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I- Quaraiile-unième aimée.
7 Décembre l»06.
N. 49
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L’ÉCHO UES VALLÉES
I»ÂRAI{S<SA.2VTr CMAQlîlî VIÎIVJDRÎÎI>I
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,.')0 — Italie . . Fr. 3,00
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On s’ahoune ; Au Bureau d’Administratiou (Imprimerie Alpine)
Torre Pellioe ; et chez MM. les Pasteurs.
L’ abonnement se paye d’avance.
Annonces: S’adresser à l’imprimerie Alpine; voir conditions à
la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tourn, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE
^ Achütez-les — Epliémérides vaudoises —
’ L’Amie de la jeune fille — Chronique
5 — Nouvelles et ^ faits divers — Pu
blications nouvelles — Revue politique
— Peuilletoii : La notion de l’église
d’après le N. Testament.
Achetez-les
L’Exposition est close, et vous savez, lecteurs, que l’Eglise vaudoise a
reçu la médaille d’argent pour la modeste mostra par laquelle nous avons
cherché à faire connaître nos colonies
de l’Amérique et le travail de nos missionnaires dans l’Afrique meridionale.
Vous savez aussi que pour donner
une idée aussi claire que possible de
l’une et de l’autre de ces branches de
l’activité vaudoise à l’étranger, le Comité a publié les deux brochures intitulées :
I Valdrsi- n&ll África Áustialc,
I Valdesi in America,
La première de ces deux monographies raconte comment l’Eglise vaudoise a été amenée à entrer, pour ainsi
dire, officiellement dans l’œuvre des
missions parmi les païens ; elle presente aux lecteurs les divers missionnaires vaudois, hommes et femmes,
-déjà nombreux, qui se sont successivement consacrés à cette œuvre, et montre les résultats merveilleux, on peut
bien le dire, qui ont déjà été obtenus,
en bonne partie par leur moyen.
La seconde retrace brièvement mais
fidèlement l’histoire de la fondation de
notre première colonie dans l’Amerique
du Sud et, pour autant que l’auteur a
pu en être exactement informe, de celles qui se sont peu à peu formées dans
la suite, soit dans l’Uruguay, soit dans
l’Argentine, montrant le développement
qu’elles ont pris et les progrès immenses que la plupart d’entre elles ont
faits. Elle donne un tableau statistique
de l’état actuel des plus importantes,
tableau exact et complet puisqu il résulte d’un recensement expressément
fait pour la circonstance.
Elles sont l’une et l’autre magnifiquement ükistrées, et le lecteur peut,
à l’aide des cartes qu’elles contiennent,
se rendre compte de la position géographique de chaque colonie et de chaque station missionnaire.
Achetez-les ces brochures. Vous aurez un beau souvenir de l’exposition
de 1906 et, croyez-le, il vous sera très
agréable d’avoir, soit sur les champs
missionnaires où travaillent des Vaudois, soit sur ftbs nombreuses colonies
au delà de l’océan, des données exactes
et sûres, et de voir pour ainsi dire nos
frères à l’œuvre dans les diverses branches de leur activité.
Vous n’avez pas besoin de faire un
voyage pour vous les procurer. Vous
pouvez les avoir l’une et l’autre, et
même à un prix de faveur, en vous
adressant à votre pasteur, ou à M. le
professeur Tourn, à Torre Pellice.
EPHÉHtMPES ÏAUDOISES
4 Décembre
Dispute reliyieuse à La Tour
La peste venait de dévaster les Vallées en 1630 quand une autre plaie les
visita: celle des moines introduits par
le prieur de Luserne, Marco Aurelio
Rorengo. Celui-ci essaya d’abord de
lutter lui-même; mais il avait affaire
à trop forte partie, car il y avait alors
des hommes comme Valère Gros au
Villar, Pierre Gilles à La Tour et
Antoine Léger à St Jean. Il s’essaya
contre eux mais se vit si piteusement
battu qu’il fit venir exprès de Rome
un moine considéré comme fort polémiste, le père Placido Corso, et il le
lâcha sur ceux qu’il n’avait pu battre
lui-même.
Ce moine, envoyé par la Propaganda
de Rome n’eut rien de plus pressé
que de défier le pasteur de S. Jean,
Antoine Léger, à une discussion publique. Il va sans dire que Léger accepta, et la dispute eut lieu à La Tour
le 4 Décembre 1637 dans la cour de
la maison de Thomas Margher sur-*
veillant de l’église, vu qu il n’y avait
pas de salle assez grande pour contenir
toute la foule qui voulait assister à ce
débat. Il y avait là en effet une douzaine de moines et de prêtres, bon
nombre de gentilshommes et autres
papistes, ainsi que tous les principaux
Vaudois du Val Luserne. Rorengo assuma la présidence et 1’ on nomma
deux secrétaires : un moine, le père
Laurens, et un vaudois, Scipion Bastie.
Le sujet adopté fut le suivant ; «, Si
l’on doit retenir pour article de foi
qu’il y a des livres apocryphes dans
la Bible »
Gilles qui rapporte le fait (II, 485)
ne dit pas si la dispute commença le
malin, ou seulement l’après midi ; il
dit seulement qu’on disputa jusqu’à la
nuit close.
Sans doute le père Placido soutenait
les livres apocryphes avec une ardeur
que son église ferait mieux de mettre
à répandre et respecter les livres canoniques ; et Léger démontrait l’abîme
qui sépare les apocryphes des vrais
livres de la Bible.
Le fait est que « à la lumière des
chandèles, le moine fit escrire que la
nuict empeschant de continuer pour lors.
il renvoyait le reste de sa response au
jour qui serait entr’eux accordé, et sur
ce sortit incontinent de la porte avec
sa troupe en chantant, et le ministre
avec les assistans remercièrent hautement le Seigneur de sa faveur au maintien de sa vérité »
Il fallut plus de 3 semaines au moine
pour se remettre en état de reprendre
la lutte : et il le fit le i.er Janvier
suivant à Saint Jean dans la cour de
Daniel Blanc, mais si piteusement que
ses partisans même l’en blâmèrent, et
il n’osa plus jamais recommencer.
Nos guerriers, nos martyrs, nos pasteurs , ont soutenu de grandes luttes
pour nous transmettre l’évangile ; sachons lutter aussi et souffrir quelque
chose s’il le faut pour le maintenir
comme guide de notre vie et héritage
pour nos enfants.
TEOFILO Gay.
l’imie de la leune fille
(Suite).
Les jours 21 et 22 Mai 1906 les
Amies italiennes tenaient à Milan leur
première conférence. De nombreuses
Amies d’Italie y ont pris part ; mais il
y eut aussi des représentantes de beaucoup d’autres pays et toutes ont reçu
des Amies de Milan un accueil et une
hospitalité inoubliables,
A la séance du lundi matin, le syndic de Milan envoyait un délégué qui
a ouvert la Conférence par des paroles
très sympathiques à notre œuvre : il a
tenu à revenir le mardi après-midi pour
la clôture des réunions.
Les séances du matin ont été remplies par des rapports officiels et des
questions administratives. L’après-midi
M.me B. Turin, la présidente infatigable du Comité national italien, donna
un intéressant rapport sur l’œuvre en
Italie ; M.lle Perrot, présidente du Bureau central, sur l’Union internationale
des Amies, son origine, son but, son
développement ; d’autres sur les réunions des mères de famille ; d’autres
sur ce que les jeunes filles des classes
aisées peuvent faire ; M.lle Lydie Poët,
docteur en droit, fit part à l’assemblée
de ses expériences dans l’instruction et
l’éducation de la jeune fille en Italie.
Mais dans cette fête de famille des
Amies il y en avait trois que l'on désirait
fêter plus particulièrement : d’abord la
vaillante Présidente d’Italie, Madame
Turin, à qui l’on offrit une sonnette en
argent et un livre-souvenir contenant
la signature de toutes les Amies italiennes. Puis, M.lle Perrot, venue de
Neuchâtel à Milan pour apporter un
message d’affection et de sympathie à
cette première Conférence italienne ;
on lui offrit un magnifique bouquet
d’œillets. Et le soir, à M.lle Lisa Noerbel,
présidente du Comité Septentrional de
l’Italie, qui lecevait toutes les Amies
avec, une admirable cordialité, on offrait un beau don en argent, pour une
œuvre qui lui est chere entre toutes,
celle des arrivantes à la gare.
C’est encore à M.lle Noerbel que l’on
doit l’idée d’un tableau, exposé dans
le pavillon suisse, représentant notre
œuvre ; notre arbre généalogique. Un
tronc vigoureux portant les écussons
de tous les pays, avec le nombre des
membres ; les branches plus ou moins
fournies, donnent sur de plus petits
écussons suspendus comme des fruits
de l’arbre, le nombre de tous les comités régionaux et locaux : l’effet en
est beau et distingué. Dans l’ensemble
la Conférence a laissé sur tous une
bonne impression : il est à désirer que
ces réunions soient en grande bénédiction aux Amies d’Italie et à toutes
celles qui ont eu le privilège d’y assister.
(à suivre). amie.
Nous avons parlé déjà de la Cassa
mutua cooperativa per le pensioni. Nous
recommandons aux associés de ne pas
se laisser induire en erreur par ce qu ils
liront ou entendront dire d’une conférence socialiste où les orateurs, apres
avoir parlé comme chacun peut se le
figurer, ont fait voter, par une assemblée dont les membres de la Caisse ne
formaient que l’infime minorité, un ordre
du jour approuvant l’administration socialiste dans tout ce qu’elle a fait et
se propose de faire. Les associés a la
Caisse feront bien de veiller à ce que
toute violation ultérieure du statut soit
empêchée et qu’aucune modification sur
l’emploi des capitaux n’y soit introduite. Nous les engageons à prendre
part à l’agitation initiée dans ce but.
Dimanche 2 c., à 3 h., une vraie
foule se pressait autour de l’ancien
château des comtes de la Tour pour accompagner à leur dernière demeure les
dépouilles mortelles de Cléiiieiltilie
Fissore, née Buttin. Il est à regretter que l’on n’ait pas réuni le public
dans la vaste cour attenante, et que
les orateurs n’aient pu être entendus que
des personnes qui occupaient l’appartement de la défunte. M. C. A. Tron,
pasteur de la paroi.s.«e et M. J.-P. Pons,
modérateur, adressèrent successivement
à ceux qui les entouraient des paroles
d’exhortation chrétienne. Puis le long
cortège se forma pour se rendre au
champ du repos, où M. A. Jahier lut
encore quelques versets de la S. Ecri-
2
*_ 2 —
ture et termina par une courte allocution et une prière. Avec Madame Fissour,
comme on l’appelait couramment, disparaît une personne estimée et bien
connue, et avec elle disparaît aussi une
famille qui a occupé une position en
vue pendant le siècle dernier. Le chirurgien Laurens Fissore, de Turin, établi à la Tour, figure dans les fastes
militaires de l’époque troublée de la
Révolution Française. Il avait épousé,
en 1800, Catherine Gonin, de Saint
Jean, dont il eut plusieurs enfants, entr’autres celles qui devinrent Madame
Baptiste Vertu, de la Tour, et Madame
Henri Decker, de Turin, et le mari de
la défunte, chirurgien militaire comme
son père, et que l’âge n’empêcha pas
d’accourir, encore en 1866, sur les
champs de bataille de la Vénétie pour
prodiguer ses soins aux blessés. Sa
veuve, savoyarde d’origine, lui a survécu pendant plusieurs années. Elle
vient de s’éteindre après une longue
maladie, le 30 novembre, dans sa yi.e
année, laissant deux nièces et de nombreux arrière-neveux, tous descendus
de sa belle-sœur, Madame Decker.
C’est aussi le 30 novembre qu’est
décédée Mlle Marie Coïssoii, des Colombières, sœur de M. le pasteur-évangéliste Paul Coïsson.
Après avoir fréquenté l’Ecole supérieure, elle avait passé plusieurs années
à 1’ étranger comme institutric-e ou
gouvernante. Atteinte depuis quelque
temps d’une grave maladie, elle était
en cure à Dovos-Platz. C’est là qu’elle
a été emportée subitement par une
paralysie du cœur. Nous adressons à
sa famille l’expression de notre cordiale
sympathie.
Saint-Jean. Dimanche dernier a eu
lieu la visite d’église faite par le président et le vice-président de la Commission Exécutive du District des Vallées, et à cette occasion une série de
réunions remarquables ont été tenues
dans la paroisse par Messieurs les pasteurs Pascal et Weitzecker.
Dimanche matin à 9 h. qz Monsieur
Weitzecker fit l’Ecole du Dimanche à
la grande école des Blonats, intéressant
vivement les moniteurs et les élèves.
A 10 h. i\2 M. Pascal fit le culte
au temple, prêchant un admirable sermon sur I Pierre II, 4, 5 et montrant
que les chrétiens doivent être des pierres vivantes de l’édifice de l’église, et
4)
La notion de l’Eglise
d’après le N. Testament
{suite')
II
Les récits évangéliques nous fournissent tous les renseignements désirables sur la formation, sur les conditions d’existence et sur l’avenir de la
nouvelle communauté des disciples de
Jésus-Christ.
a) Formation de la communauté des disciples de Jésus-Christ.
Jésus se présente d’abord comme un
Maître. L’objet de son enseignement
c’est la bonne nouvelle du royaume de
Dieu, ou pour le dire avec un mot
dont la signification est universellement
connue L’Evangile (Marc I, 15).
L’autorité morale avec laquelle le
Seigneur parle, les puissantes opérations qui accompagnent sa prédication
le font bientôt reconnaître comme un
docteur venu de la part de Dieu.
que pour cela ils doivent s’approcher
de Christ qui est la pierre angulaire.
A II h. I[2 se tint l’as.semblée d’église sous la présidence de M. Pascal
président de la commission exécutive,
M. le prof. Falchi, vice-président, fonctionnant comme secrétaire. Elle fut remarquablement nombreuse, animée et
intéressante, grâce à la façon dont elle
fut dirigée par le président et au bon
nombre de personnes qui y prirent la
parole pour répondre à ses questions.
A 3 h. 1I2, réunion des mères de
famille, des catéchumènes et des membres de nos Unions chrétiennes dans
la salle Albarin, et discours fort appropriés de MM. Weitzecker, Pascal et
Ealchi.
A 8 h. i\2, réunion dans l’Ecole des
Gonins bondée d’auditeurs. M. Pascal
parle sur cette parole : « On ne se moque pas de Dieu», et M. Weitzecker
sur : « Ce que l’homme sème, il le moissonnera » et le pasteur de St.-Jean
termine par la prière.
Lundi à 2 h. réunion extraordinairement nombreuse dans l’Ecole de Mourcious où nos deux frères adressèrent
de chaleureux appels qui nous l’espérons porteront de bons fruits.
A 4 heures nous étions à l’Ecole des
Vignes où l’assistance était moins nombreuse, mais où il nous arriva du renfort dans la personne d’un enfant à
baptiser. M. Pascal administra le baptême et ensuite nos deux chers collègues parlèrent des grandes vérités que
le sacrement rappelle et symbolise.
A 8 heures enfin ils tinrent une dernière réunion à l’Ecole des Dannes, où
ils adressèrent et appliquèrent aux auditeurs la demande de Jésus à l’impotent de Béthesda: «Veux-tu être guéri?»
M. David Revel des Revels ajouta
quelques exhortations et le pasteur de
St.-Jean termina par la prière et remercia nos chers frères de leur visite
à notre paroisse et de la mission qu’ils
y ont accomplie avec zèle et avec
amour, et qui avec l’aide de Dieu sera
bénie pour beaucoup d’âmes.
Villar Pélis. — Jran Pierre Gaydoit.
Ancien du quartier de la Boudeina pendant plus de 40 ans et vice-président du consistoire, Jean P. Gaydou
n’est plus sur cette terre de douleur.
Il est parti tranquille et paisible pour
la Patrie Céleste samedi soir i.er décembre dans sa yy.me année. Né au
Des foules nombreuses entendent avec
plaisir les paroles pleines de sagesse
de Jésus, mais un petit nombre seulement des auditeurs se rangent ouvertement parmi les disciples et serviteurs
de Jésus-Christ.
Ce n’est pas seulement comme Maître et Seigneur que Jésus se fait connaître à ses disciples, mais aussi comme Sauveur. Il est venu chercher et
sauver ce qui est perdu, il donne sa
vie en rançon pour plusieurs, il a répandu son sang pour la rémission des
péchés de ceux qui croient en lui. Sa
chair devient leur nourriture et son
sang leur breuvage. Celui qui mange
sa chair et boit son sang, qui se nourrit de lui par la foi a la vie éternelle,
il est passé de la mort à la vie.
Jésus annonce que le royaume des
deux est près, qu’il est venu, et il invite tous ceux qui l’écontent à y entrer proptement pour être sauvés, et il
proclame heureux tous ceux qui font
et feront partie de ce royaume de justice, de pureté et d’amour qu’il est
est venu fonder sur la terre.
commencement de l’année 1830, notre
trère se convertit à l’âge de 25 ans et
fut ainsi au service du Maître pendant plus d’un demi-siècle ! L’ancien
J. P. Gaydou fut un homme actif dans
le vrai sens du mot, et quelle somme
de travail pour sa chère Eglise du
Villar ! Directeur d’écoles du dimanche,
à la Ville pendant longtemps, et dans
son quartier, membre des Unions Chrétiennes, organisateur et président de
réunions de Réveil et d’édification ;
membre de la Commission des écoles,
partout notre ami et frère travaillait
pour le salut des âmes, pour le bien
de son quartier et de son Eglise.
Maintes fois en l’absence du pasteur
J. Pierre Gaydou l’a remplacé au temple
même, et ici comme ailleurs il témoignait toujours de la grâce immense
que Dieu lui avait faite en ouvrant
son cœur à la foi et au salut. Maintenant il est avec son Dieu et Père
jouissant du repos céleste. C’est là que
nous le reverrons un jour, si, comme
lui, nous sommes fidèles jusqu’à la mort.
Son ensevelissement a eu lieu lundi
et 500 personnes environ ont tenu à
accompagner sa dépouille mortelle au
cimetière. MM. Henri Tron et Auguste
Jahier, pasteurs, ont parlé successivement sur la tombe ouverte, ainsi que
le frère du défunt, l’ancien D. Gaydou
des Chabriols. L’ancien Et. Allio du
Teynau termina par la prière. A la
famille en deuil nos condoléances vives
et senties. J. B.
P. S. — Dans le courant du mois
de novembre dernier, notre frère l’ancien Et. Allio du Teynau fut frappé de
deuil par le départ pour le ciel, de sa
chère compagne Anna, née Davit. Elle
n’avait que 43 ans ! Nous exprimons
à notre ami et à sa famille toute notre
sympathie chrétienne. J. B.
Nouvelles et faits divers
— Marie Jaulmes-Cook, que Dieu
vient de rappeler à lui, était née à Nîme.s en 1830; elle était fille de Charles
Cook, le prédicateur méthodiste du Réveil et avait épousé en 1855 M. Sully
Jaulmes, le fondateur des Ecoles du
dimanche dans les pays de langue française. Elle en était veuve depuis quinze
ans. Lausanne fut le centre de leur activité, et c’est à ces époux, mettant des
talents extraordinaires au service de la
Toutes les créatures humaines peuvent entrer dans ce royaume, mais à
la condition de se repentir, de se convertir, de s’attacher à Jésus plus qu’aux
membres de leurs familles, plus qu’à
leurs propriétés, plus qu’à leur propre
vie, et de considérer la qualité de disciple de Jésus crucifié comme un honneur plus grand que toute la gloire qui
vient des hommes.
Avant de se déclarer disciple de
Jésus il faut s’asseoir et calculer la
dépense pour s’assurer qu’on est bien
décidé de ne jamais retourner en arrière.
Jésus repousse ceux qui ne sont pas
résolus à tout sacrifier pour le suivre.
Le royaume de Jésus est un royaume
de bonheur, mais la porte d’entrée est
étroite, et il faut s’efforcer d’entrer
avant qu’elle se ferme pour toujours.
b) Les conditions de l'existence de la
communauté des disciples de Jésus-Christ.
Le royaume de Dieu dont Jésus est
le chef a une loi à laquelle doivent se
soumettre tous ceux qui en font partie.
Cette loi c’est la loi de l’amour.
Les disciples de Jésus doivent avoir
bonne cause, que l’on a dû, pendant
tant d’années, le Messager de l’Ecole'
du dimanche, les Lectures Illustrées,
des Recueils de cantiques et une Vie
de Jésus racontée aux enfants.
Depuis cinq ans, elle vivait chez ses
enfants à Paris, où elle entrait dans
son repos, le 16 novembre, laissant un
souvenir béni de tous ceux qui l’ont
connue.
— Le vent souffle partout en faveur
de la séparation de l’Eglise et de
l’Etat ; à Bâle, à Neuchâtel, on la discute ; ailleurs on l’exécute. Le Conseil municipal de Trieste l’a votée par 22
voix contre 21. Tous les chapitres du
budget des cultes ont été annulés ou
réduits.
— On vient d’inaugurer le palais de
justice de Czernowitz, en Autriche.
Des difficultés ayant surgi pour la bénédiction à donner à cet édifice, le
gouverneur décida qu’elle serait donnée
suivant tous les rites connus dans le.
pays. Le palais fut donc bénit, à 2 h.
par le métropolite grec, à 3,30 par le
clergé grec-uni, à 4 h. par les Arméniens, à 4,30 par un pasteur et à 5 h.
par un rabbin !
— L’église évangélique de Munich,
en Bavière, vient de célébrer le centenaire de sa fondation, elle fut constituée en 1806 pour la reine, sa cour
et quelques fonctionnaires. Elle comprend aujourd’hui 80.000 âmes, le 15
pour cent de toute la population, et
possède 6 temples, 18 pasteurs et des
œuvres de bienfaisance et d’éducation
nombreuses et prospères.
—- A Sarreguemines, en Lorraine,
l’Eglise luthérienne a célébré le 5o.e
anniversaire de sa fondation. Avant
1856 elle n’était qu’une annexe de
Herbitzheim et toute cette région ne
comptait guère que 300 protestants.
Aujourd’hui, il y en a plus de 3000
dans la ville seule, et de grandes paroisses se sont constituées à Forbach,
S. Avold etc.
Nouvelles publications de l’éditeur Hoepli
Giuseppe Giordano. Teosofia. — Un
volume di pag. VIH 248. Legato L. 2,50.
I Fioretti di San Francesco e il
Cantico del sole, con una introduzione
di Adolfo Padovan. — Un voi. in-i6,
di pag. XXlV-352. — L. 1,50.
toujours l’amour dans le cœur (aimez),
le maniiester ensuite en actes {faites
du bien), puis en paroles (bénissez), et
enfin en prières d’intercession {priez
pour), les manifestations de l’amour correspondent a celle de la haine qui les
provoquent. (Luc VI, 2y, 28).
Aux manifestations de l’amour qui
agit s’ajoutent celles de l’amour qui
supporte. Le disciple doit par amour
sacrifier sa personne, ses vêtements, sa
propriété. (Luc VI, 29, 30.
L’amour des disciples doit égaler
celui de Dieu et de Jésus leur Maître.
Cet amour est la source et le modèle
constant de l’amour qui leur est réclamé
(Luc VI 35,36).
Les disciples doivent aimer tous les
hommes comme Dieu les aime, et s’aimer
les uns les autres comme leur Père
céleste et Jésus leur Seigneur les aiment eux-mêmes. Ils manifestent qu’ils
sont unis à Jésus et unis les uns aux
autres en mangeant et en buvant ensemble, en souvenir de leur Maître qui
est monté au ciel, et dont ils attendent
le retour.
«
‘P
"%
3
war"
3
F. Ramorino. Mitologia classica
Ijllostrata. — Un voi. di pag. XII-338,
Icon 91 incisioni. — L. 3.
Ing. Vittorio Malfatti. Caldaie a tubi
<ì’aCQ[1lil e loro impiego sulle navi da
guerra. PARTE I. Tij.d di caldaie in
I?’ nella Marina da guerra italiana.
i-PARTE II. Norme particolareggiate di
condotta, di manutenzione e di riparazione
"Ai dette caldaie. — Un voi. della Biblioteca
tecnica hoepliana, di pag. 480, con 183
incisioni.
L. 12
»; . Ing E. N. Campazzi. 1 Diiianometri.
Un volume di pag. XX-277 con 132
- incisioni. — L. 3.
I" Avv. Prof. Gino Trespioli. Gli Usi
P” mercantili. ^Raccolta di tutti gli usi di
piazza riconosciuti da tutte le Camere di
Commercio ed Arti del Regno. Un voi.
di pag- XXXIV 6go Legato L. 6.
Comme nos lecteurs le savent l’édi•.¿,,teur Iloepli publie depuis plusieurs
années les trois journaux de mode gue
nous leur avons recommandés à plusieurs reprises : la Mode pratigue, le
Giornale della biancheria et le Figurino
dei bambini. Numéro spécimen gratis à
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Ulrico Hoepli, Milan.
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Rima. Nina. Traduit du suédois avec
l’autorisation de l’Auteur. 1 vol. in-i2
de 246 pages. Genève, Jeheber. Prix :
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Minerva.
Sommario del iV. 52,
Rivista delle Riviste : L’arte di mangiare — Due cancellieri : Bismarck e
Hohenlohe — Alcuni nuovi libri francesi - Il « Lloyd » — Una nuova luce
artificiale : il lusolo — San Francisco
dopo il disastro — Il problema scientifico della grafologia — Un precedente
in favore del disarmo — Un collaboratore di Scribe — Il regime delle Università americane. — Questioni del giorno
— Spigolature — hra libri vecchi e nuovi
— Rassegna settimancde della stampa.
La secessione in Australia Quel che
fa la Germania per l’esportazione
L’azoto per le gomme pneumatiche —
Il matrimonio razionale -r- L’industria
degli alberghi nella Svizzera Un
grande musicista inglese — Il credito
agrario in Italia.
C’est en obéissant à la loi de 1 amour
que les disciples seront le sel de la
terre, la lumière du monde, et qu ils
parviendront à amener les hommes à
glorifier le Père qui est dans les cieux.
(Matth. V 13-16).
Le disciple est un bon arbre qui se
fait connaître par ses fruits. Aux plti*
sieurs qui disent à Jésus Seigneur Sei
gneur, mais ne font pas la volonté de
son Père, Jésus répond: Je ne vous ai
jamais connus» (Matth. VII 19-23).
Le disciple qui ne vit pas la vie de
Christ sera retranché du cep comme
un sarment stérile.
Le disciple doit confesser ouvertement le nom de Jésus sans craindre le
monde qui a crucifié le -Maître, et qui
a pour les disciples la même haine que
pour le Seigneur.
Le disciple fidèle s’expose à la persécution, mais il ne doit pas s’en effrayer, son Seigneur est plus puissant
que tous, il peut les préserver de tout
mal, si on les fait mourir il les recevra
dans la gloire,»let dès maintenant, au
sein même des persécutions, il les remplit d’une joie exubérante.
Revue Politique
Fervet opus. La Chambre travaille,
rendons-lui cette justice, puisque, en moins
d’une dizaine de jours, elle a examiné à
fond et voté les budgets de la Justice
et de l’Instruction. A propos du premier,
MM. Mirabelli, Gattoruo, Barzilai, Chiesa
etc, ont présenté un ordre du jour auquel nous nous serions volontim-s associés et ainsi conçu : « La Chambre exprime le vœu que la politique ecclésiastique soit en harmonie avec l’esprit laïque
de l’Etat Moderne». C’était un blâme
indirect à la politique de flexibilité j’allais
dire de soumission au clergé dont les
ministères Giolitti et Fortis nous ont
fourni tant d’exemples, et une exhortation pour qu’on ne retombe plus à l’avenir dans les mêmes fautes. Mais M.
Giolitti et sa majorité n’acceptent pas de
blâme et ils ne veulent pas s’engager à
ne plus courtiser les prêtres ; aussi l’ordre
du jour Mirabelli est-il repoussé.
Le budget de l’Instruction a rempli
â lui seul trois ou quatre séances. Dans
le courant de l’année qui va s’ouvrir,
les dépenses pour l’Instruction vont augmenter de 11 millions, mais il y a encore
une ioule de professeurs et d’employés
qui réclament un meilleur traitement.
M. Rava s’engage à examiner toutes les
réclamations, notamment celles des professeurs universitaires. Ce n’est pas encore
l’année où l’on a tranché une fois pour
toutes la question brûlante de l’instruction religieuse dans les écoles élémentaires malgré les exhortations de quelques
députés de l’Extreme Gaucho, et nous
le regrettons vivement. M. Rava annonce
qu’il va déposer incessamment un projet
de loi destiné à simplifier les examens
(prove) trimestriels et par lequel il va
pareillement proposer que la promotion
sans examens aux différentes licences soit
obtenue avec un minimum de 7 sur 10 ;
ce dont tous les étudiants auraient dû
se réjouir et ce qui aurait du faire cesser
ipso facto toutes les ridicules manifestation des lycéens de la péninsule. Mais
ces gens-là ne sont jamais contents et
dans maints endroits, vers le Midi surtout, les élèves continuent à manifester
bruyamment et à s’abstenir de fréquenter
les cours..,, pour obtenir quelque autre
chose encore. Si au moins M. le ministre allait tenir parole et prolonger —
ainsi qu’il l’a solennellement declaié a
la Chambre — les cours d’un nombre de
Les disciples de Jésus doivent veiller
et prier pour être préservés des tentations d’un monde séducteur et meurtrier,
pour repousser les faux prophètes, et
pour ne pas se laisser appesantir par
les excès du manger et du boire, et par
les soucis de la vie.
Ils pourront résister au mal et remporter toutes les victoires par la puissance du Saint-Esprit que le monde
ne connaît pas, mais qui habitera en
eux éternellement, faisant revivre en
eux leur Maître glorifié.
c) L'avenir terrestre et éternel de la
communauté des disciples de Jésus-Christ.
Les disciples de Jésus doivent continuer sur la terre l’œuvre que leur
Maître y a commencée.
Comme le Père a envoyé le Fils
dans le monde de même Jésus envoie
ses disciples dans le monde et il les
charge de faire disciples toutes les nations, de les baptiser au nom du Père,
du Fils et du Saint Esprit, it de leur
apprendre à garder tout ce qu’il leur
a commandé à eux-mêmes.
jours égal à celui où MM. les étudiants
les ont volontairement désertés I Mais,
M. Rava sera-t-il plus courageux que ses
prédécesseurs ?
Il résulte de la minutieuse exposition
financière faite à la séance du 4 c. par
M. Majorana, que le budget 1905-06 a
soldé par un boni de plus de 63 millions.
Grâce aux dépenses considérables amenées
par l’acceptation des nombreux projets
de lois dont nous parlions dernièrement
le budget de l’année ne cours en soldera
probablement que par un excédent d’une
trcutaiue de millions. On fera face aux
besoins extraordinaires des ch. de fer
par l’émission de certificats nominatifs au
3,50 %, amortissables à très longue échéance. Ce ne sera donc pas une nouvelle
dette, à proprement parler. Il n’est pas
nécessaire d’ajouter que si bon nombre
d’améliorations à introduire dans les services publics sont annoncées dans l’exposition du ministre des Finances, quant
aux dégrèvements nous n’avons encore
eu... que des exhortations à espérer en
des jours meilleurs. Pauvres de nous !
— L’Espagne a eu coup sur coup
deux crises ministérielles. Le Cabinet
Moret n’étant demeuré que quelques jours
en fonctions, le Roi a chargé le marquis
De la Vega Armijo de la formation du
nouveau ministère, et ce n’est pas sans
difficultés qu’il a réussi à trouver des
collaborateurs de bonne volonté. On prétend que M. Armijo n’est pas encore
l’homme de la situation.
— Est-ce que la question du Maroc
va entrer dans une nouvelle phase aiguë ?
On le dirait d’après les bruits qui courent. A tout hasard la France et l’Espagne ont pris les précautions voulues
pour un débarquement éventuel de troupes, dont l’amiral français Bouchard prendrait le commandement. Les avant-postes
français de la frontière occidentale algérienne viennent en outre d’être renforcés. D’un autre côté il semblerait
prouvé que les fanatiques musulmans
des côtes septentrionales du Maroc font
appel à l’union des partis pour s’imposer
aux nations européennes. Voilà qui serait
déjà bien grave. Mais ce qui est plus
inquiétant encore, c’est l’attitude de l’Allemagne devant tous ces préparatifs de
guerre. On redoute à Berlin des surprises désagréables de la part des Français auxquels l’on ne reconnaît pas le
droit d’agir au nom des puissances firmataires du traité d’Algésiras. Attendons-nous donc à de nouvelles compli
Ils pourront accomplir cette œuvre
immense à travers toutes les générations
parce que leur Maître est avec eux et
exerce par leur moyen sa toute puissance pour amener à la repentance et
au salut ceux qui entendent la prédication et le témoignage de ses disciples.
Il leur donnera même de faire des
œuvres plus grandes que celles qu’il
a lui-même accomplies.
Ceux qui écoutent ses disciples l’écoutent lui-même, comme ceux qui l’écoutent lui écoutent le Père qui l’a
envoyé.
Quand ils rencontreront des obstacles
sur leur route, des montagnes insurmontables, ils n’auront qu’à faire usage
de la prière en son nom et tous les
obstacles disparaîtront. Personne ne
pourra leur résister, ni leur nuire.
Les disciples sont pendant longtemps
un petit troupeau, mais le petit troupeau n’a rien à craindre parce qu’il plait
au Père de lui donner le royaume.
Jésus a prié pour les disciples qui
le suivaient lorsqu’il était sur la terre
et il a prié en même temps pour tous
cations diplomatiques, engendrées par la
jalousie.
— Nous ne sommes plus revenus sur
le différend survenu entre le Japon et
les Etats-Unis à propos de l’exclusion
des petits Japonais des ecoles de la Californie, mais cela ne veut pas dire qu qn
ait trouvé le moyen de s’entendre. Le
Japon, froissé dans son amour propre
de grande puissance, continue a réclamer l’observation du traité nippo-américain en menaçant des représailles en cas
de refus. L’Etat de la Californie persiste,
d’autre part, dans son attitude d hostilité à l’endroit des Japonais. Il s ensuit
que les rapports entre les deux grandes
puissances sont de plus en plus tendus ;
et si les exhortations que M. Roosevelt
vient d’adresser dans son message aux
Japonophobes du Pacifique, pour que,
dans l’intérêt de toute la nation américaine, un traitement équitable soit fait
aux Japonais ; si ces exhortations dis-je,
vont demeurer sans effet, il n’y aurait
rien d’étonnant à ce que le Japon eut
recours aux armes pour défendre ses
droits et sauvegarder sa dignité.
j. C.
Mrs Burke née Hélène Gardiol
et sa famille annoncent a leurs amis
et Connaissances le départ de leur bienaimé
William Mindiin Burke
que Dieu a rappelé à Lui le 27 Novembre p., après cinq jours de maladie.
Sandene, Bedhile [Angleterre).
Souscription pour le Collège
Report frs. 2693,85
M. Josué Tron, pasteur 10
» Paul Baridon, prof. lo
» Auguste Coïsson, mission. 5
» Laurent Rivoire, major 7
» Jacques Buffa, régent 4
»• Fréd. Pasquet, négociant 10
» D. Revel, past. ém. 5
Total L. 2743,85
Ab. payés et non quittancés.
1906 : Elisabeth Revel, S. Germain.
1907: V.ve Emilia Conti, Laveuo; J. Gardiol,
prof., Turin.
les disciples de l’avenir, leur accordant
les mêmes faveurs qu’aux disciples de
la première heure.
Tous les disciples reçoivent du Maître
des talents qu’ils doivent faire valoir
jusqu’à ce qu’il vienne. Les serviteurs
paresseux sont repoussés dans les ténèbres du dehors.
Les disciples ont dès maintenant la
vie éternelle, ils ne périront jamais. Ils
sont les enfants du Père qui est dans
les cieux, leur trésor est dans le ciel.
En recherchant avant tout le royaume
de Dieu et sa justice ils sont déchargés de tous soucis.
Et la volonté expresse de Jésus qui
est aussi celle du Père c’est que là où
est le Maître les disciples y soient
aussi pour contempler sa gloire en y
participant.
On comprend dès lors que meme
pendant le temps de leur pèlerinage
terrestre les disciples de Jésus se rejouissent d’une grande joie, joie que
personne ne peut leur ravir.
A. Rivoir, gérant,
4
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