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Soixante-huitième année - Anno XI"
30 Décembre 1932
N" 52
S VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
n——^^—
PRIX D'ABONNÉMEXT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
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■O- Le numéro: 20 centimes O
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablés..., dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
forine yînnée!
POUR t> VIE IMTtmEUBE
Pcnsics de fin d’annde.
« Les livres furent ouverts... ».
Apoc. XX, 12.
Malgré de bien bonnes habitudes, j’en
veux un peiu à Yhabitu'de.
En nous faisant pontinuellement naarcher idians' les mêmes chemins battus, par
où nous sommes paæés et repassé, elle
nous empêche de voir fes beautés du paysage, la (solennité, des lieux, les dangers
qui longent notre route.
Qui, j’en veux un peu à l’habitude et
surtout à celle que nous lavons, à l’applroche du 31 décembre, de jeter le rituel coup
d’œil sur le pa^ssé et le non moins; rituel
coup d’œil sur l’aivenir.
Non que cela ne soit psB une bonne habitude, miais il y a là le danger de n’en
faire qu’une habitpJide. Or c’e.st contre ce
danger q[ue je veux m’élever et contre lequel je veux mettre mes lecteurs en garde.
® * *
Dans ce jour donc — et cette foife non
par pîure habitude — ouvrons le livre de
nos souvenirs.
Non, oependiant, pour juger, condamner
ou absoudre (le jugement n’appartient
qu’à Dieu), mais pour rechercher un motif de plus d’humiliation et do reconnaissance. Car que vaudrait ce regard rétrospectif s’il ne servait qu’à rallumer les haines, réveiller les désirs mauviais, renouvœ
1er les passions ? C’est un fait indéniable
que, en (remuant la boue, on en fait dégager les exhallaiisons malsaines et nuisibles
pour tous.
Un autre est fe but du chrétien en
feuilletant, à la fin d’une année, 1© livire de
ses souvetnirs. S’il doit repenser des heures
tristes, s’il doit revenir sur des heures
sombres qui parlent de faiblesses, de detsehements et de misère il le fait, comme
fe faisait fe psalmiiste, pour en (retirer
« un cœur iSage », et pour faire jaillir de
cette obscurité des traits de lumière
bienfaisante.
« « «
Avec des sentiments semblabfes, ouvrons
donc avec respect fe livre du passé.
Que cela est solennel pour celui qui croit
à la fiuito non inutile du tem'ps !
Oar, enfin, c’est d’un écoulement rapide
et définitif des choses qpe nous avons fe
sentiment lorsque nous ouvrons ces pages
brunies par le temps.
Voyons tout d’abord la page de l’humiliation. Nous sommes peut-être tentés de
la passer sans un regard. Eh bien !■ non,
arrêtons-nousi-y ! Elle est très instructive.
Naturellement loublieux lorsqu’il s’agit
de nos misères, nous avons besoin de nous
y contraindre pour évoquer ces fantômes
importuns. Evoquonsdes donc Sans crainte
et libremiettit et gie craignons pas si
De leur tombe arrachées,
A la voix de mon roi.
Mille fautes caclvées,
Se lèvent contre moi.
Pour qui sait en profiter, il est bon de
s’arrêter «n instant — oh ! rien qu'un instant — à considiérer et fe nombre et la
laideur 1e nos chutes, car c’est inutile de
se fe cacher, pour quelques nobles mouvements de notre âme, pour quelques élans
généreux, que de temps perdu, que d’occasions gâchées, que .de vils sentiments,
que de petitesses !
Que Dieu nous préserve donc, en ce jour,
de l’oubli frivole et coupable. Que notre
conscience parle seule, qu’elle ajoute, les
uns aux autres, les souvenirs accusateurs,
dûssent-ils nous écraser de leur poids.
C’est de cette vérité simple et nue que
devra jaillir 1e sentiment de nos; péchés,
ce sentiment qui semble être, dans notre
génération, bien amoindrf, et n’avoir plus
la même vertu que x>ar 1e passé dans lia
formiation dies m;nactères pour la puissance
diu témoignage chrétien.
Ce ne sera donc pais inutilement, comme
peubêtre nous l’avons fait tant de fois,
que nous te tourneranis, oh page cpi nous
invites à la repentance, page sombre de
notre péché, mais lumineuse aussi à cause
du pardon reçu, à catise de la, paix qui a
Succédé à la tempête !
H» ^ H»
Mais voilà que, dans ce livre ouvert du
souvenir, une autre page se présente :
c’est celle de la reconnaissance.
Ici encore ma .haturte me pousse à l’oubli, et ..ici encore il faut que je réagisæ.
Eop'atLoi ..dessDais^^ m effet, seulement
pa,rler des affections' que Dieu a brisées et
non de celleB; qu’il m’a laissées ou créées ?
Pourquoi me plaiuidràis-je si les roses
ont des épines et ne irenidrais-je pas grâce
à Dieu paucle que les épines ont quelquefois des roses ?
Non, devant l’amour infini de Dieu, dont
tu as été, souvent à ton imsu, l’objet, pendant l’année qui va termiineir, ne te raidis
pas, oh ! mon âme, mais compte, avec
joyeuse reconnaislsance, les bienfaits de ton
Père céleste.
Compte les bienfaits de Dieu !
Mets-les tous devant tes yeux ;
Tu verras, en adorant,
Combieji le nombre en est grand !
Après les avoir ainsi comptés et recomptés, aptès avoir mis, dans leur pleine et
juste lumière, ces côtés de la miséricorde
divine, tlu verras certainement, sans effroi, une vieille lannée s’écouler et tomber
dans l’éternité. Ap'rès une telle constatation, qui pourra peutrêtre même être pour
toi une révélation, tu ne repirochenas plus
à l’année qui s’en va ses malheurs, tu ne
lui demanderas pas : « Que m’as-tu pris ? »,
mais plutôt : « Que m’as-tu donné ? ».
^ ^
Permettez une demande pour terminer,
frères Vaudois, une demande qui est en
même temps un souhait. L’année qui va
s’écouler vous adi-elle rapprochés du but
que vous recherchez et que vous avez absolument besoin de rejoindre ? Vous a-telle rapprochés de la sanctification de vos
âmes ? H. T.
LA CLE DE LA NOUVELLE ANNEE.
Prends-la et ouvre...
Le moment est solennel, car déjà la main
qui te l’a consignée a disparu dalps la nuit
des siècles, ne laissant derrière elle qu’un
peu de poussière. C’était fe( main de l’année 1932.
Voilà donc une nouvelle dé : ouvre le
portail du mystère de l’avenir et en même temps écoute la voix de la sagesse :
« Peuple, le Jour s’éteint, rbomme passe et s'écoule ;
la poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand ».
Victor Hugo, La Légende des Siècles.
SOIS FIDELE
Motto de tout Vaudois pour 1933.
Nous sommes hqureiux de présenter à
nos lecteurs la photographie du momument
de Chanforan, inauguré fe 28 août, et pris
en consigne par la Vénérable Tabfe, fe
8 septembre, lors de la solennelle séance
commémorative du Synode de 1532.
Ce n’est (pas une construction cydopéenne et peut-être' quelqu’un exclamera-t-il : est-ce donc là fe monument dont
on a tant parlé ?
La grandeur du monument n’est pas en
effet (dans sa, structure, mais dattis sa signification. CJette stèle naturèlte, détachée
de la montagne même (la Rocciaglial), où
nos pères ont comibattu pour la foi, ce monolithe brut que les jeunes gens d’Angrogne, par un effort cyclopléen, ont transporté et hissé sur son piédestal, ne peut
avoir un grand attrait pour des visiteurs
étrangers en quête ite lignes et de contours architectoniqîues ; mais tout Valudois
admire et aime cette simipiicité et cette rudesse, car il y sent comme un reflet die son
âme, sévère et indomptable.
Si au moment où nous allons commencer une nouvelle année nous présentons ce
souvenir, c’est surtout pour fe message solennel qu'il' ¡adresse à chacun de nous :
SOIS FIDELK
A qui donc ?
A Dieu tout d’abord, car c’est à lui que
nous devons notre merveilleuse délivrance
et la liberté 'de laquelle nous jouissons,
après des siècles de persécution et die tracasseries. Nous ne pouvons pas oublier Celui qui nous a gardés et délivrés, qui nous
a fait sortir satins et saufs de la fournaise
ardente. Vaudois, connaàs-tu encore toui
histoire ? C’est rhistoire de la douleur,
mais aussi celle de la délivrance ; Dieu a
été avec nous et nous a fait triompher.
La parole «Sois fidèle» nous vient de
la Bible ; et c’est à elfe, en deuxième lieu,
que nous devons être fidèles; : ptourrait-on
encore dire ajujourd’hui, comme (par fe
passé, que nous sommes fe peuple de la
Bible ? Eht-eUe toujours la règle de notre
foi et dé notre conduite ? notre coiœcience
est-elfe bien formée sur fe livre de la révélation divine ?
«Sois fidèle» à cette psirole de vie qui
a soutenu tes aïeux, qui fes a rendus invincibles même devant fe feu des bûchers ;
il y a quelque chose dans cette parole.
« Sois fidèle » enfin aux' traditions des
ancêtres, suis leur exemple), ne te laisse
pas entraîner par uln- monde supierficiel et
léger.
Quand des tentations se présentent,
pense à la stèle de Chanforan et à la parole qui y est gravée.
Lorsque par légèreté ou complaisance tu
seras prêt à capituler en matière de foi,
elle se dressera devient toi et, menaçante,
elle te criera son dédain : « Sur moi a jaiUi
le sang (de tes aïeux, uU noble sang qui
n’a (Connu ni faiblesse ni lâcheté, le sang
des martyrs de la foi ». «(Sois fidèle».
QVifessagère die nos chères vallées, va jusqu’aux extrémitfe de la terre et dis à chaque Vaudois, au commencement d’une nouvelle année : Sois digne de ta noble histoire et de ton enviable renommée, surtout
« SOIS FIDELE ».
Payez vos dettes.
Voici ce que publie, sous ce titre, la
Semaine Religieuse, de Gepève : « Tel eat
le devoir d’élémentaire probité que la Ligue sociale d’acheteurs vient, comme cha»que année, rappeler au public par un avis
pcru dans les journaux quotidiens.
« Est-il besoin d’insister auprès de nos
lecteurs ? Nous espérons que non, car il
n’est pas nécessaire d’être chrétien, il suffit d’être honnête homme pour comprendre
ctu’ü' faut payer ce que l’on doit, et sans
tarder ».
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Gustave Adolphe.
Le protestantisme ,du monde entier a
commémoré ce héros die la cause évangélique à l’ocpasion du troisième centenaire de
sa ^mort (6/16 novembre 1632). Il n’est ^
pas trop tard pour que l’Echo des Vallées le rappelle aussi à ses lecteurs.
Gustave Adolphe naquit à Stockholm le
9 décembre 1594. Son père, Charles, était
le troisième fils de Gustave Wasa, le glorieux fondateur de cette dynastie. Son neveu, Sigismond, élu roi (de Pologne, avait
laissé à son oncle la régence de son
royaume de Suède.
Pensant que Varsovie valait bien une
messe, Sigismond ava;it abjuré et avait
pour conseiller le jésuite Antoine Pcssevino, tristement connu de nos pères i>ar
les tromperies et les parjures, qu’il avait
inspirés au comte de la Trinité. Le jésuite
faisait au jeune iroi un cas de conscience
de rétablir le catholicisme en Suède. Sigismond traversa donc la Baltique avec un
navire rempli de prêtres, moines et nonnes.
Les Suédois accueillirent leur souverain
avec tous les égards qui lui étaient dus ;
mais ils refusèrent absolument de laisser
débarquer la charge de son vaisseau. Ils
déclarèrent résolûment : « Nous sacrifierons tout plutôt que d’abandonner ie pur
Evangile ».
Sigismond repartit furieux et, depuis
lor’s, il ne cessa plus ses instances, toujours accompagnées de la menace de lancer contre la Suède, petit Etat d’un million d’habitants, les forces de la Pologne,
qui était alors la grande Puissance de l’Eu“
riope orientale. Enfin les Suédois, obsédés,
offrirent, en 1604, la couronne au régent,
qui prit le nom de Charles IX.
C’est donc dans une Coür, où la question religieuse était au premier plan, que
Gustave Adolphe passai son enfance. Le
moment était sérieux ; aussi a-t-on dit du
jeune prince qu’il fut toujours homme, jamais enfant. A 12 ans son i>ère commença
à le faire assister au Conseil d’Etat :< à
16 ans il lui confia te commandement d’une
armée, dans la guerre contre te Danemark.
En même temps il te faisiait instruire
dans les langues, les lettres, les sciences,
la poésie, la musique, la théologie, sans négliger la politique et l’art militaire.
L’influence de sa mère, la vertueuse et
énergique Christine de Schleswig-Holstein,
contribua auæi à former son caractère,
un des plus beaux que l’histoire connaisse.
Le roi Charles mourut en 1611. Comme
ceux qui l’assistaient déploraient qu’il
n’eût pu achever tout ce qu’il projetait, il
répondit, en frappant sur l’épaule de son
fils : « Il te fera ».
Gustave Adolphe n’avait q]ue 17 ans, et
la Constitution du royaume fixait la majorité des rois à 24 ans. Mais la Diète était,
elle aussi, si convaincue des qualités solides du prince, qu’ellè suspendit en sa faveur l’application de la loi.
Gustave Adolphe monta sur le trône
dans des circonstanciés extrêmement sél’ieuses, car son père lui laissait en héritage trois guerres, contre te Danemark, la
Russie et la Pologne. Avec, une grande sagesse, il fit la paix en 1613 avec te Danemark, en cédant une langue de terrain et
payant une somme id’argent. Puis, se por'-’
tant contre la Russie, il lui enleva tes bouches de la Néva, où devait surgir plus tard
St-Pétersbourg. Enfin, comme Sigismond
continuait à te conHidérer comme un usurpateur, et à son exempte tous les Etats
catholiques, il envahit la Livonie, que la
Pologne dut lui céder.
Suivît une courte période de paix, d|Uraint laquelle il se montra aussi bon administrateur qu’il avait été un général: habile.
Longtemps opprimée sous te joug danois,
la Suède avait négligé commerce, induSf
trie, instruction, navigation. Le roi releva
l’ancienne et glorieuse université d’Upsala»
et fonda celle de Dorpat en Livonie. La
justice, jusque là exercée oralement, reçut une organisation stable. Il favorisa la
marine marchande et créa une forte flotte.
Les riches gisements de fer n’étaient pas
exploités ; il permit aux montagnards: de
payer leurs taxes en caisques, cuiraæes,
mousquets de leur fabriaatijon.
Mais son innovation la plus remarquable
conoerne l’art militaire. Les soldaits étaient
pesamment armés, ce qui çausait une
grande lenteur dans leur marche et leurs
mouvements. Gustave, instruit par des officiers qui avaient servi sous Coligny et tes
princes d’Ohange, allégea les fusils, raccourcit les hallebardes, créa l’artillerie légère, rendit la «avaler,ie si rapide et mobile qu’elle devint un des éléments prin- '
cipaux de ses victoires.
Au lieu des massœ imposantes des fameuses bandes espagnoles, il adopta des
pelotons bien moindres, tant de front
qu’en profondeur, où s’alternaient tes hallebardiers et les molusquetaires. Aussi,
quand il voyait plier une partie de l’armée, était-il facile d’y envoyer du secours
sans compromettre l’oixionnance du reste.
¡Après une bataille, tes blessés étaient
souvent abandonnés, même par une armée
victorieuse. Le roi établit trois chinurgiens
par régiment et prit toujours un grand
soin des victimes du combat.
Pendant ce temps, l’Allemagne était ravagée pan la Guerire de Trente Ans. Poussé
par les Jésuites: l’empereur avait envahi
la Bohême et te Palatinat protestants,
sans que leurs coreligionnaires eussent
rien tenté pour les secourir.
Le fanatique Ferdinand en p,rofita pour
émaner l’Edit de Restitution, qui imposait
de rendre au clergé romain tout ce qu’il
avait posslédé en 1555, même dans les
Etats où il n’y avait plus un seul catholique. Deux iHrmées, aussi fA'oces qu’indisciplinées, parcoururent toute l’Allemagne,
supprimant le culte réformé, dévastant les
campagnes, répandant partout la terreur,
la famine et la i>este. Rien ne put leur résister ; te roi de Danemark, qui voulut iii'tervienir, fut écrasé et dut sortir de la
confédération germanique pour conserver
ses Etats.
L’Allemagne protestante était aux abois.
C’est alors que Gustave (Adolphe palrtit de
son pays, en mai 1630, et débarqua en Allemagne avec 15.000 hommes. Terrorisés
par les armées catholiques, aucun des
Etats protestants n’osa sie joindre à lui. ""
Il dut forcer l’adhésion de la Prusse et du
Brandebourg en pointant ses capons sûr
Stettin et Berlin. Le duc de Saxe lui refusant le passage, il ne put arriver à
temps pour sauver Magdebourg. Prise par
te général Tilly, cette vifle fut le théâtre
d’un incendie et d’un massacre tels que de
40.000 habitants il n’en resta que 5.000.
R fallait cette .hécatombe pour décider
tes autres Etats à se joindre au roi de
Suède, qui déclarait, d’ailleurs, qu’il tenait
comme ennemi quiconque m’était pas pour
lui.
Ayant enfin ,ses mouvements libres, il
aiïronta, à Leipzig, en 1631, l’armée, supérieure en nombre, du féroce TiUy, qui
y perdit un tiers des siens. Puis, traversant TAllemagne occidentale, il arriva jusqu’au Rhin et obtint une forte somme annuelle du cardihal Richelieu, qui gouvernait jla France, intéressée à abaisser la.
maison d’Autriche.
En 1632, il força le passage de lai Lech
I)Oiur pénétrer en Bavière. Tifly y perdit
la vie. Gustave Adolphe occupa Mjunich,
dont la papulation craignait des représailles pour venger Magdebourg. Mais te roi
les traita humainement, tout en exigeant
une forte contribution et ammenant 119
gros canons.
Les excès des troUpes de WaUenstein,
même en pays caitholiques, avaient forcé
l’empereur à congédier cette armée. Devant les progrès mena^nts du roi de
Suède, il la rappela.
Les deux grands généraux se rencontrèirent à Lützen, où une bataille décisive
fut livrée te 6 novembre (te 16 du calendrier grégorien). Gustave Adolphe était à
la droite de son airmée quand, voyant que
te centre ¡pliait, il se mit à la tête d’un
régiment de cavalerie pour te secourir.
Emporté par l’àrdeur de son cheval, Î1 ne
fut pas suivi par son régiment et se
trouva au milieu d’un corps de diragons
croates. Il n’avait avec lui que tr^is officiers et leurs quatre pages.
Il abattit plusieurs ennemis à coups de
pistolet, jxisqu’à ce qu’upe bafle lui brisa
te bras gauche. Il allait se retirer, quand
une balte ¡dans le dos le fit tomber de cheval. Entouré par l’ennemi, il eut la tête
cassée pendant qu’il murmurait : J’ai été
le roi de Suède.
En voyant errer son cheval avec la, selle
ensanglantée, tes Suédois comprirent qu’ils
avaient perdu leur roi. Jurant de te venger, ils formèrent huit colonnes qui s’avancèrent tête baissée sUr l’ennemi et le mirent en une déroute complète.
La mort de Gustave Adolphe était une
perte irréparable. EUe ne comipromit cependant pas entièrement les résultats de
la campagne.
Son .armée poursuivit sa marche victorieuse, aux ordres du duc de Saxe-Weimar,
de Baner et de Torstenson. La Suède, pendant la minorité de Christine, fille unique
du héros, fut sagement gouvernée par le
chancelier Oxenstierna.
La paix de Westphalie (1648) assura à
la Suède une position prépondérante sur
Ja Baltique, humilia la maison d’Autriche,
et établit tes droits égaux, en AllemagUe,
des catholiques, dés luthériens et des
réformés.
Sans Gustave .Adolphe, (d’îun côté, et
Cromwell, de l’autre, on peut croire que le
réveil du papisme, ,au 17® siècle, aurait
étouffé la liberté religieuse dans la plus
grande partie de l’Euirope.
Aussi trouvait-on le portrait du noble
roi suédois jusque dans les plus humbles
ciaban,es de riAllem,agne. Et te .moine Belvedere, dans sa relation sur sa tournée
dans nios vaillées, a remarqué ce portrait
dlaniS nos temples. C’est que nos pères
avaient compris que c’ét,ait aussi leur
cause, qu,i était en jeu sur les champs de
bataille de l’AUemagne.
Le 2® centenaire de la batailte de Lützen, en 1832, ,ava;it idonné lieu à la, fondation de la Société Gustave Adolphe en faveur des Egliëes protestantes subsistant
en pays catholiques,. L’Eglise Vaudoise est
grandement redevable à . cette généreuse
initiative, et tout IViaudois doit penser
avec (reconnaissance à cette Société, ainsi
qu’au héros chrétien dont elle a pris le
nom. J. J.
POUR LA VÉRITÉ
Anges et démons.
- Quoique les .anges soient nommés très
souvent dans la Bible et que l’on puisse
recueillir sur eux-mêmes et sur leur ac,tivité bien des données précieuses, cependant on ne peut être assez prudent lorsqu’il s’agit de formuler, à leur égard, une
doctrine bien définie et incontraversabte.
La création des anges a précédé celte
(die Thom.me ; appelés à se tortir dans la
présence de l’Eternel, ils n’ont en eux rien
de matériel, mais ils sont de purs esprits.
Leur nombre ne saurait se comipter ; les
expneasions bibliques de : « légion », « multitude de rairmée céleste », « myriades de
myriades », « milliers de milliers... » nous
disent qu’ils sont innombrables.
Après la création de l’homme, (devant
prendre oontaict avec lui, en m,aintes occasions et pour des cas divers, tes anges
ont pu revêtir des formes différentes, ou
même n’en prendre aucune, comme lorsqu’ils se sont présentés en songe pour délivrer leur message.
Sur les traces, néatnmoins, de certaines
visions (prophétiques et de certaines descriptions apocalyptiques, à cause de leur
pureté on a généralement revêtu les anges de longues irobes blanches, on leur a
attribué un visage lumineux d’adolescent,
on a poudré d’or leurs cheveux bouclés,
nimbé leur tête reflétant la gloire de leur
demeure habituelle. On les a (munis, en
même temps, d’une paire (d’ailes, puisqu’en messagers célestes ils devaient rapidemeint se transporter en différents lieux
de la terre.
Il n’y a aucun mal à entourer de beauté,
reflet de la sainteté-, ces êtres qui voient
la face de Dieu ; et Erja Giovamni da Fiesote (doit son surnom d’Angelico à la grâce
et à la finesse artistique de son pinceau.
qui a tracé les plus belles figurations d’anges que l’on connaisse. Mais tout ceci à la
condition expresse de ne pas matérialiser
ce qui n’est qu’un symbole et de ne jpas
confondre te domaine de l’art avec celui
de la religion.
Les payons gréco-romains, eux-mêmes,
se servaient d’un symMe analogue, loqscpu’ils plaçaient sur 1e casque de Mercure,
te messagOr de l’Olymipe, deux petites ailes. Nos pheminots les ont portées, comme
devise, et maintenant nos aviateurs en sont
décorés.
Nous disons cela parce que dans la conception (du peuple, en (pays catholiques,
celui-ci transforme facilement l’ange en volatile, (qui perd quelquefois ses plumes,
comme il serait arrivé à Gabriel, en entrant pàr la fenêtre dans la maison de
Marie de Nazareth, qui se trouverait maintenant. à Loreto.
Les anges, selon l’épître .aux Hébreux
(I, 14) «'exeirpent un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter le salut », (cJUÊisi devons-nous penser à eux avec
reconnaissance, mais sans jamais donner
au serviteur l’honneur et la louange qui
sont dus au Maître seulement. C’est pourquoi nous ne pouvons .que déplorer que
l’Eglise romiaine ait toléré, plus encore,
ait. encouiriagé un c.ulte à rendre aux anges,, lorsque nous avons la plus formelle et
évidente déclaration qu’.eux-mêmes ne sauraient raiccepter, et qu’ils le refusent, catégoriquement. Par deux fois, il nous est,
dit, dans TiApocalypse (XIX, 10 ; XXII,
8,9), .que Jean ayant voulu se prosterner
devant l’ange, porteur de l'évélations, celui-ci s’écria : « Garde-toi de le faiire !' Je
suis ton compa.gn.on de service et celui de
tes frères qui ont le témoigu.age do Jésus.
Adore Dieu ».
C’est, donc, à leur corps défendant que
l’on veut se iprosterner devant des anges,
ce qui ne peut que les attrister, tandis
qu’on offense le Seigneur qu’ils servent si a
fidèlement. J
Déjà à l’âge ap.ostolique, à l’exemide des 1
descenldants des Juifs, qui avaient séjourné j
en Assyrie, en Perse, et avaiient adopté des =
croyances locales sur l’intervention cons- |
tante d’esprits, souvent incarnés dans des j
personnes en fonction d’ange gardien (que |
l’on relise le roman fantasque à contouirs j
historiques de Tobie), tes premiers judéo- |
chrétiens se laissaient entraîner, comme à
Colosse, dans de semblables superstitions,
aussi St-Paul leur éqrît (H, 18) ; « Qu’aucun .homme, sous une apparence d’humilité jet P3ir qn culte des anges, ne vous
ravisse à son gré le prix de la course, tan-1
dis qu’il s’abandonne à ses visions et qu’il
est enflé d’un jvain Orgueil par ses pen-1
sées charnelles, sans s’attacher àu chef »
(Christ). Par une fausse humilité ils prétendaient ne pas oser ni ¡pouvoir s’adresser directement à Dieu, et alors, quoi de j
plus commode que ces anges protecteurs j
qui démêlaient leurs affairas dans te cield
et sur la terre ! Mais St-Paul les avertit |
qu’eliir faisant cela ils perdent « te prix de ]
la ¡course », c’est-à-dire la couironne de la 1
vie qui est réservée aux fiidèles disciples |
de Jésus-Christ. i
Les doctrines, touchant le culte des an- .
ges, admises, irepoussées, approuvées, con- ¡
damnées à travers les siècles, ont trouvé
dans te Concile ¡de Trente (25® session) la ^
sanction qu’il a donnée à tant d’autrets
erreurs.
Les artistes et les poètes aidant, ce culte j
a cours désormais dans l’église catholique,
(dont les adeptes invoquent leur ange protecteur, qfui si’occiupe de leurs affaires tem-; :
porelles et spirituelles. Lamartine a chanté
les gloires de œs esprits piurs chargés par
Dieu ;
De servir aux humains de conseil et d’ajypui,
De lui porter leurs vœux sur leurs ailes de
[flamme.
De veiller sur leur vie et de garder leur âme {
Tout mortel a le sien: cet ange protecteur,
Cet invisible ami veille autour de son cœur,
L'inspire, le conduit, le relève s'il tombe.
Le reçoit an berceau, l'accompagne à, la tombe.
Et portant dans les deux son âme entre ses mains,
La présente en tremblant au juge des humains.
C’est aussi gracieux que séduisant, mais
la poésie ne saurait établir ni étayer une
3
(loctrine quelconque, qui ne découle pajs
elainement de l’EJvangile.
Les légions d’ainges qui entouraient le
trône de Dieu, avant l’apparition de l’homme SUT la terre, me pouvaient avoir un
honneur et une joie plus grande que de
■servir le Tout-Puissant ; néanmoins un fort
groupe d’entre eUx suivirent dans sa révolte celui qui fut nommé, à cause de son
orgueilleuse rébellion : « Satan », l’adversaire. D’anges de lumière et de bonté ils
devinrent des agents de ténèbres et de
malice, soit des démons et si, comme anges, ils étaient appelés à exercer un ministère en faveur de ceux qui devaient hériter le salut, ils exercèrent désormais une
perfide activité, tendant à pendre les hommes et à les frustrer du salut. Adversaires de r Eternel, ils ae firent tentateurs
des hommes, qui avaient été créés à l’image
et à la ressemblance de Dieu, afin d’effacer en tant que possible ce sceau divin
qui était en eux.
Comme nous l’avons vu au sujet des
anges, l’imagination des hommes de reli■gfon donna libre cours à leur fantaisie.
Cédant à la tendance de tout matérialiser
et de rendre visible et tangible ce qui est
du domaine des esprits, le Diable fut représenté comme une créature hideuse, pioilue,
munie de cornes, de gniffes et d’une queue,
et les démons devinrent dies fairfadets mécréants, des lutins malicieux qui jouaient
toute sorte de tours aux hommes.
La. terreur des exploits d|u diable et des
démons piriit une place croissante dans la
piété catholique, surtout au moyen âge, et
l’on peut dire, que pour trop de gens la
religion ae fondait beaucoup plus sur la
terreur idlu diahle que sur l’amour de Dieu.
Pour se préserver des attaques du diable
et le mettre en fuite on iprétendit qu’il
n’y avait rien de plus efficace que le signe de la croix et l’eau bénite. Et ce qu’il
a de triste à remarquer c’est que nombre de catholiques, munis du bénitier chez
eux, et prêts à se signer à toute occasion,
ne donnaient aucune attention à leur conduite morale, menant une vie de diable
et de diablesse, quand même et malgré toutes leurs simHigrées dévotes.
Si quelques gouttes d’eau salée, prises
au bénitier d’Une église, ou un tranchement de croix pouvaient délivrer' les
chrétiens des assauts du diable, les peuples catholiques devraient offrir le plus
haut niveau de mo'raiité publique et priivée.
L'écomomiste catholique, le baron Emile
de Laveleye, —et avec lui beaucoup d’autres publicistes, — a démontré qu’il en est
juste le contraire.
Ce qu’il y a de cruellement tragique
dans ces pratiquies, c’est qu’eUes remplacent la vigilance que le chrétien devrait
avoir, d’après l’exhortation de JésusCbrist/; « Veillez et priez pour que vous
ne /tombiez point en tentation » (Marc
XIV, 38), et d’après l’avertissement de
St-Pierre : « Soyez sobres et veillez, votre
aJdversaire le diable rôlde comme ulU' lion
rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme... » (1 Pierre
V, 8). ShPierlre ne dit pa,s : résistez-lui
avec un gouipiUon ou une croix, mâis atvee
la foi en Jésus, vainqueur du diable.
Aux jours de sa chair Jésus se trouva,
plus d’une fo^, devant de pauvres victi- ■
mes du diable, qui les torturait. Il lœ délivra de ices foTimes mystéiiieuses de possession. et donna .aux soixiaiiite^dix et à ses
Apôtres mandat et pouvoir de le faire à
leur tour. C’était par l’autorité même de
Jésus et par k, prière que ces guérisons
s’opéraient, sans aucun rite spécial, ni cérémonie extérieure.
Mais insensiblement, comme les peuples
non-chrétiiens avaient des magiciens attitrés, avec leurs charmes et talismans pour
délivreir hommes, animaux et choses des
mauvais esprits, et les juifs de la décadence s’étaient laisisés entraîner à des pratiques analogues pour chasser les démons,
aux moyens de leurs prétendus exorcistes,
on introduisit dans l’église aussi la fonction et même l’ordre (le 2™®) des exorcistes. L’on prépara une liturgie dans ce but
et, commençant ,p|ar le baptême, on exorcisa enfants', adultes et tout ce qui dans
le monde, où se /meut l’homme, était
susceptible id’ahriter le démon ou de subir
son influence néfaste. ,L’on encouragea
l’usage d’amulettes, de scapulaires et d'autres colifichets du^ genre, comme prfeetrvatifs contre les œuvres perverses du malin et ses attaques multiples.
St-Paul nous tindique un tout autre
moyen pour nous préserver de « tous les
traits enfl,ammés du malin », et c’est « le
bouclier de la foi » qui est l’arme déf.ensive par excellence (Eph. VI, 16), plus que
cela c’est la seule efficace et dont un vrai
chrétien, d,igne de ce nom, puisse se servir.
Ce n’est donc pas avec des pratiques et
des formules magiques que l’on réussit à
chasser les démons et à les vaincre, mais
leurs mauvaises influences sont neutralisées, sont .anéanties par la foi en Celui qui
a vaincu le diable et qui a pu s’écrier
« Je voyais Satan tomber du ciel comme
un éclair» (Luc X, 18). L’éclair, en tombant, s’éteint, et il en est ainsi de la. possession en grand Jque Saitan a exercée
avant l'a/vènement du « Fils de Dieu, qui
a paru afin de détruire les œuvres du diable » (1 Jean III, 8).
Tandis que les .anges demeurés fidèles à
l’Eternel sont les prototypes diu ijeuple
chrétien qui adore et sert Dieu en esprit
et en vérité, les démons sont les agents
maudits de la cause Ipayenne dans le
monde, sous toutes ses formes .et sous tous
ses noms.
Combien, donc, la prière que nous a enseignée Jésus-Christ, doit se trouver constamment sur les lèvres de tout vrai
croyant : « Délivre-nous du Malin p>> !
A. M.
(Catéchisme, ehaipitre IV ; « La Ciéation »).
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
La faute est à autrui.
Dernièrement quelqu’un s’avisa d’écrire
une lettre, publiée dans un journal anglais, ipiOur se plaindre que les pagte.urs
ne parlent pas de manière à se faire entendre lorsqu’ils prêchent. Ce fut comme
ouvrir l’écluse à des eaux déboridantes :
cette lettre fut suivie pqr d’autres), puis
par d.’aiutres encore et en tel nombre, que
le public des jecteurs finit par croire que
les pasteurs étaient subitem,ent devenus
aiplrcmes, et que du haut de la chaire ils
ne faisaient plus que murmulreir ou fredonner. L’accusation était grave et frisait
l’in,jure ; il fallait doniC réhabiliter le corps
pastoral anglais et prouver que même si
tous ses membres ne sont pas .des Démosthènes et des Cicérons, c’est injuste de
le ravaler à tel ix>int.
Quelqulun pensa à faire une espèce d’enquête, et quel en fut le résultat ? On découvrit que ces fameuses lettres portant
plainte contre la voix des prédicateurs
provenaient, en généraj, ide sourds. Ce fut
la détente ; ceux qui apprécient, aiment,
entendent et écoutent lefurs pasteurs, en
eurent le cœiur plein de jote...
On constata encore que plusieurs lettres
larmoyante étaient due à la plume de
personne qn peu dure d’oreille, ayant
l’habitude de s’æeoir tout aq fond de
l’églisèi même lorsque le premières places
restent vides, et qui prétendent évidemment que le pasteur ùrie son message à
leur aJresæ.
Tel le fait, et ce n’et pas h nous de
réclaireir èt d’établir jusqu’à quel point
le prédicateurs anglais méritent le Ireproche qu’otn leur adresse. Il est certain
que d.e prédicateurs, en tous pays, laissant
à désirer dans la manière de débiter leurs
sermons ; mais ce qui nous intéresse en ce
moment c’est surtout la philœophie de la
question, cette philosophie que nous avons
déjà résumée dans notre titre : la faute
est à autrui !,
Nous ne voulons pas la développer, le
lecteur intelligent peut s’en instru,ire
pour son propre compte sans que nous y
insistions.
Les Livres.
U n’y a pas de Protestants, par FaiNcus.
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pages, in 16“, 15 frs. ■— Presses Uniiversitaires de France - Boulevard SaintMichel, 49 - Paris (5®).
P »gramme de la iSemaine de Prière.
liraanche l®"” janvier 1933 : Textes proP ïs pour sermons et allocutions : « Je
SI i l’alpha et l’oméga, le premier et le dern: le commencement et la fin » (Apoc.
X , 13). — «Voici, je fa'is toutes choses
m véUes » (Apoc. XXI, 5). — « Dès ce
je r je répandrai ma bénédiction » (Aggée
U 19). — « Chantez à l’Etemel un cantiqi nouveau, chantez Ses louanges aux extr ïiités ide la tqrre » (Esaïe XLJI, 10).
undi 2 janvier : Actions de grâces et
h\ nüîation. Lectures;: Joël II, 21-32 ; Rom.
V 1-14 ; Hébreux XIII, 7-21 ; 1 Pierre
I, -16.
lamdi 3 janvier : L’Eglise Universelle.
1 dures : Actes I, 1-14; Ephés. II; Apoc. I.
Æericredi 4 janvier : Les Nattions et les
G 'ivemements. Lectures : Daniel VII, 15
2 ; Egaie IXI; Romains XIII.
leudi 5 Janvier : Les Missions. LectuÎ ! : Esaïe XIII, 1-12 ; Matthieu X, 1-23 ;
] c XXIV, 36-53 • Jean XII, 20-36.
Vendredi 6 janvier : La Famille, les Eco; et les Universités. Lectures r Exode
I, 18-28 ; Deutér. VI, 1-15 ; Eedés. XI ;
Pierre V.
Samedi 7 janvier : L’Evangélisation et
5 Missions parmi les Juifs. Lectures :
saume LXVII ; Esaïe XXXV ; Actes II,
47; 2 Cor. V.
^ ife ife jo * 3
CHRONIQUE VAUDOISE.
BRINDISI - TARANTO - LATIANO. A
Irindisi, depuis le mois de novembre, on
adépté le système de verser k, cotisar
ion ,poqr l’Eglise chaque mois par le
aoyen d’une enveloppe, où les fidèles m|etent leur offrande, préakbleraent établie,
l’apcord avec le Consistoire. L’exemple devrait désarm.ais être suivi par toutes nos
îongrégations.
— A Taranto quelques jeunes gens ont
établi de visiter, le dimanche, les membres
S'églige habitant les quaîrtiers les plus éloh
gnés ou qui sont dispersés dans les pjays
voisins.
Une .classe de (rente catéchumènes suit
son instruction religieuse. : une partie de
la leçon est consacrée à un entretien où les
élèves patient librement de leurs expériences spiiritueUes.
— (A Latiano on a ouvert une belle salle
pour le culte et le service de dédicace a
très bien réussi. Les Eglises des alentours
y étaient largement représentées, vouknt
témoigner leur sympathie et leur joie à la
communauté naissante.
Nous remercions les collègues qui trous
envoient leur bulletin ou leusr circulaire :
cela nous pennet de donner quelques nouvelles de l’œuvre d’évangélisation, qui est
malheweusement si peu connue par le plus
grand nmnbre de nos Vaudois. Réd.
LA TOUR. Samedi, 24 cour., a eu lieu,
dans le Temple, la bénédiction du mariage
de M. GaUo Vittario Luigi, de Almese, avec
M.Ue Jourdan Marie Louise, de la Moustîola. Nous demaudons à Dieu de bénir le
foyer qui Vient de se fonder.
— LArbre de Noël pour les enfants de
nos six écoles du diimanche a été allumé
samedi dernier, à 14 h., dans le Temple.
Nous avons été contents de voir un grand
nombre de mamans qui remplissaient les
galeries et les quelques bancs non occupés
par les elrufaPts, au fond de l’église.
L’Arbre, bien illuminé et orné, faisait
un bel effet. Programme — récitations et
chants — assez long mais pas trop, courte
allocution du Pasteur, distribution dès cadeaux à chaque élève : voilà comment on
passa, et agn’éaiblement, une heure environ,
qui laissera chez les grand® et les petits
surtout un doux souvenir.
— L’écho qui nous parvient de divers
côtés est unanime à dire que le culte de
Noël a été des plus bienfaisants. La grannie
foule écouta avec attention ^utenue le
« message de Noël » délivré par le Pasteur.
Jusqu’à quel point et dians combien d’âmes
la voix ide Noël aura-t-elle été entendtue et
reoiue ?
La Chorale a beaucoup contribué à don
ner au culte sa solennité par son concours
apporté dans le chant des cantiques et par
l’exécution d’un beau chœur de circonstance : Vieuaa Noël.
(^e Dieu veuille que les impressions reçues restent gravées dans les cœurs et que
notre vie en soit influencée.
La grande collecte pour les pauvres de
la paroisse, faîte à (l’iæiue du service, a
donné la jolie somme de L. 750.
— Samedi, 31 courant, à 8 heures du
soir, aura lieu, dans le Temple, le culte de
fin d’année. La Sainte-Cène y sera célébrée.
— lOn organise ime course en au>tomobile à Turin, pour visiter l’ex;p|osition d’œuivres 'du peintre M. PaolO Paschetto, dont le critique d’àrt de La Stampa
a parlé en termes fort élogielux dans un
des dernièrs. numéros du grand journal
turinais.
*’ Les inscriptions sont reçues diez M. le
Podestà, jusqu’à samedi 31 courant, à 11
heures. La course .alura lieu le 1®’’ janvier :
dépa.rt à 13 heures.
— Premilitari. D’ondine superjore, tutti
i premilitari del 2° corso devono trovairsi,
domenica 1“ gennaio, aUe ore 8, in Piaeza
Muston, per comunicazioni im:xx)rtanti.
Il 1“ conso è eaentato idal’istruizione.
La DirezionCi.
SAINT-GERMAIN. La semaine passée,
trois mariages ont été bénis dans notre
jmroisaa : celui de M.Ile Louise Bouvier, de
Costabella, avec M. Pons DatÂd, de l’Enversi-Pinache ; celui de M.Ue Vittorina
Long, de CostabeUa, avec M. Bouchard
Louis, de CostabeUa aussi ; et celui de M.Ue
Inès Vinçon, des Graissinies, avec ¡M- He>nri
Balmas, des Mondons.
A tous ces chens époux nous renouvelons
les souhaits d’une vie /heureuse sous le
regard du Seigneur,
— Le cuite die dimianche soir; 18 courant,
au temple, .a été présidé par le pasteur Je
Massel, M. Albert Rioca. L’auditoire était
imposant et a écouté avec, k plus vive attention et avec la plus grande joie les paroles inspirées du Pla.steur de Maasel.
Après le culte M- Ricca a, encore entretenu les memibres dè l’Union juvénile, en
leur .adressant un message vibrant et les
exhortant à consacrer’ leur vie au service
du Seigneur.
Nous ex)pirimons encore à M. Ricca, de
la part de l’église de Saint-Germain, les
plus vifs remeirciiements pour sa visite et
pour le bien qu’il nous a fait.
SAINT-JEAN. Samedi, 10 courant, une
agréable soirée, organisée ppr RA. G. D. G.,
a été offerte à notre jeunesse. Après la
partie religieuse présidée par le pasteur
M. R. Rivoifre, le programme très varié
comprenait deux pièces, ùn chant ■— le
tout bien exécuté et fort applaudi — le
thé, dies jeux. L'on se sépara au chant du
cantique : Reste avec nous, en souhaitant
de se retrouver bientôt pour passer ensemble quelques instants dans cet esprit
de gaîté et de franche cqrdiialité.
— Dimanche soir, 18 courant, à notre
réunion dans la grande école de Saint-Jean,
nous avons eu le plaigilr d'entepdre le message de IM. E. H. Qanz, qui nous a donné
une causerie très intéressante sur nos frères Vaudois du Nord de l’Argentine.
— Samedi 24 courant, dans l’aiprès-midi,
a eu lieu idan® notre Temple la fête de
l'Arbre d|e Noël pour les enfanta de nos
écoles du .dimanche. Un beau sapin bien
garni faisait k joie des enfants, qui ont
exécuté un joli progr.amme de récitations
et chants. Nous remercions vivement M.lle
M. E. Prochet, M. A. Coïsson et les Unionjstes qui ont bien travaillé pour la bonne
réussite de cette fête.
— Le culte de Noël, dans le Temple bondé
d’auditeurs, a été rehaussé par l’exécution
du chœur : La Nativité, de Fesca, chanté
par notre Chorale sous la direction de
M. G. Albarin.
— Asile des Vieillards. Nous accusons
réception, avec reconnaissance, des dons
suivants : Prof. Arturo Gay, L. 10 - Giuseppina Primo, alla carra memoria deî suoi
genitori, 100 - Laura Jon-Sootta, aUa memoria dei suoi nonipi, 100 - Albarin Albert,
15 - Louise Constantin, 8 - Marie Costabel,
en souvenir de M. Louis Cardon, 10 - Maria
4
Goggio, m souvenir de Gustave Bounous,
25 - Suzianne Fenouii, 10 - Proti. ÜMonastier, 10 - G. G., en soìivenir de M. Paul
Ricca, 25 - Suzanne Malan, 5 - Angelo Peranzona, 6 - Victor Lüs|cher, 10 - Carlo
Volai, 10 - Catherine IMalajuMalanot, 10 Marie Costaibel, 10 - Luigia Bertin in Cherubini, in memoria della sorella Méry Bertin, 25 - Anonimo, in riconoscenza di un
gran favore ricevuto dal Pastore della
Chiesa dì Via IV Novembre, Roma, 500 N. N.,^ 100 - Comité Wallon, 100 - Marie
Costabel, 20 - F. Peyrot-Ziireher, 50 - Long
Amilida, 5 - Chev. Epaminonda Ayassot,
25 - Coniugi Peranzone, 20.
ROME. Nous glanons quelques faits du
BoHettino die l'Eglise de Piazza Cavour.
Toutes les activités ont, en ce moment,
un rythme accéléré ;et chalcun est à sa
place de responsabilité et de combat.
— L’arbre de Noël sera allumé, D. V.,
le 31 (décemibire, à 15 h. 30.
— Le culte d,u mercredi soir est consacré à une étudie suivie : le Pasteur exlpose
la 1''® épître aux Corinthiens et, à ce qu’il
paraît, ,ïe public goûte cette exposition
continue et systématique.
— Le 26 novembre a eu lieu une soirée
fis/milière à laquelle, a participé un bon
nombre de membres d'église et d’amis.
— Les jeunes Vaiudoises se sont réunibs
le dimanche 4 diêcembre et ont eu un entretien fort attrayaint.
La proch,aine réunion aurai lieu le premier dimanche de janvier et on espère
prépairer pour les hirondelles deS' Vallées
un arbre de Noël.
— Le service sur semaine, au temple, est
confié, cette année aussi, aux étudiants de
notre Faculté die Théologie, et les visiteurs,
toujours nombreux, ne manquent pas de
les questiouiner, ce qui fait que l’Evangile
pénètiie dans les milieux les plus divers.
— Afin ide permettre aux parents d©
prendre part aixx cuites on a institué,
dans la sahe à côté du temple, des «ncreatari », où les enfants sont suryeiHés et
instruits.
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i.ondta, 1931 et 1932 - Tomlinson. Nonthumberland (7,50) - Bonjour J. Daniel, Bobbio Pellice
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- Vigliano car. AUjerto, Lusiii na S. Giovanni
(2) - Tron Laura, Pineiolo (2) - Bounous Ferdpiando, 'lT)rino (5) - Jaliier Eli, IPrre J\JIke (5) - Pascal Maria, Camcrlata (5) - Scili
Nüuette, S. Germano Cbi.sone (5) - Gaixliol
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2» .semestre 19C32 (2) - Avv. Modesto Bruno, Torino - Boucliard Callo, S. Germano Chisone lUIet Enrico, NapoM - ITavan Mimi, NewYork, et 1932 - Arnaldo tomba, Livorno (5) Alina Iknis, Grugliaseo-'Toi'ino - IXirette Berllioud, Neuch.âtel (fi) - Ca.stagnn Oatmina, Inverso i’ina.sca - D)ët Adolfo, Pero.sa Angen'tina
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- Maurino Letizia, Id. (2) - Rostan Pia, Id. Volât Baitolomeo. Id. (2.50> - PeteV Corrado,
Id. - tong Alfi'cdo, Id. (.5) - Pastre Augiusto,
l(L (4) - Dura.nd-Ribct Su.sannia, Id. - GenreBeit Maria, Colonia S. Gustavo (1) - Ro.stan
Henriette, Carouge, Genève (1) - Balma.s Vincenzo, PomareTto - Rilx-t Gic»vanna, Id., et 1932
- Balme Giov. Antoniio, Id. (2) - Piiandini Marcello, Id., et 1932 (2) - Ti-on Marianua, Id.
Riiiet Enrico, Id. - Famiglia Bertalot, Id. (2)
Balme Alessandro, Id. (2,50) - Tina Biigelli,
Ventimiglia (2,.50) - Pastre Cesar, Renancourtles-Amiens - Jahier Maria, inveì so Pinasca Cliandion Micliele, Id., 1932 - Baret Giulio, Id. Jourdan Maddalena, (kmova (2) - Dapples Klvk-a, Grezza.no, i.uco di Mugello - G. Meilk',
Anvervs (2,.50) - Pons Kieiia, ìloma (10) ;- Griset-V’olla Loui.se, .Santa .Anna, Califoinia (2) Boër Dnii.se, Lusei na ,S. Giovanni (2) - Frache Ilenr-y, 'ron-c J’ellicp (2) - Coï.sistm Li.na,
Id. (2) - Tenente-colqnnelio Iniigi Grill, Acqui
(5) - Fontana-Roux Carolina, Milano (15) - .SoU'ile Giordano, Vcni'zia - Laet.scli iGiovaifiii, Rv
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