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Soixante-septième année - Anno IX*
23 Octobre 1931
N" 42
Jt
L
9
VALLEES
PAEAISSANT CHA9UE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
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w Le nnméro: centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dismes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
H
S
POUR LA VIE INTERIEURE
Nicodème cherche.
Saint-Jean III, 1-21.
Il cherche un homme. Il cherche Jésus.
Il le cherche de nuit. De nuit, lorsque
d’autres cherchent dans un sommeil légitime le renouvellement de leurs forces, le
rafraîchissement de leur esprit. De nuit,
lorsque d’autres, comme Jonas sur le navire, comme Elie sur le genevrier, comme
les trois disciples au jardin des Oliviers,
dorment d’un sommeil d’indifférence, d’insouciance qui nous indigne. De nuit, lorsque d’autres veillent dans l’agitation fébrile des préoccupations de toute espèce.
De nuit, lorsque d’autres jettent dans le
gouffre des plaisirs leur fo. tune, leur
santé, leur jeunesse, leur corps et leur
âme. De nuit, lorsque d’autres méditent
et commettent les plus grands crimes, de
nuit Nicodème va à Jésus.
Qui était Nicodème ? L’Evangile le ca,nactérise par ces deux traits : Nicodème
était pharisien et il était vieux. Si on
met ces deux traits en rapport avec le
but de la visite à Jésus, on peut en tirer
de précieux enseignements.
Nicodème est 'pharisien (c’est-à-dire un
savant, un docteur de la Loi) et cependant il cherche. Qu’un enfant aille à l’école,
qu’un homme dépourvu de toute connaissance s’intruise, on le comprend aisément.
Cela semble moins naturel pour un Nicodème. Mais quel est cet homme, disons ce
fou, qui oserait prétendre de savoir toutes clioses ? Et même si, par impossible,
un génie puissant pouvait connaître toutes les sciences empiriques, pourraît-il
sonder les mystères toujours plus grands
de 1 esprit ? C est la science elle-même,
cette science qui, il y a quelques dizaines
d années, prétendait avoir expliqué toutes
énigmes de la Nature, c’est elle qui fait
aujourd’hui des aveux d’impuissance et
nous place en présence d’une foule d’inconnues insolubles, d’X impénétrables. Et
d’ailleurs les plus illustres savants n’ontils pas fait, en tout temps, les plus gran»des professions d’ignorance ? Notre science
n’est qu’une goutte d’eau dans l’immensité de l’océan, et il ne suffit pas de ce
qu’en nous plaçant sur le terrain religieux chrétien nous avons la révélation de
Dieu qui nous introduit dans la pure clarté
de la connaissance spirituelle. Il ne suffit pas de dire que Dieu a créé le mondé,
que l’homme est perdu dans le péché, qu’il
est sauvé en Christ, qu’il vit éternellement. Ces dogmes, il faut les presær pour
en tirer l’essence vitale. Ces dogmes me
font penser aux cimes étincelantes d’une
majestueuse chaîne de montagnes et vous
me faites penser à un homme qui, étendu
sur le vert gazon aux pieds de ces cimes,
pense les connaître à fond, les posséder, iiar le simple fait qu’il les voit. Il
faut les gnavii-. Les trésors ne se trouvent jamais à la surface : il faut creuser,
encore, toujours.
Nicodème est vie'ux, et cependant il
clrerche. Ce sont les jeunes, surtout, qui
ont soif de connai.ssance. Ils s’ouvrent à
la vie et la vie se présente à eux sous
forme d’un gigantesque point d’inteiTOgation. Ils connaissent des tourments d'esprit que les vieux souvent ignorent. De
même que l’abeille vole de fleur en fleur,
de même aussi ils cherchent avec persé
I
véranœ des éléments pour se former leur
conception, leur ' philosophie de la Vie.
Cette conception, sinon théorique, du
moins pratique, les vieillards la possèdent
depuis longtemps : il y a bon nombre d’années qu’ils ont fermé le sac de leur science,
qu’üs roulent les mêmes idées dans leur
cerveau. Ils ont tort. Nicodème, quoique
vieux, cherchait.
Cherchons tous, même si nous croyons
avoir trouvé. Cherchons celui qui est « le
même hier, aujourd’hui, éternellement >>.
Allons à Jésus, au soleil de justice, à la
briffante étoile du matin. A Jésus et non
pas à un livre, à un système. A Jésus qui
nous montre le chemin, qui nous dévoile
la vérité, qui nous communique la vie.
Alb. Ricca.
Les eapitaines Tron
des Macéis.
On a assez parlé de nos héros de premier ordre : Janavel, Jahier, Léger, Arnaud et autres, pour qu’ils doivent être
clairement présents à la mémoire de tout
Vaudois. Mais il y a de nombreux autres
personnages qui, sans avoir joué un rôle
aussi important dans notre histoire, y ont
néanmoins tenu une place assez intéressante à rappeler. Tel est le cas des frères Tron des Macels.
Ils remontent à Jacob ou Jacques Tron,
feu Pierre, probablement du Val StiMartin, qui alla s’étabbr au Clôt des S>ulards en épousant Anne Eostan, veuve de
Jacob Boulard. Anne était fiUe du pasteur
Henri Rostan du Pomaré, qui prêcha jusqu’à cent ans et en vécut cent quinze
(1505-1620). Elle fit son testament le 27
février 1612, et mourut peu après en lui
laissant deux enfants, Pierre et Marie,
outre Thomas Boulard, né de son premier
mariage.
Pierre épousa Judith, fille du pasteur
Laurent Giolito, mort de la peste à iManeiffe en 1630, et de Bernardine, petiteI fille du pasteur François Guérin, qui décida Pramol à embrasser l’Evangile. Les
prénoms de ces trois pasteurs : Henri,
Laurent et François se sont alternés dans
la famille Tron jusqu’à nos jours.
Un Macel de Faët s’était établi près du
Pont de Pierre, bâti anciennement pour
favoriser l’extraction du marbre de Rocheblanche. D’où le nom de Plan des Mar
cels, donné à la région où l’on trouve messire Pierre et Judith, établis au moins dès
1658. L’année suivante, fierre et un Baret sont nommés pâr les Vaudois de l’Envers de Pérouse pour partager le territoire de la commune entre les deux registres, protestant et catholique.
Pierre fit son testament le 8 novembre
1674 et mourut peu après, laissant à sa
veuve Judith sept fils et une fille, Marie,
qui épousa le capitaine Jean Robert, de
St-Germain. Trois fils moururent assez
jeunes, sans enfants, sauf Pierre, dont
un fils, Laurent, est l’auteur de la branche qui subsiste et qui va s’éteignant,
tandis que l’autre, Thomas, âgé de 15 ans,
fut enlevé en 1686 et jamais rendu.
Pendant que leurs biens étaient vendus
à vil prix, les quatre frères survivants
prenaient le chemin de l’exil. Sauf 'Thomas, qui fut assigné au canton de Bâle,
on ne-les retrouve pas sur les listes de
* ceux qui défilèrent au pays de Vaud au
sortir de la captivité, ce qui semble indiquer que les trois autres auraient fait
partie des glorieux Quatre-Vingts, expatriés dès l’automne 1687 avec l’honneuîr
des armes.
’ On trouve l’un deux, Laurent, à Neuchâtel avec son beau-frère, le capitaine
Robert, et Henri Arnaud, en 1687. Pensionnés depuis six mois par la viUe, ils demandèrent une augmentation pour Tron,
à l’arrivée de sa femme et de sa fille Judith. On leur répond qu’on ne peut pas
le faire : on donnera à chacun 6 éous
blancs en les priant d’aller subsister ailleurs. Mais à la séance suivante on se ravise, et la pension aux deux capitaines
sera continuée jusqu’en mai 1688. En juillet, après la deuxième tentative manquée
de rentrer aux Vallées, Arnaud et Robert
-reçoivent l’ordre de vider promptement
la viUe.
Les Tron étaient déjà partis pour se
’ rendre âu Palatinat, d’où les dévastations
impitoyables de l’armée française ne tardèrent pas à les chasser.
En octobre, plus 'de 1.600 Vaudois, dénués de tout, frappent de nouveau aux
portes de Schaffhouse, qui les accueille
charitablement, pour les répartir entre
les différents cantons. Parmi ceux qüi
sont envoyés à Zurich, nous trouvons Latirens Tron, Jeanne sa femme, JiUdith sa
fïïle, Marie sa fille de 3 mois [probablement née au Palatinat], Thomas Tr<m,
Anne sa femme, François Tron, Henri
Tron.
Laurent et François participèrent à la
Rentrée. Bien que capitaines eux-mêmes,
ils n’eurent pas d’abord le commandement
d’une compagnie, sans doute parce que
les hommes originaires du Val Pérouse
n’étaient pas assez nombreux. Ils semblent s’être enrôlés parmi les volontaires que le Suisse Turin orglanisa après la
déroute de Giaglione. Après la mort de
Turin à l’attaque du ViUar, François Tron
fut fait capitaine, ayant pour lieutenant
le cévenol François Hue, qui a laissé une
relation de la Rentrée.
Son frère Laurent fut fait prisonnier
après la sortie de la Balsiffe, au combat
de Pramol, le 17 mai. Conduit à Saluces,
il fut bientôt libéré, le duc ayant fait la
paix avec les Vaudois. Miaîs la guerre continuait contre la France, et Laurent y
prit une part active. Il se trouvait à Prarustin lorsqu’il dicta son testament, le
24 novembre 1693, peut-être à la suite
d’une blessure qu’il aurait reçue à la sanglante bataille de la Marsaiffe, du mois précédent ; ou bien était-il malade ? Le fait
est qu’il appelle déjà posthume l’enfant
qui devait naître de sa femme, Jeanne Coque, de Pinache. Ses enfants étaient alors
Judith, Marie, née en exil, Jeanne, baptisée à St-Jean le 15 avril 1693.
Laurent survécut à cette crise. En 1695
il était député au Synode. En attendant
la guerre continuait. En 1696 Laurent
était le capitaine des milices du Pomaré,
tandis que Henri était capitaine dqs réfugiés. Leur frère Thomas s’étale établi
chez sa deuxième femme, Susanne Rostan,
de Rocheplate. S’étant rendu au Pomaré
avec ses frères pour procéder au i>artage
de l’héritage paternel, Thomas fut tué
net, le 4 mai, par une arquebusade tirée
par les Français ; on l’ensevelit aux Reynauds de Riclaret. Il n’a pas laissé de
postérité.
La guerre de la ligue d’Augsbourg cessa
en 1697. Mais en 1701 éclata celle de succession d’Espagne. En juin 1704 la Feuillade franchit le Col du Pis et fonda au
Perrier la Sérénissime République de StMartin, qui comprit aussi le Pomaré et
l’Envers-Pinache, bouleversant tout, tant
au point de vue civil que religieux.
T .a population vaudoise se retira en
grand nombre dans les autres vallées. Les
frères Tron æ joignirent au corps de
garde, qui occupait le Castelet de SaintBarthélemi.
En 1708, le Val St-Martin fut reconquis
et la vallée de Pragela enlevée à la France.
Ce furent les dernières opérations importantes, en Piémont, de la guerre qui se
prolongea jusqu’en 1715.
Les capitaines Tron ne semblent pas
avoir pris part à la guerre de succession
de Pologne. Ils jouirent alors dé quelques
années paisibles dans leur viUage.
Laurent fut ancien des l\fe,cels au moins
dès 1700. Il mourut le 8 avril 1739, sa
veuve le 10 janvier suivaùt. Leur fils François, le posthume de 1693, mourut près de
Saluces, le 21 mars 1744, au cours de la
guerre de succession d^Autriche. Il avait
eu deux fils de sa femme, Catherine
Beux; mais leur descendance masculine
s’éteignit avant la fin du siède. Judith
avait épousé en 1705 David CSonstanitin,
de Priatustin.
Le capitaine Henri mourut le 9 février
1742 ; sa veuve, Camille Blanchi, de StJean, le 27 janvier 1760 ; je ne leur connais point d’enfants.
Henri, fils de leur neveu Laurent, était
capitaine en 1746, et enooTe en 1783. Il
épousa honnête Marthe Bounous. C'est
d’eux que descend la branche qui subsiste
encore. J. J.
LE CHANT SACRE
(Suite).
Comme conséquence de ce que nous dii sions la semaine dernière à propos du classement des voix et de leur fonction dans
l’exécution des cantiques et des chœurs,
et de la nécessité la plus abaïlue de resl>ectei les normes harmoniques, nous affirmons que le directeur de Chorale doit
veiller à ce que les hommes chantent exclusivement les parties de ténor et de
basse, tandis que celles de soprano et de
contralto sont Tapanage des femmes. Je
crois que, à cet égard, la Commission du
Chant Sacré aurait dû dire son mot, le
plus charitablement possible, dans le but
d’empêcher un inconvénient qui constitue
une faute grossière.
Il e.st aussi nécessaire que le directeur
distribue les voix selon leur registre et
non selon le goût ou le caprice des chanteurs. Un exemple appuiera plus que beaucoup de paroles cette affirmation. Nous
avons connu un tel qui, depuis bien d’années, chantait obstinément la basse sans
que personne lui eût jamais fait noter
que sa voix s’adaptait infiniment mieux
aux notes aiguës qu’à celles graves. Il fut
sur le point de se fâcher — ce fut uniquement son grand amour pour la musiCiue qui l’empêcha d’abandonner les leçons
de chant — lorsqu’on le classa parmi les
ténors ; l’avenir se chargea de montrer
qu’il excellait dans son nouveau rôle, tandis qu’auparavant il était une piètre basse.
2
II va de soi que tout directeur de Chorale doit donner ses leçons ayant conscience de toutes les difficultés qu’elles impliquent vis-à-vis des chanteurs et possédant tous les moyens qui lui facilitent sa
tâche en la rendant plus efficace. Lorsque
c’est le contraire qui arrive, tous ses soins
sont à peu près inutiles. Il n’est donc
pas superflu de recommaander à tous ceux
qui ont la direction d’une Chorale la préparation soig-née, immédiate de ce qu’ils
doivent enseigner afin d’éviter les faux
pas et de faire mauvaise figure devant les
chanteurs. Ne pas oublier surtout que de
la manière dont on enseigne dépendent le
succès ou l’insuccès de la leçon. Le but
à atteindre est celui de créer une atmosphère sympathique, une ambiance telle
qu’en demandant un effort aux chanteurs
ils soient amorcés et pour ainsi dire obligés à le faire par la façon vive, entraînante et enjouée dont on le leur demande.
Il y a des maëstri d’une culture musicale
profonde, experts dans l’enseignement et
riches en expérience, qui réussissent^ à
atteindre ce but important ¡uniquement
parce qu’ils s’y appliquent avec grand
soin. A combien plus forte raison nos directeurs de Chorale qui, à plus d’un titre,
méritent toute notre reconnaissance, mais
qui, au surplus, ne sont que des dilettanti,
doivent-ils tâcher d’arriver au but par
un travail patient et persévérant.
Noifô les voulons prier, nos chers directeurs, de ne jamais permettre que, tandis qu’ils dirigent un morceau de musique quelconque, tel chanteur lui tourne le
dos ou, le nez sur la feuille, néglige de
regarder la baguette. Comment peut-on
prétendre d’obtenir la fusion des voix: indispensable à une bonne exécution, si chaque chanteur n’est pas, qu’on me passe
l’expression, l’esclave des mouvements de
la baguette du directeur,?
Une autre recommandation à faire c’est,
à propos de fusion des voix, de ne pas
permettre aux soi-disant virtuoses une
certaine indépendance vis-à-vis du directeur. On en trouve, de ces oiseaux-là, un
peu partout : s’ils cliantent le soprano ou
le ténor, ils aiment bien, dans les passages d’une certaine envergure, que le public puisse remarquer leur voix en s’y arrêtant complaisamment au dépit de la mesure, lorsqu’ils ne se permettent pas d’y
insérer quelque roulade de leur cru ; s’ils
chantent la basse ils se plaisent à tenir
ad libitum les notes graves qu’ils beuglent,
comme dirait Benjamin Vallotton, en plaquant le menton sur le nœud la cravate.
Nous allons maintenant aborder un sujet 'd’une importance éapitale dans le
chant, et qui, chez nous, à été négligé
d’une façon regrettable. C’est celui de
l’articulation des paroles qui, d’après tous
les auteurs de musique vocale, doit être
toujours claire, distincte. Hélas ! que de
chanteurs, même parmi ceux qui van per
la maggiore, font voir qu’üs ignorent
qu’une des règleç fondamentales du beau
chant est de rendre compréhensibles les
paroles que l’on chante !
Il est juste d’ajouter que quelquefois
des musiciens composent des symphonies
vocales où leur habileté, à la lecture, est
digne d admiration ; mais, à les entendre,
les différentes parties sont si exactement
enchevêtrées qu^l n’y a pas moyen de
comprendre un traître mot, puisque les
syllabes sont mélangées, ni de sentir aucun accent en ce total de mouvements mélodiques qui se neutralisent mutuellement.
Les maîtres — nous pensons surtout à
ceux du seizième siècle, le siècle de la
Réforme, et à leurs successeurs immédiats
— font naturellement exception : ils sa\'ent faire entendre les paroles et mettre
un chant en relief avant de l’engager dans
le tissu des autres voix où, sous d’exubérantes broderies, grâce à cette exposition
à découvert, et aussi à son energie intrinsèque, on le suit sans peine.
Les chœurs que nos Chorales nous font
entendre dans maintes occasions sont souvent choisis parmi ceux où il est difficile,
même à une oreille exercée, de saisir je
ne dis pas une phrase, mais un simple
mot. Nous exhortons fortement nos directeurs à choisir parmi les chœurs que
la Commission du Chant met à leur disposition ou entre ceux qu’ils possèdent
eux-mêmes, ceux-où la prononciation des
paroles ne présente pas de trop grandes
difficulté. Le choix d’un chœur n’est pas
toujours chose facile. Il faut avant tout
que les difficultés d’exécution qu’il présente soient en rapport avec la capacité
des chanteurs. Lorsqu’on choisit un chœur
trop difficile on perd un temps précieux
qui pourrait bien souvent être employé à
apprendre des cantiques de nos Recueils.
Car nous voulons encore souligner le devoir qu’ont nos Chorales d’apprendre et de
chanter les cantiques des RecueilB. Mais
qu’on n'oublie jamais que les paroles doivent toujours être articulées clairement.
Quelques années passées, à un concert
de musique sacrée, organisé par le Président actuel de la Commission du Chant,
le public préent à la fête eut le privilège d’entendre un artiste dont le nonr
m’échappe en cet .instant ; ce fut une
vraie jouissance pour tous les amateurs
de musique. Eh bien, une des qualités qui
plus me frappèrent dans ce chanteur exceptionnel, œ fut précisément la manière
parfaite d’articuler les paroles. 11 le faisait avec une telle netteté, sans porter atteinte à la pureté merveilleuse du timbre, qu’on les comprenait fort aisément.
Je sais très bien que les chanteurs de
nos modestes »Sociétés de chant ne peuvent pas rivaliser, à cet égard, avec des
artistes de cet acabit ; mais qu’ils s’efforcent de les imiter. Dans cette voie les
résultats qu’on obtient avec de la bonne
volonté sont surprenants : essayez pour
croire !
Au moment de mettre un point final
à ces notes que le grand amour pour le
chant m’a suggérées, je 'désire éclaircir
un point de capitale importance. Je ne
voudrais pas que quelqu’un fût effrayé ou
découragé par l’énumératioin de quelquesunes des difficultés que l’on rencontre comme directeur de Chorale et 'des inconvénients auxquels il est urgent de remédier.
Il n’y a pas lieu de se décourager. Cer- ■
tes, si nous voulions découvrir toutes les ‘
ressources et toutes les finesses dont l’art
du chant, plus que tout autre, est une
source intarissable, nous serions forcément
obligés 'd’arriver à la conclusion que cette
étude ne finit jamais, parce que le Beau
n a pas de limites. Mais nous n’avons pas
de ces velléités : il nous suffit de travailler consciencieusement afin que le chant
sacré fasse de réels progrès au sein de
nos églises et de notre peuple ; à faire disparaître les taches qui en voilent la beauté
et en souillent la physionomie. Avec l’aide
de Dieu et en nous y appliquant de toutes nos forces ce but là nous l’atteindrons
certainement, malgré les inévitables obstacles que nous rencontrerons.
C’est le souliait ardent que je forme
pour tous ceux qui s’occupent du chant
dans notre Eglise. L. R
COMMUNICATION.
IN MCMORIAM
On nous prie 'd’annoncer que le Congrès
annuel des A. C. D. G. du Groupe Piémont aura lieu a Pignerol, le 11 novembre.
Voici le programme : 9 heures ¡; culte
présidé par M. le pasteur L. Marauda;
9 h. 30 : élection du Bureau - Rapport du
Comité de Groupe - Rapport sur la situai
tion et la mission 'des Unions du Groupe
dans le momient actuel (M. le irasteur Jules Tron) ; 14 heures : Rapport sur le monument commémoratif du IV® centenaire
du Synode de Chanforan - Exxx)sition du
programme d’action pendant l’année sociale 19.31-32 (M. le candidat en théologrie
C. Lupo) ; 17 heures : élection du Comité
de Groupe. Les différentes Unions sont
priées d’envoyer le nom des délégués qui
participeront au Congrès et au dîner, à
M. le pasteur L. Marauda, Pignerol.
OO OO O'OO'O-OO'OOOOOO ooooo-o
Broiitnies sur Zwingk.
Fixons avant tout quelques données
chronologiques. Elles servent parfois d’argument inéluctable ix)ur tel ou tel autre
démenti. Zwingle meurt en octobre 1531 :
il y a eu hier quatre cents ans. Le Synode Vaudois de Chanforan (<n VinfcAusto
sinodo », suivant tel d’entre nous qui « virando di bordo » lui aussi fera maintenant
le pur protestant ou le protestant pur !)
est de 1532.
Ce que Calvin appelle sa propre conversion, sa « Conversion soudaine » n’est
que de 1534.
Faux, faux, très faux donc de croire,
ou de dire, que Chanforan marque l’adhésion des Vaudois au calvinisyne, lequel
n’existait pas encore.
.
Zwingle, dont on fête le quatrième centenaire de la mort, est donc un priécurseur de l’œuvre grandiose de la Réformation. En 1518 Luther est encore parfaitement soumis à la papauté et à l’église
de Rome. En 1516 Zwingle en combattait
déjà les abus et les superstitions. Voilà
pourquoi il pouvait dire : « Pourquoi m’accuse-t-on d’être un luthérien ?... N’avais-je
pas commencé à prêcher l’Eviangile avant
même que le nom de Luther ne fût
connu
».
c « «
Et quelle douceur dans sa façon d’entendre l’Evangile ! Point d’humeur acariâtre,
point de fanatisme, beaucoup de charité.
On dirait que le beau pays de Claris, au
décor infiniment doux, lui a infusé sa douceur et Sla tolérance.
Non, il n’était pas luthérien, pas même
en cela ! A Mar bourg, après la fameuse
discussion avec Luther, qu’il ne réussit
pas à convaincre (loin de là!), il lui tend
la main. Luther la refuse.
C’est que dans tout le canton de Claris
les mœurs étaient paisibles comme elles
le sont encore de nos jours. Dans la plupart des endroits c’est encore le même
édifiice qui sert d’église aux catholiques et
de temple aux protestants.
Tolérance large et éclairée que l’on ne
saurait seulement attribuer au patronage
du bon Saint-Fridolin, veillant sur le pays.
« H: H:
H« li: ^
Regardez Zwingle, regardez-le à l’ombre
des arbres entourant la Wasserkirche de
Zurich. Voyez sa statue souriante et quasidébonnaire, malgré sa longue épée.
Lorsque Michel-Ange reproduisait des
Réforma.teurs, à l’usage des Papes, le
pape Jules II n’avait pas voulu qu’il lui
mît un livre (la Bible) dans les mains,
mais seulement l’épée. Ici il a les deux,
mais c’est sa. Bible qu’il serre de plus près
sur son cœur. C’est elle qui commande.
En effet (est-ce ime erreur de l’ai’tiste?),
Zwingle tient sa Bible de la main droite
et son épée de la gauche !
Une faute d’art, sans doute, mais point
une trahison de la psychologie du grand
réformateur.
M.me M. B., en souvenir de M.me Pauline Long-Buffa, pour TAsile des Vieillards
de Saint-Jean, L. 25.
Et regardez encore Zwingle à travers
notre histoire et notre pensée vaudoise.
Lorsqu’en 1530 nos délégués s’en allaient pour la seconde fois à. l’étranger
peur une prise de contact avec les chefs
de la Réforme, c’est à l’entourage de Zwingle qu’ils s’adressaient, à Oecolampade et
à Bucer surtout.
De la première mission envoyée par le
Synode du Laux (Fénestrelles) en 1526,
ont ne sait pas grand chose, moi du moins.
De la seconde, il nous reste au contraire
la lettre latine de Morel à Oocolamp|a|de
et les Mémoires de Morel en dialecte
vaudois.
Que nous apprennent-elles principalement ? Que le célibat était alors la règle
de notre clergé ; que des femmes aussi s’y
vouaient ; que l’on admettait encore plus
de deux sacrements ; que c’étaient les prêtres catholiques eux-mêmes qui les administraient. Mais à côté de celai, sentant
l’Eglise Romaine, cette lettre et ces Mémoires nous apprennent que l’on doutait
de la vérité scripturale de tout cela et que
la conception vaudoise des sacrements,
que leurs idées sur le libre arbitre et la
prédestination, que leur manière d’envisager le problème de la justification, que la
valeur relative qu’ils attribuaient aux sacrements, que l’idée même que les enfants sont sauvés non par le baptême,
iuais par la grâce de Dieu, les rapprocliaient bien plus de Zwingle que de
Luther.
N’est-ce pas là la raison non historique
mais religieuse pour laquelle la mission
vaudoise ne se dirigea plus vers l’Allemagne, mais vers la Suisse ?...
« «> *
Voilà ce à quoi me fait penser le quatrième centenaire de la mort de Zwingle.
s. p.
mmmmrnrn
[É le! pteüi! de Lncei.
La belle cité des bords du Lac des quar
tre cantons a ouvert ses portes au protestantisme, il y a un siède. En 1830, le
])remier pasteur, Charles Rickli, prêchait
l’Evangile à 161 membres. Aujourd’hui,
l’Eglise réformée de Lucerne, après avoir
organisé des paroisses à Dagmerselien,
Hochdorf, Reiden, Sursee, Willisau, Wohlhusen, a vu le nombre des protestants
atteindre le beau chiffre de 15.083. L Egiise réformée de Lucerne-ville, desservie
par cinq pasteurs, est forte de 10.508
membres. Elle organise des cultes à Krienes, Gerliswil, Malters, Meggen, Perlen,
Vitznau et Weggis.
La Société évangélique de Genève a eu
le grand mérite d’organiser, à Lucerne,
des cultes d’été en langue française, pendant une cinquantaine d’années, 'et aujourd’hui, tout protestant de langue française se rendant à Lucerne, y trouve une
paroisse française en pleine activité.
Celle-ci va célébrer le 60® anniversaire de
l’institution du culte évangélique de langue française à Lucerne et sera entourée,
dans cette circonstance, de la sympathie
de tous ses coreligionnaires de la Suisse,
qui seront représentés par les délégués
des Eglises de Bâle, Zurich, Winterthour, ^
Schaffhouse, Lausanne et Genève.
S. p. p.
CONGRÈS DU CHRISÏIANISME SOCIAL
Genève 1930
Du 29 septembre au 2 octobre s’est
tenu, à Genève, dans le temple de l’Orah
toire et sous la présidence de M. Charles
Gide, professeur au Collège de France, le
premier Congrès du Christianisme .social
des Pays latins. C’était en même temps
le cinquième Congrès de la Fédération
française du Christianisme social. Il convient de prêter attention à cet évènement,
car il niiairque une fière étape dans le développement d’un mouvement d’opinions
qui date à peine d’une quarantaine d’an-^
nées et qui aujourd’hui, du fait die la crise
générale, gagne l’élite intellectuelle et religieuse de l’Europe.
Le iCongrès de Genève, remarquablement organisé par M. G. Thélin, réunissait plus de six cents participants, représentants de la France, de la Suisse, de
l’Italie, de la Belgique, du Portugal, de
l’Espagne, de la Suède, de l’Angleterre, de
l’Allemagne, des Etats-Unis et de l’Amérique latine.
Quatre sujets étaient proposés : le droit
à la paix, le droit au travail, le droit à la
vie, le droit à la fraternité.
Dans la première séance, MM. les professeurs Wilfred Monod et Ernest Bovet
rapportèrent sur la question du désarme
ment. Auparavant, M. Th. Ruyssen, du
B. I. T. avait présenté quelques judicieu
ses observations sur la psychologie de
la peur. Le rapport de M. W. Mon'od concluait à une triple intervention auprès des
Eglises, des gouvernements et de la Conférence du désarmement, afin d’obtenir
qu’au moins, l’an prochain, une première
coupe soit faite dans les budgets de guerre.
La discussion qui suivit et à laquelle prirent part plusieurs jeunes gens ne fut
la partie moins émouvante de la séance
Pi
3
¡Ä
Sut la question du droit au travail,
question du chômage, on entendit d’abord
M. Emile Giscard, industriel a Lyon, expliquer comment une rationalisation trop
rapide de la production entraîne la mise
;hors d’emploi d'un certain nombre de trah’ailleurs. Puis M. William Martin, rédacijteur au Journal de Genève, présenta son
^rapport. Fanatisme pour fanatisme : les
ÿ.-guerres nationales d’aujourd'hui prolongent simplement les guerres de religion
d’autrefois. Ne serait-il \pas temps de
revenir au véritable Dieu de paix et
d’amour ? C’est aux chrétiens qu’incombe
i le devoir de préparer l’opinion publique
à favoriser une entente internationale.
Car les peuples, aujourd’hui, qu’ils y consentent ou non, sont solidaires. Enfin, dans
une large envolée oratoire, le professeur
Philip, de Lyon, montra toute l’étendue
du mal. Il réclama surtout une meilleure
¡organisation du travail, une meilleure ré
* partition d^ matières premières et des
* capitaux.
L’après-midi du 30 septembie était con^ sacré à l’étude de la législation sociale qui,
selon le rapport de M.me Eu^, docteur
i en médecine, a beaucoup à. faire encore
pour protéger la femme et l’enfant qui
1^ travaillent. M. Georges Lasserre, de l’Uniî versité de LiUe, défendit la personnalité
! de l’ouvrier, montrant que tout homme,
‘i^arce qu’enfant de Dieu, doit être placé
^^ ■dans des conditions de vie matérielle qui
[. lui pèrmettent de songer qu’il a une âme.
Gomment peut-on christianiser le régime
; industriel ? C’est la question qu’avaieint à
résoudre M. Julien Lescaze, avocat à Ge' nève, et M. Pierre Reymond^ professeur à
Neuchâtel.
Cependant les organisateurs du Congrès
avaient eu soin de ménager aux participants des occasions de se rencontrer individuellement. Il y eut une soirée amicale, agrémentée de musique, lau' cours de
laquelle M. le pasteur J. H. MeiUe, d’Anvers, donna lecture de quelques poèmes
religieux d’un écrivain italien : &>navia.
Cœ poèmes, dont certains ont paru dans
la revue du Christianisme social, 'ont été
traduits par M. Meille, avec beaucoup de
science et d’adresse, de sorte qu’ils ont
conservé, en français, le caractère un peu
fruste et profondément humain de l’original. Lus, ou plutôt déclamés d’une voix
souple et sonore, aux inflexions variées,
ils firent grande impression.
Avant de se séparer, les congressistes
se réunirent une dernière fois pour fonder, sous la direction de M. Elie Gounelle,
l’âme et le chef du mouvement, une grande
Fédération latine du christianisme social.
M. Georges Thélin en avait préparé les
statuts. Cet organisme aura l’avantage de
concentrer les forces chrétiennes-sociiales.
Son siège sera Genève et sa revue. Le
Christianisme Social. Ses principales tâches ; l’entr’aide des groupes, l’effort pour
gagner les masses passives des Eglises,
1 action sur l’opinion publique mondiale.
(La Suisse Libérale). D. B.
Choses de Rome.
Dans son style imagé, poussé comme
toujours par un esprit irénique, notre
cher ami g. s. a profité des colonnes de
L Eco del Chisone ¡pour adresser « aux
modérateurs, anciens, pasteurs, écrivains,
etc., etc.», un message frétillant, dont
nous ne saurions assez le remercier.
L’Eglise Romaine célèbre; ces jours-ci,
une journée missionnaire, et g. s. nous a
dédié son fricot, manipulé savamment pour
les païens, c’est-à-dire pour les protestants en général.
Depuis que le pape a adressé, aux deux
■6t à la terre, un message radiotêlégraDhique pour exliorter les humbles à. être
Patients, notre cher collègue jen journalisme a senti lui aussi la nécessité d’adopter un style... « horripilant » : il voit partout des... colport&urs, des Amico di Casa,
des Apocalypses, qui lui troublent le somnieil après la lecture de la Rerum et de la
Qiutdragesimo anno.
Aussi faut-il avouer que les colporteurs
. ffui répandent L’Amico di Casa sont de
fiers mécréants ! N’ont-ils pas l’audace de
vendre un opuscule où l’on ne dénonce
pas ouvertement lès méfaits du divorce ?
Pourquoi n’y a-t-il pas une statistique qui
démontre combien de mariages ont été
annulés par la Cour d’Appel du Vatican ! ?
Certes, nos autorités ecclésiastiques devront y pourvoir, et nos pasteurs ne tarderont certes pas un instant à envoyer
leur bénédiction à ce pauvre g. s. qui
l’exige à grands cris, depuis qu’il voit toutes ses digestions interrompues par la
crainte que les souris puissent ronger certains titres de rentes, dont nous avons
tous entendu parler '! Mais il faut se hâter, car certains symptômes, dans la prose
de g. s., nous font craindre pour ses conditions de santé : il ose, lui, accuser les
dollars, si nous avons bien compris, des
Chevaliers de Colomb, et les méthodes...
expérimentales de la Société pour la pror
pagation de la Foi (...et extirpandis heretids). Enfin !... si g. s. n’est pas le
prince des farceurs, je ne doute pas quhl
n’aille lancer, un jour, l’idée d’un monument à la sottise humaine, sous la forme
d’un pèlerin de retour d’un voyage autour du monde, tenant dans la main gauche les articles de g. s. et un appareil
radio dans la droite, les lunettes braquées
sur la Rerum et Quadragesimo anno, assis
sur une Bible, avec les pieds sur un
Amico di Casa, la bouche large ouverte
pour mordre les francs-maçons qu’une langue pâteuse semblerait n’avoir pas méprisés, jadis !... g. c.
CHRONIQUE VAUOOISE.
LA TOUR. Le 14 octobre, au moment
de reprendre ses séances, la Commission
des Hôpitaux s’est réunie à l’Hôpital de
La Tour pour procéder au placement de
la première pierre du nouveau pavillon
qui portera le nom du doct. Stanley Tron.
M. et M.me C. A. Tron, ainsi que les docteurs MM. Quattrini et Rivoir, étaient
aussi présents. Après la simple cérémonie du placement de la pierre, à laquelle
M.me Tron concourut personnellement,
une prière fut adressée à Dieu par le Président de la Commission. Des remercîments
furent adressés à M. et M.me Tron, qui,
avec quelques autres donateurs généreux
(nous signalons surtout MM. Giampiccoli
et Vertu), ont offert les moyens de construire le nouveau pavillon ; on exprima
aussi l’espoir que d’autres dons, petits et
grands, viennent permettre à la Commission de pourvoir rapidement à l’ameublement et aux installations nécessaires pour
que le Pavillon Stanley Tron puisse être
bientôt utilisé. Il nous faut encore au
moins cinquante mille lires. Nous remercions ici les personnes qui nous ont fait
parvenir leurs dons, et nous prions tous
les amis de nos œuvres de prendre note
que, M. le prof. Jalla ayant donné sa démission, c’est M. Guido Comba qui a pris
sa succession.
— Le Collège. Les étudiants Osvaldo
Coïsson, Claudio Comba, Mario Rivoir, Pugliese, ont obtenu le diplôme de maturité
classique 'dans la dernière session d’examen.
—- Avant de quitter notre petite viÜe,
qui a le privilège de l’avoir durant quelques mois, M. le Modérateur a bien voulu
occuper la chaire, dimanche dernier. Nous
l’en remercions et demandons à Dieu de
bénir son message édifiant et son pressant appel à une plus puissante vie victorieuse, qui, nous voulons croire, ne demeurera pas sans effet dans les âmes qui
l’ont entendu.
— Dimanche prochain, 25 courant, le
culte principal sera consacré à la commémoration de la Réforme.
— Les activités ont repris après le répit nécessaire de l’été : la Société de couture a recommencé ses séances d’une far
çon très encourageante. On s’occupe et on
se préoccupe partout d’aider les besogneux en cette saison difficile.
Notre Société de couture qui, dans la
mesure de ses forces, veut faire du christianisme pratique, doit être aidée par toutes les personnes de bonne volonté et de
cœur charitable.
A la séance d’ouverture nous avons eu
le plaisir d’avoir au milieu de nous Mme
Costabel, modérateur, qui prend une si
affectueuse part à tout ce qui a trait à
la vie de notre église.
— La Zambésia', dans sa séance de cette
semaine, a pu entendre les nouvelles des
missions, directement de la voix même de
trois missionnaires : M.me et M. Coïsson
et Mlle G. Jalla.
PIQNEROL. Les différentes activités de
notre Eglise ont repris leur cours d’hiver
plus intense, par un culte solennel d’occasion (suivi d’un autre culte spécial pour
les enfants des écoles de St-Second) et par
ime soirée pour la jeunesse, des mieux
réussies. Plus de 60 «jeunes» authentiques étaient présents, parmi lesquels un
joli groupe de nos braves Alpins, de garnison dans la ville : méditation du Pasteur, chants, récitations, jeux (à relever
l’émotionnant « numéro » de prestidigitation, dû à l’organisateur en chef de la
soirée, M. Guido Lageard et C.ie) ; thé,
naturellement... Au cours de 1 entretien,
M. Marauda fit une exposition objectivehistorique des différentes organisiations
unionistes et de la situation actuelle ; déclarant que le rôle du Pasteur dans
ce domaine — ne pouvant et ne devant
être que celui-là, toute décision en mar
tière revenait aux intéressés.
Dans une séance successive plus intime,
l’A. C. D. G. de Pignerol-ville saluait deux
de ses membres, MM. Carlo Gay et Paolo
Marauda, qui se rendent à la Faculté de
Théologie. En les accompagnant de ses
meilleurs vceux de bénédiction, notre
Union Chrétienne remarque — non sans
fierté — que deux autres ouvriers de l’Eglise sont dernièrement sortis de ses
rangs:: M. le pasteur G. Bertin et M le
missionnaire Eraldo Lageard.
SAINT-JEAN. Mardi, 13 octobre, ont eu
lieu les obsèques de Bernard Marie, née
au ViHar, décédée à l'âge de 30 ans ; et
mercredi, 15 octobre, c’étaient les dépouilles mortelles de Joseph Chiovino, né à Cossagno (Novare), décédé à l’âge de 67 ans,
. au Refuge, que Ton accompagnait aiu
cîiamp du repos.
— Samedi, 17 octobre, a été béni le
mariage de M.lle Giusiano Camilla et de
M. Riccardo Odin. Nos bons vœux aux
époux.
PERSONALIA.
Jeudi, 8 courant, à Ostuni, a été célébré le mariage de Mlle Laïwra Trinchera
avec M. le pasteur Gustave Bertin; la cérémonie a été présidée par M. le pasteur
Ermanno Genre, beau-frère de Tépoux, et
le pasteur M. Moggia, de Bar;i, a exprimé
les vœux de l’Eglise, aluxquel nous tous
unissons.
« m m
M. le prof. J. Jalla a été nommé membre correspondant de la Société d’Histoire,
d’Art, d’Archéologie de la province d’Alexandrie, honneur bien mérité, dont nous
le félicitons.
M. Barthélemy Pascal, missionnaire en
retraite à Souma (Algérie), et sa famille,
viennent d’être frappés d’un double deuil
simultané.
Le 9 octobre, dando Mane Pascal née
Pons, des Fontaines (Rodoret), mère du
missionnaire, âgée de 93 ans, mourait, chez
sa fille au Castelas de ¡l’Envers-Portes.
L’ensevelissement a eu lieu le 11 coupant.
Le même jour mourait à Qalo, Lessouto,
la fiUe cadette de M. et M.me Pascal, Suzanne, femme du missionnaire Jean Ramseyer, en donnant le jour à une enfant
qui iKJi’tera son nom. La jeune mère, enlevée à 30 ans à Taffection des siens, laisse
dans le deuil son mari, ses trois fillettes,
ses parents, ses deux sœurs et de nombreux parents et aanis, auxquels nous envoyons l’expression de notre profonde
sympathie.
liaioniliH A h naiini A OUIin.
Le 5 juillet dernier a été inalugurée la
maison de Calvin, à Noyon, en Picardie.
Détruite par le bombardement allemand,
au cours de la dernière guerre, elle a été
reconstruite aux soins (de Ru Société de
l’Histoire du Protestantisme français. Aux
angles du portail ont été reproduits les
emblèmes des Eglises de France et d’Ecosse, et Técusson vaudois, le chandelier
et les sept étoiles, pour rappeler les relar
tions que Calvin a eues avec nos églises,
en même temps que la contribution que
la Table Vaudoise a envoyée pour cette
reconstruction.
FÉDÉRATION DES VAUDOIS
des ÉTATS-UNIS.
Souscriptions
pour nos Institutions Hospitalières, 1930-31.
ZF» LISTE.
New-York et Environs (II).
Groupe Alice Duvoisin:
Adriano et Louise Masi, $ 2 - Henri et
Pauline Costabel, 2 - Albertine Jahier, 1
- Jeanne Pons, 1 - Mlarthe Salomon, 1 Delphine Pascal, 1 - Célestine Grill, 1 Céline Lageard, 1 - Edvi Long, 1 - François Grill (44 th. St.), 1 - Clara Coletta, 1
- Louise Rostan, 1 - Marguerite et Henri
Pons, 2 - M.me Jean Coïsson, 1 - Louise
Elicona, 1 - Henriette C. Rostan, 1 - Jean
et Jeanne Malanot, 2 - Amelia Besson, 1
- Suzanne Blanc, 1 - M.me Henri Geymet,
1 - Mrs. J. Strom, 2 - Une Amie des Vaaidois, 2 - Alice Duvoisin, 3. - Total dollars 31.
Groupe Pierre Origlio:
Anonyme, $ 5 - Marguerite Viceré, 1 Etienne et Lucie Grül, 2 - Etienne et
Dmma. Grill, 2 - Marguerite Viglielmo
(Ulster Park, N. Y), 1 - Louis Jahier, 1 Félix Jahier, 1 - Emma Brüger-Jahier, 1
- Hilda Bein, 1 - Hélène Bongârzone, 1 Marguerite CaiïruB, missionnaire, 1 - Esther Serposs, 1 - M.r et Mrs. Albert Avondet, 2 - Judith Stevens, 1 - Mairie Geymonat (Short Hills), 1 - Etienne et Louise
Allio et leurs enfants, 5 - Fqançois R. Soutter, 1 - Paul Michelin (Long-Branch,
N. J.), 1 - Henri et Junine Garrou, 2. Total dollars 31.
Diaspora.
Groupe prof. G. Cherubini, Cleveland,
Ohio, $ 10 - Groupe Henriette VillanteGriU, New-Rochelle, N. Y., 15. P- G.
(A suivre).
^ ^
COMUNE DI TORRE PELLICE.
COMUNICATI.
Sorveglianza Strade e Cernali.
l" - E’ istituito, a titolo di esperimento,
uno speciale servizio di sorv^lijanza, sulle
strade e sui canali di proprietà, e manutenzione comunale.
2'’ - A tale effetto il territorio del Comune viene ripartito nelle seguenti tre
zone : .
a) Zona Ovest - Comprende il territorio comunale ad ovest di Via Wigfiam e
Via Pietro Geymet ;
b) Zona Centrale - Comprende il territorio tra lo vie Wigflam e Geymet comprese fino alla Via Roma, Viale Mazzini.
Viale Dante, Via Ravadera, Viale e Piazzale della Stazione compresi ;
c) Zona Est - Comprende il territorio
ad est delle vie di cui alla zona centrale.
3“ - Per ciascuna zona è proposto un
ispettore : per la prima, il sig. Rostan Enrico ; per la seconda, il sig. Turbil Giuseppe ; per la terza, il sig. Passet Francesco.
4° - Gli Ispettori sono alle dipendenze dirette del Podestà del Comune, che li nomina e che impartisce loro le direttive da
seguire nel servizio di sorveglianza ad
essi affidato.
5“ - Gli Ispettori, ciascuno per la propria zona, vigileranno a che la rete stradale ed i canali comunali siano costantemente in perfetta efficienza e regolare manutenzione. In conseguenza, verificheranno
circa lo stato e le condizioni delle strade
e dei canali e riferiranno al Podestà sugli
eventuali inconvenienti, di volta in volta
rilevati, proponendo i necessari rimedi e
provvidenze da assumersi dal Comune.
6" - Gli Ispettori sorveglieranno ancora
sul modo col quale viene fatta la pulizia
delle strade e sulle condizioni generali di
pulizia e di igiene dei cortili delle proprietà private e sullo stato di conserva-
4
zione delle piante dei viali, dei giaoidini
e delle fontanelle pubbliche.
7" - Gli Ispettori, per senso di riguardo
gerarchico, si asterranno dal fare osservazioni, rimproveri o dare ordini direttamente al personale od impresario addetto
ai servizi e lavori affidati alla loro sorveglianza.
In simili casi, essi riferiranno al Podestà che prowederà in conseguenza.
8° - Le attribuzioni degli Ispettori potranno, man mano che l’esperienza lo consigli, essere modificate e perfezionate.
Così pure il Podestà si riserva la facoltà di adottare varianti di qualsiasi genere all’ordinamento attuale.
9° - La carica degli Ispettori è gratuita.
Essa, però, rappresenterà un titolo di
benemerenza civica, che costituirà un premio morale ambito ed apprezzato da ogni
buon cittadino.
Il Commissario Prefettizio :
Ten.-col. cav. Ettore De Carolis.
« *
Nomina del Podestà. Con R. Decreto
8 Ottobre corrente, il tenente^lonnello
cav. Ettore De Carolis, commissario prefettizio al Comune, è stato nominlato podestà, con decorrenza 15 stesso mese.
Lm manifestazione in memoria della Medaglia d’Oro Tenente Giuseppe Damante,
anziché il 28 Ottobre corrente - come precedentemente venne comunicato - avverrà
nella mattinata del 4 Novembre p. v.
A cura del sottoscritto saranno date dettagliate disposizioni.
Il Podestà :
Ten.-col. cav. Ettore De Carolis.
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INDIRIZZI delle principali Chiese
ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Pietro Cliauvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
■MASSELLO - Pastore; Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore ; Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore ; Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Ganci. Teol. Lamy Coisson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto JaMer.
RICLARETTO - l'astore: Guido Mathieu.
ROUORETTO - Pastore : Giovanni Tron.
RORA’' - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM.CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELI,ICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
PHADELTORNO - Evangelista ; C. A. Arnoulet.
ABBAZIA - «CMesa di Cristo». Culto alle ore
16 - Pastore: Corrado JaUa. da Fiume.
AOSTA - Chiesa; 3, Rue Croix de Ville - Pastore ; Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELL.A - Chie.sa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Piorina, Via MirabeUo.
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di Valleorosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica,
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa : 3, Via Filippo MeUana.
CASTELVENERE - Clii®a Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CERIGNOLA - Pastore: Alfonso Alessio.
CHIETI - Chiesa EvangeUca,
COAZZE - Cand. Teol. Carlo Lupo.
COMO - Cliiesa : Via Rusconi,. 9 - Pastoa’e :
Rinaldo Malan.
DORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore ; Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba,, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Cliiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Cliiesa : Via Pascoli,, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore: CoiTado JaUa, Via Pascoli, 8.
POR.ANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Paolo
(.’01.«soli.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTT’E - Chiesa Evangelica - Cand. Teol. Arturo ilosta,gno.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d'Arml
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - CMesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comlia, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore; Giovanni GriRi, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - CMesa : Via BaccMo, 5.
JÌESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
1
MIF/AXO - Chii'sa di .S. (Jlovanni in Conca r
Piazza Missori, 3 - Pastore; Luigi Rirstegiiii. Via Su-miivai'i; 1 - Coadiutore : Maliaiio -Moi-iscliini. — Cliiesa di Via Faf,)bi h li - l’a.-lore : Fi aiiccsoo l’eyronel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Cliiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 -,
('and. 'l'rol. ’J’coduro Balma, ivi.
NIZZA - diiesa : Rue Giofl'redo, 50 - Pa.stote ;
Alterto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione,
PAGHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - Cliiesa : Via Spezio, 41 - Pastoie 1
Attilio .Alia.«, i\i.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Ev.’.n->
gelista Amato Billoiir.
PIA.Nl DI l'ALLECROSlA - Pastore: Davide
l'ons, Jstiliiui Pemminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alben.o.
PISA - Chie.sa : \ ia Deina, 15 - l’astore: Albi'i to pLiln inann, \'ia Doma, 17.
li'EGGlO G.ILABRIA - Cliiesa : Piazza Sani ;;
Marco, 4 - Pastore ; Antonio Miscia, Ca.sa
di Nava, \ ia Demetrio 'i'i-ipepi.
RIESi - Chiesa Evangelica - Pastore : Rolioi'l»
Nistet.
PIO ALARI XA - t.'hiesa Evangelica - Sig’. Enrico Corsaiii.
ROMA - Chiasa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bomiet, ivi. — CÌiiesa
(li Piazza Cavour (Culto alle ore J7.-10) ~
Pastore: Paolo Bosio, Vìa Marianna Dio
nigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa; Via Già«uè Carducci, 16 - Pastore: G. D. Maurin.
•SAN (UACAIMO DEGLI SCHIAVONI - CMesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinoi
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Clrìesa : Via Roma - Pustole :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D'ABRUZZO - Chiesa Evangelica. ^
SIENA - Cliiesa : Viale Curtatone,. 5 - Pastore : |
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - CMesa; Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore; Elio Eynard,
da PacMno.
SUSA - Cliiesa Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvelli,, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Di Palma, 13 - Pastore : Alberto Ribet.
TORINO - CMesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore r A
-Vles.sandio Simeoni - Coadiutoie : l’tiisloreOK.'stc l’eyronel, ivi. — l'er la Dia.spora. ;
Sig. Carlo l.iipo, Corso V'inzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa: Via S. M. Maggiore - Pa-,’
store : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5
VENEZIA - CMiésa : Palazzo Cavagnis (S. M. '
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivL
VERONA - CMesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. Celli, Via Valerio»
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore ; Arturo Mingardi.
Il culto principale si celebra in tutte le:
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costàbeh
moderatore - Pastore Antonio Boston, se- :
gretario-cassiere - Via Quattro Novembre, '
107, Roma (1). Ì
FACOLTÀ’ DI 'TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,ci^
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pel- |
lice - Preside ; Prof. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI - :1
Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio, i
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio*
Pmstan. ,|
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Di- ■
rettore : Pastore Davide Fornsron. I
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia -'Direttore ; Pastore Davide RonsCi
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pel- •
lice - Direttrice : Sìg.na Adele Arias. 3
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould> ,
- Via Seirragli, 51, Firenze - Direttore : |
Pastore V. Sommani. 3
OSPEDALI VALDESI - A Torre PeUice, a Po--'’
maretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Poma- i
retto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi :
Marouda, Pinerolo. I
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLG <
ALBERTO » - Luserna San Giovanni. 5
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. GiovannL ’
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone- ì
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle* j
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte, |
PacMno, Palermo, Rieei, Rio Marina, San- '
remo, VaUecroeia, Vittoria. i
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonie) - i
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (De-,
paitàmento de Colonia) - Pastore Enrice ,
Beui — Pastore emerito Pietro Bounoue- i
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (De- ,
partamento de Colonia) - Pastore Guido .
Rivodr, Estación Tarariras. 1
OMBUES DB LAVALLE-COLONIA MIGUE- •
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato i» ?
teologia Carlo Negrin, Ombues de tevalle. «
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Cto- ,
Ionia) - Evangelista Diego Nimmo. 4
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelist» *
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SU.VAnoil (Dop.to de Soriane) - Pa-’7
store Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to do,
Rio Negro) - Visitée périodiqueraent.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysanriù)* ?
- Visitéè pérlodiquement. q
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore SU'ij
vlo Long, Estación Jacinto Arauz, F. C,
COLONIA BELGRANO (Provincia de Sant»;
Fé) - Pastore Levy Tron, Estación Wilder*;*,
muth, F. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia dOi
Santa Fé) - Evangelista E. H. Gaxiz, Estarcion VUla Ocampo, P. C. S. F^
Argentina.