1
''Murant avec la Poste
ntaS'^’*-bonnkmkntpar an
'■ 1 ' *» 6
Autriche-Hongrie,
KiiS?'*®' Br^isil, Danemark,
®*fssA > Hollande, Suède,
si on prend un
«tomoli postal Fr. 'Ò
'Gh*i d'Administralion;
A.*®® Pasteurs; et, à
''•■Alpina à Torre Pellice,
part du 1. Janvier
d'avance._____
21 Mai 1896.
Année XXII N. 21.
Numéros sépu-és demandés svanì
le tirage, 10 «entimse chacun
Annonces: 20 centimes par ligne
pour une seule fois ~ 16 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour ta Bédactlon et
pour r AdmlnistratiOB à M.
Jean Jalla, pro{.. Torre Pellice.
Tout changoment d'adresse colile
15 centimes, sauf ceux du com
___mencement de l'année.
E TEMOIN
É(;ilO DES VALLÉES VAUUOÏSES
^ Paraissant chaque Jeudi
Sj^^f^^^^témolns. Aet. 1,8. Suivantla vérité avec la charité. Eph. IV, 16. Que ton règne vienne, Hallh. VI, 10
37,1
-A
$inm maire!
^onforence du Val Péli.s _ GorresPondance d’Ecosse — Le Médecin et
Kiédebins — Chronique Vaudoiso
ph.bataiHoh d’Alpins — Evangéli,.®tion, — Mis.sions — %.e Conférence
,j®8 Ij'nions Chrétiennes ™ Revue Poaiqtio — Concoiir.s — Souscriptions
Avis.
ifé
^ /En relard/.
coiiférenoe du Val Pélis
à Atigr'og'iie, le 30 Avril
Ita, Pa veille, avaient lieu (|iia:ip^îj®'*f*ions dans les centres prini suivants: le Giabas, les Marilnp ‘i*'* Tour,
^'®ntaine de mémbre,s de la
Sq se réunissaient à 9 h,
dans le local de la grande
iq4^^,avec un
I.
Ï3
^ bon nombre de
îrer,^*®® de la paroisse. Les conV P? du Val S. Martin et du
'5r Bjj.^ouse étaient représentées
' l^lîcol, J. Marauda,
le culte et un discours du
îoIqM. A. Balmas, sur ces
i-j. Josué: «Moi et ma maiservirons l’Eternel», M.'*
W. Meille lit son travail sur le sujet: la famille chi'étîenue.
Il expose d’abord ce qu’est la
famille d’après la parole de Dieu,
puis ce que sont nos familles, et ce
qu’il faudrait faire pour réparer au
mal qui s’y rencontre.
L’auteur . est vivement remercié
pour soni rapjiort, et invité à Ip^ pUR
blier. Après avoir fait quelques’ objections, il accueille la demande en
s’engageant à prendre note des observations qui seront faites dans la
discussion, et à retoucher son travail pour le donner ensuite comme
travail de la conférence.
Les membres de la conférence
sont ensuite invités à présenter leurs
observations sur les, demandes suivantes:
L Gomment pourrait-on imprimer à notre peuple, et spécialement
à notre jeunesse, une notion plus
claire de ce qu’est le mariage chrétien ?
Avant tout, il faut des chrétiens,
alors même qu’il faudrait voir dans
la famille la division annoncée par
Jésus-Christ: Luc 12, 54-53. Lorsque les jeunes gens sont passés de
la mort à la vie, et qu’ils sont sous
l’influence du S.t Esprit, le reste va
de soi: l’on combat les mauvaises
habitudes. Il est bon aussi d'en
:-i?
J,
3, ' 1
•S *»■' ■
,-K B ■
O («, ' - . f
1' <i p; M
'îiié
•-■Hr J.S-
2
— 162
faire un sujet de conversation dans
les Unions Chrétiennes, et d’instruction dans les catéchismes.
2. Dans quel esprit, et avec
quels moyens, les membres convertis
d’une famille doivent-ils travailler
à la conversion de ceux qui ne le
sont pas encore? - l^es circonstances
varient. Où il y a une grande affection naturelle, la lâche est d’ordinaire plus facile. Là où le converti est méprisé, il faut qu’il fasse
son œuvre dans le silence par la
prière et par l’exemple, sans toutefois rien céder en ce qui concerne
la manifestation de la foi.
3. Comment les époux doiventils travailler à leur sanctification ?
— L’on renferme beaucoup trop la
leligion dans les assemblées; au
temple, à l’école, au cimetière, et il
n’en est pas question dans la conversation ordinaire. Dans Tite 2, 1 -0
se trouve l'indication des moyens
de sanctification de la famille.
4. Quelle est la part des parents
dans l’instruction religieuse de leurs
enfants? L’instruction religieuse est
beaucoup trop laissée aux régents
et aux pasteurs. Les parents reprennent les enfants s’ils ne marchent pas comme il faut, mais ils
ne s’informent pas de leur état
spirituel. Us ont trop uniquement
en vue leur vocation terrestre. Ils
doivent exercer un vrai ministère
auprès des enfants, comme Eunice
et Lois, en priant avec eux et pour
eux.
Comment la famille peut-elle concourir à l'œuvre d’évangélisation
autour d'elle ? En invitant les voisins à des réunions familières, en
s’intéressant aux écoles du Dimanche.
La séance fut close par le chant
et la prière. Les délégués du Val
S. Martin et du Val Pérouse ont
apporté les salutations de leurs conférences respectives.
La prochaine conférence se tiendra, Dieu voulant, à Bobi. M, W.
Meille est nommé président, et M.
El. Gostabel, vice-président de la
est 'Gow
■n
conférence; le secrétaire
lirrné dans sa charge.
Après dîner, quelques memb'’^
de la conférence échangent quelqdl
paroles an sujet de la Société Vatl?
doise d’utilité puhliipie pour ^
favoriser le développement et Ifff
lluence. Et M. W. Àleille charge M
J. P. Micol d’apporter nos félicitation^
à M. C. A. Trou pour le Idne jj'
docteur en théologie dont il a
iionoré.
J. D.
Correspondance d’Eeosse
dÉ
eii
12 Mai 1800'
Cher Monsieur le Rédacteur,
C’est en Septembre (|iie, île lout®*
les pai'lies de votre péninsule, s’“**
semblent à la Tour les membres!
votre Synode. En Ecosse c’est ^
Mai que siègent, à Edimbourg, _
Assemblées des dilférentes Eg.fis^’
Celle de [’Egiise Presbytérienne ,
nie a été close hier soir, après
duré une semaine entière. Le
déraleur ou Président, élu à l’r
nimilé, a été le pasteur J. Reiif^'J
de Glasgow, <|ui a couvert cette
avec autorité et dignité. Los rnern
du synode étaient au nombre de
f^es dilïérerils l'apports prése^^*
ont témoigné du progrès contih*
de cette Eglise. Le nombre J,
membres s’est accru, et les con«
butions ont été plus fortes que jarw^
Seuls les dons pour l’œuvre hi.
sioiuiaire sont demeurés s
naires, ce qui a été l’objet de bf
des préoccupations. Depuis plan*®»
années ce fonds, qui s’élève à 830i |
francs, s’est arrêté dans sa ma''l
ascendante, et la Commission
Missions Etrangères a eu par séqueril les mains liées et n’a ^
pû répondre aux appels qui
ont été adressés d’étemlre
dans ses 7 champs de travailderniers sont répandus dans
Indes Occidentales, l’Afrique,
3
- 163
J la Chine. On espère que lu Con■^•“ence (|ui a été tenue sur ce aujel,
'l' cours du Synode, servira à ac®*'ûUre les dons pour cette belle
y’^vre. Cette réunion, (|iii a eu lieu le
r®*'credi soir, a été .suivie par une
‘^ale aussi nombreuse et enthousiaste
/Ij'® jamais; la collecte a produit
'i'I'is de 2650 francs.
.. Le Synode a pris une décision
Importante au sujet de l’union avec
Eglises presbytériennes, par la
^'istitution d’un comité assez nomcliarcfé de conférer avec le
Co
ttiité que 1’Ffgli.se Libre a nommé
is ce but. Il y a 25 ans, un essai
<lan
ce genre avait été fait, mais il avait
m^cotitré tant d’opposition qu’on déÇida de renvoyer ce projeta des temps
• l'iUs favorables. On espère beaucoup
maintenant que cette tentative sera
de succès. Un indice si'Pificatif peut en être vu dans la
Piiblicalion d’un recueil d’hymnes
^l’ftitnun aux trois Eglises, et dont
TÎ'que membre du Synode a reçu
be copie. Ce recueil a été préparé
un comité relevant à laroisde.s
^glises Presbytérienne Unie, Libre
,.j’' Etablie. Pour l’introduire dans
fj® Culte public, il tj’y rnamjue, que
; I ®^nclion des cours suprêmes des
■^gllse.s; après quoi il sera adopté
1^*^ églises presbytériennes de
v^'lgue anglaise du monde entier.
;.. l^iusieurs autres questions regarla marche de l’église furent
moulées, mais je ne veux pas
. J.lcer dans ces détails, (|ui pour;. ment fatiguer vos lecteurs,
r,;. Plusieurs députés des Eglises du
-v^^îHitient ont pris la parole et ont
cordialement accueilli.s et écoutés
un intérêt intense. Votre Eglise
P“*’ représentée, M. Revel,
^¿cuise, étant reparti pour l’Itaüe
3 mois d'un travail excellent
i j°Wpli parmi nous.
année prochaine, le Synode proti-.' d’étre inléfes.sant. Ce sera le
f1?bilé
^ Eglises écossaises dont l’ori
U'^ue fjg l’Eglise Presbytérienne
li"Ç- II y a 50 ans s’elfectua l’Union
gine remontait au siècle dernier;
l’Eglise de la Sécession de 17.33, et
la Relief Church qui remonte au
1761. La première commença avec
4 pasteurs seulement, l’autre avec
2, mais elles avaient bien progressé
lor'squ’eti 1847 elles se fondirent
erusemble sous le nom d ’ Eglise
Presbytérienne Unie. Lors de la
célébration du jubilé, on donnera
lecture de documents relatifs à Thistoire et aux principes de l’Eglise,
et les autre.s Eglises d’Ecosse et de
l'Etranger y seront invitées.
Les Synodes des Eglises Etablie
et Libre s’ouvriront .feudi 21 c.
Après leur clôture j’espère vous
doutier une courte relation de leurs
travaux.
Votre dévoué
R. M.
Le Médecin et les médecins
Que le jeune et célèbre chirurgien
Giordario se ras.sure, notre dernier
article ne visait pas la classe si utile
et respectable des disciples d’Esculape que nou.s voudrions voir diriger
nos hôpitaux et consultée le plus
.souvent possible. Nofi seulement nous
poussons les Vaudois à appeler le
médecin en c.a,s de maladie, mais
encore nous l’envoyons souvent à
(|ui le refuse et nous trouvons du
plaisir à lui faire donner des conférences pour éclairer le peuple et
dissiper les préjugés. Gela dit, M.
Giordano voudra bien convenir avec
moi que c’est le Grand Médecin
qui dirige la main du plus habile
chirurgien, que c’est Lui qiii inspire
le, remède, que c'est Lui encore qui
d’une manière invisible agit puissamment là où l’homme a déjà
perdu tout espoir. En combattant
avec force le charlatanisme et cet
e.sprit malsain qui ne vise qu'à produire de l’elfet, nous voulons cependant croire aussi au bras de
Î’Eternel qui ne s’esi jamais rac-
4
164
coui'ci, à ]a prióre efficace par la
foi, et certes M. Vignes doit être
un enfant de Dieu, puisque des
hommes tels que M.- Luigi et bien
d’autres le pensent aussi. Hélas !
nous voudrions bien avoir soif de
spiritualisme; la source pour nous
désaltérer serait là, mai.s oii a soi!
d’or et d’argent, d’une pelile propriété, de plaisirs mondains, d’une
renommée, que sais-je encore!
Guerre non pas au bistouri, non,
mais aux préjugé.s, à l’ignorance, à
l’indillérence, à l’incrédulité, au moi;
voilà certes assez de besogne et un
espace assez vaste, pour que pasteurs et médecins, évangélistes et
diaconesses, tous nous puissions
nous donner la main.
G. A. Tron.
CHRONIQUE VAÜDOISE
s. GERMAIN, ha visite d’église.—
Malgré une pluie persistante, une
nombreuse assemblée se pressait
dimanche dernier dans le temple
de SA Germain pour prendre part
à la visite d’église et entendre M.
J. P. Pons, modérateur, qui d’une
manière très claire et pratique délivra son .message, en fixant l’attenlion de ses auditeurs sur la lettre
envoyée à l’ange de l’église d’Ephèse.
Les encouragements ainsi que les
reproches adressés à celle Eglise,
et la néce.ssité de la l'epeiilance si
elle ne voulait pas se voir privée
de son chandelier, trouvèrent facilement une application directe à
l’Eglise d’aujourd’hui.
].,a visite proprement dite consista
en un entretien d’une heure et demie, auquel prirent part, outre le
président, neuf membres de l’avS-semblée en examinant successivement la fréquentation des cultes qui
paraît très encour'ageante, la lecture
de la Bible qui se fait de maison
en maison par un bon nombre de
lecteurs ainsi que par plusieurs pè
res de famille, la formation ®
quelques noyaux de fidèles qui ®
consacrent à la prière et à l’élud
de la Bible, le vif désir d’un gratt
nombre de participer à la Cène à%
Seignetir, la réorganisation de
nion Chrétienne de jeune.s
qui a ouvert ses rangs aux
de famille, la formation de l’Llni’O^
Chrétienne de jeunes filles qui
de quatre ans et donne des
sultals satisfaisants, et enfin le con*
cours d’nn certain nombre de jeuiW®
gens comme m.oniteurs dans l’EcOf
ûü Dimanche. Un excellent témoi'
gnage est rendu aux Instituteurs M-t®
Malan, D. Vinçon, M.lle Revel, aiH®*
qu’à tous les - régents de quart!®'’
et aux membres du Gonsistoii'e. .
La Commission des procès, <1®’
compte quatre ans d’existence, ®
rendu des services réels à la parois^fi
toutefois, malgré tout, un point 1!®!
est relevé, celui de la discoi'de
existe entre quelques familles,
cela produit en grande partie p*’’,
un aitachemeut excessif aux bieW*
tei'reslres et aux choses qui périssef^^j
Dans raprès-midi, le modératedb
accompagné par le Consistoire
corps et la Direction de l’asile
vieillards, ,se rendit à cet établisS?
ment de bienfaisance où il eut
bonté de faire un culte qui a i’®*’.,.
taineraent fait du bien à ces
et sœurs qui ont été heureux de*,
voir et de l’entendre. A
Puisse celle visite. d’Eglise fady^
par le Modérateur et le Chev.
Balmas être bénie et l’Esprit d®r.
Haut souftler avec puissance'
notre paroisse et ses différentes
vres, sur nos vallées et notre cbèf;,
patrie.
G. A. TroN.
Le Libero Credente, de
nomme, parmi les militaires reveO®’
malades d’Alrique, le lieutenant
gelo Broffério, de réglise dé Napf® j
et le soldat Cbarlés Beux, de PignéP^j
Tous deux semblent en bonne V®
de guérison.
5
'' let)
€11 bataillon d’Alpins
Ils sont presiiue tous moils les
vaillants défenseui's de la patrie qui
l'omposaient ce bataillon. I>e major
Menini et presque tous ses ol’ficier.s
sont tombés sur le obamp de liataille d’Abba-Garirna Des 660 hornnies qui formaienl ce noble, bataillon, seulernent une petite soixantaine ont pu pi'eudre le chemin de
l’Asmara, et tous les autres sont ou
niorls ou prisouniers. Le bataillon
du major Menini comptait quelques
Vaudois dans ses rangs.
Il est pourtant un lait qui console en présence d’une si grande
calamité; c’est que le message de
l’Evangile a été adressé à presque
tous ces vaillants soldats lorsqu’ils
reçurent à Naples avant de partir
un exemplaire de quelque portion
des S.les Ecritures. Lor.sque la pernaissioii de distribuer les livres saints
au bataillon fut demandée le major
Menitii répondit qu’il connàissait le.s
Evangéliques et qu’il les respectait
riautement. Il acceiita pour lui-même
une belle Bible joliment reliée et
remercia la société biblique d’avoir
pensé à lui et à sou bataillon.
Buis tenant sa Bible à ta main il
fit mettre ses hommes en rang et
les exhorta tous à recevoir un exemplaire des livres saints, leur disant
que ce qu’ils allaient recevoir était
une portion de la Sainte Révélation de Dieu aux hommes, l.a
lâche du colporteur fut facilitée de
beaucoup; et chacun' est heureux
de savoir que ces braves ont tous
reçu avant de partir pour l’Afrique
le message du salut.
Qui sait combien d’entre ces jeunes gens ont été consolés dans leurs
derniers moments par quelqu’une
des précieu.ses paroles qu’ijs avaient
lues dans le livre de Dieu ! Quant
â ceux qui ont 'porte avec eux
dans leur captivité ce petit volume,
ils trouvent en lui la seule voix qui
leur parle d'un meilleur pays ouvert à tous ceux qui ci'oient en
Jésus-Christ comme en leur unique
iSauveur.
(Extrait d’an article de M. A. Meillè
à la Voice from. Italy).
E. B.
ÉVANGÉLISATION
L’ Ecole du Dimanche de San
Remo dirigée par M. le pasteur
Pelrai est très prospère et compte
une centaine d’enfants. Ceux-ci aiment beaucoup leur école du Dimanche et s’estiment heureux de
pouvoir la fréquenter. L’on cite l’exemple d'un enfant qui ne pouvant
pas supporter l’idée d’avoir une seule
absence -— pas même en cas de maladie -T- .quitta son lit qu’il aurait
dû garder puisqu'il n’était pas bien,
s’habilla à la hâte et —^ Sans rien
dire à sa mère — s’en alla à l’école
du Dimanche. D’auties enfants, issus
eux aussi de familles catholiques romaines, apprennent régulièrement
leurs vei'sets, tout eu sachant que
leurs parents ne leur permettent
pa.s d’aller à l’Ecole du Dimanche,
Les maîtresses qui instruisent ses
enfants pendants la semaine constatent que leurs meilleurs éléves
sont ceux qui fréquentent l’Ecole du
Dimanche.
L’Eglise vaudoise de Turin possède deux Ecoles du Dimanche dirigées par M.*" le pasteur D, Peyrot,
par M.“' ringénieur Em. Eynard et
par 26 moniteurs et monitrices. Le.s
enfants s’intéimsent aux œuvres missiomiaii’es du Zambése, du Greenland
et du Labrador pour lesquelles ils
font d’abondantes cxiUecles. ■
M me Adèle Gell'i-Giampiéôoli a
fondé à Revere une Ecole de jeunes
filles qui coiupi'endra les trois classes
pi'éparatoires àj l’Ecole Normale. Le
programme à suivre est celui du
gouvernement, et la nouvelle institution a reçu l’appiohalion du Conseil Scolaire de la province. Malgré
6
I6ñ
l’opposition des ennemis naUirels de
la lumière, quitize jeunes.filles, toutes
issues de familles catholiques l'omaines, se sont tait inscrire pour
la première année. Quêl([ues unes
d’entf’elles ont (ait malin et soir
quatre kilomètres, même pendant
les rigueurs de l’Iiiver, pour Iréquenter les leçons. Celte persévérance laisse liien espérer pour l’avenir.
Bonnes nouvelles de Motifca (Sicile)
où M.'' Ronzone, évangéliste vaiidois,
lient des réunions qui attirent tie
grandes fouies, avides d’ouïr la Parole de vie. i.e local est bondé et
bien des personnes restent dehors
faute de place. Vingt et une personnes se sont fait inscrire parmi
les adhérents.
E. B.
MISSIONS
Le 8 Janvier, sous la direction do
M. A. Ja!la,,l'école d’évangélistes du
Zambèze s’est ouverte avec 0 élèves.
Le programme est réparti sur 25
heures par semaine. On comprend
lacilement quel surcroît de travail
est adossé au missionnaire de Loatile qui a, comme tous les autre.s,
les cultes, le.s travaux manuels, l’école à diriger, les .soitis médicaux.
À ce dernier propos, la présence au
Zambèze d’un on deux médecins
missionnaires se fait toujours plus
désirer, l.es rapports avec le roi sont
touioiir.s excellents; il a libéré de
toute obligation à son égard les éléves évangélistes, leur disant que
dorénavant ils auraient un autre Roi
à servir. Quelques conversions ,se
sont encore produites. Aux dernières
nouvelles, du 4 Mars, le Borotsé était en pleine inondation et, chose
inouïe jusqu’ici, un crocodile est venu
jusqu’au pied de la maison attaquer
un liomme qui portera quelque
temps la marque de.s dents de ce
monstre. L’épizoozie qui a éclaté au
S. de l’Afrique sévissait aussi à
Kazoaniioula et Seshekse où tout le
bétail a péri. Nombre de bêtes sauvages en ont aussi été les victimes. ^'1
M. et M.me Jalla jouissaieiit d’une
bonne santé, tandis tpie les évangélistes bassoutos étaient fréiquemi ment alités à cause de la fièvre, avec mainte complication rappelant
\'^nfl^lenza.
M. Davit a été installé à Séfoiila
le 5 Janvier; il a beaucoup de peine
ù rétahlii'Falïliience des temps passés
au culte et à l’école. Il est du reste
fréquemment pri.s par la fièvre el,
entre deux attaíjue.s, il n’a même,
pas le tem|)sde reprendre ses forces.
Dieu veuille ([u’après cette période d’acclimatation ¡I <q>uisse, lui
aussi, fournir une activité inten.se et
bénie.
M. L. Jalla et sa Camille ont heureusement débarqué à Londres le
16 c. et seront, D. v., ’en Italie le 26.
X'Cmifersitza del Grappo „PIEMONTE”
Pinerolo — 4 Giugno 189G
-Programma
Ore 8, Cullo (l’apertura nel Tempio Valdese, presieduto dal signor
E, Pasgai., pastore.
Ore 8,30. Ricevimento dei delegati e verifica dei mandati, — Relazione del Capo Grappo. — Relazione e discus.sione sul tema; La
cooperazione nelle Unioni Cristiane,
L’Unione Ci’i.stiana di S. Giovanni ó
incarica la d’introdurre il soggetto, ,
— Relazione e dkscnssione sul terna;
L’opera sociale delle Unioni Cristiane ed i vantaggi che esse offìono
ai giovani. ,i./Unione Cristiana di
Pinerolo è incaricata di introdurre
il .soggetto. — Proposte varie — Sede
della XP Goniérenza — Nomina del
Capo Gruppo.
Ore 11,30. Partenza per S. Secondo. .
Ore 12,30. Fh'anzo in comurié
(quota L. 1,75); tutte le persone
che desiderano prendervi parte, de-
7
167
; legali, unionisU ed amici, non escluse
, le s'igiiorp, sono pregale di mandare
Ifi loro adesione al signor E. ilosTAN,
l^inerolo. non più tardi del 31 corr.
Ore 15. Hioniimc all’aria libera
(in caso di pioggia, nella scuola di
, Secondo), Soggetto; Le Unioni
^'rhliane e le Missiom, RohUorc
eav. Ü. WiiiTZiiCitEB di Pomaretlo.
Oi'e17. Chiusura della Conferenza.
Per le Unioni
Capo fi'rupprt di Pinerolo e S. Secondo
ING. E.EYNARD E. ROSTAN
Avvertenze. — l..c Unioni sono
pregale a voler far tenere al Capogruppo (Toi'ino, Corso Re Umberto,
15) non |JÌ0i tardi del ‘25 maggio, i
soliti dati statistici, nonché una
lireve l'elazione sulla loro attività.
Iletle relazioni dovranno essere iirniale dai membri del seggio o dai
delegati alla Conrerenza. Esse sono
' pure invitale a mandar per isciitto
le proposte che intendono presentare
alla dissussione. — Verrà adoperata
la lìaccoìta dei Cauli per le Unioni
Crialiane.
KevHC Polilique
L’attitude énergi(|iic du général Bai(iis.sera a |)roduit son ell'et sur les ras
du Tigré. Après bien des lergiver.salions ils ont renvoyé nos prisonniers
au nombre d’une centaine, qui oui rejoint nos troupes dès.le 48 courant.
Restent quelques malades ou idesaés qui ne peuvent être transportés
pour le moment, et une cinquan
laine (ie prisonniers qui, se trouvant
dans le Casta, ne pourront ani ver
que vers la fin du mois, à cause de
la distance. Le général ,a donc complètement atteint le Imt qu’il s’était pro|>osé en marcbariLsur Adigrat,
et il considère celte pba.se de la campagne comme clo.se. I.,e fort d’Adigrat a été enliéremenl désarmé et
évacué, et les troupes ont commencé
le mouvement de- reü'aile sur Dongollo, Barakit et Sénafé pour rentrer
dans les anciennes frontières. Il a
l’intention d’envoyer, d'accord avec
Mangascià, denx compagnies du génie sur le champ de Ijnlaille d’Adoiia
pour ensevelir les morts et y érigei'
un modeste monument — si toutefois cela peut se faire .sao.s danger
d’infection.
La question la plus grave est Ionjours celle des ptlsonnier.s que Mériülik a Iraîiié.s à sa suite, et il doit
y en avoir environ 2000! I.e Gouvernement a promis de ne rien négliger pour obtenir leur libération,
mais nous ignorons si des négociations ont élé entamées jnsqn’ici. Un
prêtre hongrois, le comte WerszovilzRey a organisé, avec le concours
d’uii Comité de dames, une grande
expédition pour leur purler secoiitis.
Il porte avec soi une grande <|uan ■
lilé (¡’articles de vêtement et de
chaussures, de vivres et de, médicaments, du papiiu’ à lettre et des
crayotis jiour qu’ils puis.sent écrire
à leurs TamilIp.s. Ivui-rnême a reçu
plus de 6000 lettres qu’il remettra
à ceux (lu’il pouri'a trouver. Il a
l'ait imprimer un livre avec les noms
de tous les soldats (]ui ne ^ont pas
revenus de la Ijataille d’Adusii I! désire pouvoir bientôt faire savoir à
leurs familles le soi’t de chacun d’eux.
Chacun espère que le.s siens seront
retrouvés, mais hélas! comhieri de
milliers qui sont reslé.s sur le champ
de bataille! Le noble prêtre espère
débarquer vers le 4 Juin à Gebouti,
(iiilre Obock et 2uila, y former la
caravane et arriver au commentemeul de Juillet, à AuloLlo, la capilaie de Ménélik. Dieu veuille (ju’il
réussisse dans sa généreüse entreprise.
On assure que des négociations
ont été ouvertes pour la .cession de
Kas.sala à l’Angleterre. Oii aurait lo
projet de-relier cette ville à Massaopah p-ai im chemin de fer, qui
amènerait à notre colotiie ' la plus
grande partie du commerce du Soudan.
Le Prince de Naples représentera
l’Italie aux fêtes grandioses qui vont
8
168
.i'v.;
se célébrer à Moscou pour le courotmemenl, du Gzar.
L'Archiduc Charles liOuis, frère de
l’Empereur d’Autriche, est mort. 1!
avait renoncé en faveur- tie son fils
François Ferdinand à la .succession
au trône qui lui revenait de droit
après la mort du prince Rodolphe.
PUBBLICAZIONE Bl CONCORSO
A nórma degli articoli dS, 19, 20,
21 e 22 del Regolamento del Colle
gio Valdese, é aperto il concorso ad
un posto di professore nella Scuola
Latina di Pomaretto (classi ginnasiali inferiori)
I candidali devono essere muniti
dei titoli imiver.sitaTi richiesti dalla
legge suirinsegnaini'iito secondario.
II concorso avrà luogo per titoli
e, in ca.so di titoli eqnipollenli, per
esami, dinanzi ad una Commissione
de.signata ii lehmine de! Regolamento,
e non pili lardi del 24 Agosto prossimo. 'i.
Gli aspiranti devono presentare la
loro domanda alla Tavola prima del
22 Luglio p, v.
Per maggiori informazioni rivolgersi al sottoscriUo,
Torre Pellice, f 8 Maggia 1896.
Per la Tavola Valdese
G. PoNS, Mod:*'
Souscrifition
en faveur des victimes d ’ Arménie
Souscription
en fav^Mir des« iNAiiiidisteé
il
À reporler Fr. 2
Villar Pellice. Collecte d’un
Dimanche fr. 80
H, Gay, P»ialcra
Total Fr. 87
SOUSCRIPTION
EN FAVEUR DE L'ÉGLISE DE GROTTE
À reporter Fr. 409,10
H. Gay, Bialera 10 —
M.lle Geymonal, Robi 2 —
Total Fr. 42110
TEMPLE PU CIABAS
Dimanche de Pelitecôle (24 Mai).
Culle avec [nédication. Sujet: A
quelh condüion le Père célesle donne
le Saint Esprit. Luc XI, 13.
BUREAU DE RENSEIGNEMENTS
La Société Vaudoise d’ülijité Publique, section de Torre Pellice, se
charge de donner gratuitement des
informations,-soit aux familles qui
demandent des per.sonnes de service, soit aux Vaudoi.s qui cherchent
à se placer.
S’adresser à M. B.my GOSS, né*gociant, Torre Pellice.
À reporter Fr. 537,10
Arn. Robert 3 — B.rny Bounous
2,75 — Arménie 11 — J. D. Hugon,
Bora 3 — A. J. L. 2 — Anonyme
la Tour 1,50 - M' B. T. 0,50 B.mi Fpnlana 1 — Egli.-<e dé Praruslin, collecte 17 Quelques rnomIjt'es de l’Eglise de Bobi 91,80 — U.
G. des jeunes filles, llobi 10.
I Total F.rs 675,65
Bectification : Au N° 19 au lieu de;
De M. Tïon, Villar Pellice 140 fr., lire;
Villar Pellice: Collecte d’un Dimanche,
HO fr.
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J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina.
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