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jt. B. léger, pasteur
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PERÎÆRO
N. 41
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ECHO «ES VALLEES
I>AI«AISSA]VT OHAQlIlî VDBIVORKüI
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Vallées Vaudoises . I'r. 2,50 — Italie . . Fr 3,00
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et poui l’Administration à MM. Travers et Malan, TorrePelltce.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE :
]La criminalité précoce — Ephémérides
vaudoises — 2me Congrès italien pour
2 la Moralité Publique — La XXa Conferenza annuale del Gruppo Piemonte
f' delle Associazioni Cristiaue dei Giovaui
^ — Correspondance — Chronique —
^ Sommaires — Communication — Revue
politique.
La criminalité précoce
6*
Dans presque tous les pays de l’Eus^rope on se plaint dé la criminalité préi coce. En Italie les prisons, regorgent
^ de jeunes gens des deux sexes. Dans
chaque grande ville se trouve ce qu on
; nomme la teppa, ou bande de jeunes
gens désœuvrés, qui veulent jouir de
la vie, toujours à l’affût des occasions
de voler, de frapper avec le bâton ou
. avec le couteau, d’insulter les jeunes
femmes etc. Même les journaux sociaI listes, qui trop souvent, par leurs écrits
impies et obscènes, pervertissent leurs
' lecteurs, comme le font d’ailleurs beaucoup de journaux des autres partis po• litiques, déplorent cette généralisation
^i^du vice et du crime. Le vice conduit
facilement au crime, comme l’irréligion
conduit à l’immoralité.
Pour combattre ce mal, aux Etats® Unis d’Amérique, on a institué, dans bien
T des villes, des tribunaux pour enfants, qui
r se sont déjà étendus à 24 gouvernements.
^ En France, les poursuites contre les mineurs sont confiées, surtout à Paris, à
. un seul et même juge d’instruction qui
instruit ces affaires comme un père sage,
0% qui ne voudrait jamais frapper, si 1 in^ dulgence lui était toujours permise, et
le juge Albanel a fondé la surveillance
^ dans les familles de ces inculpés. En
Amérique, l’enfant arrêté pour un délit
i " quelconque, est conduit devant le juge
spécialiste de. l’enfance. Le tribunal est
à huis-clos, le juge attire a lui le jeune
|| délinquant, s’assied auprès de lui, s inK‘ forme de sa famille, lui fait subir une
, sorte d’examen de conscience, et lors^ qu’il prononce la sentence qui acquitte
' ou qui condamne, il la prononce selon
^ sa conscience sans consulter le code,
t et sans en suivre la lettre. Pas de loi
écrite, pas d^ jurisprudence, lorsqu’il
■ s’agit de l’enfant. Le juge scrute 1 âme
; enfantine, et, d’après le mal qu’il vient
de découvrir, il applique le traitement
à la vie morale. On ne veut pas de
t prison pour les enfants, mais si le miI neur est rendu à sa famille, il est rnis
r* en liberté surveÀÜée. Un délégué du tri■ ' bunal, agent de surveillance, reçoit la
mission de suivre l’enfant, de rendre
compte de ses nftes de conduite, de
‘L l’empêcher de mendier, de vagabonder,
i- de faire l’école buissonnière. Un contrôle
discret s’étend jusqu’à la famille. Tous
les 15 jours le délégué fait un rapport,
y joint les notes de l’instituteur, ou du
patron, et fait remettre au juge par
l’enfant lui-même, le dossier ainsi constitué. Tous les 15 jours le tribunal tient
une audience où comparaissent les pupilles. Mais cela ne suffit pas. Il faudrait connaître les causes de cette perversion de l’enfant. Et ces causes sont
telles que pour les éloigner il faut recourir à Véducation Evangélique et morale,
qui seule est capable, par l’intervention
du Sauveur, de mettre un frein aux
passions, fortifier la conscience du devoir, enseigner la voie de la vertu. La
société corrompue, le journalisme sans
scrupule, les mauvais livres, les maîtres d'école professant le mépris de
toute religion, le théâtre, et la vie immorale, sont la source constante de
toutes l'es mauvaises passions, et des
violations des lois publiques.
L’enfant qui fréquente des compagnons immoraux, deviendra facilement
immoral et ensuite criminel. .S’il est
pauvre et abandonné par ceux qui devraient et pourraient lui venir en aide,
il risque de devenir voleur et violent.
S’il devient ami du vin et des liqueur.s,
son cœur sera facilement ouvert à toutes les, idées malsaines sur la vie de
famille et sur l’organisation de la société, sur le mien et le tien, sur le droit
et le devoir. Diminuer autant que possible ces causes, et en neutraliser les
effets, et prévenir les maux qui nous
affligent par la pratique de la bienfaisance, est un devoir social sacré.
Si nous voulons restaurer la dignité
de la patrie, et l’ordre public dans lequel seul la vie sociale peut accomplir
régulièrement ses fonctions, il nous faut
apprendre à donner libre cours àux
sentiments .spontanés d’amour fraternel
que Dieu a mis et veut mettre dans
le cœur de tous ceux qui veulent travailler à la prospérité de notre patrie
bien-aimée. D- 1
IFlIltlIBES YIIÎBOISIS
12 Octobre
Les 5 Martyrs de Chambéry.
C’était en 1555, l’année mémorable
où furent bâtis nos premiers temples,
nos pères demandèrent des pasteurs a
Genève pour y prêcher publiquement;
et les deux premiers que Calvm leur
envoya furent Jean Vernoux, l’un des
premiers compagnons d'œuvre du réformateur. et Antoine Lahorie, ancien
juge français.
Après un court séjour aux Vallées,
ces deux pa.steurs retournèrent à Genève
pour en ramener au plus tôt un renfort
ardemment désire.
C’est ainsi qu’ils repartirent bientôt
de Genève avec trois nouvelles recrues,
les jeunes ministres Batailles, Fauran et
iringalet.
Hélas I ils ne purent pas atteindre
les Vallées, car qn les arrêta en Savoie
et on les enferma dans les prisons de
Chambéry d’où ils ne devaient sortir
qu’après trois mois pour monter sur le
bûcher.
Le 10 Juillet on instruisait leur procès
et comme ils proclamaient hautement
leur foi, on ne tarda pas a les déclarer
hérétiques et à les livrer aux tribunaux
séculiers.
Ceux-ci, émus de l’héro'isme de ces
5 jeunes gens, n’épargnèrent rien pour
pouvoir les.sauver moyennant une rétractation très vague et de pure forme.
Mais les prisonniers étaient fermes
comme le roc ; aussi furent-ils condamnés aux galères le 21 Août. Ce
n’était pas assez pour le clergé. Le
procureur du roi appela de ce jugement, et le procès recommença.
Comment dire toute la sollicitude
des juges en faveur de ces accusés,
toutes les discussions théologiques auxquelles ils condescendirent dans l’espoir
d’arracher aux jeunes pasteurs quelques
concessions, au grand danger de se faire
eux-mêmes soupçonner d’hérésie ; les
lettres émouvantes qu’ils adressèrent à
leurs familles et à leurs amis de Genève, et celles qu’ils reçurent de Calvin
et d’autres ? (Crespin fol. 345 à 360 ;
édition 1619) Ces héros tinrent bon
jus'qu’au bout ; et le 28 Août on les
condamna à être brûlés vifs.
On retarda l’exécution encore de 15
jours. Peine inutile !
Le 12 Octobre on les conduisit à la
mort. Vernoux monta le premier sur le
bûcher, et à genoux prononça à haute
voix l’admirable confession des péchés
de Théodore de Bèze.
Lahorie, quand son tour fut venu,
s’élança sur le bûcher tout joyeux ;
puis vinrent, chacun à son tour, les
trois autres priant pour leurs ennemis
ou leur adressant de pressantes exhortations.
Vaudois ! ne l’oublions pas ; les cinq
premiers pasteurs envoyés pour prêcher
publiquement dans nos Vallées, ont
payé de leur vie leur dévouement pour
nous !
Rappelons leurs noms avec vénération et inscrivons-les dans le livre
d'or de nos héros et de nos martyrs !
Et surtout, que l’évangile pour lequel
ils sont morts nous soit cher, et leur
piété nous soit un précieux et inoubliable exemple !
Teofilo Gay.
2'"® Congrès italien
pour la Moralité Publique
Parmi les nombreux et très divers
congrès qui eurent lieu récemment a
Milan, attirés autant par les forts rabais
des chemins de fer que par l’admirable
Exposition Internationale, nous devons
signaler celui des Ligues pour la Moralité
pmhlique, qui s’ouvrit le 29 Août et se
termina le i.er Septembre a midi, dans
les Ecoles Communales de Via Santo
Spirito.
Quoique peu nombreux, une cinquantaine environ, ses membres furent
très assidus aux six séances, malgré
toutes les séductions d’un temps magnifique et d’une remarquable Exposition internationale.
Il fut présidé par le fondateurs même
de la Lig'ue per la Moralita Fuhblica,
M. le prof. R. Bettazzi de Turin.
Le comte Gori souhaita aux congressistes la bien venue de la part du Syndic
de Milan, et le Chev. Airoldi de la part
du Prefet.
Parmi les nombreuses adhésions le
secrétaire du Congres M. Jerome Calvi
nous lut celle de Sa Majesté Victor
Emmanuel III ; celle des divers Ministres d’Etat, celle du Sénateur Fogazzaro, de Teodoro Moneta ; plusieurs
autres venant de l’Etranger, celle de
M.rs Mac Laren, l’initiatrice de ce mouvement en îtalie (branche catholique)
celle du Sénateur Bérenger, du D.r
AVeber, Président des associations Allemandes pour la moralité publique, celle
de M. le pasteur W. Monod.
Plus tard d’autres lettres parvenues
au Congrès furent communiquées tout
ou en partie; celle de M. Geymet de
Torre Pelltce ne fut que mentionnée ;
c’est toujours ça.
Notre Eglise Vaudoise était dignement représentée par notre vénéré président honoraire, M. le Comm. Matteo
Prochet, alors président effectif, qui, à
la veille du Synode, sut trouver .le
temp5 pour assister assidûment à ce
Congrès. D’autres personnalités protestantes donnaient une saveur toute spéciale à ce congrès éminemment catholique (neuf prêtres y prirent part):
Mlle Bärbel présidente de VAmie de la
Jeune ßlle de Milan; Mlle P. Büchner
représentante de la Fédération abolitionniste internationale de Genève; (Messieurs
J. Périnet et A. de Morsier, président et
vice président du Bureau International
contre la littérature immorale siégeant
à Genève ; M. Th. Longo représentant
de la Croix Violette (section toscane);
le soussigné représentant la ligue antialcoolique italienne.
Le congrès eut 6 séances; elles auraient pu être plus ordonnées.
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Ordres du jour, propositions, motions
étaient présentés un peu pêle-mêle.
Mais non sans donner le charme de
la familiarité, de la bonhomie, presque
de la fraternité qui rég[na dans ce congrès.
Parmi les travaux lus et qui furent
sujets d’entretien, suivi d’ordres du jour,
exprimant les vœux du congrès, citons
celui du Comte Valmanore de Trevise
sur les différentes manières dont se
manifeste et se propage l’immoralité;
celui de Mlle F, Büchner sur la mission de la femme dans la lutte contre
la prostitution, de M. le prof. Michieli
de Trevise, sur la lutte contre l’immoralité par l’éducation, ouvrage remarquable pour le fond et pour la forme.
Dans la i.ère partie de son travail il
fit la critique de l’instruction et de
l’éducation actuelles qui ne fournissent
que trop de déclassés, des sans-courage,
des gens aimant la vie facile, légère, '
de moralité médiocre, ou des lâches
qui se soustraient par^le suicide au devoir
et au devoir de vivre. Dans la seconde
partie il indiqua les remèdes aux maux
mentionnés, entre autres, une instruction qui ait plus d’égard aux besoins
physiques et hygiéniques de l’enfant,
moins surchargée de connaissances de
toutes espèces et qui soit à la fois plus
restreinte et plus solide, enfin la coéducation des deux sexes.
Que dès l’enfance, le jeune garçon
se trouve le compagnon de la jeune
fille, qu’ils croissent, qu’ils se développent ensemble, et le respect pour la
femme, la pureté des mœurs, et les
mariages eux-mêmes en ressentiront
un très grand avantage.
Le jeune rédacteur du journal « La
Vita » « organo delle Associazioni giovanili per il Bene » di Roma, M. Egilberto Martire, nous traça rapidement
l’histoire de ces jeunes Associations,
travail aussi bien écrit que bien pensé,
plein de bons et de beaux sentiments
qui auraient fait honneur à n’ importe
quel président de nos Unions Chrétiennes,
Dans ces Associations catholiques de
jeunes geps il y a un élan, quelque
chose de chaud, de généreux, un besoin
de vie nouvelle qui ne devraient pas
nous échapper ; et tout ce mouvement
si intéressant des democratici cristiani
devrait nous orienter dans notre évangélisation.
M.lle Antonielta Giacomelli, l'auteur
de « Sulla Breccia», «A raccolta» etc. développe son ordre du jour qui révèle
chez elle une largeur d’idées peu commune 'et une bonté, une grandeur d’âme
qui m’émeut.
Voici son ordre du jour : « Le second
» congrès italien pour la moralité pu'> blique exprime son désir de voir une
» union fraternelle internationale, la» quelle fasse une assidue propagande
» par la presse, par la parole, par l’ac» tion contre l’égoïsme, l’ignorance, les
» préjugés, qui dans chaque classe sont
» la cause d’injustices, de ruine, mo» raie, physique et économique». Eh
bien! cet ordredu jour ne fit nullement
froncer le sourcil à ce congrès dont un
dixième composé de prêtres — Il fut
applaudi.
Le temps manqua (et pour cause)
pour entendre une 'communication sur
l’alcoolisme en rapport avec l’immoralité. On se borna à voter avec entrain un ordre du jour invitant les
diverses Ligues pour la M. P. à étudier la question et "à voir ce qu’il y
avait a faire pour combattre un adversaire si redoutable de la moralité et
des bonnes mœurs.
Nous ne devons point oublier, dans
ce rapide coup d’œil donné au congrès,
la relation si intéressante de M. Périnet,
président du Comité international conr
tre la littérature immorale, siégeant à
Genève, C’est admirable avec quel courage, evec quelle persévérance ce Comité poursuit sa tâche difficile autant
qu ingrate, qu’on ignore presque, tandis
que nous lui devrions une reconnaissance profonde. Le Comité International
n a pas craint de s’adresser aux évêques de la Suisse et de France, et
même au Pontifex Maximus de Rome
pour invoquer leur coopération, dans
la lutte contre la littérature immorale
et sa diffusion. Le Comité en a reçu
des lettres très encourageantes.
M. de Alorsier nous entretint sur le
projet d’une Conférence Internationale
des représentants des divers états pour
s’entendre sur les questions de droit
et de police administrative, au sujet de
la diffusion de la mauvaise presse, et
la pornographie. Le Congrès fut invité
à nommer les représentants italiens pour
faire partie de la conférence internationale préparatoire. Messieurs R. Bettazzi professeur, le Comte Valmanore
et le Dr. Girolamo Calvi furent élus.
On discuta aussi au sujet d’une Revue de morale sociale ou quelque chose
d approchant. Mais le Congrès reconnut
que nous n’étions pas assez forts pour
entreprendre une pareille affaire. On
exprima le désir que le Bollettino della
Lega per la Moralità Pubblica puisse se
fortifier, s’amplifier en attendant mieux.
Outre une très aimable réception faite
à quelques membres du Congrès en
l’honneur des délégués étrangers par
la ligue lombarde pour la M. P. citons celle offerte par la Municipalité
de Milan dans les salles de la Permanente,, en même temps que celle qu’il
offrit au Congrès dei medici di condotta
et à celui des employés des impôts directs. — Il fut observé que M. le prof.
R. Bettazzi, après avoir répondu avec
beaucoup d’à propos au représentant du
syndic, déposa son verre de champagne sans y toucher. Abstinent depuis
cinq ans, il fait une œuvre excellente
n’ayant besoin d’autre excitant pour
faire le bien que l’amour qu’il a pour
la jeunesse, qu’il veut préserver de
toutes manières du mal, des tentations,
lesquelles sont si puissantes et presque
invincibles quand elles ont le vin pour
allié.
Pour donner aux lecteurs de V Echo
une idée de l’esprit qui anima ce congrès et des questions débattues je terminerai par cette citation tirée du dernier numéro du Bollettino della Lega perla M. P.-. «Il Congresso ispirandosi al
principio religioso cristiano si mostrò
pronto a volerlo attuare in tutto l’organismo economico sociale. La legge
cristiana suona aperta condanna d’una
diversa morale pei due sessi, dello sfruttamento del debole da parte del forte.
Ed il Congresso, coerente all’adesione
data dalla Lega di Torino alla Federazione abolizionista, espresse il voto
per la cessazione della schiavitù legale
della donna caduta, e per l’equiparazione della donna all’uomo, in tutte le
questioni di morale sessuale.
Ai regolamenti ed ai codici, fatti
dagli uomini in servizio dell’uomo, esso
contrapose il Vangelo, raccomandato concordemente da preti cattolici e ministri
Valdesi (i), che è il codice divino della
purezza pei due sessi ».
Je ne puis terminer sans rendre té
moignage à la parfaite courtoisie, à
l’amabilité, que j’ai rencontrée auprès
des membres influents du congrès. Jen’oublierai pas facilement l’échange, en
plein congrès, de pensées avec un sympathique prêtre de Vérone, surpris l’un
et l’autre de nous voir d’accord sur un
point si vital : l’Evangile dans la famille. — Je garderai toujours un bon
souvenir de ce serrement de mains que
nous échangeâmes après, tandis que
une dame catholique qui nous avait
entendus s’écriait : « lo credo che ci ritroveremo tutti in Paradiso ! » Ainsi
soit-il ! Giov. Rochat.
(1) Ponr être fidèle à la chronologie, soit à la
succession des faits, il aurait fallu commencer
par i ministri valdesi, les autres vinrent ensuite.
La XX" Conferenza annuale
del Gruppo Piemonte
delle Associazioni Cristiane dei Giovani
Cari amici delle A. C. D. G.
Le Associazioni del Piemonte stanno
per avere la loro XX.a Conferenza di
Gruppo. Gli amici di Luserna S. Giovanni si preparano ad accoglierci il i»
novembre p. v. nella loro bella casa
unionista. Ogni membro attivo delle
Associazioni, ogni amico dell’opera nostra faccia un piccolo sforzo per trovarsi al fraterno convegno. Oltre al
festeggiare il secondo decennio della
nostra attuale organizzazione, desideriamo una volta ancora esaminare insieme, sotto lo sguardo di Dio che ci
vuole attivi .nell’opera sua, il triplice
campo di lavoro, religioso, morale, sociale, delle nostre Associazioni.
Alcuni amici hanno accettato di illustrare colla loro parola, e sopra tutto
con esempi pratici, questi tre campi di
attività. Sarebbe bene che le Associazioni stesse, nelle relazioni da leggersi
alla Conferenza, indicassero il lavoro
compiuto e formulassero qualche proposta concreta da discutersi e da raccomandarsi pel lavoro da compiere nel
prossimo inverno. — A questo proposito il comitato di Gruppo insiste affinchè ogni delegazione di Associazione
presenti una breve relazione dell’attività svolta dalla società nell’anno decorso.
Saremo lieti di avere con noi a S.
Giovanni i rappresentanti di tutte le
parrocchie Valdesi, anche di quelle dove
non esistono ancora associazioni.
Sentiremo volentieri dai signori pastori osservazioni sul lavoro compiuto,
consigli su quello da compiere. Il nostro desiderio sarebbe che dalla riunione di S. Giovanni uscisse qualche
idea feconda di nuova vita e di attività per le nostre Associazioni e per
le nostre chiese.
La esamineremo nel silenzio e nella
preghiera, per darle poi, nel più breve
tempo possibile, forma concreta ed attuazione.
Venite numerosi, amici unionisti, al
convegno di S. Giovanni. Sia esso potente e interessante avviamento al lavoro che ci attende.
Il Comitato di Gruppo :
Ing. Emilio Eynard
Prof. Mario Falchi
Prof. Daniele Ricca.
Programma delia Conferenza
1) Ore 8 i\2 — Ricevimento dei dele
gati alla Casa Valdese.
2) Ore 9 Culto di apertura, pastore
dott. Teofilo Gay.
3) — Verifica dei mandati, costituzione
del Seggio.
4) Relazioni delle sìngole associazioni.
5) Relazione del Comitato di Gruppo.
7)
8)
6) — Relazione sull ’ attività reli^^;^,delle As.«ociazioni. Discussione.Il-#
- Relazione sull’attività morale delfe''
Associazioni. Discussione.
- Relazione sull’attività socialedell^^
Associazioni. Discussione.
9) — Il giornale delle Associazioni. DR.
scussione.
10) — Il Congresso di Venezia.
11) — Proposte.
12) — Nomina del Comitato di Gruppo; -i?
NB. L’intero programma sarà svolt^"^*
nella Casa Valdese di Luserna S, Gioì—
vanni.
Il pranzo in comune è fissato per lS-ore 12 i\2, quota L. 1,50 (vino a parte).
Coloro che intendono prender parte”?
al pranzo in comune sono pregati di
fare pervenire l’adesione entro il 29’^ottobre al presidente deH’Associazione ?
di S. Giovanni, Sig. Giulio Cougn.
C01iISP@lDllCl
-o
Tlu'Ìh, 35 Corso Viuzaglio
Octobre (ì, 1906.
Cher Monsieur,
Puis-je vous prier de dire un mot,'^^
dans votre prochain numéro de VEcho'7'
des FaWées, en faveur de nos «Foyers» G'J
des U. Ch. de J. F. — dont deux chan- .at
gent leurs locaux — qui s’ouvrent en
ce moment pour recevoir les jeunes ^
étudiantes, institutrices et employé<‘s,
Le Home International de Rome est I
transféré Via Nationale 54 — situation |
beaucoup plus centrale — l’Union sera î j
a 1 entresol et le Home au troisième
etage, ce qui assurera un endroit toujours ouvert pour toutes nos unionistes
de la ville ou de passage, où elles
trouveront toujours une affectueuse bienvenue. Celui de Alilan est transféré
Via Monte Napoleone 51, au premier ‘ ^
étage, pour l’Union d’un côté et le’’ '"îl
Foyer de 1 autre ; la aussi nos jeunes *
filles seront toujours les bien venues.
Celui de'Turin, 82 Corso Vittorio Ema- %
nuele II, est bien connu de nos amies
unionistes et serait très prospère sans
les si longues vacances de nos jeunes
étudiantes qui en arrêtent la marche f
pendant plusieurs mois chaque année.
Ces Foyers seront à l’avenir sous la
direction plus responsable du Comité ^
national, tout en ayant leur comité local; "‘3
ils auront des bourses et demi-bourses,
selon l’aide que donneront les unions, :Î
auxquelles pourront concourir les jeunes
filles des « groupes » divers, ce qui, |
nous le voyons pour celui de Turin,
rendra de réels services à nos famille^
protestantes qui ne peuvent toujours Jà
faire face aux frais de l’éducation de \
plusieurs enfants a la fois. Cette œuvre ^
des Foyers devenant donc une œuvre '"ï
unioniste nationale, nous la recommandons chaleureusement à toutes les unions ~ 'À
chrétiennes de Jeunes Filles d’Italie. ’1
Recevez, cher Monsieur, avec mes "%
remercîments anticipés, l’assurance de ^
mes sentiments dévoués E
Elise Schalck, présidente.
Nous avons reçu une lettre, rédigée
en italien et dûment’signée, en réponse
à celle de M. Falchi publiée la semaine
passée sous le titre ; « Per un fatto personale-». Nous ne l’insérons pas, pour
deux raisons, Nous tenons à ce que
notre journal continue à être écrit en
langue française et ne publie en italien
que des commnnkulions destinées à des
classes de lecteurs qui se servent habituellement de cette langue, ou, exceptionellenient, des lettres de correspondants qui ne peuvent écrire en français.
2° Nous ne croyons pas utile de pro-
3
iiwir >7^ 5*-*; f »!
- 3
'longer une discussion qui, quoi qu’en
0/ disent les interlocuteurs, ne tend pas
,.à éclaircir des idées, mais bien plutôt
à donner essor à des sentiments per^sonnels qui ne sont pas pour le public.
Les colonnes de VEcho restent ouvertes
à toute discussion objective où, dans
un esprit de fraternité, de courtoisie et
d’estime réciproque, on s’efforce de
s’éclairer mutuellement, sans autre préi occupation que la vérité.
Le Directeur.
c if î{ O pj 10 b »5
?
.■ Collège. Les examens de licence, 2.e
session, ont eu lieu la semaine dernière,
en présence de M. le professeur Ricchieri de Milan. Deux élèves de la cinquième du gymnase ont obtenu leur
licence, outre les trois licenciés à la
première session. Nous avons ainsi 5
licenciés sur 6 inscrits. Nos lecteurs se
souviennent que les 3 étudiants de la
3-e du lycée ont été proclamés licenciés dès la première session.
Nous rappelons que la séance d’ouverture de la nouvelle année scolaire
aura lieu mardi, à 3 heures, à la Maison vaudoise, et que le discours de
circonstance sera prononcé par M. le
professeur Longo.
La Tour. ■— Samedi dernier M. et
M.me Jean Jouve, nouveaux propriétaires de VHôtel de l’Ours, — le plus
ancien et le mieux achalandé de notre
petite ville, — l’inauguraient officiellement par un dîner offert aux autorités
ecclésiastiques et civiles ainsi qu’à la
plupart des' personnes influentes du
pays. Le menu choisi et le service irréprochable n’ont pu que donner aux
invités — cinquante environ — une
opinion excellente du nouvel Hôtel.
Plusieurs toasts furent portés au succès et à la prospérité de nos jeunes
amis.
Conférence. M. le Docteur Seconde
Giaveno, vétérinaire de la Commune,
invité par la Société d'Utilité Publique,
donnera Dimanche à 3 h. de l’aprèsmidi, dans l’Ecole de S.te Marguerite,
une conférence publique sur la maladie
qui sévit maintenant sur le bétail dans
plusieurs Communes voisines de la nôtre, connue sous le nom de Âfta Epizootica.
Nos agriculteurs ne voudront certainement pas y manquer.
Ecoles sérales. — Pour faciliter la
tâche de ceux qui désirent fréquenter
les écoles sérales établies par la Commune, les inscriptions seront reçues
aussi par la Commission, ce soir Vendredi, de 7 112 à g heures et Dimanche matin de 9 à 10 h. dans la grande
salle de la Maison communale.
(Communiqué).
Saint-Jean. — Très belle soirée musicale et littéraire samedi 29 septembre
à la Maison Vaudoise de St.-Jean, en
faveur du centenaire du Temple.
Excellente musique instrumentale fort
bien exécuteè, musi(Jue vocale entraînante, monologues dits avec esprit et
sentiment, jolies pièces représentées avec
beaucoup de talent. Les applaudissements de l’auditoire nombreux et distingué ont dit assez à nos demoiselles
de Saint-Jean et à leurs amies combien
leur soirée a été goûtée. Qu’elles reçoivent toutes, ainsi que leurs trois aimables coopérateurs, les sincères remercîments de la Commission du Centenaire.
Chassé-croisé. M. David Bertinat, instituteur-évangéliste du Pradutour, s’étaht retiré après 35 ans de service, M.
Phil. Pons instituteur - évangéliste à
Mourcious a ete appelé à lui succéder.
Le consistoire de St-Jean, obligé de
pourvoir au poste de Mourcious, a eu
le bonheur de s’assurer pour cette année les services de M. David Bertinat,
qui est tout heureux de pouvoir encore
de quelque façon faire profiter l’église
de son expérience et de son activité.
Nous lui souhaitons ainsi qu’à sa
chère compagne d’abondantes bénédictions dans l’école de Mourcious 1
Villar. — Dimanche dernier, premier dimanche d’octobre, cette Eglise
a eu l’avantage d’entendre à plusieurs
reprises M. le pasteur David Peyrot,
directeur de la Maison Italienne des Diaconesses. Notre ami a adressé tout d’abord des appels aux enfants de l’Ecole
du Dimanche, ensuite, au culte principal, a une assemblée assez nombreuse
et attentive. — A3 heures de l’aprèsmidi dans la salle de la Grande Ecole,
M. Peyrot a fait pour la première fois
depuis qu’il est directeur (i.r octobre
1906), une Conférence sur la Maison
Italienne des Diaconesses. Il nous a parlé
tout particulièrement de l’institution
de cette maison et des qualités que
doivent avoir les jeunes filles qui veulent se consacrer à cette œuvre, nous
donnant ensuite quelques nouvelles sur
les principales maisons des diaconesses
de l’Allemagne, de l’Angleterre et de
la Suisse. Le public n’était pas très
nombreux et c’est bien dommage car
M. Peyrot pendant une heure nous a
vivement intéressés. M. Tron pasteur
remercie et prie les présents de faire
part à leurs voisins de ce qu’ils ont
entendu. X.
Florence. — M. le pasteur Jean
Bertinat, consacré au Synode dernier,
a célébré, le 30 septembre, son mariage
avec M.lle Alba Corsi. Nos cordiales
félicitations.
31 i n e r V a .
Sommario del N. 44.
Rivista delle Riviste : L’Associazione
internazionale delle Accademie ; L’agricoltura e le industrie domestiche nel
Belgio ; Augusto Bebel (con ritratto) ;
Il problema dei miliardari ; L’invenzione
del telefono ; Come si dovrebbe lavorare ; David Lubin ; Il bello della vita ;
L’automobilismo in Inghilterra ; Scienza
e invenzioni : L’impianto dei parafulmini - La combustione spontanea del
carbone - Il progetto di una grandiosa
trasmissione elettrica - Fumo e gas Il problema del riscaldamento - La distribuzione del freddo a domicilio. —^
Questioni del gionio — Spigolature —
Fua libri vecchi e nuovi — Rassegna settimanale della stampa.
La Revue Verte
Sommaire du Numero 23.
Chronique d’Angleterre ; Le baiser
de Jeanne ; Mirage ; La grande implacable, roman ; Echos de partout ;
Chronique romande; A travers les livres ; L’Asie en feu, roman ; La vie
pratique. Un peu d’hygiène ; Petites
inventions utiles, La question des manchettes ; Les conseils d’un docteur; Un
peu de cuisine , Coin des chercheurs.
VARIA
— Comment préserver des mouches et
des taons les chevaux et les bêtes à
cornes ? Il suffit de les frotter avec des
feuilles de citrouille.
COMMUNICATION
Le Comité de la « Fédération internationale pour l’observation du Dimanche*
et la branche milanaise de l’Alliance
Evangélique, nous prient d’inviter les Eglises et les sociétés, et même les personnes isolées qui en ont les moyens, de
se faire représenter par des délégués,
ou d’assi.ster personnellement, au Congrès
Pro Riposo Settiniauale qui se tiendra à Milan les 29, 30 et 31 courant.
Le Dimanche 28, à 4 h. de l’aprèsmidi, il y aura une réunion préparatoire
au Temple de l’Eglise Réformée, 9, Via
Carlo Porta, à laquelle les délégués des
groupes évangéliques sont particulièrement invités.
Nos frères vaudois sont priés d’adresser,
sans délai, leur adhésion (collective ou
individuelle) à M. le pasteur B. Revel,
18, Via Moscova, Milano. Les journaux
évangéliques voudront bien reproduire
cette communication.
Torre Pellice, le 11 Octobre 1906.
J.-P. Pons, Modérateur.
Revue Politique
A tout seigneur, tout honneur. La première place dans notre chronique d’aujourd’hui revient de droit au congrès
socialiste national, tenu à Rome les 7,
8 et 9. C’est là l’évènement politique de
la semaine, qui était attendu avec impatience, non seulement par les socialisles
d’Italie et de l’étranger, mais encore par
tous ceux qui s’intéressent au mouvement
social de notre patrie, quel que soit
d’ailleurs leur credo politique.
Le Congrès de Rome avait surtout à
se prononcer touchant la forme et l’attitude que les organisations ouvrières doivent prendre vis à vis de la production
et vis à vis de l’Etat. Question de la
plus haute importance, s’il en fût. Vous
n’ignorez pas que, sur ce chapitre comme
sur bien d’autres, les avis étaient et
sont partagés et que trois tendances
principales se sont depuis quelque temps
manifestées dans le sein du parti socialiste. Nous avons d’abord les réformistes
avec MM. Turati, Prarapolini, Bissolati etc.,
des innovateurs de bon sens, tempérés
— dont la conduite, hélas ! n’a pas toujours été d’accord avec les principes —
repoussant la violence, et dont le mot
d’ordre semble être « évolution sans révolution», la tendance, en un mot, que
nous comprenons le mieux, nous les réactionnaire (?) les foreaioli ! Viennent en
second lieu les syndicalistes, dont le chef
avoué est M. Arturo Labriola, représentant la fraction la plus avancée du partj ;
des intransigeants qui n’attendent rien
du Gouvernement actuel, qui répudient
le socialisme bourgeois et intellectuel,
qui veulent la rédemption de l’ouvrier
par l’ouvrier seulement, qui ne voient le
salut que dans la révolution sociale et
le collectivisme subséquent. De vrais
sans-culottes, comme vous voyez, où l’anarchie doit recruter plus d’un prosélyte,
mais les moins inconséquents de tous les
socialistes.
Restent les intégralistes, le centre du
parti, se rapprochant par plusieurs côtés
des réformistes, par quelques-uns des
syndicalistes ; tour à tour intransigeants
ou « transigeants » suivant l’opportunité,
ne représentant pas une doctrine au sens
propre du mot, mais « un adoucissement
de méthode et de tactique » ; fermement
convaincus que « la classe ouvrière doit
avoir une représentation unique dans un
parti socialiste unique ». Ils reconnaissent
pour chef M. Ferri une des plus puis
santes personnalités du parti. A ajouter,
aux trois fractions sus-mentionnées, quelques groupes autonomes de la Romagne
et du Milanais, des indépendants qui
semblent ne vouloir jurer par aucun saint
du calendrier socialiste.
M. Andrea Costa élu président du
Congrès par acclamation, n’a certes pas
eu une tâche facile, car vous n’allez pas
imaginer que ces quatre à cinq cents
représentants se soient conduits comme
les membres du Synode.... de jadis. Les
discussions ont été fort vives, malgré les
fraternelles exhortations de M. Morgari,
mais on n’en est pas venu aux voies de
fait. Il a d’abord été question d’exclure
du vote les représentants des groupes
autonomes, et ce n’est que sur l’intervention des intégralistes qu’on leur a ouvert
toutes les portes. MM. Labriola, Turati
et E. Ferri portent successivement la
parole au nom des syndicalistes, des réformistes et des intégralistes en prononçant trois superbes discours. D’autres
beaux parleurs tels que Prarapolini, Morgari, Enrico Leone, Podrecca prennent
part à cette joûte oratoire et captivent
à leur tour l’attention de l’assemblée.
A remarquer surtout, la logique fine et
serrée, de Labriola, la grande habilité
avec laquelle Enrico Ferri à réussi à
imposer ses vues. Aussi a-t-il fait pencher la balance de son côté, et l’orsqu’on
en est venu aux voix, les intégralistes
auxquels se sont unis les réformistes ont
eu la grande majorité des suffrages c. à d.
26.947 V., les syndicalistes 5.278 et les
intransigeants 1.101. M. Ferri, qui ne
croit pas à la sincérité de la conversion
des réformistes, aurait préféré ne pas
avoir leur appui, convaincu comme il
semble l’être que l’accord n’est que momentané et que les rivalités ne vont pas
tarder à renaître. Comme qu’il en soit,
les quatre cinquièmes des socialistes représentés au Congrès se sont déclarés
intégralistes, et c’est ce que nous tenions
à constater.
— Le fils du défunt chancelier de
l’empire d’Allemagne Hohenlohe est en
train de publier les mémoires de son
père. Le chapitre qui vient de paraître
renferme des détails fort intéressants au
sujet de la démission du prince de Bismarck. On y voit l’homme conscient de
sa puissance et de son autorité qui aurait
voulu s’imposer même à l’Empereur. De
là la brouille aboutissant à la démission
forcée du grand chancelier. Mais Guillaume II est fort affecté de ces révélation qu’il juge intempestives et il ne
s’est pas gêné pour le faire comprendre
publiquement au prince Hohenlohe auquel
il exprime le blâme le plus sévère,
— En Russie, la situation ne s’est
guère améliorée. On dévalise les magasins
en plein jour à St Pétersbourg, les
tramways et les ^convois des ch. de fer
sont périodiquement assaillis et les voyageurs pillés. Un directeur de journal vient
d’être assassiné à Varsovie. Dans l’espace
d’un an, non moins de 1400 personnes
sont tombées victimes des terroristes.
— Le ministre des Aff. Etrangères
de l’Autriche-Hongrie exprime au gouvernement italien son profond regret pour
les dommages causés aux sujets italiens
à Sussak, en l’assurant que les coupables
vont être sévèrement punis. Nous n’avons
qu’à nous réjouir de voir que, une fois
sur cent, nos bons alliés éprouvent le
besoin de désavouer les agissements d’une
populace fanatisée. Mais il faudrait encore
nous garantir qu’on ne va pas continuer
à nous donner des coups de pied !
__________________________________.i- «■
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1906 : David Bosc, Taillaret.
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