1
:ÌJ'
Quarante-uniòme année.
9 Mars i906
N. 10
(4
S
O
Ph
-<
h1
O
N
>
<i
H
%
«Ü
(4
t>
0
U
1
w
S
o
u
L’ÉCHO DES VALLÉES
ï»jvi«AiS{SAJV'r OHAQUJ® ViîJvi>Kiîr>i
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 - Italie . . Fr. 3,00
Etràbger.................................... • " ®
Plus d’un ex. à la même adresse, cbaonn ■ . „4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon VAceofd de Vienne ... „ 2,50
On s’ abonne ; Au Bureau d’Administration (Imprimerie A. Besson)
Torre Pellice ; et chez MM. les Pasteurs,
L’ abonnement se paye d’avance.
Annonces: S’adresser à l’imprimeur A. Besson; voir conditions à
la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. ïonm, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
(4
2
U
(4
>
<
H
1?
<1
A
ta
O
0
1
(4
H
Ps
S
O
U
SOMMAIRE ;
L’extraordinaire (fin) — Epliémérides
vaudoises — M. le président du Grouvernenaent — Saint Sébastien (/trt)
Chronique — Nouvelles et faits divers
— Bibliographie — Revue politique
— Vaudois de Marseille.
L’EXTRAORDINAIRE
{Fin)
Et si, enfin, vous qui vous dites chrétiens ne pardonnez pas a ceux qui vous
ont offensés, que faites-vous d extraordinaire ? Ceux-là seuls qui ne savent
pas combien ils ont eux-mêmes besoin
de la clémence et du pardon de Dieu
qui est justement irrité envers eux peuvent dire : nous ne pardonnons jamais.
Mais quiconque se dit disciple de Celui qui intercédait ainsi pour ses bourreaux : Père, pardonne-leur, le peut-il?
Il y a quelque vingt ans une partie
du Bassutoland, vaste région du Sud
de l’Afrique, était désolée par la guerre.
Deux frères, chefs puissants de nombreuses tribus, se disputaient la prédominance politique et chacun d eux sévissait avec une rigueur extreme contre ceux qu’il soupçonnait être des
partisans de l’autre. Un jour 1 un d entre eux, fuyant depuis plusieurs heures
devant son adversaire qui le poursuivait l’épée aux reins, arriva, avec quelques-uns de ses soldats, a demi mort
de fatigue et de soif, devant la case
d’une vieille femme, qui, loin de se
cacher à son approche, s’empressa de
lui apporter, à sa requête, les bras tendus et cachés sous une piece d’étoffe
et avec un effort visible, une calebasse
pleine d’eau.
Lorsque le chef l’eut vidée d’un trait,
ses yeux s’arrêtèrent sur les bras de
la vieille femme, entortillés dans un
lambeau d’étoffe et il lui demanda rudement pourquoi elle les cachait ainsi.
Je suis la femme, dit-elle, en découvrant les deux moignons qui lui restaient, à laquelle tu fis couper l’an
dernier les deux mains parce que je
ne pouvais pas t’indiquer un sentier
de la montagne que tu cherchais. Et
elle drjbuta simplement ; Je suis chrétienne et je t’ai pardonnée.
Ceux que nous serions tentés d’appeler les parias du royaume des cieux
nous y devanceront-ils ? Que de familles soi-disant chrétiennes où des raisons plus ou moins graves ont creuse
des abîmes entre leurs divers membres
et où cet état de choses dure depuis
de longues années. Si nous ne pardonnons pas fifes offenses qui nous ont été
faites, que faisons-nous d’extraordinaire?
Oh 1 si Tu ouvrais les cieux et si Tu
descendais, criait à Dieu le prophète I
Et Dieu a exaucé sa prière. Les cieux
se sont déchirés. L’extraordinaire a paru
sur la terre. Il a vécu de notre vie
Celui qui était l’image empreinte de
Dieu et II a transfiguré notre vie, faite
d’égoïsme et de férocité. Sa vie a été
un don continuel de Lui-même.
Voulons-nous, comme Jésus-Christ,
dans nos relations sociales et dans nos
affaires, réaliser la vie sublime de l’extraordinaire ? Voulons-nous pouvoir pardonner comme le Christ a pardonné ?
Inspirons-nous de son Esprit ; cessons
de nous adorer et de nous admirer nousmêmes.
Docteur, disait un soldat de la vieille
garde, au chirurgien qui s’apprêtait à
lui extraire la balle qu’il avait reçue
en pleine poitrine, tranchez dans le vif,
allez jusqu’au cœur et vous y trouverez
gravée l’image de Napoléon.
Avoir l’image ^de Jésus-Christ empreinte dans notre cœur, vivre pour le
glorifier, c’est découvrir à la fois ce
qu’est l’extraordinaire et la force de le
réaliser. Celui qui croit en moi, disait
Jésus, fera aussi les œuvres que je fais
et il en fera même de plus grandes !
Emilio Pons
EPlIlËililS IIIÎMISES
5 Mars.
Mort de Josué Janavel.
Qui nous donnera une bonne vraie
biographie de notre Garibaldi Vaudois,
Josué Janavel?
Il y a dans l’Histoire de Léger et
maint opuscule du temps et dans le
« Rimpatrio dei Valdesi » publié par
Domenico Perrero en 1889, de quoi
tenter plus d’un écrivain de l’entreprendre. Nous ne pouvons ici qu’en
donner quelques jalons sous forme de
simples dates.
La vie de notre héros se divise en
trois périodes bien distinctes qui sont
trois moments des plus critiques de
notre épopée Vaudoise.
I Les Pâques Piémontaises
Quand Janavel parut sur la scène
le 24 avril 1655, jour des Pâques Piémontaises, repoussant avec six hommes
l’attaque de Pianezza contre Rora, il
avait 38 ans, car il était né en 1617
aux Vignes de Luserne.
Le 25, le 26, et le 27 Avril, avec 16
compagnons il remporte de nouveaux
de brillantes victoire à Cassuler, à
Piampra, à Rumer, Quand en Mai
Rora est prise et sa famille est prisonnière, Janavel va en Queyras mettre
son fils en sûreté, et retournant aussitôt,
il attaque Lusernette où il est blessé
le 22 Mai. Le lendemain 23 un édit du
duc met sa tête à prix pour 300 écus.
Le 27, il se réunit avec le capitaine
Jahier et le 28 s’ampare avec lui de
St-Second. Le 15 Juin encore il remporte une grande victoire à Angrogne,
mais il y est gravement blessé et doit
se faire transporter à Pinache, tandis
que Jahier va imprudemment se faire
tuer à Osasc.
Le 18 Août la Patente de grâce de
Pignerol met fin à la persécution, amnistie Janavel et lui rend sa famille.
II La guerre des bannis
Ce traité est si effrontément violé
par l’autorité, que Janavel reprend les
armes pour défendre les Vaudois ; le
25 Janvier 1661 une sentence de mort
est prononcée contre lui et 50 de ses
compagnons. En Mars 1662 sa maison
est rasée et il est pendu en effigie.
Le 6 Juillet 1663 il défait à Rocciamaneout Fleury et Bagnol et le 25
Décembre il rosse de la même façon
les troupes de St Damian à St-Germain.
Les Patentes de Turin du 14 février
1664 confirment sa condamnation a mort,
et il se retire à Genève.
III La glorieuse Rentrée
De 1664 à 1690 Janavel est à Genève
travaillant toujours pour son peuple
conspirant dans la maison du régent
Plan ou du ministre Turettini. En 1665
il retourne aux Vallées et visite David
Léger à Massel éludant la vigilance
des autorités. En 1667 et 1670 le duc
essaye en vain par deux fois de le
faire assassiner à Genève par des traites.
Vient 1686; les Vaudois supplient
Janavel de venir se mettre à leur tête;
mais il ne le peut car il se sent trop
affaibli. Il est toutefois des plus empressés à accueillir à Genève les exilés
qui y arrivent en 1687 et à conspirer
avec Arnaud pour préparer leur retour
aux Vallées, tellement que le conseil
d’Etat le prie de quitter momentanément Genève en Juillet 1687.
Mais en Mai 1688 il est de nouveau
à Genève et donne à Arnaud ses Instructions écrites qui constituent le vrai
plan de campagne de la Glorieuse
Rentrée. Il fut donc le vrai chef de
cette remarquable expédition sans y
prendre part ; et il s’éteignit à Genève
le 5 Mars 1690 à l’âge de 73 ans,
quelques semaines avant l’accomplissement de son vœu le plus cher, le
rétablissement des Vaudois dans leurs
Vallées.
Quelle noble figure qui unit le patriotisme le plus ardent, la bravoure
la plus éclatante, la stratégie la plus
habile, avec la piété la plus vivante !
Teofilo Gay.
M. le président du " : "
C’est une étrangère qui parle, Mme
Stevenson, et c’est du Christian World
que nous reproduisons ce qui suit :
L’Angleterre n’est pas seule à se
réjouir du succès libéral ; l’Italie, elle
aussi, se réjouit de posséder un gouvernement franchement progressiste,
présidé par M. le baron Sonnino Sidney.
— Si un étranger se promenant dans
les rues de Rome se trouvait tout-àcoup face à face avec un homme de
haute taille, maigre, les cheveux grisonnants, barbe rasée, il se croirait en
présence d’un véritable anglais, et cela
serait surtout vrai s’il l’entendait parler
en anglais ; cet homme, est le baron
’ Sonnino. Il est en effet à moitié anglais
puisque sa mère est originaire du pays
de Galles, et il a hérité d’elle une
puissance de jugement et un talent spécial pour l'action directe. Sonnino est
né à Florence en 1847 et a été élevé
par sa mèœ dans la religion protestante.
La diplomatie le conduisit en Espagne,
en Autriche, à Berlin et à Paris ; en
1871 il retourne dans sa patrie en se
consacrant au journalisme et en étudiant de près les conditions économiques de la Toscane et de l’Italie méridionale. C’est en 1880 qu’il fut élu
pour la première fois député à la
Chambre où il se fit remarquer par
sa compétence dans les finances de
l’Etat. Plusieurs fois membre du gouvernement, et réformateur unique en
matière de finance, il se brouille avec
un homme célèbre, M. Luzzatti.
En 1900, quand, à la gare de Rome,
plusieurs hommes d’Etat attendaient,
la mort dans l’âme, le corps du roi
Humbert, Sonnino se trouva être placé
près de Luzzatti. Les deux hommes
d’Etat ni ne se saluèrent, ni n’échangèrent un mot. Quand le train arriva
et que les gardes du roi descendirent
la bière du souverain regretté, le baron
Sonnino toucha légèrement à l’épaule
Luzzatti, et à voix basse murmura : en
présence du corps du roi, serrons-nous
la main. Luzzatti n’ hésita pas un
instant, il serra bien fort la main
tendue et depuis lors ils furent de
grands amis. Aujourd’hui Luzzatti est
membre du gouvernement présidé par
Sonnino et nous avons la persuasion
qu’ils travailleront ensemble pour le
bien de l’Italie, soit en améliorant le
service des chemins de fer, soit en abordant les réformes que l’Italie méridionale réclame avec urgence. Nous nous
unissons aux vœux de l’écrivain Anglais,
et nous espérons qu’on permettra à
un homme qui a été mal jugé et qui
n’est pas ^ncore assez connu de faire
ses essais. A bas les ambitions mal
contenues et les misérables trahisons :
Permettons aux hommes d’agir et puis...
nous les jugerons à notre aise,
C. A.
îw'.
18371140
2
Saint Sébastien
{Fin)
Mais ce qu’il y a de plus caractéristique dans cette fête, c’est la vente aux
enchères qui a lieu pendant la procession. J’ai parlé d’un crieur public. La
foule en effet ne se contente pas de
donner des objets du genre de ceux
que j’ai nommés plus haut ; elle offre
au Saint des couronnes de pain ornées
de fleurs, des œufs, des poulets, un cochon ou une chèvre, des fruits, etc. etc.
Le crieur public prend l’offrande et la
présente au Saint en lui hurlant à la
figure : San Bastianôôôh ! Pa.r cet acte, si
j’ai bien compris, l’objet offert est bénie et
acquiert, par ce fait, une valeur spéciale.
Le crieur ensuite le met aux enchères :
dix sous, vingt sous, denx francs, cinq
francs, dix francs... dix francs et une,
et deux, et trois, vendu ! Et l’argent
est renfermé dans une caissette placée
au pied de la statue du Saint.
C’est ainsi que, dans sa promenade
à travers la ville, de g h. du matin à
7 h. du soir, S. Sebastiano récolte une
somme de plusieurs centaines de franc.
Que va-t-on faire de cette somme ?
Voilà ! Les prêtres ont chanté vêpres
toute la semaine, le Saint a été hospitalisé à la cathédrale pendant huit jours
et doit payer... la chambre et la bougie, les musiciens ont soufflé dans leurs
instruments pendant toute la journée ;
et puis on a fait partir des ballons, on
a tiré des pétards, on a donné à la
foule, à la tombée de la nuit, le spectacle de magnifiques feux d’artifice ;
une fois le Saint reconduit chez lui les
membres de la Corporation des portefaix ont fait un banquet fraternel tous
ensemble, il y a eu des menus frais....
bref, la forte somme récoltée se trouve
réduite à quelques francs que l’on laisse
comme fonds de réserve pour l’année
suivante, et tout est dit. C’est dommage ; il y a dans cette fête un élément qui pourrait être un excellent
germe d’une société de prévoyance, de
secours mutuels et de pensions en cas
d’accidents et de vieillesse.
*
* î|e
Essayons maintenant de faire en deux
mots la psycologie du sujet. — La procession de St. Sébastien a un cachée
tout spécial: elle est éminemment laïque.
C’est une fête très populaire, très gaie,
très sympathique à bien des égards.
Pour qui comprend un peu le caractère méridional, elle offre une occasion
d’apprécier le naturel, la générosité, le
sentiment, les éléments primitifs de nos
compatriotes du midi. Beaucoup de soleil, beaucoup de cris et de chants,
beaucoup de couleurs, beaucoup d’entrain ; des hommes agitent leurs foulards ou lancent en l’air leurs bérets,
des femmes présentent leurs bébés tout
nus pour que le crieur leur fasse baiser la statue du Saint, des gamins dansent, des vieilles murmurent quelques
prières, les regards des jeunes gens
s’entrecroisent, la voix du vendeur public domine, d’une voix de stentor les
rumeurs de la foule : San Basüanôôôh !
Il devrait y avoir un grand sérieux,
puisqu’on promène un Saint dans la
ville, mais quelle est la procession où
il y ait un sérieux général ? D’autre
part l’absence d’apparat religieux enlève à la promenade de St Sébastien
cette note hypocrite des processions habituelles. Le Saint n’est qu’un prétexte ;
la fête est une fête du peuple pleine
de joie et de vie.
Ah ! par exemple ! Il n’y a pas même
le crieur public — qui pourtant demande au Saint de bénir les œufs, les
oranges, les bébés, les poulets et les
cierges — qui soit sérieux dans l’affaire. J’ai essayé de prendre une photographie de la scène. Le farceur s’en
étant aperçu, s’arrête net dans son enchère et se met en pose ; une grande
couronne de pain dans la main gauche,
la main levée avec les cinq doigts élargis, la bouche ouverte : « Voilà Monsieur ! »
Tocc : la vue est prise, le bonhomme
salue d’un geste amical, sourit malicieusement, et, se tournant vers le Saint,
il lui hurle, goguenard, dans la figure :
San Bastianôôôôôh !... San Bastianooh !...
Jean H. Meille
C fi !{ O 1 û ti R
La Tour. La plupart des membres
des sociétés missionnaires de la psfroisse
se trouvaient réunis, samedi à 3 h., à
l’Ecole Supérieure pour faire leurs adieux
à Monsieur et Madame Louis Jalla, à
la veille de leur départ. L’émotion était
visible sur le visage de plusieurs des
120 personnes qui étaient réunies, et
un intérêt réel tenait chacun attaché à
celui qui parlait. M, le pasteur C. A.
Tron parla d’abord au nom de l’église
en général, et de la Société des Copiers,
qu’il était chargé de représenter ; M.lle
M. Meille lut le rapport annuel de la
Société dite de Via d’Uliva, puis M.
Falchi adressa quelques paroles au nom
de la Zambézia à M. et M.me Jalla.
M. J. P, Pons, Modérateur, termine par
une allocution pleine de chaleur, puis
M. L. Jalla répond à chacun et s’adresse à tous les présents en marquant le contraste entre le Zambèze et
les moyens d’y parvenir, tels qu’ils
étaient lors de son premier départ en
1886, et le Zambèze d’aujourd’hui, où
on y voit tant de traces de civilisation
chrétienne ; il rappelle le beau mouvement des Zambézias dans l’Europe entière, puis il termine en disant que c’est
toujours aux Vallées que leur pensée
reviendra de préférence, et que c’est
de là qu’il aimerait voir surgir de nouveaux missionnaires, hommes et femmes, pour la belle œuvre à laquelle il
a toujours été heureux de s’être donné.
Plusieurs cantiques furent exécutés
entre temps, et une tasse de thé fut
servie avec quelques gâteaux. La salle
avait été préparée grâce à l’activité
infatigable de M.lle M. Meille, qui avait
aussi pourvu à tout le nécessaire.
Mardi les missionnaires quittaient les
Vallées, et ce soir, vendredi, ils quitteront l’Italie. L’embarquement aura
lieu. Dieu voulant, le 7 avril à Southampton.
La Société des Demoiselles pour la protection des enfants pauvres a distribué le
rapport sur son dernier exercice (1905),
le 25.0 depuis sa fondation. 33 membres honoraires ou donateurs ont été
rappelés par le Maître pendant ce quart
de siècle. 22 autres amis et 17 membres effectifs, ajoute le rapport, « ont
porté leur intérêt sur d’autres œuvres»,
aimable euphémisme pour ne pas dire
«ont cessé de s’intéresser à la nôtre».
La Société continue, avec ses modestes
ressources, à apporter du soulagement
dans bien des ménages, amenant bien
des enfants aux écoles du Dimanche.
Si elle avait plus de moyens elle pourrait faire davantage, car les besoins
sont nombreux. Les membres effectifs
sont au nombre de 16. Douze noms
de membres honoraires figurent parmi
les donateurs. I.a Société a dépensé en
chaussures, vêtements, remèdes, etc.
300 francs.
Saint-J eau. Dimanche dernier, 4
courant, très belle réunion des diverses
sociétés de la paroisse, dans la grande
salle de la Maison Vaudoise, à 2 h. et
demie, pour faire nos adieux à M. et
Madame Louis Jalla missionnaires.
D’abord, prières, chants et discours
(du pasteur, du prof. Rivoir et de M.
Louis Jalla) et puis une tasse de thé
et chants et récitations des Sociétés du
Printemps et de l’Union des Jeunes
filles. — Beaucoup de monde, de chaleureux adieux à nos chers missionnaires, et des promesses sincères de
s’intéresser toujours plus effectivement
à leur œuvre.
Mardi 6 courant ils ont quitté StJean et notre pasteur leur a encore exprimé les vœux de la paroisse à la
gare.
Bon voyage, bon courage et bon retour dans 5 ans !
Tarin. Une belle nomination. L’assemblée paroissiale du 2 Mars, présidée,
pour la i.re partie, par M. le pasteur
Gardiol, président du premier district
de l’église vaudoise, a nommé à la place
de pasteur titulaire de la paroisse M.
le pasteur Ernesto Giampiccoli jusqu’ici
pasteur auxiliaire. Le fait qu’aucun autre nom que celui de notre cher collègue ne s’est trouvé dans l’urne, prouve
combien l’église tient à lui. Puisse-t-il,
quand le moment sera venu, prendre
avec joie et confiance, et surtout avec
la bénédiction du Tout-puissant, la place
à laquelle il a été appelé. Nos vœux
pour que l’épreuve qu’il traverse par
la maladie de sa 'chère compagne se
change en nouvelle consécration au service du Maître. Puissent nos chers amis
être encouragés par la profonde affection dont ils sont entourés par tous
ceux qui les connaissent, et qui les
aiment de longue date.
La seconde partie de l’assemblée paroissiale, présidée par le président actuel du Consistoire, entendit la lecture
du rapport de la commission de révision, et examina le rapport de 1905.
L’Assemblée élut ensuite comme anciens, à la place des démissionnaires
Messieurs Al. Biolley et C. Eynard,
Messieurs Ernest Turin et David Goss.
C’est avec regret que nous avons vu
nos chers ex-collègues maintenir leur
démission, malgré nos instances. Les
deux faisaient depuis de longues années,
(l’un d’eux depuis 20 ans) partie du
consistoire, et ils surent se faire aimer
de tous. Le repos qu’ils goûtent maintenant est donc bien mérité.
Nos meilleurs vœux accompagnent
les nouveaux élus. D. P.
Le Rapport du Consistoire pour l’année 1905 vient de paraître: «une année de grâces et de bénédictions», ditil. Les cultes ont été régulièrement
célébrés, les pauvres largement secourus, les œuvres de bienfaisance ont
prospéré et la libéralité chrétienne s’est
exercée sur une vaste échelle. Un esprit d’entente et d’union fraternelle a
régné dans l’église et les pasteurs conservent un souvenir plein de reconnaissance des preuves touchantes d’affection qui leur ont été données. Tout
n’est pas réjouissant cependant, et les
âmes qui ont vraiment soif de justice
et de sainteté ne sont pas aussi nombreuses qu’on le voudrait. 37 décès ont
dû être enregistrés pendant l’année ;
dans le nombre, la veuve du regretté
pasteur J. P. Meille, entrée dans son
repos à l’âge de 93 ans. Le nombre
des électeurs a diminué de quelques
unités et se trouve réduit à 117, Le
Rapport passe en revue les diverses
œuvres de la paroisse et termine en
attirant l’attention des membres de l’église sur le déficit de la caisse des frais
de culte, priant riches et pauvres d’augmenter selon leurs moyens leurs contributions pour faire face aux besoins
croissants.
Le total des dons et souscriptions
pour les diverses œuvres s’est élevé à
L. 39963.33
NoQYelles et faits divers
Nous avons parlé en d’autres occasions de l’association Pro Torino, constituée deux ans passés sous la présidence de M. Albertini dans le but de
travailler à la prospérité et au progrès
de la ville et de la province de Turin,
et en particulier de favoriser le mouvement des étrangers ou l ’ industrie des
étrangers, pour employer le terme un
peu brutal mais expressif que la Société a adopté à Texemple de la Suisse,
Nous attirons encore sur le but de
cette Société l’attention des nombreuses
personnes et familles qui chez nous sont
intéressées à augmenter le mouvement
des étrangers. La Rro Torino peut rendre
de grands services à notre région aussi,
comme d’autre part celle-ci peut lui
en rendre et par elle à la ville de Turin,
— Nous sommes invités à annoncer que
du 25 au 27 courant, aura lieu à Rome
le premier Congrès national de thérapie
physique, sous la présidence du professeur et député Guido Baccelli. Les
membres du Congrès jouiront du rabais
du 75 o[o sur les frais de voyage. Pour
adhésion ou demande de renseignements,
s’adresser, avant le 15, au secrétaire du
Comité, M. le prof. C. Colombo, Via
Plinio, I, Roma.
— Un jeune membre de l’église vaudoise de Venise, ouvrier dans un grand
etablissement mécanique, ayant été victime d’un accident, ses compagnons
ont tenu à l’accompagner en corps à
sa dernière demeure. M. le pasteur
Bufifa a eu ainsi l’occasion de parler de
l’Evangile devant une foule d’ouvriers
et d’employés attentifs.
— Il çorriere del Ticino du 19 février
rend compte, en termes élogieux, d’une
conférence donnée par M. Calvino dans
une salle des écoles communales de
Lugano, sur le roman de Fogazzaro:
« Il Santo». Après un rapide exposé
de l’action du roman, qu’il considère
comme une des meilleures productions
de la littérature italienne dans le nouveau siècle, l’orateur a fait la critique
des théories religieuses qui y sont exposées, s’arrêtant surtout à réfuter l’affirmation de Benedetto, que le Protestantisme se désagrège sur le Christ
mort et que le Catholicisme évolue par
la vertu du Christ vivant. « Avec un
accent de profonde conviction, M. Calvino conclut en faisant des vœux pour
que catholiques et protestants, vivant
dans le même pays, dans la même
maison, parfois dans la même famille,
apprennent à se connaître toujours mieux
et a se respecter mutuellement, selon
le commun idéal, qui est l’ascension
continuelle de la société vers la perfection en Christ. L’auditoire applaudit
et la réunion, tenue dans une sorte de
recueillement religieux, se dissout ».
— Au 22 février, le Comité des Missions de Paris devait encore recevoir
I:
N.:'
■im
3
/•
î '
ft “
625.201 irs pour achever son exercice
sans déficit. Et nous voilà déjà entrés
dans le dernier mois de l’exercice. Aussi
les amis et soutiens de cette œuvre et
tous les chrétiens sont-ils invités à faire
un dernier effort vers ce but. La semaine de renoncement aura lieu du 18
au 25 mars.
— Chez les Juifs aussi, la Séparation
provoque des situation imprévues. Les
juifs portugais de Paris créent une
association séparée de celle des juifs
allemands. D’autre part, les Israélites
libéraux en fondent une autre, où ils
veulent que les offices puissent être
célébrés le dimanche et en français. Ils
désirent aussi que, selon une ancienne
tradition, les pères de famille puissent
monter en chaire aussi bien que le
rabbin.
__ On a calculé que les païens sont
si nombreux aux Indes qu’en distribuant chaque jour 20.000 Bibles aux
seules femmes, il faudrait 17 ans pour
que chacune soit pourvue.
J. E. Cerisier. Le pasteur Nicolas
Oltratuare (1611-1680). Son origine,
sa vie et son temps, avec illustr. Paris,
Fischbacher, 1905. 308 p. 8®.
Disons-le tout de suite, la vie de Nicolas Oltramare occupe fort peu de
place dans ce volume ; on pourrait presque dire que c’est la constatation de
tout ce que l’on ignore a son sujet.
L’auteur a fait ce qu’il a pu, avec les
documents dont il a pu disposer, et il
a rempli le cadre au moyen de données
un peu en dehors. Mais le lecteur n’y
perd rien et son attention est excitee
et entretenue par maint sujet, concernant divers temps et différents pays,
tous palpitants d’intérêt pour tout protestant italien. La famille Oltramare,
originaire de Gênes, a eu, a plusieurs
époques, une part prépondérante dans
l’histoire interne et coloniale de la Su■perhai tantôt sous le nom d’Oltramare
ou Oltramarino, tantôt sous celui de
Centurione. L’un d’entre eux a}'ant embrassé la foi réformée, abandonna tous
ces grands biens pour se retirer à Genève où sa famille connut la gene. A
cet ég'ard FA. fournit une notice inte—
ressante sur le Refuge italien a Geneve,
sur l’Académie et la vie des étudiants
au temps de Nicolas, etc. Le jeune
homme ayant été désigné pour remplacer Antoine Léger comme chapelain
à Constantinople, l’A. nous parle longuement de cette œuvre et publie une
curieuse lettre inédite du consistoire de
Villesèche, qui avait essayé de s’opposer à ce qu’on lui enlevât I.éger.
Cette lettre, datée du ml S. Martin, ce
15 mars 1628, est signée Jacomo Peronello, ansieno, Pierre Macel, ancien, Jean
Reynaud, ancien, Pierre Roy, ancien, les
autres ne sachant escrire. Nous accompagnons ensuite Oltramare en Hollande
et à Londres, et faisons aussi bonne
connaissance avec l’Eglise italienne de
Londre^,^ qui eut, entre autres, pour
pasteur, un vaudois de Calabre, Jean
Baptiste Aurelio. A une foule de données intéressantes, souvent inédites, répandues dans tout le récit il faut ajouter de nombreux documents publiés
intégralement, les italiens trop souvent
avec peu d’exactitude. Les trois derniers, qui ne parvinrent a l’A que quand
il eut achevé son travail, concernent
un Oltramaçf, devenu Prirtce d Achaïe,
et la couleur dite Ueu d'outremer, qui
doit son nom à la famille de notre héros.
Nouvelles pnblications de TéditeurBoepli
Prof. P. G. Sperandeo. Manualetto
della lingua russa, con pronunzia
figurata. Contenente la grammatica e gli
esercizi, oltre 300 vocaboli della lingua
parlata, con le flessioni irregolari, una scelta
di prose e poesie e un frasario. Un
volume, elegantemente legato, di pag.
X-275. — Ulrico Hoepli, editore, Milano,
1905. — L. 4.
Taddei Pietro. L’Archivista. Manuale
tecnico-pratico. Un voi. di pag. VIII-488
con molti modelli e tabelle illustrative,
legato elegantemente. — Ulrico Hoepli,
editore, Milano, 1906. — L. 6.
Prof. Ernesto Maranesi. Nozioni di
letteratura militare. — Un voi. di
pag. VIII-224. — Ulrico Hoepli, editore,
Milano, 1906. — L. 1,50.
Luigi Manetti. Manuale del caffettiere e sorbettiere. Un volume leg.
di pag. XII-312 con 65 incisioni. —
Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1906.
— L. 2,50.
Luigi Manetti. Manuale del salsamentario. — Un voi. leg. di pag.
VIII-227 con 76 incisioni. - Ulrico
Hoepli, editore, Milano, 1905. L. 2.
Lamberto Ramenzoni. Manuale del
cappellaio. Un voi. leg. di pag. XII-227
con 68 incisioni, — Ulrico Hoepli,
editore, Milano, 1905. — L. 2,50.
La Revue Verte
ancienne Revue Maurice et Illustré
de la Famille
Somuiciìre du N. 25 mars)
Les grands musiciens : Ernest Reyer
— Château de France : Fontainebleau
___Une femme de lettres au XIV siede .
Christine de Pisan — La Grande Implacable [suite) — Propos d’un passant
— Chronique parisienne — L’attente,
nouvelle, B. Hentsch — Profil d actrice.
Charlotte Wolter — Histoire pour les
petits; Le rouge-gorge (ili.) — L’Asie
en feu, roman, Féli-Brugière et Louis
Gustine — A travers la vie — La vie
pratique — Les conseils du docteur.
chloro-anémie — Nos services de correspondance, de graphologie et d’étude
scientifique de la main — Coin des
chercheurs.
Psciche. Letture moderne illustrate
Sommario del Numero di Febbraio.
Fra Galdino nell’arte e nella vita —
Vale Carissima — Il Marocco Una
ragazza moderna — Femminismo all’antica (Monologo) — La spedizione del
duca degli Abruzzi — Curiosità — Mode
femminili — Lettere scienze arti — Fra
scuole e maestri.
Abb. annuo : L. 3 ; fascicolo; L. 0,30.
Revue Politique
L’ouverture de la Chambre ayant ete
fixée au 8 c., à l’heure où vous lirez
ces lignes, M. Sonnino aura fait devant
l’assemblée, qui se prépare à le juger,
les communications du Gouvernement si
impatiemment attendues. Nous ne croyons
pas exagérer en affimant que peu d’hommes politiques sont arrivés au faîte du
pouvoir dans des conditions plus favorables pour le développement d un programme sérieux de réformes. Explique
qui voudra ou qui pourra ce revirement
presque subit de l’opinion publique a
l’endroit du président actuel, naguère
tenu pour un réactionnaire de la pire
espèce, l’épouvantail qu’on se plaisait à
agiter devant les libéraux de gauche et
d’extrême gauche, l’homme néfaste du
ministère Crispi. Aujourd’hui c’est l’hom
me de la situation ; on lui découvre tous
les jours de nouvelles qualités ; il jouit
de la sympathie universelle, et, saut les
surprises toujours possibles, il y aurait
comme un accord tacite entre les différents groupes de la Chambre pour laisser
à M. Sonnino le loisir de mettre en
œuvre les réformes qu’il semble avoir
depuis longtemps projetées. Nous connaîtrons l’arbre à son fruit. Pour le quart
d’heure, ou ne peut que souhaiter au
Cabinet nouvellement installé de contribuer à nous relever à nos propres
yeux en rétablissant un peu d’ordre dans
la chose publique, en faisant renaître
la confiance vis-à-vis des lois qui nous
gouvernent, en épurant ce qui demande
à être épuré, en instaurant en un mot
la politique de la moralité. Le reste
viendrait plus tard.
Un signe évident des bienveillantes
dispositions de la Chambre en général
et du groupe Giolitti en particulier, nous
l’avons dans le choix du futur president
de l’assemblée, qui s’est définitivement
arrêté sur la personne de M. Biancheri.
Le grand âge du député de Savone, sa
surdité, sa santé quelque peu ébranlée
ne semblent pas des raisons suffisantes
pour écarter le seul candidat sur lequel
se concentreraient, sans distinctions de
partis, à peu près tous les suffrages.
Le ci-devant ministre des Aff. Etrangères, M. Tittoni, vient d’être nommé
ambassadeur à Londres ou il va remplacer
le baron Pansa, destiné, à ce qu il semble
à l’ambassade de Berlin, M. Lanza ayant,
dit-on, manifesté le désir de prendre sa
retraite. La nomination de M. Tittoni à
l’ambassade de Londres, serait justifiée
par la connaissance profonde que ce
dernier a de la langue anglaises et par
ses nombreuses accointances avec les
principaux hommes politiques de la G.de
Bretagne. U en est, d’autre part, qui
déplorent qu’un ex-ministre dont certains
actes politiques ont été récemment désavoués par la Chambre, soit tout-a-coup
revêtu de fonctions aussi délicates.
M.me Jessie Wite Mario, veuve de
l’illustre patriote (républicain) Alberto
Mario, est décédée à Rome le 5 c., a 1 âge
de 74 ans. On a d’elle les Mémoires de
son mari, les Xies de Garibaldi et de
Mazzini, ainsi qu’une série d’articles de
journaux sur « l’Italie des Italiens ».
Bertani, Crispi, Garibaldi, Mazzini et
d’autres personnages illustres ou simplement eu vue, s’honoraient de son amitié.
Tous savez probablement que l’évêque
de Crémone Monseig.r Bonomelli, aux
idées beaucoup moins étroites que la
plupart de ses confrères, avait prôné
dernièrement dans une lettre pastorale,
la séparation de l’Eglise et de 1 Etat,
en démontrant que ses conséquences auraient été pour l’Eglise Romaine beaucoup
moins néfastes que la majorité du clergé
veut bien le croire. Or cela n’était pas
pour plaire à Sa Sainteté, qui sans trop
de ménagements, a condamné, en les
déplorant, les idées novatrices de son
évêque, et cela dans une autre pastorale
à l’archevêque de Milan, lequel avait
cru bon de protester auprès du pape au
nom de son diocèse contre les théories
pernicieuses de Bonomelli. Sous le coup
d’une si haute réprobation, ce dernier
a demandé et obtenu une audience auprès
de Pie X et vous ne serez pas étonné
d’apprendre dans quelques jours qu il a
obtenu son pardon moyennant rétractation. Les prélats soi-disant courageux
sont coutumiers de ces procédés.
__Un bon tiers des églises catholiques
françaises sont inventoriées et les opérations se poursuivent. Mais cela ne va
toujours pas sans difficultés et sans sou
lever, dans les petits centres surtout, des
oppositions acharnées de la part des
fidèles fanatisés par les prêtres. Les
agents de l’autorité et de la force publique
sont souvent reçus à coups de pierre
ou de bâton quand ce ne sont pas des
coups de fusil comme dans certaines localités des Cévennes, de la Haute Loire,
du Nord, du Morbihan etc. Mais la loi
va être appliquée malgré tout
__A Algésiras on ne semble pas encore
près de s’entendre sur les deux questions
capitales de la police et de la banque
d’Etat. L’Allemagne aurait, dit-on consenti à ce que la police au Maroc fût
exercée par un corps franco-espagnol,
placé sous le contrôle d’un inspecteur
général désigné par la Triplice. Mais
comme la France ne saurait se contenter
de ce semblant de concession, il paraît
que l’Allemagne donnerait enfin gain de
cause à la France sur le chapitre de la
police, à la condition d’avoir une plus
large part à la constitution et au fonctionnement de la banque d’Etat. C est
probablement là le seul moyen de s’entendre.
— L’abjuration et le baptême de la
princesse Ena de Battemberg, protestante
de naissance, apparentée avec le roi d Angleterre et qui va troquer sa conscience
contre la couronne d’Espagne, a eu lieu
à St Sébastien le 7 c. Edouard YII est
venu tout exprès pour assister à la cérémonie et... la sanctionner, par consequent. La jeune princesse s’efforce de
faire accroire que ses convictions la portent réellement vers le catholicisme. Dommage que l’abjuration soit précisément
exigée pour devenir l’épouse légitime du
petit roi d’Espagne et qu’elle n’ait pas
plutôt senti le besoin de renier la foi
de ses ancêtres !
j. c.
Vaudois de Marseille.
Mouvement du 25 septembre au 25 janvier
Baptêmes : Marie Rostand, Paul Rostand, Albert Sinquet, Emilie Arnaud,
Germaine Geymet, Marius Gaudin, Elise
Arnaud, Jean Breuze, Marie Gardiol,
Marius Barus, Louis Sape, Josephine
Pons, Emile Bonnet, Edouard Long,
Marcelle Long. Mariages ; Henri Talcos
et Thérèse Long, Jules Bounous et
Caroline Cavallera, Baptiste Gérard et
Lydia Pons, Henri Beux et Lydie Gourret. Décès : Blanche Bouillet épouse
Morel, 36 ans; Madeleine Balme, 5
mois ; Jean Tron 11 mois ; Jenny Grill
veuve Ferrier, 69 ans ; Louis Bonnet,
66 ans ; Louis Giraud, 70 ans ; Jean
Pasquet, 83 ans ; Barthélemi Bertalmio,
59 ans, Marguerite Morel, 57 ans ;
Jeanne Negrin épouse Dorfinant, 50
ans ; Clément Maurice Bettin, 30 ans,
à Ventabren; Joséphine Pons, ii jours;
Elie Reynaud, 13 mois; Jean Albaree,
6 mois ; Susanne Giordani, 4 mois ;
Jean Clot, 75 ans; Anne Grand, 15
jours, Susanne Rostan épouse Pelé,
37 ans; Anne Grand, 16 mois; Catherine Guillelmet, épouse Tron, 62 ans ;
Catherine Bertalot, 42 ans ; Anna Arnaud épouse Roques, 40 ans.
FOIRES DU MOIS DE MARS.
Le 14 à Bagnol, le 19 à Moretta,
le 20 à Bubiane, le 26 a Barge, le 27
à Verzol.
Ab. payés et nou quittancés.
1906 : Chambon-Rosso, S. José ; Salvageot,
Col. Alejandra; Jean Travers, Rousseings.
1905 : David Armand-Bosc, Taillaret.
Berlin, Pignerol (Annonce).
A. RrvoiR, gérant.
4
2'
lí'í'-íf'
îiF'
ts-ï
R
vV-v •
:••-■; • ',R , •
V :'W.v;r ■;• ' /"‘R. W'7:’
■ ;
'rA.RIB'
«ES PETITES ANNONCES
Par ligne ou espace de ligne
en cars stères ordinaires :
Pour la première fois . . 15 centimes
Delà 2* à la 5« fois (conséo.) 10 „
Pour 6 fois et plus „ 5 ,,
Pour 6 mois ou un an prix à forfait
«ES GRANDES ANNONCES
Reçoit tous les jours dans l’après midi
d’une heure à quatre.
!f=s]E
Pour un an L. 0,45 le c/m carré
„ 6 mois „ 0,25 „
I) ^ » n „ „
„ 4 numéros 0,06 „ „
Pour moins de temps, prix à forfait.
NEGOZIO DI FIDUCIA
01ÛL0CI1I1 T01I1ISE
CON LABORATORIO
ÏOMASINI CARLO
TORRE RELUCE
Via Carlo Alberto, N. 22
‘‘ Concordia „
Assortimento di OROLOGI, PENDOLE,
SVEGLIE e CATENE di varí generi e qualità.
Vendita su comanda dell’Orologio e Cronometro
“ L I P ,, di massima precisione, per uomo e
per donna, a prezzo vantaggioso, in confronto ad
altri orologi di qualità fina e superiore senza
contrasti. L’orologio “ LIP „ ha sempre dato risultati di regolarità e di durata non inferiore
agli orologi cosidetti di autore, che hanno prezzi
immensamente più elevati.
RIPARAZIONI accurate e garantite di
qualsiasi sistema d’orologeria.
(9^
Disimpegna qualsiasi ordinazione d’orologeria
Vendita della nuova macchina musicale MIRA e della macchina parlante
MIRAPHONE.
CHIUSO LA DOMENICA
D** John Biava
American Dentist
MILANO — 2, Via Quintino Sella •
Prima Istituzione Italiana di Risparmio e Previdenza
veramente Popolare
UNICA IN ITALIA
die sotto forma di moderna Assicurazione Mutua
amministrata direttamente da’ suoi soci senza fintei vento gravoso di azionisti, pel suo organismo
semplicissimo
garantisce il massimo rendiconto neU’interesse di tntti
^ (Costituzione di capitali, dotazioni, pensioni immediate 0 differite
in soli 15 anni mediante tenui contributi — settimanali L. 0,75
e 1,50 0 mensili L. 3 e 6 ecc. — e sopra tutto risultati brillantissimi
di capitalizzazione sia nel caso di vita sia nel caso di morte dell’assicurato).
e concede agli assicurati
prestiti sulla Polizza
riduzione di Polizza
ed altre liberalità e facilitazioni
Offres d’emploii
j^n demande une jeune fille sérieu^
_ de 18 à 25 ans, pour bonne d’e
fants.
n demande un jeune homme hoB
nête et intelligent.
S’adresser à la
Drogreria Luigi Giordano
Torre Pellice.
direzione Generale - MILANO, via C. Alberto, 2
Scliiarimenli e prospetti si hanno rivolgendosi
alfAgenzia Principale della “Concordia,,
Ym Sommeiller 3 — PIJSTEKOLO
ii Torre Pellice presso 11 Sub-Agente Antonio Manrino
Agli Appiotti
Terreno fabbricabile da vendere
lungo la strada di Angrogna. — m.
1500 circa. — Si possono formare due
lotti. Rivolgersi al Geom. P. Gay.
Torre Pellice — Imp. A. Besson.
Società Bancaria Italiana
K- TIPOGRAFIA A, BESSOW
Società Anonima - Capitale emesso L. 30.000.000 — Versato L. 27.607.750
IVIXIvAIVO
Sedi: Torma e Genova — Agenzie: Alessandria^ Cuneo e Pinerolo
La Società Bancaria Italiana, AGENZIA DI PINEROLO
' Splenòiòe
corone M metallo
con ftori òi porcellana
RICEVE Denaro ad interesse in conto corrente ed a scadenza fissa;
D I I c r> I « titoli e valori in custodia semplice e amministrati ;
RILASCIA Assegni (cheques) pagabili in Italia e all’estero, Lettere-circolari di credito per
Lutti 1 pS,0Sl y ^
Valute metalliche, divise, Biglietti Banca esteri;
h INCARICA della compra e della vendita di Titoli di Stato. Fondiari, di Enti provinciali
comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc. sia del Regno sia
dell estero ; ® ’
dell’esazione di Cedole, Titoli estratti, al portatore o nominativi, efiletti cambiari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
Industriali, Commercianti, Società industriali, Enti diversi, ecc.;
con mL a TTir trasmissione di fondi per posta o telegrafo ;
a DDr U. cambiari pagabili in Italia e all’Estero, e Warrants
F A correrne e accreditamenti all’interno e all’estero per importazioni •
SI su Titoli di Stato o Valori pubblici e merci; ^ ,
al UtbUPA in generale di qualsiasi operazione di Banca.
Hssortimento nastri
per corone
con í8crí3íoní
Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinerolo ha provveduto recentemeine ad un nuovo impianto di cassette chiuse di sicurezza in locale appositamente costruito; dette cassette vengono cedute in abbuonamento alle seguenti condizioni :
Prezzo annuo di abbonamento;
Cassette piccole altezza cm. 12 X 25 di larghezza, profondità cm. 50, L. 20.
Cassette grandi altezza cm. 26 X 25 di larghezza, profondità cm. 50, L. 30!
AVVERTENZE;
Jncbiostrl finissimi
ba nfficio
e ba timbri
«rratuLrntÌT° abbonamenti trimestrali e semestrali. - Agli utenti cassette chiuse vengono pure pagati
gratuitamente 1 conpous „ e titoli estratti esigibili a Torino. ^ ^ ^
L’impianto può essere visitato tntti i giorni feriali dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 17
IRappresentansa
ÌTimbri gomma
e bi metallo
con accessori