1
Soixante-et-unième année.
17 Juillet 1925
N* 29
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s
__ ' _____________________
'..iBMENTl
Vallées Vaudoises*^ ......
Italie (en dehors dt *ÿ.iiées) et Colonies
Etranger . . . . .................. .
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Etats-Unis d’Amérique..................
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Arnaud, 31); d'ans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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de l’année.
Le Numéro: eentimes <wv
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
8
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§
3
I
Rédacteurs et lecteurs de i’Echo des Vallées vont prendre um semaine de congé
une seule. Il s’ensuit que le numéro du 24
courajit sera supprimé et que le prochain
numéro ne paraîtra que le 31 courant.
Réd.
Jk.'VXS.
La fête du 15 aoiût, pour le Val Pérouse,
aura lieu, D. V., à la « Baïsasso » de Bô
Ciabrand (Pramdl).
La Commission ad hoc, composée de MM.
J. J. Long, syndic, P. Chauvie, pasteur,
Henn Long, instituteur, Albert 'Bleynat et
du soussigné, adresse aux Condueteurs et
aux Régents des Paroisses intéressées le
programme détaillé de la réunion et de la
journée.
Bignerol, le 8 juillet 1925.
L. Marauda.
POUR LE SUIVRE.....
« Si quelqu’un veut venir après
moi, qiril renonce à lui-même... ».
IMC IX, 23.
Lorsque Jésus-Christ prononçait les paroles de notre texte, voulait-Il dire que ses
^ disciples devraient cesser d’être quelqu’un?
Voulait-Il affirmer que ses adeptes n’auraient jamais pu devenir des personnaMîés? Nullement. Quelle religipn aurait été
I celle-là ? Le Christ n’est pas venu fonder
ici-bas une religion de mollusques, d’hommes sans volonté et sans responsabilité ; au
contraire. Il est venu nous engager à devenir quelqu’un.
Mais alors pourquoi dit-Il à ses disciples
de renoncer à eux-mêmes ? C’est parce que
Jésus sait que pour Le suivre il faut se dépouiller de toute préoccupation personnelle ; la recherche du « moi » doit être
bannie ; le seul mobile et le seul but des
actions du chrétien doivent être l’amour
de Jésus-Christ. Choisir entre son « moi »
personnel et la volonté du Maître, entre la
satisfaction de ses ambitions et la poursuite de la gloire du Seigneur, c’est là le
premier pas que doit faire tout disciple
voulant éviter le risque de ressembler un
jour aux «sépulcres blanchis». Renoncer
à soi-même, cela signifie donc choisir entre
deux volontés opposées qui s’entrecroisent :
la volonté de Jésus et notre volonté. Ce
.sont deux volontés qui, mises en croix, ont
dressé la croix du Calvaire. Le péché c’est
notre volonté opposée à la volonté de Dieu.
Voulez-vous que ces deux volontés s’unifient ? Renoncez à vous-mêmes ! Si Jésus
a adressé cette exhortation aux disciples,
c’est qu’ils les savait, hélas !, enclins à se
préoccuper d'intérêts matériels et d’ambitions mondaines, même lorsqu’ils disaient
de vouloir le suivre. N’ayant vu en lui que
le libérateur national et le restaurateur
de la nation juive, ils nourissaient peutêtre secrètement, dans leur cœur, des espérances matérielles : Jésus, pour les désabuser, leur dit : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même ! ».
Les paroles du Maitre correspondentelles encore à un besoin, de nos jours ?
Nox:s le croyons. Quel est le mobüe qui
pousse tel chrétien ou telle chrétienne au
^rvice du Maître ? Qu’y a-fc-il à la base
d’un acte qui semble .bon extérieurement ?
Est-ce toujours par amour pour le Christ
que l’on se rend à son temple ? est-ce toujours par amour pour le Christ que l’on
contribue pour les œuvres de l’Eglise ?
Quel est le but auquel on tend parfois avec
tant de zèle par le, moyen de telle activité
chrétienne ? Si ce n’est que la recherche
du succès personnel que l’on poursuit, si
ce n’est que pour être vus des hommes,
que l’on agit, il est à craindre qu’un mira,ge trompeur ne séduise les âmes et
qu’au lieu d’arriver au port elles n’aillent
se heurter contre les écueils de vanités illusoires. Ne disons pas que parce que le
succès peut être pour nous une occasion
de chute, nous devons cesser d’agir et cesser de mieux faire ; Dieu a doué l’homme
d’énergies diverses, qu’il doit développer ;
son devoir est de mettre en œuvre le maximum d’énergies dont il est capable :
« toujours plus haut ! » doit être la devise
de chacun ; mais, gare aux vertiges des
sommets ! C’est pour éviter les abîmes qui
s’ouvrent dans les flancs de la montagne
que le chrétien gravit, que Jésus a répété :
Renoncez à vous-mêmes !
Le renoncement duquel parle le Maître ne
nous diminuera pas à ses yeux ; au contraire. C’est par ce renoncement même
qu’il fera des êtres conscients de leurs forces, des caractères se déterminant librement dans le choix entre la volonté bonne
V (celle du Maître) et la volonté mauvaise
(celle de l'homme). C’est ainsi que JeanBaptiste a renoncé â lui-même ; sans se
laisser griser par le succès de la popularité
et de la gloire, lorsque le Christ apparaît
sur la scène de l’histoire, le Précurseur se
retire dans l’ombre ; il va s’effacer en présence de Celui qui « est plus puissant » que
lui : « Il faut qu’il croisse, dit-il, et que je
diminue ! ». Il y a dans cet acquiescement
de la volonté humaine à la volonté divine
quelque chose de noble qui attire instinctivement notre estime et notre respect : le
renoncement au « moi », loin de diminuer
une âme, l’élève et l’ennoblit.
Il y a évidemment de grandes difficultés
à surmonter pour en arriver là : il y faut
im sacrifice « premier », ime résolution
fondamentale, celle d’obéir toujours et malgré tout ; il ne faut pas se faire d’iUusions
et croire qu'on a renoncé à soi-même parce
que l'on connaît théoriquement, dans leurs
grandes lignes, les vérités chrétiennes, et
qu’on caresse encore des ambitions secrètes ; il faut bien se dire que le renoncement
au « moi » exige des luttes continuelles et
non seulement à l’égard des grandes décisions à prendre, mais aussi à propos de
questions de détail ; il ne faut pas oublier
que renoncer à soi-même, cela signifie, en
dernière analyse, être disposé à souffrir
pour l’amour de Jésus-Christ. Jésus-Christ
lui-même a connu les affres de la lutte entre sa volonté et la volonté de Dieu, et le
point culminant en a été au Getsémané,
lorsque, par trois fois, il s’est écrié : « Mon
Père, si c’est possible, que cette coupe
s'éloigne de moi ! Toutefois non pas ce que
je veux, mais ce que tu veux ! ».
# * *
.Lorsque les gladiateurs romains passaient, dans l’arène, devant l’empereur, ils
s’écriaient : « Caesar Imperator, morituri
te salutant ! ». Voulons-nous, nous aussi,
passer devant le Roi des rois, non pas avec
un air théâtral, ma,Î3 dans le secret de notre cœur, pour lui dire : « Celui qui va
mourir à son « moi », celui qui veut mourir chaque jour davantage à son « moi », te
révère ! » ? Renonçons à nous-mêmes et
suivons Celui qui disait : « Ma nourriture
est de faire la volonté de Celui qui m’a
envoyé ». D. P.
FÉLL^ NEFF.
Les pays protestants de langue française commémorent, ces tempsrci, le centenaire de Félix Neff, le pionnier du Réveil
de 1825 sur les deux versants des Alpes
Cottiennes. if est’ donc naturel que notre
feuille s'efforce d’associer ses lecteurs à
cette célébration, en rappelant sommairement ce qu’a été et ce qu’a fait cet homme, dont le souvenir est encore béni dans
les vallons déshérités du Queyras et de
Freissinière, où il s’est dépensé sans compter et où il a usé sa robuste constitution
par un zèle dévorant et une activité infatigable.
Félix Neff naquit à Genève en 1798 et
montra, dès son enfance, une âme profonliément religieuse en même temps qu’une
Vive intelligence et une mémoire très sûre.
Çè,pendant le métier des armes l’attirait,
fet, à 17 ans, il s’enrôla dans l’artiUerie, au
moment où, par la chute de Napoléon, Ge^ve venait d’être réunie à la Suisse. Mais
c'était aussi l’époque où le souffle du Réveil
commençait à agiter le protestantisme, engmrdi par un siècle de philosophie sceptique et de religion naturelle. Neff fréquenta
te réunions du Bourg de Four, où la rigi-'dfté des prédicateurs lui fit surtout envisager IDieu comme un juge. Ce fut la lecture
de la Bible et l'opuscule de Wilcock, intiI tulé Le Miel découlant du Rocher qui est
Christ, qui lui révéla le, pardon et la grâce
en Christ.
Dès 1818, ü se libéra du service militaire,
dans le but de se donner au Saint-Ministère. Il aurait aimé suivre des cours réguliers de théologie, mais son zèle de néo. phyte l’amena à se donner tout de suite
à l’évangélisation des campagnes dans la
Suisse romande. Il passa ainsi les années
1819 â 1821, généralement bien reçu par
les pasteurs, car, n’ayant rien de sectaire,
il ne cherchait pas à fonder des églises séparées, mais imiqufiment à réveiller les
âmes et à les conduire à Christ.
En 1821, il fut placé à Mens, en Dauphiné, comme évangéliste, sous la direction du pasteur André Blanc, natif du
Briançonnais. C’est ainsi que Neff entendit parler des Vaudois de Freissinière et
du Queyras, qui étaient, depuis plus d’un
siècle, comme des brebis sans berger. Rer
tirés dans les hameaux reculés — S. 'Véran,
Fontgillarde et ¡Pierregrosse, la Chalp et
Brunissard, IDormillouse, Vars — ils
n’avaient reçu que de rares visites des Faste,urs du Désert, qui parcouraient les montagnes au péril de leur vie. Le zélé évangéliste y fit une tournée en 1823 et obtint
ensuite d’y être placé officiellement.
Les pasteurs de passage n’avaiient jamais
pu s’occuper de l’instruction religieuse ;
au^i Neff, constatant l’extrême ignorance
de ces montagnards, se hâta d’organiser
une classe de 80 catéchumènes, âgés de 15
à 30 ans. Il ouvrit aussi plusieurs écoles
en vue de l’instruction élémentaire, après
avoir lui-même préparé les maîtres pour
leur tâche.
Grande était aussi la misère matérielle
de ces populations, que les distances mettaient hors de contact avec le monde civilisé. Neff dut prêcher d’exemple, mettant
le premier la main aux travaux des bâtisses, à creuser des ruisseaux d’irrigation
pour fertiliser les prés alpestres, à l’introduction de cultures nouvelles et de nouvelles méthodes de cultivation.
Avec ça, il parcourait, infatigable et
toujours à pied, les bassins de la Biaïsse,
de la Durance et du Guil, et trouvait encore le temps de sortir de son immense
paroisse pour visiter le petit troupeau de
la Grave, perdu derrière le massif du
Pelvoux.
Il faut lire le récent et beau volume Sur
le Roc, de Benjamin Vallotton, pour se
faire une idée de l’œuvre profonde qu’il
accomplit dans les âmes et de la trace
bénie qu’il y laissa.
Lors de la Révocation de l’Edit de Nantes et de la démolition des temples, xin
presbytère et une chapelle catholique
avaient été érigés dans le hameau reculé
de DormiUouse. Un prêtre y avait résidé
quelque temps, mais sans avoir jamais mi
seul auditeur, ni d’autre participant à la
messe, que sa Perpétue. Il ne fut pas remplacé, et ces locaux restèrent inoccupife
pendant un siècle. Au temi)c de Neff, ce
temple se remplit d’âmes ayant faim et
soif de justice, quoiqu’il soit placé bien loin
des principaux hameaux, Neff, à l’aide ,
d’amis chrétiens, réussit à bâtir aux Violins, au centre du vallon de Freisssinière,
un temple neuf. A l’inauguration, qui eut
lieu en 1825, intervint, au nom de l’Eglise
Vaudoise, le pasteur IDavid Mondon, qui,
dans sa jeunesse, avait maintes fois visité
ces populations abandonnées, non sans
danger pour sa liberté. Il était accompagné
par son paroissien Antoine Blanc, frère
d’André, bien connu à Neff. Les entretiens
qu’eurent ces trois hommes décidèrent Tardent évangéliste â franchir le col de la
Croix pour visiter les Vaudois du Piémont.
Malgré la brièveté de ce séjour, c’est ce qui
provoqua, il y a tout juste un siècle, le réveil dans nos Valléœ.
Moins de deux ans plus tard, après avoir
en vain lutté contre son état physique, délabré par les fatigues, les marches excessives et la nourriture grossière et irrégulière, Félix Neff dut quitter ces Hautfô
Alpes auxquelles il s’étadt donné tout entier.
Il dut se retirer en mai 1827, se rendit
aux eaux de Plombières sans y trouver de
soulagement, et vint mourir à Genève, le
12 avril 1829. Il n’avait que 31 ans.
Pendant toute sa maladie, il ne cessa de
se tenir en relations avec son troupeau,
par des lettres débordantes d’affection, en
même temps que riches en expérience et
en sagesse chrétiennes.
Freissinière se prépare à célébrer, en
adût prochain, le centenaire du temple des
Violins, qui sera restauré aux soins d’un
Comité, dont Tâme est B. Vallotton, et qui
compte fournir à cette paroisse déshéritée
les moyens d’instituer des œuvres sociales,
de jeunesse et de culture, auxquelles sont
depuis longtemps habituées les églises des
viUes.
Les Vaudois du Piémont sont depuis sept
siècles en relation avec ceux de Freissinière : c’est de là que la persécution a
poussé chez nous les Baridon, les Giraud,
les Roux et mainte autre famille. Aussi
notre peuple et notre Eglise ne peuvent
manquer de suivre avec intérêt cette célébration, dont se réjouissent, à juste titre,
nos frères du Briançonnais. J. J.
2
CORRESPONDANCE
Knnimiiimimiiiiiiiimim iiiintiiiiiiimiiiuimimmm
New-York City, le 22 juin 1925.
Cher MoTisieur le Rédacteur,
Le Pasteur Vaudois de New-York m’a
passé l’Echo du 5 juin courant et j’ai lu avec
un grand intérêt votre article : « /e suis le
gardien de mon frère ». C’est avec une
vive douleur que je trouve confirmée l’impreæion que j’ai eue par mes rares rapports avec la Congrégation Vaudoise à NewYork — malgré nos lois contre l’usage, des
boissons fermentées ou distillées — que
nos Vaudois ont un penchant croissant
pour l’excès des boissons alcooliques.
Quelqu’un a dit que tout comprendre,
c’est tout pardonner. D’autre part, il nous
est dit que nous ne devons pas juger —
condamner ; — et cependant il nous faut
reconnaître le danger de notre prochain
aussi bien que le nôtre pour pouvoir être
« le gardien de nos frères ». La combinaison rare de la connaissance, de l’expérience,
de la charité et de l’humilité, est nécessaire à un individu pour être un gardien
digne de ses frères. La liberté individuelle
pour le choix entre le bien et le mal, entre
la vie et la mort, entre la sainteté et le
péché, est respectée par Dieu lui-même.
Armés de connaissances des lois naturelles et morales, et remplis d’amour fraternel vrai et pratique, tâchons de trouver le
remède ou les conditions voulues pour corriger les mauvais penchants de notre peuple, et faisons tout notre devoir pour perpétuer ses nobles qualités.
Il est impossible de traiter dignement ce
sujet dans un bref article, d’autant plus
que ce sujet est relié intimément au sujet
touché dans votre même journal, la moralité et la dépopulation protestante. Notre
peuple, des deux côtés des Alpes et de l’Atlantique, périt faute de connaissance, faute
de nourriture matérielle, intellectuelle et
spirituelle, adaptée à ses besoins multiples.
Malgré mon indépendance intellectuelle et
religieuse, j’admets avec reconnaissance le
rôle très important des Eglises Vaudoises
et fluguenotes dans le monde. Mais que
pouvons-nous faire devant la marée antichrétienne qui monte, monte, aux Vallées
et partout ? Il y a sans doute une grave
erreur à la base de notre édifice social et
religieux. Cette erreur est probablement
la conception hébraïque de la divinité et de
Ses Lois. Nous professons d’être chrétiens,
mais nous sommes- juifs. Notre Dieu est
dans k ciel et nous Lui demandons quelque fois qu’il nous laisse bien tranquilles
sur la terre, que nous professons de mépriser, à la Saint-Paul. Jésus-Christ nous
a apporté la connaissance de Dieu en nous.
Nous n’en voulons pas, dans notre pratique. Nous sommes encore païens ; nous
croyons et nous enseignons l’indépendance
absolue de la matière et de l’esprit. Notre
peuple mangeait, anciennement, son pain
noir et les fruits de notre terre granitique, à la sueur de son front. Le résultat
était une vigueur et un caractère granitique. Nos rochers, comme l’eau de la mer,
contiennent tous les 18 ou 20 éléments nécessaires pour former la base matérielle
d’un peuple fort et moral. La pain blanc
d’Amérique et d’Europe, avec les autres
nourritures artificielles ou dénaturées, avec
la concentration des fabriques et des villes,
a produit un peuple sans base matérielle
normale, un peuple qui a besoin de stimulants : alcool, tabac, théâtre, joies vénériennes, etc. Notre peuple est-il entièrement à blâmer ? Non. 11 faut commencer
par donner à notre jeunesse un idéal naturel conforme à la volonté du Créateur.
Il faut les initier dignement et de bonne
heure à la mission divine de la pro-création
dans les conditions matérielles, morales
et spirituelles, lesquelles permettront de
perpétuer les nobles qualités de notre peuple, et de limiter, ou même de détruire,
par des unions bien choisies, les marques
de dégénération si évidentes chez beaucoup
de Vaudois. Je dois m’arrêter. Que ceux
qui le peuvent faire s’unissent pour le vrai
bien de notre peuple.
Votre très humble
Doct. Louls Long.
5» Campo Alpioo Unionista.
Il 5“ Campo Alpino Unionista avrà luogo
dal 4 al 14 agosto, a Massello, il magnifico
vallone alpino colmo di verde, circondato
e chiuso dall’aspra chiostra delle vette, risonante ancora dei più gloriosi ricordi della
Storia Valdese.
Il ritrovo dei Campisti è fissato per Martedì 4 agosto, a Pineroìa, alla stazione ferroviaria, alle ore. 14.25, alla partenza della
tramvia per Penosa Argentina (partenze
da Torino alle 11.15 ed alle 13.10). Arrivo
a Perosa Argentina alle 15.25. ¡Breve sosta
per ristoro ed eventuali acquisti.
Partenza alle 16 per Pomaretto (alt. metri 630) e Perrero, la piccola capita,le della
valle della Germanasca (alt. m. 832).
Arrivo a Massello alle 19. Cena. Visita
al Campo. Distribuzione delle tende.
Le iscrizioni pel Campo Alpino si ricevono fino a tutto il 30 Luglio presso il prof.
Attilio Jalla (Torre Pellice). Non potendosi
ammettere, per ragioni d’organizzazione,
più di 40 Campisti, si axcetteranno soltanto
i primi 40, in ordine di tempo d’iscrizione.
La tassa da versarsi all’atto dell’iscrizione
è di L. 10. La quota pel Campo (alloggio e
vitto) è di L. 10 al giorno, per chi rimane
7 giorni o più. Per gli, altri, la quota è di
L. 11 al giorno. Le quote si pagano all’inizio del soggiorno.
CHRONIQUE VAUDOISE
le Moirat i HENRI ARNAUD.
Dixième Liste de Souscription :
Riporto 9» Usta L. 19.568,75
r. Monetti, pasteur. Valdese fEtats
Unis) » 100,—
David Gras, Londres » 23,40
M.me H. Nott, Kent (1 steri.) 1 » 132,—
M. J. Campion, Wandsworth (id.) » 132,—
Soc. Histoire 'Protestantisme Fran-
çais. Parts (100 francs) » 123,—
Henri Malan, Jacinto Arauz (Ar-
gentille) » 50,—^
Isidore Odin, Naples » 300,—
Roin-; : Chev. iMario Pcochet, 300 -
Oomm. William Cafl'arel, 50 = = » 350,—
Guido Godine, chef de gare, Quart
Villefranche » 15,—
Turin : Césarine Balmas, 5 - CL
Cocito, 25 - Ermanno Decker, 5 - M
Valeriano Perazzi, 50 - Prof. Luigi
Grill, 15 - Prof. Emile Giiigo, 15 = » 115,—
Paul Vola, Pignerol » 10,—
Bouvil - Coll. H. Genre-Bert : P.
Con.stantin, Peyi’oun, 3 - H. Genre,
ancien, 5 — Granges '. J. Peyrot, 2 J. P. Genre feu J., 2 - B. Genre, 2 Jacques Genre, 2 - Cath. veuve Pasti«, 0,50 - L. veuve Peyrot, 5 —
Vrocs : Ad. veuve Bert, 5 - ,M. veuve
Genre Bert, 2 - P. Genre, 5 - H.
Gcnre-Bert, 5,50 — P. Ribet, ancien,
Çombecrose, 1 - J. Trou, Bâtie, 5
Marie Peyran, iBrières, 5 = » 50,__
Pmnaret - Coll, iirof. C. Jalla : Hôpital, personnel et malades, 15 - C.
J., 10 - Vine. Balmas, 5 - Ern. Vola,
2 - Albert Baret, 5 - Perd. Baret, 5
- Marie Jaliier, 1 - Virg. Davit, 10 Clicv. et M.me Pli. Peyrot, 10 - C.
Grill, Plan, 20 - P. Bertalot, Moulin, 2 - J. Long et M.nie, Rian, 3 H. Jaliier, 2 - Perd. Bonnet, 2 - II.
Grill, Moulin, 2 - Ein. Baret, Plan,
2 — Pons : P. Bertalmio, 5 - J. Ber- *
talot, 5 - I.OUÌS Bertalot, - Eug.
Pons, 2 - H. Pns, 2 - Jeanne Lanta
ret. Mon Repos, 5 = » 120,__
Coll. prof. Forneron - Massels et
Lause : Ad. Micol, 5 - F. Mai’chetto,
2 - H. Long, 4 - MadeL Ribet, 5 Mad. Perron, 10 - Th. Bloynat, 3 M. veuve Ribet, 3 - J. Long, 2 - Jac.
Ritet L Dan., 2 - Cath. Bostan, 2 - H.
Riliet, 3 - H. GriU, 2 - Rod. Grill, 5
- Jean Marchetti, 5 - Ph. Peyrot, 5 Jules Bleynat, 5 - J. J. Bleynat, 3 Alb. Ribet, 5 - L. et Jeanne Bleynat,
3 - Pain. prof. Forneron, 10 = » 84,—
Coll, instit. L. Rostagno - Gilles et
Clôt : J. A. Balme, Crousas, 5 —
Gilles : A. Balme, ancien, 5 - Fréd.
Lageard, 2 - J. Reynaiid, 10 - Lydie
Morello, Côtes, 2 — Clot ; J. Claiiier,
5 - J. tirili, 2 - J. Lageard, 0,50 - J.
Olive, 5 - Jean Olive, 2 - Jules Olive,
2 - A, Rilwt, 5 - Humb. Ribet, 5 Fréd. Ritet, 1 - J. Ritet, 5 - Louis
Ritet, 1 - H. Ritet, 2 - J. :P. Poët, 2
- L. Rostagno et famille, 10 = » 71,50
Angrogne - Coll. P. Benech et Alh.
Caisson : Mad. Gaydou, Ruad’aval, 5
- Roman-Monastier, Serre, 2 — Cdisson : L. Piston, 2 - J. Coïsson, as«., 2
- J. Ricca, 0,50 - Alb. Coïsson, 2 - H.
Coïsson, 1 - Et. Malan, 1,50 - B. Ma
lan, Mondins, 1 - J. Roman, SerreMalan, 2 - J. Malan, Id., 1,50 - Paul
Malan, Seri'e, 1 - J. Benech, Chioutas, 1 - J. et Amélie Benech, Gacet,
1 - Eli Rivoire f. J., Eigardou, 1 David Co’sson, Martinaü, 1 - J. Frache. Id., 1 - J. Ccè'sson, Ricca, 0,50 Alb. Ricca, 1 —Pradutour: Suz. Malan, 1 - H. Chauvie, 1 - H. 'Buffa, 2
- J. Pons, Saret, 2 - B. Rivoire, Casseitta, 0,50 - Marie Monnet, Buffa, 3
- Joséphine Monnet, S arsa, 1 - J.
Monnet, Saudané, 2 - Georges Monnet, Casses, 1,30 - Rob. Benech, Vachère, 2 = L. 43,80
Coll. H. Monnet - Bonnenuü : H.
Monnet, 2 - Laur. Mon.net, 2 - Dav.
Ch.auvie, 3 - Dav. Arnold, 2 - Louis
Rivoire, 1 - B. Jourdan, 1 - Georges
Monnet, 1 - Dan. Buffa, 2 - A. Frache. Bui, 3 - P. Prache, Chiot dar
bec, 1 - P. Monnet, Td., 1,50 - Jeanne
Besson, Ch. dar Fè, 1 - Piston f. J.,
Buffa, 0,50 = y, 21,—
Coll. P. Monnet : P. Monnet, Camoussera, 1 - Louis Monnet, Id., 1 Rivôtres : Alexis Rivoire, 1 - Jacques Rivoire, 2 - Laur. Frache, 1 Th. Plavan, 1 = » 7,—
Torre Pellice : Ainiand-Hugon, exancien, Vigne, 10 - Famille EynardJourdan, Vicolo Centrale, 25 - A.,
Coupins, 5 =- ü> 40,—
Saint-Jean : iB. Revel, pasteur, et
■M.me, 10 - Alice Revel, 10 = » 20,—
Coll. géom. A. Albarin : Bruno Albarin, 2 - Djct. Corrado Besson, Angrogne, 10 - Av. Quintino Piras, Id.,
10 - Guido Colombo, Turin, 10 - Rag.
Ces. Rinaldi, Id., 10 - Fr. Morra, Id.,
10 - Prof. P. Gay, Pignerol, 5 - Luserne Saimt-Jean : Coniugi ,MalanAvondet, 5 - Géom. E. Ayassot, 20 Fréd. Cdffarel, 5 - Laura Turin, 25 Louis Costabel, 10 - Jules Revel, 10
- J. Fi-aschia, 15 - Daniel Turin, 25 Humb. Albarin, 15 - Géom. A. Albarin, 25 - Em. Tron, pasteur, 50 - Ch.
Vola, 15 - Ern. Benech, 10 - Aug. Albarin, 10 - J. Michelin-Salomon, 10
- AnL Beux, 5 - Fr. Rostagno, 10
Jenny et Louis Gönnet, 10 = » 332,—
Totale da riportare L. 21.708,45
n: ® s
AMERIQUE DU SUD. La, V. Table nous
a transmis, pour l’Asik des Vieillards de
Saint-Germain, la somme de L. 1000 (Iris
100, Colonia Vaidense 600, Cosmopolita
200, San Salvador 100). En outre, M. Louis
Jourdan, par l’entremise de M. Cesan, nous
a fait parvenir les sommes suivantes : La
Paz : Alexandre Pastre, 68 - Jean Pierre
Maurin, 46 - Henri Travers, 34 - Etienne
Ricca, 50 - ¡Pierre Maurin, 22. — Colonia
Vaidense : Henri Plavan, 80 - L. Jourdan,
200 - Jean P. Berton, 12 - Veuve David
Combe, en souvenir de son rnari, 80 —
Total L. 592.
Chères Eglises de l’Amérique du Sud,
chers amis, toujours généreux, toujours
Vaudois de la vieille roche, toujours affectionnés à vœ Vallées et à leurs œuvres de,
bienfaisance, agréez mes plus vifs remerciements. Votre exemple est éloquent ;
puisse-t-il être suivi. G. A. Tron.
ANGROGNE. Décès. Dimanche 6 courant
a eu lieu, au Pradutour, l’ensevelissement
de 'Besson Jean Daniel feu Pierre, décédé
au Bagnoû, à l’âge de 65 ans. Le service
funèbre a été présidé par l’étudiant en
théologie M. Daniel Costabel, qui a été
chargé, par la V. Table, des cultes au Pradutour, pour la saison d’été.
Nos condoléances sont assurées à la famille en deuil.
— Vente de Bienfaisance. Dimanche 26
juillet, à 3 heures de l’après-midi, s’ouvrira, à Saint-Laurent (grande école), une
Vente de Bienfaisance avec Buffet relati'f,
le tout organisé par nos Unions féminines,
au profit des Œuvres de l’Eglise. Nous invitons cordialement le public non seulement d’Angrogne, mais aussi celui des Paroisæs voisines, à y prendre part. Tous à
Angrogne donc, le dernier dimanche du
mois ;
D. P.
L.4 TOUR. Collège. A la suite du scrutin
de fin d’année et des examens d’admission
en 4.me du Gymnase et l.re du Lycée, achevés samedi dernier, voici la liste. (íes promotions pour toutes les classes, sauf pour
la 3.me du Lycée, dont les élèves n’ont pas
terminé leurs « examens de maturité classique ».
Gymnase - Promus de la l.re à la 2.me
clas.se : Aime Edoardo, Bertin Alice, Der
cker Marcella, Della Valle Maria Teresa,
Filippone Maria, Gardiol Ernesto, Giocoli
Clara, Jachia Susanna, Quattrini Adele, Sivera Teresa, Tamietti Corrado, Travers
Renato.
De la 2.me à la 3.me : Albarin Evelina,
Barolin Luigia, Cielo Davide, Coïsson Giovanni, Coïsson Osvaldo, Decker Lisa, E)ynard Elda, Fischietti Rosario, Gay Libero,
Giachero Maria, Giacometti Luciano, Girard Adriana, Gönnet Giovanni, Jouve Riccardo, Maestà Luigi, Roman Martial, Theiler Adelina, Vasario Anna.
De la 3.me à la 4.me ou admis en 4.me :
Albarin Rinalda, Albarin Adriana, Albariq
R^ina, Anmahian Rosa, Arena Edoardo,
Bosio Ilda, Cagna Lidia, Giacometti Tullio,
JaJla Yvonne, Lanfranco Valeria, Malanot
Amia, Michelin-Salomon Roberto, Mondon
Francesco, Pons Carlo, Ribet Gustavo, Tamietti Renato, Toum Albina, Travers Elda.
Tron Elsa — Balme Elvira, Garro Alice,
Lageard Lina, Rostan Irma, Bostan Nelly.
De la 4..me à la 5.me : Armand-Pilon Giovanna, Ayassot Emilia, Ayassot Emma, Giuliano Elda, Gönnet Adelina, Janavel Alfredo, Long Annita, Malan Carlo, Malan
Lelia, Micol Eldoardo, Pellenc Alda, Peyronel Alfonso, Pons Liliana, Pons Rina, Raviol Dario, Rostagno Giovanni, Tron Elmanuele, Varese Elba, Venturini Emilia.
Lycée - Admis à la l.re classe : Cocorda
Arturo, F. Della Valle, A. Gambino, Vittorio Pons, Spirito Reyneri, Guido Ribet,
Emilio Turbil, P. Vasario, Tullio Vinay, F.
Salimbeni.
Promus de la l.re à la 2.me : Amour
Anna Enrica, Gaminiti Gustavo, Coïsson
Lamy, Craviotto Andrea, Deodato Achille,
Gardiol Enrico, Lanlfranco Anna, Lanfranco
Elena, Quattrini Mario, Rostagno Arturo,
Rostan Ermanno.
De la 2.me à la 8.me : BaJma Teodoro,
Billour Enrico, Cagna Piero Luigi, Cerrato
Michele, Donaggio Furio, Fuhrmann Aldo,
Peyronel Oreste, Turin Matteo.
Admis à la l.re classe du Gymnase ; Albarin Bruno, Baridon Alberto, Bertalmio
Marcella, Coïsson Anna, Ferrerò Emilio,
Filippone Domenico, Gardiol Renato, Garro
Emilio, Gioda Giuseppe, Grill Renato,
Jouve Corrado, Lageard L. Alfonso, Long
Enrico, Malanot Ida, Peno Mario, Peter
Elisabetta, White Guglielmo, White Normanno, Jalla Marcella.
De beaux ré.sultats, comme vous voyez,
qui témoignent de la bonne volonté des
élèves et ...des professeurs.
— Dimanche dernier, à l’Aula Magna,
une « troupe » d’artistes de théâtre a joué
...comme peuvent jouer des gens du métier, trois jolies petites comédies, au profit
de la Colonie Alpine de Rorâ. Public nombreux, qui a vivement applaudi les vaillants artistes, et encaisse considérable.
MASSEL. Le jour de Pentecôte (la nouvelle n’est plus très fraîche, mais mieux
vaut tard que jamais) ont été installés
dans leur charge les nouveaux anciens de
Balsille et du Chabers, MM. Jean Pons et
Théophile Gaydou. Que Dieu les bénisse
dans leur œuvre délicate et précieuse.
— Actes liturgiques du trimestre avriljuin : Baptêmes : Giraud Hélène Denisis de
Victor et de Micol Amandine (Gros Passet)
- Barai Oscar Louis de iHenri et de Balme
Suzanne (iPbrtes) - Tron Ernest Henri de
Henri et de Rostan Emilie (Rochas).
Mariage : Pons Charles (Chabers) avec
Tron Adèle (Balsille).
Décès : Rostan Catherine (Gros Passet) ,
âgée de 84 ans - Micol Pierre (Grangedidier), âgé de 82 ans - Micol Alexandre (Porinche), âgé de 72 ans.
SAINT-JEAN. Le 10 juillet un long cortège funèbre accompagna au champ du repos la dépouille mortelle de Long François,
dœ Barma, décédé à l’âge de 65 ans. Notre
sympatliie la plus vive va à la veuve, au
fils et aux nombreux parents dans cette
triste circonstance.
— M. Louis Jalla occupa la chaire dimanche dernier et plaida avec chaleur la •
cause des Mis.sions. La coltecte faite à l’issue du culte a produit 125 lires et a été dévolue entièrement à l’œuvre missionnaire..
— Le 12 courant le vieux temple du
Chabas a été le but d’une jolie promenade
et d’une fête significative, à l’occasion de
la distribution des prix de Bible a,ux enfants des écoles de notre Paroisse. Les élèves, un centaine environ, accompagnés de
leurs maît.re, maîtresses, moniteurs, monitrices au complet, remplissaient presque le
temple, où le pasteur M. Tron, après la
lecture de la parabole des talents, fit une
exhortation très directe sur les paroles de
St-Luc I, 66 : Que deviendra cet enfant ?
Suit la distribution solennelle de 23 prix
aux élèves les plus diligents, qui, pour l’occasion, se tenaient debout au pied de l’estrade, et la lecture de G noms d’écoliers
qui se sont distingués et ont obtenu une
« mention honorable ». Après une fervente
prière et le chant d’un très joli cantique
dirigé par M. Coïsson, la première partie
de la fête se termina.
La deuxième a eu lieu en plein air, sous^
3
les ombrages touffus des environs, où un
léger goûter est distribué à tous et où des
j-ondes et des jeux clôturèrent la belle
.après-midi.
— Nous rappelons aux intéressés que, à
partir de dimanche prochain 19 courant,
les cultes dans le temple du Chabas seront
repris, iD. V., régulièrement, à 4 heures de
i’aprœ-midi. Y
VALDESE. Depuis notre dernière correspondance, notre Colonie a été grandement
affligée par le départ de trois des siens.
Deux fois, dans le courant du mois d octobre de l’année passée, et à la distance de
peu de jours, nous avons dû prendre le
.chemin du cimetière pour y aller déposer
Ifô dépouilles -mortelles de deux de nœ
sœurs, appelées par Dieu dans la joie c^
leste. Junine Perrou née Grill, de Prali,
femme de notre frère Henry Perrou, fut
la première à nous laisser. Frappée^ de
folie depuis plusieurs années, elle dut être
envoyée dans une maison de santé de Morganton, où elle est restée jusqu’au jour
où elle a rendu son âme à Dieu. Elle fut
ensevelie à \aldese le 20 octobre, avec un
grand concours de personnes, accourues
lK)ur témoigner à la famille leur sympathie chrétienne. Elle a laissé dans 1 angoisse
et la douleur son mari et trois enfants,
a,uxquels nous envoyons encore 1 expression de nos sincères condoléanct^.
Deux jours après, un grand nombre
d’amis se réunissaient à la maison de Jean
Daniel iMourglia pour rendre à sa compagne, PhiUpjnne Mourgha née Odin, les derniers honneurs. iMaladfe d’un cancer à l’intestin, après deux années de grandes souffrances elle s’est endormie dans le Seigneur le 21 octobre, laissant dans la douleur son mari et ses quatre enfants. Nous
les recommandons, dans nos prières, à Dieu
pour qu’il veuille les bénir et les consoler.
Sans parler du départ d’une petite fille
de notre frère Henry Vinay, morte le 30
novembre, après quelques jours seulement
de vie, la perte la plus grave que nous
.ayions eue est celle de Jecm Jacques Léger,
décédé le 4 mars 1925. Il était fort et robuste quand, frappé par une double pneumonie, il fut emporté en trois jours. Son
-départ fut une grave perte non seulement
pour sa famille, mais aussi pour l’église
de Valdess, qui a perdu un de ses membres les plus fidèles et les plus dévoués.
J. J. Léger naquit le 8 juillet 1849, à
Vülesèche, où il passa les premières années
de sa vie et où il a laissé un doux souvenir
de son activité et de son travail. Sa vie n’a
peut-être, pas été une de celles qui font
parler beaucoup de nous ; mais, sous quelque angle que nous la considérions, nous
ixmvons dire qu’il a été fidèle, qu’ü a été
un homme de foi, un homme qui, dans le
silence, a fait tout ce qu’il a pu pour se
rendre utile. Le don qu’il po^édait a été
consacré au service du Maître. Aux Vallées, il était le bras droit du Pasteur des
Clos : il l’accompagnait dans toutes les réunions ; c’est lui qui dirigeait le chant dans
l’église des Clos. A Valdese, il ne s’est pas
épargné : il a toujours été fidèle à son
poste, consacrant son activité avec ardeur
au service de l’église et de son Roi.
Il nous a laissé un exemple à suivre. De
lui nous pouvons dire, avec Saint-Paul :
« Il a combattu le bon combat, il a achevé
sa course, il a gardé la foi ». Au moment
ou nous nous y attendions le moins, presque subitement. Dieu lui a adressé son apl>el. Il s en est allé pour s’endormir avec
le Seigneur. ¡Mais bien que mort, il parle
encore et parlera longtemps à nos cœurs,
car sa place vacante aux cultes ne sera
plus occupée,.
Au Dieu de miséricorde et d’amour nous
recommandons sa nombreuse famille, pour
qu’il veuille la bénir.
— Avec ces départs nous voulons mentionner encore quelques événements importants
•qui ont eu lieu dans notre église.
La fête du 15 août a eu lieu cette année sous les arbres qui entourent la fontaine de M. J. R. Ribet. Le service tenu
par le Pasteur, aidé par M. P. Monnet, fut
imposant et impressif.
Le 3 novembre, le. Pasteur unissait en
mariage M. Silvio Martinat avec M.lle Madeleine Gardiol. L’église, ornée pour l’occasion, présientait un spectacle magnifique.
Un grand nombre de personnes assistèrent
à cette belle cérémonie. Nos vœux les plus
sincères aux époux pour une vie longue
et bénie.
.La belle fête de Noël fut un vrai succès,
grâce à la coopération des enfants et des
moniteurs.
Le 17 février, e.nviron 100 personnes se
réunissaient dans la salle du V. Y. M. Club
pour y fêter la date mémorable et grandiose de l’émancipation de notre Peuple
Vaudois.
Nous avons aussi eu deux bons services.
à Noël et Pâques, et c’est avec plaisir que
nous avons vu un bon nombre, de nos Vaudois s’approcher de la Table sainte, ce qui
nous a fait beaucoup de bien et grandement encouragés. LJn Vaudois.
— M. le pasteur P. jMonetti, en nous envoyant L. 100 pour le monument à Arnaud
et L. 200 pour l’Asile des Vieillards de
Saint-Germain — ce dont nous le remercions sincèrement — nous donne quelques
nouvelles sur la Colonie. Il y fait chaud et
on y travaille avec ardeur ; les Vaudois,
bien unis, ont nommé leur maire en la personne de M. François 'Garrou ; le pasteur
M. J. Pons vient de donner sa démission
pour le mois de septembre, désirant se consacrer entièrement à la carrière professorale. Les vieux s’en vont. Daus ces derniers temps sont partis : les deux Rihet,
de la poste j puis Aintoine Martinat,.. cgd fut
le premier ancien de l’église; ensuite ce
fut le vieux Parise, J. J. Léger, et, tout
dernièrement, Pierre Tron, de bar;be Antoine. du Rodas, originaire de Massel. Ce
frère, par son activité, s’était fait une position honorable et ses funéraiUes, ayant
eu lieu à l’heure du culte, le tem.ple bonde
d’auditeurs, les Pasteurs eurent une bonne
occasion pour faire les appels les plus sérieux, en indiquant comment Pierre Tron
était parti, préparé pour la Patrie céleste.
Nous exprimons à la veuve et aux enfants
notre vive sympathie chrétienne. C. A. 1.
VILTjÏSEGHE. C’est avec un sentiment
de douloureuse surprise et de profond regret, que cette Paroisse, a appris la nouvelle de la mort de M.me Caroline WillielmBertin, qui pendant trente .ans a.vait été
institutrice dans nos écoles et l’éducatrice
de toute une génération.
Originaire de La Tour, elle avait cependant passé toute sa carrière scolaire dans
la paroisse de Villesèche ; affectueuse, dévouée à sa tache autant que modeste, eUe
dépensa sss meilleures aimées, son activité
et ses forces au service de notre population
qui en a gardé le meilleur souvenir.
Quoique établie à Marseille depuis 15
ans, et très appréciée par la Colonie Vaudoise de cette ville, elle continuait â se considérer des nôtres et ses rares visites
étaient pour nous une fête. Nous espérions
la voir arriver pour retrouver sa santé a,u
milieu de sss montagnes, lorsque la maladie dont elle souffrait depuis quelques mois
empira : elle fut soum.ise. à une opération
à laquelle succomba sa constitution déjà
minée par la souffrance.
Bon nombre d’amis et de connaissances
raccompagnèrent au champ du repos. Nous
— qui n’avons pas eu ce privil^e — nous
voulons cependant dire à son mari et à
tous ses parents combien nous prenons
part à leurs regrets et combien vivant est
et restera chez nous le souvenir de celle
qu’ils pleure,nt. X.
NOUVELLES POLITIOUES.
Nous avons eu, dans le courant de la semaine dernière, une petite crise ministérielle, très rapidement résolue cependant.
MM. De Stéfani, ministre des finances et
du trésor dès l’avènemfent du fascisme, et
Nava, ministre de l’économie nationale,
ayant plus ou moins volontairement résigné leurs fonctions, ont été remplacés respectivement par MM. Volpi, ci-devant gouverneur de la Tripolitaine, et BéUuzzo.
Nous nous déclarons absolument incompétents à juger des capacités financières de
M. .De Stéfani. Il fut un temps où, avec
un tout petit peu d’exagération, le fascisme le proclamait un des premiers financiers
du monde. Mais la fortune est inconstante,
et, depuis quelque temps, ü avait ime mauvaise presse et fut même accusé d’avoir,
par sa politique financière hésitante, contribué à la dépréciation de la lire. De là
sa démission. Que son successeur puisse
avoir plus de succès que lui et aviser avec
sagesse aux meilleurs moyens de nous faire
regagner ce que nous venons de perdre.
D’après un communiqué de l’agence Stéfani, l’exercice 1924-25 solderait par un
boni de 2|09 millions de lires ; un. résultat
qui serait incroyable s’il n’était officiellement documenté.
Les trois sous-secrétaires de l’économie nationale et celui des finances, à la suite de la
démission des ministres Nava et De Stéfani, ayant résigné, eux aussi, leurs fonctions, le Conseil des Ministres, d’a,près le
communiqué de la Stéfani, a reconfirmé les
hon. Banelli et Peglion à l’économie nationale, en remplaçant l’hon. Larussa par
l’hon. Blanc, fasciste. La nomination du
nouveau sous-secrétaire des finances aura
lieu dans le courant de la. semaine. Ainsi,
la fameuse « votation » des sous-secrétail'es, prônée par l’hon. Farinacci, n’aura pas
encore lieu.
L’hon. Farinacci continue la série de ses
discours dominicaux, tout comme le faisait
M. Ponca,ré en France. iDimanche. il a parlé,
natureUement fort applaudi, aux fascistes
de Palerme. Entre autres choses, il a annoncé que les élections politiques n’auront
pas lieu avant le 19291 D’ici là les aventinistes auront bien le temps de se décider
à rentrer à Montecitorio !
— France. Les Chambres viennent de
prendre leurs vacances après deux séances
de nuit fort laborieuses au cours desquelles a été discuté amplement le budget financier de M. Caillaux, qui a été approuvé
avec une majorité assez forte. Mais cette
victoire du Cabinet Painlevé a coûté cher,
car elle a produit l’abandon de la plus
grande partie du Cartel des 'Gauches (environ les deux tiers) dont il ne subsiste
plus que le bloc des radi,co-socialistes et des
socialistes. Le budget qui a été approuvé
est le suivant : Entrées, 33 milliards 150
millions 800 mille francs ; Sorties, 93 milliards 130 millions 180 mille francs, avec
un boni de 20 millions à peine.
— Au Maroc la situation est toujours
grave pour les Français, vu que. l’activité
des Kiffains tendrait tout particulièrement
à provoquer des défections dans les tribus
d’indigènes, de façon à isoler les postes
français en pays ennemi.
Espagne et France, se sont mises d’accord pour tenir tête à l’ennemi commun,
tandis que l’Angleterre, invités à s’unir
aux deux puissances sus-mentionnées pour
une action commune à Tanger, déclare de
ns pas vouloir s’engager dans une affaire,
qui, au fond, n’intéresse que la France et
l’Espagne.
— Equador. Une révolution militaire,
comme on en voit à peu près chaque mois
dans l’une ou l’autre, des petites républiques sud-américaines, vient de renverser
ou plutôt de déposer le Gouvernement, Le
général Francisco délia Torre est proclamé
chef militaire du Gouvernement provisoire.
t.
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Read, 50 - Scuola domenicale Mis.sione Medica,
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] gO — Civitavecchia : Circolo Giovanni Battista,
15 — Venosa : Chiesa Metodista, 15 — Bergamo : Comunità Evangelica, 350 — Torino : E.
Goss, 20 — S. Remo : Chiesa Valdese, 50 ■— San
Paolo (BrasUfi) ; Virgilio Gigli, 1000 — Sondrio : A. Rapicavoli, 5 — Milano : E. Leidheuser-Gardiol, 50 — Fioridia : V. Adorno, 10 —
Trieste : C. Fantini, 5 h- Ariano di Puglia :
G. Fiorella, 11,35 —- Scicli: Salvatore durato,
7,50 — Iglesias : Paolo Piras, 5,95 — Palombaro : CoUettato da R. Ruzzi, 16 — Napoli :
Salerno lionato, 10 - Santoro Ernesto, 5,50 —
BriiìMsi : Chiesa Valdese, 35 — Sestri Levante : Due amici, 100 — Rapallo : Rev. E. C.
Wallar, 20 — Roma: F. Zito, 10 — Somme
\ arie, 19 — Totale 6“ Lista L. 27.490,40.
«Ricordando» (2« Lista): Ventimiglia: Prof.
E. Vinçon (2“ versamento), L. 100 -- Riporto
la Lista L. 500 — Totale 2* Lista L. 600.
NB. I doni e le collette per la diffusione delia
«Parola» sono ricevuti con riconoscenza dal
dott. Enrico Pons - 25, Foro Italico - Roma.
Comunicato.
AMMINISTRAZIONE DELLE POSTE E
DEI TELEGRAFI. Dal U Luglio 1925 è
istituito uno speciale tipo di vaglia pel pagamento ai Procuratori del Registro delle
tasse di esercizio, di brevetti, di passaporti,
o per licenza di porto d’armi o di pesca,
ovvero di tasse scolastiche, di tasse di ammissione ai concorsi, o agli impieghi, di
tasse per esami di Stato o simili.
Il nuovo vaglia sarà rilasciato dagli Uffici postali, insieme alla ricevuta, al mittente, il quale tratterrà la ricevuta e, secondo il caso, allegherà il vaglia alla domanda di concessione o di licenza, o lo consegnerà all’Ufficio al quale deve dimostrare
l’eseguito pagamento.
Dalla data suddetta sarà vietato valersi,
per detti pagamenti, del vaglia ordinario.
UNE BOUTADE
Que Le Protestant de Genève reproduit
d’après un journal américain :
« ...Si le prédicateur a les cheveux gris,
il est trop vieux ; s’il est jeune, il manque
d’expérience. S’il a dix enfaîits, il en a trop;
s’il n’en a point, il ne peut donner le bon
exemple. Si sa femme chante au chœur,
elle a \ine haute idée d’eUe-même ; si elle
n’y chante pas, elle ne s’intéresse pas à
l’œuvre de son mari. Si le prédicateur parle
d’après des notes, c’est un raseur ; s’il improvise, il manque de profondeur. S’il reste
chez lui pour travailler, il ne se mêle pas
assez à la vie générale ; si on le rencontre
dans les rues, on pense qu’il ferait mieux
d’être chez lui et d’y préparer un bon sermon. S’il va voir une famille pauvre, il
joue au grand personnage ; s’il va voir un
riche, c’est un aristocrate. Quoiqu’il fasse,
il y aura toujours quelqu’un ix)ur lui dire
qu’il aurait pu mieux faire».
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VALLI VALDESI.
lANGROGNA - Pastore ; Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
XUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
iMASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teolPERRERO - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMAREPTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore ; G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore i Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORE'PTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
BORA’ - Pastore ; Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Piume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Crolx de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Potrai, Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teoL Amato Bilkmr.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - CliJesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Pasulo, ivL
CHIETI - 'Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
GOAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. ,Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLÀ - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Cliiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommanl, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastorei: E. .Meynier, ivL
Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - PaArnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Oorsani.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
A. Simeoni, Via Ourtatone, 2.
GROITE - Cliic.sa Evangelica - Evangelista :
C. Bonavia.
IVREA - Oiiesa : Corso Botta, 5 - Pastore.:
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - PASTORE : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesai: Via Bacchio, 4 Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
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MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Comm. Dott. C, A. Tron.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. —• Chiesa di Via Fabbri, 9 Pastore :
Emilio Oorsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Cliiesa: Piazzetta TagUavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioflredo, 50 - Pastore
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teoL Carlo
Lupo.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore S.
GoluccL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCO LANCIANO - Chiesa Evangelica
Evangelista : G. B. Azzarelli.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : P. A.
Billour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REXIGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
iMingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :'
Ugo Janni, ivL
SAVONA - Cliiesa, : Corso Ci'ist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa;: Viale Curtatone, 5 - Pastore •
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore: s!
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via UmbeaTo I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - CMesa : Via Di Palma, 13 . 'Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) • Pastorii:
Davide Bosio e Francesco Peyronel Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnìs (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa; Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore : B. Colli, Vicolo S. Andrea, 2.
VIITORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobja'.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Lèder, moderatore - Si,g. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo. ’
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeJlice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni,, prof. T. Longo, prof. d’.
Jahier, sig. V. Perazzi.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Tene
Pellice - Direttore : prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
L. Marauda, Pincrolo.
CONVm'O MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice ; Sig.na A. Vinçon.
commissione istituti OSPITALIERI VALDESI - Torie PeUice - Presidente : ITof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Bnino, Via Berthollet, 36 - Direttrice : Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - IPomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould>
-_Via Serragli, 51, Firenze - Direttore;'
Pa.store V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pollice - Direttrice : Suor Ida Bert.
ISTITUTO femminile VALDESE - ValJccrosia - Direttore : Pastore F. A. Billouiv
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.:
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via Bertliollet, 36, Torino - Direttore ; Pastore A. Comba, Via Bcaumont,,
22, Torino.
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