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Soixante-ouatrième année - Anno VI".
21 Septembre 1928
N" 37
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DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
rRIX D*KBONNe»lBNTI
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jbar CoTsson, professeur,
Torre Pülke — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
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Tout changement d’adresse coûte 90 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
V«. Le Numéro: 35 centimes
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8) .
POUR MÉDITER.
« Pourquoi me .-^ont arrivées ces
choses ? ». Jérémie XIII, 22.
Cfette question des Israélites opprimés
I r^, par les ennemis, affligés de toute manière,
dispersés et errants, les hommes ne cessent de la répéter lorsqu’ils soufPrent, lors* qAi’un malheur les surprend, lorsque le
châtiment s’abat sur leur famille ou. sur
K leur peuple. Pourquoi ?
Oh ! s’ils apprenaient plutôt à mieux'
chercher en eux-mêmes la cause de leurs
I» maux ! ,Ecoutez, je ne veux pas dire que
■’'chacun de ncs malheurs, individuel ou naL.- tional, ait sa cause dans un péché, proche
P ou ancien, dans un de nos péchés ; j’af■ " firme qu’il y a souvent, à l’origine d’une
douleur, d’un chagrin, d’un désespoir,
une faute; et qu’il y a, en tous cas, à la
t base des souffrances de toute l’humanité,
,ï. le ijéché de toute l’humanité.
Nous demandous ; Pourquoi ? Mais le
Seigneur n’aurait-il pas le droit d’opposer
à notre pourquoi un autre pourquoi ?
Pourquoi les hommes ont-ils abandonné
Dieu ? Pourquoi ont-ils repoussé la main
qui les bénissait ? Pourquoi ont-ils. effacé
de leurs codes et de leurs consciences les
commandements immuables de l’Eternal ?
Pourquoi les transgressent-ils, du premier
au dernier ? Depuis celui qui dit : Tu
n'aura point d’autre dieu devant ma face,
jusqu’à celui qui dit ; Tu ne convoiteras
point ? Pourquoi ?... Et pourquoi les hommes, sachant qu’une route les amène à la
perdition et une autre au salut, marchentils, malgré qa, dans la voie large du mal ?
Et pourquoi, tandis qu’une loi inflexible
veut que l’un moissonne ce que l’autre
aura semé, pourquoi les hommes continuent-ils à semer — par la haine, le mensonge, la convoitise — ces maux et ces
peines qui les dévoreront un jour ?
Oh ! faisons taire nos pourquoi, et dans
le silence prêtons attention aux pourquoi
de l’Eternel et obéissons finalement à la
divine loi. Les souffrances dues à nos fautes disparaîtront en grande partie ; et
dans les autres nous jouirons de cette
paix venant d’une conscience pure et
d’une âme qui, en s’éloignant du mal,
vit dans la communion du Seigneur.
Giov. Rostagüno.
(Più pressa a te. Signer.
aCe Congrès de prague.
Amis Vaudois, l’impression laissée en
nous par le Congrès tenu à Prague du 24
au 30 ao'ût dernier est bien celle d’une
Assemblée profondément chrétienne, animée du désir ardent de coopérer à l’avancement du Piègne de Dieu, apportant la
justice et la paix sur la terre.
Les premières journées furent consacrées à des réunions des Comités de l’Alliance Universelle. Quelques modifications
furent apportées par le Congrès dans la
constitution du Comité International et
l’on nomma 8 :secrétaires généraux ; parmi
les élus nous trouvons deux noms bien
connus, outre celui du isoussigné ; Sir W.
Dickinson, secrétaire général de l’Alliance,
et M. Jézéquel, de Paris, qui tint en Italie
et aux Vallées une série de conférences,
il y a deux ans.
Le dimanche 26, les diverses églises de
la ville eurent des services spéciaux consacrés à la Conférence. Un des cinqi prédicateurs fut le prof. Ernesto Comba.
Nous ne pouvons, malheureusement, pas
donner une idée un peu exacte des différents discours, qui, chaque jour, ouvraient
un nouvel horizon aux discussions. Mais
les titres peuvent donner une idée de l’importance de ces heures de conversations :
«L’éducation pour la paix». M. E. A.
L. Fisher, après avoir constaté que la
guerre a été une partie de la vie humaine
et que par conséquent un enseignement
normal ne peut faire l’histoire des guerres
qui ont donné tant de héros et de nobles
caractères, affirme qu’il y a pourtant quelques mesures à prendre pour donner une
direction saine à l’éducation des jeunes :
éliminer, dans les manuels d’histoire, la
note violente du « préjugé antiétranger » et
chauviniste ; mettre davantage en lumière
les tendances à l’association, qui se manifestent dans l’histoire ; citer l’exemple
de la force des Etat-Unis d’Amérique, qui
leur vient du fait qu’ils sont unis ; élever
les peuples arriérés à un degré supérieur
de civilisation.
Le doct. W. Simons parla, le lundi, sur
« Les fondements moraux et religieux de
la paix mondiale » : Chaque cœur humain
et l’univers entier soupirent après la paix,
mais il y a une paix qui n’est que lâcheté,
paresse et mort, une paix dont le vrai
Prince de la Paix parla avec indignation
en s’écriant: «Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée ». La paix mondiale est un but élevé vers lequel nous
nous dirigeons, la guerre représente l’état
primitif. Depuis la dernière guerre, les
idées de morale dans le domaine du droit
international ont pénétré plus avant, un
progrès réel, donc, vers la réalisation de
la paix, est fait par cela même.
Le discours du prof. W. Hull sur le « Désarmement», aboutit à la votation d’un
Ordre du jour de la plus grande importance, que nous reproduisons ; « Le Con« grès réuni à Prague en août 1928, sous
« les auspices de l’Alliance Universelle
« pour l'Amitié Internationale par les iBgli«ses, demande instamment à toutes les
« Eglises chrétiennes de rappeler à tous
« les pays membres de la Société des Na« tions, la isolennelle obligation, dans lar
« quelle ils sont, de réduire et de limiter
« leurs forces militaires, selon les condi«tions prévues par le pacte et d’accepter
« une organisation universelle, suivant la« quelle les conflits seraient réglés par les
« moyens d’ordre pacifique et non par la
« guerre. Il supplie les Eglises d’user de
« leur influence auprès de la Société des
« Nations et de leurs Gouvernements res« pectifs, pour les amener à compléter ra« pidement les arrangements intematio« naux qui permettront la réduction des
« armements.
« Le Congrès conjure les Eglises de je« ter le poids de leur inspiration religieuse
« en faveur de l’idée que les peuples doré« navant, en acceptant les biens de la soli« darité fraternelle et les contrats mutuels
« d’une collaboration concordée, renonçant
« au droit d’agir sans tenir compte des
'ü
« obligations internationales : les Eglises
« de JésusUhrist acceptent, comme un
« axiome, la hiérarchie établie dans l’Evan« g'ile par leur Chef commun : Cherchez
« premièrement le royaume de Dieu ».
Citons encore parmi les sujets traités à
Prague : « Coopération avec la Société des
Nations et la Cour Internationale de Justice», par Sir Wülonghby Dickinson, qui
termine en démontrant que toutes les Eglises doivent déclarer simultanément que le
Christianisme exige une acceptation sans
réserve des méthodes pacifiques pour résoudre toute divergence internationale.
« Continuons notre œuvre, dit-il, convain« eus que nous servons le Christ et nos
« frères en nous efforçant d’ouvrir une
« voie nouvelle meilleure que les chemins
« sanglants sur lesquels l’humanité a tré« bûché dans le passé ».
M. Fred Smith, en parlant du « Progrès
social et la paix mondiale », affirme que
la guerre ne sera pas évitée par la sévérité des sanctions économiques, ni par les
sacrifices de vies humaines, ni par le refus de certains de prendre les armes, ni
par des réunions d’intellectuels qui voteront des raisons sentimentales. « La guerre
« ne disparaîtra de la scène du monde, que
« lorsque le fait d'organiser des armées
« pour massacrer des êtres humains sera
« considéré un péché envers DieU. Qlu’une
« bonne fois il soit reconnu que la guerre
« est l’ennemi de toutes les religions ; alors,
« mais seulement alors, les instruments
« destinés à la distruction de l’humanité
« seront changés en instruments dédiés au
« service de l’humanité ».
Le doct. Cd. Benès, qui, ne pouvant être
présent, envoya son discours, en parlant
du « Progrès social et de la paix universelle », constate que la lutte pour la paix
doit s’engager sur deux points : réduire
au minimum les possibilités mêmes de conflit, s’appliquer à faire donner aux relations entre les peuples des bases juridiques et morales nouvelles. L’humanité est
en lutte pour conquérir un nouvel idéal,
les formes actuelles de sociétés et de pensées ne satisfont plus et c’est pourquoi
l’on cherche des voies nouvelles. Tout le
monde est en cours d’évolution, y compris
les religions et les Eglises.
Comiprendre cela et se mettre au service du progrès social des peuples est la
meilleure et la seule façon de réaliser les
principes de Jésus : « Donne à celui qui
te demande».
« La consécration en vue de la paix ! ».
Quelles paroles de feu furent prononcées
par M. Nathan Soderblom sur ce sujet !
« Ruppelons-nous, dit-dl, le message de
« Stockolm renouvelé sur le Mont des
« Oliviers par le Conseil Missionnaire
« International et regardons bien en face
« la difficulté fondamentale à la réalisation
« de notre idéal et cherchons-la en nous :
« aucun combat n’est plus urgent que le
« combat contre notre propre moi, orgueil« leux et misérable. L’ennemi de la paix
« et de la concorde c’est ce moi, le moi
« individuel et collectif. Il y a un Ego
« surhumain dans lequel les égos humains
« sont délivrés de leur égoïsme, mais il
« faut des moyens divins. La paix de Dieu
« ne peut être reflétée par une chrétienté
« divisée. L’Eglise elle-même, un jour vi« siblement une, accomplira l’œuvre qui
« lui a été confiée par le Prince de la
« Paix ». C. Gay.
Soirées du Synode.
Séance
de la Société d'Histoire Vandoise.
{Lundi soir, 3 septembre).
La saUe du Synode est bondée de memr
bres et d’amis au moment où M. le prof.
D. Jahier, président, ouvre la séance et le
public continue à affluer au point qu’il
faut laisser libre l’accès aux galeries, et
les vodlà bientôt remplies aussi de jeunes
gens surtout, qui s’intéressent — à leur
manière — au développement du prœ
gramme de la soirée.
Le Président présente son rapport, soigné comme toujours, sur le développement
et l’activité de la Société pendant l’année,
et Ton apprend que les membres effectifs
sont maintenant 284, dont 64 à vie et 220
annuels : nombre très réjouissant s'il ne
fallait pas (quant à ces derniers) renouveler l’éternelle plainte au sujet des nombreuses cotisations non payées. Il annonce
cependant que les négligents vont recevoir aussitôt une invitation à se mettre
en règle, s’il ne veulent pas se voir effacés de la liste des membres qui sera pu«
bliée dans le prochain bulletin. Pourquoi,
ajoute-t-il, ne pas s’enlever le souci de ces
payements annuels en versant une fois
pour toutes la somme requise (L. 150 à
l’intérieur et L. 2(X) à l’étranger) pour
l’inscription dans la catégorie des membres à vie ? Pour ce qui a trait aux publications, il remarque la faveur croissante
avec laquelle sont accueillis les deux opuscules du 17 février, dont le tirage a pu
être augmenté encore. Deux buUetins ont
été publiés. Le dernier, pour des raisons
d’ordre typograpihque, n’est pas aussi
nourri que d’habitude, mais les articles
tout prêts qui n’ont pas pu y trouver
place, paraîtront dans le N. 53, qui sera
particulièrement riche. Nos matériaux
n’ont jamais été aussi abondants qü’à présent, grâce à un renouveau d’intérêt pour
les recherches historiques vaudoises, parmi
nous, et même en dehors de notre milieu.
Les finances se sont sensiblement améliorées avec l’augmentation de la cotisation
annuelle, le produit réjouissant de la collecte des égilises (total L. 2.604,40), et quelques dons exceptionnels (tel un legs de
L. 1.000 dû à la générosité d’un descendant d’une famille féodale qui persécuta
nos ancêtres). En effet le compte-rendu
financier, présenté tôt après par le trésorier M. le géom. E. Ayassot, accuse
L. 16.087,30 aux entrées et L. 5.453,85 aux
sorties, d’où un excédent de L. 10.633,45,
desquelles il faudra cependant déduire
L. 3.775 qui doivent être capitalisées en
tant que contributions de membres à vie,
et le montant de quelques notes qui restent à payer. La Société a entretenu des
relations avec bon nombre de Sociétés, notamment avec le « Congresso Storico Subalpino» qiui a voulu honorer dernièrement notre représentant (M. le prof. Jahier lui-même) en l’appelant à partager,
avec trois autres messieurs, la charge de
vice-président, et avec la Commissione
délia mostra storica sabauda à l’exposition de Turin, pour le 4*"® centenaire de
Emmanuel Philibert, à disposition de laquelle ont été mis plusieurs objets de notre Musée. Les Archives ont été enrichies
de quelques manuscrits, et le Musée a reçu
une vieille épée, un vieux fusil, deux mon-
2
très anciennes ^ deux collections de monnaies étrangères.
Le rapport du Président et le compterendu du Caissier, ne donnent lieu qu’à
des... applaudissements ; on passe donc aussitôt aux communicatims historiques, à
l’ordre du jour.
M. le prof. J. Jalla a la parole, d’abord
pour traiter du lyremier testament de Josué Janavel; en historien, il retrace les
circonstances historiques et les dangers
I>articulièrement menaçants qui induisent
Janavel et sa femme à dicter, en date du
6 août 1659, la déclaration de leur volonté
à l’égard de leurs biens. Il souligne dans
les fragments de ce vieux document, dont
il donne lecture, les traits amusants, des
marques de générosité, et surtout les expressions remarquables de la foi agissante
de ce guerrier redoutable.
M. Gustave Bert parle ensuite des traces des Vaudois dans h, Vallée de Suse.
Il mentionne quelques localités où le culte
protestant était célébré vers la fin du
XVI“® siècle, puis il raconte en détail quelques exploits qui eurent lieu entre 1562
et 1590.
Suit une communication du Président
sur les péripéties d’un pasteur à l’époque
de la révolution française. Il s’agit du pasteur D. Mondon, alors à Prarustin, qui,
ayant eu la malencontreuse idée de rendre hommage, dans son sermon d’ouverture du Synode de 1791, aux principes qui
venaient de triompher au-delà des Alpes,
fut non seulement suspendu de ses fonctions pastorales par les autorités gouvernementales, mais dut même faire un séjour en prison à Turin ; le public remercie M. Jlühier, comme les deux orateurs
précédents, par des applaudissements.
Le Président interprète le sentiment de
l’assemblée émue en envoyant une pensée
affectueuse au vice-président M. B. Léger.
Le Bureau est confirmé, par acclamations, comme suit : MM. D. Jahier, président ; B. Léger, vice-président ; J. Jalla,
archiviste ; Em. H. Tron, secrétaire ;. Ep.
Ayassot, caissier ; et la séance est levée.
e. t.
M '
T '
Séance de la «Pra dcl Torno».
La « Pra del Torno » a tenu jeudi soir,
6 c., à 8 h. 30, sa séance annuelle, dite « du
Synode», sous la présidence du pasteur
M. Colucci, devant un public nomibreux et
choisi.
Après l’invocation et le chant d’un cantique, M. Colucci lit dans l’épître aux Ephéc siens le passage (VT, 10-24) où SaintT*aul
nous indique les différentes armes que le
soldat du Christ doit porter. Ensuite la parole est donnée au président de la Société
pour 1928-29, Alfred Janavel, qui nous entretient pendant plus d’un quart d’heure
sur la jeunesse, ses différents ..penchants
bons ou mauvais, sœ aspirations, ses heures de doute. Ensuite ü donne un aperçu
de l’activité de la Société pendant 1927-28.
Les membres à vie sont au nombre de 24 ;
les membres honoraires, 600 ! Il est cependant à déplorer que bon nombre de ceux-ci
ne soient pas très ponctuels quant au paiement de leur modeste cotisation annuelle
(L. 5) ! Un spécial remercîment est dû aux
membres correspondants, ainsi qu’à Messieurs les Pasteurs. Les membres effectifs
sont arrivés au beau nombre de 29. L’orateur est vivement applaudi.
Ernest Ayassot, le deuxième orateur,
nous fait voir un homme qui, ayant fini
son œuvre, et se sentant désormais dans
l’impossibilitié de continuer, dit ; « Maintenant, ça suffit ; qu’un autre poursuive
notre travail ». Voilià les mots que prononcent les Pasteurs, Evangélistes et Missionnaires qui ont fini leur carrière, et qui attendent que des jeunes prennent leurs
places et fassent fructifier la .semence qu’ils
ont jetée au prix de tant de travail et de
sacrifice. La « Pra del Torno » est un foyer
où se forgent bon nombre de jeunes qui
voudront poursuivre l’œuvre de ceux qui
ont droit au repos après une longue et laborieuse carrière. Ayassot aussi est très
vivement applaudi.
Un autre cantique, et c’est le tour de
M. Gustave Pons, missionnaire en vacances
après 15 ans d'absence des Vallées. M. G.
Pons parle en fràngais... ce qui doit avoir
choqué certains Vaudois que nous ne nommerons pas :! Il nous entretient d’une façon
très intéressante sur « Le travail missionnaire par le moyen du livre » au Lessouto,
où M. Pons dirigeait une école biblique,
qui a diû être fermée à<son départ. Il y a
au Lessouto 12 missionnaires, 23 pasteurs,
un très grand nombre d’évangélistes et de
maîtres d’écoles indigènes. Les écoles sont
fréquentées par 32.000 élèves ; on a aussi
une école de théologie, des écdes normales,
des écoles industrielles, avec environ 400
élèves. Ce qui intéresse surtout, ce sent
les difficultés que les missionnaires ont rencontrées pour introduire l’usage de l’écriture dans le pays ; la langue bassouto
n’avait jamais été fixée ; mais par un travail assidu et persévérant, les missionnaires ont réussi à faire resplendir la lumière
parmi les ténèbres de ces païens. La typographie du Lessouto a imprimé des centaines de milliers de volumes, où l’on
trouve tous les genres : depuis la Bible,
les recueils de cantiques, les sciences, jusqu’au roman. Enfin M. Pons adresse plus
particulièrement aux membres présent.s de
la « Pra del Torno » de chaudes exhortations et de bons encouragements pour
l’avenir.
M. David Bosio clôt l’édifiante réunion
par une très fervente prière,
La collecte à la sortie, en faveur de
l’œuvre des Missions, a donné la belle
somme de L. 416,20. emm. t.
Une Conférence Unioniste.
A Badia a Prataglia, dans une magnifique région boisée du Casentino (Italie
Centrale), a eu lieu, du 9 au 16 c., une
Conférence de Secrétaires unionistes des
grandes U. C. de J. G.* d’Italie (Rome, Milan, Florence) et de l’Y.M.C.A. de Turin.
Le Comité National était représenté-par
le prof. Attilio Jalla et par le secrétaire
général Cesare Gay, dans le but d’y appor- ^
ter dans les discussions l’expression la plus
directe de Tunionisme italien, et d’y prendre les éléments utiles en vue du programme d’action pour toutes les Unions
d’Italie.
La Conférence a eu le caractère d’un
vrai cours d’étude, sur les principes et les
méthodes de travail des U. C. de J. G.
Chaque jour il y avait 7 heures de leçons,
d’après un programme précis, suivies d’observations et de discussions utiles. Quatre
professeurs s’alternaient : M. A. S. Taylor,
le représentant des Y.M.C.A. américai- ¿t
nés en Italie, à la première heure du
cours journalier, a mis tour à tour en évidence les grandes valeurs de l’Evangile
de Jésus, l’adoration, la foi, l’amour, le
sens du sacrifice, le service, la solidarité.
M. P. Super, le secrétaire général des
Unions de Pologne, le meilleur écrivain
actuel sur les questions unionistes, a développé trois sujets : le premier sur les principes fondamentaux de runionisme et leurs
applications pratiques ; le deuxième sur
les méthodes générales et particulièi'es
d’organisation et de travail ; le troisième
sur les œuvres et initiatives à adopter.
M. Berry, directeur de l’Ecole d’éducation
physique à Genève, a traité les différents
aspects et manifestations de l’activité physique et sportive des Unions, illustrant ses
paroles par plusieurs exercices pratiques.
Enfin, M. le doct. Assaggioli, bien connu
par ses études sur la psychiatrie, membre
de la direction de l’U. C. de J. G. de. Rome,
nous entretint sur la psyoologie appliquée,
comme le moyen le plus efficace pour l’examen de soi-même, et pour l’action sur les
autres.
Nous ne pouvons résumer les différents
cours, d’autant plus qu’ils ont été très
abondamment illustrés d’exemples, de conseils, d’indications, de règles pratiques,
pour atteindre réellement le but d’instruire ceux qui, chez nous, se donnent entièrement à la mission unioniste. Mais
nous devons mettre en évidence le caractère profondément religieux des principes
qui ont inspiré tous les cours, princjpes
que chaque leçon répétmt directement ou
indirectement, et qui peuvent se fésumer
ainsi ; Le seul fondement, de l’œUvr^ des ,
U. C. de J. G. est le principe et le< sentiment chrétien de l’Evangile ; son but est
la formation du caractère chrétien des jeunes gens ; ainsi toutes les activités du programme, depuis l’étude biblique jusqu’aux
exercices gymnastiques, aux sports et aux
soirées récréatives, doivent toujours viser
à ce but ; cette attitude et cette action
doivent être maintenues par tous les
membres actifs, mais surtout par les secrétaires et les directions, qui doivent se
considérer comme des apôtres du Maître ;
chaque œuvre, chaque activité, chaque initiative doit être organisée et développée
avec soin, avec un sens exact d’ordre et
de discipline ; doit correspondre à un besoin réel, et avoir un caractère clairement
nationàl.
Nous souhaitons que ces principes, qui
furent le fondement de la Conférence, deviennent les règles vivantes de l’œuvre de
toutes les Unions d’Italie. Elles en seraient
enrichies d’une action plus intense et plus
utile et d’une plus profonde consécration
au service de Jésus. a. j.
LEGENDES DE CHEZ NOUS
La « fantine » de l’Eïdut.
{Suite et fin - Voir numéro précédent).
Dans l’entre-temps, Jean-Pierre se
voyait, malgré lui, entraîné vers le plus
suave, vers le plus mystérieux amour, avec
sa fantinei Que voulez-yous, le mystère a
bien trop d’attraits pour nous pauvres humains ! Dans les alentours pas le moindre
soupçon d’une telle douce et incroyable supercherie, les fantines, les ondines et les
fées, maintenant, avec les profanes, comme
de superbes majestés, le plus parfait
incognito.
Par quelle généreuse folie donc, la Fantine de l’Eïdut voulut-elle conférer à JeanPierre un si royal privilège, un si ccmr
mode incognito, nous ne le saurons jamais. Ce qu’il y a de bien avéré, c’est
qu’elle lui donna, un jour, un superbe fichu tissé avec les fils les plus irisés des
plus délicates toiles des mères-araignées et
sur lequel les vents avaient semé, à jamais, les plus belles fleurs du monde, et
auquel les papillons superbes des plus
lointains pays servaient d’émaiUant décor.
— « Tu n’auras qu’à le passer autour du
cou, lui“dit-elle, et personne ne pourra jamais t’apercevoir lorsque tu viendras à
nos rendez-vous ».
Posséder un talisman et vouloir bientôt
le mettre à l’épreuve, qu’y a-t-il de plus
naturel ? Aussi, dès que Jean-Pierre eut
quitté sa fantine, il n’eut plu,s d’autre
souci, d’autre préoccupation, d’autre séduction, d’autre hantise.
Mais pour en voir l’effet il aurait fallu
l’essayer sur un autre. Cela n’aurait-il
pas fait naître plus que de simples soupçons ? Ne l’aurait-on pas accusé de secrets
manèges avec les ondins ou tels autres de
ces êtres mystérieux peuplant les fonds
et les sommets de nos noires Vallées ? Et
puis la jalousie, si humaine et si inhumaine à la fois, ne s’en serait-elle pas
bientôt mêlée ?
Le soir tombait lorsqu’il rentrait chez
lui en proie à mille démons tentateurs.
Une silhouette humaine projeta devant lui
son ombre lunaire. Non:! ce n’était que la
souche dégarnie d’un sapin bien plus que
séculaire, mais si humaine dans son profil
qu’il n’hésita pas. Il courut au vieux tronc,
l’entoura de son fichu et...
Une flamme énorme, épouvantable, éclatante, d'un éblouissement imipossible à soutenir, le frappa comme le plus lumineux
sillon des foudres- du ciel. Rué sur le sol,
anéanti, il cherchait en vain dans le gazon,
entre ses bras serrés, dans ses mains crispées d’y dérober ses pauvres yeux aveuglés.
Au même instant un roulement effroyable, le bruit de cent tonnerres !...
La pauvre fantine, la reine, la plus belle
et la dernière de nos glorieuses fantineÆ
se croyant trahie, dévoilée, découverte^
croyant sa race perdue parce qu’elle avait!
préféré aux ondins et aux sylphes, tout<i
puissants et impeccablement beaux, le 2
pauvre et faible fils d’un homme, se pré-s’g
cipita au fond de la vallée et, d’un geste,!
entraîna à sa suite tous les êtres mysté- j
rieux qui la peuplaient.
Les airs qu’ils habitaient soufflèrent j
avec une violence inouie et les dispersê-j
rent dans l’infini. Les eaux qui faisaientj
leurs délices grossirent et se ruèrent versi |
les plaines, vers les mers, vers les océans."
Leurs .sources. Des sources qui leur dann'j
naient la vie, disparurent bruyamment ne 'laissant à leurs places, si belles et solitai-j
res, que des gorges sauvages, des fondriè-J
res, des ravins, des abîmes, des éboulements, caillouteux et malfermes, des cre-J
vasses épouvantablement superbas où nulle
végétation ne poussa plus jamais, où nul
pâtre ne put jamais plus aller paître ses
troupeaux, ana toucia sâ vâceia.
Tous les ponts de la va.Uée, toutes ces'-t
œuvres humaines qui étaient sur leur passage, furent emportés par les fantines dé- ,
sespérées; le pont Raout seulement fut respecté : il a servi à la reine-fantine, à l£^
fantine de l’Eïdut, à monter vers les roches
avoisinantes où elle traça de ¡sa main les
signes mystérieux, ses malédictions, que
l’on y voit encore, comme l’on voit encore
l’effroyable éboulement sur lequel l’Eldut
est resté perché dès ce jour, et comme
l’on voit encore la profonde gorge, au bas '
du Gros et du Petit-Passet, que leur chute
effroyable creusa à même le roc, le roc
le plus dur.
Et les poules de Giantoun recommencèà pondre.
Si vous ne m’en croyez pas, allez le dire
aux fées. SiLV(o Pons.
CHRONIQUE VAUDOISE
Un appel pour les dons en nature
en faveur de nos Œuvres de bienfaisance.
La Commission Hospitalière Vaudoise
adresse son appel annuel, pour la récolte,
désormais traditionnelle, des dons en nature, en faveur de nos œuvres de bienfaisance, appel adressé d’une façon particulière , aux Unions Chrétiennes et aux
Consistoires.
Cette année, la saison étant peu propice, a rendu bien difficiles pour nos agriculteurs les contributions de produits de
la campagne. D’autre part, précisément
pour cela, nos Institutions de bienfaisance
vont se trouver dans de graves difficultés
matérielles et financières. Ce qui fait que
nous demandons à tout bon Vaudois un effort spécial pour une contribution en nature, quelle qu’elle soit : fruits, légumes,
haricots, pommes de terre, châtaignes, etc.,
ou pour qu’il puisse en tout cas remplacer
ce qui manque par un don en argent, selon ses ressources. Nos œuvres de bienfaisance ne peuvent pas renvoyer ceux qui
recourent à elles. C’est à nous tous qu’elles demandent ce sacrifice de solidarité^,
qui leur permette de continuer leur activité nécessaire et bénie.
Nous prions les Unions Chrétiennes, et
tout spécialement MM. les Pasteurs, d’organiser le plus tôt possible cette « récolte »,
vu l’urgence et la nécessité du don. La récolte devrait être achevée, au plus tard,
le 20 octobre.
Pour le Comité de Groupe des Unions
Chrétiennes : A. J.
* H: *
LA TOUR. Mariage. Samedi 15 c. eut
lieu, au temple neuf, la bénédiction du
mariage de M. Rodolfo Pasqualetti, employé de banque, avec M.lle Marie Louise
Suhüia, ex^élève de notre défunte Ecole :
Normale et actuellement institutrice aux ^
écoles vaudoises de Sanremo, ville où les
heureux époux vont fixer leur résidence.
Nous les y accompagnons de nos meilleurs
vœux de bonheur, en les priant d’agréer
nos plus chaudes félicitations.
POMARET. Notre paroisse a été singulièrement éprouvée dans le courant de l’année 1928, et surtout depuis le l®*" juillet. En
3
[onnant ici la liste de ceux qui nous ont
Imités, nous renouvelons aux familles afflifées l’expression de notre sympathie chrétienne : Henri Gavazzoli, 32 ans, gendre
[¿e M. Decdato, colporteur, décédé le 1®''
janvier — Marianne Baret veuve Peyro-iiel, des Cerisiers, 71 ans, décédée le l®®
ijnars — Madeleine Maurin veuve Jahier,
¡sdu Paleizet, 84 ans, le 6 mars — Madeleine
■<Bibet veuve Baret, des Pons, 70 ans, le
22 mars — Ugo Pastre, des Blégiers, 17
ans, le 24 mars — Ernest Costabel, du
Clôt de l’Envers, 16 ans, le 8 mai — Mi,¡¡^1 Menusan, de la Pérouse, 65 ans, le
14 mai — Picco Vittoria veuve Marchisio,
-de Tuî'in, 68 ans, le 16 mai — Marie Guigou veuve Pons, de la Pérouse, 49 ans,
le 24 mai 1928 — Madeleine Long, du Rian,
i^2 ans, le 10 juin — Suzanne Gaydou, née
¡Baret, des Faure, 77 ans, le 1®"^ juillet —
Marthe Costabel née Griot, de Vivian, 63
'ans, le 12 juillet — Henri Pons, du Pomaret, 69 ans, le 20 juillet — Robert Rochon
de César, de Vivian, 3 jours, le 25 juillet
— Lydie Cécile Chentre d’Alexandre et Assely Co'iisson, Envers Pinache, 9 mois, le
l®® août — Albert Long de Jean, Pomaret,
>5 mois, le 12 adût — Nino Coucourde de
¡Humbert, Clôt, Envers Pinache, 11 mois,
le 17 aoiût —^ Jean Clapier, du Clôt des
IBoulards, 62 ans, le 24 août — Jean Jacques Ribet, du Bouchard, 66 ans, le 30
.aolût — Ferdinand Viîlielm, du Pomaret,
53 ans, le 9 septembre. G. C.
H'
PRAhüSTIN. Notre Eglise, qui a eu
l’avantage de voir et d’entendre plusieurs
frères du dehors, ‘ le 26 août dernier, à
l’occasion de la célébration du 1®® centenaire de son temple de SaintÆarthélemy,
a eu aussi le plaisir d’entendre, au culte
principal, pendant deux dimanches consécutifs, M, le comm. Umberto Bani, de
Rome, en séjour à la « Casa Estiva ».
— Celle-ci, désormais une institution pour
Saint-Barthélemy, a été ouverte, cette année encore, pendant les mois de juillet et
août. Elle a accueilli plusieurs jeunes gens
venus de différentes villes d’Italie pour
admirer et parcourir nos belles Vallées,
respirer l’air oxygéné de nos montagnes
ot se faire du bien moralement dans l’atmosphère d’une vie de famiUe simple, cordiale, chrétienne.
— M. le missionnaire Barthélemy Pascal,
dans sa visite à Prarustin, le 9 c., nous
a entretenus des progrès de l’Evangile au
Lessouto, où il a travaillé pendant 35 ans
et qu’il vient de quitter, pour prendre sa
retraite. Nos bons vœux raccompagnent
en Algérie, où il va s'établir avec M.me
Pascal, auprès d’une de leurs fiUes.
Puissent nos chers amis jouir pendant
longtemps d’un repos bien tnérité ! A. J.
SAINT-JEAN. Le 8 septembre décédait
aux Ayrals, après une pénible maladie,
Rostan Paul, âgé de 55 ans, époux et
père exemplaire. L’ensevelissement eut
lieu dimanche 9 c., avec le concours d’un
grand nombre de personnes.
Nos sincères condoléances à la famille
en deuil.
— Là chaire a été occupée, le 16 c., par
M. Eugène Revel, et M. le docteur Enrico
Meynier prêchera, D. V., dimanche 23 c.
Nous remercions ces frères bien sineèrement.
— La collecte pour les réparations à
l’Asile des Vieillards, après la pi'édication
de M. le prof. Rostagno, le 9 c., a donné
L. 747,30.
— Le 8 c., a été béni le mariage de
M. Paul Pons et de M.lle Marguerite
Monnet.
Samedi 15 c., eut lieu, dans le temple
du Chabas, la bénédiction du mariage de
M. Albert Bornions avec M.lle Marie Louise
Benech.
Nos meilleurs souhaits accompagnent ces
époux. Y.
Nous nous joignons aux nombreux amis
de M. et M.me Bounous-Benech en priant
ces heureux époux d’agréer, avec nos vi'Ces félicitations personnelles, les meilleurs
vœux de bonheur durable. Réd.
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¡Nouvelles de la Semaine.
Nous nous excusons auprès des nombreux lecteurs s'intéressant à cette rubrique, pour avoir dû la sacrifier ces deux
dernières semaines, afin de faire plus de
place aux chroniques du Synode. Résumons rapidement les nouvelles et les évènements de date plus récente.
Dans le but d'encourager la production
du blé, qu’il s’agit d’augmenter, le Gouvernement a décidé d’élever le droit d’entrée des blés d’importation de 28 à 40
lires irapier. Cette mesure, destinée à protéger notre agriculture, était nécessaire,
vu que le prix du blé était descendu à
L. 120 environ et n’était plus suffisant à
pousser l’agriculteur à étendre et à intensifier la culture de cette denrée. Ne pas
oublier que notre impm'tation de blé se
monte encore à 23 millions de quintaux!
L’Italie vient de faire un versement de
2.125 livres sterling à l’Angleterre comme
sixième terme de payement pour l’extinction de notre dette de guerre.
D’après les données de la « direction générale des monopoles d’Etat » {privative)
il résulte que l’italie a, rien que pour les
tabacs, réalisé un bénéfice net d’environ
deux milliards cinq cent cinquante quatre
millions au cours de l’exercice juillet 1926juin 1927, soit une augmentation du 11 0/0
sur l’exercice précédent.
Le Grand Conseil Fasciste se réunira à
Rome, â partir du 17 c., et aura à s’occuper de maintes questions, réformes et projets importants. M. Mussohni y fera un
rapport sur la politique générale du régime
et M. Turati un deuxième sur les organisations contrôlées par le parti. M. Mussolini vient de décider d’inviter à faire
partie du Grand Conseil — qui comme chacun sait est l’organe suprême du parti,
donnant le ton à toute notre politique —
MM. Farinacci, Sansanelli et Forges
Davanzati.
On a eu dernièrement la démjssion successive, et comme s'il y avait un mot d’ordre, d’un certain nombre de podestats de
nos grandes viUes, celui de Turin entre
autres, l’amiral de Sambuy, qui fut aussitôt remplacé par le comm. Umberto Ricci
en qualité de commissaire royal.
Une Commission d’enquête sur les causes qui ont provoqué la perte de l’aéronef
«Italia-» (expédition Nobile), la mort eu
la disparition d’une partie de son équipage, vient d’être nommée par le Gouvernement, Commission présidée par l’amiral
Cagni et dont feront partie des compétents, tel que le général de dirision Armando, chef d’Etat major de l’aéronautique, l’amiral de division Denti di Pirano,
le général médecin de la marine Cavalli
Molinelli, etc.
Le 15 c., le prince Humbert a fêté, dans
l’intimité de la famille, auprès de ses augustes p'arents, son 24™® anniversaire. Inutile de relever que la sympathie affectueuse dont il est entouré par toute la
nation, lui a été manifestée de façon toute
partieuhère en ce jour, par l’envoi de mib
liers de télégrammes de félicitations, du
monde officiel et du peuple des quatre
coins du royaume.
Dimanche 9 c., sur le « circuit de
Monza », pendant la course pour le Grand
Prix international, la machine du « coureur » Materassi dévia tout à coup et se
précipita, avec une vitesse de 200 km. à
l’heure, sur le public massé au pied des
tribunes. On eut à déplorer plus de 20
maris et une trentaine de blessés fort
graves. On se demande comment on eut le
barbare courage de continuer la course
après un pareil carnage.
— ESPAGNE. Un complot ayant des ramifications dans toute la péninsule, qui
avait pour but de renverser le Gouvernement et de provoquer une grève générale
le 14 c., fut découvert à temps et aussitôt
suffoqué. Des milliers d’arrestations furent opérées dans toute l’Espagne et le
Gouvernement s’estime désormais maître
de la situation. La dictature De Rivera
tient donc toujours ; elle affecte même
d’être plus solide que jamais ; et de grandes manifestations ont eu lieu à Madrid
et dans les autres grandes villes d’Espagne, le 13 c., pour commémorer le « 5™®
anniversaire du régime dictatorial».
— ALBANIE. La^royauté est désormais
officiellement établie ; Ahmed Zogu, ayant
été proclamé roi sous le nom de Zog L®'",
par l’assemblée constituante. Mais si le régime change, la politique nationale et internationale du petit royaume reste la
même, avec le même ministère, qui avait
démissionné, mais que le roi prie de demeurer en charge.
— La Société des Nations a eu dernièrement sa 9“® assemblée sous la présidence du représentant du Danemark,
M. Zahle. Nous ne mentionnfï - ■■ême pas
les siijets qui y furent traités ; nos lecteurs
n’y comprendraient pas grand chose. Mais
il en est un qu’on ne doit pas passer sous
silence : l’évacuation anticipée de la Rhénanie, que l’AUemagne réclame, mais que
la France ne croit pas ¡»uvoir accorder.
A ce propos, M. Briand a prononcé un discours où, en termes courtois, mais fermes,
il démontre que l’Allemagne n’offre pas de
garanties suffisantes qui justifient l’évacuation anticipée. L’Allemagne se fâche;
les représentants des six anciennes alliées
de la grande guerre interviennent pour
tâcher d’établir un accord entre les deux
points de vue et décident : 1“ d’ouvrir des
négociations officielles sur la question ;
2® reconnaissant la nécessité d’un règlement complet et définitif du problème des
réparations, décident la nomination d’une
Commission d’experts financiers désignée
par les six Gouvernements, qui ferait, naturellement, œuvre de conciliation.
— Un cyclone d’une violence effroyable
s’esf nouvellement abattu sur l’est des
Etats-Unis, a ravagé la Floride, s’est
avancé vers les Antilles (Portorico, Guadeloupe, etc.), produisant des ravages épouvantables et faisant des milliers de victi' mes, à ce qu’on dit. Rien qu’à Portorico
on eut 1.250 morts. J on.
En sonvenir
de la Conférence mondiale des Eglises.
Le Conseil de paroisse de la Cité a eu
l’heureuse idée d’inviter les diverses Eglises de la Municipalité de Lausanne à se
charger des frais d’une plaque commémoratiye de la Conférence de l’an drnier.
Cette Coirférence, dont les conséquences se
font sentir de plus en plus, jusqu’aux
extrémités du monde, méritait d’être rappelée à la cathédrale même.
Cette proposition a rencontré une approbation unanime et l’inauguration a eu lieu
dimanche 5 août, à l’anniversaire de la
Conférence.
La plaque est fixée à gauche de la chaire,
contre le mur nord, et rappellera que l’évêque Brent, l’archevêque de Sœderblom et le
pasteur Wilfred Monod ont prêché, et plusieursi autres avec eux, au nom des différentes parties de la chrétienté.
La plaque a été faite sous la direction de
M. Bron, architecte, par le Service des bâtiments de l’Etat. Elles est en bronze et les
lettres, de belles lettres romaines, patinées,
se détachent en vert. Voici l’inscription :
Gloire à Dieu !
La Conférence mondiale
pour la Foi et l’Organisation des Eglises
, «On Faith and Order »
a été ouverte dans cette cathédrale
le 3 août 1927
en présence de 500 délégués.
Que tous soient un, comme toi Père tu
tu es en moi, et comme je suis en toi...
Jean 'XVII, 21.
Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Hébr. XHl, 8.
Les Eglises et la Ville de Lausanne.
Les deux textes sont ceux du premier
culte de la Conférence pour le sermon de
l’évêque Brent, et du service de clôture
pour les allocutions des divers orateurs.
Dimanche matin, 5 août, un nombreux
auditoire entourait M. le pasteur ,Ed. Genton qui lut le passage si bien adapte d’Ezéchiel XXXVII, puis prononça une belle prédication sur Jean XIII, 34 : « Je vous donne
un commandement nouveau : Vous aimer
les uns les autres».
M. le pasteur J. Vincent, président du
Comité ihtérecclésiastique de Lausanne, fit
remise du monument à la garde du Conseil d’Etat, au nom des diverses Eglises
et de la Municipalité de la ville. Il rappela
en termes émouvants la place de la Conférence dans le mouvement religieux m.ondial, romand et vaudois.
M. le pasteur Ad. Relier, secrétaire de
la Fédération des Eglises suisses, directeur
de l’Institut du christianisme social à Genève, et membre du Comité de continuation de Lausanne, énuméra quelques-unes
des conséquences de la Conférence.
M. le pasteur Auguste Bonnard, délégué de l’Eglise libre, prononça la prière de
clôture et donna la bénédiction.
Cette belle cérémonie fut suivie d’une
réception sur là terasse de l’Université,
où les représentants de la plupart des
Eglises de Lausanne, y compris l’Armée du
Salut, furent heureux de fraterniser encore un instant. M. G. Fleury, délégué de
la Commission synodale, souligna en termes chaleureux l’importance de semblables
rencontres. S.
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BOBBIO PELLICE - Pastore : EniiLco Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore ; Emilio Tron.
MASSELLO - Pastore ; Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Mìcol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastoa-e : Alberto Fuhrniann.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Cand. teol. L<jrenzo Rivoira.
RORA’ - 'Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore; Enrico Tron, J.
TORRE PELLIOE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastoire : Bart. Soulier.
FRA DEL TORNO - Evangelista D. Gaydou.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore ; Corrado JaUa,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Crodx de ViUe Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore ; G. Moggia, Via
XXIV Maggio, 36.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Fumcelare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorìna, Via Mirabello.
EORDIGHERA - Chiesa : Plani di Vallecrosìa
- Pastore : Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiRe, 4 - Pastore ;
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Alberto BiUour, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista C. Bonavla, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachìa, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
OHIETI - Chiesa Evangelica - EvangeUsta G.
Scarlnci, Largo Vezio, 19.
CO AZZE - Cand. teol. Carlo Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
D. Revel, ivL
CORATO - Chiesa Evangelica ; Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Anzianoevangelista Pietro Varvelli.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore ; V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa ; Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Corrado Jalla, Salita Flanatica,
Casa Benco al Calvaria
FORANO - Chiesa Evangelica - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeonl, Via Curtatpne, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista
G. B. Azzarelli.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore ;
Arturo Vinay, Casa Bavero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore ;
Attilio Arias, ivi.
LUOCA - Chiesa ; Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 17.45 - Pastore:
Rinaldo Malan, Via Dema, 17, Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni GriUi, Viale
Franscinl, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5 - Pastore •
Benvenuto CeUl, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci.
MILANO -• Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore; V. Alberto Costabel, Vìa Telesio,
22. —^ Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emiliò Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Davide Porneron, ivi.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand. teol.
Gustavo Bertin.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore ; Endlio Corsanl, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa EvangeUca - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSÌA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore ; S. Coluoci, da Messina — Culto la Domenica alle ore 16.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore; Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesk Evangelica - Pastore ;
Roberto Jahier.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chie.sa
di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMIPIEKDARENÀ - Chiesa ; Via Giosuè Carducci, 16-6 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via. Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
aUe ore 18. - Cand. teol. G. Bertin, da
Pachino.
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - Evangelista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori ;
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Per la Diaspora : Cand.
teol. Cario Lupo, Coirso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore : G; Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Oavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinattl, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B. CeUi, Via Valerlo
CatuUo, 18.
VI'TTORIA - Chiesa Evangelica - Cand. teol.
Ermanno Genre.
Il evito principale si celebra in tvtte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica^
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VALDESE - Pastore Bartolomeo Léger,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Pvoma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via 'Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Em. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : sig. V. Alterto Costabel, presidente ; sig. Davide Bosio, sig. Valeriano
Perazzi, dott. Enrico Meynier, prof. Ernesto Comba, prof. T. Longo, sig. Paolo Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside ; Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore ;
Prof. D. Jahier, Torre PeUice.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore ; Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre PeUice - Presidente :
Prof. Giovanni Jalla.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice ; Suor Ida Bert.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice ; Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice : Suor Lidia Pasqvet.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore ;
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valleeresia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Luserna S. Giovanni (Torino) Direttore : Pastore L. Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» --Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
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VaUi Valdesi : Carema, Dovadola'. Forano,
Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
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COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. 0. del Uruguay) - Pastore ;
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Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
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TARARIRAS (Departamento de Colonia - Rep.
O. del Uruguay) - Pastore ; Guido Rivoir.
OMBUES DE LAVARLE (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore ;
Daniel Breeze.
SAN SALVADOR (CaBada de Nieto - Dolores
- Rep. O. del Uruguay) - Evangelista :
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