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Cinquante-sixième année.
9 Janvier 1920
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N. 2
L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
• PRIX D’ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises ............
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger ......................
Plusieurs abonnements à la même adresse
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L.
Par an Ponr 6 mois
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Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement Postal
selon Record de Vienne, par an: U. 5,—.
On s’abonne : à Torre Pellice au bureau d’administration de VEcho
à l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM.
les Pasteurs.
L'abonnement se paye d’avance.
Rédaction à M.
S’adresser pour la
Torre Pellice
et pour l’Administration au Bureau du journal
Alpine - Torre Pellice).
David Bosio,-pasteur,
(Imprimerie
Pour toutes les annonces s’adresser âu Bureau du journal.
sauf ceux du
Tout changement d’adresse coûte ly centimes,
commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures,, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées.
(Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE : Le sacrifice d’Isaac —■ Histoire
vaudoise — L’Ormeau de la Balsille —
Collecte en faveur de la Caisse d’Eméritation —Pour l’Echo aux «hirondelles »
— Chronique vaudoise — Nouvelles politiques.
Nous prions nos lecteurs qui ne Vont
pas encore fait de bien vouloir nous envoyer
au plus tôt le montant de leur abonnement pour 1920.
Le i®"" n° de Février ne sera plus envoyé
à Ceux qui ne se seront pas mis en règle
avec rAdministration.
LE SACRIFICE DTSAAC.
Abraham vivait au milieu de populations
qui avaient l’habitude de sacrifier leurs enfants aux idoles; il est donc naturel'qu’il se
présentât à l’âme du père des croyants qui
désirait de toute son âme accomplir la volonté de Dieu, cette demande : « Que feraistu si l’Eternel te demandait la vie de ton
enfant ? ».
Le patriarche aurait fait d’abord ce que
nous faisons, quand la pensée que notre enfant, qui est notre joie, puisse nous être enlevé: il aura chassé, avec horreur, cette
pensée. Mais puis cette pensée est retournée
insistante jusqu’à ce que Abraham se convainquit que Dieu lui demandait de renoncer, non seulement à ses biens et à sa patrie, mais aussi à son fils; qu’il devait être
disposé à tout lui sacrifier. Il entendit une
voix qui lui disait : « Prends ton fils, ton
unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t’en
au pays de ])Iorija et là offi'e-le en holocauste,
sur une montagne que je te dirai ».
Seulement un père et une mère, qui ont
passé par des épreuves semblables à celle
d’Abraham, peuvent comprendre toute la
portée et le sens de chacune de ces paroles;
ce sont autant de coups de poignard qui
traversent de part en part le cœur. « Ton
fils ». Le plus déchirant dé tous les deuils
est celui que nous portons pour nos fils;
nous sentons instinctivement que ce n’est
pas eux, mais nous, qui devrions les précéder
dans la mort. « Ton unique ». La perte d’un
fils est douloureuse, même pour qui en a
plusieurs; mais quand nous couchons dans
son cercueil « l’unique » et il ne reste personne qui puisse consoler les parents affligés,,
le vide est plus grand, la perte plus sensible.
Ce que nous possédions de meilleur ici-bas
nous est enlevé. « Celui que tu aimes », le
fils obéissant, et pieux en faveur duquel devaient s’accomplir les promesses qui avaient
été faites par Dieu à Abraham pour le récomepnser de sa fidélité- quand il sacrifia
tout à son Dieu.
En surmontant cette épreuve Abraham
se montre à nous tel que non seulement les
chrétiens, mais aussi les Juifs et les Mahométans l’ont appelé, le « père des croyants »;
il crut que Dieu lui demandait son unique
fils et il ne le Lui refusa pas.
Pendant qu’ils marchaient, l’enfant Isaac,
ignorant ce qui l’attendait, demanda à son
père: « Voici le feu et le bois, mais où est
l’agneau pour l’holocauste?». Ces paroles
devaient encoré augmenter la souffrance du
père, comme quand un enfant, déjà condamné par les docteurs, parle de sa guérison
à ses parents qui ont perdu tout espoir. Mais
dans la réponse d’Abraham « Dieu pourvoira » il y a le secret de la force d’âme du
Psalmiste.
Cette réponse, l’auteur de l’Epître aux
Hébreux l’interprête ainsi: « Abraham, mis
à l’épreuve, offrit Isaac : il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses et auquel il avait été dit : « C’est en Isaac que tu
auras une postérité appelée de ton nom ».
Il se disait que Dieu a le pouvoir même de
ressusciter un mort; aussi le recouvra-t-il
par une sorte de résurrection » (Héb. xi.
Abraham accepte le sacrifice parce qu’il
est convaincu que Dieu pourvoira, maintiendra Ses promesses faites à Celui qui Lui
a tout donné, tout sacrifié, sans murmurer.
Comment cela arrivèra-t-il? Il ne le sait pas;
le secret de la foi c’est de croire sans savoir,
d’avoir la convictioif*'que tout est possible
à Dieu, même ce qui peut sembler le plus
impossible. Et la fidélité et la confiance du
patriarche eurent leur récompense déjà sur
cette terre; le Seigneur avait pourvu et une
voix d’ange lui annonça la fin de l’épreuve.
Il avait démontré par les faits que sa fidélité envers Dieu était encore plus grande que
l’amour de son fils et qu’il aurait été prêt à
le sacrifier, si Dieu avait voulu.
Le bonheur d’Abraham ressembla alors à
celui d’un père et d’une mère qui, abandonné tout espoir de voir guérir leur enfant,
et résignés à remettre son âme dans les mains
de Dieu et à ne plus le, voir sur la terre,
s’aperçoivent tout à coup que l’enfant, contre toutes les prévisions, s’achemine vers sa
guérison. Celui seul à qui Dieu a accordé ce
bienfait peut comprendre cette joie; les autres qui ont dû vider jusqu’au fond la coupe
d’amertume, ne peuvent que l’entrevoir. «
Mais il y a plus : avec son enfant le patriarche retrouve la paix de l’âme parce
qu’il peut désormais aimer son fils de tout
son cœur sans craindre que cette affection
puisse le rendre infidèle à son Dieu.
* sic
Nous atissi nous sommes appelés à passer par des épreuves semblables à celles
d’Abraham ; plusieurs parmi nous ont connu
des heures d’anxiété mortelle auprès du lit
de souffrance d’un enfant bien-aimé, de
« 1 unique » peut-être et savent combien
grande est notre joie quand l’épreuve est
passée et l’enfant nous est laissé.
Mais il arrive que nous sommes appelés
à monter non pas sur la montagne de Morija, « Dieu pourvoira », mais sur la Montagne des Oliviers où se trouve le Gethsémané
et que nous apprenons à répéter avec J ésus :
« Que ta volonté soit faite et non la mienne ».
Même alors, notre foi n’est pas sans .sa
récompense parce que nous pouvons dire
de notre enfant ce que disait un autre croyant de l’Ancienne Alliance, David: « 11 ne
retournera plus Vers moi, mais moi j’irai
vers lui », et le ciel, la vie futüre'deviennent
pour nous une réalité absolue quand notre
créature nous y a précédés, car « où est ton
trésor, là aussi sera ton cœur»; notre trésor est dans les deux, quand nous savons
que nos bien-aimés se trouvent là-haut auprès du Père. Rinaldo Malan.
Histoire Vaudoise.
Un ancien temple VaudoÜ à Pramol.
Le village des Gardalins, un des plus
élevés de Pramol se compose actuellement d’une demi douzaine de maisons;
il y a toutefois des traditions locales, selon
lesquelles, anciennement ce village était
un des plus, importants du vallon; en
effet on y voit de nombreuses ruines
d’anciennes murailles et maisons. Il y
à l’extrémité supérieure du village un
beau pré où, selon la tradition, se tenaient des marchés auxquels accourraient même les habitants du Val StMartin; probablement donc les Gardalins représentaient pour Pramol ce que
le village du Taillaret représentait pour
La Tour; aussi.le Taillaret avait anciennement son marché et une importance
bien plus grande qu’aujourd’hui.
C’est à un des coins du pré du marché
des Gardalins que l’on voit quelques ruines de murailles adossées à la montagne
et qui, selon la tradition, appartenaient
à un ancien temple vaudois; on appelle
cet endroit la Gheiso et, toujours selon
la tradition, il y avait à côté de l’église
un puits qui a maintenant disparu, mais
qui probablement saisissait l’eau d’une
source qui sort un peu au dessous du
village.
A quelle époque y eut-il aux Gardalins
cette église?
Voilà un problème qui n’est pas facile
à résoudre. Nous savons que en 1573
le pasteur de St-Germâin Fr. Guérin qui
vivait et prêchait dans le village des
Balmas monta à Pramol (alors habité en
bonne partie par des catholiques) et
réussit à les convaincre tous (sauf 2) à
embrasser la cause vaudoise. Les Pramollins descendirent pendant quelques
semaines aux Balmas pour faire leur
instruction religieuse avec M. Guérin
puis, selon notre historien Gilles, « ils
demandèrent à être pourveus de pasteur.
Et y fut pourveu par un colloque tenu
sur le dit lieu de 13 pasteurs et de plusieurs députez des églises circonvoisines
cl l’année suivante 1574 aujnois d’Avril
en un autre de 17 pasteurs et de plusieurs députez et depuis<11 y a toujours
continué le St Ministère sans empeschement et de grande édification». Gilles,
qui écrivait ces lignes, fut lui-même pasteur à Pramol de 1599 à 1603 et selon
toute probabilité ce fut alors que l’on
commença à avoir des cultes réguliers à
la Ruà dans un temple qui s’élevait sur
l’endroit même où ont été bâtis plus
tard les deux temples du 19.me siècle.
Devant l’églisè actuelle, en effet, il y a
remplacement de l’ancien cimetière qui
se trouvait évidemment à côté du temple.
Il est donc assez difficile de penser que
le temple des Gardalins fût édifié par les
Pramollins après la venue de François
Guérin et il est plus aisé de croire que cet
édifice existait déjà à cette époque, qu’il
avait été élevé presque en même temps
que les églises d’Angrogne et des Drumillous de St-Germain vers la moitié du
16.me siècle et qu’il accueillait les habitants de Pramol qui, avant la venue de
Fr. Guérin, étaient déjà vaudois: les historiens, en effet, nous laissent comprendre qu’une partie de la population du
vallon se rattachait déjà d’une manière
plus ou m'ôins ouverte aux doctrines
vaudoises. C’est donc d’un des premiers
temples des Vallées que nous parle le
hameau des tlardalins. D. B.
L’Ormeau de la Balsille.
Il se dressait fièrement sur le rocher du
Château de la Balsille et il avait bravé —•
pendant plusieurs siècles les plus violents
aquilons. Il avait été témoin des souffrances
endurées par nos pères pendant le siège, de
leur héro'isme, de leur fuite sous la conduite
de Tron Poulat...
Les étrangers qui se rendaient en pieux
pèlerinage à la Balsille, montaient jusqu’au
Château pour inscrire leurs noms sur son
vieux tronc et pour emporter avec eux —
comme une relique sacrée un morceau de sa
rude écorce. Maintenant le vieux témoin,
l’Ormeau séculaire, n’est plus ! Son tronc,
affaibli par l’âge, n’a pas pu résister à la
violence de l’puragan du 23 Décembre dernier et il est tombé comme un vaillant lutteur. H. Balmb.
COLLECTE
EN FAVEUR DE LA CAISSE D'ÉfflÉRITATiON.
Chers Frères,
Peu de semaines à peine se sont écoulées
depuis que, en rouvrant la souscription
en faveur de ia Caisse d’Eméritation de
nos Pasteurs et de leurs familles, nous avons
lancé un chaleureux appel à tous nos frères
en particulier, et à toutes nos Eglises constituées, les invitant à prendre part à la noble lutte pour remporter le prix qu’un généreux ami anonyme nous avait préparé.
Notre appel n’a pas été fait en vain et
les listes de souscriptions nouvelles que nous
avons déjà publiées, et celle que nous allons publier bientôt, nous donnent désormais la certitude que le prix n^ous est
assuré.
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C’est 13.000 lires en chiffre pond, collectées en peé de temps, des joo mille que
nous devons recueillir pour pouvoir en réaliser cent mille autres; et puisque huit mois
nous séparent encore de l’échéance fatale,
nous donnerions üne preuve bien mesquine
de notre foi, — de cette foi qui, nous a soutenus lorsque nous avons sonné le rappel à
tous nos frères, les invitant à venir-en aide
à nos frères Pasteurs et à leurs families —
si nous désespérions d’atteindre le but.
Nous disons donc ,aux Eglises et aux Frères qui n’ont pas encore donné : « Donnez,
— Donnez 'généreusement, largement, —
donnez avec le sentiment d’être réellement
les représentants visibles de la Providence
Divine invisible » ; — aux Eglises, aux frères
et amis qui ont déjà donné, en leur disant
une fois encore av’ec une profonde émotion:
V. Merciv. nous leur disons en outre, avec
crainte et tremblement, mais aussi avec le
courage et la chaleur qui sont le fruit de la
conviction de la bonne cause que nous défendons : « Donnez encore, —- ne mesurez
pas votre générosité d’après ce que vous
avez fait, mais d’après ce que vous savez,
dans le secret de votre conscience, de pouvoir faire ».
Il ne faut jdus tolérer davantage la pensée que nos Pasteurs, après avoir épuisé
leurs forces physiques et intellectuelles dans
1-effort de soutenir notre esprit, de vivûfier
notre foi, se trouvent réduits eux... ou leui's
veuves, à vivre de piùvations, tout juste
lorsque, au point de vue humain et chrétien,
ils auraient le droit de jouir d’un repos mérité et tranquille.
En avant donc, chers frères, av^ec foi,
avec courage, généreusement et de gaîté de
cœur.,
Le but n’est pas encore très proche, mais
la charité de Dieu agit en nous.
Les Membres laïques de la TahleVaudeise.
Poor TECHO aux “Hirondelles,,.
Report L. 248,
» I,
Bonetto Louise, S. Germano
Barus E., Inverso Pinacsa
Coucourde Michel, Id.
Richardson E. J., Edimburgh
Jahier Adelina, Torino
Rochon Giov., Inverso Pinasca
Bertin Alexis’ $. Diego
Long Emma, Marseille
Garrou J. Louis, Marseille
Rivoira Em., ."forino
Pascal Enrico, Torino
Costabel V. A., Milano
Constantin Cath., Prarostino
N. Nr (Ajasse) Massello
Primo Giuseppe, Torino
Revel B., Genova
Total L. 295,30
Une centaine d'^i. hirondelles » reçoivent déjà
régulièrement L’Echo. Mais il y a encore de
rargent et des adresses en route !‘
CHRONIQUE VftUDOISE.
cessé de verser sur ims cemn.,.,
neige et de la pluie eu fib:iui’;iiu
heureux ! », ont pensé uo.s é;iiin;n:
lège er v'»yr:t l’état d(>s
Gouvernémeui nous ai corde ee.
1.1
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est
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jour.s de verni '!> .-i (le st 1 >
—■ Le i.r Janvier la Typographie Alpine,
quiàepuis sTlongtemps imprime notre feuille,
est passée dans les mains de son nouveau
propriétaire,'notre frère dans la foi, M. C. U.
Rastellini, auquel nctus souhaitons beaucoup
d’encouragements êt de succès dans son œuvre. Nous tenpns à présenter en même temjns
nos meilleurs vœux à M. Auguste ’'Coïsson
qui a su, par son intelligence et son travail,
faire connaître et apprécier l’Imprimerie Alpine dont il a été jusqu’ici propriétaire.
Massel. Le jour de Noël, au temple, imposante assemblée. Un beau chœur fut
chanté sous la direction du régent pai'oissial
et plus de cent jiersonnes participèrent à la
Sainte-Cène aux services du Jeudi et du Dimanche.
— Il nous arrive de New-York la nouvelle
du mariage de M. Josué Trou de Palmaiq
avec M.lle Louise Giraud. Que Dieu bénisse
ces époux et les guide dans la vie.
Pigncrol. Nou^vohs eu des fêtes parculièrement bénies, grâce aussi au concours
de MM. les “pasteurs émérites B. Gardiol et
H.. Trou: -ces deux frères ont occupé »la
chaire successivement les Di^manches avant
et après Noël; le 21 Décembre nos deux
Unions Chrétiennes de jeunes filles étaient
rçunies pour accueillir le message toujours
bienvenu de M.me L. Gardiol, présidente de
gi'oupe; et jle 28, c’était les no enfants
de nos deux écoles du Dimanche qui se réu-’
Hissaient « autour de l’arbre aux mille flamrnes ». Le programme, sobre mais varié
(chants, récitations, projections lumineuses)
— Nos solennités chrétiennes de Noël ont
été favorisées par un temps idéal qui a cou^l'onné Ifs pe^tess-herbeuses de magnifiques
^^toufles-de primevères et nous donne Villu
,sion d’etre sur la Côte d’Aziir."
a été, nous diLon, fort apprécié par le pus%.
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blic des petits"... des grands, accourus les
uns et les autres en grand nombre. Nous exprimons notre reconuaissanhee aux généreux donateurs et à toutes les personnes qui
ont concouru à la bonne réussite de cette
fête; nous devons des remerciements en particulier à la' Chorale, qui a pris un bel essor,
et dont les chœurs ont contribué a l’édification, soit de « l’Arbre », soit de nos cultes
de Noël. Que Dieu bénisse, et que Son Esprit Saint rende durable les bonnes impressions reçues !
Pomarct. Notre frère le docteur Arthur
Coucourde vient de célébrer son mariage à
Turin, avec M.lle Marguerite Bosio dl Moncalieri. Au cher Docteur, qui fut pendant la
guerre un si vaillant officier, nos meilleurs
vœux.
LaTour. Nos meilleurs vœux à M. Dajnel
Malanot et à M.lle Clémentine Mondon qui
ont célébré leur mariage le 23 Décembre,
à La Tour.
—• Nous avons eu parmi nous, pendant
les fêtes, les trois étudiants de Théologie (Je
La Tour, qui nous ont apporté d’excellentes
nouvelles.de notre Ecole c^e Florence.
—' Nous avons encore joui, le jour du Nouvel-Au, du beau temps, nniis, deiniis lors les
cataractes du ciel amjilcijicii) omœrles ii’oiit
Pramol. Le culte de Noël a été fréquenté
par une assemblée imposante. Un bon nombre de frères et sœurs se sont approchés de
la Table de la Communion. Quel dommage
que tous les membres de notre église ne sentent pas le besoin de célébrer leur Seigneur
et de ■ s’unir spirituellement à Lui par la
Sainte-Cène.
— Le 19 Décembre l’on célébrait le mariage de Michel H. Long des Clôt avec M.lle
Emilie Peyronel des Plenc. Nos meilleurs
vœux aux époux !
Rome. M. le pasteur Giov. Rodio, l'ésidant à St-Jean, va se rendre prochainement
à Rome pour y donner une série de prédications dans nos deux temples. Nous le suivons de nos meilleurs vœux.
la brave jeune fille.
Le culte de Noël a attiré l’auditoire des
grandes occasions; nous regrettons pourtant vivement que très peu d’hommes participent à la Sainte-Cène. ^
— La Fête de VArbre pour les petits et
les grand.s a eu lieu Dimanche 28'Décembre.
■’^Nos 128 enfants étaient presque tous présents. Nos petits orateurs se sont fait honneur et les hymnes de Noël furent très bien
exécutés; particulièrement goûté le chœur
des monitrices, agrémenté par la belle voix
de basse de notre ami Jean Morel de La
Rounc. Une belle corbeille de « grissins » au
beurre, des oranges, du chocolat, obtenu
gratuitement par l’entremise de M.lle Ilda
Rivoir, et des feuilles illustrées complétèrent'la fête, à la grande satisfaction de tout
ce petit monde. Lhi cordial merci à notre
frère Adolphe Morel de Pian Prà qui a fourni
le superbe sapin et à toutes les gentilles personnes qui. nous ont donné un coup de main
pour l’orner.
Saint-Jean. Nos fêtes de Noëj, favorisées
par un temps magnifique et par un état de
sauté excellente chez les petits et les grands,
ont été des plus réjouissantes. Nous en bénissons le Seigneur.
Une assemblée vraiment imposante se
réunissait dans le temple pour la célébration
du culte de Noël, et le beau chœur Minuit
chrétiens, bien exécuté par notre Chorale,
forte de cinquante voix, sous la vaillante
direction du régent paroissial M. Coïsson,
relevait la solennité de ce culte. ^
^ La fête de l’Arbre de Noël pour nos écoles
du Dimanche, qui eut lieu dans le temple à
la veille de ce jour, a été des plus belles et
réussies dans sa simplicité.
Le grand et beau sapin, don de M.me Line
Peyrot, richement orné et étincelant de lumière; deux cents enfants pétillants de joie
impatiente, les chants nombreux enlevés
avec entrain et unq harmonie charmante;
un joli programme de incitations variées et
justement applaudies, parmi lesquelles deux
petites rondes ravissantes des enfants de
M.lles Bastie et Arnoulet : c’en était assez
pour assurer le succès de la fête.
Mais comme ces enfants s’en furent heureux lorsque, en plus que cela, ils se virent
avec les petites mains embarrassées d’un joli '
pain blanc, d’une plaque de chocolat, un
cornet de figues et d’un beau crayon ! Et
leurs vingt moniteurs et monitrices qui
avaient tout préparé et pourvu étaient si
heureux de leur joie !
Merci de tout notre cœur à tous ces amis
Rorà. Dans le courant de Décembre la
Paroisse a été visitée par quatre étudiants
de la Société Pra del Torno. Les nombreux
auditoires qui se sont rassembles dans les
écoles des Fusines et de Rumer, pour entendre les nouvelles missionnaires, ont témoigné leur reconnaissance aux jeunes orateurs
par des collectes très satisfaisantes.
Le 16 Décembre un nombreux cortège
accompagnait au cimetière la déiiouille mortelle de Lucie Daimo, dccérléc à Rumer à
l’age de ib ans.'Ce déjiart inattendu laisse
un gpand vide dans, la famille adoptiVe de
l'Nr*''» ^ r/-» 1 <-.11
ronel,- pasteur, et t)'avid Revel, et du Pasteur de la Paroisse. Le tout très apprécié et
applaudi, ainsi quë la meme savoureuse distribution d^ friandises plus haut mentionnée et faite à tous egs chers enfants.
A M.lle Marie Proche!, iu4titutrice, qui
avec tant d’amour et de travail a,préparé
cette jolie fête, à ses frères et sœurs, à M.me
-Fuhrmann qui l’ont si bien aidée, notre admiration sincère et nos plus chaleureux remercîments. La réu.ssite n’en pouvait être
meilleure.
— Une autre petite fête, très sympathique
dans- son intimité, a été offerte à nos
chers vieillards de l’Asile le jour après Noël..
En cette occasion, nos enfants des écoles du
Dimanche leur font ]>art de leur petit goûter
de la ifête de J.!Arbre —■ que des chers amis
ne .manquent pas de compléter par de jolis
dons et utiles cadeaux. Les extrêmes se touchent, a-t-on dit ; et il faisait bon de voir
ces vieillards tout heureux de leur petite
fête, et de l’affection dont ils étaient l’objet.
— Et pour clôre, une gentille soirée de
notre Société de chant qui, ce Dimanche
dernw, se donna un peu de vacance et de
bon temps en chantant beaucoup plus que
d’habitude, mais en entremêlant ses chants
de jeux et de douceurs tout à fait extra-réglementaires.
—■ Le 27 Décembre M. le chev. avocat
Jean E. Peyrot et M.lle Emilie Albarin s’unissaient en mariage à St-Jean et recevaient la
bénédiction nuptiale.
Nous adressons à ces chers époux nos
vœux les plus affectueux. ■
—■ Le culte de fin d’année, avec service de
Sainte-Cène, qui a eu lieu Mercredi soir dernier dans la Maison Vaudoise, a été des plus
édifiants et solennels. Toutes les places de
la Salle Albarin étaient occupées et la plupart des présents, parmi lesquels beaucoup
de jeunesse, s’approchèrent de la table du
Seigneur.
Le matin du premier Dimanche de l’année
un autre culte avec Sainte-Cène fut présidé par le Pasteur de la paroisse dans la
grande école de Mourcious, auquel participèrent, malgré le mauvais temps, un nombi e
très.réjouissant de nos frères et sœurs de ce
quartier reculé.
—■ M. le pasteur émérite B. Gardiol, qui
depuis Octobre dernier a fixé sa résidence
parmi nous, a occupé la chaire à deux reprises dans la courant du mois de Décembre.
généreux de notre enfance qui avec tant
Villar. Nous sommes heureux d’apprendre que l’Union Chrétienne des jeunes gens,
après un sbmmeil de trois-ans, a repris grâce
à l’infatigable activité de M. P. MichelinSalomon, ses séances sous la présidence de
M. Paul Plenc.
de cordialité empressée nous ont donné le
moyen de distribuer ces friandises et un
merci tout particulier à notre cher et'fidèle
ami M. Humbert Albarin, directeur de la
Fabrique Talmon de St-Jean, qui nous fit
parvenir pour cette fête et celle de Mourcious
trois cents plaques consistantes de délicieux
chocolat. ^
— Le Dimanche 28, un autre arbre de
Noël s’allumait à Mourcious pour l’école du
Dimanche de cette fraction éloignée....de la
paroisse. Un arbre superbe d’élégance et de
bon goût ! Pour le public, pas de frais de
chauffage, car il y avait bien deux cents personnes entassées pour l’occasion dans notre
modeste local. Les enfants, de soixante à
■quatre-vingt, (ça grouillait d’enfants), buvaient des yeux le sapin féérique, si différent des sapins de leurs monts, et les grands
buvaient à la même source.
Ici encore, récitations et cantiques, et
puis la rondes des vieilles grand'mères ci, en
plus, deux duos de violon, s’il vous plaît;
sans compter les cpielques mots d’occasion
des deux directeurs de l’école, MM. F. Pey
France. M. le pasteur M. Beltrando de
Codognan (Gard), originaire de Pramol nous
prie d’exprimer ses bons vœux à tous ses
frères Vaudois et d’annoncer à ses nombreux
amis que sa famille s’est accrue dernièrement d’un petit : Henri Luc.
Ncw-Yorlv. Une carte .de M. le pasteur
H. Bertalot nous annonce son heureuse arrivée à New-York. Il nous dit entre autre
qu’il est « giunto un po’ sbatacchiato, ma
sano e salvo ».
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
g.me Liste de Souscription.
Sig. Michele Robert e Signora'
(Rifugio)
I medesimi, (Orfanotrofio)
Sig. F. Margaria (Rifugio)
Lo stesso (Ospedali)
Lo stesso (Orfanotrofio)
Sig. Angelo Boraso, Genova
(Rifugio)
Unione delle Giovani, Rio Marina (Id.)
L. lOÒ,—.
)> 300,—
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Sig.'^aolq Ricca e sig.ra Adelfina (Id.) ”
Sig.na Berlin Maddalena, Lon"dra (Id.) ' » 6,—
Banco di Roma, Succursale Airali (Id.) ” 150,
Sig.na C0ÏSS011 Maddelena, Can- ■
nes ^ ®
L. 678,20
Listes précédentes » 3.174,35
/ Total L. 3.852,55
Lit lieutenant Charles Ribet.
4.me Liste de Souscriptions.
Sig. Amato Jalla, Titolo di Rendita L. i.ooo,—
Sig. A. Muston, past., Livorno » # io,—'
Capitano Aldo Muston, Id. » io, ■
Un amico ^5,
Sig. Guido Vinay ■ » 5o,
L. 1.085,—
^ , Listes précédentes » 1.160,—■
Total L. 2.245,—■
Lit Doct. Chev. A. Rostan.
26.me Liste de Souscriptions.
Sig.ra Jenny Rostan e famiglia,
«in memoriam » L. 200. ■
Listes précédentes '» 7.876,—■
Total L. 8.076,—
NOUVELLES RELIGIEUSES.
Algérie. Dans le but de compléter le
peuplement de sa grande colonie par b élément îrançais, le Gouvernement général de
l’Algérie choisit, chaque année, divers territoires qu’il relie par des routes aux centres
voisins. Il y amène l’eau indispensable aux
besoins des habitants, y construit les bâtiments publics (mairie, écoles, poste), nécessaires poiir constituer un village et y
assurer les services administratifs, scolaires
el médicaux.
Au programme de cette année figurait la
fondation de cinq nouveaux villages, dont
un dans le département d’Alger, un dans
celui de Constantine et trois dans celui
d’Oran. De ces derniers, celui de Ténézera,
dans l’arrondissement de Sidi-bel-Abbès,
comprenant un territoire de 1.643 hectares,
alloti en concessions de 60 hectares, composées chacune d’un lot à bâtir, d un lot de
jardin et d’un ou plusieurs lots de grande
culture, vient d’être attribué sur la demande de M. le sénateur Re\eillaud, pie
sident de la Société Coligny — à des familles
de cultivateurs patronnés par cette Société
qui, comme on sait, complète, par des
avances de fonds remboursables eu 15 annuités, l’avoir et les ressources exigées des
émigrants français qui veulent s établir en
Algérie.
Les familles protestantes admises au bénéfice de ce patronage et de cet allotissement de concessions gratuites, sur des terres
de bonne qualité, se prêtant à la cultuie
des céréales et de la vigne, proviennent pour
la plupart de cette haute vallée de Fiaissinière, dans, les Hautes-Alpes, illustrée autrefois par la résistance héroïque des Vaudois'du Dauphiné si longtemps traqué par
les .sbires des archevêques d’Embrun, et
^ qui fut aussi, au siècle dernier,, l^principal
champ de l’activité évangélique de FélixNeff,
dans la période du Réveil. Cette haute vallée
où les villages ; Dormillouse,, lesViolains, etc.,
sont à peu près de 2.000 mètres au-dessus
du niveau dè la mer et dont les maigres
chaiùps de labour sont sans cesse menacés
parties avalanches, a dû déjà chercher dans
l’exode algérien, le salut et la sulisistance de
ses habitants; mais', grâce à cet exode, ou
ce ‘déiiûmenl el cette misère trouvèrent
Farde CL Fapinii de la soUdat-ilé protestant,
de nouveaux villages Iian<;,ai.s, aiijoioa ao.r
riches et prospèies: Les irois-MaraDuiis,
Guiard ou Aïn-Tolba, Descartes, Turenne,
Hammam-bpu-Adjar, ont reçu les essaims
féconds de nos montagnards protestants de
France et ont fait « fleurir comme la rose »
des plaines jadis en jachère ou que gratjait
à peine le soc de la charrue arabe au milieu
des touffes de lentisques ou de palmiers
nains
Le nouveau centre de Ténézera ne sera
pas très éloigné des villages de peuplement
protestant dont nous venons de rappeler
les noms, et où les Baridon, les Berthalon,
les Pellegrin, les Anthouard, les Arnoux, les
Mathurin et autres retrouveront des parents
et coreligionnaires de leur nom.
En attendant qu’un pasteur ou un colonévangéliste s’établisse peut-être à demeure
parmi eux (comme avait fait à Guiard
« l’homme de Dieu », qui fut le saint et legretté pasteur Banjamin Tournier), le pasteur de Sidi-bel-Abbès pourra d’autant plus
facilement desservir, au point de vue religieux, celte nouvelle annexe, que le nouveau village, situé sur une route carrossable,
entre Chanzy et Ténira, est seulement à 7
ou 8 kilomètres de distance de la station
de Chanzy, sur la ligne du chemin de fer
d’Oran et Bel-Abbès à El Aricha.
Comme la température y est très supportable, même au plus fort de l’été (l’altitude
moyenne étant de 700 mètres) et la salubrité
excellente, il est à croire que les colons de
ce nouveau centre s’y acclimateront très
vite et très bien, comme ont fait leurs compatriotes des autres centres de l’Oraiiie; ils
V seront, comme eux aussi, fidèles à la recommandation de la Genèse : « Croissez et
multipliez ! ». Et ce sera un fleuron de plus
ajouté à la'couronne„(ie cette Société Coligny
dont l’œuvre philanthropique patriotique
et coloiiisatidce n’honore pas seulement le
nom du grand Amiral qui fut le premier
colonisateur français, mais garde aussi pieusement le souvenir, plus près de nous, des
Gustave Monod, des Eh. Thierry-Mieq et
des Paul Mellon qui présidèrent,tour à tour,
les conseils et les travaux d’une Société qui
n’a cessé, depuis sa fondation, de se développer et de faire du bien « pour Christ et
pour la France ».
Bohême. Nous trouvons sur le Qiiarierly Register des nouvelles trè.s intéressantes à propos du mouvement religieuxdans la nouvelle république de la Bohême. Cette région nous intéresse d’une
manière toute spéciale parce que c’est
très probablement dans là Bohême que
Pierre Valdo est mort; il y avait en tous
cas dans ce pays, de son'temps, un bon
nombre de disciples. En 1450 les disciples de Jean Huss, le martyr de Prague,
et ceux de P. Valdo fusionnèrent en formant l’Église des Frères. Cette église fut
terriblement persécutée par les autorités
de l’Empire Autrichien et cessa entièrement d’exister en 1781, lorsque l’empereur Joseph II, en accordant finalement la liberté aux protestants, les obligea à se rattacher soit à l’église luthérienne soit à la calviniste.
Au mois de Décembre de 1 année dernière, à peine la nouvelle république
était-elle formée, que les deux branchesprotestantes s unissaient et adoptaient
•le vieux nom de « Eglise- des Frères de
Bohême». Cette église a fondé aussi àPrague une Ecole de Théologie Huss qui
est subventionnée par 1 Etat et c[ui a les
mêmes droits qu’ont les autres facultés
de l’Université de Prague.
L’Eglise des FTères, quoique encore
peu nombreuse, a déjà une forte influence dan.s le nouvel Etat: le président
de la république, M. Masarick, est un
de ses membres, ainsi que le docteur
Be'nes qui a élé son princip.al représentant à h' Coiiféi'enci de P.U'is.
Il y a a.ussi un fort mouvemei;! p.armi
les prêtres cath&liques de la Bohême qui
réclament l’adoption de la langue nationale dans le culte, l’élection des évêques
de la part du peuple et l’abolition du
célibat obligatoire, lis ont eu dernièrement une réunion à laquelle ont pris part
500 ecclésiastiques. Qui sait si nous n’assisterons pas un jour à la naissance d une
église chrétienné nationale dê la Bohême
qui prenne son inspiration de Jean Huss?
Nouvelles poliliques.
M. Nitti est anjivé, le 5 courant, à Paris
où M. Clemenceau qui était venu l’attendre
à la gare lui fit un chaleureux accueil. Il eut
le soir même un premier entretien avec le
Président du Conseil français et lepaitit le
lendemain matin pour Londres, afin de conférer d’abord avec Lloyd George et repartir
ensuite Jeudi pour Paris où la Conférence
proprement dije s’ouvrira le 10 couiant. On
a lieu de croire qu’on va y faire de lahonne
besogne, et M. Nitti aurait affirme a ce piopos que la question àé Fiume sera plus que
vraisemblablement tranchée avant son letour en Italie. Que Dieu le veuille ! Le mal
est que, à côté des questions de Fiume, de
nos confins orientaux et de l’Adriatique, intéressant tout spécialement l’Italie, l’Angleterre voudrait le réglement du problème
turc, autrement dit la liquidation de la Turquie d’Europe et le transfert du Califfat musulman de Constantinople à Brussa ou à
Konia; la France de son côté semble uniquement préoccupée de son système defensii
en prévision d’une guerre éventuelle... Voilà
du pain sur la planche pour plusieurs conférences, sans compter une foule de questions
guère moins importantes qu il y a urgence
à résoudre.
^— En l’absence de M. Nitti, le Conseil des
ministres s’est réuni le 3 courant, vivement
préoccupé des grèves et bruits de grèves plus
que jamais à l’ordre du jour. On prétend,
mais nous attendons les faits pour le croire,
que le Gouvernement serait. enfin déciaé à
combattre de toutes ses forces ces périodiques agitations des employés de 1 Etat, tout
en faisant droit aux réclamations fondées
sur le droit et l’équité. Cela n’a pas empêché
les employés des Postes, Télégraphes et Téléphones de se croiser les bras pendant 24
heures, le 5 courant, pour forcer la main à
' l’Etat au sujet des nouvelles augmentations de salaires qu’ils réclament en faveur
des employés des dernières catégories. Les
employas des chemins de fer qui avaient
d’abord projeté de se mettre en grève aussi,
dès le premier janvier, pour des causes analogues, ont ajourné la décision fatale... ma,is
nous, ne sommes guère plus rassurés. poui ,
cela et la grève peut encore éclater d’un moment à l’autre sous le prétexte le plus futile !
Les employés de l’Etat coûtent déjà aux
contribuables au-delà de 3 milliards par an ;
les chemins de fer à eux seuls ont un déficit
de plus d’un demi-milliard par an; les Postes
et Télégraphes de plus de 100 millions de
lires... et les employés continuent a reclamer
encore et toujours de nouvelles augrnentations ! Or si l’Etat ne marche pas, gare à la
grève ! Et que dirait-on si un beau jour les
contribuables, à bout de patiente, se mettaient en grève à leur tour ?
— L’application de la taxe sur les objets
de luxe qui aurait dû entrer eu vigueur le
i.r Décembre, puis le i.r Janviei, est encore
prorogée au i.r Février ! D ici la les magasins se videront... et les coffres de 1 Etat ne
se rempliront guère.
— La presse de France et d’Italie est revenue dernièrement sur les tentatives de paix
qi^ie q’Autriche a faites en avi il et mai 1917*
auprès des àlüés par l’entremise du prince
Sixte de Bourbon. On n’a pas oublié comment elles ont piteusement échoué et nous
savions déjà pourquoi elles ne pouvaient
aboutir. Mais ce qu’on ignorait probablenient c’est que, vers cette époque, notre
chère alliée la France n avait pas la plus
parfaite confiance en nous et que à 1 occasion d’une paix séparée avec 1 Autriche
— elle aurait fait bon marché de nos intérêts, pourvu que son Alsace-Lorraine lui fût
reconnue ! De son côté, le général Cadorna
dément formellement l’accusation du prince
Sixte, d’avoir, de son propre chef, engagé
des pourparlers avec les mandataires autrichiens à Berne, pour obtenir le seul Trentin
italien en renonçant à nos autres revendications.
__ Ues souscriptiolis au nouvel emprunt
5 % ont commencé hier et personne ne doute
que la formidable opération financière, destinée à soulager nos finances, n ait un plein
succès. F
QUI ES-TU ?
« Qui es-tu mon enfant?
« Seigneur, je suis un repentis qui veut
ton pardon; je suis une douleur qui veut
ton amour; je suis une foi qui veut ta lumière. ■
« Seigneur, je suis une volonté tendue
vers toi: je suis une faiblesse qui succombe ; je suis un espoir qui t attend
«Seigneur, je suis une voix qui t appelle; je suis un regard qui te cherche.
« Seigneur, je suis un pauvre cœur qui
t’aime».
(De Patrie lointaine). A. Bertrand.
Abonnements payés et non çiuittancés.
1920: Miotti Math., San Francisco — Bonin Jacob, St-Germain — Fontanive Avv.,
Anduins — Martinat Luigia, Inverso Porte
E Grill Carlo, Perosa Argentina — Gönnet
Anna, Prarostino — Gönnet L., Novara ■
Long M., Genève — Rivoir-Rossier H., Ge—. Piene Pierre, Torre Pellice —■ Clerico M., La Maddalena —■ Gardiol Franc.,
S. jSecondo — Armand-Hugon Jean, Torre
Pellice — Jourdan J. J., Torre Pellice ■
Prof. Gardiol, Salerno — Selli,, Torre Pellice
—■ Peyronel J., Torre Pellice ' Robeit Judith, Prarostino —■ Gönnet Henri, Id.
Cardon J., Id. — Cardon Luigi, Torre Pellice — Vinçon Et., S. Germano Rivoir
David, Torre Pellice — M.me Pontet. Id.
— Mondon S., Roma — Moreno Rachel,
Genova —■ Long G., Oschawa, Can. Pastre
M., Torre Pellice — Gtill M., Flenrier, Suisse
^ Bellion H., Luserna S. Giovanni — Eynard Em., La Tour — Bernoulli, Id. — Minastier J., Id. —■ Beckwith C., Id. ■ Voila
'Arnaldo, lieutenant, Gorizia — Bauer R.,
Genova —■ Morglia Lillia, Rorà • DanneBert, Luserna S. Giov. —^ Rollier Eric, Milano — Giaime Jean, Luserna S. Giov. —
Massel J. P., Bobbio —■ Bounous J. D.,
Prali —■ Clot H., Traverse — Pons Théoph.,
Perrero —• Peyrot J. H., Prali - Poët Albert, Fuetto — Pons J., Perrero, —■ Peyran
Jean, Id. — Peyrot Philippe, .Màftaglia —
Pascal*Jean, Chiabrano — Barai Ed., Maniglia Pons Ad., Id. — Pons Philibert,
Faetto — Poët Alex., Id. —Tron G.G., Massello — Tron Lydie, Id. — Fender Fr.,
Faetto — Pasquet D..' Praroffînô’— Béffinet
Madeleine, Id. — Grill Jean, Id. Beitalot
H., Id. — Gaudin A., Id. — BertalOt Sus.,
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Desideriamo avvertire i nostri amici Lettori che, col Gennaio 1920,
Ci
IL TESTIMONIO
uscirà in nuova veste più rispondente alle esigenze presenti delle
chiese.
Non sarà più un giornale quindicinale, ma una rivista mensile di
almeno 24 pagine, stampata con criteri artistici. Sarà dedicata in
modo speciale allo sviluppo della vita spirituale ed intellettuale
delle chiese evangeliche e di ogni credente cristiano; e conterrà studi,
articoli e notizie intorno al movimento ecclesiastico, alle opere missionarie>> ai vari orientamenti spirituali, a tutti i problemi interni
delle chiese. Non trascurerà le note del giorno che possano interessare
1 anima cristiana e lascerà un largo margine al notiziario dei vari
campi di lavoro.
Ci auguriamo di poter offrire ai lettori più di quanto promettiamo.
La nuova rivista « IL TESTIMONIO » sarà pubblicata in Roma
a cura della casa editrice Bilychnis e sarà diretta dal pastore
A. Fasui,o - 1, Via Cassiodoro, Roma 33 - al quale devono essere
spediti i manoscritti.
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Un fascicolo separato L. 0,60.
Inviare vaglia e ordinazioni, come pure richiesta per copia di
saggio, all’Amministratore Sig. Beniamino Fodera
2, Via Crescenzio - Roma 33.
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di questa nuova Rivista che sarà di grande utilità a tutte le chiese
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COMMIATO.
Dopo quasi 17 anni di esercizio della Tipografía Alpina di Torre Pellice
per motivi miei personali, ne ho ceduto la proprietà al signor Umberto Camillo
Rasteliini.
Non senza tristezza, sento il dovere di prendere commiato dai molti ed affezionati clienti che sempre mi sostennero colla loro inalterata fiducia ; dai numerosi
amici e fornitori; e da quanti con cui, direttamente 0 indirettamente, ebbi a trattare in quel lungo periodo.
Porgo pure il mio riconoscente saluto al direttore tecnico sig. Edoardo Aime
ed a tutto il personale di Tipografia che, nelle liete come nelle tristi vicende mi
fu fedele collaboratore.
Il signor Rasteliini, con nuovi e potenti mezzi di lavorazione, darà una più rigogliosa vita all industria, e sono certo che, visto il nobile scopo a cui egli dedica
il suo lavoro, tutti i miei clienti gli vorranno continuare il loro valido appoggio.
Torre Pellice, 31 Dicembre 1919.
Augusto Coì'sson.
COMUNICATO.
ATELIER DE MARBRERIE
DE
MORGLIA VINCENZO
Da oggi, assumendo la gerenza della Tipografia Alpina da me acquistata dal
signor Augusto CoYsson, mando un cordiale saluto ai lettori di questo periodico, ed a tutti i signori clienti che fin qui vollero benevolmente appoggiare
il precitato signor Augusto Coisson, assicurandoli che porrò ogni cura per
meritarmi la loro stima e fiducia.
Compio il dovere di ringraziare pubblicamente il signor Augusto Coì'sson, per le
molteplici prove di interessamento e per le sue cortesi prestazioni, nelle relazioni fin qui intervenute con la passata sua gestione. Il precitato signor Co'isson
continuerà, per qualche tempo ancora, nelle funzioni di direttore amministrativo, allo scopo di facilitare il trapasso di gestione e per favorire il nuovo
avviamento.
A direttore tecnico della Tipografia, rimane il signor Edoardo Aime, già da molti
anni valente collaboratore della Tipografia Alpina, e le cui capacità tecniche
assicurano la prosecuzione del lavoro accurato, che già era vanto della passata
gestione.
Tengo pure a rilevare, che posso contare sulla valente ed efficace collaborazione
di uno scelto personale.
Porto anche a conoscenza che ho ampliato la Tipografia {ingrandendone i locali)
e dotandola di nuovo macchinario ; mentre. sarà mia cura di migliorare in
avvenire ogni ramo di essa, allo scopo di raggiungere « il massimo della
produzione ed ai prezzi più bassi, compatibiimente col costo del lavoro'i.
Ricordo che gli utili eventuali saranno da me passati a varie opere benefiche, per
cui faccio affidamento sul volonteroso aiuto di tutti.
Mi è grato intanto voler qui ricordare e testimoniare la mia riconoscenza alla
Spett. Cartiera di Verzuolo, ed in particolare all’egregio suo gerente, signor
Ing. Luigi Burgo, per l’appoggio concessomi in questo periodo critico per
le forniture di carta, senza il quale, specialmente i nostri giornali ne avrebbero sofferto.
Devo poi dichiarare, che stante l’aumento costante nelle materie prime, la forte
percentuale delle spese generali, ed il sensibile aumento delle paghe agli operai,
da me accordato a partire da questa data, non mi è possibile mantenere i
prezzi fin qui praticati; e per ogni lavoro (anche se continuativo) stabilirò il
prezzo relativo, volta per volta, ad esecuzione avvenuta, salvo speciali accordi
da prendersi in precedenza.
Tengo parecchie richieste di preventivi ed altre lettere inevase, e prego scusare se,
data la mia lunga assenza da Torre Pellice, ed il forte lavoro, non mi è
fiato possibile finora di rispondere convenientemente a tutti. Appena possibile
sarà provveduto.
Informo che, da questa data, cessa di funzionare il negozio di cartoleria, come
pure la fornitura di cancelleria, sia al minuto che all’ingrosso. Riservomi
precifire, con prossimo comunicato, la Ditta che rileverà tali rami; come pure
mi riservo di rendere note le decisioni prese in merito alla «Libreria».
Infine porto a conoscenza, che a rogito notaio Goss prof. Carlo, in data 6 Ottobre
Ü.S., ho concesso la procura generale illimitata, per tutti i miei affari commerciali e privati, al signor Edoardo Vidossich, già da anni mio collaboratore.
Tèrre Pellice, 1° Gennaio 1920.
(Croce Rossa) Luscrna S. Giovanni»
Il proprietario della Tipografia Alpina;
Umberto Camillo Rasteliini.
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