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Quarante-sixième année.
■--mm
lé Octobrè 1910
N. 41.
i., .-.»fi««;': *
ËCHO DES
îf-r !
PARAISSANT CHA Q Ú E VENDREDI
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commencement do l’année. , , , m «anf
Les «hftng^tmants non accompagnés de la somme de 16 oew.
ne seront pàs pris en considoretion.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, àimables,..^. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8^
SOMMAIRE :
Communication offlcielle •— Jemina Jessie Ford
—Triste semaine — Ephémérides vaudoises
— Notre œuvre d’Evangelisation — Missions — Correspondance — Chronique vaudoise — Nouvelles et faits divers —Nouvelles politiques — Souscriptions.
COMMUNICATION OFFiCIEUE
. ——
Liceo-Oinna^o Valdese.
L’adunanza solenne delle premiazioni, ‘colla quale s’inau^rerà l’anno
scolastico 1910-1911, avrà luogo nelVaitla magna del Collegio Valdese,
Giovedì 20 Ottobre, alle ore 15. Terrà
la prolusione il prOf. M. Falchi.
Fin dal giorno 21, alle ore 8, s’incominceranno le lezioni.
Le iscrizioni si ricevono a tutto il
giorno 20 corr.
Il preside G. Maggióre.
léiidttii Jessie Ford
La mort vient de nous enlever une
amie des plus dévouées de l’Eglise
Vaudoise, en fauchant l’existence précieuse de M“® Ford, à l’âge de 74 ans.
Son départ laissera un grand vide dans
ce cercle restreint de bienfaiteurs, qui
va en s’éclaircissant d’année en année.
Dire tout ce qu’a été M“° Ford pour
l’Eglise est chose impossible. Elle a
travaillé pour nous, elle a organisé des
sociétés, elle a conseillé, mais elle a
surtout prié.
Quoique Ecossaise, elle était devenue
Italienne par le cœur. Elle parlait
ritalien, le pur toscan, et l’écrivait à
perfection. Elle avait acheté en Toscane
alla Strisciâ une propriété, où elle aimait à passer une partie de l’année,
étant ainsi plus prés de ces amis et
de cette œuvre qu’elle aimait avec
une si grande force.
Nous avons eu l’occasion de la visiter dans sa maison hospitalière de
Grosvenor Crescent, à Edimbourg, et la
réception a été telle, que nous ne l’avons jamais oubliée. Elle réunissait
chez elle l’élite des chrétiens de la
ville, toutes les fois qu’un Vaudois
logeait chez elle, afin qu’il fit la connaissancê du plus grand nombre possible de personnes, et cela dans l’intérêt de l’œuvre.
Elle avait fondé à Edimbourg la
société auxiliaire de la Mission Vaudoise, de laquelle elle était l’âme. Elle
présidait régulièrement le Comité, qui
travaillait à merveille sous sa direction si sage et si distinguée.
Elle s’occupa avec amour de tous
nos candidats eh Théologie, en les
suivant de près, et en les dirigeant
dans Foeavred'évahgéiisation au mi
lieu des italiens. Sa maison était leur
maison.
Elle a été une colonne pour le Dr.
M. Prochet, président du Comité et elle
a continué à l’être pour son successeur.
Elle suivait pas à pas nos luttes et
nos succès. Toutes nos œuvres avaient
en elle un grand soutien, et dans les
moments critiques sa bourse était inépuisable.
- L’Ecole Latine de Pomaret, l’Orphelinat, le Refuge, l’Ecole de Théologie,
le Comité, l’Eglise de la Tour, toutes
nos œuvres, en un mot, perdent un
soutien dévoué.
Chrétienne sincère, elle a dépensé
sa vie et ses ressources au service du
Maître. Elle a réalisé les paroles inscrites dans le faire part: c Pour moi
vivre c’est Christ et mourir m’est un
gain ».
Nous exprimons à toute la famille,
et spécialement, à M. l’avocat John
Henderson, noti-e plus profonde sympathie pour le grand deuil qui les
frappe eux et notre Eglise.
C. A. Teon.
TRISTE SEMAINE
La première semaine d’Octobre restera célèbre dans l’histoire. En effet,
rarement autant d’événements importants, se sont donné la main, pour
laisser des traces après eux.
En Angleterre c’est la grève sur
toute la ligne; ce sont des centaines
de milliers d’ouvriers qui sont jetés
brutalement sur le pavé, obligés à
mendier leur pain pour eux et pour
la famille. Les employés des chemins
de fer, les ouvriers des docks, ceux
des mines et des fabriques, tous sont
frappés du même coup. Cet exemple
nous venant de l’Angleterre, du pays
le mieux organisé pour résister au désastre des grèves, donne passablement
à réfléchir aux chefs du grand problème social à résoudre. Qu’en résultera-t-il? Des compromis, des haines
concentrées qui profiteront de la première occasion pour se déchaîner contre l’ordre social, qui deviendra bientôt un désordre permanent.
En Allemagne, c’est tout un quartier de la capitale qui se révolte contre la police, qui veut maintenir l’ordre coûte que coûte.
Pour une légère augmentation de
paie, voilà les ouvriers en lutte avec
les patrons, avec la police et surtout
avec le bon ordre.
Les passions les plus brutales se
sont déchaînées, et si la police n’y a
pas été de main morte, le peuple a
su lui riposter par des attaques non
moins violentes. Les journalistes étrangers accourus pour se renseigner, ont
été Attaqués par la police qui a voulu
les faire passer pour des révolutionnaires.
L’Angleterre et l’Amérique ont dû
fairé des remontrances au ministère
des affaires étrangères, et l’Allemagne
a reconnu ses torts, chose non agréable.
Le Portitgal, an moment où l’on s’y
attendait le moins, quand le roi offrait
tin dîner officiel à M. Fonseca, se soulève en proclamant la république. Là
flotte, quelques régiments d’artillerie,
sous l’habile direction des chefs républicains, réussirent à frapper le
grand coup, en destituant un roi et
en proclamant un nouveau régime.
Hélas! il y a eu des centaines de morts
et de blessés et c’est ce qu’il y a de
plus, triste dans ce drame; quant à la
famille royale, elle a pu se réfugier
sue an vaisseau et aller débarquer à
Gibraltar. Le jeune roi Manuel n’était
pas détesté, mais sans énergie et sous
la tutelle de sa mère excessivement
cléricale, il recueille les fruits d’une
politique moins qUe sage. La première
semaine d’Octobre laissera une page
bien triste dans- l’histoire.
EPHËMËRIDES VAUDOISES
f 4 Oefobr«.
Une confession de foi Vaudoise
rédigée par Calvin.
La Correspondance des Réformateurs, publiée par Herminjard nous
fournit de précieux renseignements
fort peu connus sur des moments très
intéressants de notre histoire. C’est
ainsi qu’une lettre de Farel à Calvin
datée du 14 Octobre 1538 et la réponse
de Calvin à Farel datée du 24 Octobre
même année (vol. V, pages 149 et 170)
nous permettant de connaître un très
curieux incident de l’histoire de nos
pères.
L’année 1538, on le sait, fût très
funeste pour lé Val Luserne, car à
peine son protecteur W.m Furstemburg l’avait quittée, le gouverneur du
Piémont René de Montejean envahit
les Vallées au inois d’Août et les pilla,
permettant aux comtes Rorengo d’emprisonner les pasteurs. Calvin et Farel
avaient depuis la fin d’Avril été exilés de Genève. Les Vaudois adressèrent
alors au Conseil de Genève une requête qui lui parvint le 1' Octobre,
le priant d’envoyer Saunier à Berne
intercéder en leur faveur.
Farel écrivant de Neuchâtel à Calvin le 14 Octobre, nous apprend que
Saunier avait poussé de Berne à Strasbourg (où se trouvait Calvin) pour intercéder aussi auprès des Allentandd.
Pendant que Farel écrivait cette lettré^
Saunier aidé de Calvin s’acquittait de
sa mission; et 10 jours plus tard,- le
24 Octobre, Calvin répondant à Farel
lui rendait compte d’un curieux incident survenu dans l’exécution de cette
mission.
Lorsque Saunier detnanda au Sénat
de Strasbourg de s’intéresser aux Vaudois du Piémont, le Sénat exigea qu’on
lui présentât la confession de foi des
Vaudois afin de pouvoir les recommander aux princes Allemands ¡en
pleine connaissance de cause. Saunier
d’abord se rebella contre; cette exigeance, prétendant être cru sur par
rôle, puisqu’il affirmait avoir prêché
lui-même aux Vaudois et les avoir
trouvés fidèles à la doclrine qu’il professait lui-même. Mais le Sénat insistant, Calvin persuada Saunier de céder et, connaissant parfaitement la
doctrine des Vaudois, il en rédigea
lui-même à la hâté une confession en
leur nom, que Saunier présenta au
Sénat et qui fut reçue comme pleinement satisfaisante. L’intercession de
Strasbourg eut un plein succès.
Furstemberg rentra aux Vallées au
commencement de 1539 et y rétablit
la paix et la liberté.
Quel dommage que cette confession
Vaudoise écrite par Calvin ne noua
soit pas parvenue !
Teofilo Gay.
Notre ome dlvaooHon
En 1860 le Synode de l’Eglise Vaudoise, décidait le transfert de l’Ecole
de Théologie à Florence, et là création du Comité d’Evangélisation. Voilà
donc cinquante ans écoulés, depuis
que cette grande décision a été prise.
Notre Ecole de Théologie à continué
sa mission, en délivrant depuis sa fondation 179 diplômes, c’est-à-dire en
formant le nombre nécessaire d’ouvriers à l’Eglise. Il y a eu, parfois,
même, une pléthore de candidats, ce
qui a obligé un certain nombre de
pasteurs d’aller en Amérique. Si au-,
jourd’hui, par contre, la pléthore se
change en disette, nous espérons que
ce n’est qu’une crise passagère. — Les
J. P. Révèl, Geymonat, Desanctis, Alb.
Rével, E. Combe, ne sont plus des nôtres, et sont remplacés par MM. Bosio,
Luzzi et Rostagno.
Notre Evangélisation a grandi d’une
manière extraordinaire, et si au début
elle pouvait compter 7 Eglises ou stations, ce nombre s’élève aujourd’hui
à 120, Ce n’est plus simplement le
Piémont qui ouvre ses portes à l’E, vangélisation, c’est ritalie toute enÛèrê} eê sont les grandes villes et les
2
villages qui réclament la prédieation
T
if Í
de l’Evangile, ©e^âi’ésl |ius t Uvan
, gèlistes qui se soient bien petifcé en
face de la gra|^e tâcbe;Xce sôn|135j
ouvriers qui v^nfr à î’a^autji>(|ai
^v|)ient de temps à autre et qui prient
les uns pour les autres.
IJ*. Ce n’est plus une poignée d’hommes
^qài disparaît dans la grande mas^
dû peuple, ce sont 6692 frères et sœurs
s^qui apportent leur témoignage à la
vérité et qui confessent avoir en Christ
leur chef et leur Sauveur..
. L'oeuvre a donc grandi et progressé
. d’une manière merveilleuse, et tout
nous porte à remercier Dieu; “ ■
•Et cependant en 50 ans ne dèvrionsnqus pas avoir davantage ? Quand nous
comparons notre' oèuvrêP à celle des
missions au-LessoutOÿ ou à l’Uganda,
ou à la Corée, ne devons-nous pas constater nôtre infériorité ? Oui, si nous
regardons au nombre¡,.’ non si nous tenons compte de la grande différence
qu’il y a entre un champ missionnaire
• et celui de l’Evangélisation. Là, tout
est nouveau; c’est un Dieu, un Père,
un Sauveur, duquel on entend parler
"pour la première fois, ici c’est un
monde qui prétend connaître beaucoup
plus et beaucoup mieux.
Ne nous étonnons donc pas, si le
progrès n’est pas si marqué dans une ,
œuvre d’évangélisation que dans celle ■
des missions. ‘
N'y a-t-il pas reCuI dans un bon
nombre de villes ou dans certaines
localités qui sont bien près d’être abandonnées? Certes, nous ne pouvons nier
lachóse qui Saute aux yeux, mais d’un
autre côté tenons compte de Venthousiasme du premier moment, et ensuite
des défaillances qui ne tardent pas à
se manifester.
Surtout, tenons compte du vent glacial qui souffle avec impétuosité non
seulement sur l’Italie, mais un peu
partout, et nous comprendrons comment certaines œuvres qui paraissaient
promettre beaucoup, périclitent et s’anémient. Le vent est aujourd’hui en
poupe du côté de l’irréligion, et les
ehôses sérieuses n’attirent plus les foules qui se tournent du côté du problème social, politique ou purement
de l’intérêt matériel direct.
Est-ce la faute du catholicisme qui
a tout matérialisé et qui a éloigné les
foules du sanctuaire? Il se peut qu’il
y ait là une raison plausible, mais le
grand motif se trouve au fond du cœur
humain qui n’aime pas Dieu.
Voilà pourquoi s’il y a cinquante
ans, nous avions de grandes espérances à cause de l’enthousiasme qui se
manifestait, un peu partout, à l’ouïe
de la prédication de l’Evangile, aujourd’hui nous devons mesurer nos forces en présence de l’apathie, de l’indifférence ou de la haine irréligieuse.
L’œuvre qui doit se faire aujourd’hui réclame plus de foi, plus d’enthousiasme, plus de persévérance qu’il
y a cinquante aùs.
Alors on allait à l’assaut et on était
écouté, aujourd’hui on se détourne et
on fait le vide autour de vous, tout
en respectant le grand principe de .la
liberté de conscience. > ^
Notre Eglise qui se sent appelée à
évangéliser notre patrie doit tenir
compte des temps nouveaux et ne pas
se laisser décourager. Dieu a pourvu
jusqu’ici les moyens; à nous de travailler, de suivre avec sympathie nos
collègues qui sont dans la lutte, de
prier surtout pour eux. *
iîotre Evangélisation n’est pas une
affaire d’intérêt, de vaine gloire, une
j|)lace ^honn|âr poui^^voir un jbriilgant a^nir 1^ point Me vue soj^,
|îfc’est pour É vie de no|;M’èi
res,îpdi&r la rédemptioÉ des âmes,^dÿ
la victoire du Maître. Les J. P. Revel
las! la pénurie d’ouvriers dont nous
et les Proehet ne'^sent '^plus, sèrrèns
nos rangs pour soutenir le président
actuel et,, ses collègues; serrons ûos
rangs pour que l’Eglise sente toujours
davantage sa responsabilité, et que'
l’Eglise Vaudoise puisse enfin réaliser
le grand but d’être témoin dê" la
vérité, la véritable lumière-qui brille
dans toute sa splendeur. - ^ -*
MISSIONS
■CK-Î
' 'Lfvingstoné, N.-W. Rhodesiâ,
i,...... ««.-„.«»^.«.„.fiuSepteinhroi9i0.
Cher Monsieur Luigi,
Sans doute je suis devenu un inconnu pour vous, car mes signes de
^^ie se sont faits rares depuis mon départ, déjà lointain, de Nice. Je n'en
suis pas moins resté un de vos lecteurs assidus et toujours intéressés.
Permettez-moi aujourd’hui de venir,
par votre moyen,, rappeler la mission
du Zambèze aux Eglises de France.
Elle existe bien toujours, la mission
que François Ooillard> après l’âvoir
fondée' sur les bords du grand fleuve,
a'léguée en héritàge aux Eglises de
France.^ Get héritage ' a bien été« revendiqué comme un honneur, nous
a-t-on dit ; mais au Zambèze nous nous
demandons s’il en est bien, ainsi, car
à en juger par leur collaboration actuelle, on pourrait croire que les Eglises de France se désintéressent terrE
blement de leur glorieux héritage.
J’aimerais, en vous faisant faire à vol
d’oiseau une visite à nos stations, vous
donner un aperçu général de notre
situation, actuelle. •
Commençons par Livingstone, la
première sur notre route. Elle a, ‘depuis onze ans, pris la place de Kazungula comme porte du pays, et pour le
missionnaire elle en a hérité plus ou
moins les mêmes devoirs pour les
transports et la comptabilité de toute
la mibsion»,.De plus, les Circonstances
nouvelles y imposent une œuvré en
partie double : celle sur la station ellemême, qui, à cause des grands services qu’elle peut rendre à la mission,
doit pouvoir jouir d’une certaine liberté qui manquerait totalement en
ville, et nombreux sont toujours les
jeunes gens désireux d’entrer comme
internes et que nous refusons faute de
temps pour les instruire. L’œuvre missionnaire en ville ne peut s’y faire
que la nuit. Les centaines de jeûnes
gens qui y travaillent sont toujours
occupés de jour, et il ne peut être
question d’aller les relancer chez leurs
maîtres. Mais quand le soir vient, on
les voit, malgré la fatigue, arriver
nombreux vers le Coillard Memorial,
munis de leur ardoise et de livres,
avides de s’instruire. Plusieurs villages de ce grand district devraient aussi
êtfe évangélisés. Et qui peut le faire ?
Le missionnaire est bien là, mais il
ne peut suffire à la tâche et doit se
contenter de faire à la hâte tout ce
qu’il peut faire, et d’une façon foicément superflciellei Ce pis-aller, qui ne
devrait être que provisoire, dure depuis des années et menace de se prolonger indéfiniment, La tâche est captivante et nous déborde. Mais où sont
les renforts?
Sesheke aurait dû fêter dignement,
cette année, son 25' anniversaire! Hé
sôiffronsMèpuis huit; Ips s..
fq|éé 1% prsonnel j|eshèÉe!| de
c^sta^S '^angemei^, ^éné^leJlJaents^
■ Bùîsiblesi A l’œuvre missionii%Té?'ÏI a'même été question de fermer provisoirement Sesheke pour sauver d’autres
stations. Le dévouement de Mlle le
docteur Reutter, en cumulant les soins ?
médicaux avec l’école et les cultes, a
î sauvé Îa‘'situation jusqu’ici. La confé, rence de Sefula, pour y remédîér, yiqni:
d’accepter l’offre de M. A. Jalla d’y.
travailler jusqu’à la prochaine conférence: Cela prive malheureusement
pour toute une année êhcohè Leal'uiy
de son missionnaire. Sesheke _est un
chaînon essentiel de nos stations etme
peut être impunément négÎigé. E’écoîe
- y serait facilement nomtereuse; fort“nombreux aussi sont les villages à
évangéliser où deux écoles viennent
de surgir sous les soins d’indigènes.
Tout cela doit être négligé daus l’attente perpétuelle des renforts nécessaires.
Senanga, depuis le départ dé- Son
missionnaire allant en congé en Mars
dernier, n’est desservi qué par un
évangéliste Zambézien qui s’efforced’y
continuer les cultes, l’école et lé catéchisme en attendant des jours meilleurs. Nalolo, avec sa nombreuse école
et son vaste champ à évangéliser, va
être privé sous peu de son institutriéé,
et le missionnaire se sentira plus dérbordé que jamais. Sêfula attend toujours encore l’institutrice qui puisse
se charger de la directioïl de l’école.
A Mabumbu et Lukona, lé* missionnaire, retenu par la tâche scolaire qui
lui prend le meilleur de son temps,
ne peut se consacrer comme il lè faudrait à l’évangélisation des gens. ’ *
Lealuiy n’a pas trop de tout son per^
sonnel, uniquement pour sa nombreuse
école. Qui évangélisera les milliers
d’indigènes de la capitale et des environs ? Et ¿que ,dè portes A' fonder, délàissés«jusqu’ici, maigre ïe 'désir des
habitants ^et la demande expresse du
roi et de ses conseillers?
Anxieux de voir son pays mieux occupé par les messagers de l’Evangile,
le roi Lewanika n’a pas craint, cette
année, de se déplacer. Accompagné du
premier ministre, de vingt-cinq conseillers et toute uhe suite, il est venu
passer trois jours à Séfula en compagnie des missionnaires, réunis pour
leur 17° Conférence, Nous avoüs été
vivement touchés de cette marque d’intérêt inusitée à l’égard de ses missionnaires, auxquels il exprima plus d’une
fois sa reconnaissance pour les bienfaits apportés à son peuple.
Malgré le départ de son fondateur,
pour la Patrie" céleste, il y a six ans,
la mission h’a fait que gagner en profondeur dans le cœur des Zambéziens.
Si, au lieu de mieux pouvoir s’organiser, fondèr de nouveaux postes et
étendre ainsi ses conquêtes, elle 'a dû
se replier sur elle-même et resserrer
les rangs, ce n’est pas faute de vie au
Zambèze ou manqué d’intérêt chez les
indigènes. Partout aücontraire, le missionnaire est réclamé, partout les écoles Sont plus populaires. Mais notre
corps missionnaire perd chaque année
quelque unité, par là mort ou les rapatriements, et nos appels, ou bien restent sans écho, ou bien ne reçoivent
que des secours insuffisants. Ceux qui
restent à leurs postes, même en se
multipliant outre mesure, ne peuvent
que faire œuvre incomplète.
N'est-ce pas avant tout vers vous, '
chréti^s fr§nçais^pu de langue fran^Çaise, 'ÿje nous iévons pousse^- rios
vcris de^détresse? -^urquoi à l’enlhou^iasme^ de jadit.a^uccédé un si grand
‘‘désintéressement 'de cette œuvre si
belle? Parce
que nous somme» aux
avant-postes de l’armée du Christ,me
faisons-nous plus partie de cette gréinde
armée, pour être ainsi délaissés^ réduits à nos. quelques unités? ^ les
■ échos des grandes réunions d’i|lSnBqùrg nous ,disent que c’est une force
de se sentir membres de cette af rqée
immense qui marche sous le drapeau
de Christ, à la conquête du mondé entier, montrez-le-noiis, frères et sœurs,
en soutenant plus pratiquement^ que
par le papé vos sentinelles .isolées des
bords du Zambèze. Que le drapeau
■ de-Christ passe want le drapëàü'français, italien, suisse, ou de quelque nationalité quHl puisse être.
^ ' Votre dévoué,*' Louis .Tat.t.a,
(Eglise Libre).
CORRESPONDANCE
M. le Directeur de l’Acào
^■Tr^Shonêré Monsieur,
Par le même courrier j’écris à notre exceliemt ^amj^ M, Çooch afin de
rectifier une inexactitude qui s’est
glissée dans son compte-rendu de la
visite qu’il vient de nous faire aux
Vallées« et que vous avez reproduite
dps'le Nt^ dù 7 Octobre de VEcho.
M. Grooch a rapproché deux faits qui
sont distincts et les a mis dans un
rapport de cause à effet: Ma visite
gux Etats-Unis et le généreux don
d’une amie chrétienne pour Rome,
Tous ceux qui m’ont entendu parler
de pe don, non compris M. le Directeur,'savent que je n’aî jamais'afflriné
rien de pareil. L’inexactitude qm s’est
produite dans la' publication de M.
Gooch est facilement compréhensible
par le fait que dans une causerie privée dans laquelle il me demanda d’abord si j’étais satisfait de ma tournée
aux Etats-Unis, puis si les américains
prenaient un intérêt croissant à notre œuvre, je lui citai en réponse à
cette dernière question le beau don
que nous venions de recevoir, sans
entrer dans les détails.
Que dans son esprit il ait réuni les
deux faits, c’est évidemment ce qui
s’est produit à la suite de cette conversation familière, entre amis, pendant que nous soupions ensemble, avant
la conférence Mingardl.,
Si je tiens à cette rectification c’est
d’abord pour rétablir la vérité historique des faits, mais aussi et surtout
pour affirmer que ce n’est pas un
homme ou plusieurs hommes qui ont
inspiré cet acte de générosité chrétienne à notre sœur étrangère, mais
bien plutôt Celui, qui étant le Seigneur
de l’or et de l’argent, incline le cœur
de ses serviteurs et de ses servantes,
selon ses desseins d’amour.
Non pas à nous, Eternel, non pas à
nous, mais à ton nom donne gloire.
Arturo Müston.
NB. Nous sommes heureux d’avoir
provoqué involontairement la lettre
de M. Muston, qui permet au grand
public de connaître la genèse de cette
grande munificence.
CHRONIQUE VAUDOISE
:■
%
J
Angrrogne. C’est dimanche dernier
qu’a eu lieu l’installation du nouveau
pasteur, M. E, Revel tîne honpe as-..
3
s^mée^ trótivait aíi Templé patír
sQtíl^iter la bienvenue au «puveau,
c^aúctepr/ ; ^ f
|La |loinmíssion exécutive a félégué
M;? te'i)asteur D^jPeyrot pour présider
la céirëmpnie, feï il prit texte
les paroles 4é ' l'Apocalypse Sois
fidèle ju|gü’á^ía mort>| îî
JÍ. E. Revel en montant en chaire,
aifeesse à son, topr la, parole*à ses
p^oissiens, en insistant sur ces mots ,
l’apôtre: « frères, priez pc*r moi »i’
Mpt" le;iministère de
notl’ê eôllèguej^àns la paroisse d’An, grogne I c’est dç ïm^iii®*!^ vœu q^ue
^nous puisgfeû^ ïàife : ,î M h 'M
' * Conneelieuft LéS Eglises èongrégationalistes Italiennes ayant voulu
'Célébrer cette année, d’une manière
^Solennelle, la date du 20 Septembre,
¿elles s’adressèrent à M. le prof. Albert
Clôt pour quelques conférences histq>‘rico-sociales, avec projections lumineuses. M. Clôt, en homme patriotique,^
et pratique, ne se fit pas prier pour
accepter, mais à la condition qu’un
versement'‘de*10 dollars ''aurait lieu
pour chaque conférence, et c’est ce
qui a été fait, "‘.‘a Jí:
La Tour. Tandis qu’à Angrogne,
avait lieu l’intallation du pasteur, à
la Tour, dimanche dernier, M. le pasteur A. Jahier prenait congé de la
paroisse, après 17 ans de ministère.
Devant une assemblée^ imposante „par
le'nombféj M. JahiéFparla à ses auditeurs'sur les paroles' dé"Christ au
convive qui gvait pris la»dèrnière
place/'« Mon ami, monte plus haut »,
et nous montra comment cette invitation est adressée à tout- chrétien.
Toujours plus haut, excelsior, tel doit
être votre devise, votre but suprême.
Il termina/.avec* les vœux . les plus
chaléüféüx pour la paroisse, l’Eglise
et surtout pour la vie spirituelle au
sein de la paroisse. ,
M. Tron ayant prié l’assemblée de
s’arrêter après le culte, au nom de
l’Eglise il exprima à M. Jahier la
tristesse que produisait son départ, la
reconnaissance pour le travail accompli pendant son ministère à la Tour,
en faisant les vœux les plus sincères
afin que Dieu le bénisse dans sa nouvelle paroisse lui et les siens. Il remit
ensuite à M. Jahier une enveloppe
contenant les noms de 140 personnes,
quî;.:toutes voulurent contribuer spontanément, pour offrir un souvenir à
M. et M’“® Jahièr en signe d’affection
et de reconnaissance.
M. Jahier remercie sincèrement le
Consistoire, initiateur de la souscription, et l’assemblée toute entière.
Dans l’après-midi M. et M”® Jahier
furent les hôtes des mères de famille,
se‘iréünissant dans l’Ecole desBouissa.
O L’ Union chrétienne des jeunes
gens a repris ses séances Lundi dernier,
O Le rapport du,Synode vient de
sortir de presse. L'impression, l’exactitude, la ponctualité ne laissent rien
à désirer, aussi nous félicitons le bureau d’avoir fait si vite et si bien.
O LîEcole de quartier des Simôund
est; vacante. Adresser les demandes
aîi délégué du Syndic, pour l’Instruction publique, M, le prof, D. Jahier.
feO Dimanche prochain 16 Octobre,
à,, 3 heures, dans l’Aula Magna, Madame la Comtesse Salvador! de StJeam donnera une Conférence publique
en italien sous ce titre: * Le onde
délia vita*. La jeunesse y est partilièrement invitée.
wUim
*■ Miwséel. . Dimanche,* 9 Octobre, la
grande saije,. du presbytère du ReyUapd était;h®ndée d’andiléurs, accou|hs des deu^pxtrémités de la paroisse
,pôur e#endip encore une fois les cor_^diàles ei sérieuses, exhortations de leur
bien regi^tté jíasteur M. E. Bertalot,
et receyoir, après avoir été chaleu- ’
reusement inVités à rechercher jà justice, la pai^ïqt la” joie par ,1e St-Es-f
prit, une tendre poignée de main. \
Son affabilité lui a valu, non seu-¿
iement l’affection de ses paroîssiens
en général mais aussi de quelques amis
de- l’étrangerle; moyen de „
M. E. Bertalot, que nOUs devons un
tribut dé remerciments et de profonde
reconnaissance au Rev. James M“'Bruée, *
surintendant de la mission parmi les
étrangers de la grande église baptiste
américàine, pour lé joli don des deux
magnifiques coupes en argent dont no- j
tre église a été pourvue. Ce même,
tribut nous'le lui devons aussi pour ‘
son amour pour les Vaudois établis
en Amérique et pour les éminents services qu’il leurdéjà rendus.
L’Union Chr. de jeunes filles qui
avait eu la bonne idée de préparer
le thé pour souhaitçr. la bienvenue à
M“® Bertalot a profité encore de cette
même occasion, pour leur souhaiter
beaucoup de succès dans le nouveau
champ de travail qui leur est confié.
- - Masselvn.
Rio Marinn.'Nous énrègistrôïïs la
mort de : Prancesco’ MartéUi, âgé de
57 ans. Nous exprimons à la famille
notre sympathie, chrétienne.
Rome. Le Comité d’Evangélisation
ayant nommé une commission pour
adjuger un prix à celui qui aurait
présenté le meilleur travail sur ce
■sujet: La Chiesâ Vàldese é Vitalia,,
la Commission, dans sa majorité, a
indiqué pour le premier pr|x M. J. H.
Meille et pourrie second M. le D” H.
Meynier. La publiera ces deux ,
travaux, que il public sera bien' aise
de lire.
Rosario Tala. Notre ami M. Théophile Rostan nous écrit une longue
lettre, qu’il nous est impossible de publier dans son entier, mais nous tenons
à faire connaître, d’après sa lettre,
que tout n’est pas couleur rose au
Rosario Tala, En effet, après la longue sécheresse de l’été dernier, il y
eut un peu de pluie en automne, depuis on dirait que les deux se sont
fermés. Une sécheresse en hiver est
inconcevable, et cependant il en est
ainsi. Les uns ont semé blé et lin,
d’autres non, mais la plante est si chétive que cela fait sérieusement réfléchir, Les sauterelles ayant broutés le
lin, l’été dernier, on a semé une espèce de maïs amer, que les chevaux
ne mangent pas, et quoique la récolte
ait été abondante on en retire un prix
dérisoire, à peine 2 piastres les cent
kilos !
Notre ami demande, que la nouvelle
publiée dans le N” mensuel de l’Echo,
paraisse plus souvent, et à dater du
mois de Janvier, D. V., il sera satisfait.
Nos frères du Rosario Tala attendent la visite du pasteur Davit de
Lavalle, chargé de visiter les Vaudois
de rArgentine. La santé des colons est
excellente. ' ? ,
Saint-Jean. Samedi dernier a eu
lieu au temple la cérémonie religieuse
du mariage de Charles Gay et Marguerite Gaydou, moniteur et monitrice
de notre Ecole du Difnanche. Les meilleurs vœux de la paroisse accompagnent les’ chers époux.
•¡sâs
Ü Dimançh’é" dérnie*r, 9 courant,
l’Assembiée d'Eglîse, très n'ombréuse, •
a ratifié à Tunanimité le projet dieu—
seignement biblique pour les enfants
de nos écoles communales, élaboré par
le Consistoire; Le voici dans ses grands
traits: L’Ecole du Dimanche des Blonats, divisée en 3 classes de deux années chacune, est déclarée obligatoire
pour Tinsoription au catéchisme. Tous
les enfants Vaudois doivent y être
inscrits dès qu’ils savent lire, c’est-àdire au plus tard à 8 ans, et la fréquentation jusqu’à 14 ans, âge auquel,
sur la présentation de la Licence de
l’Ecole du Dimanche ils peuvent s’inscrire au Catéchisme. L’enseignement
comprendra un cours progressif d’histoire biblique en 312 leçons, dont le
programme -est rédigé par le Gonsis- ,
toire de façon que chaque classe étudie upe’année l’Açcie et l’autre année i,é3ouyeàu-TestamenL
"Chaque' classé à'un directeur et des
moniteurs et monitrices munis de carnets ,o|fteiels.>-.. ‘
L’élan avec lequel les nombreux parents „présents à l’Assemblée ont ap'prouv-é ié projet nous, fait espérer qu’il
.s’exécjrtera^ d’une façon satisfaisante.
N ous_ savons mêm'ë:’’qu’'u^Aÿes fa„milles^. qui désirent pour leurs enfants
plus dj|W§.4e^ou de Bible;.par semaine ;
"/dès quiilles en manifesteront le désir,
nous pourfons ■'ouvrir une Ecole Biblique le Jéhâi mâtin (Comprefiaut une
heure de; françâis' étudiée sur la Bible, et .„pne heure d’histoire biblique)
à laquelle nos maîti'es, et maîtfesses
Vaudois sont prêts U consàèrér'Tear
vacance du Jeudi. Il va Sans dire s
que rien n’est innové pour nos Ecoles
de quartier qui relèyent du Consistoire,, ai,ngi que pour nos. Ecoles du
Dimanche comprenant les enfants audessous de 8 ans. .
Villar. Après un ministère dë 25
ans, ¿M. le pas|qur IJ. Troi^, prenait
congés Dimahéhe: dernter, dé ses paroissiens, Il aurait PU, lui aussi, être
réélu et prolonger son ministère au
Villar,, mais iU a préféré se rétirer
spontanément, ne croyant plus pouvoir
continuer le travail intense qu’il s’était imposé. En se retirant à Pignerol
où il a acheté une maison, M. H. Tron
se propose de prêter ses services quand
ils seront jugés nécessaires, et dès çet
hiver, invité par les deux administrâtions réunies, il se rendra à Marseille
pour y visiter nos frères Vaudois, toujours si nombreux dans cette grandeville jde la France. Etre émérité ¿ans
de telles conditions, c’est beau, et
nous félicitons notre collègue en lui
souhaitant que cela soit ainsi pendaht
longtemps.
La paroisse fort émue en se séparant de son pasteur lui a offert”en
souvenir un service à thé en argent.
Nouvelles politiques
La rentrée des Chambres aura lieu
le 22 Novembre, M. Luzzatti ii’a pas
voulu l’anticiper, ipais le conseil des
ministres se réunît souvent pour les
affaires ordinaires et pour préparer
les nouveaux projets de loi ^u’iLfaudra soumettre au parlement Où at/feend avec impatience la u<^yelle loi
électorale et les lois sociales pronaises
par M. Luzzatti :à,"son avènement au
pouvoir. Le Président du conseil s’est
aussi préoccupé 'dès conditions sanitaires des provinces méridionales, ou
le choléra n’a pas, encore complètement disparu. Il a été dernièrement
à Naples avec M,. Sâcchi ministre^des
travaux- publics-rle • problèiaé’^plüs *
*urgenf est de procurer aax pauv^s
de-, nette grànde ville des habitations
hygiéniques .qui rendrons moins aipée
la propagation des épidémies.
Le jôü'rpal socialiste II Tempo, qui
paraissait à Milan depuis neuf ans,
cesse de paraître. Il était dirigé par
le dépüté 'Treves, qui, en prenant
congé de ses lecteurs,; constate la crise
traversée actuellement par le journalisme politique. ‘ ‘ ‘
France. Les employés de chemin
de fer de la Compagnie du Nord ont
décidé tout à coup de; se mettre
en grève. Ayant immédiatement ihîs
\ éxécution la délibération votée
dans leur meeting de lundi-so|r,
tous les trains du Nord ont été'ar^tés. Il y â même eu ^ des açtes de sabotage contre la ligné et le matériiêl.
Le gouvernement a publié un décret
de mobilisation de tous,les çheminèts
qui sont; encore astreints au servipe
militaire. En attendant ou pourvôit
au service par des voitures et {%ss
automobiles. D„’autres grèves; sont à
craindre parmi le^ employés^ des ;agtres compagnies. ^ " ____
Le Portugal a fait sa révolution, et
proclamé la république. Toirt eiei.a f’^t
passé très'vite, le 4 du mois courant,
on s’est battu pendant 24 he près dgns
lesiruél de Lisbonne, les m0iiaixî]|ihtèa
ont éiî le déssous et la ’Vépubliqué à
été; Instituée avec un gouvernement
provisoire. Ea révolution a eu av^nt
tout le caractère d’une insurrection
populaire. Profitant des manifestalïôùs
populaires provoquées par le meurtre
d’un professeur républicain et parla
présence du président de la /République du Brésil,- un régiment d’artillerie
s’est soulevé.D’autres ü’QUpcs ont suivi
son exemple. Les navires de guerre
ont rapidement appuyé les rebelles,
ce qui prquyq que le coup étaife -pré'paré de longu*e main. Le roi Manuel
a pu s’embarquer sur son yacht'»avec
les deux, reines et débarqfer f à Gibraltar. Il se rendra probablement en
A.ngleterre avec la reine mère., La
rèine-Maria Pia, tante de "nôtre réi)
viendrait s’établir eh Italie. On dit que
le cuirassé èpegma Elena aurait déjà
été envoyé à Gibraltar pour se mettre à la disposition de la reine.
Aucune puissance étrangère n’a
cru bon d’intervenir; l’Angleterre, la
France, l’Espagne ont envoyé des navires mais uniquement pour la protection de leurs ressortissants. Ainsi la
nouvelle république n’a pour le moment aucun ennemi extérieur à craih-i
dre. C’est à l’intérieur que sont les
plus grands dangers. Il faudra aux
nouveaux gouvernants de remarquables qualités pour faire oublier le sang
versé, rétablir l’ordre et la discipline
dans l’armée et dans toute la nation
et répandre dans le peuple ces vertus
républicaines sans lesquelles, une république ne peut pas durer.
Le Vatican n’a pas lieu de se réjouir de la iproclamatioh de la république au Portugal. Un des préhaiers
décrets du gouvernement abolit toutes
les congrégations religieuses et ordonne aux moines et nonnes de rentrer dans leur pays d’origine s’ils sont
étrangers, de rentrer chez eux et de
se séculariser s’ils sont portugüais. On
compte qu’il y avait dans le pays de
cinq à six mille religieux; ils se répandront en Espagne et en Italie si
on voudra bien les recevoir. E. L.
En Souvenir de M. et M”® Qhauvie
Listes précédentes fr. 407,10
Par M. Falchi:
M. l’Ing. Miegge . . » 3,Prof. M. Falchi . . . . > 2,Emile Eynard . . . > 1,P. Gay, géomètre . . . » 2,Par M. Jalla:
Luigi Rostagno, pastore . . Prof. E. JlivOir 3^ 10. » 2,C. C., Ginevra . . . » 10,Angelo Boveso, Genova Chiesa Valdese di Reggio Calabria » 1,20
» 10,—
Maria Grill, Ferrerò . . . Par M. C. A. 2Vo» : » 1,M. Jean Coisson, prof. » 2,M. Jean Ribet, prof. ‘ ^ • . , h 452,30
C¿-A.'TrÓn, Birecteur-respomable,
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CASSA DI RISPARMIO DI TORINO
SEDE GENTE ADE: Via Aliierì, N. 7.
SEDI SUCCURSALI
Torre PelHce aperta Domenica, Mercoledì e Veneróh.
Barge . » Domenica, Lunedì e Giovedì.
Cavour . » Domenica e Martedì.
Porosa Argentina aperta Mercoledì e Venerdh.
Presso le suindicate Sedi Succursali si eseguiscono le seguenti operazioni::
r- Emissione di libretti di risparmio ordinario, al 3 0(0, con un massimo credito di h. 5000
e con un disponibile giornaliero di L. 500;
— Emissione di libretti di piccolo risparmio al 3,50 OlO, a determinate categorie di persone
attendenti a lavori manuali, con un massimo credito di L. 2000 e con un disponibile
giornaliero di L. 100;
— Si fanno acquisti di rendita dello Stato, per conto dei depositanti, e se ne esigono le
semestralità ;
— Si accettano come contanti i vaglia cmnbiari e i tagliandi di rendita scaduti;
— Si accettano domande d’iscrizione alla Cassa Nazionale di Previdenza ;
— Si accettano domande per essere trasmesse alla Sede Centrale per:
Libretti pagabili al portatore al 2,75 OiO con un massimo credito di L. 25.000 e un disponibile giornaliero di L. 2500;
Mutui e conti correnti ipotecari;
Accettazione di titoli in amministrazione;
Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto dei depositanti di piccolo
risparmio fino alla concorrenza di L. 3000;
Sconti di favore ad Istituti che si occupano dei credito agrario;
Informazioni e spiegazioni riflettenti la C^ssa Nazionale contro gli infortuni degli operai
sili lavoro.
il Prendente II Direttore
G. Ferrerò di Gambieuio. Fianco Franchi.
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J^adio Denlislieo ]Hecc°
diretto dal Sig. P. A. MOIIDO!! D. D. S„
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