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' ■ rv^ VfP- *
>ixante-troisième année.
20 Mai 1927
N» 20
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Par an Poor 6 mola
Italie (y compris les Vallées) et Colonies . , , . L. 10,— 6,—
Etranger............................................ » 24,— 12,—
Plusieurs abonnements à la même adresse . . . . > 22,—
Etats-Unis d’Amérique...............................1 dollar % dollar
Amérique du Sud .....................................1 pesos or % pesos
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d'Administration de VEcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N® 31 - Torre Pellicé.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro; 25 centimes *«'>
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...,., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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Commission de District - (r District).
JŸÎJVÎ. les j^rêsidents des Consistoires,
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' MM. et chers Collègues,
La XXH.me Conférence du District des
Vallées se réunira, D. V., dans le temple
de Pignerol, les 16 et 17 juin prochain.
Le programme de la Conférence, est le
suivant:
1. Culte d’ouverture, jeudi 16 juin, à
9 heures (M. J. Tron, pasteur).
2. Election du Bureau.
3. Rapports des Consistoires (L. Micol).
4. Rapport de la Commission de Disfrict (L. Marauda).
. 5. Discussion et conclusions.
6. Rapport de la Commission du Chant
sacré {prof. Ad. Tron).
7. Etude pratique sur « l’école du dimanche^ (M. le pasteur Emile H. Tron).
8. Divers; propositions éventuelles.
9. Nominations. Clôture.
Au cours des travaux, M. le pasteur
Guido Comba donnera une Conférence sur
l’Amérique.
Nous vous serons très obligés:
1° de faire parvenir, aussitôt que possible — et, en tous cas, pas après le 6
juin — vos rapports au Président de la
Commission et vos résumés au Secrétaire :
rédigés, les uns et les autres, en langue
française;
2° d’envoyer au Pasteur de Pignerol
—‘ pour la même date — la liste exacte
de vos membres de la Conférence qui désirent jouir de l’hospitalité qui leur sera
offerte la nuit du 16 au 17 juin.
En demandant à Dieu de bénir, pour
nos chères Eglises et pour nous-mêmes,
notre prochaine Conférence, nous vous
prions d’agréer nos salutations fraternelles.
Pignenol, le 15 mai 1927.
yos bien dévoués:
L. Marauda, président,
Théophile Pons, vice-président,
L. Micol, secrétaire.
La crise des Eglises rurales.
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C’est le titre du numéro de février-mars
jie_la telle revue Le Christianisme Socigl._
Il s’açrit, naturellement, des Eglises rurales
de France, les anciennes Eglises huguenotes, dont on examine ici les besoins urgents.. Je ne sais ce qui est le plus., intéressant dans cette étude, si c’est la question
eUe-inème, si grave en soi et riche d’avertissements et de suggestions aussi pour
nous, ou la sincérité de cette enquête, une
sincérité absolue, passionnée, si .différente
du style habituel des rapports ecclésiastiques, une sincérité qui vous empoigne douloureusement, vous force à rentrer en vousmême et à méditer longuement.
Les problèmes qui tourmentent les Eglises rufâles de France ne nous concernent
pas tous au même degré. T^a question de
la dénatalité, par exemple, ne nous touche
pas ; les crises de la séparation de l’Etat
et du libéralisme théoJogique nous ont été
épargnées, la première par notre histoire,
la .seconde, peut-être par notre tempérament. Mais les deux graves problèmes, qui
avec celui de la dénatalité traversent tous
les rapports, le problème de l’exode rural
et celui de , l’indifférence rehgieuse, sont
aussi en partie les nôtres, quoique peutêtre en proportions différentes.
L’exode des cultivateurs quittant leurs
terres pour s’établir en ville menace la vie
même de plusieurs Eglises. « Dans vingt
ans, écrit un pasteur, mon église n’existera plus ». — « Mon église sera bientôt
réduite à zéro », dit un autre ; e't leis chiffres sont là qid prouvent une diminution
accélérée des effectifs. C’est un phénomène
qui naturellement ,ne regarde pas seidenient les protestants, et sur lequel, d’ailleurs, les avis peuvent être partagés. Il y
a quelque chose d’assez naturel dans , la
poussée , des populations rurales vers une
vie moins' rude ; si Jes uns partent, les autres sont plus au large, et la propriété excessivement morcelée peut se reconstituer ;
®t qu’y a-t-ü d’anormal à ce qiue les terrains de montagne, d’un rendement médiocre, se transforment en » pâturages ?
Tout cela est vrai, et on le reconnaît sans
peine. Mais ce n’est pas de ce point de vue
que la situation est examinée, du moins
pas en. première hgne. Ce cfui importe-d’.un
point de vue protestant, et ce qui préoccupe, c’est l’avenir rehgieux des Eglises :
« Nous sommes ici pour plaider la cause
du protestantisme rural, utile à la Réforme, utile à la France, et que nous voulons
garder aux champs ». Les 'Elglises rurales
ont une mission, à remplir dans la société
française : « Nous devons voir dans l’Eglise
rurale... une volonté de Dieu par laquelle
il se révélera à toute la société rurale pour
y régner et pour la sauver ; l’Eglise rurale
est donc, par la haute mission qui a présidé à sa naissance, quelque chose de sacré,
de saint...». Vôüà pourquoi il faut que
l’Eglise rurale vive ; et voilà pourquoi, indépendamment des raisons d’économie nationale et de production, qui agissent dans
le même sens, il faut « combattre l’exode
rural ».
Les remèdes ?■ Y en a-t-ü ? L’impression que laisse cette enquête, pourquoi ne
pas le dire ?, est plutôt négative à cet
égard. Tout ce qui peut être fait pour
améliorer les conditions de vie à la campagne (industrie locale, coopératives de
production et de consommation, caisses rurales) tout cela a sa valeur et son importance. Il y a aussi beaucoup à faire sur
le terrain moral. Parmi les causes qui poussent le paysan à abandonner la terre, il
faut certainement compter « le subtil dédain qu’il sent peser sur sa profession».
Il faut combattre « l’imbécile .éducation
bourgeoise qui s’applique — avec trop de
succès, hélas ! ■— à rendre le paysan hon^ux de sa paysannerie ». Il faut réveiller
sa conscience professionnelle, « lui montrer
que le producteur du pain est en réalité
le plus utile des hommes, donc le plus noble ». Tout cela est bien. Mais est-ce suffisant ? Le doute perce à travers les lignes.
On a l’impression d’être en face d’un de
ces phénomènes dont la vaste complexité
se joue de tous les remèdes, et contre lesquels l’Etat lui-même est désarmé ; et l’on
dirige son espoir sur l’assimilation des
immigrés...
Il y a donc dans l’exode rural un fait,
, déplorable si l’on veut, mais en partie inéritable, qui en tout cas paraît être en dehors des moyens d’action de l’EgUse, qui
Me peut qu’en prendre son parti. Mais ce
qtd la concerne directement, et ce qui est
bien dans le rayon de son action, c’est la
vie spirituelle des Eglises : problème d’autant plus important qu’il s’agit en quelque
sorte de contrebalancer par la qualité ce
que les Eglises perdent de leur force
numérique.
Quelle est la situation spirituelle des
ïfelises rurales ? L’ensemble des rapports
nous en donne un tableau plutôt sombre.
H y a dans chaque lifelise un noyau fidèle,
surtout féminin, mais la masse est indifférente ; les temples, trop grands pour la
population diminuée, ne se rempbssent
guère qu’à Noël et â Pâques ; la jeunesse
est généralement absente ; l’esprit de tradition est en •baisse, la foi décline chez
un grand nombre, tandis que le vieux fond
des superstitions catholiques vient occuper
le vide produit par l’incrédulité et l’ignorance ; la famüle se désagrège, l’autorité
paternelle s’effondre, l’alcoolisme augmente
avec la prospérité matérielle, la soif de
plaisirs n’a plus de limites, la moralité de
la jeunesse n’est -pas très brillante. A côté
de cela les notes réjouissantes ne manquent pas non plus,^ .on signale des progrès ; des campagnes de réveil efficaces,
des mouvements de jeunesse pleins de promesses ; les ciiltes à domicile donnent beaucoup de satisfactions. Ce tableau a un air
de famüle : n’est-ce pas un peu comme
chez nous ? Les mêmes problèmes, les mêmes difficultés et aussi les mêmes points
forts des deux côtés des Alpes.
Que faire ? A peu près tout ce qu’on a
fait déjà. Tous les moyens sont bons, depuis les Unions Cadettes et les Eclaireurs,
jusqu’aux coopératives de production et
autres « œuvres sociales », « pour qu’on
sente l’utüité de TEgbse ». (Quelques-uns
prônent beaucoup ces moyens d’ordre économique-« social » ; et il faut reconnaître
que le protestantisme français a une belle
tradition dans cet ordre de choses. Avec
quels résultats ? C'est ce qu’il serait intéressant de savoir exactement. Il ne faut
pas ise faire trop d’iUusions sur la portée
spirituelle de ces œuvres sociales. Dans ces
rapports eux-mêmes, à côté de quelques
notes optimistes, les réserves explicites ne
manquent pas. En tout cas l’accent décisif
est ailleurs : il est placé nettement sur l’influence spirituelle des conducteurs des Eglises. Il y a une note, grave de sincérité et
de tristesse, qui résonne surtout dans le
rapport principal, celui du pasteur Durand : la responsabilité de l’Eglise envers
les paroisses rurales. Il vaut la peine de
citer.
« La grande coupable — de l’état actuel
— c’est... l’Eglise eUe-même dans son ensemble, comme corps ecclésiastique, comme
corps enseijgnànt.,. par ses méthodes et par
son esprit...
« L’%lise s’est trompée effroyablement
quand elle a fait des Egbses rurales le
champ clos de ses guerres civiles ecclésiastiques et théologiques...
« L’Eglise a commis une erreur presque
irréparable,, en particulier quand eUe a envoyé dans nos campagnes, comme pasteurs,
des apprentis tliéologiens, les jetant, du
jour au lendemain, de la serre chaude des
Facultés dans l’isolement du presbytère
rural, pour faire face à des problèmes dont
le nom n’avait pas même été prononcé devant eux...
« L’Eglise a commis une autre erreur
quand elle a admis tacitement que le ministère à la campagne était un stage plus
ou moins prolongé après lequel viendrait,
comme une récompense bien gagnée, la
promotion au choix pour une élévation en
grade... Les paysans... ont parfaitement
senti la piqûre envenimée de ce procédé :
une partie de leur sceptiscisme vient de là.
« Et, toujours sur le même point,
l’Eglise s’est trompée quand elle n’a pas
favorisé coûte que coûte... les pasteurs qm^
seraient restés à la campagne si l’avenir
de leurs enfants n’avait pas été en jeu...
Chaque changement de pasteur, même justifié par de telles raisons, a été iiout l’Egfise
rurale un ébranlement ».
Le problème.des Eglises rurales est donc
surtout un problème de méthode ecclésiastique et de dévouement pastoral. Ce qu’ü
faut c’est une élite de pasteurs, préparés
dès la Faciüté à se vouer aux Eglises rurales, décidés à les considérer comme un
« terrain missionnaire » digne d’être étudié, aimé, travaSüé.
« L’argent manque ? Les hommes manquent ? Il est possible que le pastorat actuel n’excite pas beaucoup la générosité,
fasse hésiter la jeunesse en quête de vocations. Beaucoup de paroisses sont des diocèses avec des dizaines de kilomètres à parcourir... La fonction du pasteur est souvent
celle d’« enterreur », et cette tâche paraît
bien austère aux jeunes. C’est ce que, dans
notre langue ecclésiastique, on appelle desservir une Eglise. Mais par une malice
grammaticale bien française, le mot desservir a deux sens qui s’opposent et s’annulent. Ainsi, desservir les Eglises rurales,
c’est aussi bien leur nuire que les servir.
« Mais si le pastorat ainsi compris a
perdu de son attirance, l’apostolat garde
toujours son auréole, et son charme magnétique fait .battre d’émotion et d’enthousiasme le cœur des jeunes ! (Quand on organisera les régions rurales en terres de
mission, l’argent viendra et les hommes
s’offriront ».
N’y a-t-il pas là quelque chose à apprendre aussi pour nous ? A vous, lecteurs, de
méditer ces idées. Giov. Miegge.
Les chrétiens ne seront pas de ces
gens revêches et mal embouchés qu’on
fuit, ils seront doux et affables. Notre
cher Seigneur Jésus-Christ a été un homme
de ce genre : poli et aimable, ainsi qu’on
peut le voir dans l’Evangile, d’un bout
à l’autre.
Hs
La charité croit tout. Autrement l’on
sera de ces gens soupçonneux, hargneux,
insociables, venimeux, qui ne croient qu’à
eux-mêmes, qui tournent tout en mal, et
qui haïssent ceux qui ne les louent pas.
La charité croit tout, et elle a raison,
bien qu’elle soit souvent trompée. Autrement la concorde et la paix seraient impossibles, et la société ne pourrait subsister. Avec ces gens-là, il n’y aura ni
paix ni amitié; il n’y aura que querelles
et divisions.
* * *
Dieu ne prend point de plaisir à notre
tristesse. Nous devons être joyeux en Lui.
Luther.
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LUI NOUS»^¥Olf ! ,
(D’a^ Esaïe XXlX).^,pij
Dans un des derniers articles èé notre
Rédacteur, intéressant cciriimé toujours,
sur « Ceux qui donnent », il en appelie
aux caissiers, aux collecteurs, afin de
mieux prouver ses dires ; comme je suis
du nombre, il m’est aisé de pouvoir
affirmer qu’il dit juste, car effectivement
les dons sont en augmentation chez nous.
Il est réjouissant de constater que
bon nombre de personnes commencent
à comprendre que nous devons faire feu
de notre bois, qu’il est de toute nécessité
que nous donnions à nos oeuvres, toutes
plus ou moins en souffrance, les moyens
indispensables pour aller de l’avant, sans
devoir toujours et pour tout recourir à
nos bons amis de l’étranger, eux aussi
plutôt pressurés en ce moment.
Il faut que nous comprenions qu’il est
de notre devoir de donner avec méthode,
en nous faisant une règle large et généreuse.
Il n’y a du reste, pas à se méprendre
sur notre responsabilité : l’enseignement
de Jésus-Christ est explicite. Pour les
amis de l’argent, que la Bible qualifie
d’avares, c’est le salut qui est en jeu.
Le don est une avarice quand on le réduit
autant qu’on peut le faire, plus ou moins
honnêtement.
L’abondance des uns doit pourvoir à
l’indigence des autres, et si nous sommes
des disciples de Christ, nous devons en
prendre sur nos aises, sur notre soi-disant
nécessaire, qui contient encore tant de
superflu ! Il faudrait que nous entrions
un peu plus dans l’esprit de cette belle
parole de David : « Non, je n’offrirai pas
à l’Eternel des sacrifices qui ne me
coûtent rien ».
Espérons que ce mieux qui se vérifie
aujourd’hui, aille en s’accentuant toujours ;
ce sera la meilleure preuve que la vie
spirituelle progresse, ce sera le baromètre.
Mais en parlant de libéralité, je veux
faire observer un fait qui ne devrait pas
se vérifier parmi les chrétiens sincères :
je veux parler de la collecte à la porte
du temple.
Tant que la collecte est publique, les
gens donnent encore, plus ou moins de
bon cœur ; pour quelques-uns l’émulation
est salutaire, et c’est ce qu’il y a de bon
dans la publication des noms des donateurs. Mais quand la collecte est anonyme
il en va tout autrement : pour bien des
personnes il n’y a que le geste, le don
est insignifiant. A cet acte peu charitable,
je préfère presque la franchise de ceux
qui passent sans rien donner, et il y en
a aussi pas mal de ceux-là.
Ce n’est ni honnête ni digne de
voir encore beaucoup de pièces de deux
sous, voire même de cinq centimes, je
dis cinç, tomber dans la bourse des
pauvres !
Je puis faire le calcul approximatif, mais
assez juste, toujours plus ou moins
constant, et j’en viens à la conclusion
que plus de la moitié de l’assemblée,
après un sermon sur la charité, peut-être,
ou sur l’amour de notre Sauveur, plus
de la moitié de ces fidèles, dis-je, donne
deux sous ou un sou pour les pauvres,
à Jésus, donc !
Et combien de pièces encore de vingt
centimes, qui représentent à peine à peine
le sou d’avant-guerre !
Si les dons étaient visibles, comme
cela se pratique dans certaines églises étrangères, où l’on passe un plateau,
on n’oserait certainement pas mettre de
ces pièces-là, ou même mettre, comme
cela arrive, des pièces qui n’ont plus cours.
Certes, ce que chacun doit donner,
l’Evangile ne le dit pas, il s’en remet à
notre charité ; nous devons faire le compte
non avec les hommes, mais avec JésusChrist, avec ce Sauveur adorable qui
s’est fait pauvre pour nous procurer des
richesses éternelles.
Au reste, cherchons bien, et nous trouverons tous que, d’une manière ou d’une
autre, nous pouvons faire plus, beaucoup
plus de ce que nous faisons ou que
nous penserions pouvoir faire, et que
vraiment comme dit le Seigneur: «Il y a
plus de bonheur à donner qu’à recevoir».
M.
(26 avril-1«*' mai).
” ifTE fE tWINT >
les EcoM dn di^i^clie 9 fal Pérom
Elle a lieiii'jeudi ^ courant; eU. j
par extraordinaire, elle s’est passée sans
pluie, mais a été toutef&is malheureusement gâtée par le mauvais temps de la
veille et par le ciel boudeur; les « courageux »’, cependant, — 120 enfants environ, avec une vingtaine de monitrices
— étaient, eux, tout autre que maussades!
Et, à part“ la pensée des nombreux absents, ce fut même une fête des plus
réussies.
Pramol ayant déclaré qu’il ne lui serait
pas possible de prendre part à la réunion
de cette année (nous avons confiance que
l’éclipse ne se renouvellera pas?), c’est
à Saint-Barthélemy qu’eut lieu le rendezvous pour les paroisses de Saint-Germain,
Pignerol-Saint Second et Prarustin.
Les cantiques d’ensemble, dirigés par
l’instituteur de Saint-Germain, M. H. Jahier,
ainsi que les six autres (deux librement
choisis par chacune des trois écoles) furent enlevés avec entrain ; l’exécution,
sans être impeccable, fut très satisfaisante;
le tout, comme d’habitude, entrecoupé par
des allocutions appropriées (MM. Auguste
Jahier et L. Marauda; M. H. Tron ayant
été retardé par un incident de route).
Après le dîner et des jeux — à la
grande école — une délicieuse promenade
nous amena, dans l’après-midi, sur le
«Castlèt», des hauteurs duquel les voix
argentines de nos enfants réveillèrent au
loin les échos des deux vallées que l’on
découvre de là-haut... Avant le retour,
M. et M.me Jahier réunissaient très aimablement « les grands » autour d’un thé
richement servi; encore un chant d’adieu
à l’école et à son « régent » M. Edouard
Rostan; et la promenade, tous ensemble,
à travers la Ruà de Prarustin et le Roc,
clôturèrent la journée.
Journée bénie, dont tous les présents
gardent le meilleur souvenir et pour laquelle
nous renouvelons à la paroisse de Prarustin — à son Pasteur et à sa Dame en
particulier — les plus vifs remerciements.
Ini.
SEMAINE PROTESTANTE DE MULHOUSE
(Nous empruntons au Témoignage ce
résumé du grand « Congrès protestant
français »... faute de renseignements plus
directs.
Les réunions de la Semaine Protestante
ont eu cette année le plus grand succès i
qu’elles eussent conhu depuis leur réor>ganisation en 1920.
Le cadre et les assistants. — La vieille
cité mulhousienne se prête admirablement à de pareilles rencontres. Hospitalité
cordiale et abondante, vastes bâtiments,
intérêt général pour les questions religieuses et sociales. Les mulhousiens sont
venus nombreux suivre les séances de
travail, et de très beaux auditoires ont
été attirés par les conférences. Du dehors,
sont arrivés environ cent trente pasteurs
ou invités, qui tous ont été logés dans
des familles protestantes.
Les conférences pastorales. — -Deux
journées leur ont été réservées. Un
rapport très nourri d’un jeune pasteur,
M. Louis Dallière, a posé la question de
la réalité de l’Eglise ; le débat qui suivit,
introduit par M. le prof. Ménégoz, de Strasbourg, montra comment la notion biblique
et historique de l’Eglise est, comme on
dit, en forte hausse dans nos milieux.
Une savante étude de M. le prof.
Clavier, de Montpellier, était consacrée
aux Béatitudes et à leur rôle dans la
cure d’âme. M. le professeur Strohl, de
Strasbourg, présente le contre-rapport.
Une retraite pastorale, présidée par M.
le professeur Jean Monnier et suivie d’un
service de Sainte-Cèhe, termina ces deux
journées.
Les conférences. — Tour à tour l’action
sociale, spirituelle, missionnaire, du protestantisme français, fut présentée par
trcmi orateittis, dont chaci» semb&ittoutr
cfâ^né cette tâchei ElÉà Goundlte inÎÉsta sur les orig||^sdéjà anden•âes, remontant au moins à l’époque du
Réveil, de tout ce qu’il y a de meilleur
dans le programme et les moyens d’action
du Christianisme social, contemporain.
M. le professeur Henri Monnier montra
comment nos Eglises s’acquittent de leur
mission spirituelle par leurs œuvres
d’évangélisation, leur influence sur la
pensée française et leur rayonnement dans
le domaine de la piété et de la sainteté.
M. Daniel Couve montra, par l’histoire
et par les faits actuels, que nous avions
l’esprit missionnaire, d’abord parce que
nous sommes français, ensuite parce que
nous sommes protestants. Une conférence
de M. le professeur Strohl fit connaître
au public de langue allemande les grands
traits de l’histoire du protestantisme
français jusqu’à nos jours.
Réunions d'études. — Les questions
relatives à l’instruction religieuse y tinrent
la plus grande place. Ce fut le rapport
de M. le professeur Alexandre Westphal,
sur « La discipline intellectuelle et l’enseignement religieux dans nos Eglises » ;
celui de M. le pasteur Jean Laroche, sur
« l’Instruction religieuse à l’école du
dimanche et à l’école du jeudi », et celui
de M. le pasteur et député Scheer, sur
« l’instruction religieuse à l’école publique ». Ce travail, qui touchait aux problèmes alsaciens, fut suivi d’un débat
animé. La question d’Eglise fut reprise
dans le rapport deM. le pasteur Bertrand,
« l’Eglise et les Œuvres », qui provoqua
une discussion approfondie et fructueuse.
Visites d’œuvres sociales. — La journée
du jeudi permit aux participants de visiter,
sous la conduite de M. André FabreDolfus, secrétaire général de la Société
Industrielle de Mulhouse, quelques œuvres philanthropiques et sociales, qui
ont été admirées et imitées, en France
comme en Allemagne, depuis un siècle.
Fête d’enfants et concert. — L’aprèsmidi du jeudi, les enfants de Mulhouse
se sont rassemblés. Quelques-uns d’entre
eux ont présenté des tableaux vivants :
Un baptême à l’Eglise de Saint-Etienne
à l’époque de la Réformation. La construction du Pont de la Charité par
Oberlin et ses paroissiens du Ban-de-la
Roche.
Vendredi soir, à i’occasion de la
Semaine, la Messe solennelle de Beethoven a été exécutée sous la direction de
M. le professeur Pfrimmer, et a produit
une profonde impression.
Exposition. — Par les soins de M.
Etienne Matter, secrétaire général des
Semaines protestantes, assisté de M.
Adolphe Bouvier, ingénieur de Mulhouse,
une très riche exposition de documents,
cartes, photographies, souvent de vastes
dimensions, couvrait les murs du vestibule, de l’escalier et de la salle des conférences de la «Fraternité», où se sont
tenues toutes'Ies réunions de la Semaine.
Cette exposition démontrait la variété de
nos œuvres, qui répondent à tous les
besoins de notre temps et ne laissent
aucune misère sans secours.
Cultes et prédications. — Chaque journée de la Semaine a été ouverte par une
réunion de prières. Le 24 avril, M. le
pasteur Jean Bianquis, vice-président du
Comité de la Semaine, a occupé la chaire
de l’Eglise française. Le 1®'' mai, pour
le culte de clôture avec service de SainteCène dans la même Eglise, ce fut M. le
pasteur A. N. Bertrand de Paris. A
l’Eglise luthérienne, dont le pasteur, M.
Guerrier, était malade et absent, ce fut
M. le pasteur Bach, de Colmar. A l’Eglise
réformée de langue allemande, M. Scheer,
et à l’Eglise baptiste, M. le pasteur Caudron, de Paris.
Ceux des participants, et ils étaient
nombreux, qui purent rester jusqu’au
dimanche soir, participèrent à diverses
excursions en automobile, et furent tous
reçus à Guebwiller par M.me Schlumberger.
A. M.
G(m§écrartiioi| de Missionnaire.
te soir du dimanche 12 juin, à 20 h. 30,
aura lieu, dans le temple de La Tour, la ^
con^cration an Saint Ministère de M.fean
Lageard, candidat de la Société des Missions de Paris. La cérémonie sera présidée par M. le pasteur Jules Tron, et la
Société des Missions de Paris sera représentée par M. le prof. Â. Westphal, qui
prononcera le discours de consécration.
Tous les amis des Missions sont très
cordialement invités.
LICEO-GINNASIO VALDESE.
Come fu antecipata l’apertura cosi ancora sarà antecipata la chiusura dell’anno
scolastico.
Le lezioni cesseranno coll’ll Giugno,
nelle classi del Liceo e nella 5“ Ginnasiale; col 15 Giugno in tutte le altre classi.
La sessione degli esami incomincerà
rispettivamente col 13 e col 17 Giugno,
con diario che sarà affisso all’albo dell’Istituto.
Le domande dei candidati ad esami di
ammissione nella 1“ e 4®’ classe Ginnasiale e nel Liceo, come pure ad esami
di idoneità alle varie classi, devono presentarsi entro il 31 Maggio, in carta legale
da L. 2, controfirmata dal genitore o da
chi ne fa le veci.
Le domande dei candidati all’ammissione alla 7» classe del Ginnasio, devono
essere corredate dei documenti seguenti :
1“ Certificato di nascita, incarta legale;
2° Certificato di vaccinazione o sofferto vainolo, in carta libera;
3° Attestato di identità, se non sia il
candidato conosciuto personalmente dal
Preside ;
4° Ricevuta del pagamento della tassa
d’esame in L. 60, rilasciata dal Preside,
cui la tassa deve pagarsi.
Per altre informazioni scolastiche rivolgersi al Preside Davide Jahier.
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCBIPTIOII POUR US COLLÈGES VtUDOIS.
Listes précédentes L. 94.532,80
M.nies et M.rs:
M.lle Rissler, Stockholm (par
M.me Romano) » 635,—
Comm. D. Schneider, Biella » 500,—
Doct. GiovanniSchneider,Id. » 100,—
Paolo Schneider, Id. » , 50,—
A la mémoire du doct. Théophile Gay, ses fils » 340,—
Philippe Pons, chef de gare,
Bussoleno » 100,—
En souvenir d’Henri Jourdan » 10,—
Josué Léger, Envers-Pinache » 9,—
(A suivre).
Total L. 96.276,80
Le “Convegno,, de l’Ascension.
« « *
FLORENCE. Sur l’initiative du Foyer
« Villa Dorcas » de Florènce, un séjour
à la mer a été préparé, du l.er juillet au
30 septembre, pour Daipes et Demoiselles
ayant besoin de quelques semaines de
; »
Iâi
A la suite d’une entente entre les Comités de Groupe des Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens et Jeunes Filles, le « Convegno » Unioniste de l’Ascension (26 mai)
aura lieu au Serre d’Angrogne, avec le
programme suivant; ÎO h., Culte en plein
air (MM. B. Gardiol, pasteur; Falchi et
A. Jalla, professeurs). En cas de mauvais
temps, le Culte aura lieu dans le temple
du Serre. — 12 h., Diner sur l’herbe. —
14 h.. Réunion récréative (avec saynètes,
récitations, chœurs, ect.). — 16 h., Service |
de thé.
Prière à tous les Unionistes de porter |
le Recueil français (nouvelle édition) et
le « Cento Canti ».
Toute la jeunesse et tous les amis de
la jeunesse sont cordialement invités à
y prendre part. a. J.
— Rectification. Ce n’est pas M. Giovanni Miegge de Massel qui a collaboré
avec le Comité de Groupe pour la « propagande missionnaire » mais son frère,
M. Guido Miegge, pasteur à Villesèche.
Cuique suuni ! a. j.
3
‘2' j ' 1 J \
^08; milieu familier et chrétien, dans
très jolie villa à Tonfalo, à une
Idemi-heure de Viareggio, au bord d'une
magnifique «pineta». Bon logement, nourf;titurfe abondante, prix très modérés.
S'adresser, pour informations, à la direction de « Villa Dorcas » (M.lle Aimée
Jalla - 9, Via Magenta - Firenze).
^ LA TOUR. Samedi 28 courant, à VAula
Magna du Collège, aura lieu une très
intéressante représentation au bénéfice
I des Collèges Vaudois. Un groupe de
; demoiselles et de jeunes gens de ,l’Union
Vaudoise de Turin, bien connus pour
leurs-talents artistiques, ^joueront la très
■brillante comédie de H. Manners: « Peg
•del mio cuore ». — Dans les entr’actes
se produiront des artistes bien connus de
'".notre publia : M. Fitrio Donaggio (déclamation de poésies), M.lle Anmahian (piano).
Les billets d’entrée se trouvent en vente
■dans les magasins principaux de La Tour.
— L'assemblée d’Eglise de“dimanche
•tiernier a nommé comme défüté auSynode
M. J. P. Massel, et comme représentants
^ de la paroisse à la prochaine Conférence
: ^-de district, MM. Attilio Jalla, Barthélemy
i -Chauvie et Albert Frache.
— Pour la protection des animaux.
Sur la convocation de M. Alexandre
Rivoir, consul pour La Tour de la Société
„ Protectrice des animaux - de Turin - il
■ y eut, dimanche dernier, une petite réu, tiion à Sainte-Marguerite, dans le but de
.■voir s’il y aurait moyen de faire quelque
hose de pratique en vue de protéger
-efficacement nos «frèresinférieurs» contre
les gens sans cœur qui les brutalisent,
pk Un entretien des plus intéressants, auquel ont pris une part active notre
podestat docteur Oscar Geymonat, le
vetennaire M. Giaveno, M. Lanfranco et
_ d autres personnes encore. Il fut décidé,
’’'•«ntie autres choses, de prier le corps
^•enseignant d’agir sur les enfants, par
^ Je mo>en efficace de l’école ; d’agir Indi^'Viduellement, en qualité de citoyens d’un
I pays civilisé, toutes les fois que l’occasion
* îse présenté; d’enrôler des «membres
; de la Société Protectrice des animaux »,
■ -qui a son siège à Turin.
t S’adresser dans ce but, pour de plus
|-^mples renseignements, à M. Alexandre
vRivoir. Nous comptons revenir prochai
■ mement sur un sujet qui n’est étranger
^■ni au caractère ni aux attributions de
snotre journal.
t àï MASSEL. Actes liturgiques. Mariage:
fc/^icol Albert et Tron Lina.
Baptêmes: Pons Ida et Pons Guido de
|V,^enri et Gaydou Léa.
■’/ — La période des fêtes de Pâques
jy^ïaisse encore cette année de bons sou:;.iVenirs. Belle assemblée recueillie le Ven|v<iredi Saint, autour de nos 9 catéchur mènes. Service de Sainte-Cène exceptionI, tellement nombreux à Pâques, et encore
|:,.3e second dimanche, malgré quelques
|appréhensions dues à l’adoption de la
- îcoupe individuelle. Hâtons-nous de dire
f -que l’expérience à pleinement réussi,
[ l’esprit élevé qui a régné dans tout le
I service a fait oublier la nouveauté de la
I forme, et les dernières préventions sont
’■ to nbées à chose vue.
L après-midi de Pâques les Unions des
: Meres et des Filles se sont réunies en
, fete sur l’invitation des Mères. Une qua» Tantame de personnes remplissaient de
gaiete et de gravité l’école du Robers.
" Il s agissait de donner la bienvenue aux
Æatechumènes reçues: et c’est bien l’impression d’être les bienvenues qu’elles
-^durent remporter de cette jolie fête pleine
"fide brio et de cordialité.
— Le premier dimanche de mai, jour des
Mères cï fut le tour des Filles de rendre 1 invitation, au Reynaud. Comme à
Pâques il y eut des chants, des récitations, surtout une scène du « Mot qui
fut gravé.», très sérieusement interprétée,
.■enfin le thé. Il règne dans ces deux
Unions une bonne harmonie, un sérieux
“^mêlé d’enjouement, qui font plaisir à
voir.
rÉ — Les deux Ecoles du dimanche de
,fa paroisse ont eu leur fête en commun
le dernier dimanche d’avril. Quelques
prix aux élèves les plus assidus et studieux, et après cela des jeux en plein
air, voilà de quoi mettre un peu d’animation dans la joyeuse bande; après quoi
on reprend la marche de meilleure envie.
— L’Union mixte, qui est toujours plus
compacte et bien fréquentée, a terminé
ses séances d’hiver. Le programme a été,
comme toujours, religieux, littéraire et
récréatif. A peu près tous les membres
ont travaillé, ce qui a donné des séances
bien nourries.
A cette saison la vie ecclésiastique
ralentit, mais les cultes du dimanche
demeurent bien fréquentés.
PIGNEROL. La visite ordinaire d’église,
qui a eu lieu dimanche 15 courant, a
été présidée par M. le pasteur L. Micol;
M. le prof. Th. Pons y a pris part aussi.
Vu la saison avancée et l’absence de
« quartiers » proprement dits et de lieux
de culte, nous n’avons eu qu’une réunion préparatoire à Saint-Second; le
message que M. Micol nous y a apporté,
ainsi qu’au culte principal, en harmonie
avec les sujets à traiter et avec nos circonstances spéciales, a été des plus pratiques. Dieu veuille qu’il ait été efficace
pour bien des âmes!
— Le même jour, un cortège extraordinairement nombreux accompagnait
au champ du repos la dépouille mortelle
de la veuve Louise Avondet née Bertalot,
âgée de 80 • ans. Etablie depuis une
soixantaine d’années à l’Abbadia, elle
était, non seulement connue, mais estimée
et aimée de tous; sa foi et sa confiance
nous restent en édification.
Nous renouvelons l’expression de notre
sympathie aux nombreux parents et,
parmi eux, au diacre M. Louis Bertalot
et à sa famille. ' Im.
PRALI. La fête du printemps, consacrée
à nos Mamans le 8 mai, a été célébrée
avec beaucoup d’entrain. Le Presbytère,
fort bien garni de. fleurs et de verdure
pour l’occasion, n’a pas attendu longtemps les joyeuses participantes qui ont
apporté au développement du programme
de la journée une animation pleine d’entrain et de gaîté. Le thé traditionnel
avec quelques tranches de gâteau étaient
naturellement à l’ordre du jour...
— Une deuxième fête du printemps a
eu lieu dimanche le 15 mai pour nos
enfants de l’école du dimanche. A cette
époque de l’année commencent, chez nous
de la haute vallée, la série des promenades
et des réunions en plein air; nous avons
poussé notre ardeur juvénile... jusqu’à
la paroisse voisine,, à Rodoret, où nous
attendait un bon accueil!...
— Le Bazar annuel de notre paroisse
aura lieu, D. V., le 26 mai prochain (fête
de l’Ascension). Les Unionistes de .Prali
nous préparent pour ce jour même deux
belles récitations. Excellente occasion pour
tous les promeneurs et touristes! A.F.
PRAMOL. Actes liturgiques, mars-avril.
Mariages: Héli L. Plavan feu David (Peumian) avec Angèle Ribet de J. Jacques,
le 5 mars 1927 - David Sappé de Jean
Daniel (Plencs) avec Lydie Long d’Emile,
le 21 avril - Héli Reynaud de Frédéric
(Chasal) avec Suzanne Long de Georges,
le 28 avril.
Sépultures: Oreste Bouchard d’EÎmiie
et de Lydie Long (Ruà), 8 mois - Livia
Bertalot d’Henri et de Louise Long (Ailiers),
3 mois - Suzanne Plavan feu François
et feu Marie Bouvier (Plans), 73 ans.
p. c.
ROME. Le dernier « Bollettino » de
l’Eglise Vaudoise de Rome annonce que
M. Renato Rostan, fils du caissier de la
Table, M. Antoine Rostan, vient de subir
avec succès, à l’Université de Rome, ses
examens pour l’obtention du diplôme
{laurea) de docteur en droit. La thèse
avait pour sujet: « L’Etat juridique de
l’Eglise Vaudoise». Aux chaudes félicitations des amis du jeune docteur, nous
joignons les nôtres, en lui associant les
membres de sa famille.
TURIN. Le « Bazar » pour meubler
la nouvelle «salle de la jeunesse» vient
d’avoir lieu les 14 et 15 mai. Un groupe
nombreux de dames, présidé par M.me
Noëlle Malan, l’avait préparé pendant
ces derniers trois mois. Ça a été quelque
chose de bien organisé, comme l’on dit,
et qui a surpris tous ceux qui s’y sont
rendus. On l’a tenu dans la nouvelle
salle même, qui a donc servi la première
fois pour, elle-même, et la grande majorité des paroissiens a profité du bazar
pour visiter la salle et on s’est réjoui
de la voir inaugurée par une activité
sociale, qui a sa source dans la générosité et la bonté des cœurs.
A trois heures et demie, samedi 14,
lorsque M. le pasteur Bosio prononça
quelques mots d’ouverture, tout était en
ordre parfait.
Heureux qui a pu jouir du coup d’œil
que preîentaient tous ces «stands» si
coquets, qui commençaient à droite par
celui de la « Dorcas », à la suite duquel
venait celui des « Egoïstes », qui exposaient une foule de beaux objets confectionnés en cretonne, puis celui des
laines et celui des fleurs ; ensuite le buffet
et la musique, et en continuant à gauche,
le riche «stand» des « frères Prochet » :
faïences, verreries, porcelaines ; celui si
joliment achalandé des papeteries en
couleur, qui donnaient l’impression d’un
coin de jardin féerique ; puis celui du
chocolat, pour les gourmands qui ne
manquèrent heureusement pas ; et enfin,
celui des objets utiles et des joujoux.
De grands festons de verdure et de
fleurs ornaient le fond de la salle. Et à
côté de tout cela, des enchères, des loteries ; de 7 h, % à 9 h. du soir, dîner
en commun, et puis théâtre pour les
grands, ombres chinoises pour les petits,
chansons, et que sais-je encore ? il y avait
même un chiromancien ! Nous l’avons
interviewvé. « Vous avez une jeunesse
remarquable», nous a-t-il dit. «Jeunesse
saine, équilibrée qui peut affronter l’avenir
avec confiance. Dans les cent et plus de
mains que j’ai examinées, je n’ai point
remarqué des signes de perfidie ou de
perversion, mais souvent ceux de l’al_ truisme, de l’idéalisme, de la réserve,
parfois hautaine, de la loyauté et de la
vaillance qui peut aller même jusqu’au
sacrifice ».
L’enthousiasme a été grand, autant de
la part des vendeuses que des acheteurs.
Le résultat ? On parle d’une encaisse
de plus de 25.000 lires.
Pas de commentaires ! N. N.
Nouvelles de la Semaine.
Italie. Une déclaration officielle des
Gouvernements d’Italie et d’Albanie annonce que les deux nations continuent
à vouloir être complètement d’accord sur
toutes les questions qui pourraient dériver
du « pacte de Tirana » et qu’aucune négociation ayant rapport à ce traité ne sera
faite avec une tierce puissance, par une
d’elles, séparément.
La .campagne pour la réduction des prix,
que notre Gouvernement a initiée récemment, est en train déjà de donner des
résultats: très modiques encore et dans
quelques provinces seulement, aujourd’hui; mais qui seront bientôt, car telle
est la volonté du Gouvernement, plus
appréciables et qui se réaliseront sur
tout le territoire de la nation et dans toutes
les branches de l’économie domestique.
C’est ce qu’affirment nos journaux.
Le duc des Abruces est parti, comme
représentant du Roi d’Italie, pour AddisAbeba, la capitale de l’Abyssinie, où il
rendra à la famille royale éthiopienne, la
visite faite à la nôtre, il y a deux ans,
par Ras Tafari Maconnen, qui est actuellement le régent du Royaume.
Trois jours ont été consacrés, dans
toute la nation à la fête du livre, pour
essayer, avec des palliatifs et des remèdes
extérieurs d’inculquer à notre population
le goût du livre et de la lecture. Nous
croyons, nous, que le mal est plus grave
et plus profond de ce qu’en pensent nos
quotidiens politiques, et que c’est à sa
racine qu’il faudrait le soigner: en luttant ayant tout avec passion contre l'analphabétisme, afin de le déraciner de chez
nous aussi ; en soignant le livre du peuple et en éduquant son goût avec de
bonnes lectures, non pas en le pervertissant avec certaine littérature moderne qui
est la seule, très malheureusement, qui
trouve facilement éditeurs et lecteurs!
A cinq ans de «confin» a été coradamné, ces jours-ci, le fameux capitaine
Giulietti de Gênes, où il faisait, quelques ans passés, le beau et le mauvais
temps. «Sic transit gloria mundi!»*
Après son repos forcé de quelques'
semaines, dû à l’accident qui lui avait
détruit son premier appareil. De Pinedo
est reparti, sans bruit, sur le Santa
Maria N. 2 pour continuer le voyage
brusquement interrompu. De New-York,
où l’appareil que le Gouvernement lui
avait envoyé avec empressement l’avait
rejoint, il a recommencé son vol glorieux
et victorieux en passant par les villes
suivantes: Boston, Philadelphie, Charleston, Pensacola, New-Orléans, Memphis,
Montréal.
— Etranger. A une très faible majorité (19 voix seulement) a été approuvé,
à la chambre française, un projet de loi
favorable à une augmentation du tarif
douanier. Et, chose vraiment curieuse,
pendant qu’à Paris le Gouvernement de
Poincaré faisait approuver ce projet de
loi protectionniste, le même Gouvernement
affirmait à Genève, par la bouche de ses
délégués, qu’il fallait, pour l’avenir de
l’Europe, « faire disparaître les barrières
économiques, garantir la liberté des relations commerciales, pratiquer loyalement
la formule de la nation favorite... etc.! ».
On continue à travailler à la Conférence
économique de Genève, au moins oratoirement; en effet on a parlé, et on y parte,
au nom des producteurs, des consommateurs, des ouvriers, des grands « cartels
de l’industrie», etc. Mais, tandis qu’à
Genève tous sont d’accord et affirment
que la voie sur laquelle la plus grande
partie des Etats européens se sont mis,
ne peut nullement porter à une solution
des difficultés économiques actuelles du
«Vieux continent», ailleurs, dans les
différents Etats, on déclare à haute voix
que les droits de douane sont ¡indispensables à la prospérité des divers pays.
A Joachinstal, en Tchécoslovaquie, a
eu lieu un Congrès de la petite Entente
pour examiner les questions générales
qui intéressent les 3 Etats qui en font
partie, et spécialement, à ce qu’il semble,
pour discuter la nouvelle situation de la
Hongrie après l’accord italo-hongrois dont
nous avons parlé en son temps.
Après la Chine, c’est i’Angleterre qui
accuse la Russie de propagande communiste à travers ses représentants diplomatiques, et qui a fait, en conséquence,
envahir et perquisitionner le siège de la
Société «Arcos limited» qui n’est autre
que le quartier général de l’activité commerciale, et antre du Gouvernement des
Soviets à Londres.
Ceux-ci ont naturellement protesté sans
cependant émouvoir le Foreign Office ;
en effet, n’ayant pu obtenir les clefs des
souterrains et des coffreforts, il a fait
forcer mécaniquement et à l’aide des
trépans électriques, les serrures et les
cuirasses d’acier qui protégeaient les
documents secrets de la délégation commerciale soviétique. /?. J.
Torre Pellico - imprimerie Alpine.__
Jean Ceïsten, directeur-responsable
M. et M.-me ADRIE3S1 MICOiL et les famées VOUUA, PUHRMAINN, COUIRTOIS,
PASCAL, iPOBT et ’TRON ont la dovUeur
de vous annoncer le départ de
Madame ROSINE VOLLE
Venre do pasteur JEAN PIEBRE MICOL
décédée au Refuse Roi Charles-Albert (Maison Alinariy - Saint-Jean.
Naiks a'voms' dans te €icl lui c|di->
lice qui est rfiuvragc de Dieu, une
demeure éternelle qui n’a ])as été
fiai te do main dl'hammo.
2 Cor. V, 1.
Le service funèbre aura lieu, D. V., vendredi 20 courant, à 4 heures pcm.
Punta e Pancetta
Sottospalla e mossolo
Spalla
Culatta
Carré e arrosto
Coscia senz’ossa
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Testina rasata
Zampini rasati
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Dons reçus par le Président pendant le premier trimestre 1927.
H&piiaux :
M.mes 'Caroline et Dora Fontana
Roux, MUan ] 400,—
M.II0 SusetteMalan, Saint-Jean E. E., en souvenir da sa femme, par > .10,M. Gardiol > 20,—
Anonyme, La Tour > 10,M.me VolartJahler, Bouïssa, Id. > 5,—
MM. dòcteuns Geymonat, Id. > 50,—
FamiiRe Avondet-BertaJot, Abbaye > 20,—
Mime veuve E. Revel-Ayassot y 15,Mères de famille, ¡Prarustin y 13,45
Etienne Ricca, La Paz, Uruguay y 55,—
Louis Jourdan, Colonia Vaidense Dons reç-us par Sœur Ida Beri, au y 5'00,—
Pomaret :
M.me veuve Marie 'Pons, Pérouse L. 40,M.me Marianne Bernard, Cerisiers y 5,M. Louis Bounous, Cambegarin y 5,M.me Marceline Meytre, Fontaines y 10,M. Humbert Ribet, Cerisiers y 9
Total L.
Orphelinat : ~
M.mes Caroline et Dora FontanaBoux, Milan L.
MM^ Bozzi, Vidossich & C., Idi, >
Anonyme, La Tour >
M. Luigi Ferrerò, Turin, en sctuwe)-'
nlr de iM. Amato dalla >
M. le prof. Jean et M.me Ida JaUa,
La Tour, idi, >
Les Mères de farnUle, Id., id. »
Lieut.-colonel L. Rivoira, Angrogne »
M. et M.me, Linder-Bert, en mémoire
du général Beckwith, pour le centenaire de sa venue aux VaJlée.s ».
P. L. P., id. »
M.me veuve Pizzardi, La Tour »
Vaudois de 'Paris', par M.Ue Appia
(17 février) >
M.Ue Marie Ribet, New-(York »
A. 'C. D. G. « Capitaine Robert », StGermiain (Section des Combines,
Envers-Portes) »
M. Jean Davit, négooîant, La Tour »
M.me L. Griset, S. Ana, OaRfornie »
MM. docteurs iGeymonat, La Tour »
En souvenir d’Henri Bleynat, StSecond, sa sœur et son beau-frère »
FamiRe Avondet-Bertalot, Abbaye »
M, Eli Bertalot, pasteur, Donneloye, Suisse »
OoUecté à l’Eglise de Prarustin >
Mères de famille et Unionistes, Id. »
M. Louis Jourdan, Colonia Valdense »
Par M.Ue Arias :
M. Ebano Nicola L.
M. Ravoir Umberto »
Une Amie, par M.me Boldrini »
Total l7
1.167,45
200,—
500,—
10,
50,—
'50,—
50y—
40,—
4Q,
5,
28,
150,
40,
50,—
25,—
119,—
50,—
100,—
40,
25,
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