1
Soixante-onzièi^ linnée
15 Mars 1935-Xni
N* 11
P
BiWioifcècà Valdese
' «mire PEUJŒ
—------------------------T— ^ S
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes .
Etranger...........................
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POÜB LA YIK INTÊBIEDRB
La crainte ou la foi.
« Ne arains point, crois seulement».
Marc V, 36.
La crainte, même la peur, domine la
religion des peuples anciens, comme encore, aujourd’hui, celle des peuples païens.
La superstition multiplie les esprits mauvais nui frappent de malheur, de maladie,
de mort. Le chemin de la vie est semé
d’embûches, bordé d’ennemis cachés, recouvert de ténèbres. L’homme est poursuivi par l’angoisse.
La vie d’aujourd’hui est aussi pleine de
craintes. (Test le souci du pain quotidien ;
ce sont les troubles sociaux, les menaces
de guerre ; c’est aussi la maladie que la
science ne supprimera jamais.
Quand on ne craint pas pour soi, on
craint pour les autres. Le chrétien craint
le péché'^^qui séduit, asservit, détruit. Et
I’h<^Pj^,du monde prouve à sa façon la
crainte qui' le poursuit, en cherchant un
refuge dans les plaisirs, l’agitation e(b
l’étourdissement.
Un seul n’a pas subi la crainte et ses
tourments, c’est Jésus ! Non pas qu’il ait
été préservé absolument. Il a dû lutter
âprement, héroïquement ; mais il a tou
— vai«ett4----------^ î’*'
Fosdick a écrit : « Récapitulons dans notre pensée les fardeaux qui ont pesé sur
la vie du Sauveur : entraves de toutes
sortes opposes à son action par le peus
plé juif, insuffisance des hommes choisis
comme ses auxiliaires, calomnies et hostilité accueillant sa mission de Libérateur,
cerititude de sa propre crucifixion et des
persécutions qui attendent sœ amis, et finalement solitude absolue de l’âme. Connaissant la nature humaine, quel effort
vous semble devoir produire sur quelqu’un
pareille accumulation de chagrins et de
fardeaux ? Un autre que Jésus ne serait-ü
pas devenu sombre et morose... anxieux et
tourmenté ? ».
Mais Jésus a dit à ses disciples' : « Pre-i
nez courage, j’ai vaincu le monde ! ». Ce
mot n’est-il pas pour nous, comme pour
les apôtres, le mot libérateur ? Dans la
mœure où nous avons foi en Jésus, dans
cette même mesure nous voyons la crainte
s’affaiblir et diî^araître. La parole de Jér
sus à Jaïrus met en opposition complète
ces deux attitudes de l’âme : la crainte et
la foi. C’est la même opposition qu’entre
le jour et la nuit : Fun chasse l’autra II
faut donc fixer en nous clairement, fortement, définitivement, cette vérité : La
crainte est un manque de foi.
C’est un fait, que souvent on lit la Parole de Dieu, on prie, on chante des cantiques, même on assiste à des réunions de
réveil, on s’entraîne, on s’élance sur les
ailes de la foi ; et voici, quand on retrouve
les réalités communes, quand surtout une
épreuve survient, cet enthousiasme disparaît comme la neige au soleil du printemps ; cette foi s’enfuit comme les feuilles sèches au vent d’automne. Et la crainte
reparaît en face dœ misères de la vie î
A cette remarque que faisait rm serviteur de Dieu, on a répondu ; Mais, que
voulez-vous ? c’est la faiblesse humaine !
Hélas ! le serviteur de Dieu ne le sait que
trop et il s’humilie de sa propre faiblesse.
Mais esLoe là une explication valable, une
excuse plausible? Jésus a toujours été
plein de compassion, mais il n’en a pas
moins reprodié à ses disciples d’avoir manqué de foi en maintes circonstances.
« Gens de peu de foi ! Race incrédule ! ».
Il faut donc bravement, loyalement nous
reprocher à nousi-mêmes ces manques de
foi. Cherchons à en comprendre les causes, afin d^y remédier. On peut avoir qru
surtout de l’intelligence ; et cette orientation peut déterminer en nous l’intellectualisme religieux, c’est-à-dire la simple
croyance, l’orthodoxie morte. Ce n’est pas
la vraie foi ! On peut avoir cru surtout par
le sentinment ; et cette orientation-là nous
pousse vers le sentimentalisme, la recherche des émotions. Ce n’est pas encore la
vraie foi ! On peut avoir cru par un coup
de volonté, comme de désespoir, pour rétablir une situation donnée. Ce sera une
sorte d’obéissance extérieure, passagère,
plus ou moins aveugle. Ce n’est pas encore la vraie foi !
Ce qui est frappant, c’est que dans ces
réalisatifans anormales de la foi, on croit
en soi bien plus qu’en Jésus-Christ. On se
fie à son intelligence, à son cœur, à sa volonté, plus qu’au Sauveur lui-même. S’arrêter à mi-chemin, c’est non seulement
refuser d’aUer jusqu’au but, mais c’est
encore se retourner vers le passé et s’y
cantonner. Ainsi la foi des Juifs s’est
cramponnée au passé' pour ne pas croire
- à- Jésus-Christ. La vraie foi va dirêctemant au Sauveur et y demeure. La vrai|é
foi ne se contemple pas eUe-même, mais
le Christ ; elle ne se tâte pas eUe-même,
mais elle saisit le Christ. Elle ne dit ni! :
mon intelhgence, ni ; mon cœur, ni : ma
force, mais : Jésus-Christ. Le vrai croyant
semble s’oublier lui-même pour ne voir
que Christ. Que disons-nous ? Il renonce à
lui-même, il se sacrifie lui-même ! Il meurt
à lui-même pour trouver la vie en Chri|st
et ne se retrouver lui-même qu’en la personne de Christ et pénétré de la vie de
Christ.
Un missionnaire, racontait-on récemment dans un journal, avait à faire la
traduction du mot croire dans la langue
indigène. Il choisit dans cette langue une
expr^ion signifiant ; tenir pour vrai.
Mais les anciens de l’église lui dirent Les
païens qui nous entourent croient que
l’Evangile est vrai et que Dieu existe;
cependant, ils n’ont pas la foi. Alors le.>
missionnaire essaya d’une autre locution,,
qui signifiait littéralement : regarder à la
bouche de quelqu’un, c’est-à-dire : obéir.
Mais les anciens dirent ; Beaucoup de
gens veulent bien obéir et faire ce qu’on,
leur commande, mais ils n’ont pas la foii
De nouveau le missionnaire chercha une
nouvelle tournure ; il choisit cette belle
expression de la langue indigène : mettre
son cœur dans le cœur de quelqu’un! Et
les anciens furent satisfaits. C'est la foi ;
c’est le refuge en Christ où les craintes
disparaissent, où les victoires sont toujours remportées. G. P.-G.
(Journal Rdigieux).
La mort peut briser bien des joies, bien
des projets, bien des espérances, mais elle
ne peut rompre des liens qui unissent
une âme immortelle à ceux qu’elle aime
immorteUement. Abbé Perreyve.
Pltis grande que nous est la vérité: la
certitude religieux ne consiste pas à la
posséder jusque dans son ultime secret,
mais à être possédé par elle.
Paul Gounelle.
rUangitisation da Tc$$in.
Le docteur Grifii, de Lugano, nous a envoyé le rapport sur l’évangélisation du
Tessin pendant l’année 1934. Il s’ouvre par
uhe citation, que nous reproduisons.
Dans un écrit daté du 15 décembre 1521,
Bddassare Fontana, moine de Locarno
(Tessin), s’adressait aux Eglises émancipées d’Allemagne en ces termes : « 0 fidèles bien-aimés de Jésus-Christ, pensez au
pauvre Lazare ; souvenez-vous de l’humble Cananéenne, avide des miettes qui
tçmbaient de la table du maître ! Pauvre
voyageur consumé par la soif, je soupire
après les sources d’eau vive. Assis dans
les ténèbres et baignés, de larmes, nous
vous supplions, vous qui connaissez les
' mystères de Christ, de nous envoyer les
écrits de vos excellents docteurs Zwingle,
Luther, Melanchton, Oecolampadei.. Nobles
^princes, colonnes de l’Eglise renouvelée,
.’hât^vous d’accomplir la délivrance d’une
•cité de la Lombardie. Nous ne sommes que
trois confédérés ici pour le combat de la
TCrité; mais c’est sous les coups d’un pe,^tit nombre, élus par Dieu, et non sous
i^épée des milliers de Gédéon, que succomba DVfedian. Qui sait si, d’une petite
gtinceUe, Dieu ne veut pas faire naître
grand embrasement ? ».
Pour démontrer Ja nécessité de -l’évangélisation, le rédacteur du rapport cite
deux prières, qu’on peut lire dans deux
églises différentes. La première est adressée à Samt-ExpédM (Saint-Débrouillard):
« Saint-Expédit invincible athlète de
la foi, fidèle jusqu’à la mort, qui avez tant
perdu pour gagner Jésus-Christ, qui avez
été frappé de verges, qui avez péri glorieusement par le glaive, qui avez reçu
du Seigneur cette couronne de justice qu’il
a promise à ceux qui l’aiment ; Saunt-Expédit : patron de la jeunesse, priez pour
nous ; Saint-Expédit : secouirs des écoliers,
modèle des soldats, protecteur des voyageurs, avocat des pécheurs, salut dœ malades, consolateur des affligés, médiateur
des procès, notre secours dans les affaires
pressantes ; Saint-Expédit : qui nous enseigne qu’il'ne faut jamais remettre au
lendemain pour prier avec ferveur et confiance ; Saint-Expédit, soutien très fidèle
de ceux qui espèrent en vous, priez pour
nous ».
L’autre est adressée à la Sainte-Bambina
(la Madone enfant):.
« Douce enfant Marie, destinée à être la ^
mère de Dieu, tu es devenue Auguste Souveraine et notre Mère très aimée; en
vertu des prodiges et des grâces que tu
as accomplis parmi nous, écoute, o Miisé^
ricordieuse, mes supplications». Dans les
besoins qui m’oppriment de tous côtés.,.,
tout mon espoir est mis en toi, o Sain'te
Enfant... Montre-toi, aujourd’hui encore,
envers moi, miséricordieuse!...».
Tout cela est gentil, si vous le voulez
bien, mais ce sont des prières qui^ n'ont
pas le sceau évangélique : ce n’est pas
ainsi que Jésus a enseigné à prier à ses
disciples.
« Vous donc priez ainsi : Notre Père qui
es aux cieux ».
La Bible n’est pas encore le livre de
tous dans le Tessin : « elle est rare et on
ne la livre pas au peuple. Difficilement on
y trouve une version catholique du Noœ
veau Testament ; quant aux versions profitantes, qui cependant ont été faites par
des hommes de science et de conscience
dans un esprit de fidélité et de prière, on
les déclare falsifiées... ». Cette inculpation
ne connaît pas de frontièri.
Le champ de travail est vaste et s’accomplit dans un canton qui a de nobles
traditions religieuses et de culture, « à
Arogno, Bellinzona, Biasca, Chiasso, Lu-t
gano et Novaggio ; il y a des membres fv
dèli et des adhérents dévoués à 'AmbriPiotta, Faido, Montecarasso, Magliaso,
Astano, Sorengo, Tesserete, Bissone, Mendrisio, Rancate e Castel-San Pietro. Sauf
trois cultes français mensuels : deux à Lugano, surtout pour les suisses romands
et un à Novaggio surtout pour les soldats
welches du Sanatorium militaire, tous les
services divins, publics et privés, se font
en langue italienne. La communauté rœ
présente la culture italienne dans son affirmation évangéhquej qui a eu et a des
représentants dont l’Italie est fière. Elle
est la fille des glorieux protestants Incarnais, tessinois, qui, au XVI® siècle, furent
chassés de leurs maisons et de leur canton par les fils spirituels de Charles Borromée. Elle est sœur des églises évangéhV
ques du Val Bregaglia et de Poschiavo
(Canton des Grisons), pour qui le lombard
est la langue de famille et l’italien est la
langue tie Dieu, et qui ont porté dans leur
sein le meilleur commentateur de la Di<viree Comédie, le pasteur Scartazzini »,
Le Comité de Bâle, duquel dépend l’œuvre d’évangélisation du Tessin, convaincu
que le pasteur a besoin d’un aide, d’un
colporteur évangéliste, l’avait cherché et
trouvé : un jeime hussite. Mais comme il
est étranger, il faut qu’il obtienne le « permis de séjour et de travail ». On s’adresse
donc à l’autorité cantonale, avec la conviction que la réponse sera favorable.
Nullement, elle est n^ative. L’aide était
bien qualifié quant à ses connaissances
linguistiques et à sa préparation inteUectueUe et religieuse, mais ü était étranger !
et qui croit encore à l’internationalisme
chrétien ? !
La calomnie joue aussi son rôle et Tinculpatiôn d’acheter les âmes est répétée
à la nausée.
Malgré toutes les difficultés, l’œuvre se
poursuit :■ par la prédication, par les livres et les journaux, et on attend l’autorisafion de radiodiffuser des causeries protestantes en langue italienne.
Puisse le docteur ^Grilli voir des fruits
toujours plus abondants dans sa belle œu’vre d’ambassadeur pour Christ dans ce
Canton suisse, mais de langue italienne.
Sinelail Soilaiiuriiaia le itaiia üalleiie.
La Société d’Histoire Vaudoise de la Région Rio Platense semble très active : il
n’y a pas longtemps qu’elle a été fondée,
si je ne fais erreur, aussi art-eUe tout
l’élan et l’entrain de la jeunesse.
Pour le XVil février, elle a édité un
magnifique opuscule illustré, sur Pierre
Valdo: l’auteur de la brochure, le pasteur Ernest Tron, de Colonia VaJdense, a
fait revivre aux yeux des lecteurs la persormalité du fondateur du Valdisme, d’une
manière fort attrayante. Le travail,
comme on le relève par la préface, est dédié tout spécialement aux enfants et à la
jeunesse, mais il fera du bien à tous ceux
qui se donneront la peine de le lire.
Nous traduisons quelques lignes de la
dédiceice.
« A rme époque dans laquelle la foi en
2
L’Echo des Vallées - Vendredi 15 Mai-s 1935-XIII
Dieu paraît s’affaiblir et la Bible perdre
son importance ;. par des temps où les
mœurs se corrompent d’une façon alap>
mante et où les valeurs morales propres
de la religion chrétienne sont en pleine
décadence, on doit tourner le regeird vers
les grandes figures de notre peuple héroïque qui forment «la nuée de témoins»
qui plane et veille sur vous.
« L’histoire de Pierre VaJdo, l’immortel
patriarche de notre peuple, doit être pour
vous une inspiration par ces tenps difficiles et critiques.
« Que Dieu veuüle que sa vie fidèle, honorable et vaillante, soit un guide lumineux pour votre vie»,
La dédicace, comme on le voit, indique
clairement quel est le but de c^
publications.
Nous avtms signalé, autrefois, que la Société d’Hisitoire Vaudoise Sud-Américaine
a aussi initié un Musée Vaudois.
Concours instrnetifs.
Le temps est aux concours: vous ne
pouvez plus -ouvrir Un journal sans que
i^re attention ne soit retenue par ce
nouveau g€*im.. littéraire. Il y en a qui
son^bien terre à terre, mais il y en a
aussi d’itttér^ants. A^iès tout, je croîs
qu’ils servent à éveiller l’întefiigenaq des
jeunes et de ce point de vue on ne peut
que les approuver et les encourager.
J’aimeraiis bien que VEcho pût créer une
tribune spéciale de, ccntcffiirs instructifs :
qui voudra s’en charger? La peiUonne
qui réxxmdrait à notre requête ferait une
œuvre fort utile et rendrait en même
temps un service au journal', dont les coîMborateurs sont si précieux et si rares ?
Dans son numéro du 26 janvier. Le ,Semeur ymdois organisait un concours sur.
les sujets suivants :
$¡1. Ee livre préféré de ma Bible :
a) cOmpte-réndu du livré ; 6) dire pourqùoi je l’aimé.
■ «-2. Le pim beam livre qm fai lu (Bible exceptée) ; a) compte-rendu du livre ;
b) dire pourquoi je l’aime.
« 3. Ma paroisse : a) description géographique ; b) histoire de ma paroisse ; o) activité dans ma paroisse ; d) ma part dans
ces activités.
«4. Pierre Viret. lire « Notre Pierre Viret», de H. Vuilletimiier, résumer la biographie du réformateur et dire ce qui vous
frappe très particulièrement dans cette
vie »,.
Ces sujets pourraient être traités avec
profit et quelque bon travail publié dans
YEdw. Le sujet historique devrait être
remplacé et être tiré de Thistoire de notre
propre église.
«Le plus beau livre que fai.lu». Pourquoi ne pas le dire, et établir ime espèce
de coopération intellectuelle et morale ?
Mais.» et les prix ? !... Quand on organise des concours, il faut promettre des
prix
U Echo, avec son budget déficitaire, n'a
ni argent, ni or, mais il promet à tous
ceux qui ont envie de travailler, de s’instruire eux-mêm^ et de se rendre utiles
aux autres, beaucoup de satisfactions. Cela
vaut bien quelque chose !
SETTIMANA DI RINUNZIA >.
QUABTA USTA.
Chiesa di Firenze, Via Serragli L. 1000,
» » Torino (2° vers.) » 2000,—
» » Bergamo (id.) » 625,—
» » Brescia » 772,50
» » Verona » 710,—
» » Torre Pellice (1” vers.) » 2000,—
» » ¡Massello » 320,» » Frali II » 700,—
» » ViUasècca » 720,—
» » Corato » 300,—
Suore Santacroce, Lanciano
Quara Ft-ancesca e figlie. Gassino Torinese
Lévy Tron, Bondo
Enrico Cortini, Id.
Chiesa di San Remo (2° vers.)
» » Pisa
» » Lucca (1° vers.)
Stazione di Barga
Chiesa di Perrero-Maniglia
10,
25,—
20,—
20,-^
25,—
557,—
173,—
150,—
740,50
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CITILE dal i al 10 Marzo 1936-XIII.
Nàscite N« 2 — Decessi N» 4
CHRONIQUE VAUOOISE
Le modérateur professeur E. Comba et
M. P. Éosio, pasteur à Rome et membre
de la Table, ont passé quelques jours aux
Vallées.
PONS REQUS
Fleurs à la mèmore de M.rm Lisette
Roman:
La famiUe
pour l’Eglise de Bobi L.
pour la ¡Maison des Diaconesses »
pour l’Asile des Vieillards de
SaintiJean »
M. Pierre Pbntet, Marseille, pour
les pauvres de ¡Bobi »
Union Chrétienne Vaudoise « Capitaine D. Mondon », de Bobi,
pour la semaine de renoncement »
M. et M.me Théophilè Malan,
pom* le Refuge »
He««
Pour la (llfàisow des Diaconesses :
Én souvenir de M.me Sugcmne
Mussel, le fils François Peyfonel, pâst^r L.
En souvenir de M.me Louise
. Rostan-Lkmchard, Pomaret,
les fils, ' »
« He *
Pouf l’Orphelinat :
En æuvenîr du pasteur Ermanno 'Genre (III® anniversaire de sa mort), le beaupère, rag. St. Bertdn »
PâiniUe Medolago, Melano Mlarc^ia, T^in (Smsse), fleurs
en souvenir de nos bieni-aimés Numa et Adolphe »
Laura Jervis, Palidano »
* He *
Pour l’AsRe des Vieillards de
Saintdjermain :
Eh souvenir du pasteur Ermanno Genre (III® anniversaire de sa mort), le beaupère, rag. St. Bertin »
Tron
100,—
50.—
50,—
38,50
70,_
50,—
100,—
25,
50,—
100,—
50,— f
/
50,^-ï
H: ^
Collecte faite par les Vaudois
de Chicago, célébrant le XVII
février :
pour l’Orphelinat L. 100,—^
PK)ur le Refuge » 100,-^
« « «
AlïGROGrîIÉ. Le culte de dimanchè
3 mars a été présidé, à Angrogne, par le
pasteur émérite M. David Revel. Les culte au Serre, Saint-Laurent et Pradutoicr,
le 10 mars, ont été présidés par le pasteixr de Pramol, M. Rostan. Notre frère a
aussi adressé la parole aux Unions Cadette, Union du ¡Martel et Union des Jo®:dans, réunies dans ce dernier, quartier..
Nous remercions vivement ces frète
pour le bien qu’ils nous ont fait, R. N.
BOBI. Dimanche prochain, 17 courant,
le culte principal sera présidé par M!, L,
Marauda, vicemodérateur, et la réunion
du soir au Centre, par M. R. Jahier, pasteur au ViUar, qui nous parlera sur les
‘’Groupes d’Oxford.
6HICAQO. « Les Vaudois de Chicago ne
sont ni morts ni mourants», écrit note
aimable reporter, M. Philippe Gril^ q;ue
nous remercions pour les bonnes nouv^es
qu’il nous donne et pour l’envoi de L 200,
en faveur de nos Institutions de
bienfaisance.
En bons Vaudois, ils ont tenu aussi à
célébrer le XVII février. Sur l'invitation
de M. Henri Grill et de sa Dame, cinquantesix Vaudois, originaires des V^
lées, en grande partie de I*ral, se réun&^
saient le soir du 16 février, pour un banquet fraternel. La bonne humeur a r^né
pendant toute la fête et le repas eut
comme agréable suite des chants, des poésies, même en patois, des anecdotes et des
contes désopilan'ts.
Rien ne troubla cet entretien fraternel
qui réussit à merveille, grâce à Foi^anii
sation de M. et M.me Grill et à la coopélration des présents.
Une collecte à la fin servit à payer fes
dépenses ; le reliquat, L. 200, fut destiné
à nos Œùvres de bienfaisance.
LA TOUR. Dieu a rappelé de ce monde
M.me Valdesmd OiUi, décédée aux Bouïssa.
Notre sœur était souffrante depuis trois
ans et,«iemi, au cours desquels sa foi et
sa patience ont été mises, à l’épreuve.
Elle a élté forte cependant grâce à la force
. que lui donnait Dieu avec qui la doufeur
nous fait vivre en communion plus intime, Lui seul étant l’ancre sûre qui nous
tient à flot dans les orages les plus furieux.
M.me Gillii souhaitait ardemment de s’en
aller, le Seigneur a exaucé sa prière.
Un autre départ pour le voyage qui n’a
pas de retour vient d’avoir lieu : c'est ce>lui de M. .Michel Malan, âgé de 60 ans.
Depuis deux ans atteint dans sa santé, il
n’avait jamais plus pu se remettre, malgré les soins dont il était entouré. Ces
derniers jours le mal s’était aggravé et
la science n’a rien pu faire contre la puissance de la maladie.
Nous implorons sur les familles en deuil
les consolations divines.
— La « Jeunesse» aura sa réunion mensuelle oe samedi prochain, 16 courant, à
20 h. 30, à l’Aula Magna. Un groupe de
volontaires a préparé un beau prqgramme,
qui occupera utilement et gaiement la
soirée.
— Dimanche prochain, 17 courant, à
20 heures, M. le pasteur Carlo Lupo donnera, au temple, une conférence sur notre
œuvre d’évangélisation.
— L’historien vaudois, le prof. Jean
Jalla, a été invité à prendre part aux
« Journées d’études historiques et religieuses » par les organisateurs de l’Exposition
Jean Calvin, à Paris.
M. Jalla est parti pour Paris, où il passera quelques jours; nous lui avons^demandé de nous fournir un compte-rendu
de cette importante manifestation et nous
espérons le publier prochainement.
— Dimanche dernier, M. le prof. Jean.
Jalla a vivement intéressé le public « des
conférences de Sainte-Margtfôrite » en parlant de Wilberforce et sa lutte contre l’esclavage. Nous remercions l’orateur.
MARSEILLE. Notre cher XVII février
s’inscrivant cette année un dimanche, nous
avons été heureux de consacrer la jourinée entière à la commémoration de l’Acte
Libérateur qu’il nous rappelle.
Notre première manifestation a été un
culte spécial célébré dans la chapelle de
la Rue Delille, aimablement mise à notre
disposition par M. le pasteur VioUier.
Une assemblée nombreuse remplissait
cette chapelle, ce qui nous a fort réjouis,
car nous savons que bon nombre de nos
frères ne sont, malheureusement, pas souvent libres, le dimanche matin, et ont dû
fai re un réel effort pour assister à ce culte.
M. le pasteur Marc Fraissiïiet, quf avait
bien voulu accepter de le présider, ce dont
nous le remercions encore, nous a donné
une excellente et forte prédication, qui' a
lai^ une profonde impression, sur ce
texte « Ainsi parle l’Eternel Tenez-vous
sur les route, et regardez ; informez-vous
des sentiers d’autrefois ; voyez quel est le
bon chemin ; suivez-te, et vous trouverez
le repos de vos âmes » (Jérémie VI, 16).
A midi et trente, une quarantaine de
convives se trouvaient réunis chez notre
ami Henri Peyran, l’un de nos vice-présidents, pour faire honneur au savoureux
repas qu’il avait su ordonner avec un
ttienu bien vaudois.
Cette agape, pendant laquelle n’a cessé
de î%fier une gaîté de bon afoi, s’est natureHement terminée par les petits discontrs d’usage.
Quelques instants plus tard, nous nous
retrouvions, nombreûx, dans notre local,
où un thé avait été préparé pour permettre à tous ceux de nos amis qui n’avaient
pu assister au repas de participer néanmoins à notre belle fête.
Elnfin, à 2l heures, dans la grande salle
paroissiale de Menpenti, M. lé pasteur David Pons, de VaUecrosia, que nous tenons
à remercier chaleureusement pour K)n précieux concours, après nous avoir transmis
les salutations du ¡Modérateur, faisait passer devant nos yeux une série de magnifiques vues, magistralement commentées,
qui ont été un vrai régal et pour nos yeux
et pour nos cœurs.
En intermède, nous avions entendu une
chanson vaudoise, chantée par notre ami
A. Tron, et avant de nous séparer, im
groupe, entonne le Serment de Sibaud, et
M. Pons termine cette bonne soirœ et
cette excellente journée par la prière.
Nous avons reçu un affectueux message
de nos frères de New-York, transmis par
M. le pasteur Pierre Grigho, auquel nous
avons .été très sensibles.
Que VEcho veuille bien transmettre à
ces chers frères celui du chaud merci que
nous leur adressons.
— Deux de nos - excellents membres,
M.me et M. Oscar Durand, viennent d’être
douloureusement frappés dans leurs affeo
. tions. Dieu leur a redemandé leur fils
Oscar Jean.
Nous tenons à redire à ces chers amis
toute notre sympathie.
NEW-YORK. Noël et le «XVII» ont
réuni, de près et de bin, la très grande '
majorité de nos membres d’église et de nos
adhérents.
Au culte de Noël, qui eut lieu le dimanche 23, un beau chœur de circonstance fut
exécuté par une quinzaine de voix bien
éxercées, mais.... appartenant exclusivement au soprano, c’est-à-dire entièrement,
ou presque, au sexe féminin.
Conformément à la recommandation du
Modérateur et à nos propres traditions locales, la fête de l’Arbre de Noël revêtit un
caractère .distinctement spirituel. On y
entendit de nombreuses paroles du Sauveur par la bouche des élèves de notre
écele du dimanche ; deux courtes allocu-t
tions, une en français, l’autre en anglais ;
de la bonne musique religieuse, vocale et
instrumentale (entre autres plusieurs
chœurs avec la basse et même le ténor,
patiJci par-là); et on vit passer, sur
l’écran, de magnifiques illustrations des
récits évangéliques de Noël ainsi que des
vues, non moins belles, de la Palestine.
De la distribution des plaques de chocotet, qui fit queue au programme, il résulta que 84 enfants d’âge..inférieur, di.—
sons, à 13 ans, étaient là. Une quarantaine d'entre eux, rien qu’une quarantaine, fréquentent plus ou moins assidûment notre école du dimanche. Ceux-ci reçurent, en plus, des cadeaux utiles, de la
valeur globale de 55 dollars. Cette dépense,
toutefois, a été couverte par des dons.
Soit dit en passant, si les élèves inscrits
de notre école du dimanche arrivent à
peine au nombre de 40, les adultes qui se
joignent à eux à l’heure de l’instruction
religieuse, avant le culte, augmentent ce
chiffre d’une vingtaine de personnes.
— Au « XVII », un peu moins de monde
que l’année passée, mais une imposante
assemblée pourtant.
Discours de circonstance par le Pasteur ; de brefs messages par le délégué
de l’Eglise Vaudoise, le pasteur Miegge,
par le doct. Jervis, par un représentant
de la Knox Memorial Church (l’Eglise qui
noTis abrite); de beaux chants, parmi lesiquels Vaudois, un nouveau jour se lève,
tiré d’un Recueil suisse ; de touchante
pièces au piano et au violon ; une quantité de projections des Vallées, en partie
nouvelles pour les assistants, tels ont été
les principaux éléments du programme de
notre fête vaudoise.
Détail caractéristique : dès que la première des projections de Pral — reproduction d’un village situé au pied d’un superbe bois de mélèzes — apparut sur
l’écran, ce fut un tonnerre d’applaudissements. Il n’y a pas de doute que le docteur Jervis y a contribué sa part.
A signaler aussi, et surtout, le fait que
M.Ue Bear, secrétaire de l’Union Chrétienne de Jeunes Filles, branche française,
de même que M. Lâchât, organiste de
l’église franco-suisse de New-York, ont
gracieusement prêté leur concours pour
la partie musicale, à la grande satisfaction
de tous.
De notre côté, nous espérions qu'enfin
nous aurions rencontré l’approbation universelle par notre tournée artistique aux
Vidlées, car, pareille entreprise représente pour nous, chaque fois que nous
I
i':
3
L’Bcho des Vallées - Vendredi 15 Mars 1935-XIII
nous y «igageons, une dépense qui n'est
pas insignifiante : il- faut visiter de nou\-eDes localités, il faut, autant que possible, faire apparaître sous im jour nou^
veau celles déjà connues..., mais, va contenter tout le monde ! Nous étions à peine
arrivés au terme de notre course qu’une
jeune Vaudoise, une des plus intelligentes
de la comitive, s’approchant de nons, nous
dit d’un ton de vif n^ret ; M. vous
ne nous avez pas fait voir Turinet !
Le soir, tôt après la commémoration
proprement dite, dans une saUé ^acieuse
de restaurant, facilement accessible : dîner traditionnel avec 117 convives.
Ici encore pl^ieurs « speédies » et discours allant de l’exhilarante anecdote à
la pressante exhortation, des traits d’esprit et des rémarques piquantes à la conférence, ou à quelque chose de semblable.
Cette dernière fut faite par le pasteur
Moncada, de Newbourg, N. Y., qui nous
raconta les imprœsions reçues — partir;
culièrement en rapport à l’Œüvre d’évangélisation — au cours de son récent
voyage à travers l’Italie. M. Moncajda est
un ancien membre de notre congrégation
de Pachino, en Sicile.
Nous commettrions un oubli impardonnable si nous oubliions d’ajouter qu’à la
célébration de l’après-midi le Pasteur
avait communiqué à l’assemblée le message qu’au nom du Conseil d’Eglise il
avait, à l’approche du « XVII », envoyé
au modérateur, le prof. Ernesto Comba.
Journée des plus agréables, qui nous a
fait du bien à tous et pour laquelle nous
rendons grâces à Dieu. P. G.
POMARET. Samedi dernier, un long coi>
tège de parents et d’amis accompagnait
au champ du repos la dépouüle mortelle
de notre cher frère Durand-Canton César,
décédé au Pomaret, à l’âge de 75 ans,
après ime longue maladie, supportée
clirétiennement.
Nous rappelons avec plaisir son car|actêre paisible et sa grande humilité.
«Heureux les débonnaires, a dit Jésus,
car ils hériteront la terre ».
Aux nJs, aux nlies ëî'à tous les parents,
que ce départ laisse dans le deuil, notre
sympathie chrétienne est assurée.
— Le culte du dimanche 3 mars a été
présidé par M. Scroppo, que nous tenons
à remercier vivement.
— Dimanche prochain, la chaire de notre temple sera occupée, D. v., par
M. Henri Geymet, pasteur à Rorà.
PRALI. Nous remercions les Pralins
hors de la paroisse de ce qu’ils s’intéressent à notre Eglise et nous pouvons leur
dire que, grâce à Dieu, « notre fête du
XVII février a bien réussi ». Le beau
temps, la bonne santé, les feux de joie, le
culte avec temple bondé, et im bon groupe
d’Alpins présents, les récitations et les
chants des enfants préparés par leurs
maîtresses, la Chorale sous l’habile direction de M.lle Rivoir, l’agape fraternelle
avec 45 convives, « Aile Alpi », chez Ife Podestat, ont contribué à la solennelle commémoration de la grande date.
PRAMOL. Nous avcHis eu l’agréable visite du pasteur d’iAngrogne, iM. R. Nisbet,
qui s’est arrêté deux jours dans notre parpisse, afin d’y présider le culte principal
ei| qiielques réunioiM de quartier. Nous
lui renouvelons nos remerciements les plus
sinières.
— Le petit enfant Travers Gvido, de
Héli \et de Long Aline, des Beux, a été
baptiip au temple, le dimanche 3 mars.
Qu’il iuisse devenir, par la grâce de Dieu,
un chi^tien fidèia
ROMl (Piazza Cavour). Nous mettons
sous les Veux de nos lecteurs les chiffres
de la seniline de renoncement, afin qu’ils
les méditât :
Ahrré 1933 : L. 3.868,—
» \ 1934 : » 4.305,20
» \ 1935 : » 5.425,50.
Nous nous içmandons si toutes les églises se distingi^nt par le même crescendo :
il ^ à craindiV que plusieurs considèrent
déjà la semaint de rmioncement comme
une chose vieühréui ne mérite plus d’appeler l’attention.\
— Œcuménisme en action. Mardi prochain, 19 mars, aura lieu, à Rwne, dans
la salle de Pi&zziL Cavour, un rassemblement de la jeunesse des églises batiste,
vaudoise et wesléyenne de l’Italie Centrale.
Le cûltç d’ouverture sera présidé par
M. Mbreschini, pasteur vaudois de Naples.
L’étude cmtrale de la réunion sera introduite par le pasteur baptiste M. Rivera,
de Florence, et l’assemblée du soir entendra le pasteur weslêyen M. L. Vergnano.
Le même jour se réuniront, à 'I^ranto,
les jeunes gens des églises baptistes et
vaudoises des Pouilles. Différents orateurs
y traiteront des sujets.d’actualité :'la conversion, la pureté, l’amour des âmes, etc.
Nous signalons avec plaisir ces tentatives d’entr’aide spirituelle et morale des
diverses églises à l’œuvre en Italie.
RORÀ. Nous avons eu le plaisir d’avoir
chez nous, du 2 au 5 mars, le pasteur du
Pomaret, M. Guido Mathieu, qui a bien
voulu présider des réunions dans les trois
quartiers, le culte principal du dimanche
matin, les deux écoles du dimanche et une
soirée de la jeunesse.
—■ Mardi 5 mars, à l’occasion dlun CoL
loque Pastoral à Rorà, neuf pasteurs adressèrent leurs fervents messages à ime assemblée d’une centtaine de personnes qui,
malgré la journée de travail, avaient voulu
se réunir, à trois heures de l’aprèo-midi,
dans la salle de la jeunesse. L’activité
dans la vigne du Seigneur porte toujours
quelques fruits bénis. Reconnaissants au
Seigneur pour la joie de la oommimion
fraternelle et pour les bonnes et vivifiantes aiæemblées, nous confions la semence
au sol et nous attendons la moisson.
SAINT-GERMAIN. Nous avons encore
pris lé chemin du dmetière pom- accompagner notre sœur Madeleine Ribet veuve
Rossi décédée presque subitemient chez
elle, aux Gorges. Elle était originaire du
Pomaret. IMlalgré ses 78 ans, elle semblait
encore robuste et vaillante. Que Dieu soit
auprès des parents.
SAINT-JEAN. Dimanche, 3 mars, notre
chaire a été occupée par Mi le pari:eur
R. Jahier, du Villar.
Le soir, dans notre grande école, M. Jahier nous donnait une conférence fort intéressante, sur le Mouvement des Grouh
pes d’Oxford. Nous désirons encore le ro’
mercier pour ses bons messages.
— Mercredi dernier, 6 mars, une foule
émue rendait les derniers devoirs à la dépouille morteDe de notre frère Henri Beh
Iwn, décédé aux Bertots, à l’âge de 55 ans,
à la suite d’un tragique accident. Nous re<
commanjdons au Dieu des consolations la
. veuve et l’orpheline, si durement éprouvées.
Vendredi dernier, 8 mars, a eu lieu
l’ensevelissement de notre frère Lmis Rend, décédé au Gourg, à l’âge de 83 ans.
Notre profonde sympathie à la fiHe et
aux parents affligés.
Nous voulons dire nos sincères condoléances à la veuve et aux enfants de nœ
tre frère Jean Salvageot, décédé dans un
hôpital, à Turin, à l’âge de 36 ans, dimanche dernier, 10 mars.
OPTIMISME.
Qu’est-ce que l’optimisme ? demandait
Cacambo. Et Candide de répondre :
— Hélas ! c’est la rage de soutenir qu’on
est bien quand tout est mal !
Ce n est pas tout à fait cet optimiBme-là
qui m’enchante, et, pourtant, je trouve
l’optimisme d’une hygiène admirable ■ en
toutes saisons. Plus tout est jdus il
est sain d’y reconnaître quelque bien. L’optimisme m apparaît, à moi, comme une
sorte de gymnastique du cœur et de l’esprit à laqueSte rentraînement et le courage sont nécessaires. Il lui faut d.u muscle, une circulation de sang joyeuse, la
bonne friction qui réchauffe, te moteur Soleil avec ses rayons de toutes les couieure...
Que sais-je encore ! Un peu d’aération dans
la pensée, point d'idée fixe, l’a(rt de s'accommoder au temps et un hymne têtu à
la joie qui fuit. Yvonne SAECEy.
{Les Annales).
Fails el Nouvelles.
Anoeetebre. Le modérateur de l’Eglise
Presbytérienne, docteur Alexander, qoe
nous avons eu à notre dernier Synode, a
été prés^té au Roi, au Palais de BaintJaines, te 22 février, pendant une réception.
Nous nous réjouiss(H)s de cette marque
d’estime, car te docteur Atexander est un
des bons amte des Vaudras.
B rai fut de même pour te modérateur;
de l’Eglise d’Eîcosse, docteur Tbranson.
— Le dimanche 27 janvier, rEfeüBe française de Soho Square, Londres, a célébré
son centenaÈre.
Le culte du matin a été particulèrement solennel : étaient présent l'ambassadeur de France, le premier secrétaire
d’ambassade, un général, le consul de
France, l'évêque de Fulham, qui repré^ïtaît l’évêque de Londres, M. le pasteur
Borner, président de la Fédération Protestante de France...
Le service est présidé par le pastemr
<te l’église en fête, M. F. Christel, un ami
dévoué du groupe vaudois de Londres.
La prédication est donnée par le pasteur Boegner, qui prêche sur les paroles r
<c Approchez-vous du Seigneur Jésus-Christ
comme de la pierre vivante... Vous aussi,
comme des pierres vivantes, formez une
maison spirituelle... ».
L’évêque de Fulham prit aussi la parole.
Le service du soir eut un vrai caractère
œcuménique: parmi les notabilités il y
avait, entre autres, l’évêque de Chichesteç, te pasteur Hoffmann de Visme, de
t'%lise suisse de Londres, et Mgr. Germanos, archevêque de Thyatine, de l’Eglise
orthodoxe grecque.
A midi on avait organisé un déjeuner,
a^uel prirent part environ cent cinquante personnes; M. et M.me ChristoL
djÿ^teur côté, onganisêrent, raprès-fflidi, un
thé rai rhonneur des visiteurs.
Nous avons connu l’amabilité de Ml et
d|.M.me Christol lors de notre séjour à
Ladres, et nous nous réjouissons avec
ete pour la belle manifestation dont leur
éflise a été l’objet, leur souhaitant d’y
; aceomplir une œuvre bénie pendant de Ionfe u<is années encore.
» « •
Suisse. Oflàice social de l’Eglise protestante de GteneVe. Cette très utile institution vient de terminer sa dixième année
d’existenca Rappelons qu’elle a pour but
d’offrir aux habitants de Genève, qui ne
peuvent recourir aux services des hommes
de loi en raison de leur rituation économique difficile, tous renseignements, conseils et consultatibns juridiques et d'em
treprendre pour eux toutes démarches
propres à leur faire obtenir leur droit.
Ses services ®int gratuits, mais quand les
circonstance te permettent, l’Office social
se fait rembourser ses frais d’acte, de
poste, eta
Au cours de l’exercice 1934 écoulé,
Lois interlocuteurs se sont adressés à
l’Office social Conflits entre époux, succesions, conflite entre propriétaire et loca• taires, protection de l’enfance, ' tutelles,
chômage, droit de cité, assurance, assistance judiciaire, etc., sont le cas pour
lesquels on a recours à l’Office social. Nranbreuse sont le personne qui lui doivent
d’avoir rétabli leur situation économique
ou morale ébranlée. Mais il convient de
dire que l’Office social ne veut pas se faire
complice de prétentions inadmissible ni
dispenser les intéresés de prendre leurs
responsabilités. Tout en s’efforçant, da(ns
la meure du possible, de leur aider à trour
ver une solutirai concrète, il veiit surtout
faire œuvre éducative et mettre chacun
en présence de son devoir.
On ne saurait assez souligner rutilité
pratique et morale d'xm pareil effice animé
desprit chrétien que toute Egh’se gagnerait à posséder. S. p, p.
— Age du catéckmnénat. Ite même
. temps que l’Eglise nationale vaudois^
celle de Zurich se préoccupe de savoir s'il
y aurait lieu de modifier l’âge du caté' chuménat pour /tenir compte des circonstances actuelles.
Le Conseil synodal de l’Eglise zurichoise
invite les Conseils de paroisse à faire une
enquête auprès des parents à ce stget. Les
pasteurs sont opposée à un abais^nrait
de l’âge du catédiuménat.
La question est stzrtout suscitée par
l’exiÉtence des écoles professkmudtes. A
ce propoB, une entente vièftt d’être conidue entre te Conseil synodal et la direction d^^ écotes, en vue de la fixation des
heuresme catéchisme.
D'autrè part, les Offices de pïaoement
de l’Eglise zurichoise ftettent à nouveau
les panaits en garde contre les sérieux inconvénients d’une confirmation prépoaturée des catéchumènes, dans le seul but de
tes envoyer te plus tôt possible en placé
en Suisse rranande. La même reconttniàidation doit être faite aux parents des catéchumènes romands. Ceux-ci n’oiit rien i
gagner à voir leur instruction religieuse
écourtée et à être envoyés trop tôt eH
Suisse alânanique. De nombreuses et fâcheuse expérience déconseillent vivement
cette précipitation. S. p. p.
Il suffirait de changer le noms gé(^aphiqxie pour comprendre que cette ques»
tion nous intéresse et nous regarde. Lé
Corps de Pasteurs Vaudois a établi, depuis piusiemrs années, de ne pas confirmer de gens trop jeunes. Le cours de
catéchisme s’étendrait sur trois année, et
le garçons et le fille ne sont admis à
le fréquenter qu’à l’âge de 13 et de 12
ans, respectivement.
Il faut espérer qu’on ne cédera pas aux
preasibns de gens qui ne comprennent pas
te vrai intérêt de leurs enfants et qqi ne
se soucient nullement de l'élise.
annnnannDaaaaàDannnnng
UNE BONNE REPARTIE.
Pitt, le grand homme d’Etat anglais, en
sortant diu Paxlemeat, rencontra, sur le
pas de la porte, le comte Frédéric North,
son rival politique, qu’il venait de battre
comïplètement à la Chambre des Lords.
Pitt, qui ne gardait pas rancune, le salua affablement, mais TorgueiUeux comte
North te regarda avec mépris et lui dit :
— Je ne salue pas une canaille !
Pitt répliqua ave^ le plt^ grand cahne :
— ¡Mm, oui !
Eît il poursuivit son chemin.
• {L’Interprète).
Samedi, 9 courant, Dieu a soudàînemenit
rappelé à IM
Son frère, ses sœurs, ses neveux et nièces et tous les autres- parents .remercient
profondément tous ceux qui leur ont témoigné de la sympathie en cette dmdour
reuse circonstance, et dune faç^ spécMe
les dévouées vcAsines qui Vont soignée pendant ses derniers moments.
S. Gteramw (Ms. (Gtorgie), 12 mars 1935-ZHl.
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(3)
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» f 8,17 9,14 13,04 14,51 18,51 —_ — 20,24
a. > 8,21 9,18 13,08 14,55 18,55 20,28
(I) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedì.
ORARIO AUTOMOBILE TORBE-BOBBIO PELLICE
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Chabriois >
Villar P. »
Via Fourca »
Bobbio P. a.
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8,35
8,42
8,49
8,55
9,
(•) 15,05 19,05 BobbioP.p. 6,30 0') 11,55 17,35
15,10 19,10 ViaFourca » 6,35 12,- 17,40
15,17 19,17 VillarP. » 6,41 12,06 17,46
15,24 19,24 Chabriois » 6,48 12,13 17,58
15,29 19,29 S. Margh. » 6,56 12,20 18,—
15,35 19,35 TorreP, a. 7,- 12,25 18,05
(•) Al Venerdì e Festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo
Ponte Lemiiia
Abbadia
(Jac.)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
Villar Perosa
Dubbione
Pinasca
S. S'ebastiano
Perosa Argentina
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugeraé
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
(1) (2)
P- 6,45 7,52 10,45 12,45 14,35 16,40 18,25 19,50
» 6,53 7,59 10,52 12,52 14,42 16,48 18,32 19,57
» 6,56 8,02 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35 20,—
C)!«^ 7- 8,05 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38 20,03
» 7,03 8,08 11,01 13,01 14,52 16,57 18,41 20,06
» 7,06 8,11 11,04 13,04 14,55 17,- 18,44 20,09
» — 8,16 11,07 13,08 14,59 17,03 20,12
» 7,14 8,19 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 20,15
» 7,24 8,26 11,17 13,21 1.^10 17,13 18,58 20,22
» 7,32 8.33 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05 20,29
» 7,35 8,36 11,27 13,29 15,21 17,23 19,08 20,32
» — — 11,34 13,36 15,29 17,28 — 20,37
a. 7,45 8,45 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16 20,40
6,43 (1) (2)
p- 7,55 8,55 12,05 13,55 16,20 17,56 19,35
'■ » 6,46 7,58 — 12,08 13,59 16,23 19,38
■» 6,51 8,03 9,02 12,13 14,05 16,28 18,06 19,43
» 6;54 8,06 9,05 12,16 14,08 16,31 18,09 19,46
i 7- 8,10 9,15 12,23 14,15 16,45 18,16 19,53
» 7,07 8,17 9,22 12,30 14,22 16,53 18,24 20,—
» 7,10 8,20 9,25 12,33 14,40 16,56 20,03
» 7,14 8,24 9,28 12,39 14,43 17,- 18,31 20,08
» 7,17 8,27 9,31 12,42 14,46 17,03 18,34 20,11
C> 7,20 8,30 9,33 12,45 14,49 17,06 18,37 20,14
» 7,23 8,33 9,36 12,48 14,52 17,10 18,40 20,17
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a. 7,35 8,45 9,45 12,58 15,- 17,20 18,50 20,25
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6,
6,30
11,25
11,55
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore: Roberto Nisbet.
BOBBIO PELLÌCE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERN A S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - ’ Pastore : Oreste Peyronel.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Mathieu.
FRALI - Cand. Teol. Lamy Coìsson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Pastore : Guido Rivoir.
RI CLARETTO - Cand. Teol. A. Janavel.
RODOREITO - Cand. Teol. A. PeyroneL
RORA’ - Potare : Enrico Geymet.
S. GERM. CHITONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
ABBAZIA - « Cliiesa di Cristo ». Culto alle
ore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de ViRe - Pastore ; Giovanni Mlegge, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore ; G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BERGAMO - Chiesa ; Viale Vittorio Emanuele, 4.
Pastore : Arnaldo Comba, Viale Roma, 6.
BIELLA - Chiesa: Piazza Pnnicclare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Via Piave dei Ballila, Casa
Fiorina, Rione S. Paolo.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Vallecrosia
- Pastore : Davide Pons, Istituto Femminile
Valdese.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MUle, i - Pastore :
Enrico Meynier, ìvL
BRINDISI - (%iesa : Via Coogregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Antonio Miscia.
OALTANISSETjPA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Via Filippo MeUana, 3.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 20 - Pastore : Teodoro Balma, ivi.
CERIGNOLA - Chiesa Evangelica - Da Orsara.
CHIETI - Chiesa Eva^igeiica.
CJOAZZE - Cliiesa Evangelica - Da Torre Pellice.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan, ivi.
OORATO - Chiesa Valdese : Corso Mazzini, 27 Pastore : Giuseppe Castiglione, ivi
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica - Da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Cand.
Teol. Beniamino VarveUl. ¡¡W»
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 5p Chiesa di Via Manzopi, 13 - Pastoie : Virgilio Sonimani - Coadiutore : Pastore T.
Vinay. ^
FIUME - Chiesa: Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, Via Atigheben, 10.
FORANO - Chiesa - Pastore : Paolo Oobson,
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastóre:
EmUio Corsani, Via Gurtatone, 2. ;*i,
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Caltanissetta.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastea-e :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Cliìesa Evangelica. 'W
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi. ’
LU(3CA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11. ,
MANTOVA - Chiesa: Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Madd lena, 57
isolato 147 - Pastore : Selffredo (Muo(±
Via C. Battisti, 191, isolato 217.
•MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca;
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno. Via Stradivari, 1 — Chiesa di Via Edmondo De Amicis, 4 - Pastore : Francesco
Peyrojnel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Cliiesa - Pastore : Mariano Moreschini. Corso Vittorio Emanuele, 42.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - 405 West,
41 Street - Culto principale : 4 P. M. — Pastore Pietro Griglio : 18 West -123 Street.
NIZZA - Cliiesa : Rue Gioltredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Rlbct.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore: Alfonso Alessio.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore .
Elio Eynard, ivi.
PESCDLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDIOAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: Alberto Puhrmann, Via Derna, 17,
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco :
Via Possidonla, 4 - Pastore : Enrico Pascal,
Via Possidonia, Casa Medici.
RIESI - Cliiesa Evangelica - Pastore: Umberto Beri.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica.
ROMA : CTiìesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore : Giovanni Bonnet, ivi - Ccadiutore : Cand. Teol. Ernesto . Ayassot —
Chiesa di Piazza Cavour - Pastore : Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scariiici
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Cliiesa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese: Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, ivi.
SUSA - Cliiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - (3iiesa : Via Pupino, 16-20 (angolo
Via P. Di Palma - Pastore: Gustavo Bertin, Corso Umberto, 76.
TORINO - Cliiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastore emerito Augusto Jahier e Pastore AchUle Deodato, ivi,
TRIESTE - Cliiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardl, Via Garibaldi, 60.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Oomba, moderatooTe - Pastore Antonio Rostan, cassiere Pastore Guido Comba, segretario - Via
Quattro Novembre, 107 - Roma (101).
A. W. A. S. - Segretario Generale : Pastore
Guido Miegge - Boom 1005, 156 Fifth Av. New-York City.
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (126) - Professori : (?. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
UCEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pelllce - Preside : Prof, j -. Jahier,
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; Enrico Meynier,
Silvio Pons, Giovanni Bonnet, Mariano
Moreschini,
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Porneron.
i:
, -,
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice ; Sig.na Adele Ai'ias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)'
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Somniani.
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - Tbrino
- Via BerthoUet, 34 - Direttore : Gr. Utf.
Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Torre Pellice - a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna Seni Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano ChisoneASILO PEI VECCHI - Vittoria (Sicilia).
1
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragaay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia)
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounoes.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO Y COLONFA (Dep.to de Colonia) - Pastore Òaniel Breeze, Elstación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MICUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore Carlo
Negrin, Ombues de LavaJle.
ROSARIO-BARKER-COLLA-POLONIA Dep.to
de Colonia) - Evangelista EmUlo Ganz,
Colonia Vaidense.
DOLORES e S. SALVADOR - Pastore tìoTannl
Tron.
COLONIA NUEVA VALDENSE (;tóp.to d»
Rio Negro) - Pastore : da destiìarsL
OOIDNIA NIN Y SILVA CDep.to dePaysandfl>
Pastore : da destlnarsL
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central)- Pastore SU.
vio Long, Estacidn Jacinto Atiuz, F. GL 8«
COLONIA BELGRANO (Provicia de Santa
Fé) - Evangelista Carlo Alberto Griot,
Estación Wildermuth, F. i C. A.
COLONIA EL SOMBRERITf (Provincia do
Santa Fé) ' - Visitata pfiodicamente.
SAN GUSTAVO (Provinciale Entre Rios) ■»
Visitata periodicamente