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Quarante-huitième ançée.
2 i Juin 1912
N. 25.
L ECHO DES VALLEES
»
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE:
Frédéric Passy — Une école pour les mères
— Courrier de l’Evangélisation (suite) —
Nouvelles missionnaires — Inauguration
du monument à Adolphe Chauvie — A
Messina ! — Bureau de protection pour les
émigrants Italiens Evangéliques — Correspondance — Chronique vaudoise —
Opera balnearia G. P. Meille — Minerva —
Nouvelles politiques.
FRÉDÉRIC PASSY.
Il y a deux semaines, nous avons
consacré un article à Frédéric Passy,
lequel venait d’atteindre sa 90”° année. Ce grand homme vient maintenant d’être rappelé à monter plus hautj
où les luttes sont finies et où on ne
trouve que paix et joie. Par la mort
de Frédéric Passy, la France perd un
de ses meilleurs citoyens, et le monde
un de ses amis les plus fidèles.
Né à Paris le 20 mai 1822, il appartenait à une famille de la plus haute
bourgeoisie de France, à ce qu’on appelle aussi l’aristocratie de la pensée
et du travail. Son père était conseillermaître à la Cour des comptes ; ses oncles Antoine et Hippolyte Passy, membres de l’Institut de France, avaient
occupé quelques-unes des fonctions les
plus élevées de l’Etat, sous le règne
de Louis Philippe. — Passy était un
apôtre idéaliste, aimant la France,
mais considérant tous les hommes comme ses frères. Ce fut un conférencier
hors ligne et un orateur populaire. Il
se jeta dans la mêlée sans se préoccuper s’il plaisait ou non, poursuivant
son idéal de travailler pour le bien
de l’humanité.
Conférencier, moraliste, poète, pacifiste, économiste, politique et financier,
Frédéric Passy fut tout cela. Son plus
beau titre de gloire réside dans la persévérance et la modération de ses campagnes pacifistes. Dès 1867, il provoqua avec le pasteur Martin Pashoud,
avec Jean Dolfus, Dufour et d’autres,
le mouvement qui arrêta la guerre,
prete à éclater à. 1 occasion du Luxembourg et détermina la fondation de la
Ligue internationale et permanente
de la Paix. Homme de caractère, il
ne recula jamais devant ce qu’il croyait être son devoir ; il renonça au siège
inamovible de sénateur pour ne pas
violenter sa conscience, en violant par
un article de loi, celle de ses compatriotes. Il perdit son siège au parlement pour ne pas vouloir modifier ses
idées sur le pacifisme; par contre, il
obtint le prix Nobel et il conserva la
confiance et l'estime de ceux mêmes
qui lui refusèrent leurs voix. Il eut
des moments de découragement: «J’ai
beau faire et me raisonner, écrit-il,
j’ai le cœur plein d’amertume et, soit
état physique, délabrement de ma
yieijle njachine, soit état moral, honte
et désolation de tout le mal que je vois
et que je redoute, impuissance trop
évidente de mes efforts et de ceux de
mes amis pour l’amélioration de ce
triste monde, débordement de la violence et de l’injustice, et, pourquoi le
cacher? incertitude de l’avenir final
de la vie terrestre de l’humanité et
sur l’au-delà des misérables personnalités que nous sommes, l’angoisse me
saisit >. — Cependant il se ressaisit et
ses dernières paroles ont été : « Ayez
la foi, la foi qui transporte les montagnes, la foi victorieuse du monde,
et vous ne passerez pas inutiles sur
cette terre ».
Les obsèques ont été très simples:
Au Colombarium du Père-Lachaise, des
discours ont été prononcés au nom de
l’Institut, de la société d’économie politique et des sociétés de la Paix, par
MM. Louis Renaud, Yves Guyot et
Charles Richel. Enfin, Charles Wagner
a prononcé les paroles de vie devant
la mort: Frédéric Passy n’avait point
adhéré au protestantisme en se détachant du catholicisme. Il croyait au
dessus des Eglises.
Voici maintenant son Testament
que nous reproduisons des droits de
l'homme :
« Il n’y a place, en face de la tombe,
ni pour-les complaisances de l’amitié,
ni pour la vanité des survivants et de
leurs représentants. On ne doit en réalité parler des événements auxquels
ont été mêlés les disparus, que pour
en tirer, quand il y a lieu, des enseignements et des encouragements.
«Je supplie surtout mes amis, à quelque bonne intention que ce puisse être,
de ne m’enrôler ni en politique ni en
science, ni en religion, dans aucun
parti, secte ou école. Je suis, dans la
liberté de mon faible jugement, de la
grande Eglise universelle de tous les
esprits sincères et de tous les cœurs
purs qui cherchent le vrai et le juste,
et je ne hais rien tant que cette étroitesse d’esprit et cette sécheresse d’âme
qui nous empêchent de travailler ensemble, parce que nous sommes divisés par des points secondaires, pour
les grandes causes sur lesquelles il
nous serait facile de nous unir. Le
monde ne sera sauvé, ou en passe de
se sauver, que le jour où il sera pénétré de cette nécessité de se respecter, de s’aimer et de s’assister dans la
lutte commune contre toutes les formes de l’erreur et du vice ».
Nous admirons Frédéric Passy, et
nous souhaitons que bien d’autres puissent agir comme il l’a fait.
_______________________ C. A. Tron.
Une éeole pour les ipères.
Le Comité de « Physical Détérioration » a organisé une véritable croisade contre la tuberculose. Un de ses
médecins inspecteurs, le D° Sister écrivait dans un rapport: « La tuberculose
est due, dans la plupart des cas, à l’ignorance, au manque d’air et de soleil. C’est dans l’amélioration du foyer
qu’on trouve la solution du mal ».
Sans doute, les sociologues se préoccupent beaucoup de l’avenir de l’enfant; on a moins songé aux mères, et
cependant le sort des générations est
entre leurs mains.
Il faut donc louer l’initiative privée
qui vient de se fonder, dans les quartiers pauvres de Londres, dans les
slums, « des schools for mothers », où
des femmes dévouées s’efforcent d’inculquer aux mères appartenant à la
classe ouvrière, les principes d’hygiène et d’économie domestique. C’est
là une tâche ardue et souvent ingrate.
Il s’agit de lutter contre l’ignorance,
laroutÍDé,ies mauvaises volontés. Mais
ces écoles, établies dans des quartiers
pauvres et souvent malsains ne semblent pas suffisantes. On parle d’éta-^
blir jà la campagne des cottages modèiés^ où les enfants seraient pris en
garde, moyennant une redevance minime. Les élèves, jeunes filles entre 16
et 24 ans, s’y occuperaient des enfants,
tout en apprenant la couture, le blanchi^age, la cuisine, le jardinage, en
un mot la tenue et l’administration
d’un intérieur. Voilà qui les préparerait admirablement à leur rôle futur.
Enfin — et en ceci consiste l’originalité du projet — les femmes mariées
seraient admises à ces cours et conférences. Elles pourraient même amener leurs bébés qu’on pèserait tous les
15 jours. Un comité de dames s’occuperait des jeunes enfants, tandis qu’un
médecin attaché à l’établissement surveillerait leur santé, et contrôlerait les
soins physiques.
Cette « home school », apporterait,
en outre, un élément de gaieté dans
la vie monotone qu’on mène d’ordinaire au village. Les mères iraient volontiers y demander conseil, et même
assistance en certains cas. Elles y prendraient le goût de la vie saine, confortable ; elles y trouveraient l’exemple d’un intérieur propre et agréable,
si bien que toute la famille bénéficierait de ces heureux résultats, et que
la mentalité ouvrière s’en trouverait
considérablement améliorée.
{The contemporary revieto).
CODRtlEit DB L’IVittlSlTIOIf.
{Suite).
3" Environs de Carema. Bien que
dans la Vallée d’Aoste cette Commune
appartient déjà au Canavais et fait
partie du Mandement de SettimoVitone.
Notre école vaillamment dirigée par
Madame veuve Geymet est toujours
plus appréciée, a tel point <jue la Com- ^
mune à contribué pour 100 frs. pour
des réparations urgentes.
Voilà un Conseil Communal qui sô
fait honneur.
Je ne manque pas le dimanche lorsque je descends à Carema de passer
par Donaz et Pont Saint Martin où je
fais une large distribution de traités,
seul moyen que j’aie à ma disposition
pour évangéliser ces populations. La
population ouvrière est assez dense
sur cette région mais comment pouvoir l^tteindre? Voila le problème.
J’ai sous les yeux une lettre que je
viens de recevoir de Rochester d’un
jeune valdotain catholique converti en
Suisse et émigré ensuite aux Etats Unis.
Il me dit qu’il travaille dans une fabrique de chaussures et que le soir et
le'dimanche il les conáácre entièrement à l’Evangélisation.
Il s’est uni à l’Eglise chrétienne
baptiste dirigée par le pasteur F. Argento. Il me dit qu’ils ont inauguré un
édifice exclusivement pour lès œuvres
chrétiennes. Dans le sous soi il y a
salle de gymnastique et salle de bains,
au rez de chaussée salle de culte et
conférences et au l®'" étage six salles
dédiées à l’instruction. Lé programme
que développe cette Eglise est tout à
fait social et éminemment pratique.
Voila un jeune homme abandonné
par son père qui peu à peu est devenu
prédicateur laïque et qui porte une
large contribution d’activité à l’œuvre
d’Evangélisation.
Quel dommage que nous ne possédions pas ici dans notre vallée un ou
deux jeunes hommes ainsi préparés et
disposés à travailler pour le Maître.
Les temps sont difficiles, les colléeteürs trouvent de grandes difficultés
à l’étranger, devrons-nous restreindre
l’œuvre? Comment pourrons-nous avoir
des auxiliaires laïques qui ne grèveront pas le budget du Comité ? Voilà
un problème de toute actualité.
L’année dernière à mon retour de
Morges j’avais manifesté le désir qu’on
fonde à la Tour, par exemple, une
classe biblique pour que l’on tâche de
former des laïques cultivés capables
d’évangéliser, car nous ne devons pas
oublier que chaque croyant doit être
un témoin de Dieu, un ouvrier de Dieu,
un soldat de Dieu.
L’idéal scripturaire c’est le corps
des croyants tout entier à l’œuvre
pour sauver les âmes, c’est l’activité
sur toute la ligne. Je viens de recevoir une correspondance de la Suisse
deM.P“Gillespie qui s’intéresse à notre
œuvre. Elle me dit qu’on aurait voulu
organiser quelque chose aux Vallées
cet hiver, mais qu’on n’a pas pu. C'est
fort regrettable. ^
Je vois <iue ma correspondance est
2
déjà uu peu trop longue, je fluís eu
esprimaut uu vœu siuèèrfei c’est que
Dieu veuille que notre Dglise Vaudoise
comprenne toujours plus sa misSiou,
je dis comme Eglise et non seulement
comme Comité d’Evangélisation. Que
chaque vaudois devienne un missionnaire, un vrai témoin de Dieu, que
nous ùe nous déchargions pas seulement sur le Comité, mais que chacun
ihdividuellement fasse son devoir dans
la mesure que Dieu le lui permet.
Lorsque chacun aura compris le devoir d’être un témoin de Christ, notre
oeuvre aura fait un progrès immense.
Veuillez agréer Monsieur le Directeur mes salutations cordiales et fraternelles. Votre tout dévoué en Christ
. G. Bebt.
NOUVELLES MISSIONNAIRES.
Statistique de l'Eglise du Lessouto en 1911.
Missionnaires européens . . 18
Aides européens . . .13
Pasteurs indigènes consacrés 17
Evangélistes indigènes . . 1.54
Evangélistes-maîtres d’école . .38
Maîtres d’école indigènes . 34
Baptêmes d’adultes . . 933
Membres d’église :
Hommes 4099 — Femmes 14-972 = 19.071
Catéchumènes . . . 6.525
Elèves dans les écoles . . 16.881
Collectes :
Pour les œuvres du Lessouto frs. 110-235
Pour la mission du Zambèze » 4.157
Taxes scolaires . . frs. 58.800
inaygiiratioiilu laonuiieiitii Wplie CMa
Dans le beau et pitoresque cimetière
de Messine le 13 courant se trouvèrent
réunis les membres de la Conférence
du District de la Sicile, comme représentants des Eglises de l’île et bon
nombre de frères de celle de Messine.
La cérémonie fut présidée par le pasteur M. Emile F. Corsani, qui après
l’invocation fit connaître le motif pour
lequel on avait suspendu les travaux
de la Conférence pour honorer la mémoire de celui qui était tombé sur le
champ de bataille avec sa femme et
son petit enfant, et avec un si grand
nombre de Messinais lors de la terrible catastrophe du 28 décembre 1908.
Au nom du Comité du monument il
remercie tous les amis qui s’empressèrent de répondre à son appel. Il lit
ensuite les adhésions émouvantes de
la V. Table, du Conseil de la Faculté
de Théologie, de M. Arthur Muston, de
Madame Pulejo-De Fernex qui fut l’ânie
du Comité, de l’oncle du défunt, M.
Pierre Chauvie pasteur à Alexandrie,
de M. le pasteur G. Messina de Bari,
de M. Riccardo Davio de Rome, de Madame la Baronesse Buifo, de M. Jalla
Corrado et de M. Auguste Malan, ancien pasteur de cette Eglise si éprouvée.
Outre les représentants des Eglises
de la Sicile, étaient présents M. A. Costabel en représentance du Comité, MM.
Ëynard, père et frère de la défunte
Madame Chauvie, M. le Consul Allemand chev. Jacob. La famille Chauvie
était représentée par le pasteur de Messine, et l’Eglise par l’avocat Mantica.
M. Corsani lit quelques versets de
la Parole de Dieu, puis après avoir
fait une prière invite l’orateur officiel,
M. Fasulo de Catania, à parler.
M. Fasulo, après un exorde touchant
à l’adresse de l’ancien condisciple, rappelle tout ce que M. Adolphe Chauvie
avait fait, non seulement à Messine,
mais dans les autres Eglises dans les*
1} avait traYaiUé^ çt o(i U |’é*
tait- fait aimer par la bonté du cœur
et la siniplicité de la vie. Il rappelle
à la mémoire de tous la terrible nuit
du désastre. IP termine en disant iine
poésie que lé“souvenir de l’ami et .du
frère lui avait inspirés, poésie dans laquelle se trouvent la note patriotique
et celle évangélique et que nous désirons faire connaître aux lecteurs de
VEcho.
M. Costabel, au nom du Comité, rappelle l’oeuvre du défunt pasteur, et il
est sûr que l’Eglise reprendra son ancienne place dans l’île et dans notre
patrie.
M. Moggia, président de la Conférence, salue l’ami et frère, auquel on
a élevé un monument, au nom de toutes les Eglises de la Sicile, et déclare
que la mort ne sépare personne surtout quand on s’endort dans le Seigneur.
M. l’av, Mantica au nom de l’Eglise
de Messine, ou mieux encore au nom
de ceux qui ont survécu au désastre,
rappelle ceux qui furent rappelés par
le Seigneur et en lit les noms. Il y a bien
51 frères et sœurs qui nous quittèrent,
mais leur mémoire nous sera toujours
présente et comme nous étions unis
ici-bas nous nous trouverons unis dans
les cieux.
Le président remercie tous au nom
des familles Eynard et Chauvie, après
quoi la cérémonie est close avec la
prière faite par M. Bosio de Palerme
et la bénédiction.
Inutile de dire que cette modeste cérémonie fut si touchante que l’on peut
dire que tous pleuraient, surtout les
réchappés de Messine.
Le monument se compose d’un ensemble de blocs, surmontés par une
croix en marbre, sur laquelle oû*'voit
une palme. Adossée aux blocs, îf y a
une pierre en marbre avec l’insbription de M. le prof. doct. Luzzi de Florence.
Et maintenant nous exprimons le
vœu que l’Eglise de Messine, qui a
presque repris sa place parmi les autres Eglises, continue sa voie ascendente et soit de nouveau l’Eglise du
Faro qui éclaire tous les habitants de
cette ville née à une vie nouvelle.
H.
Bureau de protection
pour les émiorants ttalieus EvanoÉllques
213 West 76th Street, New-York. City.
a itili
(In occasione dell’inaugurazione del monumento al compianto Adolfo Chauvie).
Messina fulgida, — Sirena bella
sorgi dairìneubo, — che ti arrovellai
La gran catastrofe — non ti annientò 1
Le case sorgono, — sorgon le vie.
Inni di giubilo — le litanie
sostituiscono. — A chi ti amò
nuovo neH’animo — torna l'amore,
ritorna il fascino — del tuo splendore...
Il nostro spirito — si tempra in te I
Nel corso instabile — di nostra vita
spesso si alternano — gioia infinita
a lutto orribile, — dubbio alla fè.
Tu sorgi, o amabile — città distrutta 1
In te rinnovisi — la vita tutta:
e corpo e spirito, — e mente e cori
Il cielo ài limpido, — il mare ài chiaro :
natura affascina — dai monti al faro:
opra ammirabile — del Creatori
Oh che alia fisica — beltà tua arcana
sia eco Tintima — bontà cristiana 1
costante, unico — progresso ver I
« Al sale simili, — che saporisce,
siate, o evangelici »! — Si vi ammonisce
Gesù, guidandovi — nel buon sentieri
Ecco ! Lo spirito — del tuo Pastore
s’erge dal tumulo, — e con amore
ti bacia l'anima, — ti stringe al sen,
o chiesa piccola — vergine bella;
sorgi daH'incubo, che ti arrovella i
Egli ti indica — la via del ben I
Quella via seguila! È il Nazareno:
ehe per il Golgota — ti guida al seno
del Padre Amabile — del Dio d'amor,
alla più splendida, — non finta gloria;
fino ad assurgere — oltre la storia,
oltre il sensibile — nel Creator I
i3 fiugno i9i$^ ^iusspfk Fasulo.
Très honoré et cher M. le Directeur,
Vous ra’ accorderez certainement
l’hospitalité dans les colonnesà&VEcho
des Vallées pour porter à la connaissance du public vaudois la constitution d’un Bureau de protection pour
les Emigrants Italiens Evangéliques,
sous la direction de notre « American
Waldensian Aid Society».
Le but est triple :
1" Un grand nombre de Vaudois du
Piémont et d’Italiens protestants, membres de nos diverses églises d’Italie,
émigrent en Amérique chaque année
et se répandent partout dans ce vaste
pays. Ils sont très épars. Il y a des
familles vaudoises dans le Canada,
dans le Montana, le Missouri, la Californie, le Nebraska, l’Idaho, la Louisiane, etc. La plupart sont perdus pour
l’Eglise Chrétienne parce que, ne sachant pas la langue du pays, ils ne
reçoivent pas les soins spirituels nécessaires. Dorénavant tout vaudois ou
protestant italien qui désire être aidé
à Ellis Island, New-York, à son arrivée
(débarquement, change de monnaie,
billets de chemins de fer, etc.), doit
s’adresser directement à notre Bureau
qui sera heureux de l’aider gratuitement. S’il se dirige dans l’intérieur
des Etats Unis ou du Canada on le
recommandera aux pasteurs Italiens
ou Américains de la ville.
Si quelque vaudois ou protestant
Italien déjà établi en Amérique attend
des parents ou des amis, il pourra
s’adresser à notre Bureau pour éviter
des frais de voyage, et on sera heureux de faire les démarches nécessaires pour lui.
Le Bureau se tiendra au courant
des bonnes occasions de ventes de
fermes dans les divers Etats et pourra
donner des renseignements pratiques
très utiles.
2° Beaucoup d’Italiens convertis en
Amérique retournent en Italie et sont
perdus, dans la plupart des cas, pour
les églises, parce que nous ne connaissons pas leurs adresses et nos
pasteurs ne peuvent pas les visiter.
Par le moyen du Bureau de Protection, tout Italien protestant qui rentre
dans son pays natal recevra les soins
nécessaires quand il s’embarquera à
New-York, et en Italie on le fera visiter par le pasteur ou l’évangéliste
de l’église plus proche. Dans le cas
de Vaudois du Piémont, on sera heureux de les aider à s’embarquer.
3“ Non moins de trois cent mille émigrants passent par les ports de Gênes,
Naples et Palerme chaque année.
Ils ont devant eux une traversée de
douze ou quatorze jours. Quelle magnifique occasion pour faire pénétrer
dans leur cœur la divine sentence de
l’Evangile !
Nous aurons un colpolteur à Gênes,
un à Naples, un à Palerme. Ils aideront nos émigrants à s’embarquer ou
à débarquer, ils distribueront des traités, ils feront une œuvre régulière de
colportage sous la direction des pasteurs vaudois de ces villes.
Nous ferons connaître plus tard les
adresses de ces trois colporteurs.
• Il s’agit donc d’un travail très important pour nos églises et nous n’avons pas besoin d’insister sur son
utilité pour notre peuple.
Trois observations:
1“ Le Bureau de Protection n’est
pas un Bureau de placement ; on sera
pourtant très heureux de donner des
conseils et des renseignements sur des
places pour jeunes filles vaudoises.
2“ Les bienfaits de cette institution
s’étendent aux membres de toutes les
dénominations évangéliques italiennes,
sans distinction.
3° Nous allons imprimer des prospectus artistiques que nous enverrons
à Messieurs les pasteurs ou aux membres des églises qui nous en feront
demande avant le 15 Juillet.
Recevez, Monsieur le Directeur, mes
cordiales salutations et mes meilleurs
vœux. Votre bien dévoué.
Délégué de l’Eglise Vaudolse en Amérique
213 West 76th Street.
NEW-YORK CITY - U. S. A.
CORRESPONDANCE
Turin, 15 juin 1912.
Cher M. le Directeur,
Je vous remercie pour les lignes que
vous avez écrites dans le dernier N“
de VEcho, sur l’Eglise Italienne de
Turin, qui, sans aucun doute, vous est
toujours chère.
Dans un sens, c’est vrar qu’au 1”
juillet elle « cessera d’exister », comme
vous le dites. Et pourtant, non, elle
ne cessera pas d’exister : l’élément qui
la compose dans sa grande majorité,
c’est à dire l’élément formé de convertis du catholicisme, existera toujours au sein de la paroisse unie, et
nous voulons même espérer qu’il augmentera, et que, tout en vivant en
bonne harmonie avec l’élément protestant de naissance, il ne perdra pas son
cachet particulier, qui marque dans
un si grand nombre de ces convertis
du catholicisme une intense vie religieuse et un grand zèle pour l’évangélisation.
Mais la raison pour laquelle j’ai pris
la plume c’est que les chiffres que vous
donnez, par ouï dire, ne sont pas tout
à fait exacts, et je crois que c’est mon
devoir de les rectifier et les compléter.
Les nouveaux membres reçus dans
le cours de l’année ont été 31, desquels, 15 par profession, dont 3 proviennent du catholicisme. 15 catéchumènes sont déjà inscrits pour l’année
prochaine.
La contribution de l’Eglise à la caisse
centrale n’est pas de 2000 frs., comme
vous dites, mais de 2800. Reste un
solde en caisse de frs. .558,59.
L’Eglise envoyait précédemment frs.
40 pour la caisse éméritation, cette
année elle envoie frs. 67,75, provenant
entièrement de la collecte au culte
pour ce but.
Par contre, la diaconie tout en aidant ceux qui ont vraiment besoin n’a
distribué, dans toute l’année en bienfaisance que frs. 351,40, y compris les
subsides pour les bains de mer.
Votre dévoué J. D. Buffa.
CHRONIQUE VftUDOISE
Ang^rogne. Dimanche dernier, dans
le temple de St-Laurent, ont eu lieu
les promotions des enfants des écoles
élémentaires, sous la présidence du
pasteur E. Revel qui commença par
un culte et termina par la prière. —
On entendit plusieurs allocutions prononcées par MM. Paul Benech, assesseur communal, Jean Paul Buffa et
Ant. Bertalot, instituteur. — La saison
un peu avancée, pour unç teljç fête^
3
ne permit plus aux enfants des écoles
de quartiers de répondre à l’appel,
Bibiana. Mardi dernier, à quatre
heures, avec ■ l’intervention de M. D.
Buffa, chef de disti’ict, ont eu lieu les
funérailles de notre ami il/. V, Klêtl,
instituteur-evangéliste en retraite.
Depuis plus d’un an sa santé était fortement ébranlée. Nous l’avons eu à
l’hôpital et il semblait mieux quand
il en est sorti, mais malheureusement
la maladie qui sourdement le minait
l’a emporté, en l’enlevant à l’affection
des siens et des amis. — V. Klett, qui
est un fruit de notre évangélisation,
originaire de la vallée d’Aoste, après
avoir obtenu son diplôme de régent,
fut enrôlé au service de“ notre Comité
qu'il a servi fidèlement pendant de
longues années. Nous l’avons vu à l’œuvre à Pietramarazzi, où il s’est distingué par son zèle et par son savoir ;
il était vivement aimé et apprécié par
la population, soit comme régent soit
comme évangéliste. Il a laissé la même
impression à Venise, à Tenda, à Coazze,
en Sicile et à Santa Lucia. — Ouvrier
fidèle, sa tâche est achevée et nous
tenons à lui rendre un bon témoignage,
en expriînant à sa famille nos regrets
pour ce départ inattendu.
Bobi. Les journaux nous apportent
la nouvelle que M. le syndic E. Geymonat vient d’être créé chevalier de
la couronne d’Italie. Nous croyons que
c’est la première fois qu’une telle distinction honorifique est accordée à un
membre de la famille de Bobi.
Corsier sur Vevey. Une lettre de
faire-part nous annonce la mort de
M“® GiuUa Marauda, enlevée à l’affection des siens, à l’âge de 25 ans. Fille
de feu Marauda David, elle s’est toujours montrée affable, douce, et surtout
bien disposée pour le règne de Dieu.
iM Tour. La chaire a été occupée
dimanche dernier, par M. B. Gardiol,
pasteur à Bobi.
Ü M. et M“® W. Gibson après un séjour de deux semaines au milieu de
nous, employé à visiter nos paroisses,
nos instituts, notre collège et nos différentes œuvres de bienfaisance, se
sont dirigés du côté du Nord. Ces amis
ont appris à nous connaître de très
près, et sauront à quoi s’en tenir sur
les conditions de la vieille Eglise Vaudoise des vallées. En leur souhaitant
un bon voyage, nous tenons à les remercier pour les conseils donnés, et
pour cette franche affection témoignée
â notre peuple.
O Nous enregistrons le départ de
M. Ayassot, de la paroisse de St-Jean,
décédé à l’hôpital.
S UEco dello Studio — une petite
société littéraire qui recrute exclusivement ses membres parmi les élèves
des trois dernières années du Gymnase
— a célébré son 53® anniversaire par
une séance publique, samedi dernier
15 c., devant un public plutôt restreint
mais sympathique et en veine d’applaudissements. Mais c’est qu’ils ont
rudement travaillé nos jeunes amis !
Voici d’abord Adolphe Revel qui nous
récite avec beaucoup d’expression une
charmante nouvelle à’Albertazzi (Capril)y aussitôt suivie d’une composition
de A, Pialti sur < les progrès de la
marine au cours des derniers siècles »
(voyez si nous manquons de courage).
Le président de la société, Mario Lietta,
débite ensuite, avec force et tout d’un
trait, les fameux sonnets du « Ça Ira »
ftéCarduccij et enfin Robert Jalla nous
lit un travail assez complet sur la
« Campagne de Russie » (1812).
Je vous fais grâce des critiques bienveillantes et des conseils paternels des
membres honoraires, ainsi que des petits discours de circonstance des représentants de sociétés amies ou sœurs ;
mais je veux féliciter l’Eco dello Studio pour le renouvellement d’activité
que le président a tenu à souligner
dans son rapport annuel. Bons vœux
et remercîraents pour la bonne soirée
que vous nous avez fait passer.
c.
rVew-York. Les journaux nous apportent la nouvelle de la mort, le 13
mai, de M. Henri L. Grandliénard,
pasteur de l’Eglise presbytérienne française de New-York, à l’âge d’environ
71 ans. M. Grandliénard était né en
Suisse et fut consacré en 1863; il avait
donc bientôt 50 ans de ministère, dont
40 au service de son Eglise de NewYork.
Nous apprenons par une lettre privée que l’enterrement eut lieu le 16
mai avec le concours d’un grand public ému. Parmi les couronnes de fieurs,
l’on admirait particulièrement celle
des Vaudois de New-York portant l’inscription en gros caractères : « Italia ».
Le dimanche suivant à 3,30 pom. eut
lieu dans le temple un service commémoratif en présence d’un auditoire
imposant et recueilli.
Notre sympathie fraternelle à sa
veuve ainsi qu’à ses quatre enfants.
P- 9
Pignerol. La semaine dernière a
été trouvé près de Pignerol, le corps
de Paul Bouchard, né à Envers Pinache, mais se rendant régulièrement,
chaque année, en France. Il était attendu à la Tour par sa sœur Mondon
des Chabriols, quand celle-ci apprit le
triste départ de son frère, qui n’avait
que 45 ans. — On ne sait s’expliquer
comment est arrivé ce triste accident.
Puisse la sœur fort désolée trouver
auprès de Dieu sa force et sa consolation.
Pomaret. M. Barrai des HautesAlpes a remplacé M. Léger, dimanche
dernier.
ü La Commission hospitalière par
une circulaire, annonce au public, que
dès le U juillet prochain, les communes devront payer pour les malades
pauvres, la somme de 0,25 par jour.
Bomo. M. le docteur Robert Brochet, vient de livrer à la presse, le
Serment de Sibaud, avec musique, de
Alexis Muston, traduit en langue italienne. Nous ne pouvons que remercier
le D® Brochet d’avoir fourni à nos frères de la mission l’occasion de se familiariser avec notre chant patriotique
et religieux. — Quant au travail de
la Typographie Alpine, il est simplement admirable.
Val St-Alar(in.
Cher Monsieur Tron,
Plusieurs lecteurs de Y Echo des Vallées ont admii’é le zèle déployé par un
membre de la Conférence des Vallées
en corrigeant la faute involontaire du
correspondant de La Luce, qui évaluait
à dix le nombre des membres de la
Conférence même qui s'étaient abstenus lorsque la question de l’administration unique avait été mise au vote.
Nous l’aurions admiré davantage encore s’il avait daigné honorer d’une
réponse quelconque la demande sérieuse et importante, formulée par
M. A. Coïsson dans VEcho des Vallées touchant la signification de l’expression « ^ede legale », dans le projet
de Constitution qui est maintenant la
question à l’ordre du jour dans notre
Eglise entière. — Salutations.
8 Dimanche dernier M. H. Tron, pasteur émérite a occupé la chaire de
Massel.
8 Aujourd’hui, Barthélemy Tron de
Balsille a eu une jambe fracturée pendant qu’il était occupé, en qualité de
maçon, à la construction de la route
provinciale Perrier-Praly.
Villar. A propos de notre dernier
Synode des Vallées, il est juste de rectifier une erreur involontaire qui s’est
glissée dans notre dernier numéro. Les
votants pour l’élection des délégués
étaient au nombre de 58, ce qui ne
modifie en rien le résultat de la votation pour l’administration unique.
Opera balnearia 6. P. Melile
TORINO.
I giorni di partenza e di arrivo per
le squadre di ragazzi e'ragazze ammessi alla cura marina gratuita di
Finalpia, sono fissati come segue:
squadra: MASCHI di tutte le
località :
Partenza da Torino: Lunedì 1° luglio, ore 10,40.
Ritorno a Torino : Lunedì 22 luglio,
ore 13,40.
(Il direttore di questa squadra partirà da
Torre Pelliee, il lunedì 1° Ingrlio, eoi treno
delle 6,65).
2“’ squadra: RAGAZZE di Villasecca, San Germano, Pramollo, Prarostino, Pinerolo, Torino, Susa e
Orfanotrofio Valdese di Torre Pelliee.
Partenza da Torino: Mercoledì 24
luglio, ore 10,40.
Ritorno a Torino : Mercoledì 14
agosto, ore 13,40.
(La direttrice di questa squadra, partirà
da San Germano, il Mercoledì 34 luglio, col
treno delle 6,40).
^ squadra ; RAGAZZE di Luserna
Say Giovanni, Torre Pelliee (escluso
l’Orfanotrofio) e Villar Pelliee.
Partenza da Torino : Veneràà 16
agosto, ore 10,40.
Ritorno a Torino : Venerdì 6 set. tembre, ore 13,40.
(La direttrice di questa squadra partirà
da Torre Pelliee, il Yenerdì 16 agosto, col
treno delle 6,65).
Torino, 16 giugno 1912.
Il Presidente
Ernesto Giampiccoli.
Minerva
Sommario del 16 giugno 1912
Questioni del giorno — Note e Noterelle —
Rivista delle Riviste: Le idee della gioventù
contemporanea - 11 nuovo esercito svizzero Le prime sconfitte nella guerra franco-prussiana - La « Legione straniera » - Giudizi del
conte Nigra sulla politica internazionale - L’uomo dell’epoca glaciale - La scienza come fattore di pace - Il tramonto di una dinastia ferroviaria - Come i Cinesi giudicano gli Occidentali - Gli Andalusi della Spagna e del Marocco - Proudhon sociologo - Cronache scientifiche - La schiavitù nelle colonie portoghesi
- La radiotelegrafia senza antenne e un nuovo
cifrario radiotelegrafico - 11 sentimento della
solidarietà nelle bestie - Le ferrovie degli
Stati Uniti - William T. Stead - La fine delle
«Memorie» di Casanova - La polizia scientifica — Leggendo e annottando — Fra libri
vecchi e nuovi — Et ab hic et ab hoc : Come
le isole dell’Egeo caddero in potere della Turchia — Fra Riviste e Giornali.
Nouvelles politiques.
La guerre a repris en Afrique avec
plus d’intensité que jamais. Après la
bataille de Zanzur, dont l’importance
a été confirmée par les nouvelles ultérieures, un combat très sanglant a
eu lieu le 12 à Homs, qui a coûté la
vie à plusieurs centaines d’arabes, et
à une trentaine des nôtres. Ce sont
les Turco-arabes qui ont tenté une attaque par surprise: au nombre de trois
ou quatre mille ils ont voulu forcer
une redoute dans l’espoir de pénétrer
dans nos positions par un effort irrésistible sur un seul point. Mais le poste
attaqué a résisté vigoureusement sous
les ordres du lieutenant Gazzani, qui
malheureusement a succombé à la
suite des graves blessures reçues. La
bataille est devenue générale. L’ennemi a été rejeté en partie vers la
mer. Le reste a pris la fuite.
Trois jours après a commencé le
débarquement d’un corps d’expédition
destiné à occuper Misrata, localité à
193 km. à l’orient de Tripoli. Le corps
expéditionnaire est commandé par le
général Camerana. Les navires de la
division Borea-Ricci escortaient le convoi, et les artilleries de la flotte mettaient en fuite les groupes d’Arabes
qui essayaient de s’opposer au débarquement. Le général Fara a tout de
suite occupé une hauteur près de BuSceifa’ et le Marabout avoisinant. Les
troupes et tout le matériel de guerre
sont maintenant à terre et une première attaque de l’ennemi a déjà été
repoussée victorieusement. L’oasis de
Misrata, l’une des plus importantes d,e
la Tripolitaine tant au point de vue
économique qu’au point de vue commercial est maintenant en notre pouvoir.
Rien de nouveau dans la mer Egée.
Les délégués des douze îles occupées
se sont réunis en congrès dans l’île de
Patmos pour demander à l’Italie d’être réunis à la Grèce ou bien en confédération autonome. Ils avaient déjà
adressé aux autorités italiennes et aux
puissances européennes un mémoire
dans le même sens. Mais la démarche
est certainement prématurée tant que
la guerre n’est pas finie.
On publie toujours des nouvelles
alarmantes sur la situation intérieure
de la Turquie. H y aurait eu, paraîtil, une nouvelle révolte parmi les marins, la destitution de l’amiral en chef^
l’exécution de plusieurs officiers de
marine qui auraient été pendus sans
autre forme de procès. D’autre part,
les finances ottomanes sont presque
épuisées et il devient toujouïs plus difficile de faire face aux frais de- te,
guerre : pour les dépenses de l’admjinistration intérieure on s’en tire sans
payer. Dans la crainte d’un débarquement dans d’autres îles, ou sur queL
que point des côtes asiatiques et européennes on envoie continuellement
des troupes : il y a déjà à Smyrne plus
de cent mille hommes.
La diplomatie européenne continue
à s’agiter pour une conférence qui devrait mettre fin à la guerre et en régler les conditions. La paix sera la
bienvenue pourvu qu’elle soit honorable et que l’Europe reconnaisse à l’Italie la place conquise au prix de tant
d’efforts et de sacrifices. E. L.
Ab. payés et non qnittaneés.
1912 : M“® veuve Monnet, St-Jean.
C.-A. Tron, Dirêeteur-responsable
La famiglia Klett ed i parenti, commossi per la dimostrazione di stima
ricevuta nella dolorosa perdita del
loro caro, amatissimo, compianto
KLETT VALENTINO
insegnante a riposo
ringraziano sentitamente tutte le gentili persone, colleghi ed amici del
defunto, che vollero accompagnare la
salma all’ultima dimora. Ringraziano
in special modo i Sigg, Pastore D. Buffa
e il maestro Bertinat per le consolanti e belle parole pronunziate ai funerali. Chiedono in pari tempo venia
a quanti, per involontaria omissióne,
non fosse pervenuta la lettera di' partecipazione.
Ringraziano in modo particolare la
popolazione di Bibiana che volle accorrere numerosa, quantunque dalla
maggior parte fosse sconosciuto causa
la breve permanenza quivi passata.
Bibiana, 18 Giugno 1912.
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entro il 31 luglio p. v,, accompagnate
dai documenti prescritti. Le concorrenti dovranno anche provare di possedere la capacità necessaria per l’insegnamento del Francese, pel quale vi
saranno appositi assegni.
Luserna S. Giovanni, 14 Giugno 1912.
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