1
’ ’ ■' •. “■ i-r" ‘'V.ÿî
Cornpte-:;ourant avec la Poste
l’RTX D'Af30NNh]M]':NTPA.U AN
Itiiiio..................L, 3
Tous Ics pi\ys de rUnion
r t posle^ ...,,, )> R
Amériquo dù Sud . - . . » 9
Olì R'iibaniii: ;
All liui‘e:ni ifAdministriition;
Chez MM, loa Pasteurs;
Chez M. Crriw.sl Ro'herl (Pifinoi-ol)
et à i’impi-iiuôrio Alpinâ à
Torre Pollice.
L'abonncmont part du l^Janvier .
et se paie d'avance. i
Année XVI.
N. 35
28 Août 1890
Numéros sdparés demand és avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonces: 20 centimes par ligne
pour une seule foja — 16 cen
times de 2 à 6 fois et 10 cenV
times pour 6 fois et nu d essusl
S’adresser pour la U édaction à M
lePasLH. Meille, Torre Pelli
et pour rAdmiiii stration à
Elisée Gostabel, TorrePellic
Tout changement d’adresse est
payé 0,25 centimes.
Témoin!
ECHO DES VALLÉES VAUDOÍSES
-sf
Paraissant chaque Jeudi
Vous lus serez lémoins. 8 .Suivant la vérité avec la charité, lipli. ÎV, 15. Que ton régne vienne. Mntth. VI, 1
N I» III III a i r « ;
Commutiic'-itioii oiTjcielIe — Los mauvaises
racines —< Pareggiamento du Collégo —
livangélisation en Fi’a'uce La loi sur
les «Opere Pie » — Règlements — Cliroiiique Vaiiilüise ~ Nouvelles Relig'ieusc.s
— Revue Politique — jVrmouces.
COMMUNICATION OFFICIELLE
- 'in-rrTEìrTi**^'»
Messieura les [jasteura sont priés
d’annoncer, du haut de la chaire,
que le 1 er Sep lem lire ,pi'ochain, au
service d’ouverture du Synode, aura
lieUj. D,^y.,'.Ja consécration de MM.
Jes ch^TÎid%ls*''2)cR7d lievel', de St.
■ Jean, et Ôreste Goifÿ,, de Naples.
Tori'e Pelli'ce, le 28 Août 1890.
Tour la Table:
Jr iP., Pons, .«íOíiésraíewr.
Les mauvaises racines
Quelle teistease, quelle honte les
Chi'élietis ne doivetu-ils pas éprouver
en ''l'ecomiaissanL en eux - mê.ines
l'existence de racines amères de pé
ché, de racines d’orgueil, d’amourpropre, d’envie, d’avarice, de sensualité, d’égoïsme! Serait-ce qu’ils ne
sont Chrétiens que d’apparence,
que le travail de la repentance ne
s’est pas accompli en eux? Non, ils
sont Chrérténs 'en réalité et ils.se
sont sincèrement repentjs. Leur
conscience leur rend ce témoignage
que , regardant à Dieu et Lui
demandant toute force, ils ont pris
à deux mains ces plantes vénéneuses qui encombraient leur âme,
ils les ont secouées, ils les ont arrachées, quelqu’effort, quelque souffrance que cela ait dû leur coûter;
mais hélas! il est resté dans le cœur
une petite racine. Un filament ténu,
presqu’invisible, qui se ramifie en
dessous, qui monte vers la surface
et qui, arrivé là, produit, en moins
de temps qu’on ne saurait le dire,
un fruit de mort.
Que devrons-nous faire. Chrétiens?
Ne pas prendre noire parti de cet
état de choses, sous prétexte qu’il
est irrémédiable. Non, jamais nous>
'• ;.i-AAN
m
2
-7 • - '
ìì"
— 274 —
ne prendrons noire parti de l’existence en nous de ce qui constitue
une dissemblance etitre nous et
notre Maître, de ce qui est inimitié
contre lui, de ce qui est- fait pour
contriste;- son esprit. U faut que
cela disparaisse.
Nous humilier quand nous avons
permis à la racine de produire son
fruit, nous en humilipr devant Dieu
tout d’abord, et ensuite, ce qui devrait être incomparablement plus
facile, mais ce qui est en réalité,
tellement plus difficile, devant les
hommes, les membres de nos familles, nos connais-sances à qui nous
avons donné à manger de ce fruit
amer et détestable.
Veiller soigneusement, veiller sans
cesse sur le sol de notre âme, et à
peine nous apercevons ce sol se
gonfler et se fendre sous la. poussée
d’une racine de péché, appliquer,
qu’on nous pardonne l’expre.ssion
un peu vulgaire, un bon coup de
talon là dessus.
Attaquer la racine à sa racine.
Ne pas seulement vouloir refouler,
mais vouloir détruire entièrement;
car notre but n’est rien moins que
d’être « parfaits comme notre Père
qui est aux cieux est parfait». Pour
cela, prier avec instance, lutter avec
Dieu, afin que Lui, à qui rien n’est
impossible — et c’est bien ici que la
toute puissance est nécessaire — tue
dans nos cœurs les germes du péché,
oui ces germes mêmes dont nous
ne. nous doutons pas.
Cultiver, par la vigilance, Tapplicalion assidue aux bonnes œuvres
et la prière, les bons germes.que
sans aucun doute le Saint Esprit a
placés en nous; car, s’il y a danger
pour le Chrétien négligent, paresseux, confiant en lui-même, que les
épines sulfoquent le bon grain, il y
a, pour le (.ihrétien qui veille, qui
travaille, et qui tout en veillant et
travaillant, attend tout de Dieu, rien
de lui-même, il y a pour ce Chrétien-là, possibilité, pi'obabililé, j’ose
même le dire, certitude que le froment suffoquera les épines dans sa
croissance vigoureuse et triomphante.
Vivre constamment dans l’espérance, dans la ferme et joyeuse
alLeule des nouveaux cieux et de la
nouvelle terre, de cette vie éternelle
où notre âme lavée par le sang de
Jésus-Christ, sanctifiée parfaitement,
jusqu’à sa dernière fibre, par l’esprit
de la grâce, servira Dieu nuit et
jour dans son temple.
H. M.
PAREGGIAIVIENTO DU COLLÈGE
Nous croyons faire chose agréable
à nos lecteurs en leur communicant
le texte du décret relatif au Pareggiamento du Collège, • dont la Préfecture vient d’envoyer copie à la
Table.
inistero della Pubblica Istruzione
Veduta la domanda della Tavola
Valdese, diretta ad ottenere che il
Ginnasio del Collegio Valdese di
Torre Pellice, sia pareggiato ai Governativi ;
Veduti gli Atti che accompagnano
la domanda stessa;
Veduto il parere del Consiglio
Provinciale scolastico di Torino ;
Decreta:
Il Ginnasio del Collegio Valdese
di Torre-Pellice è pareggiato ai Governa) ivi, con diritto di dare esami
t.’ /¿■■.Mi' V
3
>;:v
_ 275 —
e di rilasciare diplomi, a forma delle
Leggi e dei Regolamenti su la Pubblica Istruzione.
Roma, 9 Agosto 1890
11 ministro Boselli.
ÉVANGÉLISATION EN FRANCE
Nous voudrions dire aujourd'hui
quelques mots de l’œuvre si digne
d’intérêt que poursuit M. le pasteur
Gardiol dans les départements du
Lot et de la Dordogne.
M. Gardiol est le pasteur de la
paroisse de Concorès, petite commune
du Lot, d’im séjour très agréable.
Concorès est situé dans un vallon
riant; la paroisse est un poste fondé
par la Société centrale, qui se rattache administrativement au conseil
presbytéral de Gaussade (Tarn-etGai'onne); c’est une Eglise de prosélytes. Elle a un temple, bâti depuis
dix ans, édifice as.sez coquet pouvant
contenir 250 personnes environ, et
appartenant au Conseil presbytéral
de Gaussade. Le nombre des protestants est de 430 à 140; la moyenne des assistants au culte est de
60. Le culte se célèbre dans l’ordre
et suivant les formes de la plupart
des Eglises réformées. Cette Eglise
de convertis est très fidèle et pourrait donner d’utiles exemples à beaucoup de nos Eglises de vieille roche.
L’œuvre de M. le pasteur Gardiol
est essentiellellement une œuvre
d’évangélisation; la vérité nous oblige
à déclarer qu’il l’a développée avec
ardeur et avec fruit depuis qu’il est
à sa tête. C’est ainsi qu’il est allé
porter le flambeau du pur Evangile
dans plusieurs localités du Lot et
de la Dordogne. Il nous a,été donné
de visiter les stations de Saint-Gyfq,
Vialard et Grolejac, fondées depuis
peu, grâce au dévouement de M.
Gardiol.
A Saint-Cyrq (Lot) se trouve une
salle louée, garnie de bancs, avec
une petite estrade sur laquelle se
trouve une Bible et deux vases de
fleurs placés là par une main pieuse.
Une treqtaine de personnes suivent
régulièrement les réunions, une
quarantaine se sont décidément rattachés à l'Eglise réformée. Les auditeurs sont extrêmement attentifs
et remplis de prévoyance envers le
pasteur qu’ ils paraissent aimer
beaucoup. M. Gardiol a eu la joie
d’en admettre 17 à {a Table sainte,
à la Pentecôte, après une sérieuse
instruction religieuse.
A Vialard (Dordogne), le nombre
moyen des assistants a.ux réunions
est de 25. Plusieurs ont déclaré
être résolus à vivre désormais et à
mourir dans la religion protestante.
A Grolejac (Dordogne) enfin, où
nous avions le dimanche 27 juillet,
30 à 34 auditeurs, une salle vient
d’être récemment louée; nos auditeurs de ce jour ont promis d’être
assidus.
11 faut noter que dans ces diverses
communes, c’est sur la demande
même de quelques personnes bien
disposées qu’ont été inaugurées et
continuées les réunions. Elles consistent surtout dans la méditation
de la Parole de Dieu, une lecture
un chant et une prière; c’est dire
qu’elles sont en général assez courtes, mais elles sont calmes, bien
suivies et l’attention y règne d’un
bout à l’autre. Elles se terminent
en général par une distribution de
journaux, de feuilles populaires ou illustrées, etc. Elles sont fréquentées
surtout par des homrnés d'un âge
mûr, chefs de famille, ayant par
conséquent parfaitement conscience
de l’importance de leur adhésion.
Cette œuvre est à ses débuts; elle
rencontre évidemment bien des obstacles de la part des cléricaux et
des prêtres d’un côté, des librespenseurs de l’autre. Mais plusieurs
ânies ont reçu et garderont le bon
dépôt. C’est là un résultat qui fait
honneur au dévouement du pasteur
de Concorès qui doit, dans la même
M
i'.tt
ii®
4
n'- yV;-''' ■..>; í;yy^‘-'. ''y■; ■i.r' ^!/;;-■ ' ■;
0 !
— 276
journée, présider quatre réunions et
faire 65 kilomètres en voiture. (Il
s’est acheté à ses frais ^une voiture
et un cheval absolument indispensables pour un pareil ministère).
Les réunions n’ont lieu que chaque
15 jours; elles pourraient être multipliées si les conditions matérielles
le permettaient. Les résultats obtenus sont, on le voit, un encouragement pour tous les chrétiens
et en particulier pour la section
sud-ouest de la Société centrale.
A. V. (Signal).
La loi sur les OPERE PIE
Nous croyons répondre au désir
qui nous a été exprimé par quelques
collègues en faisant connaître les
conclusions auxquelles nous ont amené Fétude de là nouvelle loi sur
les Opéré Pie et de la circulaire Grispi
y relative.
Les art. 54, 60 et 89 de cette loi
imposent aux administrations des
institutions de bienfaisance' et tout
particulièrement a lutte le istiluzioni
elemosiniere, de faire la déclaration
de leur avoir sous peine d’une amende de. 50 à 100 fr. La circulaire
ministérielle, .s’appuyant sur Fart 56
*de la loi, impose aux institulions de
bienfaisance de quelconque espèce,
le devoir de faire cette déc'aration.
Gela ne veut pas dire que nos
Bourses des pauvres soient passibles
de transformation, ni de concentration dans les congrégations de charité, ni de réunion en groupes dans
le sens des articles 70, 54, 56, 57,
58, 59, etc.
Nous pourrons et nous devrons
faire valoir en te"mps et lieu nos
raisons pour que nos diaconies restent à peu près ce qu’elles , sont.
Mais la circulaire Grispi affirme que
« la dichiarazione va fatta in ogni
caso » et elle ajoute tjoe l’on déterminera'plus tard si et, quelles insti
tütions et quels fonds pourront se
soustraire à la règle générale.
Il n’y a pas de temps à perdre
car la déclaration doit être livrée
dans l’espace de 50 jours, à compter
depuis la publication de la loi, qui a
eu lieu le 17 juillet dernier. Ce terme
sera échu le 4 7,*'™ prochain.
Celle déclaration doit être faite
aux autorités Communales qui en
donnent reçu ainsi que des documents à l’appui, et doit contenir les
plus amples indications possibles sur
la nal Lire de l’institution, sur l’origine des fonds qu’elle possède,, sur
la destination de ces fonds et, selon
les cas, un extrait de i’inventaire et
un exemplaire des statuts.
Ceux qui désirent des renseignements plus détaillés les trouveront
dans la « Legge su lie Opere Pie,
17 Luglio 1890 » (chez Chianlore à
Pignei’ol) et dans la cii'ciilaire ininisléi'ielle du 18 Juillet de la même
année, circulaire ijui a été lai'gement
répandue et que l’on trouve aux
arcliives municipales,
E. .Bonnet.
REGLEMENTS
O
(Voir N. prcc.)
Régies à suivre pour les salaires
(les Evang-élisles;
a) un Pasteur-évangéliste 'marié
recevra :
1. un traitement Annuel invariable, quelle que soit la localité
dans laquelle il est appelé à travailler;
2 une indemnité de logement
— à déterminer suivant une moyenne de prix des loyers dans la localité et suivant le nombre des mem
(‘) Nous répétons que nous ne donnons ici que les
plus.iijnportanies parmi les inodiflcations ot les ad
joQctions aux rëgren^onts déjà on vigueur, telles quo
les a proposées la Commission des riîglemcnU.
5
- 277
bres (Ib la famille — là où I’Kglise
Vaudoise ne possède auemi immeulile;
3. une augmeiitrUioii du traitement primitif chaque dix aus dans
kl proportion c|ui sera rendue possiljle par les conditions finaiiciêi’es
de l’œuvre;
4. une indeninilé di^ vésidencCj
là où l’importance de l’iBuvre et de
la ville réclament des frais accessoires.
b) un Pastmr-évançiélisU non
marié recevra undrailemcnl annuel
inféi'ieur d’un quart à celui (ft son
collègue marié et on lui appli((uei'a
les dispositions contenues dans les
[laragraplies 2, 3 et 4 de l’alinéa
[¡l'ècédent;
c) un EnangàlMe laïque recevra
un- ti'aitemeut annuel inférieur d’uu
cinquième à ceux 'dés deux cas précédents, et seta au bénéfice des
dispositions citées plus haut.
■ d) les traitements (h.'S maitrcs,
maîiresses t cnlporleilrn ei aitlrm
agents seront-fixés par la Commission, en tenaht compte : i. du degré
d'instruction; 2. du temps consacré
Í1U. service de l’œuvre; 3. de la famille; 4. des aimées de service;
5. de la résidence.
Chap. Vfl. Du Ministère —
ij’liononire deS: Pasteurs des Vallées
sera augmenté dan.s la proportion
d’un vingtième chaque 5 ari.s de
service.
Chap. IX. a) Eméritation.
Toutes les dispositions co'ncernant
réméritation des ministres s’applk[Liè
également aux professeurs non mi-nistres munis de titres universitaires.
b) Pension ioes veuves et des orphelins DE MINISTRES ET PROKES-SEÙRS.
A la mort d’un ministre de l’E
glise Vau'dflise, sa veuve ou ses en
fants an dessous de l’âge de,18 ans,
■contiiiueroiit à jouir pehdânt six
mois de ses honoraires ou de sa
pension dé tetraile, ainsi que de son
logerneid, si l’Eglise lui eu fournissait un. Si les circon.stances exigent
que l’on dispose du logement avant
ce terme en faveur du successeur
du ministre défunt, sa famille apra
di’oit à une indemnité.
A l’expiration des six mois, la
veuve d’un ministre a droit à la
moitié de la pension complète des
minisires éméi'ites. Cette peirsion
ce.sse si la veuve se remarie.
Les enfants d’un minisire, orphelins de péi'e et de mère, ou dont
la mère se remarie, auront ■ également droit à la moitié de la pension
des ministres éméi'ile.s. Cette pe'nsion
sera' payée iiar portion . égales à
ceux d'entre eux 'qui auront moins
de 18 ans révolus.
En cas d’incondiiito dCiin-ent cons-■
statéCj tant chez, la veuve que chez
les épiants, la pension (lessera de
ieiD' être accoi'dée.
Toutes les dispositions concernant.
la ¡lensiou des veuves et des orphelins
de rahdstres, s’appliquent êgalemenr
aux veuves et mix orphelins des
professeurs non muii.stres munis de
litres universitaires.
La directrice et les instilutrices
titulaires de l'Ecole Supérieure ’(je
jeuiies filles, qui auront payé régulièrement depuis' leur nomination
une quote annuelle de 3b francs,.
auront droit, après ,30 ans de services, à mie pension égale à celle des
veuves de pasteui's.
c) Pe.NSIÛN DE RETRAITE DES INSr ,
TITDTEUHS ET INSTITUTRICES.
Pour se procui'er le droit à la
pension de retraite il faut:
a/ être muni du. brevet du Cou,vernemeut;, —- bj avoir passé 'un
examen supplémeulaire portant sur
les convictions religieuses et sur les
•' 1''
branches d’enseignement dont la
coimaissance n’est pas garantie par
le brevet supérieur\iu Gouverheméiit, savoir l'histoire biblique, le
chant, et, pour chux 'qüi veulent
enseigner dans les Vallées, la langue
■"M
6
:‘r î v'V-:»'. -ÆSfî
- 2?8
'fié'-':
ÉÍ '
fe.:.
Ire
pr'
pi
W:
SV'"'
e-i
f.
te
r-:'>
'4''
8 ''
&■-.. ,
française et l’histoire vaudoise. —
c) payer régiiliérement, depuis !e
moment de l’entrée au service de
l’Eglise Vaudoise, une qiiote annuelle
de ^20 francs pour les régents, et de
12 francs pour les maîtresses.
Tout instituteur ou institutrice
qui remplit les conditions indiquées
à l’article précédent, aura droit à la
pension après 30 ans de sei'vice.
Tout instituteur ou institutrice qui,
après avoir exercé ses fonctions pendant 5 ans au moins, serait mis
dans l’impossibilité de les continuer
par des infirmités dont H serait atteint, pourra, s’il satisfait aux conditions indiquées à l’art. obtenir
immédiatement la pension de retraite dont il jouira pondant toute
sa vie, à condition qu’il ait une conduite recommandable.
Le minirnum “de la pension de
retraite est fixé à 3ü0 francs poulies instituteurs et à 200 francs poulies institutrices.
d) Pension des veuves E-r des
ORPHELINS d’instituteurs.
La veuve d’un instituteur mort en
activité de service ou la veuve d’un
instituteur émérite — dans le cas od
elle ait été sa compagne lorsqu’il
était en activité — aura droit à une
pension «dont le‘montant égalera la
moitié de celle des instituteurs en retraite, à la condition que le défunt
n’eût pas moins de 5 ans de service et fût en régie avec l’art i'"'. Cette
pension cesse dans le cas où la veuve*
se remarie.
S’il n’y a pas de veuve, les orphelins recevront, aux mêmes conditions
une pension égale à celle des veuves,
payable, par portions égales, à ceux
d’entre eux qui n’auront pas accompli leur 10" année.
Pour obtenir la pension il faut en
faire la demande motivée à la Table,
qui n’y fera droit qu’aprés s’être
assurée que le postulant satisfait
aux conditions requises par le présent règlement.
Toutes ces pensions seront payées
à sémestre échu en juillet et en
janvier, ,
Il sera fait face aux pensions:
l““ par les contributions annuelles
des régents et maîtresses intéressés ;
— 2‘* par une contribution annuelle
des Eglises ou Comités qui les emploient, dans la proportion d’un
minimum de 10 francs pour cliaque
maître ou maîtresse; — 3“ par les
intérêts des fonds dont les titres
sont entre les mains de la Table;
— 4“ par une subvention annuelle
de la Commission d’Evangéli.sation ;
— 5o par des collectes ou secours
éventuels.
Chap. X. Ecole de Théologie. —
Le Conseil de l’Ecole ne devra plus
seulement s’occuper de régir les
fonds qui lui sont fournis, raai.s aussi
d’en trouver de nouveaux,
E'our diverses raisons (toutes très
plausibles), la Commission des règlements n’a pas rédigé les chapitres sur le Collège de la Tour,
l’Ecole latine de Pomaret, l’Orphelinat- et la Commission des
hôpilaux. Ce qu’elle a fait jusqu’ici
est plus que suffisant pour lui assurer toute la reconnaissance des
membres du .Synode et de tous ceux
qui croient i|ue le bon ordre est
in.sépai-able de la prospérité de notre chère Eglise. Suivant nous, l’Assemblée Synodale devrait, cette année, passer rapidement sur l’examen
de la Gestion de nos Adm-inistralions
et consacrer le meilieur de ses
séances à la discussion de.ces réglements, Le travail de nos Administrations à l’avenir, en serait de beaucoup facilité, et bien des questions
pendantes depuis longtemps seraient
définitivement réglées.
Chronique Vaudoise
s.T Jean Sermons d'épreuve.
Mercredi à 9 heures, dans le temple
7
;5ÿ
— 279
de St. Jean, MM. D. Hevel et 0.
Golia ont prêché leur sermon d’épreuve, Ces prédications ont été acceptées à l’unanimité. *
Tûrre Pellice — Le prochain
Synode. Il e.st à la porte. Que ce
soit avec Dieu et pour le bien de
notre Eglise qu’il tasse son entrée!
Nous ne saurions demander assez
instamment à tous les fidèles de l’Eglise Vaudoi.se d’intercéder auprès
de Dieu pour cette assemblée, pour
le prédicateur d’abord, puis pour
ceux qui seront ap|)elés à diriger les
discussions,, et enfin pour tous le.s
membres de l’assemblée afin que
chez eux tous il y ait le sentiment
qui aussi a été en Jésus Christ!
i’bil. 2, 5. — Le synode s’ouvrira
D.V. Lundi l.i’ seplembre, à 2 h.
p. m. par une prédication de M.
le prof. Charbonnier. Le culte sera
suivi de la •consécration au St. Ministère de MM. D. Revel et 0. Golia,
Akgrogne — M. Jean Pons nous
prie de transmettre à toutes les personnes, qui, au Chiot, ont donné
pour la chapelle de Rocca Imperiale
les meilleurs remercîments de la
Commission d’Evangélisatiou H. M.
ViLi.ESÈGHE-POMARET — J’ai beaucoup joui à la réunion qui s’est tenue, Dimanche après midi, sous les
châtaigniers des Echassiers, à michemin du Pomarel à Villesèclie. M.
Ribetti de Pise nous a parlé avec
son entrain ordinaire, de l’œuvre
d’évangelisalion dans notre patrie;
des difficultés qui lui sont créées par
beaucoup d’euuemi.s, et de ses résultats fort encourageants. Il nous
a montré les avantages qui en sont
résultés déjà poui‘ notre Eglise, en
Italie et au dehors.
M. Micol de Villeséche a continué
par quelques paroles de sérieux appel, en insistant sur le devoir qui
s’impose, tmjourd’hui plus que ja-.
mais, non seulement à toute Eglise
évangélique, mais à chaque chrétien,
d’évangéliser. C’est a chacun de nous
que Dieu demande qu’il fa.s.se son
iJevoir
patrie.
i.levoir pour l’évangélisation de notre
M. le prof. Rivoir a conclu en
montrant, par quelques exemples ce
que nos frères des églises de la
mission, .sont capables d’être et de
faire pour la cause du régne de
Dieu.
La réunion s’e.st terminée par la
prière et le chant, suivis d’une collecte au profit de l’évangélisation,
qui a donné, sauf erreur,, fr. 26,55.
Nous remercions notre Curaité.
d'évangélisation et M. Ribetti de
nous avoir procuré cette bonne réunion. X.
Nouvelles Religieuses
Le repos hebdomadaire en France.
— La cause du repos hebdomadaire
fait de jour en jour de nouveaux
progrès. M. Yves Guyot ministre du
travaux Publics, a fait bon accueil
à une demande formulée par la Ligue
populaire du repos du Dimanche en
faveur des ouvriers des chemins de
fer, et l’a renvoyée au comité consul latif des chemins de fer.
D’autre part la Compagnie Paids
Lyon-Méditerranée vient de prendre
des dispositions pour que les marchands en gros, èt notamment les
marchands de charbon de terre,
n’aient point à payer de droits de
manche.
la journée du Di
Enfm on annonce que M. de Selves,
le directeur des postes vient de décider que -les bureaux de poste ,
seront fermés à 6 heure.s, p. m.
le Dimanche, à partir du 1 Sept,
proeliain.
— La garé des marchandises de Nîmes vient d’inaugurer le nouveau
service qui permet de donner le
repos complet du dimanche à une
partie du personnel. L’essai ayant
parfaitememt réussi, il est probable
-V./
'1
■ ’.s
■I
a
8
l/fi i
v^î; '
ié£:t|fiv.%
■' ''.*'1 ,^.., V. * i \ i -Í
S80
que celle nouvelle disposilion du
service sera a|)pli(|iiôe sur lout le
réseau, à la i(i'nnde salisCaclJoii de
tout le pei’soiiiiel de' la r.om[)’agn!e
Pai'is-.Lyou-Médilerranée.
Nous sduhailoiis viveineiit que le
bon exemple ainsi donné soit bientôt
suivi par les autres Compagnies.
Témoignage.
X
llcviHi Polhiqiie
de 1’ 'Angleterre.
Un jeune inaityr. — Un jeune
garçon avait annoncé sa résoiution
de se faire (Ibi'étieii. Quelques formidit b les volées de coups n’ayant
pu le mettre à la raison, il fut attaclié à un poteau; son propre père
tint une cliandelle allumée suus la
plante de sp.s pieds et la paume de
ses mains, jii.s-qu’à ce qu’elles fussent
carbonisées. Il allait le tuer loi'sque
l’intervention de la police mit fin
à ces boi'reurs.
(Panjab Miss. Mués).
lialiv. — Le roi, après avoii' chassé le chamois à S. Anna de VaL
dieri, est venu à Turin où il a eu
de longs entretiens avec le ministre
Grispi. 11 est parti ensuite pour Brescia et 'Moiiiiebiari où il a assisté
aux grandes m'anœnvres. On semble
■éiresatisfait .sur toute la ligne.Nous
avons une bonne flotte et une excellente qrrnée. Dieu veuille qu’elle.s
doivent toujours'se borner à des
fuite bciHaglie,'et que celles-ci devienneid, toujours moins nécessaires car
elles coûtent tenablement clier!
' Kiiranj|ÿt>a‘ — L’Empereur d’Allemagne après s’élre reudu très populaire en Angleterre (l’arrangement
Anglo-Allemand relatif àJ’Afrique
ne couvi'e-t-il une belle et bonne alliance?) vient d’èlre reçu le plus
cordialement du. monde par l’empereur aie Riissle, r.euJiemie jurée
Temporeggigre,
lioii'e une coupe amère tout en ayant
l’air de la trouver douce, attendre le moment . . . telle semble être
la polilique du erar; mais que .ce
moment vienne, et il pariera Lout à
coup très haut, et l’ar/tiou. suivi'o
avec la ra[ddité de la foudi'e, la parole.
— I,e troubles sernbleiiL avoir cessé à Buenos-Ayres.
Ne sont-il.s pas la veille de commencer à Montevideo.
— fax guerre continue dans l’Amérique centrale.
ERRATA-CORRIGE
L.a collecte fait^ au Gldot a rapporté non pas fr. 70/12 mais fr. 71,02.
SOCIÉTÉ D’HISTOIRE VAUDOISE
Gette société aura sa séance annuelle,. Lundi IX Septembre, à 8 h.
dans la- salle du Synode (MaisonVandoise),
Tous-les membre.s et amis de la
Société sont cordialement invités.
Prière aux membres qui auraient
un travail à présenter de s-’enlendre immédiatement avec le sous
H, M. V. P
A V T s
«Xi «A,» H «As
Propriété à viendre.
103 tables, (vignes, champs, et
jardin) avec deux maisons aya.nt 6
pièces chacune, au Baussan près l’Orpbelihat, à quelque.? minutes de la
gare de la Tour. ^ Belle situation.
— En deux lots, ou le tout ensemlile.
S’adresser à M. le cliev. J. Vola,
avocat (Appiots) Torre f'ellice.
Ehnesï fjiOBËRT,. Gérayil.
Torre Pellicè, Imprimerie Alpina.
'.-È I J' -.■i” ^ ’'•i'ô'.Ì-.’'7. '