n’avait
rien pu soumettre de très précis jusqu’à
ce moment. De l’aveu général, la question
de l’union a fait un grand pas cette dernière quinzaine.
I (Journal Religieux, 6 juin).
H: ^
Les Chinois et les Unions Chrétiennes.
Le trait suivant montre combien les Chinois ont confiance dans les Unions Chrétiennes de Jeunes Gens. Rendant la dernière
guerre civile, dans la Chine septentrionale,
quand les troupes de Wu Pei-Fu occupaient
le port de Chefoo et menaçaient de débarquer, une bande de la place envoya, dans
deux coffres, tout l’argent liquide dont elle
disposait et tous ses papiers de valeur à
l’Union Chrétienne des marins américains
à laquelle elle confia la garde du dépôt jusqu’au départ des troupes. Les valeurs sonnantes à elles seules se montaient à quatre-vingt mille dollars.
Les Unions créent, en Inde, des conditions très propices de rencontres entre gens
de différentes classes et confessions ; ü en
est de même des camps de vacances d’éclaireurs dirigé par des secrétaires unionistes M. Joseph Ross a audacieusement organisé un camp à Mania, à la fois pour les
enfants des rajahs fréquentant les meilleurs collèges de la province et pour les
petits hors-castes venant des quartiers ouvriers de Nagpur. L’uniforme des éclaireurs est une aide précieuse dans ce domaine. Quand un garçon a comme uniforme les culottes et la chemise khaki, et qu’il
transporte un seau d’eau ot des provisions,
on ne songe pas, en lui temlant la main, à
lui demander s’il est fils de rajah ou de
hors-castes.
H: H: ^
Les Juifs dans le monde. D’après l’annuaire publié par le Judaôsme américain,
la population juive de la terre compterait
15 raillions et demi d’âmes. Deux tiers vivraient en Europe, un quart dans les deux
Amériques, 8 0|0 seulement seraient disséminés dans les autres continents. En
Asie il n’y a d’agglomérations juives qu’en
Palestine et dans les pays aiabes. En Afrique, 450.000 juifs sont massés le long du
littoral méditerranéen, toujours dans des
pays de langue arabe. En Abyssinie on
compte 50.000 juifs noirs (falachas) ; ü 7
en a 20.000 en Australie. Dans l'Empire
colonial anglais il y en a 500.000 environ ;
en Angleterre 300.000. Ils sont 400.000
dans les Colonies françaises et 150,000 en
France. Dans l’Union soviétique, il y en a
3.300.000, dont 100.000 en Sibérie en Pologne 3 millions et demi. En Palestine, on
compte le 11 0]0 de la population juive
totale. (Semaine Religieuse).
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DICTONS VAUDOIS.
(Définitions pittoresques ou ironiques).
Ràbba e ciôl - Tan qu’ün vol.
Dë pan pâ gaire - Dë vin pd gî (1).
Gl’âse dë Massel - I ciariën lou vin e beuvën l’aigo.
Gl’âse dë Massel - I passën dë dreit.
S’ia Val S. Martin foosse ün moutoun - Ciabrans e Maneglio sëriën lou rignoun.
Së giamai ou passa për Sübiasc - Vënè noû
veire.
Gl’âse dë Cavour - (Quant la i a pâ niin
que lì laude) - I së iaudën da lour.
Nau mê d’iivèm - e trei d’ënfèrn (2).
t. P
1(1) A Roclieplate.
(2) A Frali.
Jean Coîssan, directeur-responsable
Torre Pollice - Imprimerie Alpine
L’ancien FRANÇOIS SOULIER et sa fille
désirent exprimer encore id leurs pJus vifs
et profonds sentiments de reconnaissance
aux nombreux parents et amis pour les
précieux témoignages de sympathie chrétienne donnés à l’occasion de la courte maladie et du départ pour la Fatrie céleste de
leur bien-aimée
■m n a nui.
Saint-Germain, 22 juillet 1925.
La famille et les parents de
JEAN PIERRE GENRE
remercient les mmbreuses personnes qui
leur ont démontré de la sympathie à l’occasion du départ pour la Patrie céleste de
leur bien-aimé, en accompagnant sa dépouille mortelle au champ du repos.
D’une façon particulière ils remercient
bien vivement les pasteurs MM. David Bosio et J. J. Ribetti et le prof. Griset pour
les paroles d’affection et de réconfort qu’ils
leur ont adressées dans cette triste circonstance, ainsi que la Municipalité de la Commune d’Envers-Pinache, accourue avec le
drapeau à la cérémonie funèbre.
Chenevières, 26 juillet 1925.
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